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Insécurité linguistique et alternance codique : le cas des professeurs de biologie dans les classes bilingues franco-moldaves / Linguistic insecurity and code-switching : the case of biology teachers in French- Moldovan bilingual classes

Bellini, Serge 12 January 2015 (has links)
Notre recherche a été motivée par l’observation personnelle que nous avons pu faire des dispositifs d’enseignement bilingues scolaires en Europe centrale et orientale. Il nous ait paru justifié d’apporter notre réflexion à la problématique générale de l’enseignement bilingue. Nous avons choisi comme entrée la description, au sein du dispositif franco-moldave, des pratiques de classes des professeurs de biologie dispensant leur discipline en utilisant le français. Notre observation se focalise sur la gestion de leurs compétences langagières dans l’alternance entre le roumain et le français. Pour ce faire nous nous appuyons sur les analyses d’un corpus d’entretiens avec les enseignants et d’un corpus important de cours filmés.Nous sommes inscrits dans une démarche ethnographique en convoquant les outils de l’analyse interactionnelle. Notre analyse montre que, dans les classes observées, la transmission des connaissances disciplinaires se fait soit dans un registre monolingue L1 ou L2, soit dans un registre bilingue L1 et L2.La description détaillée que nous en faisons, montre des stratégies d’enseignement appliquées à la discipline avec une intégration de la L2 plus ou moins importante.Paradoxalement, les enseignants disposant moins de compétences langagières en L2 développent davantage un enseignement bilingue, soit un enseignement en deux langues, de leur discipline.En résumé, la gestion raisonnée de l’alternance codique est le coeur du processus de l’enseignement bilingue dont le bénéfice repose sur la maitrise de celle-ci. / Our research was motivated by personal observation realized in bilingual education systems of Central and Eastern Europe. We found it, justified tobring our thoughts to the general issue of bilingual education. We chose to enter in the reflection by the descriptive way of franco-moldovian practica classes of biology, where teachers provide their discipline using French. Our observation focuses on the management of their language skills in the alteration between Romanian and French built on the analysis of the corpus of interviews with the teachers and another filmed one with the lessons.To achieve this, we entered into the ethnographic approach applying the tools of the interactional analysis. Our analysis shows that in the classes underobservation, the transmission of discipline was made either in a monolingualL1/L2 register or in bilingual L1 and L2 one. The detailed description we make shows the teaching strategies applied with more or less important integration of L2 in the discipline.Paradoxically enough, the teachers with less L2 language skills develop moreb ilingual education, meaning more instructions in two languages in their discipline.To summarize, the heart of the process of bilingual education is the rational management of code-switching and the benefit is based on the level of its mastery. / Cercetarea noastră a fost motivată de observația personală pe care amputut sa o facem a sistemelor școlare de învățământ bilingv din EuropaCentrală și de Orientală. Ne pare a fi justificat de a aduce reflecţia noastrăasupra problemei generale a învățământului bilingv. Am ales să abordămreflecţia prin descriere, în cadrul dispozitivului franco-moldovenesc, orepractice a profesorilor de biologie care asigură disciplina utilizînd limbafranceză. Analiza noastră se concentrează pe gestionarea competențelorlingvistice în alternanța între limba romană și limba franceză sprijinindu-ne peanalizele unui corpus de interviuri cu profesori și a unui corpus foarteimportant, a lecţiilor filmate.Pentru a face acest lucru, noi ne-am înregistrat la o abordareetnografică convocînd instrumentele unei analize interacționale. Analizanoastră arată că în clasele observate, transmiterea de cunoștințe disciplinare seefectuiaza fie într-un registru L1 monolingv sau L2 sau într-un registru bilingvL1 și L2. Descrierea detaliată pe care noi o facem, arată strategii de predareaplicate la disciplină cu o integrare a L2 mai mult sau mai puțin importantă.În mod paradoxal, profesorii care dispun de mai puţine competențelingvistice în L2 dezvoltă un învățământ bilingv, fie un învăţămînt în douălimbi, a disciplinei lor.Pe scurt, gestionarea rațională a alternanţei codicale este centrulprocesului învăţămîntului bilingv, a cărui beneficiu se bazează pe stăpânireaacesteia.
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Hypergraphs and information fusion for term representation enrichment : applications to named entity recognition and word sense disambiguation / Hypergraphes et fusion d’information pour l’enrichissement de la représentation de termes : applications à la reconnaissance d’entités nommées et à la désambiguïsation du sens des mots

Soriano-Morales, Edmundo-Pavel 07 February 2018 (has links)
Donner du sens aux données textuelles est une besoin essentielle pour faire les ordinateurs comprendre notre langage. Pour extraire des informations exploitables du texte, nous devons les représenter avec des descripteurs avant d’utiliser des techniques d’apprentissage. Dans ce sens, le but de cette thèse est de faire la lumière sur les représentations hétérogènes des mots et sur la façon de les exploiter tout en abordant leur nature implicitement éparse.Dans un premier temps, nous proposons un modèle de réseau basé sur des hypergraphes qui contient des données linguistiques hétérogènes dans un seul modèle unifié. En d’autres termes, nous introduisons un modèle qui représente les mots au moyen de différentes propriétés linguistiques et les relie ensemble en fonction desdites propriétés. Notre proposition diffère des autres types de réseaux linguistiques parce que nous visons à fournir une structure générale pouvant contenir plusieurstypes de caractéristiques descriptives du texte, au lieu d’une seule comme dans la plupart des représentations existantes.Cette représentation peut être utilisée pour analyser les propriétés inhérentes du langage à partir de différents points de vue, oupour être le point de départ d’un pipeline de tâches du traitement automatique de langage. Deuxièmement, nous utilisons des techniques de fusion de caractéristiques pour fournir une représentation enrichie unique qui exploite la nature hétérogènedu modèle et atténue l’eparsité de chaque représentation. Ces types de techniques sont régulièrement utilisés exclusivement pour combiner des données multimédia.Dans notre approche, nous considérons différentes représentations de texte comme des sources d’information distinctes qui peuvent être enrichies par elles-mêmes. Cette approche n’a pas été explorée auparavant, à notre connaissance. Troisièmement, nous proposons un algorithme qui exploite les caractéristiques du réseau pour identifier et grouper des mots liés sémantiquement en exploitant les propriétés des réseaux. Contrairement aux méthodes similaires qui sont également basées sur la structure du réseau, notre algorithme réduit le nombre de paramètres requis et surtout, permet l’utilisation de réseaux lexicaux ou syntaxiques pour découvrir les groupes de mots, au lieu d’un type unique des caractéristiques comme elles sont habituellement employées.Nous nous concentrons sur deux tâches différentes de traitement du langage naturel: l’induction et la désambiguïsation des sens des mots (en anglais, Word Sense, Induction and Disambiguation, ou WSI/WSD) et la reconnaissance d’entité nommées(en anglais, Named Entity Recognition, ou NER). Au total, nous testons nos propositions sur quatre ensembles de données différents. Nous effectuons nos expériences et développements en utilisant des corpus à accès libre. Les résultats obtenus nous permettent de montrer la pertinence de nos contributions et nous donnent également un aperçu des propriétés des caractéristiques hétérogènes et de leurs combinaisons avec les méthodes de fusion. Plus précisément, nos expériences sont doubles: premièrement, nous montrons qu’en utilisant des caractéristiques hétérogènes enrichies par la fusion, provenant de notre réseau linguistique proposé, nous surpassons la performance des systèmes à caractéristiques uniques et basés sur la simple concaténation de caractéristiques. Aussi, nous analysons les opérateurs de fusion utilisés afin de mieux comprendre la raison de ces améliorations. En général, l’utilisation indépendante d’opérateurs de fusion n’est pas aussi efficace que l’utilisation d’une combinaison de ceux-ci pour obtenir une représentation spatiale finale. Et deuxièmement, nous abordons encore une fois la tâche WSI/WSD, cette fois-ci avec la méthode à base de graphes proposée afin de démontrer sa pertinence par rapport à la tâche. Nous discutons les différents résultats obtenus avec des caractéristiques lexicales ou syntaxiques. / Making sense of textual data is an essential requirement in order to make computers understand our language. To extract actionable information from text, we need to represent it by means of descriptors before using knowledge discovery techniques.The goal of this thesis is to shed light into heterogeneous representations of words and how to leverage them while addressing their implicit sparse nature.First, we propose a hypergraph network model that holds heterogeneous linguistic data in a single unified model. In other words, we introduce a model that represents words by means of different linguistic properties and links them together accordingto said properties. Our proposition differs to other types of linguistic networks in that we aim to provide a general structure that can hold several types of descriptive text features, instead of a single one as in most representations. This representationmay be used to analyze the inherent properties of language from different points of view, or to be the departing point of an applied NLP task pipeline. Secondly, we employ feature fusion techniques to provide a final single enriched representation that exploits the heterogeneous nature of the model and alleviates the sparseness of each representation.These types of techniques are regularly used exclusively to combine multimedia data. In our approach, we consider different text representations as distinct sources of information which can be enriched by themselves. This approach has not been explored before, to the best of our knowledge. Thirdly, we propose an algorithm that exploits the characteristics of the network to identify and group semantically related words by exploiting the real-world properties of the networks. In contrast with similar methods that are also based on the structure of the network, our algorithm reduces the number of required parameters and more importantly, allows for the use of either lexical or syntactic networks to discover said groups of words, instead of the singletype of features usually employed.We focus on two different natural language processing tasks: Word Sense Induction and Disambiguation (WSI/WSD), and Named Entity Recognition (NER). In total, we test our propositions on four different open-access datasets. The results obtained allow us to show the pertinence of our contributions and also give us some insights into the properties of heterogeneous features and their combinations with fusion methods. Specifically, our experiments are twofold: first, we show that using fusion-enriched heterogeneous features, coming from our proposed linguistic network, we outperform the performance of single features’ systems and other basic baselines. We note that using single fusion operators is not efficient compared to using a combination of them in order to obtain a final space representation. We show that the features added by each combined fusion operation are important towards the models predicting the appropriate classes. We test the enriched representations on both WSI/WSD and NER tasks. Secondly, we address the WSI/WSD task with our network-based proposed method. While based on previous work, we improve it by obtaining better overall performance and reducing the number of parameters needed. We also discuss the use of either lexical or syntactic networks to solve the task.Finally, we parse a corpus based on the English Wikipedia and then store it following the proposed network model. The parsed Wikipedia version serves as a linguistic resource to be used by other researchers. Contrary to other similar resources, insteadof just storing its part of speech tag and its dependency relations, we also take into account the constituency-tree information of each word analyzed. The hope is for this resource to be used on future developments without the need to compile suchresource from zero.
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La presse francophone libanaise au confluent des langues et des cultures libanaises et françaises : approche socio-sémiotique / Lebanese francophone press at the junction of Lebanese and French languages and cultures : socio-semiotic approach

El-Hajj, Karmen 11 July 2018 (has links)
Ce travail de recherche porte dans sa première partie, sur la situation linguistique du Liban, sur la volonté d’étudier la place que la langue française y occupe par rapport aux autres langues en présence, notamment par rapport à l’anglais. Au-delà du contexte, nous présentons aussi dans cette première le corpus suivi du cadre théorique et méthodologique. Pour ce faire, nous avons fait appel dans le cadre théorique aux procédés linguistiques tels que l’emprunt linguistique, l’alternance codique, le calque et l’interférence, ainsi qu’à des concepts sociolinguistiques essentiels, pour montrer comment l’auteur revendique sa langue source à travers la langue d’écriture, dont, entre autres, l’imaginaire linguistique/culturel et les représentations sociales. Dans la deuxième partie, on met en exergue le phénomène du contact des langues et leurs usages au sein de la société libanaise qui a engendré des parlers hybrides comme, entre autres, le franbanais. Par ailleurs, cette étude peut affirmer l’ancrage de la culture et de la langue française au Liban. Quant à la troisième partie de la thèse, elle est consacrée à l’étude socio-sémiotique des articles et des dessins, extraits du journal l’OLJ, dans le but de montrer comment les différentes langues et cultures se nouent de façon harmonieuse dans la presse libanaise et comment chaque langue possède ses particularités langagières liées aux représentations culturelles de la communauté linguistique qui en fait usage. Concrètement l’analyse porte sur les articles de la journaliste Azouri ainsi que les commentaires qui accompagnent les dessins de la dessinatrice Phares. Quant aux dessins, nous avons procédé par une étude sémiotique pour les analyser dans un rapport texte/image. Ainsi, nous avons convoqué les théories de Laurence Bardin, Martine Joly et Roland Barthes, qui prennent en considération l’aspect symbolique et polysémique de l’image visuelle ainsi que les dimensions idéologiques et culturelles du récepteur. Notre travail de recherche, qui se situe donc à la croisée de différentes disciplines, se propose de mettre l’accent sur les dimensions socioculturelles dans le décryptage d’un message donné. / This research concerns, in its first part, the linguistic situation in Lebanon and the ability to analyze the position of the French language in relation to the other existing languages, in particular English. Beyond the context, we will also present the corpus followed by the rhetorical framework and the methodology. For this purpose, we relied on linguistic processes like linguistic borrowing, code-switching, calque and interference as well as central socio-linguistic concepts, in order to show how the author claims his original language through written language, including among others, the linguistic/cultural imagination and social representations. The second part emphasizes the phenomena of language contact and its use in Lebanese society, which has generated hybrid languages like “franbanais”. Furthermore, this work could prove the anchoring of the French culture and language in Lebanon. The third part of this thesis is devoted to the socio-semiotic study of articles and pictures, extracted from the OLJ journal, in order to show how different languages and cultures connect harmoniously in Lebanese media and how every language possesses its linguistic particularities related to the cultural representations of the linguistic community speaking that language. This review is concretely about the articles written by the journalist Azouri as well as the commentaries accompanied by pictures drawn by Phares. Regarding the pictures, we proceeded by a semiotic study in order to analyze the rapport between the text and the picture. Then, we convened the theories of Laurence Basin, Martine Holy and Roland Barthes, who take into consideration the symbolic and the polysemic aspect of the picture as well as the ideologic and cultural dimension of the receiver. Our research, which crosses different disciplines, proposes to emphasize the socio-cultural dimensions in the decryption of a presented message.
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A escrita da mulher trabalhadora na imprensa operária brasileira da República Velha : a luta contra o enclausuramento e o preconceito linguístico

Boenavides, Débora Luciene Porto January 2018 (has links)
Questa tesi, che ha come base teorica la sociolinguistica storica, analizza il modo come la scrittura delle donne lavoratrici nella stampa operaia brasiliana della Prima Repubblica – República Velha (1889-1930) ha costituito un prodotto della realtà del tempo come pure ha inciso su quella realtà. A tale fine, si osservano le basi materiali nelle quali le lavoratrici di quel periodo storico operavano, cercando di descrivere il modo di produzione, i rapporti di produzione, i rapporti sociali nonché i vari ruoli sociali che quelle donne occupavano. Per primo è analizzato il confinamento di voci e idee come forma di politica linguistica imposta al proletariato dalla classe dominante nel Brasile della Prima Repubblica. Si difende l'idea che questa politica linguistica sia avvenuta attraverso pratiche che limitavano le possibili sfere discorsive accessibili alla classe lavoratrice, tra cui vanno citati la censura subita dalla stampa operaia in quel contesto storico, la disciplina imposta alla classe operaia e la colonizzazione delle donne lavoratrici, tramite molteplici discorsi dominanti sulla cosiddetta "questione femminile" e attraverso la presunta difesa del loro onore, realizzata mediante l'internamento delle giovani donne nei "conventi". Si esamina la politica di discriminazione linguistica, considerando due stereotipi sulla classe operaia, costruiti dal ceto dominante: quello di una classe di analfabeti e quello della donna “facile”. Infine, il rapporto tra le donne lavoratrici e la stampa operaia, la nuova possibile sfera discorsiva per quelle donne, viene analizzata mediante l'osservazione di questa sfera discorsiva, dei generi di discorsi che vi erano prodotti e degli enunciati delle donne lavoratrici in questa sfera. Tra le conclusioni dell'analisi, tre vanno evidenziate. La prima è che la stampa operaia in quanto sfera discorsiva non era egualitaria, nel senso che in essa, non vi era un'uguaglianza tra le voci maschili e femminili. La seconda è che i generi discorsivi prodotti dalle donne in questo campo erano costituiti perlopiù di lettere aperte, articoli e inviti e presentavano stili rivendicatori e/o argomentativi, al contrario di quelli prodotti dagli uomini, che di solito erano espositivi. L'ultima conclusione che possiamo trarre dall'analisi realizzata è che, da un punto di vista linguistico, gli enunciati prodotti dalle donne si contraddistinguevano da quelli degli uomini per l'uso della prima persona plurale, ancorché tale caratteristica non sempre significasse che le donne che l'usavano si considerassero parte del próprio discorso, ma piuttosto che erano consapevole di appartenere a quella classe e sapevano che solo con l'unione sarebbero potute emergere vittoriose dalle loro lotte. / Prenant comme base théorique la sociolinguistique historique, ce travail se propose de montrer que les écrits des ouvrières dans la presse brésilienne de la Première République – República Velha (1889-1930) ont constitué un reflet de la réalité de l'époque, de même qu'ils ont influencé cette réalité. Pour cela, nous observons les bases matérielles dans lesquelles les femmes ouvrières de cette période opéraient et tentons de décrire le mode de production, les rapports de production, les relations sociales de même que les divers rôles sociaux qu'elles ont occupés. Nous discutons d’abord la claustration des voix et des idées en tant que politique linguistique imposée au prolétariat par la classe dominante brésilienne de la Première République. Nous défendons l'idée que cette politique linguistique s’est réalisée au travers de pratiques qui limitaient les sphères discursives accessibles à la classe ouvrière, parmi lesquelles on compte la censure qu'a souffert la presse ouvrière dans ce contexte historique, la discipline imposée à la classe ouvrière et la colonisation des femmes travailleuses, par le moyen des différents discours de la classe dominante sur la soi-disant «question des femmes» et à travers la prétendue défense de leur honneur, faite par l'internement des jeunes femmes dans les «couvents». Nous discutons ensuite la politique de discrimination linguistique à travers la présentation critique de deux stéréotypes sur la classe ouvrière construits par la classe dominante: celui d'une classe composée d'analphabètes et celui de la femme “de mauvaise vie”. Finalement, la relation entre les travailleuses et la presse ouvrière, cette nouvelle sphère discursive possible pour ces femmes, est analysée par le biais de l'observation des aspects de cette sphère discursive, des genres de discours qui y étaient s produits et des déclarations des travailleuses dans ce domaine langagier. Trois des conclusions de cette analyse peuvent être mises en évidence. La première de ces conclusions est que la presse ouvrière, en tant que sphère discursive, n'était pas une sphère égalitaire, dans laquelle il y aurait eu un équilibre entre les voix masculines et féminines. La seconde déduction que l'on peut faire est que les genres discursifs produits par les femmes dans ce domaine consistaient systématiquement en lettres ouvertes, articles d'opinion et invitations et présentaient surtout des traits stylistiques argumentatifs et/ou revendicatifs, contrairement à ceux des hommes qui étaient habituellement expositifs. Finalement, on peut dire que les énoncés produits par des femmes étaient linguistiquement marqués par l'utilisation de la première personne du pluriel, sans que ce trait ne signifie nécessairement que les femmes qui l'utilisaient se considèrent parties prenantes de leurs discours, mais voulant dire qu'elles étaient conscientes d'appartenir à cette classe et qu'elles ne pourraient sortir victorieuses de leurs luttes qu'en restant unies. / Esta dissertação de mestrado, que tem como base teórica a sociolinguística histórica, tem como objetivo principal analisar como a escrita da mulher trabalhadora na imprensa operária brasileira da República Velha (1889-1930) refletiu e influenciou a realidade da época. Para isso, observa-se em que base as mulheres trabalhadoras deste período estavam inseridas, tentando-se, assim, descrever o modo de produção, as relações de produção, as relações sociais e, também, os diversos papeis sociais vivenciados por elas. Discute-se, primeiramente, o enclausuramento de vozes e de ideias enquanto política linguística imposta ao proletariado pela classe dominante no Brasil durante a República Velha. Defende-se a ideia que esta política linguística ocorreu através de práticas que limitavam as esferas discursivas possíveis à classe trabalhadora, entre elas, a censura que sofreu a imprensa operária nesse contexto histórico, o disciplinamento da classe trabalhadora e a colonização da mulher trabalhadora, através dos múltiplos discursos da classe dominante sobre a chamada “questão da mulher” e através da suposta defesa de sua honra, feita pelo internamento das moças nos “conventos”. Após, discorre-se sobre a política do preconceito linguístico, através da discussão sobre dois estereótipos da classe trabalhadora construídos pela classe dominante: o estereótipo de uma classe formada por analfabetos e o estereótipo da mulher prostituída. Por fim, analisa-se a relação entre mulher trabalhadora e imprensa operária, uma nova esfera discursiva possível a estas mulheres. São estudados os aspectos dessa esfera discursiva, os gêneros discursivos que nela são produzidos e os enunciados das mulheres trabalhadoras nessa esfera. Podem-se destacar três das conclusões a respeito da análise realizada. A primeira, que a imprensa operária enquanto esfera discursiva não foi uma esfera igualitária, em que houvesse equipolência entre as vozes masculinas e femininas. A segunda, que os gêneros discursivos produzidos por mulheres nesta esfera constantemente constituíam cartas abertas, artigos de opinião e convites com estilos reivindicatórios e/ou argumentativos, em oposição aos dos homens, que normalmente eram expositivos. A última, que os enunciados produzidos por mulheres eram linguisticamente marcados pelo uso da primeira pessoa do plural, mas que esta marca nem sempre significava que as mulheres que a usavam se incluíam em seus discursos, e sim que elas possuíam consciência de sua classe e sabiam que apenas com união poderiam sair vitoriosas de suas lutas. / This Masters dissertation, which has Historical Sociolinguistics as theoretical basis, analyses how the writing of the working woman in the Brazilian working press in the Old Republic (1889-1930) reflected and influenced the reality of the time. Therefore, it is observed in which base the working women were in this period, trying, this way, to describe the mode of production, the relations of production, the social relations and the different social roles lived by them. It is discussed, at first, the enclosure of the voices and the ideas whilst language policy imposed to the proletariat by the ruling class in Brazil during the Old Republic. It is defended the idea that this language policy occurred through the practices that limited the possible spheres of discourse to the working class, including the censorship that the working press suffered in this historic context, the disciplining of the working class and the colonization of the working woman, through the multiple discourses of the ruling class on the so-called “women question” and through the suppose defence of their honour, done through the confinement of the ladies in the “convent”. After that, it is expatiated about the policy of the linguistic discrimination, through the discussion about two stereotypes of the working class built by the ruling class: the stereotype of a class formed by illiterate people and the stereotype of the prostituted woman. At last, it is analysed the relation between the working woman and the working press, a new sphere of discourse possible to these women. It is studied the aspects of this sphere of discourse, the discursive gender produced on it and the utterance of the working women in this sphere. It is possible to highlight three of the conclusions about this analysis. The first, the working press whilst sphere of discourse was not an egalitarian sphere, in which there was equivalence between male and female voices. The second, the discursive gender produced by women in this sphere constantly built open letters, opinion articles and invitations with a claim or argumentative style, opposite the discourse produced by men, which normally were expositive. The last, the utterances produced by women were linguistically marked by the use of the first person of plural, although this mark did not always mean the women that used it included themselves in their discourses, instead, they were aware of their class and they knew only with union they could emerge victorious from their struggles.
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Ethnographie des politique linguistiques éducationnelles en Géorgie : le programme de géorgien langue seconde en contextes arméniens et azéris

Juneau, Jean-François 08 1900 (has links)
No description available.
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A escrita da mulher trabalhadora na imprensa operária brasileira da República Velha : a luta contra o enclausuramento e o preconceito linguístico

Boenavides, Débora Luciene Porto January 2018 (has links)
Questa tesi, che ha come base teorica la sociolinguistica storica, analizza il modo come la scrittura delle donne lavoratrici nella stampa operaia brasiliana della Prima Repubblica – República Velha (1889-1930) ha costituito un prodotto della realtà del tempo come pure ha inciso su quella realtà. A tale fine, si osservano le basi materiali nelle quali le lavoratrici di quel periodo storico operavano, cercando di descrivere il modo di produzione, i rapporti di produzione, i rapporti sociali nonché i vari ruoli sociali che quelle donne occupavano. Per primo è analizzato il confinamento di voci e idee come forma di politica linguistica imposta al proletariato dalla classe dominante nel Brasile della Prima Repubblica. Si difende l'idea che questa politica linguistica sia avvenuta attraverso pratiche che limitavano le possibili sfere discorsive accessibili alla classe lavoratrice, tra cui vanno citati la censura subita dalla stampa operaia in quel contesto storico, la disciplina imposta alla classe operaia e la colonizzazione delle donne lavoratrici, tramite molteplici discorsi dominanti sulla cosiddetta "questione femminile" e attraverso la presunta difesa del loro onore, realizzata mediante l'internamento delle giovani donne nei "conventi". Si esamina la politica di discriminazione linguistica, considerando due stereotipi sulla classe operaia, costruiti dal ceto dominante: quello di una classe di analfabeti e quello della donna “facile”. Infine, il rapporto tra le donne lavoratrici e la stampa operaia, la nuova possibile sfera discorsiva per quelle donne, viene analizzata mediante l'osservazione di questa sfera discorsiva, dei generi di discorsi che vi erano prodotti e degli enunciati delle donne lavoratrici in questa sfera. Tra le conclusioni dell'analisi, tre vanno evidenziate. La prima è che la stampa operaia in quanto sfera discorsiva non era egualitaria, nel senso che in essa, non vi era un'uguaglianza tra le voci maschili e femminili. La seconda è che i generi discorsivi prodotti dalle donne in questo campo erano costituiti perlopiù di lettere aperte, articoli e inviti e presentavano stili rivendicatori e/o argomentativi, al contrario di quelli prodotti dagli uomini, che di solito erano espositivi. L'ultima conclusione che possiamo trarre dall'analisi realizzata è che, da un punto di vista linguistico, gli enunciati prodotti dalle donne si contraddistinguevano da quelli degli uomini per l'uso della prima persona plurale, ancorché tale caratteristica non sempre significasse che le donne che l'usavano si considerassero parte del próprio discorso, ma piuttosto che erano consapevole di appartenere a quella classe e sapevano che solo con l'unione sarebbero potute emergere vittoriose dalle loro lotte. / Prenant comme base théorique la sociolinguistique historique, ce travail se propose de montrer que les écrits des ouvrières dans la presse brésilienne de la Première République – República Velha (1889-1930) ont constitué un reflet de la réalité de l'époque, de même qu'ils ont influencé cette réalité. Pour cela, nous observons les bases matérielles dans lesquelles les femmes ouvrières de cette période opéraient et tentons de décrire le mode de production, les rapports de production, les relations sociales de même que les divers rôles sociaux qu'elles ont occupés. Nous discutons d’abord la claustration des voix et des idées en tant que politique linguistique imposée au prolétariat par la classe dominante brésilienne de la Première République. Nous défendons l'idée que cette politique linguistique s’est réalisée au travers de pratiques qui limitaient les sphères discursives accessibles à la classe ouvrière, parmi lesquelles on compte la censure qu'a souffert la presse ouvrière dans ce contexte historique, la discipline imposée à la classe ouvrière et la colonisation des femmes travailleuses, par le moyen des différents discours de la classe dominante sur la soi-disant «question des femmes» et à travers la prétendue défense de leur honneur, faite par l'internement des jeunes femmes dans les «couvents». Nous discutons ensuite la politique de discrimination linguistique à travers la présentation critique de deux stéréotypes sur la classe ouvrière construits par la classe dominante: celui d'une classe composée d'analphabètes et celui de la femme “de mauvaise vie”. Finalement, la relation entre les travailleuses et la presse ouvrière, cette nouvelle sphère discursive possible pour ces femmes, est analysée par le biais de l'observation des aspects de cette sphère discursive, des genres de discours qui y étaient s produits et des déclarations des travailleuses dans ce domaine langagier. Trois des conclusions de cette analyse peuvent être mises en évidence. La première de ces conclusions est que la presse ouvrière, en tant que sphère discursive, n'était pas une sphère égalitaire, dans laquelle il y aurait eu un équilibre entre les voix masculines et féminines. La seconde déduction que l'on peut faire est que les genres discursifs produits par les femmes dans ce domaine consistaient systématiquement en lettres ouvertes, articles d'opinion et invitations et présentaient surtout des traits stylistiques argumentatifs et/ou revendicatifs, contrairement à ceux des hommes qui étaient habituellement expositifs. Finalement, on peut dire que les énoncés produits par des femmes étaient linguistiquement marqués par l'utilisation de la première personne du pluriel, sans que ce trait ne signifie nécessairement que les femmes qui l'utilisaient se considèrent parties prenantes de leurs discours, mais voulant dire qu'elles étaient conscientes d'appartenir à cette classe et qu'elles ne pourraient sortir victorieuses de leurs luttes qu'en restant unies. / Esta dissertação de mestrado, que tem como base teórica a sociolinguística histórica, tem como objetivo principal analisar como a escrita da mulher trabalhadora na imprensa operária brasileira da República Velha (1889-1930) refletiu e influenciou a realidade da época. Para isso, observa-se em que base as mulheres trabalhadoras deste período estavam inseridas, tentando-se, assim, descrever o modo de produção, as relações de produção, as relações sociais e, também, os diversos papeis sociais vivenciados por elas. Discute-se, primeiramente, o enclausuramento de vozes e de ideias enquanto política linguística imposta ao proletariado pela classe dominante no Brasil durante a República Velha. Defende-se a ideia que esta política linguística ocorreu através de práticas que limitavam as esferas discursivas possíveis à classe trabalhadora, entre elas, a censura que sofreu a imprensa operária nesse contexto histórico, o disciplinamento da classe trabalhadora e a colonização da mulher trabalhadora, através dos múltiplos discursos da classe dominante sobre a chamada “questão da mulher” e através da suposta defesa de sua honra, feita pelo internamento das moças nos “conventos”. Após, discorre-se sobre a política do preconceito linguístico, através da discussão sobre dois estereótipos da classe trabalhadora construídos pela classe dominante: o estereótipo de uma classe formada por analfabetos e o estereótipo da mulher prostituída. Por fim, analisa-se a relação entre mulher trabalhadora e imprensa operária, uma nova esfera discursiva possível a estas mulheres. São estudados os aspectos dessa esfera discursiva, os gêneros discursivos que nela são produzidos e os enunciados das mulheres trabalhadoras nessa esfera. Podem-se destacar três das conclusões a respeito da análise realizada. A primeira, que a imprensa operária enquanto esfera discursiva não foi uma esfera igualitária, em que houvesse equipolência entre as vozes masculinas e femininas. A segunda, que os gêneros discursivos produzidos por mulheres nesta esfera constantemente constituíam cartas abertas, artigos de opinião e convites com estilos reivindicatórios e/ou argumentativos, em oposição aos dos homens, que normalmente eram expositivos. A última, que os enunciados produzidos por mulheres eram linguisticamente marcados pelo uso da primeira pessoa do plural, mas que esta marca nem sempre significava que as mulheres que a usavam se incluíam em seus discursos, e sim que elas possuíam consciência de sua classe e sabiam que apenas com união poderiam sair vitoriosas de suas lutas. / This Masters dissertation, which has Historical Sociolinguistics as theoretical basis, analyses how the writing of the working woman in the Brazilian working press in the Old Republic (1889-1930) reflected and influenced the reality of the time. Therefore, it is observed in which base the working women were in this period, trying, this way, to describe the mode of production, the relations of production, the social relations and the different social roles lived by them. It is discussed, at first, the enclosure of the voices and the ideas whilst language policy imposed to the proletariat by the ruling class in Brazil during the Old Republic. It is defended the idea that this language policy occurred through the practices that limited the possible spheres of discourse to the working class, including the censorship that the working press suffered in this historic context, the disciplining of the working class and the colonization of the working woman, through the multiple discourses of the ruling class on the so-called “women question” and through the suppose defence of their honour, done through the confinement of the ladies in the “convent”. After that, it is expatiated about the policy of the linguistic discrimination, through the discussion about two stereotypes of the working class built by the ruling class: the stereotype of a class formed by illiterate people and the stereotype of the prostituted woman. At last, it is analysed the relation between the working woman and the working press, a new sphere of discourse possible to these women. It is studied the aspects of this sphere of discourse, the discursive gender produced on it and the utterance of the working women in this sphere. It is possible to highlight three of the conclusions about this analysis. The first, the working press whilst sphere of discourse was not an egalitarian sphere, in which there was equivalence between male and female voices. The second, the discursive gender produced by women in this sphere constantly built open letters, opinion articles and invitations with a claim or argumentative style, opposite the discourse produced by men, which normally were expositive. The last, the utterances produced by women were linguistically marked by the use of the first person of plural, although this mark did not always mean the women that used it included themselves in their discourses, instead, they were aware of their class and they knew only with union they could emerge victorious from their struggles.
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Développement de la compétence narrative en arabe tunisien : rapport entre formes linguistiques et fonctions discursives / Development of narrative competence in Tunisian Arabic : association between linguistic forms and discursive functions

Saidi, Darine 03 December 2014 (has links)
Les langues du monde diffèrent en ce qui concerne l’encodage des événements et la structuration de l’information dans un discours narratif. Les outils linguistiques varient et les particularités typologiques de chaque langue influencent la façon dont le locuteur conceptualise un événement et l’encode verbalement. Notre objectif dans ce travail est d’examiner, dans une perspective développementale, la façon dont les locuteurs tunisiens se réfèrent aux événements dans une production narrative et les structurent en fonction des outils morphosyntaxiques disponibles dans leur(s) langue(s).Notre intérêt porte donc sur le développement de la compétence narrative dans une langue maternelle, l’arabe tunisien qui coexiste désormais avec l’arabe standard, langue de scolarisation, dans un paysage linguistique complexe. Le jeune enfant doit alors jongler avec des systèmes de langues différents, pour passer du statut de « native speaker » à celui de « proficient speaker ».L’arabe tunisien ou « l’arabe de la maison » est une langue essentiellement orale qui diffère considérablement de l’arabe standard. Très peu de travaux en ont décrit les spécificités, c’est pourquoi, nous consacrons une partie de notre travail à la description de certains aspects morphosyntaxiques de l’arabe tunisien en comparaison avec l’arabe standard, « langue de l’école ». L’autre objectif de notre recherche est d’étudier le développement de la compétence narrative chez les enfants tunisiens, un processus long et complexe qui se développe et s’améliore au fil des années. Pour cela nous avons constitué un corpus de productions narratives, élicitées à partir d’un livret d’images sans texte intitulé : ‘Frog where are you ?’ (Mayer, 1969). 60 locuteurs enfants (4, 7, 9, 11 ans) et 15 adultes tunisiens natifs ont participé à cette étude. Ce matériel expérimental a servi à de nombreuses études développementales et translinguistiques pour étudier l’acquisition du langage et le développement de la compétence narrative dans des langues très variées. Il nous a également permis de rendre compte du développement des formes linguistiques (ordre des mots, transitivité, voix grammaticale) et de leurs fonctions discursives dans une production narrative. / Languages differ regarding the expression of events and the organisation of information in narrative discourse. Linguistic tools vary and the typological properties of each language influence the way the speaker conceptualizes an event and encodes it verbally. The aim of this study is to examine from a developmental perspective the way Tunisian speakers refer to and organize these events in a narrative discourse according to the morphosyntactic constructions available in their language. Our interest focuses therefore on the development of narrative competence in a native language. Tunisian Arabic is a language which coexists with Standard Arabic in a complex linguistic situation. Thus, the young child has to « juggle » with two different linguistic systems in order to move from « native speaker » to « proficient speaker ». Tunisian Arabic is essentially a spoken language that differs considerably from Standard Arabic. Few studies have described its specificities, which is why part of this work is devoted to the description of some morphosyntactic aspects of this language compared to Standard Arabic. The other goal of our study is to examine the development of narrative competence in Tunisian Arabic children, a long and complex process that develop and improve over several years.To conduct this study, we used narratives elicited from age groups 4-7-9-11year-olds and adults native speakers of Tunisian Arabic, using a picture book entitled ‘Frog where are you ?’ (Mayer, 1969). This experimental material was used in many developmental and crosslinguistic studies to analyse language acquisition and the development of narrative competence in a variety of languages. It also allowed us to account for the development of linguistic forms (word order, transitivity, grammatical voice) and their discourse functions in a narrative production.
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Linguistic complexity and information : quantitative approaches / Complexité et information linguistiques : approches quantitatives

Oh, Yoon Mi 20 October 2015 (has links)
La communication humaine vise principalement à transmettre de l'information par le biais de l'utilisation de langues. Plusieurs chercheurs ont soutenu l'hypothèse selon laquelle les limites de la capacité du canal de transmission amènent les locuteurs de chaque langue à encoder l'information de manière à obtenir une répartition uniforme de l'information entre les unités linguistiques utilisées. Dans nos recherches, la stratégie d'encodage de l'information en communication parlée est connue comme résultant de l'interaction complexe de facteurs neuro-cognitifs, linguistiques, et sociolinguistiques et nos travaux s'inscrivent donc dans le cadre des systèmes adaptatifs complexes. Plus précisément, cette thèse vise à mettre en évidence les tendances générales, translinguistiques, guidant l'encodage de l'information en tenant compte de la structure des langues à trois niveaux d'analyse (macrosystémique, mésosystémique, et microsystémique). Notre étude s'appuie ainsi sur des corpus oraux et textuels multilingues dans une double perspective quantitative et typologique. Dans cette recherche, la langue est définie comme un système adaptatif complexe, régulé par le phénomène d'auto-organisation, qui motive une première question de recherche : "Comment les langues présentant des débits de parole et des densités d'information variés transmettent-elles les informations en moyenne ?". L'hypothèse défendue propose que la densité moyenne d'information par unité linguistique varie au cours de la communication, mais est compensée par le débit moyen de la parole. Plusieurs notions issues de la théorie de l'information ont inspiré notre manière de quantifier le contenu de l'information et le résultat de la première étude montre que le débit moyen d'information (i.e. la quantité moyenne d'information transmise par seconde) est relativement stable dans une fourchette limitée de variation parmi les 18 langues étudiées. Alors que la première étude propose une analyse de l'auto-organisation au niveau macro- systémique, la deuxième étude porte sur des sous-systèmes linguistiques tels que la phonologie et la morphologie : elle relève donc d'une analyse au niveau mésosystémique. Elle porte sur les interactions entre les modules morphologique et phonologique en utilisant les mesures de la complexité linguistique de ces modules. L'objectif est de tester l'hypothèse d'uniformité de la complexité globale au niveau mésosystémique. Les résultats révèlent une corrélation négative entre la complexité morphologique et la complexité phonologique dans les 14 langues et vont dans le sens de l'hypothèse de l'uniformité de la complexité globale d'un point de vue typologique holistique. La troisième étude analyse l'organisation interne des sous-systèmes phonologiques au moyen de la notion de charge fonctionnelle (FL) au niveau microsystémique. Les contributions relatives des sous-systèmes phonologiques (segments, accents, et tons) sont évaluées quantitativement en estimant leur rôle dans les stratégies lexicales. Elles sont aussi comparées entre 2 langues tonales et 7 langues non-tonales. En outre, la distribution interne de la charge fonctionnelle à travers les sous-systèmes vocaliques et consonantiques est analysée de façon translinguistique dans les 9 langues. Les résultats soulignent l'importance du système tonal dans les distinctions lexicales et indiquent que seuls quelques contrastes dotés d'une charge fonctionnelle élevée sont observés dans les distributions inégales de charge fonctionnelle des sous-systèmes dans les 9 langues. Cette thèse présente donc des études empiriques et quantitatives réalisées à trois niveaux d'analyse, qui permettent de décrire des tendances générales parmi les langues et apportent des éclaircissements sur le phénomène d'auto-organisation. / The main goal of using language is to transmit information. One of the fundamental questions in linguistics concerns the way how information is conveyed by means of language in human communication. So far many researchers have supported the uniform information density (UID) hypothesis asserting that due to channel capacity, speakers tend to encode information strategically in order to achieve uniform rate of information conveyed per linguistic unit. In this study, it is assumed that the encoding strategy of information during speech communication results from complex interaction among neurocognitive, linguistic, and sociolinguistic factors in the framework of complex adaptive system. In particular, this thesis aims to find general cross-language tendencies of information encoding and language structure at three different levels of analysis (i.e. macrosystemic, mesosystemic, and microsystemic levels), by using multilingual parallel oral and text corpora from a quantitative and typological perspective. In this study, language is defined as a complex adaptive system which is regulated by the phenomenon of self-organization, where the first research question comes from : "How do languages exhibiting various speech rates and information density transmit information on average ?". It is assumed that the average information density per linguistic unit varies during communication but would be compensated by the average speech rate. Several notions of the Information theory are used as measures for quantifying information content and the result of the first study shows that the average information rate (i.e. the average amount of information conveyed per second) is relatively stable within a limited range of variation among the 18 languages studied. While the first study corresponds to an analysis of self-organization at the macrosystemic level, the second study deals with linguistic subsystems such as phonology and morphology and thus, covers an analysis at the mesosystemic level. It investigates interactions between phonological and morphological modules by means of the measures of linguistic complexity of these modules. The goal is to examine whether the equal complexity hypothesis holds true at the mesosystemic level. The result exhibits a negative correlation between morphological and phonological complexity in the 14 languages and supports the equal complexity hypothesis from a holistic typological perspective. The third study investigates the internal organization of phonological subsystems by means of functional load (FL) at the microsystemic level. The relative contributions of phonological subsystems (segments, stress, and tones) are quantitatively computed by estimating their role of lexical strategies and are compared in 2 tonal and 7 non-tonal languages. Furthermore, the internal FL distribution of vocalic and consonantal subsystems is analyzed cross-linguistically in the 9 languages. The result highlights the importance of tone system in lexical distinctions and indicates that only a few salient high-FL contrasts are observed in the uneven FL distributions of subsystems in the 9 languages. This thesis therefore attempts to provide empirical and quantitative studies at the three different levels of analysis, which exhibit general tendencies among languages and provide insight into the phenomenon of self-organization.
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Les politiques linguistiques destinées aux migrants adultes en Cantabrie (Espagne) : une formation plurilingue ? / Language policies for adult migrants in Cantabria (Spain) : a pluringual approach ?

Martínez, Jesús 04 July 2014 (has links)
Il existe actuellement un nombre considérable d'instruments qui précisent quels sont les principes et les dispositifs propices à la mise en place d'une politique encourageant l'intégration linguistique des migrants adultes en Europe. Cette thèse examine ces outils et elle essaie de montrer leur pertinence dans le cas de la communauté autonome de Cantabrie en Espagne, un territoire qui a vu augmenter sa population étrangère de manière considérable et inhabituelle pendant les premières années de ce siècle. Pour ce faire, un état des lieux des formations linguistiques destinées aux migrants adultes existant dans la région a été établi. Le document qui combine des procédures mixtes de collecte de données a été analysé postérieurement en prenant en compte des variables considérées comme essentielles. Le travail inclut également une série de propositions qui se veulent une invitation à l'adoption d'une approche plurilingue pour aborder la problématique de la formation et de l'intégration linguistiques des migrants adultes. Le destinataire primaire de ce travail est l'ensemble des acteurs de la politique linguistique de la région. Or, cette thèse entend avoir comme destinataires également tous les professionnels qui d'une manière ou d'une autre et sous d'autres latitudes travaillent sur l'intégration linguistique des migrants adultes, particulièrement ceux qui cherchent à améliorer la qualité des dispositifs mis en place ou à concevoir de nouvelles planifications pour des territoires qui sont dépourvus de ces mécanismes. / There is currently a considerable number of instruments that specify the principles and the mechanisms favorable to implement a policy for encouraging linguistic integration of adult migrants in Europe. This thesis examines these tools and tries to show their relevance in the case of the autonomous community of Cantabria in Spain, a region that has seen its foreign population increased dramatically and unusually during the early years of this century. A study on the situation of existing language courses for adults migrants in the region was conducted. The document which combines data collection procedures was subsequently analyzed taking into account a group of variables considered essential. The work also includes a series of proposals that constitue an invitation to adopt a multilingual approach in order to address the issue of linguistic training and integration of adult migrants. The primary recipient of this work is the language policy setters in the region. However, this thesis also intends to have as recipients any professional working in one way or another on the linguistic integration of adult migrants, particularly those seeking to improve the quality of the systems implemented or devising new plans for territories where there is lack of these programmes.
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Aménagement linguistique du roumain en République de Moldavie / Language planning of the Romanian language in the Republic of Moldova

Scurtu, Natalia 03 July 2015 (has links)
En 1989, la proclamation de l'indépendance de la République de Moldavie allait de pair avec les nouvelles lois linguistiques adoptées par le Parlement. L'institualisation de la dénomination de la langue officielle, « langue moldave » (Constitution 1994), rencontra une ferme opposition de la part des intellectuels qui approuvaient la nature linguistique identique du moldave et du roumain. Le glottonyme moldave renvoyait à la période soviétique de la promotion d'une « langue moldave » distincte du roumain, procédé aujourd'hui qualifié d'expérimentation linguistique ayant échouée. À présent, l’aménagement linguistique de la langue d’État exige de la part de la société moldave la recherche des réponses adaptées, en surmontant les contradictions de certaines représentations héritées du passé. La régulation des rapports entre les nouveaux États indépendants issus de l’ex-Union Soviétique connaît, elle aussi, une évolution. Cette évolution conduit à l’installation d’une nouvelle dynamique dans le rapport de différents groupes linguistiques à la langue d’État où ils résident. Nous allons observer comment se produit concrètement la reconnaissance d’une langue en tant que langue d’État (officielle). Quel est le cheminement dans l’aménagement linguistique de la République de Moldavie depuis son indépendance ? Qu’est-ce qui se passe dans l’espace symbolique et imaginaire d’un processus de reconnaissance d’une langue en tant que langue d’État ? Nous observerons la place de la langue d’État de la République de Moldavie dans la société à travers son status et les éléments constitutifs : la règlementation linguistique et les institutions de l’aménagement linguistique, les politiques linguistiques et éducatives, les forces sociolinguistiques en présence (et notamment les représentations qui sont assignées aux langues, etc.). Nous observerons son aménagement normatif, lexical, terminologique, graphique, etc., le rapport au roumain standard. / In 1989 the proclamation of independence of the Republic of Moldova came along new linguistic laws adopted by the Parliament. The institutionalization of the denomination of the official language, Moldavian language (Constitution of 1994), encountered a strong opposition from the intellectuals, who had approved the identical linguistic nature of the Romanian and Moldavian languages. The Moldavian glottonym refers to the Soviet period of the promotion of the Moldavian language distinct from the Romanian language; a conduct today qualified of political manipulation and failed linguistic experiment. From now on the linguistic planning of the State language requires the Moldavian society to look for adapted solutions, by overcoming some contradictions inherited from the past. Regulation of the relationships between the new independent States originated from the ex-Soviet Union is evolving as well. This evolution leads to the installation of a new relationship dynamic between the different ethnic groups and the language of the State they reside in. We will observe how a language is tangibly recognized as a State language (official). Which pathway followed linguistic planning in Republic of Moldova since its independence? What happens in the symbolic and imaginary space of a State language recognition process? We will observe the position of the State language in the Republic of Moldova in the society through its status and constitutive elements: linguistic reglementation and institutions of linguistic planning, linguistic and educational policies, present sociolinguistic forces (and notably the representations that are assigned to languages, etc.). We will observe its normative, lexical, terminological, graphical, etc. relationship to the standard Romanian.

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