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Les Essais de Dimitrios KatartzisChatzispirou, Polixeni 12 1900 (has links)
Ce mémoire présente une traduction commentée des Dokimia (Essais) de D. Katartzis (Editions Ermis, Athènes, 1974, pp. 4-73), inédites du vivant de l’auteur. Dans cette œuvre, Katartzis expose aux lecteurs sa théorie à propos de la langue grecque moderne, de l’éducation, de la religion et de la philosophie. Ses projets pédagogiques s’inscrivent à l’intérieur du mouvement des Lumières en Grèce et de leurs principaux représentants, les Phanariotes.
Katartzis, qui était un lecteur enthousiaste de l’Encyclopédie et des philosophes français, développe sa théorie à propos de la Nation grecque, des Romaioi et de leur langue grecque moderne, de l’éducation des enfants grecs et valaques, de la nécessité de traduire des livres étrangers dans la langue actuellement parlée et non pas dans la langue des ancêtres et tout cela parce «qu’il voulait en faire bénéficier sa Nation». / The work is an annotated translation of D. Katartzis’ Dokimia (Essays) (Editions, Athens: Ermis Editions, 1974, pp. 4-73), unpublished in the author’s lifetime. In this work, he presents to the reader his theory on Modern Greek language, education, religion, and philosophy. His educational projects are inscribed within the framework of the Greek Enlightenment and the principal proponents of the movement, the Phanariotes.
Katartzis, who was an enthusiastic follower of the Encyclopédie and the French philosophers, elaborates his theory on the Greek Nation, the Romaioi, and their Modern Greek language, on the education of Greek and Wallachian children, on the need to translate foreign works in the actual, spoken language and not the language of the ancestors, because « he wanted to benefit his Nation ».
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Jacques-Pierre Brissot, Étienne Clavière et la libre Amérique : du gallo-américanisme à la mission GenetCorriveau, Tamara January 2008 (has links)
Mémoire numérisé par la Division de la gestion de documents et des archives de l'Université de Montréal
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Christoph Willibald Gluck 1774-1779 : vers un style universel ? : Contribution à l'analyse d'Iphigénie en Aulide, Armide, Iphigénie en Tauride, Echo et NarcisseGarde, Julien 13 December 2013 (has links) (PDF)
Lorsque Christoph Willibald Gluck (1714-1787) arrive à Paris à l'automne 1773, onze ans se sont écoulés depuis la création d'Orfeo à Vienne. La rupture avec l'opera seria a été consommée, et le développement des théories de la " réforme " initiées par la collaboration avec Calzabigi s'engage résolument dans la recherche d'un drame européen. Il serait cependant erroné de scinder la carrière du compositeur entre un " avant " et un " après " Orfeo, car l'œuvre de Gluck se définit comme l'épanouissement permanent des premières idées dramatiques appliquées dans ses premiers opéras italiens. Gluck établit sa " réforme " à partir de l'expérience sensible et pratique, questionnant en réalité l'ensemble des genres musicaux européens non pas sur leur légitimité, mais sur ce qu'ils offrent de possibilité d'émancipation. Cette étude s'intéresse aux œuvres françaises dans ce qu'elles développent d'autonomie et d'épanouissement musicaux à partir, étonnamment, du recul pris par rapport à l'indépendance de la musique, et grâce aussi à l'émergence dans l'Europe des Lumières d'une esthétique fondée sur la réunion et la liaison entre les arts. Il s'agit de proposer une contribution à l'étude musicale des dernières partitions certes prises comme autant d'éléments du langage gluckiste, mais également envisagées à partir des suggestions originelles des premières œuvres et, dans la mesure du possible, face aux discussions et polémiques sur la musique et l'opéra de l'époque. Les drames parisiens élucident dès lors le concept de langage universel dont le compositeur se réclame lui-même.
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Un atelier jurassien au temps des Lumières, les Rosset : sculpteurs, ivoiriers et peintres comtois à Saint-Claude dans le Jura au XVIII sièclePierre, Marie-liesse 28 October 2013 (has links) (PDF)
Le sujet traite de l'originalité de l'atelier de sculpture des Rosset de Saint-Claude dans le Jura (France) actif du XVIe au XIXe siècle. Original par sa production familiale d'objets d'art en ivoire et en marbre qui connut une diffusion européenne grâce aux portraits de Voltaire. Sculpteurs d'intérieur et "en petit", engagés dans le débat des Lumières, les Rosset sont aussi des statuaires comtois renommés et des peintres locaux. Le sujet est centré sur le XVIIIe siècle autour de l'œuvre de Joseph Rosset (1706-1786) âme de l'atelier, créateur de modèles réputés et que ses cinq fils, tous artistes, produiront en série avec lui et, après sa mort de manière indépendante, adaptant leur œuvre à l'évolution des goûts : Jean François alias Joseph Rosset (1734-1783) orfèvre, Jean-Joseph-Nicolas Rosset (1737-1809) prêtre et peintre, Jacques-Joseph Rosset (1741-1826), François-Marie Rosset (1743-1824) peintre voyageur en Turquie d'Asie et sculpteur et Claude-Antoine Rosset (1749-1818) peintre et sculpteur. Le volume I (265 pages). Le premier chapitre retrace l'histoire de l'atelier présent à Saint-Claude depuis le XVIe siècle, analyse le contexte du travail et la position sociale bourgeoise de la famille de Joseph Rosset au XVIIIe siècle. Le chapitre deux présente de manière critique la biographie de Joseph Rosset, dégage les caractères de son œuvre à tête de Janus, le sacré et le profane, à l'image de ses convictions, de sa foi religieuse catholique et de ses idées politiques libérales, qui met son art au service des Lumières. Enfin, un troisième chapitre, analyse l'œuvre de ses fils dans la continuité politique de l'idéal de leur père ; ils participent en citoyens à la mise en œuvre des réformes libérales de la Révolution. Le volume II (587 pages) présente le catalogue raisonné de l'œuvre de Joseph Rosset (1706-1786), tome 1, les œuvres religieuses, tome 2, l'œuvre en ivoire de l'atelier Rosset et, tome 3 l'œuvre profane en marbre. Le volume III (491 pages) est le catalogue raisonné de l'œuvre sculpté et peint de ses fils : tome 1, l'œuvre graphique et sculpté de Jacques Rosset (1741-1826) ; tome 2, l'œuvre peint et sculpté de François Rosset (1743-1824) ; tome 3 l'œuvre sculptée d'Antoine Rosset (1749 - 1818).
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La perception de la philosophie occidentale moderne dans les écrits des penseurs iraniens de l’époque qâjâr / The perception of modern Western philosophy in the writings of Iranian thinkers of the Qâjâr periodRanjbar, Reza 12 December 2017 (has links)
En Iran, la philosophie a deux histoires distinctes : l’une, dans laquelle les Iraniens jouèrent un rôle considérable, est liée à la connaissance de la pensée et plus généralement des sciences grecques, au début de la période islamique ; l’autre est liée à la rencontre des Iraniens avec l’Occident moderne et à ses conséquences culturelles, sociales et politiques. À ce moment-là, certains d’entre eux, fascinés par la puissance militaire, la discipline sociale et les innovations technologiques européennes, commencent à réfléchir sur la situation de l’Europe et à la comparer à la société iranienne. La traduction des ouvrages occidentaux suscite une réflexion sur cette comparaison. Dans cette histoire, alors que les philosophes traditionnels iraniens continuent à transmettre ce qu’ils ont reçu, certains auteurs et traducteurs se sont intéressés aux idées philosophiques modernes et parfois par la philosophie elle-même. Mais les uns et les autres n’en ont pas la même perception. À côté de rares penseurs qui évoquent la philosophie en tant que telle, on peut distinguer les deux autres groupes : l’un, enrichi intellectuellement dans un milieu traditionnel, perçoit et, plus important, développe la philosophie comme une donnée immuable conforme à la fois au régime despotique et au milieu religieux. L’autre la perçoit, sous l’influence de la pensée des Lumières, comme un engagement politique et social. Les auteurs des ouvrages critiques, qui forment ce groupe, présupposent que la philosophie est en réalité le fondement de la « civilisation » et du « progrès » en Europe. Ils attendent donc que la philosophie joue le même rôle culturel, social et politique en Iran, une attitude tout-à-fait nouvelle. L’idée de progrès de l’époque de Lumières devient en effet le « Progrès », et on la considère comme le but, non seulement de la connaissance philosophique, mais de toute connaissance et de toute production intellectuelle. / Historically, the Iranians have encountered Western philosophy in two distinct streams. One happened at the beginning of the Islamic period when the Iranians got to know the Greek thought and, more generally, the Greek sciences. This made them play a considerable role in the philosophical movement of the Islamic realm. The second stream happened after the Iranians encountered the modern West and its cultural, social and political consequences. At that point, some of them were fascinated by European military power, social discipline and technological innovations. Comparing their own society with all its problems to the new Western world and its developments, they tried to know what was making such a huge difference. At this time, while traditional Iranian philosophers were busy transmitting what they had been taught, some translators and authors got into new philosophical ideas, or even the entire modern philosophy. But their perceptions of philosophy were not identical. Besides those who addressed philosophy as it really is, two other groups can be distinguished: Those who had been raised in a traditional environment, understood and more importantly reflected philosophy as a sustainable and motionless truth, in correlation with despotic power and religious norms. The other group, influenced by the ideas of the Enlightenment, understood it as a political and social commitment. Authors of the critical works who were forming the second group, considered philosophy as the foundation of the modern civilization and development in Europe. Thus, they expected philosophy to have a similar effect on the Iranian society: a completely new attitude! For them, the idea of progress, which came through the influence of the Enlightenment and was followed by 19th century positivism, not only became “Progress” and the ultimate goal of philosophy, but also the goal of any intellectual activity.
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Franc-maçonnerie, réseaux maçonniques et dynamiques bordelaises au XVIIIe siècle / Freemasonery, masonery networks and dynamics of bordeaux eighteenth centuryCros, Lauriane 29 May 2018 (has links)
La franc-maçonnerie qui se développe en France au cours du XVIIIe siècle est définie dans l’Encyclopédie comme étant une « réunion de personnes choisies qui se lient entre elles par une obligation de s’aimer comme frères, de s’aider dans le besoin et de garder un silence inviolable sur tout ce qui caractérise leur ordre ». Bordeaux est alors, après Paris, un centre maçonnique français majeur traversé par des dynamiques particulières qui s’inscrivent dans l’espace de la ville. Ville négociante et parlementaire, premier port français au siècle des Lumières, la capitale de Guyenne se caractérise par une identité plurielle au sein de laquelle s’intègre un espace maçonnique qui bénéficie d’un brassage humain et social, d’une croissance économique exceptionnelle. Ce grand port négociant du XVIIIe siècle, est étroitement lié à un espace national, européen mais également atlantique, au travers le monde des Antilles et en particulier Saint-Domingue, faisant figure de nœud majeur au cœur des communications, où s’expriment des interconnexions auxquelles sont associées les sociabilités maçonniques. Au cours du siècle des Lumières, plusieurs loges maçonniques voient le jour au sein de la cité et ont un rôle prégnant dans la vie bordelaise dès la première création en 1732. Ces ateliers sont de fait un reflet de ce dynamisme bordelais et un aspect de la réalité de ses élites. Dès lors, celles-ci participent à cette sociabilité maçonnique qui concoure à la construction de l’identité de la ville. Une identité qui ne peut être complètement saisie sans la perception de l’interface maçonnique et des réseaux qui y sont associés, réseaux économiques, politiques, culturels ou sociaux. Les dynamiques bordelaises et maçonniques s’intègrent dans des logiques humaines et territoriales qui s‘inscrivent dans la chronologie d’un long XVIIIe siècle jusqu’à la période révolutionnaire, qui montre l’adaptation de la maçonnerie dans un contexte politique sur lequel il paraît indispensable de s’interroger quant à la profondeur des ruptures et des continuités. / The freemasonry movement that developed in France throughout the 18th century is defined by the Encyclopédie as a « gathering of chosen people bound together by an obligation to love each other like brothers, to help each other in need, and to maintain an inviolable silence about anything related to the order ». Then, Bordeaux was - behind Paris - a major French Masonic center experiencing particular dynamics resulting from the city's geographic position. As a trade, diplomatic city as well as the first French port of the Age of Enlightenment, Guyenne's capital city was characterized by a plural identity within which was incorporated a Masonic movement benefitting from a human and social diversity and a remarkable economic growth. This major 18th- century trade port was intertwined with a national, European as well as Atlantic space, throughout the West Indies – especially Saint-Domingo. It thus played a central part in communications, where were expressed interconnections associated with Masonic sociabilities. During the last century of the Ancien Régime, several Masonic lodges were born within the city and they had a important role to play in the local life, following the foundation of the first lodge in 1732. These Masonic lodges both reflected the dynamism of Bordeaux and part of the reality of its elites. Consequently, these elites, took part in the Masonic sociability which helped shape the city's identity. The latter cannot be grasped without taking into account the Masonic interface and the economic, political, cultural and social networks associated with it. The dynamics of Bordeaux and of freemasonry were part of human and territorial logics, incorporated within the timeframe starting with a long 18th century till the revolutionary era. The latter witnesses the adaptation of masonry in a political framework that needs to be questioned as far as breaks and continuities are concerned.
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Étude diachronique de traductions en grec moderne de deux textes du dix-huitième siècle français : les Lettres Persanes de Montesquieu et Zadig de Voltaire / A diachronic study of the Greek translations of two eighteenth century French texts : Montesquieu’s Persian Letters and Voltaire’s ZadigTomara, Ourania 22 June 2013 (has links)
La thèse étudie les traductions en grec moderne de deux œuvres du mouvement des Lumières françaises. Elle explore les Lumières néohelléniques et appréhende les principaux points de l’idéologie de ce mouvement en relation avec le contexte socioculturel et historique du monde grécophone, afin de présenter les facteurs qui donnent naissance à la « question de la langue » et d’établir les conditions qui influent sur l’art de la traduction et sur la langue utilisés à l’époque. Les relations idéologiques du mouvement des Lumières néohelléniques avec l’œuvre de Montesquieu et de Voltaire et leur réception sont également explorées. Il est question de l’art de la traduction en même temps que de la langue utilisée dans le monde grécophone au XIXe siècle, dans une approche méthodologique originale. L’étude contrastée de la question de la langue avec l’univers idéologique de chaque type d’expression langagière, ainsi que la présentation pragmatologique des œuvres étudiées permettent d’étayer la relation des choix linguistiques avec le contexte socioculturel de leur apparition. L’étude conclut sur la présentation d’un travail à vocation lexicologique où les vocables sont interrogés sous un angle diachronique, et à partir du texte français, les traductions de deux œuvres sont analysées depuis le XIXème siècle jusqu’à l’âge contemporain. L’évolution sémantique des termes recherchés est présentée dans un souci de précision, à partir d’un corpus conséquent, mobilisant des sources primaires et des dictionnaires du XVIIIème au XXIème siècle. Ce travail permet de dégager des conclusions sur la langue, valables pour l’appréhension de l’évolution du vocabulaire néohellénique dans son ensemble. / The thesis studies the translations into Modern Greek of two works of the French Enlightenment. It examines the ideological hallmarks of the Greek Enlightenment in light of the sociocultural reality of the Greek-speaking world, in order to elucidate the origins of the language controversy as well as the various forces shaping translations and language at that time. It also explores the ideological affinities between Montesquieu, Voltaire and the Greek Enlightenment, as well as the reception of the two writers in Greece. The art of translation is separately analyzed and discussed, as is language as key to a novel methodological approach towards translation in the Greek-speaking world of the 19th century. Throughout the thesis, linguistic matters are addressed against the backdrop of ideological developments. The approach to the individual works is intended to reveal the linguistic choices that were made, how these affected the lexicological development of the language, and the sociocultural context in which this occurred. The thesis concludes with an extensive lexicological analysis of terms found in the corpus, predicated on a comparison of the different translations of the two works in question, from the 19th century to the present. The semantic evolution of the terms studied is traced in detail, using a wide range of literary sources and dictionaries, going back to the 1700s. Based on this historical cultural and lexicological groundwork, a number of conclusions are drawn. In the end, this study of the language and vocabulary reveals certain tendencies and, more generally, sheds new light on the dynamics and advancement of the Modern Greek lexicon as a whole.
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Un atelier jurassien au temps des Lumières, les Rosset : sculpteurs, ivoiriers et peintres comtois à Saint-Claude dans le Jura au XVIII siècle / A Jurassic workshop of the Enlightenment, Rosset : sculptors, sculptors of ivory, painters of Franche-Comté in the Jura in XVIIIth centuryPierre, Marie-Liesse 28 October 2013 (has links)
Le sujet traite de l'originalité de l'atelier de sculpture des Rosset de Saint-Claude dans le Jura (France) actif du XVIe au XIXe siècle. Original par sa production familiale d'objets d'art en ivoire et en marbre qui connut une diffusion européenne grâce aux portraits de Voltaire. Sculpteurs d'intérieur et «en petit», engagés dans le débat des Lumières, les Rosset sont aussi des statuaires comtois renommés et des peintres locaux. Le sujet est centré sur le XVIIIe siècle autour de l'œuvre de Joseph Rosset (1706-1786) âme de l'atelier, créateur de modèles réputés et que ses cinq fils, tous artistes, produiront en série avec lui et, après sa mort de manière indépendante, adaptant leur œuvre à l'évolution des goûts : Jean François alias Joseph Rosset (1734-1783) orfèvre, Jean-Joseph-Nicolas Rosset (1737-1809) prêtre et peintre, Jacques-Joseph Rosset (1741-1826), François-Marie Rosset (1743-1824) peintre voyageur en Turquie d'Asie et sculpteur et Claude-Antoine Rosset (1749-1818) peintre et sculpteur. Le volume I (265 pages). Le premier chapitre retrace l'histoire de l'atelier présent à Saint-Claude depuis le XVIe siècle, analyse le contexte du travail et la position sociale bourgeoise de la famille de Joseph Rosset au XVIIIe siècle. Le chapitre deux présente de manière critique la biographie de Joseph Rosset, dégage les caractères de son œuvre à tête de Janus, le sacré et le profane, à l'image de ses convictions, de sa foi religieuse catholique et de ses idées politiques libérales, qui met son art au service des Lumières. Enfin, un troisième chapitre, analyse l'œuvre de ses fils dans la continuité politique de l'idéal de leur père ; ils participent en citoyens à la mise en œuvre des réformes libérales de la Révolution. Le volume II (587 pages) présente le catalogue raisonné de l'œuvre de Joseph Rosset (1706-1786), tome 1, les œuvres religieuses, tome 2, l'œuvre en ivoire de l'atelier Rosset et, tome 3 l'œuvre profane en marbre. Le volume III (491 pages) est le catalogue raisonné de l'œuvre sculpté et peint de ses fils : tome 1, l'œuvre graphique et sculpté de Jacques Rosset (1741-1826) ; tome 2, l'œuvre peint et sculpté de François Rosset (1743-1824) ; tome 3 l'œuvre sculptée d'Antoine Rosset (1749 - 1818). / The subject treats originality of the workshop of sculpture of Rosset of Saint-Claude in the Jura (France) active from the XVIth until the XIX th century. Original by its family production works of art in ivory and marble which knews an European diffusion thanks to the portraits of Voltaire. Sculptors of interior and "into small", engaged in the debate of the Enlightenment, the Rosset are also famous sculptors of Franche-Comté and local painters. The subject is centered over the XVIIIth century around the work of Joseph Rosset (1706-1786) heart of the workshop, creator of famous models, whose five sons, ail artists, will produce in séries with him, and in an independent way after his death, adapting their work to the évolution of the tastes : Jean François, alias Joseph Rosset (1734-1783) goldsmith, Jean-Joseph-Nicolas Rosset (1737-1809) priest and painter, Jacques-Joseph Rosset (1741-1826), François-Marie Rosset (1743-1824) traveller painter of Turkey in Asia and sculptor, and Claude-Antoine Rosset (1749-1818) painter and sculptor. Book I. The first section relates the history of the workshop présent in Saint-Claude since the XVIth century, analyses the contex of work and the middle class social position of Rosset's family during the XVIIIth century. The second section shows in a critical way Joseph Rosset's biography, which brings out the characteristics of his Janus headed work, the sacral and the profane, picture of his believes, his catholic faith and his libéral political ideas and offers his art to the service of the Enlightenment. And then, in a third section analyses the works of his sons, in the political continuity of their father's ideals. They take part as citizen in the enforcement of the Révolution's libéral reforms. Book II introduces the reasoned catalogue of Joseph Rosset's work (1706-1786), section 1, the sacred work, section 2, the ivory work of the Rosset's Workshop and the third section the profane marble work. Book III is a reasoned catalogue of the sculpted work of his sons : section 1, the work of Jacques Rosset (1741-1826) ; section 2, the painted and sculpted work of François Rosset (1743-1824) ; section 3, the sculpted work of Antoine Rosset (1749-1818).
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La Chine de Sade / Sade's ChinaMa, Shasha 15 September 2018 (has links)
Notre recherche porte sur la représentation du monde chinois dans la production romanesque du Marquis de Sade (1740-1814). Il s’agira d’une part de rendre compte des écrits historiques sur la Chine depuis l’Antiquité jusqu’au siècle des Lumières ; il conviendra d’autre part de s’interroger sur la portée systématique et polémique que ces textes revêtent. La littérature de voyage (celle des voyageurs, des jésuites et des compilateurs) offre de ce point de vue un champ particulièrement fécond et une matière extrêmement riche : susceptible de soumettre le lointain à d’objectifs divers, dont l’évangélisation et la défense sont les aspects les plus prégnants. Basée sur cette documentation, notre recherche entend plus généralement cerner l’intervention des philosophes dans les débats intellectuels qui ont dominé depuis les Grandes Découvertes : le sauvage, la barbarie, la superstition, etc. Tout cela contribue à la formation et à l’imagination de Sade. Le Divin Marquis transforme les éléments qu’il prélève dans cet ensemble de textes en une utopie sadienne où les vices des Chinois deviennent les vertus des libertins et où le relativisme des mœurs devient l’universalisme de la cruauté. En se référant au pays de l’Extrême-Orient, les libertins mettent l’accent sur le despotisme paternel (l’infanticide gratuit), conjugal (la domination absolue) et politique (l’autorité tyrannique). / Our research focuses on the representation of the Chinese world in the novels of the Marquis de Sade (1740-1814). On the one hand, it reviews historical writings on China from antiquity to the Enlightenment; on the other hand, it analyzes the systematic and polemic scope of these texts. From this point of view, travel literature (that of travelers, Jesuits and compilers) is particularly rich and fertile, because it subordinates the distant world to various objectives, among which evangelization and defense are the most prominent. Based on this documentation, our research intends more generally to investigate the intervention of philosophers in the intellectual debates that have dominated since the Great Discoveries: the savage, barbarism, superstition, etc. They all contribute to Sade’s training and imagination. The Divine Marquis transforms various elements of these debates into a Sadeian utopia in which the vices of the Chinese become the virtues of the libertines and where the relativism of manners becomes the universalism of cruelty. In reference to the country of the Far East, the libertines emphasize paternal, conjugal and political despotism, respectively epitomized as gratuitous infanticide, absolute domination, and tyrannical authority.
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L’émergence du racismeKetari, Salma 10 1900 (has links)
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