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Se soucier des morts de l'Antiquité aux premiers siècles du Moyen Age : la parole de saint Augustin à l'épreuve des enjeux socio-anthropologiques des funérailles et du tombeau / Care about the dead from Antiquity to Early Middle Ages : The word of St Augustine tested by the socio-anthropological issues for the funeral and of the tomb

Hincker, Vincent 15 December 2017 (has links)
Qu’est-ce qu’un cimetière ? La question parait triviale, pourtant depuis plusieurs années elle fait l’objet d’un débat de la part des historiens qui cherchent à déterminer si l’avènement du christianisme est venu modifier en profondeur le rapport que les vivants tissent avec leurs morts.Dans une première partie, le propos consiste à analyser la parole de saint Augustin dans la mesure où celle-ci est considérée comme fondatrice de la doctrine chrétienne en matière d’usages funéraires. Dans cette perspective, le traité qu’Augustin consacré spécifiquement à cette question, le De cura gerenda pro mortuis, est relu à la lumière du système onto-théologique que saint Augustin a construit tout au long de sa vie. Loin d’être un simple guide de bonnes pratiques à l’usage des chrétiens, le De cura apparaît comme un développement de ce système. Augustin y examine la question de la place qui revient aux corps dans la relation qui lie les vivants aux morts. La construction même du De cura désigne le corps comme l’objet qu’Augustin met au cœur de sa réflexion.Empruntant la piste désignée par Augustin, le propos s’applique dans un deuxième temps à comprendre le rôle que tient le corps dans la ritualité funéraire telle qu’elle se laisse saisir dans les sources écrites et archéologiques de l’Antiquité latine et des premiers siècles du Moyen Âge. La relecture de ces sources permet de restituer une suite de gestes funéraires qui composent un véritable cycle au travers duquel la mort d’autrui est mise en forme afin que chacun puisse reconnaître qu’elle a eu lieu. A l’aide de la philosophie, en particulier la phénoménologie, il devient possible de constater qu’il ne s’agit pas seulement d’inscrire le mourir d’autrui dans le temps, mais qu’il s’agit aussi de l’inscrire dans l’espace, c’est-à-dire dans un lieu, ce qui se joue précisément dans l’installation du mort dans un tombeau. Trouver un lieu pour le mort ne signifie pas l’éloigner de la communauté des vivants, mais au contraire l’y inscrire afin que les vivants puissent établir une relation avec lui. Or, ce sont précisément les modalités de cette relation, qui passent par la médiation du tombeau et donc à travers lui par la médiation du corps, qui ne s’accordent pas avec la philosophie de saint Augustin. En définitive, la réunion des sépultures auprès des édifices incarnant la communauté chrétienne signe la faillite de la parole augustinienne devant le souci des membres de cette communauté de faire entrer les morts, corps et âmes, dans la Cité de Dieu. / What is a graveyard ? The question seems rather trivial, however for several years historians have debated numerous time on the subject and seek to determine whether the advent of Christianity has profoundly changed the relationship of the living with the dead.in the first part the purpose is to analyze the word of St. Augustine to the extent that it is considered as a foundation of the Christian doctrine in terms of funeral practices. In this perspective, Augustine's treatise devoted specifically to this question, the De cura gerenda pro mortuis, is re-examined in the light of the ontological-theological system that St. Augustine built throughout his life. Far from being a simple guide to good practices for Christians, the De Cura appears as a development of this system. Augustine examines the question of the place of the body in the relationship between the living and the dead. The very construction of the De cura designates the body as the object that Augustine places at the heart of his reflection.Borrowing the track designated by Augustine, the second part of this thesis is about understanding the role of the body in funerary ritual as it is grasped in the written and archaeological sources of Latin antiquity and the first centuries of the Middle Ages. A fresh examination of these sources makes it possible to restore a series of funeral rites that compose a real cycle through which the death of others is shaped so that everyone can recognize that it has taken place. With the help of philosophy, in particular phenomenology, it becomes possible to note that it is not only a question of recording the death of others in time, but that it is also about inscribing it in space, that is to say in a place, which is precisely what is intended by the act of burying the dead in a tomb.Finding a place for the dead does not mean moving them away from the community of the living, but on the contrary assigning them a place so that the living can establish a relationship with them. Indeed, it is precisely the modalities of this relationship, which pass through the mediation of the tomb and therefore through it through the mediation of the body, which do not fit in with the philosophy of St. Augustine.Ultimately, the meeting of burials with the buildings embodying the Christian community, confirms the failure of the Augustinian word before the concern of the members of this community to bring the dead, body and soul, into the City of God.
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La loi applicable aux tranferts de biens virtuels / The applicable law for virtual good transfers

Carré, Dobah 20 April 2016 (has links)
Les mondes virtuels multi-joueurs sont des jeux à trois dimensions. Leurs utilisateurs s’adonnent depuis plusieurs années à plusieurs activités en se transférant des objets virtuels créés ou achetés dans les mondes virtuels dont ils revendiquent la propriété. Ces objets appelés «biens virtuels» n’ont d’existence qu’en ligne et peuvent prendre n’importe quelle forme (avatars, vaisseaux spatiaux, etc.). Bien que le marché des transactions de biens virtuels représente un important impact économique, social et juridique sur l’ensemble de la consommation, ces «biens» ne sont pourtant pas juridiquement reconnus, ni protégés par la loi ou par la jurisprudence en Amérique du Nord et en Europe, seuls les contrats de licence rédigés par les développeurs régissent leurs utilisations. Or, les conflits dans ce domaine peuvent devenir très complexes, car les rencontres virtuelles donnent lieu à une grande variété d’activités et sont créatrices de liens de droit entre des internautes qui peuvent se trouver physiquement à l’autre bout de la planète pour se rencontrer virtuellement dans l’environnement du cyberespace. Ainsi, les effets dommageables de ces activités vont se manifester en dehors du réseau. Puisque dans ces cas, l’espace virtuel et l'espace matériel sont interconnectés, on se pose la question suivante : quelle est la loi applicable aux transferts de "biens virtuels"? Pour traiter d’une question litigieuse en droit international privé, il faut passer par l’étape préalable de la qualification juridique de l’objet du litige, ici les biens virtuels, afin d’être en mesure de le rattacher à un régime juridique et à la règle de conflit applicable selon ce régime. Les biens virtuels, immatériels par essence, n’existent pas réellement. Techniquement parlant ce sont des représentations graphiques de codes sources enregistrés dans le logiciel du monde virtuel. Ainsi, l’existence juridique de l’objet virtuel en tant que «bien» est controversée en droit civil, car elle dépend de la conception stricte (traditionnelle) ou élargie (moderne) que l’on adopte du droit de propriété. En admettant que les biens virtuels soient reconnus en droit des biens, les règles de conflits de lois applicables à cette matière portent beaucoup d’importance sur la situation matérielle du bien pour la localisation du rapport de droits, ce qui rend très difficile la recherche de solution des conflits de lois dans notre matière. Ainsi, l’application du principe de l’autonomie tend à s’élargir aux questions de droits réels, mais cette solution n’est pas satisfaisante pour les tiers. Dès lors, il convient de se rallier à la doctrine contemporaine qui critique la référence générale à la règle de rattachement localisatrice dans des situations nouvelles et spécifiques empreintes de difficultés de localisation afin d’appliquer préférablement le régime de propriété intellectuelle, adoptée spécifiquement pour les biens immatériels. L’application de la loi sur les droits d’auteur est plus adaptée aux biens virtuels en tant qu’oeuvre de l’esprit, parce que les droits ne se trouvent pas limités par l’inexistence de cet objet et parce que les règles de conflits propres au droit d’auteur d’origine conventionnelle permettent une protection internationale du droit d’auteur. / Multi-player virtual worlds are three-dimensional games. Over the past few years, players have been engaging in various activities involving the transfer of virtual objects that they have themselves created or purchased in these virtual worlds and over which they claim ownership. The objects, called “virtual goods”, exist only in the online world and may take any number of forms (e.g. avatars, space ships, etc.). Although the market for virtual property has important economic, social and legal impacts on consumption, these “goods” are neither recognized by the law, nor protected by North American or European legislation or jurisprudence; only the licensing contracts drafted by the developers regulate their uses. However, conflicts that arise in this domain may grow very complex since virtual interactions give rise to a great variety of activities and create legal relationships between the cybernauts who meet in the virtual environment of cyberspace although they may bephysically located on either ends of the planet. Thus, the adverse effects of these activities may manifest themselves outside of the cyber environment. Since the virtual world and the physical world are interconnected in these cases, we have to ask the following question : what law should apply to the transfer of the “virtual goods”In order to answer contentious questions that arise under private international law, one must first go through the initial step of juridically qualifying the objects in question, here the virtual goods, in order to be able to assign them to a specific legal regime and to the specific conflict of laws rules that apply under that regime. Virtual goods – inherently immaterial – do not really exist:they are graphic representations of source code embedded in the software of the virtual world. Thus, the legal characterization of the virtual objects as “property” is controversial under civil law because it depends on whether one adopts a strict (traditional) concept of property law or a more expansive (modern) concept. Even if virtual goods were to be recognized under property law, since the conflict of laws rules applicable to property law place a lot of importance on the physical location of the property in order to determine the legal attachment, this renders the search for a solution to the conflict of laws in this area very difficult. Application of the principleof contractual autonomy therefore provides greater scope in determining property rights, butthis solution may not be satisfactory to third parties. Thus, it is useful to turn to the contemporary doctrine that criticizes the general application of the rule of physical attachment to particular and novel contexts that present difficulties in determining the location of the property and instead applies the intellectual property regime which is specifically designed to deal with incorporeal goods. Copyright law is better suited to virtual goods as creations of the mind since its application is not hampered by the non-existence of the goods and because the conflict of laws rules applicable to traditional copyright lawprovide international protection for copyrights.
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La Palestine en créations. La fabrique de l'art contemporain, des territoires occupés aux scènes mondialisées / Palestine through creations. The fabrication of contemporary Palestinian art, from the Occupied territories to the globalized scenes

Slitine, Marion 01 October 2018 (has links)
Mêlant des approches historiques, socio-anthropologiques et artistiques, la thèse entend apporter un éclairage inédit sur la situation contemporaine de la Palestine et les modalités de l’occupation, à travers l’analyse de ses mondes de l’art contemporain depuis les années 1990 qui ont vu un développement sans précédent de son infrastructure. Dans un contexte de fragmentation politique et territoriale toujours plus accrue, une nouvelle génération d’artistes a émergé qui parvient progressivement à transgresser les contraintes à l’œuvre sur le terrain, pour accéder par leurs pratiques artistiques et les visions du monde qui en découlent, aux scènes de l’art contemporain international. À travers une étude ethnographique multisituée, la thèse a pour objectif de retracer la fabrique de cet art contemporain, en se concentrant sur l’étude des artistes plasticiens des Territoires palestiniens occupés. Il s’agit d’observer leurs pratiques quotidiennes, les facteurs qui les entravent tout comme les nouvelles fenêtres d’opportunités et circulations induites par le marché de l’art globalisé. En partant des trajectoires individuelles de ces créateurs en mouvement, la recherche s’interroge sur les formes de rupture ou de continuités engendrées par la mondialisation que ce soit dans leurs modalités d’engagement (artistique et politique) ou dans leur rapport au nationalisme et ce, afin de repenser les rapports entre art et politique. / Combining historical, socio-anthropological and artistic approaches, the thesis aims to shed new light on the contemporary situation of Palestine and the modes of Occupation, through the analysis of its worlds of contemporary art since the 1990s which have seen an unprecedented development of its infrastructure. In a context of growing political and territorial fragmentation, a new generation of artists has emerged which gradually succeeds in transgressing the constraints at work on the ground, to access through their artistic practices and the resulting worldviews, to the scenes of international contemporary art.Through a multilocated ethnographic study, the thesis aims to retrace the fabrication of this contemporary art, focusing on the study of plastic artists from the Occupied Palestinian Territories. It is a question of observing their daily practices, the factors that hinder them as well as the new windows of opportunities and circulations induced by the globalized art market. Starting from the individual paths of these moving creators, the research questions the forms of rupture or continuities engendered by globalization whether in their modes of engagement (artistic and political) or in their relationship towards nationalism, in order to rethink the relationship between art and politics.
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Sociabilité et érudition locale : les sociétés savantes du département de la Manche, du milieu du XVIIIe siècle au début du XXe siècle / Sociability and local scholarship : knowledge societies in the departement of Manche, from the second half of 18the century to the beginning of the 20the century

Viel, Guillaume 18 December 2017 (has links)
Faisant leur apparition au cours du XVIIIème siècle dans les provinces françaises, les sociétés savantes se sont développées et multipliées tout au long du XIXème siècle.Cette thèse a pour but d’identifier quelles sociétés savantes ont été créées en Normandie, dans le département de la Manche, entre 1755 et la Première Guerre Mondiale. Ce travail a consisté dans un premier point à déterminer comment elles ont été fondées, organisées, dirigées et financées. Dans un deuxième point, nous avons cherché à identifier quels types de personnes ont été impliquées, où elles vivaient et quelles étaient leurs activités professionnelles. Dans un troisième et dernier point, nous avons voulu comprendre quelles activités menaient les sociétés savantes de la Manche, notamment le fonctionnement de leurs réunions privées et publiques, et comment elles parvenaient à diffuser des connaissances auprès d’un plus large public grâce, par exemple, à leurs publications ou à leur participation à la vie culturelle locale. / Appearing during the 18th century in French provinces, knowledge societies have developped and multiplied throughout the 19th century.This thesis aimes to identify which knowledge societies have been created in Normandy, in the department of Manche, from 1755 to the First World War. This work consisted, in a first point, of determining how they were established, organized, ruled and financed. In our second point, we tried to identify what kind of people were involved, where they lived and what their professional activities were. In our last point, we wanted to understand what kind of activities were practised by Manche knowledge societies, especially how their private and public sessions worked, and how they managed to spread knowledge to a larger audience thanks to, for example, their publications or their involvment in local cultural life.
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Les populations du Massif armoricain au crible du sarrasin. Etude d'un marqueur culturel du Bocage normand (XVI-XX siècle) / Buckwheat as a filter to study the populations of the Armorican Massif. Analysis of a cultural marker in the Norman bocage (16th-20th centuries)

Chaussat, Alain-Gilles 21 December 2017 (has links)
De nos jours, le sarrasin ou « blé noir », est toujours associé aux fameuses galettes bretonnes, cependant, son histoire demeure méconnue. Introduit comme culture vivrière dans l’ouest de la France (Bretagne et Normandie occidentale) au cours des XVe et XVIe siècles, le sarrasin y devient la principale culture et denrée alimentaire à partir du XVIIe siècle. Cette étude s’intéresse au rôle du sarrasin dans les différents pans des sociétés de l’Ouest du XVIe au XXe siècle, autour de quatre grandes parties : l’introduction et la diffusion du sarrasin en Europe, sa place dans les systèmes agraires du Massif armoricain, son incidence dans l’alimentation des populations de cette région, et son utilisation dans l’atténuation des crises de subsistances. Au fil des chapitres, les pratiques bretonnes et normandes font l’objet d’une comparaison, afin d’identifier les éléments constitutifs d’une identité commune aux populations de l’Ouest et ceux qui relèvent de particularismes territoriaux. Cette approche comparative est reproduite au sein même de ces deux espaces, pour appréhender leurs spécificités locales. / Today, buckwheat is unavoidably associated with the famous Breton galettes (buckwheat pancakes), yet we know little of its history. Introduced as a subsistence crop in western France (Brittany and west Normandy) during the 15th and 16th centuries, buckwheat became the predominant crop and foodstuff in the region from the 17th century. This study examines the role of buckwheat in various aspects of societies in western France from the 16th century to the 20th century, via four main sections: the introduction and spread of buckwheat in Europe, its place in the agrarian systems of the Armorican Massif, its impact on the diets of populations in this region and its use in relieving subsistence crises. The chapters compare practices in Brittany and Normandy, to identify elements of a common identity among populations in western France, and elements that are specific to territories. This comparative approach is repeated within these two spaces, to identify local particularities.
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La noblesse de Normandie au XIXème siècle. : Du comportement socio-politique des membres de l'ancien Ordre et de son intégration au sein de la Nation. / Nobility in Normandy during 19th century : Sociological and political character of the old regime Order's members and their integration in French Nation.

Paisnel, Etienne 15 November 2018 (has links)
L’histoire de la noblesse au cours du XIXeme siècle est un champ historiographique peu exploité par les historiens français. La première grande étude étant celle de David Higgs. Auparavant, l’histoire de la noblesse post-révolutionnaire a toujours été envisagée comme partie de l’histoire des élites telles qu’établie par Louis Bergeron et Guy Chaussinand-Nogaret. Pour envisager la noblesse du XIXeme sujet spécifique, il faut dépasser le bilan dressé par Karl Marx et Jean Jaures qui ont voulu voir dans la noblesse l’expression d’une société sclérosée disparue au cours des événements révolutionnaires.Le premier point à résoudre est de trouver une définition de la noblesse qui permette d’établir une base de travail non équivoque. Ainsi, la noblesse du XIXeme siècle n’est plus celle de l’Ancien Régime. Elle n’est plus protégée par des statuts et des privilèges qu’elle a souhaité elle-même supprimer. Par conséquent la noblesse est composée d’hommes et de femmes qui ont une conscience ethnologique d’appartenir à un groupe ayant des valeurs et des comportements similaires.Le cadre géographique de la recherche est élargi à l’ensemble des cinq départements normands afin de mieux repérer et suivre les particularismes de la noblesse ainsi que l’influence de Paris limitrophe avec la région.La période s’étend de 1789 à 1910 afin de saisir l’ensemble des variations de l’influence politique de la noblesse normande. L’impact de chacune des révolutions ainsi que le rôle de la noblesse dans l’émergence des mouvements révolutionnaires entrent ainsi dans le champ de l’étude.De manière connexes seront envisagés les influences économiques et intellectuelles de la noblesse, notamment son rôle sur les tracés de chemins de fer ou sur la Société des Antiquaires de Normandie. / The history of the nobility during the 19th century is a historiographical field less strudied by historians. The first of them were the one of David Higgs. Previously, the history of the post-revolutionary nobility was always envisaged as part of elites hystory, such as established by Louis Bergeron and Guy Chaussinand-Nogaret. To envisage the nobility of the specific subject 19th, it is necessary to exceed the balance assessment raisedby Karl Marx and Jean Jaures who wanted to see in the nobility the expression of a calcified society, which has disappeared during the revolutionary events.The first point to be solved is to find a definition of the nobility which allows to establish basis of not ambiguous work. So, the nobility of the 19th century is not any more the one of the Ancien Régime.It is not any more protected by statutes and privileges which she wished herself to rease. Consequently the nobility consists of men and women who have an ethnological consciousness to belong to a group having values and similar behavior.The geographical frame of the search is widened to the set of five Norman departments in order to find and follow the senses of identity of the nobility as well as the influence of bordering Paris.The period extends from 1789 till 1910 to seize all the variations of the political influence of the Norman nobility. The impact of each of the revolutions as well as the role of the nobility in the emergence of the revolutionary movements so enter the field of the study.In a related way will be envisaged the economic and intellectual influences of the nobility, in particular its role on the plans of railroads or on the Société des Antiquaires de Normandie.
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L'autoréflexivité du dialogue chez l'abbé Pluche et Fontenelle : un procédé littéraire au service de la pédagogie, de la vulgarisation scientifique et de la philosophie

Thibault, Annie 12 April 2018 (has links)
La comparaison de la spécularité dans les Entretiens sur la pluralité des mondes de Fontenelle et le premier volume du Spectacle de la nature de l'abbé Pluche révèle une grande similarité dans la nature des procédés autoréflexifs mis en œuvre dans ces deux ouvrages, mais une grande divergence dans leur utilisation. Dans les deux cas, toutefois, le morcellement des œuvres qui résulte de cette spécularité camoufle un message idéologique - social - subversif. Notre ambition est de montrer que, dans ces dialogues, l'emploi des stratégies autoréflexives et la conception de la société découlent directement de l'approche philosophique enseignée : le rationalisme chez Fontenelle, l'empirisme chez l'abbé Pluche. Ces deux hommes des Lumières, un libertin érudit et un catholique éclairé, ont exploité l'autoréflexivité du dialogue pour contrer la censure et propager des valeurs qui ont contribué au façonnement de notre société actuelle.
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Adapter l'opéra au cinéma, entre création et reproduction : étude sociologique de "La Flûte enchantée" de Bergman

Bernard, Justin 01 1900 (has links)
La version intégrale de ce mémoire est disponible uniquement pour consultation individuelle à la Bibliothèque de musique de l’Université de Montréal www.bib.umontreal.ca/MU). / "La Flûte enchantée" (1975), téléfilm d’Ingmar Bergman, pose, dans une perspective sociologique, la question de l’adaptation de l’oeuvre alliée aux intentions esthétiques de son auteur. En quoi Bergman est-il parvenu à adapter "La Flûte enchantée" à la société, principalement suédoise, de 1975 à laquelle son film est destiné ? Comment développe-t-il sa contribution esthétique entre le respect de l’oeuvre, tant sur le plan de son contenu dramatique que sur le plan de sa réception, et l’innovation qui est à la base de son approche cinématographique ? De par son mode de diffusion télévisuel, le film de Bergman rend l’opéra accessible au plus grand nombre. De par ses réarrangements du livret, traduit en suédois, il réactualise l’oeuvre de Mozart. De par ses traits esthétiques, il exprime une vision de son auteur sur la représentation même d’un opéra sur scène et marque de son empreinte l’histoire des mises à l’écran d’opéras. / "The Magic Flute" (1975) is a television film directed by Ingmar Bergman which, from a sociological perspective, raises the question of an opera’s film adaptation paired with the aesthetic endeavours of filmmaking. How does Bergman succeed in adapting "The Magic Flute" to a contemporary, mainly Swedish, 1975 audience to whom his film is intended? How does he develop his aesthetic contribution as he comes face to face with the difficult choice between owing respect to the opera, in terms of the libretto’s content and of its reception, and envisioning a work of its own? Through its telecast, Bergman’s film makes the opera accessible to the public at large. By rearranging the libretto, translated into Swedish, it attunes Mozart’s work to contemporary issues. It also bears aesthetic traits which express Bergman’s ideas about the theatrical performance of an opera and has left its imprint on the history of operas on screen.
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By indirections find directions out : thinkable worlds in Abbott and Vonnegut

Faucher, Benoît 09 1900 (has links)
This thesis is concerned with the interaction between literature and abstract thought. More specifically, it studies the epistemological charge of the literary, the type of knowledge that is carried by elements proper to fictional narratives into different disciplines. By concentrating on two different theoretical methods, the creation of thought experiments and the framing of possible worlds, methods which were elaborated and are still used today in spheres as varied as modal logics, analytic philosophy and physics, and by following their reinsertion within literary theory, the research develops the theory that both thought experiments and possible worlds are in fact short narrative stories that inform knowledge through literary means. By using two novels, Abbott’s Flatland and Vonnegut’s The Sirens of Titan, that describe extra-dimensional existence in radically different ways, respectively as a phenomenologically unknowable space and as an outward perspective on time, it becomes clear that literature is constitutive of the way in which worlds, fictive, real or otherwise, are constructed and understood. Thus dimensions, established through extensional analogies as either experimental knowledge or modal possibility for a given world, generate new directions for thought, which can then take part in the inductive/deductive process of scientia. By contrasting the dimensions of narrative with the way that dimensions were historically constituted, the research also establishes that the literary opens up an infinite potential of abstract space-time domains, defined by their specific rules and limits, and that these different experimental folds are themselves partaking in a dimensional process responsible for new forms of understanding. Over against science fiction literary theories of speculation that posit an equation between the fictive and the real, this thesis examines the complex structure of many overlapping possibilities that can organise themselves around larger compossible wholes, thus offering a theory of reading that is both non-mimetic and non-causal. It consequently examines the a dynamic process whereby literature is always reconceived through possibilities actualised by reading while never defining how the reader will ultimately understand the overarching structure. In this context, the thesis argues that a causal story can be construed out of any one interaction with a given narrative—underscoring, for example, the divinatory strength of a particular vision of the future—even as this narrative represents only a fraction of the potential knowledge of any particular literary text. Ultimately, the study concludes by tracing out how novel comprehensions of the literary, framed by the material conditions of their own space and time, endlessly renew themselves through multiple interactions, generating analogies and speculations that facilitate the creation of new knowledge. / Cette thèse se penche sur l’interaction entre la littérature et la pensée abstraite. Plus spécifiquement, elle étudie la charge épistémologique du littéraire, le type de savoir qui est transporté par des éléments propres aux narrations fictives vers d’autres champs disciplinaires. En ce concentrant sur deux méthodes théoriques, la création d’expériences de pensée et l’établissement de mondes possibles, des méthodes qui ont été élaborées et sont toujours d’usage aujourd’hui dans des disciplines aussi variées que la logique modale, la philosophie analytique et la physique, et en suivant leur réinsertion à même la théorie littéraire, la recherche développe la postulat que les expériences de pensée et les mondes possibles sont en fait de courtes histoires narratives qui informent le savoir par des moyens littéraire. En utilisant Flatland de Abbott et The Sirens of Titan de Vonnegut, deux romans qui décrivent l’existence extra-dimensionnelle de façons radicalement différentes, un espace phénoménologiquement inconnaissable chez Abbott et une perspective extérieure au temps chez Vonnegut, il devient clair que la littérature est constitutive de la façon qu’un monde— qu’il soit fictif, réel ou autre—est construit et compris. Ainsi, les dimensions établies par des analogies extensionnelles génèrent de nouvelles directions pour la pensée, qui peut ensuite prendre part au processus inductif/déductif de la scientia. En contrastant les dimensions narratives avec la notion de dimension telle qu’elle s’est constituée historiquement, la recherche établit également que le littéraire ouvre un potentiel infini de domaines spatiotemporels abstraits, définis par leurs règles et leurs limites spécifiques, et que ces différents plis expérimentaux prennent eux-mêmes part dans un processus dimensionnel responsable pour de nouvelles formes de compréhensions. Au-delà des théories spéculatives qu’on retrouve dans l’étude de la science-fiction, où est mise de l’avant une équation entre le fictif et le réel, cette thèse examine la structure complexe de plusieurs possibilités superposées qui peuvent s’organiser autour d’ensembles compossibles plus importants, ainsi offrant une théorie de la lecture qui est à la fois non- mimétique et non-causale. En conséquence, l’investigation examine un processus dynamique par lequel la littérature est toujours reconsidérée au travers des possibilités qui sont actualisées par la lecture, alors qu’elle ne définit jamais la compréhension ultime que le lecteur ou la lectrice se fera de la structure globale du texte. Dans ce contexte, la thèse argumente qu’une histoire causale peut être créée à partir de n’importe quelle interaction avec le texte— soulignant, par exemple, la force divinatoire d’une vision du futur particulière—même si cette narration ne représente qu’une fraction du savoir potentiel contenu à l’intérieur de n’importe quel texte littéraire particulier. Ultimement, l’étude conclut en décrivant comment de nouvelles compréhensions du texte, encadrées par les conditions matérielles de leur propre espace et temps, se renouvellent sans cesse grâce à des interactions multiples, ainsi générant des analogies et des spéculations qui facilitent la création de nouveaux savoirs.
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La loi applicable aux transferts de biens virtuels

Carré, Dobah 09 1900 (has links)
Thèse réalisée en cotutelle avec l'université Paris1-Sorbonne / Les mondes virtuels multi-joueurs sont des jeux à trois dimensions. Leurs utilisateurs s’adonnent depuis plusieurs années à plusieurs activités en se transférant des objets virtuels créés ou achetés dans les mondes virtuels dont ils revendiquent la propriété. Ces objets appelés « biens virtuels » n’ont d’existence qu’en ligne et peuvent prendre n’importe quelle forme (avatars, vaisseaux spatiaux, etc.). Bien que le marché des transactions de biens virtuels représente un important impact économique, social et juridique sur l’ensemble de la consommation, ces « biens » ne sont pourtant pas juridiquement reconnus, ni protégés par la loi ou par la jurisprudence en Amérique du Nord et en Europe, seuls les contrats de licence rédigés par les développeurs régissent leurs utilisations. Or, les conflits dans ce domaine peuvent devenir très complexes, car les rencontres virtuelles donnent lieu à une grande variété d’activités et sont créatrices de liens de droit entre des internautes qui peuvent se trouver physiquement à l’autre bout de la planète pour se rencontrer virtuellement dans l’environnement du cyberespace. Ainsi, les effets dommageables de ces activités vont se manifester en dehors du réseau. Puisque dans ces cas, l’espace virtuel et l'espace matériel sont interconnectés, on se pose la question suivante : quelle est la loi applicable aux transferts de « biens virtuels »? Pour traiter d’une question litigieuse en droit international privé, il faut passer par l’étape préalable de la qualification juridique de l’objet du litige, ici les biens virtuels, afin d’être en mesure de le rattacher à un régime juridique et à la règle de conflit applicable selon ce régime. Les biens virtuels, immatériels par essence, n’existent pas réellement. Techniquement parlant ce sont des représentations graphiques de codes sources enregistrés dans le logiciel du monde virtuel. Ainsi, l’existence juridique de l’objet virtuel en tant que « bien » est controversée en droit civil, car elle dépend de la conception stricte (traditionnelle) ou élargie (moderne) que l’on adopte du droit de propriété. En admettant que les biens virtuels soient reconnus en droit des biens, les règles de conflits de lois applicables à cette matière portent beaucoup d’importance sur la situation matérielle du bien pour la localisation du rapport de droits, ce qui rend très difficile la recherche de solution des conflits de lois dans notre matière. Ainsi, l’application du principe de l’autonomie tend à s’élargir aux questions de droits réels, mais cette solution n’est pas satisfaisante pour les tiers. Dès lors, il convient de se rallier à la doctrine contemporaine qui critique la référence générale à la règle de rattachement localisatrice dans des situations nouvelles et spécifiques empreintes de difficultés de localisation afin d’appliquer préférablement le régime de propriété intellectuelle, adoptée spécifiquement pour les biens immatériels. L’application de la loi sur les droits d’auteur est plus adaptée aux biens virtuels en tant qu’œuvre de l’esprit, parce que les droits ne se trouvent pas limités par l’inexistence de cet objet et parce que les règles de conflits propres au droit d’auteur d’origine conventionnelle permettent une protection internationale du droit d’auteur. / Multi-player virtual worlds are three-dimensional games. Over the past few years, players have been engaging in various activities involving the transfer of virtual objects that they have themselves created or purchased in these virtual worlds and over which they claim ownership. The objects, called “virtual goods”, exist only in the online world and may take any number of forms (e.g. avatars, space ships, etc.). Although the market for virtual property has important economic, social and legal impacts on consumption, these “goods” are neither recognized by the law, nor protected by North American or European legislation or jurisprudence; only the licensing contracts drafted by the developers regulate their uses. However, conflicts that arise in this domain may grow very complex since virtual interactions give rise to a great variety of activities and create legal relationships between the cybernauts who meet in the virtual environment of cyberspace although they may be physically located on either ends of the planet. Thus, the adverse effects of these activities may manifest themselves outside of the cyber environment. Since the virtual world and the physical world are interconnected in these cases, we have to ask the following question: what law should apply to the transfer of the “virtual goods”? In order to answer contentious questions that arise under private international law, one must first go through the initial step of juridically qualifying the objects in question, here the virtual goods, in order to be able to assign them to a specific legal regime and to the specific conflict of laws rules that apply under that regime. Virtual goods – inherently immaterial – do not really exist: they are graphic representations of source code embedded in the software of the virtual world. Thus, the legal characterization of the virtual objects as “property” is controversial under civil law because it depends on whether one adopts a strict (traditional) concept of property law or a more expansive (modern) concept. Even if virtual goods were to be recognized under property law, since the conflict of laws rules applicable to property law place a lot of importance on the physical location of the property in order to determine the legal attachment, this renders the search for a solution to the conflict of laws in this area very difficult. Application of the principle of contractual autonomy therefore provides greater scope in determining property rights, but this solution may not be satisfactory to third parties. Thus, it is useful to turn to the contemporary doctrine that criticizes the general application of the rule of physical attachment to particular and novel contexts that present difficulties in determining the location of the property and instead applies the intellectual property regime which is specifically designed to deal with incorporeal goods. Copyright law is better suited to virtual goods as creations of the mind since its application is not hampered by the non-existence of the goods and because the conflict of laws rules applicable to traditional copyright law provide international protection for copyrights.

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