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Chronique, enquête et silence : autopsie de la présentation du conflit interne par la presse de Lima jusqu’au massacre d’Uchuraccay, 1960-1983Otis, Louis 08 1900 (has links)
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Pachacamac (côte centrale du Pérou). Aspects du fonctionnement, du développement et de l'influence du site durant l'intermédiaire récent (ca 900-1470)Eeckhout, Peter 24 March 1997 (has links)
<p align='justify'>Le fameux centre monumental de Pachacamac a fait l'objet d'investigations incessantes depuis la fin du siècle dernier, mais c'est surtout depuis les années '60 que l'intérêt des chercheurs s'est porté sur les pyramides à rampe. Les pyramides à rampe sont des édifices monumentaux construits en briques d'adobe et en tapia sur le même modèle architectonique général. On compte quatorze pyramides à rampes sur le site de Pachacamac, et d'autres dans la vallée du Lurin et les vallées voisines. La plupart des auteurs considèrent que ces constructions remontent à la période Intermédiaire récent (ca AD900-I470), le site portait alors le nom de la divinité principale de la Côte centrale, Ychsma, rebaptisé Pachacamac par les Incas à l'Horizon récent. Le consensus s'est fait autour du modèle explicatif de la "théorie des ambassades", que l'on peut résumer de la façon suivante : lors de la période Intermédiaire récent, une série de sanctuaires dédiés chacun à un membre de la parentèle mythique du dieu auraient été établis dans divers paliers écologiques. Ces sanctuaires auraient eu chacun leur correspondant, leur "ambassade", dans l'enceinte du centre cérémoniel. Le tribut récolté dans les "provinces" était ainsi concentré à Pachacamac-Ychsma, où il faisait l'objet d'échanges entre les différentes "ambassades".</p>
<p align='justify'>Celles-ci, du point de vue architectural, comprendraient un certain nombre d'éléments structurels communs permettant de les ranger sous un même patron désigné sous l'appellation de "pyramide à rampe". Ce modèle aux bases discutables a été largement commenté et étoffé. En réalité, la révision des données disponibles indique que les hypothèses relatives au fonctionnement, au développement et à l'influence du site nécessitent une réévaluation. Celle-ci a constitué l'objectif principal des recherches menées par l'auteur sur le terrain durant quatre campagnes successives comprenant des prospections, des ramassages de surface, des relevés planimétriques et des fouilles à Pachacamac et dans l'ensemble du bas-Lurin.</p>
<p align='justify'>Les résultats des fouilles indiquent qu'à l'Intermédiaire récent, ces structures étaient occupées par une élite restreinte, qui y donnait des banquets et présidait vraisemblablement à des cérémonies. L'ensemble des données convergent vers l'hypothèse selon laquelle les pyramides seraient avant tout des palais, occupées par des personnages de haut statut auxquels les structures servent de tombeau. Chaque pyramide correspondrait au palais d'un chef qui la construit, l'occupe de son vivant et y est enterré à sa mort. La pyramide en tant que siège du pouvoir serait alors abandonnée au profit d'une autre, construite par le successeur du chef défunt. Le modèle de succession dynastique fournit une explication plausible à la multiplication des pyramides à rampe dans le site de Pachacamac mais s'avère difficilement compatible avec la théorie des ambassades. Ainsi, la distribution des pyramides à rampe montre qu'un site spécifique entretenait des relations privilégiées avec Pachacamac dans le Lurin : Pampa de las Florès. Les autres sites comprenant des pyramides à rampe centrale dans le Lurin fonctionnaient par paires selon le même principe, mais à un niveau d'autorité inférieur. Certains sites d'élite sans pyramides à rampe faisaient également partie de la chefferie. Celle-ci englobait vraisemblablement le bas Lurin, une partie du moyen Lurin, le moyen Chilca (au sud du Lurin) et peut-être le bas Chilca.</p>
<p align='justify'>L'hypothèse selon laquelle les pyramides constitueraient autant de palais successifs de chefs locaux permet d'expliquer aussi bien, sinon mieux, le fonctionnement du site. En effet, si l'on accepte de considérer l'idée que les seigneurs ychsma résidant à Pachacamac exerçaient leur autorité sur l'ensemble de la chefferie et recevaient une part des surplus de production locaux, il n'est pas nécessaire de faire appel à d'hypothétiques foules de fidèles "étrangers" (?) pour justifier la construction des diverses pyramides du site et l'entretien de leurs occupants. Les ressources humaines locales suffisaient largement à construire et à entretenir une pyramide par génération (voire même plusieurs pyramides dans l'éventualité d'une autorité bi-partite ou quadri-partite). Il ressort également des recherches que le développement spatial de Pachacamac suit un processus complexe que l'on ne saurait réduire à une simple croissance centrifuge ou à une addition des complexes pyramidaux les uns aux autres au cours du temps. Il est vraisemblable que ce processus a été dicté à la fois par des critères physiques, sociaux et conjoncturels. En ce qui concerne l'influence du site, Pachacamac présente davantage de points communs avec certains établissements et cultures de la Côte centrale-sud et centrale-nord qu'avec sa propre vallée haute, pourtant plus proche dans l'espace. Il est possible de situer la limite supérieure de l'influence du site vers 1000-1200m. Sous l'impulsion des peupIades issues des hautes terres à la fin de l'Intermédiaire récent et à l'Horizon récent, cette limite a sans doute reculé jusqu'en vallée moyenne, vers 450-700m. D'autre part les éléments archéologiques semblent confirmer les données ethnohistoriques évoquant l'existence de la seigneurie de Ychsma dans la zone Rimac-Lurin et l'appartenance des diverses chefferies qui la composaient à une même culture, dont la spécificité reste à définir.</p>
<p align='justify'>Lors de la conquête inca de Pachacamac, le pouvoir local ychsma est relégué à un rôle subalterne. L'occupation inca se manifeste sous différentes modalités : les anciens palais, abandonnés depuis une période plus ou moins lointaine, sont utilisés comme campements et dépotoirs par les pèlerins. Les autorités incas ne réoccupent pas les pyramides à rampe mais construisent leurs propres structures administratives et résidentielles. La situation est différente dans le reste de la zone d'étude, où l'on observe que les structures locales d'autorité et de production continuent de fonctionner à l'Horizon récent, mais sous le contrôle plus ou moins direct de l'Empire. Tout cela sera radicalement bouleversé au XVIe s. lors de la colonisation du Pérou par les Espagnols.
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Présence et identité Gallinazo dans la basse vallée de Santa, côte nord du PérouChoronzey, Jonathan January 2009 (has links)
Mémoire numérisé par la Division de la gestion de documents et des archives de l'Université de Montréal.
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L'évolution de la migration du Pérou vers le Québec de 1973 à 2005Chung Bartra, Victor Armando January 2009 (has links)
Mémoire numérisé par la Division de la gestion de documents et des archives de l'Université de Montréal.
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La construction du patrimoine mondial : transformations physiques et appropriation locale dans la patrimonialisation du centre-ville historique d'Arequipa, Pérou / The construction of world heritage : physical transformation and local appropriation in the heritagization process of the historical centre of Arequipa, PeruDormaels, Mathieu 11 March 2013 (has links)
Créé en 1972 par l’adoption de la Convention concernant la protection du patrimoine mondial, culturel et naturel, le patrimoine mondial a connu en 40 ans une importance croissante. Aujourd’hui, il est devenu l’élément incontournable et prestigieux d’une culture qui s’internationalise au rythme des nouvelles technologies, des flux mondiaux et du numérique. Mais il semble également représenter un ancrage plus marqué à la fois dans la matérialité des sites, toujours plus nombreux, et dans leur unicité. Parmi ces sites, les centres historiques connaissent des situations où l’inscription ajoute un niveau de complexité supplémentaire aux tensions existantes. Ainsi, la reconnaissance internationale et la hausse du tourisme semblent transformer physiquement l’environnement urbain, mais aussi ses usages et sa population. Le plus souvent, la réflexion à propos de ces sites s’intéresse donc à leur aménagement et leur gestion, où les habitants sont un élément parmi d’autres à ordonner, pour préserver le site et profiter des retombées économiques de son exploitation touristique.Cette recherche tente au contraire d’examiner comment ces sites se transforment et comment ils deviennent du patrimoine mondial. En outre, elle propose que le processus de patrimonialisation ne soit pas seulement le fait des autorités, mais qu’il repose aussi sur les habitants qui continuent de donner un sens à ces espaces urbains. En effet, le patrimoine est entendu ici comme une construction sociale résultant de la production de représentations par les groupes sociaux qui le revendiquent. La compréhension de ce processus requiert donc du chercheur qu’il mette en évidence les différentes représentations patrimoniales.Le site choisi pour cette étude, le centre historique d’Arequipa au Pérou, est situé dans une région où la conception du patrimoine urbain est plus sociale et plus inclusive des habitants, avec des enjeux exacerbés par des contrastes forts entre richesse et pauvreté, entre centres et périphéries, entre cultures urbaines et rurales.L’étude s’inscrit dans une perspective phénoménologique et propose une herméneutique de la patrimonialisation, c’est-à-dire une interprétation des représentations patrimoniales à partir de leur contexte de production, permettant de restituer les différents processus de patrimonialisation, et ainsi de comprendre l’évolution des valeurs patrimoniales et des transformations qui y sont liées. Pour ce faire une méthode historico-interprétative d’analyse contextualisée des données recueillies dans les documents, par l’observation et par des entretiens, est utilisée. Cette analyse souhaite ainsi contribuer au développement des études patrimoniales en proposant une approche herméneutique qui puisse servir à d’autres travaux.Cette recherche démontre que la patrimonialisation du site du patrimoine mondial du centre historique d’Arequipa est un processus hybride, à la fois physique et symbolique, institutionnel et social, global et local. Elle met en évidence la construction de représentations patrimoniales liées à l’inscription, mais aussi la reconstruction a posteriori d’une continuité historique entre les représentations issues de différents processus, ou cycles, de patrimonialisation. Elle montre enfin que les interventions sur l’environnement bâti sont l’expression des valeurs patrimoniales qui lui sont attribuées plutôt que la recherche d’un état de conservation.Ce travail permet aussi de dégager des effets plus liés à la reconnaissance en tant que patrimoine mondial, tels que des effets d’amplification et d’essentialisation du patrimoine. On observe également une possible prise en compte, dans les interventions, des attentes supposées des touristes. Cette mise en abyme des représentations conférerait au patrimoine mondial un caractère « méta-patrimonial ». Enfin, d’autres conséquences de l’inscription semblent exister, bien qu’elles n’aient pas été confirmées par cette étude, notamment en termes économiques et fonciers / Created in 1972 by the adoption of the Convention concerning the Protection of the World Cultural and Natural Heritage, the idea of World Heritage has experienced 40 years of growing importance. Today, it has become the essential and prestigious element of a culture that becomes global by following new technologies, global flows and the digital era. But it also seems to be more firmly anchored in both the materiality of the sites on an ever growing World Heritage List and their uniqueness.Among these sites, historic centres experience situations where the inscription on the World Heritage List adds another level of complexity to existing tensions. International recognition and increased tourism seem to physically transform the urban environment, but also its uses and its population. In most cases/often studies about historic centres focus on planning and management, with people being one factor among many others, to preserve the site and benefit from tourism development.This research aims instead at examining how these sites are changing and how they become World Heritage. In addition, it proposes that the heritagization process is not only managed by the authorities, but it also relies on the inhabitants who continue to give meaning to these urban areas. In this work, heritage is understood as social construction that results from the production of representations by social groups claiming it. Understanding this process therefore requires the researcher to bring out the various heritage representations.The site chosen for this study, the Historical Centre of the City of Arequipa in Peru, is located in a region where the concept of urban heritage is more social and inclusive of people, with issues aggravated by strong contrasts between wealth and poverty, centres and peripheries, urban and rural cultures.This study adopted a phenomenological perspective and proposes a hermeneutic of heritage, that is to say, an interpretation of heritage representations from their context of production to reconstruct the different heritage processes and to understand the evolution of heritage values and physical changes. To do so, the researcher employed a historical-interpretative method of contextualized analysis of data collected through document review, observation and interviews. This study seeks to contribute to the development of heritage studies proposing a hermeneutic approach that could be used in other research.This research shows that the heritagization process of the Historical Centre of the City of Arequipa is a hybrid process, both physical and symbolic, institutional and social, global and local. It highlights the making of heritage representations related to the inscription on the World Heritage List, but also an a posteriori reconstruction of historical continuity among representations produced by different processes, or cycles, of heritagization. Finally, it shows that most interventions on the built environment are a result of assigned values rather than a search for a state of conservation.This work also suggests the existence of effects related to the recognition as World Heritage, such as amplification and essentialisation of heritage. There is also a presumed consideration of the supposed expectations of tourists to intervene on the built environment. This mise en abyme of representations gives World Heritage a "meta-heritage" character. Finally, other consequences of the inscription seem to exist, especially in terms of economic impact and land value. These have however not been confirmed through this study
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Bases rationnelles de l’utilisation des plantes dans l’épilepsie : vers une amélioration de l’accessibilité au traitement dans les pays en développement / Rational bases for the use of medicinal plants in epilepsy : towards improving access to treatment in developing countriesAuditeau, Emilie 03 December 2018 (has links)
Sur près de 70 millions de personnes vivant avec l’épilepsie (PVE) dans le monde, 150 000 vivent au Pérou et 52 000 au Laos, avec un déficit de traitement (proportion de PVE qui ne reçoit pas de médicaments antiépileptiques adaptés), respectivement de 75% et 97%. Notre objectif principal était de caractériser l’utilisation des plantes médicinales dans la prise en charge de l’épilepsie. Les objectifs spécifiques visaient à : (i) faire l’état des lieux des connaissances sur les plantes médicinales utilisées comme antiépileptiques dans les pays d’Asie, d’Amérique Latine et d’Afrique, (ii) déterminer la place de la phytothérapie dans l’itinéraire thérapeutique des PVE (iii) évaluer l’efficacité pharmacologique d’extraits de plantes utilisées pour soigner l’épilepsie dans deux communautés rurales du nord du Pérou. D’abord, nous avons utilisé une approche bibliographique exhaustive de la littérature spécialisée. L’approche de terrain au Pérou et au Laos a combiné des outils épidémiologiques et ethnopharmacologiques. La troisième partie de ce travail était une étude pilote ayant pour objectif d’évaluer la faisabilité et la pertinence de réaliser des tests pharmacologiques de l’efficacité de plantes sur différents modèles d’épilepsie. Nous avons identifié 106 publications portant sur l’utilisation de plantes dans l’épilepsie(études réalisées entre 1982 et 2017). Sur le terrain, le pourcentage de recours aux remèdes à base de plantes était de 66,7% au Pérou et de 71,1% au Laos. Au total, 66 espèces végétales ont été citées par les patients et tradipraticiens au Pérou et 87 au Laos. Un effet antiépileptique potentiel avec les extraits de Valeriana officinalis et Melissa officinalis a été observé. La place de la médecine traditionnelle est telle dans l’itinéraire thérapeutique d’un patient épileptique qu’il serait intéressant qu’elle soit partie intégrante du système de soins. / Of the 70 million people living with epilepsy (PWE) worldwide, 150,000 live in Peru and 52,000in Laos, where the epilepsy treatment gap are respectively 75% and 97%.Our main objective was to characterize the use of medicinal plants in the management ofepilepsy. The specific objectives were: (i) to review the current state of knowledge onmedicinal plants used as antiepileptics in Asian, Latin American and African countries, (ii) to determine the place of phytotherapy in the therapeutic itinerary of PWE, (iii) to evaluate the pharmacological efficacy of plant extracts used to treat epilepsy in two rural communities in northern Peru.We first used a comprehensive bibliographic approach of the specialized literature. The field approach in Peru and Laos combined epidemiological and ethnopharmacological tools. The third part of this work was a pilot study to assess the feasibility and relevance of conducting pharmacological tests of plant efficacy in epilepsy models.We identified 106 publications on the use of plants in epilepsy between 1982 and 2017. Thepercentage of herbal remedies used was 66.7% in Peru and 71.1% in Laos. A total of 66 plant species were mentioned by patients and traditional healers in Peru and 87 in Laos. A potential antiepileptic effect with extracts of Valeriana officinalis and Melissa officinalis has been observed. The place of traditional medicine is such that it would be interesting if it were an integral part of the health care system.
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"Los peruanos conocidos antes con el nombre de indios". Les discours sur l'Indien au Pérou, de la guerre d'indépendance à la guerre du Pacifique (1821-1879) / "Los peruanos conocidos antes con el nombre de indios". Discourses on the Indian in Peru, from the War of Independence to the War of the Pacific (1821-1879)Yvinec, Maud 29 November 2014 (has links)
Cette thèse analyse les représentations de l’Indien dans les débuts de la construction nationale péruvienne. La période comprise entre 1821 et 1879 a jusqu’ici été très peu étudiée, alors même qu’il s’agit d’une charnière fondamentale entre la fin du gouvernement espagnol et ce que l’on considère habituellement comme la naissance de l’indigénisme. Comment pense-t-on l’Indien au moment où s’invente une nouvelle communauté ? Nous examinons, à partir de discours extrêmement variés (législation, presse, littérature, historiographie, arts visuels, etc.), la façon dont se forgent des paradoxes identitaires. La première partie de notre travail concerne les représentations de l’Indien « du passé » : si les Incas sont érigés en ancêtres de la nation, cela ne signifie pas que les Indiens du XIXe siècle apparaissent comme leurs dignes descendants. Cela nous conduit à nous intéresser à la population indienne dans la nouvelle République péruvienne. La deuxième partie illustre la façon dont se construit une représentation de l’Indien comme un individu bientôt semblable aux créoles, grâce à sa future assimilation politique, sociale et économique : c’est ce que nous appelons « l’Indien projeté », qui est un Indien « désindianisé ». Dans la troisième partie, nous montrons comment l’Indien reste finalement toujours « présent » : son statut officiel est plus ambigu qu’il n’y paraît, les lois intégratrices de la République étant par ailleurs constamment remises en cause, et l’altérité de l’Indien étant renforcée par la permanence de stéréotypes. De ces diverses contradictions surgit la conscience d’un problème : la quatrième partie montre l’émergence de l’Indien comme une « question nationale ». / This dissertation looks at the representations of the Indian at the beginning of Peruvian national construction. The period between 1821 and 1879 has been given little consideration so far, even though it is a pivotal moment between the end of Spanish rule and what is generally regarded as the beginning of Indigenism. How is the Indian conceived at a time when a new community is being invented? By looking at an extremely diversified array of discourses (legal texts, newspapers, literature, historiography, visual arts, and so on) this dissertation shall investigate the way paradoxes of identity are built. Its first part deals with the representations of the “Indian of the past”: although the Incas were established as the ancestors of the Nation, the Indians of the Nineteenth Century were not necessarily perceived as their rightful descendants. This leads to an investigation of the Indian population in the New Republic of Peru. The second part of this dissertation scrutinizes the construction of a representation of the Indian as an individual on the verge of becoming similar to the Creole population, thanks to his upcoming political, social and economic assimilation: this is what we term “the projected Indian”, who is a “de-Indianized” Indian. The third part of this study will show how after all, the Indian always remains “present”: his official status is more ambiguous than it seems, since the integrative laws of the Republic are constantly questioned and the Indian’s otherness is constantly reinforced by the continued presence of stereotypes. These diverse contradictions give rise to an awareness of a significant issue: the fourth part illustrates the emergence of the Indian as a “national question”.
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Gestion des ressources et peuplement des espaces pastoraux au défi de la modernité. Le cas des pasteurs de la puna péruvienne.Charbonneau, Marion 08 December 2009 (has links) (PDF)
Dans les Andes, des sociétés pastorales spécialisées dans l'élevage multi-espèces d'alpagas, de lamas, d'ovins et de bovins occupent la puna, étage situé au-dessus de 4300 mètres d'altitude, où les contraintes bioclimatiques interdisent toute culture. La production de fibre d'alpaga destinée au marché international constitue la principale ressource de populations peu denses, dispersées auprès de leurs troupeaux. L'obligation de circuler s'impose à tous, pour accéder aux ressources fourragères comme pour échanger les produits ou acquérir des denrées alimentaires. Ces sociétés, en pleine transition démographique et exposées au réchauffement climatique, se trouvent aujourd'hui confrontées à une raréfaction des ressources disponibles par personne alors qu'en parallèle un désenclavement progressif favorise la diffusion de la modernité. Adopter des pratiques optimisant les systèmes d'élevage sans mettre en péril les ressources et concilier les impératifs pastoraux de dispersion avec les nécessités de densification et de regroupement dans les centres constituent les principaux dilemmes qu'elles doivent affronter. Cette thèse étudie donc les conditions de la flexibilité des sociétés pastorales, c'est-à-dire leur capacité à répondre à ces nouvelles tensions. Les données, issues d'une longue enquête de terrain dans le sud du Pérou, sont adossées au concept de système de peuplement. Il intègre dans une même interprétation systémique l'étude des modalités d'utilisation des ressources, celle des relations sociales, les conditions de mobilité et celles de résidence. La mise en lumière de ses ressorts dévoile d'une part que de nouvelles pratiques d'élevage optimisantes, issues de modèles de développement importés ou de l'inventivité des groupes locaux sont adoptées. La création de nouveaux réseaux de collaboration favorise, d'autre part, les économies d'échelle et permet, par une multirésidentialité et une multiplication des déplacements basés sur un éclatement familial, d'accéder à de nouvelles ressources. L'étude comparative que l'on conduit souligne la diversité des formes de flexibilité. Elle met en évidence l'augmentation des possibles techniques et analyse les facteurs conduisant les pasteurs à n'employer que telle ou telle partie de la panoplie.
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Contribution à l'étude des Andes N-Peruviennes.Trottereau, Gerard 02 July 1964 (has links) (PDF)
Dans ce travail est étudiée la géologie des Andes entre Lima et la frontiére équatorienne et autour l'itineraire du Pacifique au Maranon.
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Impacts socio-environnementaux de la libéralisation économique au Pérou : étude de deux entreprises minières canadiennesLambert-Pilotte, Geneviève January 2006 (has links) (PDF)
Ce mémoire s'inscrit dans le cadre des nouvelles dynamiques accompagnant le processus de libéralisation économique qui eut lieu durant les années 90 au Pérou. L'ouverture du marché péruvien à l'économie mondiale, sous le gouvernement de Fujimori (1990-2000), eut de nombreuses répercussions au niveau des lois sociales, environnementales ainsi qu'au niveau de celles favorisant les investissements privés. Les privatisations s'étendirent rapidement aux principaux secteurs de l'économie péruvienne, et notamment à l'industrie minière. Ce secteur d'activité fut mis à l'avant-scène tout au long du processus de libéralisation pour différentes raisons économiques internes et externes. La problématique sociale et environnementale de tels changements est au coeur de ce travail, puisqu'il cherche à savoir si ces nouvelles tendances s'inscrivent dans le cadre d'un développement durable pour le pays, et cela tant au niveau national que local. Deux entreprises minières canadiennes opérant au Pérou sont analysées afin de mettre en évidence les impacts locaux de ces nouveaux acteurs. Le premier chapitre étudie l'évolution de la libéralisation économique au Pérou, en s'attardant à son nouveau cadre légal, et aux rôles, parfois nouveaux, des acteurs sociaux-économiques occupant une place importante dans ce phénomène. Cette évolution est complétée par la mise en relief des changements survenus au sein du secteur minier péruvien des années 1970 à aujourd'hui dans le contexte de la crise minière des pays industrialisés. Le deuxième chapitre correspond aux deux études de cas, soit le projet minier Tambo Grande et l'entreprise Antamina. Les particularités géographiques, sociales, économiques et légales de chaque cas seront mises en évidence. Ces caractéristiques permettent de comprendre les apports, mais aussi les impacts négatifs des entreprises minières canadiennes au niveau local. Pour sa part, le chapitre 3 met l'accent sur les leçons ainsi que sur les enseignements tirés des études de cas, notamment par l'analyse du rôle des acteurs en présence. Il se penche sur les impacts environnementaux et sociaux du nouveau secteur minier, de même que sur les implications de la politique de libéralisation économique. L'analyse de ces données permet de mieux comprendre les rouages du fonctionnement des entreprises minières et, plus largement, du système économique péruvien. Cette division permet d'étudier le sujet en question au niveau national et local. L'hypothèse selon laquelle la nouvelle politique économique péruvienne, en priorisant le secteur minier, est incapable de faire partie d'un développement durable, est ainsi développée en trois temps. Le premier chapitre conclut à l'amélioration de la réglementation environnementale péruvienne, malgré les reculs de celles du travail et des droits des communautés affectées par les mines. Le second chapitre confirme le premier, mais démontre les différentes lacunes des politiques péruviennes à s'inscrire dans le cadre d'un développement durable au niveau local, notamment par la mise en perspectives des différents conflits socio-environnementaux ayant eu lieu entre les communautés locales et les entreprises minières. Pour sa part, le dernier chapitre analyse les répercussions nationales et locales des politiques d'ouverture économique sous l'angle du développement durable, en portant une attention particulière à la conjoncture économique mondiale. Pour terminer, la conclusion aborde différentes pistes de solutions susceptibles d'aider les communautés locales à faire face aux nouvelles problématiques de la mondialisation et du secteur minier libéralisé, tout en s'inscrivant dans le cadre d'un réel développement durable. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Pérou, Environnement, Secteur minier, Libéralisation, Développement durable.
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