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Les arts communautaires à Belfast de 1979 à 2006 : de la marge au consensus ? / The community arts sector in Belfast from 1979 to 2006 : from resistance to consensus?Hamayon-Alfaro, Hélène 28 November 2009 (has links)
Ce travail de recherche explore les raisons et les enjeux de l’essor des arts communautaires à Belfast de 1979 à 2006. Il a pour objectif de mettre en relief une interdépendance entre les stratégies déployées pour résoudre le conflit nord-irlandais et le développement des arts communautaires. Nous avons, dans un premier temps, analysé le contexte dans lequel les arts communautaires ont émergé à Belfast. Nous avons, ensuite, étudié en parallèle le développement des stratégies mises en œuvre tant sur le plan national qu’européen et l’essor des arts communautaires. Principalement présents dans les quartiers catholiques, les arts communautaires ont d’abord été l’expression d’une résistance aussi bien artistique que politique. Au cours des années 90, le regard que les milieux décisionnels portent sur les arts communautaires évolue, notamment sous l’impulsion de l’Europe dont les Programmes pour la Paix et la Réconciliation encouragent la participation des habitants à des projets variés. Identifiés comme moteur de changement, les arts communautaires apparaissent en mesure de répondre aux attentes gouvernementales et européennes en termes de construction de la paix, de cohésion sociale, de relations communautaires et de développement économique. Dans un contexte de sortie de conflit, la municipalité de Belfast, désireuse de transformer l’image de la ville et de s’ouvrir sur l’extérieur, place les arts et la culture au cœur d’une stratégie de reconversion urbaine. / This dissertation looks into the factors that have caused the Belfast community arts sector to grow over a period of time that was marked by major political changes. Indeed, in the 80s community arts, which developed primarily in Catholic working-class areas against a backdrop of communal violence and community activism, were marginalised, undervalued and underfunded. In the 90s, this situation gradually changed as the British government and Europe came to realise the contribution community arts could make to peace building, social cohesion, community relations and economic development by enhancing community confidence. The impact this shift in approach has had, has been particularly impressive in the field of arts and culture where cultural trends promoting greater participation and wider access to the arts have gained momentum. In practice, the gradual move from arts policy to cultural policy has meant that community arts have been placed! at the heart of Belfast’s regeneration process and increasingly used as a tool to further public policies.
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Les programmes de relations communautaires, community relations [CR], en Irlande du Nord de 1969 a 1998 : l’illusion d’une continuité ? / Community relations programmes in Northern Ireland from 1969 to 1998 : the illusion of continuity ?Etchart, Joana 30 January 2010 (has links)
Cette thèse s’intéresse aux politiques de relations communautaires, community relations [CR], conçues et mises en place par les autorités publiques dans le contexte du conflit nord-irlandais entre 1969 et 1998. Elle s’interroge sur la filiation entre les dispositifs de 1969 et 1987-1990 et sur la cohésion de ces programmes dans la période étudiée. Elle insère les politiques de CR dans une démarche globale de construction de la paix, peacebuilding, parfois adoptée par les autorités publiques dans le contexte du conflit nordirlandais. La thèse décrit les caractéristiques de cette démarche et les met en relation avec les développements ayant lieu au sein du secteur associatif nord-irlandais. Malgré une première impression de discontinuité dans les politiques de CR, ce travail doctoral met progressivement en exergue la permanence de schémas de pensée et d’action au sein des autorités publiques entre 1969 et 1998, desquels émergent les programmes de CR étudiés. / This study focuses on community relations policies followed by public bodies in Northern Ireland during the Troubles [1969-1998]. The author compares the first plan, which lasted from 1969 to 1974, with the second series of measures taken from 1987. She also examines policies set up during the intervening thirteen years [1974-1987] when the issue of CR remained dormant. This examination shows that the consistency of government policies in the field of community relations is questionable. Community relations programmes have been looked at alongside peacebuilding initiatives involving public bodies as well as community activists. Despite an initial assumption that there has been no continuity in community relations policies between 1969 and 1998, it appears from the research that, throughout the Troubles, such policies have emanated from modes of thinking and acting which are well established among decision makers.
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L'IRA : de la violence armée au désarmement (1969-2005) : enjeux, symboles et mécanismes / IRA : from armed violence to decommissioning (1969-2005) : stakes, symbols and mechanismsDucastelle, Lison 09 December 2011 (has links)
L’Irish Republican Army (IRA), le principal groupe paramilitaire républicain, fut fondé en 1969. Dès lors, il lutta contre la présence britannique en Irlande du Nord et pour la réunification de l’île d’Irlande. Le désarmement de l’IRA, considéré comme irréalisable jusqu’en 2001, s’accomplit pourtant bel et bien entre 2001 et 2005 dans le cadre du processus de paix. Le 26 septembre 2005, l’IRA avait officiellement déposé les armes. Quels mécanismes avaient alors permis, au sein du processus de paix nord-irlandais, d’aboutir à la "mise hors d’état de nuire" de l’arsenal de l’IRA qui déclarait pourtant encore en 1998 qu’il n’accepterait pas de rendre les armes ? Comme l’annonce le titre de cette thèse, trois questions sous-tendent notre analyse : quels étaient les enjeux de l’abandon de la violence et du désarmement pour l’IRA et le Sinn Féin durant tout le processus de paix ? Quelle était la portée symbolique du désarmement pour le groupe armé clandestin et pour le mouvement républicain dans son ensemble ? Enfin, quels mécanismes, tant diplomatiques que psychologiques, avaient pu convaincre l’IRA d’abandonner la violence puis de désarmer ? À la demande du groupe clandestin, la nature du dispositif de désarmement et le nombre d’armes détruites demeurent confidentiels. Cette étude ne prétend donc pas révéler des secrets d’État, mais bien de mettre en évidence la dynamique du processus qui a mené l’IRA de la violence armée à l’abandon des armes. / The Irish Republican Army (IRA), the main Republican paramilitary group in Northern Ireland was founded in 1969. From then on it fought to put an end to the British presence in Northern Ireland and to achieve the unification of Ireland. The decommissioning of the IRA, which seemed unrealizable until 2001, was indeed accomplished between 2001 and 2005, as part of the Peace Process. On 26 September 2005, the IRA officially laid down its weapons. What mechanisms played a role in the IRA putting its arsenal beyond use during the Northern Ireland Peace Process, despite the armed group’s declaration in 1998 that there would be no disarmament? As mentioned in the title of this thesis, three questions underlie our analysis: What was at stake in the giving up of violence and in decommissioning for the IRA and Sinn Féin during the Peace Process? What was the symbolic significance of decommissioning for the IRA and for the whole Republican movement? Finally, what diplomatic and psychological mechanisms managed to convince the IRA to give up violence and then to disarm? At the clandestine group’s own request, the technical aspects of decommissioning and the number of arms which were destroyed still remain confidential. Therefore, this study does not reveal any State secrets, but rather underlines the dynamics of the process which led the IRA from armed violence to the giving up of arms.
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Les stratégies des anciennes puissances coloniales dans la résolution des conflits armés internes en Afrique après 1994 : Sierra Leone et Côte d’Ivoire / Strategies of Former Colonial Powers in the Resolution of Internal Armed Conflicts in Africa after 1994 : Sierra Leone and Côte d’IvoireTawa, Netton Prince 29 March 2018 (has links)
L’échec de l’opération des Nations Unies Restore Hope conduite en Somali sous le leadership des États-Unis d’Amérique et le génocide rwandais de 1994 ont modifié les rapports du monde occidental aux conflits armés internes en Afrique. D’une volonté initiale affichée en faveur du renforcement des capacités des acteurs africains dans la gestion de la conflictualité à l’intérieur des États africains, le monde occidental a adopté une posture de désengagement de la conflictualité interne en Afrique. La directive présidentielle américaine Presidential Decision Directive 25 du 3 mai 1994 et la recommandation du Sénat belge du 28 janvier 1998 resteront certainement les plus significatifs en matière de modification de l’attitude occidentale en faveur de l’Afrique en conflit. Cependant, et « ramant à contre courant », le Royaume-Uni de Grande Bretagne et d’Irlande du Nord d’une part et la France d’autre part ont décidé d’assumer leur part de responsabilité historique dans la vie, parfois mouvementée de leurs anciennes colonies en Afrique. Pour ces deux anciennes puissances coloniales, les difficultés internes auxquelles les États africains post-guerre froide étaient confrontés constituaient de véritables défis pour lesquels, ces États avaient besoin d’une assistance contre vents et marrées. Cette profession de foi partagée sur les deux rives de la Manche a permis de stabiliser et ramener la paix dans deux États africains dans l’ère post génocide rwandais. Ce sont la Sierra Leone et la Côte d’Ivoire. Comment le Royaume-Uni et la France ont-ils réussi à stabiliser la Sierra Leone et la Côte d’Ivoire et les sortir de leurs conflits en apparence insolubles eu égard à la profondeur des divergences qui en opposaient les acteurs ? Quels ajustements stratégiques le Royaume-Uni et la France ont-ils opéré dans leur politique interventionniste dans le cadre de la résolution des conflits armés internes en Sierra Leone et en Côte d’Ivoire et quelles actions entreprises par elles ont permis d’aboutir aux succès enregistrés dans ces deux États ? A travers une recherche bibliographique, du reste, bien disponible, des entretiens conduits auprès du monde diplomatique, des personnalités politiques, d’anciens acteurs en conflit et d’autorités militaires, cette thèse révèle comment par une synergie d’actions bien coordonnées, le Royaume-Uni et la France ont permis de ramener la paix et la quiétude en Sierra Leone et en Côte d’Ivoire. Ayant agi ainsi, ces deux puissances moyennes, membres permanents du Conseil de sécurité des Nations Unies ont donné à l’Afrique et au monde des raisons de croire en l’intervention internationale. / He failure of the United Nations Restore Hope operation in Somalia under the leadership of the United States of America and the 1994 Rwandan genocide altered the Western world's relationship to internal armed conflict in Africa. From an initial desire to strengthen the capacity of African actors to manage conflicts within African states, the Western world adopted a position of disengagement from internal conflict in Africa. The United States’ Presidential Decision Directive 25 of May 3, 1994 and the recommendation of the Belgian Senate of January 28, 1998 are particularly significant in terms of changing the Western world’s attitude in favor of Africa in conflict. However, and "going against the current," the United Kingdom on the one hand and France on the other hand have decided to shoulder their share of historical responsibility in the fate of their former colonies in Africa. For these two former colonial powers, the internal difficulties facing the post-Cold War African states were real challenges which these states needed assistance in dealing with. This commitment on both sides of the Channel helped to stabilize and restore peace in two African states in the Rwandan post-genocide era, namely Sierra Leone and Ivory Coast. How did the United Kingdom and France manage to stabilize Sierra Leone and Ivory Coast and extricate them from seemingly intractable conflicts, given the depth of the differences between the actors? What strategic adjustments did the United Kingdom and France make in their interventionist policies in the context of the resolution of internal armed conflicts in Sierra Leone and Ivory Coast, and what actions did they take to achieve success in both these countries? Through a review of the literature as well as through interviews of diplomats, politicians, military leaders and other actors, this thesis demonstrates how, through a synergy of well-coordinated actions, the United Kingdom and France brought peace and tranquility to Sierra Leone and Ivory Coast. Having done so, these two middle-ranking powers, permanent members of the United Nations Security Council, gave Africa and the world reason to believe in international interventions.
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Les peacelines de Belfast. Du maintien de l'ordre à l'aménagement urbain (1969-2002)Ballif, Florine 05 May 2006 (has links) (PDF)
L'objectif de cette thèse est d'analyser le processus de cloisonnement urbain issu des Troubles à Belfast pendant les 30 dernières années. Face aux désordres incontrôlables de l'été 1969, l'armée érige une peaceline sur les limites des quartiers confessionnels. Elle se pérennise et des murs supplémentaires sont construits. Ils sont situés dans l'inner city de Belfast, lieu de résidence des communautés ouvrières catholiques et protestantes. Avec l'installation dans la durée de ce conflit de ‘faible intensité' et la recrudescence des conflits micro-locaux à partir des années 1990, la police érige d'autres murs. L'analyse de la presse locale et des interviews avec les forces de l'ordre et des représentants du ministère de l'intérieur sont les données qui ont permis de comprendre les conditions de pérennisation de ces structures et de leur intégration aux procédures de maintien de l'ordre. Les peacelines cloisonnent partiellement les enclaves résidentielles catholiques et protestantes. Elles sont prises en compte dans les opérations de rénovation urbaine depuis le début des années 1980. La banalisation des dispositifs de sécurité renforce la division. Cependant avec le processus de paix depuis 1994, les ‘interfaces', limites disputées entre les communautés, bénéficient des politiques urbaines des quartiers en difficultés et sont le lieu de nouveaux aménagements qui visent à restaurer la confiance. Des entretiens avec des responsables des politiques urbaines ont permis d'analyser les dynamiques contradictoires de ces territoires.
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L'Economie Politique de Développement de l'Energie Nucléaire en Iran (1957-2004)Barzin, Nader 23 May 2004 (has links) (PDF)
L'introduction de l'Atome en Iran s'est fait à l'initiative des Etats-Unis en 1957 dans le cadre du programme « Atomes pour la Paix. » L'Iran de l'époque n'avait aucun besoin de la technologie nucléaire. Mais cette même technologie a fourni les moyens de dissuasion contre les Etats-Unis même, 45 ans plus tard : l'Atome a paradoxalement servi pour la « paix en Iran ». L'initiative des Etats-Unis des années 1950 était basée sur leur position de faiblesse pour le contrôle du secteur nucléaire. La participation de l'Iran, comme des autres pays, au programme « Atomes pour la Paix » a permis aux Etats-Unis de créer un régime international afin de contrôler ce secteur. Les Etats-Unis ont utilisé l'accession de l'Inde (1974) à la capacité nucléaire militaire, comme prétexte pour empêcher l'accès de tout nouveau pays à l'utilisation de l'énergie nucléaire. Avec l'entrée de l'Europe dans le marché d'enrichissement, les Etats-Unis n'avaient plus aucun intérêt dans le maintien et la croissance du secteur nucléaire international. L'Inde avait fourni « l'événement » nécessaire pour justifier l'arrêt par les Etats-Unis de la coopération internationale dans ce domaine. Un marché qui ne lui servait plus à rien, et pourrait aussi augmenter le coût de ses interventions militaires.<br />Le départ des forces britanniques du Golfe Persique en 1971 a fourni l'occasion pour le Shah d'assumer un rôle sécuritaire important dans la région. La contrepartie pour le Shah était la récupération totale des bénéfices de l'industrie pétrolière. Mais le Shah visait aussi d'enrayer la baisse continue des prix pétroliers en termes réels par le biais d'une action collective de l'OPEP, ce qui n'était plus acceptable pour les Etats-Unis. Ceci, couplé avec la volonté du Shah d'ajuster ses dépenses d'armement aux besoins du pays, et de se fournir chez les meilleurs fournisseurs et pas nécessairement aux Etats-Unis, a rendu le Shah un client inutile aux yeux de ces derniers. <br />L'introduction de l'industrie nucléaire iranienne en 1974 s'est faite, dans ces conditions de méfiance entre les Etats-Unis et l'Iran. Ce programme accéléré était un des piliers de l'industrialisation accélérée du pays : d'une part la nation prévoyait un équilibre énergétique optimal, et d'autre part la diminution de l'utilisation du pétrole pour l'énergie, permettait son utilisation à des fins de diversification. Le moment précis du lancement de cette industrie était choisi pour deux raisons : d'abord l'augmentation des prix pétrolières fournissait les revenus nécessaires pour des investissements de cette envergure. Deuxièmement, en tant que puissance hégémonique régionale, l'Iran ne pouvait pas ignorer le statut nucléaire d'Israël et de l'Inde. Même si le programme de l'Iran était de nature strictement commerciale (usage civil), il fournissait deux éléments indispensables pour l'Iran. D'une part l'industrie nucléaire pouvait servir dans l'immédiat de symbole. D'autre part, la capacité de recherche et les technologies à double usage pouvaient fournir à l'Iran une capacité de dissuasion nucléaire dans le futur si besoin était. La réponse des Etats-Unis au défi de l'Iran a été un mélange de deux mesures : au niveau international le contrôle des fournisseurs nucléaires a rendu difficile la souveraineté iranienne sur son cycle de combustion. Les manipulations américaines des taux de change du dollar a renversé les gains temporaires des pays producteurs et a de facto annulé le redressement des cours du pétrole. Ceci a imposé des contraintes importantes sur les pays comme l'Iran, qui s'étaient engagés dans des programmes industriels et des investissements lourds. <br />Notre thèse est que la divulgation en 2002, de la capacité d'enrichissement de l'Iran sert deux fonctions essentielles : installer une « dissuasion virtuelle » contre une invasion par les Etats-Unis, et rendre obsolètes les accusations des Etats-Unis sur l'utilité militaire des réacteurs civils de l'Iran. La position difficile des Etats-Unis en Irak, son désaccord avec les membres du Conseil de Sécurité, et son impopularité croissante dans les états du Golfe, ont rendu le moment de cette divulgation particulièrement bien choisi. Le programme de missile iranien est la deuxième composante de son système de dissuasion : la capacité d'enrichissement peut dissuader Etats-Unis de l'invasion, mais les missiles capables d'atteindre Tel-Aviv peuvent dissuader Israël de lancer une attaque nucléaire contre l'Iran. <br />Parmi les trois choix disponibles aux Etats-Unis face à cette situation—veto, acceptation du nucléaire civil, acceptation du cycle complet de combustion—nous avons émis l'hypothèse que les Etats-Unis choisiront la deuxième, i.e. le fonctionnement de la centrale civile. L'option du veto nécessiterait de la part des Etats-Unis une intervention militaire ou un sabotage, des pressions sur la Russie, ou l'incitation aux troubles internes et au changement de régime. L'acceptation du nucléaire civil peut être liée à des mesures supplémentaires de démocratisation en Iran, notamment par le biais de contrats de fourniture d'uranium enrichi. L'Europe et l'AIEA peuvent jouer un rôle important pour l'implémentation de celui-ci. <br />L'accélération du processus de démocratisation fournira plus de possibilités de coopération entre l'Iran et les Etats-Unis. Les intérêts communs des deux pays, gaz, pétrole et son passage libre garanti par la sécurité de la région fournissent des opportunités de coopération entre les deux nations. Cela doit d'abord passer par l'abandon d'une rhétorique hostile des deux côtés et la prise en considération des besoins légitimes de l'Iran en matière de sécurité. Des mesures à moyen et long terme nécessitent le renforcement du processus de démocratisation en Iran et peuvent aller, au delà de la coopération économique, jusqu'à la fourniture commune de sécurité dans le Golfe persique.
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Cosmologie et trifonctionnalité dans l'idéologie du Livre de la Grande paix (Taiping jing 太平經)Espesset, Grégoire 28 May 2002 (has links) (PDF)
Malgré une histoire textuelle problématique, le " Livre de la Grande paix " (Taiping jing) transmis par le Canon taoïste des Ming reflète incontestablement des idées enracinées dans la vision du monde de l'époque des Han (206 av. J.-C.-220 ap. J.-C.). La cohérence de son contenu en apparence hétérogène réside dans l'idéologie tripartite qui sous-tend son substrat cosmologique et dépeint l'univers tout entier en une structure arborescente dérivant du modèle de base Ciel-Terre-Homme. Deux logiques triadiques s'opposent dans cette idéologie : un processus ternaire de déclin dans lequel l'Homme est déchu de la perfection originelle et un processus synthétique de retour à l'Unité dans lequel l'Homme incarne la réunion harmonieuse des pôles de la binarité. La trifonctionnalité vitaliste du dispositif varie en conséquence.
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Les opérations de consolidation de la paixHamdi, Mehdi 23 September 2009 (has links) (PDF)
Les opérations de consolidation de la paix (OCP) sont l'ensemble des actions menées en vue de définir et d'étayer les structures propres à raffermir la paix afin d'éviter une reprise des hostilités. Bien que des actions de consolidation se rencontrent avant 1992, l'existence des opérations de consolidation de la paix fut consta-tée et dénommée par l'ancien Secrétaire général des Nations unies Boutros Boutros-Ghali dans l'Agenda pour la paix. Par la suite, les diffé-rentes études réalisées et la pratique ont permis de cerner les acteurs, les objectifs et les besoins d'une OCP. Ainsi la consolidation de la paix inclut non seulement des questions de sécurité – qui peuvent relever d'une mission de police – mais également des questions de restauration de la démocratie, de développement socio-économique et de la justice. Même si le Conseil de sécurité occupe une place importante dans la consolidation de la paix, il n'en est ni le seul acteur, ni le principal responsable. Ce sont, au contraire, de nombreux organes de l'ONU et organismes internationaux qui interviennent au cours des différentes étapes de la consolidation de la paix. Afin d'apporter une réponse adéquate au besoin de coordination et de coopération entre ces différents acteurs, la Commission de consolidation de la paix a été créée en 2005. Elle est le premier organe cosubsidiaire des Nations unies : elle dépend à la fois de l'Assemblée générale et du Conseil de sécurité, ce qui n'est pas sans susciter des difficultés. Elle n'est cependant pas le principal acteur de la consolida-tion de la paix puisque la responsabilité principale de chaque opération incombe à l'Etat en question. Malgré le nombre important de conflits dans le monde, la Commission n'a actuellement que quatre pays inscrits à son ordre du jour : le Burundi, la Sierra Leone, la Guinée-Bissau et la République Centrafricaine. On peut, toutefois, souhaiter qu'un nombre croissant d'Etats s'inscrive prochainement auprès de cette nouvelle Commission pour éviter le retour des conflits.
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La Roumanie en guerre : analyse des discours du Quai d'Orsay, du Figaro et de l'HumanitéAbdela, Sophie January 2010 (has links) (PDF)
En 1919 s'ouvre la Conférence de paix de Paris dont le rôle est de régler les termes de la paix. Les chefs d'État victorieux se rassemblent dans la capitale française devenue, l'espace de quelques mois, capitale mondiale. Tous les yeux sont rivés sur Paris, au coeur de laquelle les dirigeants des grandes puissances occidentales s'érigent en véritables artisans de la paix. Tous y apportent leur lot d'objectifs, de craintes et d'ambitions. Le mot d'ordre de la délégation française est la sécurité. En effet, tous ses efforts visent à assurer la sécurité de la nation contre deux principales menaces: la revanche allemande et l'expansion bolchevique. C'est dans ce contexte particulier que la Roumanie, située au carrefour des intérêts français, acquiert une importance stratégique nouvelle. Contre les dangers qui la guettent, la France met sur pied des dispositifs stratégiques sécuritaires dont le bon fonctionnement nécessite la participation roumaine. Rapidement, le président du Conseil français, Georges Clemenceau, et son équipe tentent de s'assurer l'allégeance de Bucarest et instrumentalisent la Roumanie pour la sécurité de la nation française. Face à cette politique sécuritaire, les journaux français, plongés dans le tourbillon des négociations de paix, commentent, critiquent, observent et interprètent. Parmi eux, deux quotidiens extrêmement différents: Le Figaro et L'Humanité. Cette recherche analysera le traitement que ces deux journaux ont fait de la politique française vis-à-vis de la Roumanie. A-t-elle généré des commentaires, des critiques et des réflexions? Plus encore, ces quotidiens ont-ils approuvé les stratégies de leur gouvernement ou, au contraire, s'y sont-ils profondément opposés? Bref, se sont-ils faits les véhicules de la politique française à l'égard de la Roumanie? Les visées sécuritaires de Clemenceau ont-elles trouvé un écho dans Le Figaro et L'Humanité? Les résultats de l'analyse de presse démontrent que ce ne fut pas toujours le cas pour Le Figaro, pour lequel la paix primait sur toute autre chose, et que ce ne fut jamais le cas pour L'Humanité dont les objectifs politiques excluaient toute forme de coopération franco-roumaine même si cette dernière servait les intérêts sécuritaires de la nation. Ces observations sont d'une grande valeur puisqu'elles nous éclairent sur l'attitude de ces deux journaux vis-à-vis de la Roumanie, mais aussi sur leur interprétation et leur perception de la sécurité française en 1919. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Relations internationales, France, Roumanie, Hongrie, Le Figaro, L'Humanité, XXe siècle, Conférence de paix de Paris.
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L'État inachevé colombien et le processus de paix du président Andrés PastranaHaratsaris, Elena 09 1900 (has links) (PDF)
Ce mémoire s'intéresse à la Colombie et plus précisément aux négociations que le président Andrés Pastrana a menées entre 1998 et 2002 pour parvenir à un accord de paix avec la guérilla des FARC. L'État colombien étant souvent perçu comme ayant des capacités étatiques amoindries du fait de la présence d'acteurs illégaux tels que les guérillas, les paramilitaires ou encore les trafiquants de drogue, l'objectif de ce travail est de comprendre le rôle de l'inachèvement de l'État dans l'échec du processus de paix d'Andrés Pastrana. En partant du fait que l'État inachevé est un État basé sur le principe de l'exclusion territoriale, sociale et politique, ce mémoire adopte trois axes de recherche. Premièrement, la problématique de l'autonomie militaire vis-à-vis l'exécutif. De fait, l'armée ayant une certaine indépendance, l'État colombien perd de son pouvoir et, de cette manière, sa capacité à diriger des négociations. En deuxième lieu, ce sont les paramilitaires qui font l'objet de l'attention de ce travail. Ceux-ci existant pour mettre fin aux FARC, mais n'étant pas liés à l'État, leurs activités ne concordent pas avec la politique de paix du gouvernement. Enfin, le troisième axe de recherche est celui de la guérilla et l'explication de sa présence et de ses agissements. L'hypothèse de ce travail est de dire que ces trois acteurs ont été engendrés par l'inachèvement de l'État et que cet inachèvement se perpétue du fait de l'existence de ces acteurs. Ainsi, la Colombie serait inscrite dans un cycle conflictuel qui ne laisserait pas de voie au dialogue.
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MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Colombie, État, guérilla, FARC, Andrés Pastrana, négociations
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