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Contribution pour la caractérisation d'un "Paysage urbain durable" dans les opérations d'aménagement à Paris / Contribution to the characterization of a "sustainable townscape" trough the urban planning in ParisAbout de Chastenet, Cedissia 28 November 2011 (has links)
S'il semble évident, depuis quelques décennies, de protéger le patrimoine architectural lors d'opérations de renouvellement ou d'aménagement urbain, la préservation de l'environnement est une préoccupation plus récente puisqu'elle ne s'est véritablement imposée que depuis l'émergence du concept de développement durable dans les années 1990. A travers ces deux thématiques, que sont le patrimoine et l'environnement, la qualité paysagère des projets urbains apparaît toujours en pointillé dans les règlements ou les cahiers des charges des opérations d'aménagement sans toutefois être explicitement citée comme un objectif à atteindre. Pour ne pas négliger, sous prétexte de « faire » des quartiers durables, les incidences paysagères de certains choix, cette recherche propose ainsi de lier les deux notions que sont le paysage urbain et le développement durable, qui comprennent respectivement le patrimoine et l'environnement.Dans une première partie, l'analyse historique et règlementaire du terme de paysage urbain nous a permis de définir les fondamentaux qui démontrent son existence sur le territoire de Paris. La seconde partie présente les étapes qui ont mené à l'émergence d'une démarche de développement durable dans la politique urbaine à Paris. Enfin, dans la troisième partie, l'étude détaillée de trois projets urbains, nous a permis d'identifier de nouveaux modes de suivi des opérations dans lesquels les démarches de développement durable et l'évaluation continue occupent une place croissante. Néanmoins, il est apparu que si la prise en compte de la qualité paysagère, pour contribuer à la « fabrication » de paysages urbains durables, puis de projets urbains paysagers, semble acquise pour les acteurs, celle-ci ne se formalise pas encore clairement dans le suivi opérationnel. Des éléments de réponses sont ainsi proposés dans cette recherche pour que la qualité des paysages urbains puisse être considérée comme un véritable objectif de projet urbain et soit évaluée, à ce titre, dans la conception, la réalisation et la gestion des quartiers durables / If it seems evident, since a few decades, to protect the architectural heritage during renewal operations or urban planning, the environmental protection is a much more recent preoccupation and has become an imperative only since the emergence of the concept of sustainable development in the 1990s. Through these two themes, i.e. the heritage and the environment, the landscaped quality of the urban projects always seems to be implicit in every regulations, steps or specifications of the operations of development without, however, being explicitly quoted as an objective to be reached. This research suggests to connect both notions of townscape, linked to the protection of the heritage, and sustainable development, including beside the social and the economic aspect the question of the environment, in order not to neglect, under pretext of "making" sustainable districts, the landscaped incidences.The historic and statutory analysis of the term of townscape, whose validity has already been demonstrated on the Parisian territory, together with some reflections on the emergence of the notion of sustainable development in the Parisian administration, led us to evoke a new representation of the "ideal" city as the origin of new urban forms. Finally, the detailed study of three sustainable projects of development, allowed us to identify new ways of monitoring in which the initiatives of sustainable development and evaluation play an increasing role. The consideration of the landscaped quality, as contributing to the "manufacturing" of sustainable townscapes and sustainable urban project, seems already acquired by the actors even if it doesn't yet appear clearly, until these days, in the monitoring of the operations. This research develops the first elements of an answer in order to consider and evaluate urban landscaped quality as a real objective in the conception, realization and maintenance of sustainable districts
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Territoires inhospitaliersPlamondon, Louise 18 April 2018 (has links)
Issu d’une réflexion portant sur l’habitat, les paysages et l’empreinte humaine qui les façonne, mon projet de maîtrise tente d’attirer l’attention sur l’utilisation des espaces urbains et sur le regard porté sur les lieux abandonnés et négligés. Mon attention se porte surtout sur les terrains vagues, les lieux en transition et les nombreux espaces inhospitaliers créés par la mouvance dans l’occupation des territoires. Je m’intéresse au regard qu’on porte sur ces lieux ignorés et mal-perçus qui peuvent évoquer à la fois le passage, l’abandon, la transformation ou la mémoire. Mon travail tente d’établir un rapport entre le paysage représenté et le paysage expérimenté, utilisant la marche pour découvrir et s’approprier le lieu et le dessin et la photo pour s’en approprier les images.
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Appariement automatique de modèles 3D à des images omnidirectionnelles pour des applications en réalité augmentée urbaineLefebvre, Michael 19 April 2018 (has links)
L'un des plus grands défis de la réalité augmentée consiste à aligner parfaitement les informations réelles et virtuelles pour donner l'illusion que ces informations virtuelles font partie intégrante du monde réel. Pour ce faire, il faut estimer avec précision la position et l'orientation de l'utilisateur, et ce, en temps réel. L'augmentation de scènes extérieures est particulièrement problématique, car il n'existe pas de technologie suffisamment précise pour permettre d'assurer un suivi de la position de l'utilisateur au niveau de qualité requis pour des applications en ingénierie. Pour éviter ce problème, nous nous sommes attardés à l'augmentation de panoramas omnidirectionnels pris à une position fixe. L'objectif de ce projet est de proposer une méthode robuste et automatique d'initialisation permettant de calculer la pose de panoramas omnidirectionnels urbains pour ainsi obtenir un alignement parfait des panoramas et des informations virtuelles. / One of the greatest challenges of augmented reality is to perfectly synchronize real and virtual information to give the illusion that virtual information are an integral part of real world. To do so, we have to precisely estimate the user position and orientation and, even more dificult, it has to be done in real time. Augmentation of outdoor scenes is particularly problematic because there are no technologies accurate enough to get user position with the level of accuracy required for application in engineering. To avoid this problem, we focused on augmenting panoramic images taken at a fixed position. The goal of this project is to propose a robust and automatic initialization method to calculate the pose of urban omnidirectional panoramas to get a perfect alignment between panoramas and virtual information.
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L'expérience esthétique et quotidienne du parc en ville : le cas d'étude du parc La Fontaine à MontréalFrinchaboy, Marie 07 1900 (has links)
Ce mémoire s’inscrit dans le domaine de l’architecture du paysage et du design urbain. La recherche se construit autour d’un questionnement sur le sens pouvant être attribué au parc La Fontaine par ses usagers en tant que cadre de vie urbain montréalais. Ce parc est un lieu emblématique de la ville par le caractère historique de son aménagement. Il est aussi un lieu populaire par sa situation géographique centrale au sein de l’arrondissement du Plateau-Mont-Royal. Par l’analyse de ce parc, nous cherchons à porter un regard sur la manière dont se construit l’expérience d’un parc urbain dans les particularités de son aménagement, de son contexte social et culturel. Notre étude semble pertinente dans la mesure où cet espace n’a jamais été abordé selon l’analyse de l’expérience paysagère.
Notre réflexion se construit à partir d’un modèle socioculturel soutenu par une revue de littérature en architecture de paysage. Les travaux menés à la Chaire en paysage et environnement de l’Université de Montréal ont particulièrement été sollicités. Ce modèle considère le paysage comme une qualification sociale et culturelle d’un territoire. Il engage l’analyse vers des perspectives pluridimensionnelle, expérientielle et polysensorielle, tout en considérant le caractère formel (attributs physiques) du paysage. Nous avons également joint à ce cadre théorique les recherches menées en design et en anthropologie des sens. Ces axes de recherche éclairent les notions de l’expérience esthétique et sensorielle particulièrement en regard de la compréhension du vécu d’un espace ordinaire et quotidien. Selon ce cadre conceptuel, notre recherche fait appel à une approche compréhensive. Ainsi, nous abordons l’expérience du parc par un modèle d’analyse mettant l’emphase sur les usages, l’interprétation et la représentation de l’aménagement du parc La Fontaine. La méthodologie s’appuie sur une démarche de recherche qualitative. Elle se fonde sur une observation non participante des usagers du parc, sur des entretiens semi-dirigés et sur une étude physico-spatiale du lieu.
Ce mémoire a pour finalité de conduire une première lecture du parc La Fontaine en abordant les dimensions composant le vécu de ses usagers. Nous espérons pouvoir contribuer à notre échelle à l’avancée des connaissances de cet espace du point de vue expérientiel et de la perspective paysagère sur la compréhension des parcs urbains. / This thesis involves the fields of landscaping architecture and urban design. The research questions the meaning that can be attributed to the La Fontaine park by its users within the framework of urban life in Montreal. This park is a symbolic place in this city by its historic character. It is also a popular location due to its central geographical placement within the district of the Plateau-Mont-Royal. We attempt to explain the way the experience of an urban park relates to the peculiarities of its design, as well as to its social and cultural context, such as that represented by the city of Montreal. Our study seems relevant as this space was never approached with respect to the experience of its landscape.
Our reflection builds on a socio-cultural model supported by a literature review in landscaping architecture. In particular, the works led by the Chair in landscaping and Environment of Montreal University were referenced. The employed model considers the landscape a social and cultural qualification of a territory. The analysis is thus directed towards a multi-dimensional reading of everyday experience, all while considering the landscape in its formal qualifications (physical attributes). We have also accompanied this theoretical support by research in design and in anthropology of the senses. These research areas help clarify the role of aesthetic and sensory experiences in the everyday lives of people. According to this conceptual framework, our research develops a comprehensive approach. We thus treat the experience of the landscape with an analytical model emphasizing the use, the interpretation and the representation of the La Fontaine Park landscape. Methodologically, the study uses a qualitative approach compiling a spatial and experiential analysis of the landscape. The study therefore builds on an in situ investigation through non-participatory observation, semi-directed interviews and a physical analysis of the space. This research may offer a first reading of the dimensions at play in the everyday experience of the La Fontaine Park by its users. We hope to contribute to the advancement of the knowledge of this space from an experiential perspective and of the research in urban park design.
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Construire la Polis : l'évolution des villes d'Ionie et de Carie de la fin du IVe au milieu du Ier s. a.C. / Building the polis : the evolution of ionian and carian cities from the end of the IVth cent. BC to the middle of the Ist cent. BCLarguinat Turbatte, Gabrièle 30 November 2013 (has links)
L’époque hellénistique est le moment où les villes d’Ionie et de Carie changent peu à peu d’aspect. Dans chaque ville ou presque, quantité de monuments publics nouveaux façonnent progressivement un paysage urbain inédit qui se présente comme un miroir de la cité qui l’a créé. C’est cette transformation sans précédent des centres urbains durant l’époque hellénistique que cette thèse se propose d’étudier, en portant attention aux villes d’Ionie et de Carie dans toute leur diversité. Elle cherche à dégager le sens des changements dans deux régions à l’hellénisation ancienne et fortement urbanisées, caractérisées par des interactions entre cités et rois hellénistiques. Cette étude propose des pistes pour mieux comprendre les sociétés civiques au travers d’un lieu de vie : la ville. L’approche privilégie ce que la ville a de plus remarquable, ses édifices publics. Dans une première partie consacrée aux fortifications urbaines, aux lieux qui abritent les activités politiques, et aux espaces de la vie culturelle au sens large, les monuments publics sont évoqués en tant qu’espaces de la vie civique, et l’on s’interroge sur les raisons de la construction de tant de bâtiments nouveaux. Dans un second temps, une étude plus transversale de l’espace urbain décrit comment se met en place à cette époque un cadre de vie véritablement urbain, avec un paysage, des aménagements et une organisation de l’espace bien spécifique. La troisième partie consacrée aux thématiques économiques montre comment la prospérité des cités se traduit dans la pierre : la construction de bâtiments pour abriter les activités économiques témoigne autant du souci des cités de développer et d’encadrer ces activités que de la richesse de la vie économique des poleis. Ce dynamisme contribue aussi à expliquer une activité de construction soutenue, rendue possible par l’existence de ressources abondantes et variées à la disposition des cités. La réflexion porte pour finir sur la dimension politique et sociale des transformations de l’espace urbain. Cette dernière partie se place dans une perspective historique plus large, celle de l’évolution de la cité hellénistique. / The Hellenistic period is the time when the aspect of the cities of Ionia and Caria is changing gradually. In almost each city, an amount of new public buildings progressively shaping a new urban landscape that looks like a mirror of the city that created it. It is this unprecedented transformation of urban centers during the Hellenistic period that this thesis studies, with attention to the cities of Ionia and Caria in all their diversity. We aim at making sense of the changes in these two regions, which experienced hellenisation and urbanisation early ; they are also characterized by interactions between cities and Hellenistic kings. This study suggests ways of understanding civic societies through the city. We are looking at t the most remarkable features of the city : its public buildings . In the first part devoted to urban fortifications, buildings housing political activities , and areas of cultural life , public monuments are mentioned as spaces of civic life , and we search for the reason why many new buildings were built. Then, the study describes how urban space becomes a place of truly urban life, with a landscape, facilities and a specific spatial organization. In a third section, we show how the cities’ economic prosperity is reflected in stone buildings – some of them housing economic activities – reflects the will of cities to develop and oversee economic activities and the wealth of the poleis. This also helps explain a sustained construction activity made possible by the existence of abundant and varied resources available to cities. Finally, the reflection deals with political and social aspects of the evolution of urban space. This last part is placed in a broader historical perspective, that of the evolution of the Hellenistic city.
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Le représentation graphique dans la conception du projet d'éclairage urbainFiori, Sandra 09 March 2001 (has links) (PDF)
Par ses implications cognitives et pragmatiques, la représentation graphique constitue un outil privilégié du projet architectural et urbain par lequel se manifestent et opèrent les manières de faire. Partant de cette hypothèse méthodologique, cette recherche tente de mieux définir le renouvellement des modes de production et de pensée de l'éclairage urbain à travers l'étude des usages de la représentation graphique chez les concepteurs lumière, principaux acteurs de ce renouveau issus de milieux professionnels divers. Trois types de sources sont utilisés : observation du travail d'agence, entretiens semi-directifs et surtout corpus graphique extrait de vingt projets (mises en lumière urbaines, plans lumière), analysé sur un mode monographique puis typologique. Les entretiens révèlent une démarche commune de type scénographique ainsi que l'importance du mouvement d'acculturation à la maîtrise d'oeuvre traditionnelle par lequel se construit la nouvelle profession de concepteur lumière. La production graphique des concepteurs lumière reflète largement ces caractéristiques, tirant sa spécificité d'un processus d'hybridation entre les formes graphiques de l'éclairagisme technique et celles du projet architectural et urbain, comme le montre l'analyse typologique du corpus. Plus largement, l'analyse graphique met en évidence le caractère actuel (Cauquelin, 1992), c'est-à-dire à la fois traditionnel et contemporain, des pratiques des concepteurs lumière. Cette actualité, questionnant les modes d'appréhension courant du projet architectural et urbain, a ainsi trait : - à leur champ de compétence et d'intervention, ni tout à fait technique ni tout à fait artistique, témoignant en outre d'une hybridation entre disciplines ; - sur le plan graphique, à leur usage de techniques mixtes et au brouillage de la frontière entre conception et communication ; - sur le plan esthétique, au mélange entre retour aux origines de la scénographie et création de dispositifs spatio-lumineux inédits.
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Ciutat Vella entre réhabilitation et gentrification : politiques publiques et changements sociaux dans le centre ancien de Barcelone (1980-2008)Ter Minassian, Hovig 29 September 2009 (has links) (PDF)
À partir d'une approche critique du " modèle d'intervention urbaine à Barcelone " (ou Modelo Barcelona), ce travail de thèse étudie conjointement les politiques d'urbanisme menées par la Municipalité dans le centre ancien de Barcelone (district de Ciutat Vella) depuis la fin des années 1970, et leurs conséquences sur le paysage socio-démographique. La première partie rappelle les enjeux démographiques, économiques, sociaux, politiques et symboliques de la " récupération " de Ciutat Vella au début des années 1980. La seconde présente la multiplicité des acteurs de cette revitalisation et analyse en particulier l'action publique, caractérisée par le choix de l'assainissement urbain et le soutien à la réhabilitation privée dans un contexte de persistance des carences en termes de construction de logements sociaux. Après avoir questionné le " potentiel de gentrification " de Ciutat Vella, la troisième partie montre à l'aide d'une série d'analyses statistiques plurivariées, que le centre ancien de Barcelone est en réalité touché par une multiplicité de processus de revalorisation et de dévalorisation. Une analyse du paysage urbain vient compléter cette étude, en abordant la question des échelles de ces différents processus, et du rôle des images et des représentations des quartiers anciens. Enfin, ce travail pose la question de la perception par les habitants eux-mêmes de la " récupération " du centre ancien, notamment à travers l'étude de la réception de deux projets urbains emblématiques (Rambla del Raval/Illa del Raval et Pou de la Figuera). Dans le même temps, une analyse de discours sur les éditoriaux de la revue municipale Barcelona Metrópolis Mediterránea met en évidence la progressive désaffection des pouvoirs publics pour Ciutat Vella, alors même que les problèmes socio-économiques ne sont pas réglés.
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Analyse économique d'un bien public local : les espaces vertsChoumert, Johanna 01 December 2009 (has links) (PDF)
La densification des zones urbaines et leur extension périphérique tendent à modifier fortement les paysages et les modes de vie dans ces zones. Les espaces verts urbains deviennent des éléments incontournables de l'urbanisme moderne. Ceux-ci contribuent à l'apparence « durable » des politiques de la ville et sont plébiscités par les citoyens. Malgré la diffusion des enquêtes d'opinion sur les espaces verts et des rapports des pouvoirs publics sur les enjeux sous-jacents, peu d'analyses économiques leurs sont consacrées. Face à ce constat, une meilleure connaissance et compréhension des espaces verts s'avèrent nécessaires. Leur caractère non marchand nous renvoie à la problématique de la gestion des biens collectifs. Nous identifions les sources de défaillances du marché afin de mettre en exergue le fond des problèmes économiques inhérents à l'allocation des espaces verts. Il ressort de cette analyse le besoin d'identifier les préférences individuelles et d'appréhender les choix publics par le biais d'une démarche positive et empirique. L'application de la méthode des prix hédonistes dans la ville d'Angers permet de mettre en évidence que les ménages résidents accordent de la valeur aux espaces verts. Grâce à l'utilisation d'indicateurs issus de l'écologie du paysage, nous montrons que l'accessibilité à des espaces verts, mais aussi leur répartition, influencent les choix de localisation résidentielle. L'identification d'une demande nous conduit à considérer l'offre locale des espaces verts. Pour ce faire, nous construisons trois échantillons à partir d'une enquête et d'un système d'information géographique. Nous testons le modèle de l'électeur médian pour les communes de la région des Pays de la Loire, puis nous testons le modèle d'interactions horizontales dans des échantillons de communes du département de la Loire-Atlantique et de l'aire urbaine d'Angers. Nos résultats permettent d'identifier l'existence de comportements mimétiques entre les communes.
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Hypothèses d'amarrages, une intervention artistique à Montréal : contribution à l'esthétique et à la politique du paysage urbainLafontaine, Simon 02 1900 (has links) (PDF)
Dans son assertion courante, le paysage urbain est habituellement compris à la manière d'une représentation fixe et continue. San Francisco a le Golden Bridge, New York la Statue de la Liberté, Paris la tour Eiffel, Toronto la tour du CN, Montréal le stade olympique et Tokyo aura bientôt le Sky Tree : à la manière d'une carte postale, le cityscape, cette image condensant l'expérience d'une ville, mise souvent sur certaines structures bâties spectaculaires évoquant une attraction jugée incontournable pour s'accoler une identité touristique et culturelle dans un monde globalisé. Le paysage urbain n'est-il destiné qu'à être une image de marque, certes fascinante dans les films d'action, les guides touristiques et sur les cartes postales, mais, avouons-le, qui n'est pas nécessairement ce qui nous a fait vibrer lorsqu'on le parcourt au quotidien? N'est-il pas également déterminé par nos déplacements, nos parcours, notre expérience de ses infrastructures et nos interactions avec d'autres citadins? À partir d'un cas d'intervention artistique en milieu urbain, les Hypothèses d'amarrages du collectif SYN-, l'auteur montre que le paysage est sans cesse retravaillé par les manières de faire des gens, leurs parcours quotidiens, ce qu'ils aperçoivent et ce dont ils rêvent. Bref, que le paysage urbain est quelque chose qui se déploie à la manière d'une vie en images, sans cesse recolorée par les usages quotidiens. L'auteur présente une description de la nature du projet artistique puis de son positionnement dans le champ de l'art actuel. La réflexion est alors menée selon deux axes reliés : la question de l'expérience vécue des citadins et des méthodes de travail par lesquelles le collectif s'y rapporte. Pour y arriver, l'auteur a choisi de se concentrer sur les propositions du philosophe Ludwig Wittgenstein, qui s'est intéressé au langage ordinaire et aux activités humaines les plus banales tout en leur conférant une dimension « praxique ». Plutôt que de fonder son cadre d'analyse sur les trop fameux « l'usage est la signification » et « tout est un jeu de langage » brandis par la doxa, l'auteur montre que ce qu'il sera convenu d'appeler une « analytique de la quotidienneté » va bien plus loin que ces assertions pragmatistes. En ce qu'elle fait l'assomption des activités quotidiennes et leur confère une puissance d'ouverture au sein du procès de signification, une analytique de la quotidienneté suggère de comprendre l'expérience vécue selon une imprévisibilité et une créativité dont les ressorts excèdent la donation de sens pour se constituer dans l'apprentissage et la pratique concrète.
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MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : paysage urbain, Montréal, art actuel, quotidien, Wittgenstein, esthétique, sociologie urbaine, épistémologie.
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La figure du passage dans Les cités obscures de Benoît Peeters et François Schuiten : réflexion sur le réel et l'imaginaireAubin, Émilie 12 1900 (has links) (PDF)
Ce mémoire propose une exploration de la relation entre réel et imaginaire à travers l'analyse d'une œuvre de bande dessinée. Cette analyse nous permettra par la suite de dégager dans cette œuvre un regard critique sur le paysage urbain contemporain. Nous poserons dans un premier chapitre les bases théoriques de notre réflexion. Le genre littéraire fantastique se présentera comme une première approche du rapport entre réel et imaginaire au sein d'un objet littéraire. Nous développerons par la suite cette mince frontière qui sépare le réel de l'imaginaire avec une approche plus philosophique. La deuxième section de ce chapitre se consacrera aux thèses de Paul Ricœur sur le pouvoir de la fiction de redécrire le réel. Nous nous pencherons tout particulièrement sur ses ouvrages La Métaphore vive et Temps et récit. Le second chapitre de ce mémoire sera consacré à la bande dessinée. Nous tenterons de dresser un portrait général des Cités obscures afin d'éclairer une figure centrale de l'œuvre, celle du « passage ». Dans cette optique, nous approfondirons notre compréhension du neuvième art en en présentant un bref historique pour ensuite identifier les différentes tensions qui agissent et articulent cet art. Nous présenterons la grille ainsi que les résultats d'une analyse sémiotique que nous avons menée sur deux albums, et tout particulièrement sur quatre planches et doubles pages. C'est par une approche herméneutique et sociologique que nous aborderons la dimension urbaine de l'œuvre dans un troisième et dernier chapitre. Les Cités obscures se présentent d'abord comme une critique des utopies architecturales et urbanistiques modernes et de leurs traces que l'on retrouve aujourd'hui dans le paysage urbain. L'œuvre propose également un nouveau regard sur les villes en s'intéressant aux espaces brouillés, non définis et aux espaces frontaliers et transitoires rappelés par la figure du « passage ».
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MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Les Cités obscures, Benoît Peeters, François Schuiten, Imaginaire, Réel, Bande dessinée, Fantastique, Espace urbain, Ville contemporaine
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