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“Who Are You Talking About?”. The Pragmatics of Third-Person Referring Expressions : a Contrastive Corpus-Based Study of British, German, and French Parliamentary Debates / "Mais de qui parlez-vous ?". Analyse pragmatique des expressions de la troisième personne : une analyse contrastive sur corpus de débats parlementaires français, allemands et britanniques / „Aber von wem sprechen Sie denn?“. Eine pragmatische Untersuchung personenbezogener Ausdrücke der dritten Person : eine kontrastive korpusbasierte Analyse deutscher, französischer und britischer ParlamentsdebattenTruan, Naomi 28 January 2019 (has links)
Ce travail analyse la manière dont les expressions de la troisième personne dénotant des êtres humains peuvent référer aux destinataires d’un énoncé – par opposition à l’allocutaire – en français, anglais et allemand. Les formes de la troisième personne incluent tout élément linguistique déclenchant un accord à la troisième personne, considérée comme une catégorie hétérogène : pronoms (il(s), elle(s), on, en français, he, she, they, one en anglais, er, sie, man en allemand), pronoms interrogatifs et indéfinis (qui, quiconque, whoever, anyone, wer), quantifieurs (tous, chacun, certains, all, every, anyone, some, alle, jeder, manche, etc.), relatives précédées par ceux (ceux qui, those who, diejenigen, die) et groupes nominaux contenant un nom dénotant un agent humain (peuple, personnes, citoyen, people, citizen, Volk, Leute, Menschen, Bürger, etc.). A partir d’un corpus de débats parlementaires en France, en Allemagne et au Royaume-Uni, nous montrons que les locuteurs peuvent référer aux destinataires, conçus comme un rôle discursif distinct des personnes empiriques, par des expressions de la troisième personne. L’accent mis sur la première et la deuxième personnes a conduit à un relatif oubli des formes de la troisième personne. Pourtant, la conceptualisation des destinataires par des expressions de la troisième personne est explicite, omniprésente, fonctionnelle et se produit à une fréquence égale dans l’ensemble du corpus. En se concentrant sur le rôle discursif du destinataire, une attention particulière est accordée au système constitué par la deuxième et la troisième personnes, prises dans leur continuité plutôt que leur opposition, dans l’acte de référence. / Based on a corpus of British, French, and German parliamentary debates, this research presents an integrated account of how third person expressions denoting human referents can encode the targets of an utterance – as opposed to the addressee. Third person forms include every linguistic item triggering third person agreement, regarded as a heterogeneous category: third person pronouns (he, she, one, they in English, il(s), elle(s), on in French, er, sie, man in German), interrogative and indefinite pronouns (whoever, qui, quiconque, wer), quantifiers (all, every, many, some, anyone, tous, chacun, beaucoup, certains, alle, jeder, viele, manche, etc.), relative clauses introduced by those (those who, ceux qui, diejenigen, die), and noun phrases containing a noun denoting a human agent (people, citizen, peuple, personnes, citoyen , Volk, Leute, Menschen, Bürger, etc.). I combine a trilingual contrastive research design with a qualitative discourse-analytic and a quantitative corpus- based perspective to determine how reference to the targets of an utterance, conceived as a speech role distinct from the empirical persons, can be achieved by third person expressions. With most existing research focusing on the first and second persons, third person reference has been considerably neglected. Yet, the conceptualisation of targets via third person expressions is explicit, pervasive, functional, and occurs with equal frequency throughout the political spectrum. By focusing on the newly refined speech role of the target, attention is given to the continuity between second and third grammatical persons as a system referring to addressees and targets of an utterance. / In dieser Arbeit präsentiere ich eine umfassende Analyse der Funktionsweisen von englischen, französischen und deutschen Ausdrücken der dritten Person zur Bezeichnung menschlicher Referenten, an die eine Äußerung gerichtet ist. Zu den Formen der dritten Person gehören alle sprachlichen Elemente, die in Bezug auf die grammatischen Kategorien Person und Numerus mit Verben in der dritten Person verwendet werden: Personalpronomen (er, sie, man im Deutschen, he, she, they, one im Englischen, il(s), elle(s), im Französischen), Interrogativ- oder Indefinitpronomen (wer, whoever, qui, quiconque), Quantifikatoren (alle, jeder, viele, manche, all, every, many, some, anyone, tous, chacun, beaucoup, certains), Relativsätze (diejenigen, die, ceux qui, those who), und Nominalsyntagmen, die ein Substantiv enthalten, das einen menschlichen Referenten bezeichnet (Volk, Leute, Menschen, Bürger, people, citizen, peuple, personnes, citoyen, etc.). Anhand eines Korpus britischer, französischer und deutscher Parlamentsdebatten kombiniere ich ein sprachkontrastives Forschungsdesign mit einer qualitativen Diskursanalyse und einer quantitativen korpusbasierten Perspektive, um zu bestimmen, wie der Bezug auf die gemeinten Referenten erfolgt. Bisher hat sich die Forschung auf Formen der ersten und zweiten Person konzentriert und die dritte Person vernachlässigt, obwohl explizite, funktionale Bezüge auf den intendierten Referenten einer Äußerung in der dritten Person allgegenwärtig sind und im gesamten politischen Spektrum vorkommen.
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Les garanties accordées par les personnes publiques / Guarantees granted by public law personsGervais, Marie 14 December 2015 (has links)
Les garanties accordées par les personnes publiques se présentent comme des mécanismes attrayants pour les personnes publiques qui souhaitent intervenir économiquement tout en s’assurant de protéger au mieux les deniers publics. En apportant l’élément de confiance, les mécanismes de garantie présents dans la sphère publique connaissent une évolution qui suit de près l’évolution de la société en jouant un rôle moteur lors de grands projets ou encore lors de période de crise. L’introduction et le développement de l’octroi de garanties par les personnes publiques nécessitent un travail de définition de la notion de garantie publique qui connaît un régime de plus en plus encadré au niveau matériel mais également institutionnel. / Guarantees granted by public law persons appear as attractive mechanisms for the public law persons who wish to intervene economically while ensuring to protect at best public funds. By bringing the element of trust, the present mechanisms of guarantee in the public sphere know an evolution which follows closely the evolution of society by playing a leading role during major projects or still during period of crisis. The introduction and development of the granting of guarantees by the public law persons require a work of definition of the notion of public guarantee which knows a regime more and more framed at the material but also institutional level.
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L'instance de la personne : une métaphysique sans substance / The instance of the person : a metaphysics without substanceHours, Nil 19 December 2015 (has links)
La personne est un concept tributaire de la catégorie de substance, à laquelle la métaphysique contemporaine continue souvent de l'assimiler. Or, la substance méconnaît la nature profondément relationnelle de la personne, et n'est quasiment plus d'aucune utilité en dehors de la métaphysique elle-même. Nous lui substituons d'autres catégories, afin de distinguer méthodiquement la personne d'une part de l'animal humain, comme nous y invite l'ontologie animaliste, et d'autre part de l'ego cartésien, si fortement critiqué par Parfit. Ce faisant, nous retrouvons les deux thèses les plus puissantes de la personne : la thèse chrétienne* qui en fait un centre de relations, et la thèse bouddhiste* qui en fait un complexe de propriétés. Toutefois, la première affilie la personne au modèle particulier de la Sainte Trinité, tandis que la seconde aboutit le plus souvent à un nihilisme de la personne tout aussi spéculatif. Nous proposons de penser la personne comme un processus, ou une série d'événements, afin de faire droit à l'idée de "personhood" : c'est à travers l'interaction entre les niveaux psychologiques et sociaux que la personne émerge, comme une activité auto-organisatrice qui ne se réduit pas à des propriétés biologiques, et n'est pas davantage soluble dans des structures collectives. Le saut quantique que la personne accomplit au sein de la nature, sans correspondre à une rupture ontique, peut être mieux apprécié : l'agentivité et la dignité propres à la personne sont aussi des phénomènes émergents, et des caractéristiques objectives. La personne est donc moins une entité qu'une instance, ou un réseau particulier de relations au sein d'un monde en perpétuel mouvement. / The concept of a person is historically dependent on the metaphysical category of substance, and contemporary metaphysics keeps assimilating one and the other. But the substance ignores the deeply relational nature of the person, and is virtually of no use outside of metaphysics itself. That is why we substitute other categories, to systematically distinguish the person firstly from the human animal, as prompted by the animalist ontology, and secondly from the Cartesian ego, so strongly criticized by Derek Parfit. In doing so, we find the meaning of the two most powerful theories of the person: the Christian thesis*, making it a center of relationships, and the Buddhist thesis*, making it a complex of properties. However, the first one affiliates the person to the particular model of the Holy Trinity, while the second leads most often to a nihilism of the person just as much speculative. We therefore propose to consider the person as a process, or series of events, so as to stand for the the metaphysical idea of an emergent personhood: it is through the interaction between psychological and social levels that the person continuously emerges as a self-organizing activity that cannot be reduced to biological properties, and is not more soluble in collective structures. The quantum leap that the person accomplishes in nature, without corresponding to an ontological rupture, can in turn be best appreciated: the agentivity and the dignity of the person, are also emerging phenomena, which count as objective features. The person is considered less as an entity than as an instance, that is to say a particular network of relations in a changing world.
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Os desafios e as possibilidades de uma (re)leitura da responsabilidade civil a partir da emergência dos riscos produzidos pelas nanotecnologiasGomes, Taís Ferraz 05 September 2011 (has links)
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Previous issue date: 2011-09-05 / Nenhuma / La responsabilité civile et leurs bases ont évolué afin de s’adapter au développement technologique de la société contemporaine et à l’émergence des nouveaux dommages qui doivent être protegés, en particulier, des nanotechnologies aux niveaux mondial et brésilien. Le mouvement d’adéquation de cette conception de responsabilité est doté d’un caractère solidaire, en harmonie avec le principe de la dignité de la personne humaine, établi dans le premier article, III, de la Constitution Fédérale Brésilienne, en démontrant l’approche des droits public et privé. Le potentiel des dommages technologiques est aussi inconnu; cependant, on voit que la responsabilité technologique pourra entraîner des dommages potentiels et qu’elle, malgré la non positivation dans l’ordre juridique brésilien, devra être protégée par le Droit. Les alternatives seront l’usage de la clause générale du risque, de l’abus de droit et des dispositifs du Code de Défense du Consommateur, des hypothèses de l’incidence de responsabilité objective tujours en harmonie avec la tutelle de la personne humaine. On admet aussi la flexibilisation des présupposés de la responsabilité civile: le dommage et le lien de causalité. Il y a de cas où l’on demandera des mesures de précaution afin d’éviter l’occurrence de dommages, et d’autres où l’on partira d’une vérification effective d’un préjudice. Dans les deux hypothèses, la viabilité d’adaptation des nanotechnologies au Droit brésilien est seulement possible à travers de l’usage de concepts ouverts et à travers de critères herméneutiquement constitués. La société ne peut rester sans protection faute d’une règle juridique spécifique à la responsabilité nanotechnologique. Une nouvelle responsabilité “précaution” doit être, premièrement, prise et, après, leurs conséquences doivent être protégées, toujours observées les péculiarités du cas concret dont on demandera une précompréhension. / A responsabilidade civil e seus pressupostos evoluíram com o intuito de se enquadrar no desenvolvimento tecnológico verificado em sociedade e o concomitante surgimento de novos danos a serem protegidos, principalmente das nanotecnologias nos cenários mundial e brasileiro. O movimento de adequação desse instituto é marcado por um caráter solidário, consentâneo com o princípio da dignidade da pessoa humana, estabelecido no inciso III do artigo 1o da Constituição Federal, com a aproximação do Direito Público e do Direito Privado. A potencialidade dos danos nanotecnológicos ainda é desconhecida, porém é sabido que a responsabilidade nanotecnológica poderá causar potenciais danos e, embora não esteja positivada no ordenamento jurídico brasileiro, deverá ser protegida pelo Direito. As alternativas consistirão na utilização da cláusula geral do risco, do abuso do direito e de dispositivos do Código de Defesa do Consumidor, hipóteses de incidência de responsabilidade objetiva, sempre em consonância com a tutela da pessoa humana, admitindo-se a flexibilização dos pressupostos da responsabilidade civil: dano e nexo de causalidade. Há casos em que se propugnará por medidas de precaução, a fim de evitar a ocorrência de danos, e outros em que se partirá da verificação efetiva de um prejuízo. Nas duas hipóteses, a viabilidade de enquadramento das nanotecnologias ao Direito brasileiro somente é possível mediante a utilização de conceitos abertos e a partir de critérios hermeneuticamente constituídos. A sociedade não poderá ficar desprotegida pela falta de uma norma jurídica específica à responsabilidade nanotecnológica. Uma nova responsabilidade deve ser, primeiramente, precavida e, posteriormente, suas consequências devem ser protegidas, sempre observadas as peculiaridades do caso concreto em que se propugnará por uma pré-compreensão. / Civil liability and its assumptions as well has evolved to fit the social technological development, and the concomitant emergence of new damage to be protected from, especially the nanotechnologies both in the world and in Brazil. The movement to adjust this institute is marked by a joint responsible character consistent with the principle of the individuals? dignity, established in the First Article, subsection III, of the Brazilian Federal Constitution, by bringing together public right and private right. Nanotechnological potential damage is still unknown; what is already known is that nanotechnological responsibility can trigger potential harm. Despite not implemented by the Brazilian legal order yet, it has to be protected by the law. Alternatives encompass the usage of the general risk clause, the Consumer?s Rights Defense law abuse and provisions, some hypotheses of objective incidence liability always in consonance with the human person?s guardianship and by acknowledging the flexibility of civil liability assumptions: causal damage and nexus. Instances exist when precautionary measures will be advocated to prevent damage from occurring; in other instances the effective investigation of harm will be the departure point. For both hypotheses, to make the framing of nanotechnologies into the Brazilian Law viable open concepts have to be used, and hermeneutically developed criteria have to become the foundation. Society can not be left unprotected due to a lack of rules of law specific to nanotechnological liability. New liability has to be, first of all, judicious and, second of all, its outcomes must be protected, and the oddities of the actual case must always be abided by, a situation where previous understanding will be advocated.
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L'altruisme au cœur des conditions de l'Éducation : éthique de la relation éducative et émergence de la personne : investigation philosophique / Altruism at the heart of the conditions of Education : ethics of the educational relationship and emergence of the person : a philosophical investigationTerraz, Tommy 30 November 2018 (has links)
L’éducation est une relation humaine vivante et nécessaire. Tissée de valeurs et tendue vers des finalités, elle comporte une dimension intrinsèquement éthique. Elle implique d’emblée le respect de tous les êtres humains ; chacun d’entre eux, sans exception, est toujours une Personne qui doit être respectée de façon inconditionnelle et universelle dans sa dignité, dans les principes de non-nuisance et de non-violence. De plus, si l’on considère qu’éduquer consiste à agir en relation en vue de faciliter l’émergence relationnelle de chacun des sujets éduqués comme personne dans ses dimensions plurielles (par exemple morale, sociale, cognitive, citoyenne, artistique, physique), ainsi qu’à mettre en place les conditions lui permettant de cheminer vers davantage de liberté intérieure et vers un mieux-être, alors nous pouvons entrevoir que l’éducation et l’altruisme semblent intimement liés. Pourtant, la notion d’altruisme n’a pas encore été interrogée de manière explicite et spécifique en sciences et philosophie de l’éducation. Ce travail entend réparer cet oubli et consiste ainsi à construire puis à explorer une problématique de recherche portant sur l’altruisme en éducation. Cette interrogation apparaît d’autant plus légitime que l’époque actuelle, qualifiée parfois d’hypermoderne, est une période charnière caractérisée par des mutations plurielles, des promesses comme des difficultés, qui sont autant de défis à relever. Dans ce contexte, et en vue d’échapper au double piège du nihilisme et du dogmatisme, il apparaît fondamental de s’interroger sur des repères universalisables, à la fois théoriques et praxéologiques, non exhaustifs, et à réinterroger sans cesse, à propos de ce que semblent être les principales conditions, valeurs et finalités d’une relation véritablement éducative. À travers une démarche philosophique au sein des sciences de l’éducation, le parcours réflexif et spéculatif proposé mobilise les domaines de l’éthique, de l’épistémologie, de l’ontologie, de la philosophie du langage et de l’anthropologie philosophique, tout en s’articulant avec les études scientifiques ; l’investigation porte sur les liens entre l’éthique de l’éducateur et l’émergence relationnelle du sujet éduqué comme personne. L’altruisme est inconditionnel, universel et désintéressé. Il s’agit d’une vertu éthique relationnelle avec laquelle il est possible de se familiariser et de progresser durablement. C’est une intention dynamique – qui va colorer les actes de l’agent moral dans la relation avec, par et pour autrui – que l’autrui universel puisse accéder de façon durable à davantage de liberté intérieure et de bonheur. L’altruisme favorise l’instauration d’une juste et bonne distance dans la relation éducative, qui permet d’éviter les pièges de la fusion relationnelle, de la manipulation, du dressage, comme de la totale permissivité, de l’indifférence, du laxisme et de la complaisance. La démonstration logique et analytique fait apparaître progressivement que l’altruisme est au cœur des conditions de l’Éducation, ce qui pourrait participer à l’ouverture d’un nouveau regard, voire à la constitution d’un nouveau paradigme. Se dessinent alors, de manière réflexive et non moraliste, les contours possibles (philosophiques, empiriques, pédagogiques et institutionnels) d’une éthique éducative de l’altruisme qui pourrait faire l’objet d’une démarche de sensibilisation auprès des professionnels des métiers de l’éducation, mais qui ne saurait être imposée. Prenant la forme d’une invitation à philosopher soi-même, elle s’appuie sur le discernement, l’expérience et la réflexion personnelle de l’éducateur en tant qu’agent moral. Cette éthique éducative, laïque, prend forme à travers une praxis relationnelle, étroitement liée à l’avènement du dialogue dans l’intégration interlocutive et éthique du tiers personnel, d’une autorité éducative émancipatrice, ou encore du postulat d’éducabilité. / Education is a living and necessary human relationship. Interwoven with values and aiming at finalities, it entails an intrinsically ethical dimension. It implies from the outset respect for all human beings; each of them, without exception, is always a Person who must be respected unconditionally and universally in his dignity, in a harmless and non-violent way. Moreover, if we consider that educating means acting in a relationship in order to facilitate the relational emergence of each educated subject to become gradually emancipated as person through the development of his manifold dimensions (as a moral, social or cognitive subject, as a citizen, etc.), and if it means setting up the conditions allowing himself to progress towards more inner freedom and better well-being, then we can suggest that education and altruism are intimately connected. Even so, this dimension has not yet been questioned explicitly in the context of sciences and philosophy of education. This thesis intends to fill this gap and will thus consist in building and then exploring altruism in education as its research question. Such a question appears all the more legitimate since the present time, sometimes described as hypermodern, is a pivotal phase characterised by multifaceted changes, promises as well as difficulties, which are actually just as many challenges to face. In such a context, and with a view to avoiding the double pitfall of nihilism and dogmatism, it seems essential to look for both theoretical and pragmatic reference points that may be universalised (while being non-exhaustive), and which may be open to continuous questioning in relation to what appear to be the main conditions, values and goals of a truly educational relationship seem to be. Through a philosophical approach within the domain of science of education, the reflexive and speculative research path proposed here draws upon the fields of ethics, epistemology, ontology, philosophy of language and philosophical anthropology, while interacting with scientific studies; our investigation focusses on the links between the educator’s ethics and the relational development of the educated subject as a person. Altruism is unconditional, universal and disinterested. It is a relational ethical virtue with which it is possible to familiarize oneself and to achieve constant progress. It is a dynamic intention that the « autrui universel » can have lasting access to greater inner freedom and happiness: this intention will colour the acts of the moral agent in the relationship with, by and for others. Altruism allows to establish a just and adequate distance in an educational relationship, thus avoiding the pitfalls of a fusional relationship, of manipulation, or of mere training, but also the pitfalls of complete permissiveness, indifference and complaisance. Our logical and analytical demonstration reveals progressively that altruism is at the heart of the conditions of Education – a discovery that could contribute to the opening of a new perspective on education, or even to the formation of a new paradigm. In this way, we can see the reflexive and non-moralistic delineation of a possible framework (with philosophical, empirical, pedagogical and institutional dimensions) for educational ethics inspired by virtuism and directed towards altruism; professionals working in education could be made aware of this ethical approach which, however, should not be imposed on them. Indeed, this ethical framework takes the shape of an invitation to individual philosophising, and relies on the discernment, experience and personal reflexion of each educator in his quality as a moral agent. Respecting the principle of secularism, such an altruistic stance takes shape through a relational praxis and is linked to the advent of dialogue in the interlocutory and ethical integration of the personal third person, to an emancipatory educational authority, and to the postulate that it is possible to educate.
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Narcisse philosophe : une figure de la fiction française du premier dix-huitième siècle / Narcissus philosopher : a figure of the French fiction in the early 18th centuryMirlo, Audrey 07 November 2013 (has links)
Au début du XVIIIe siècle, les récits à la première personne abondent dans les lettres françaises. Parmi les narrateurs soucieux de retranscrire le cheminement de leur vie se signalent plus spécifiquement des personnages de philosophe. De 1721 à 1731, les lecteurs découvrent par exemple Usbek, le spectateur français, l’indigent philosophe et Cleveland, quatre personnages de fiction romanesque qui sont autant d’épistolier, de journaliste ou de mémorialiste philosophes. Auteurs, ils exercent leurs pensées sur le fond de leurs expériences intimes. Notre travail tend à examiner de quelle façon, à l’époque de Marivaux, Montesquieu et Prévost, la littérature de fiction à la première personne place le philosophe face à lui-même, nouveau Narcisse censé réfléchir le sens d’une existence. Intégré à la trame narrative, le philosophe (ou le moraliste) du premier XVIIIe siècle n’est plus cet observateur d’une objectivité détachée qui se retranche derrière des discours : il devient lui-même figure, c’est-à-dire forme observable livrée à l’appréciation des lecteurs. Ils ne manqueront d’ailleurs pas de relever les ambiguïtés de cette figure paradoxale qui ne parvient pas toujours à concilier les impératifs de la sensibilité et ceux de la raison. Précisément les œuvres du corpus interrogent les conditions du déploiement de la pensée dans l’esprit humain et dans le monde des choses concrètes. Les implications – littéraires et philosophiques, mais encore poétiques, esthétiques, morales ou cognitives – de la figuration du philosophe dans la fiction constituent ainsi l’objet de notre étude. / In the early 18th century, first-person novels would abound in French literature. Philosophers would become a prominent figure among the various kinds of narrators that specify their personal way of life. From 1721 to 1731, readers discovered Usbek, the spectateur français, the indigent philosophe, and Cleveland, four fictional characters who are letter writers, journalists or memorialists. As authors, they were inspired by their personal life experience and wrote to share their thoughts. The purpose of this work is to analyse at the time of Marivaux, Montesquieu and Prévost how the first-person literature makes philosophers face up their own image. Therefore, the philosopher becomes a new Narcissus supposed to reflect the meaning of existence. While integrated into the narrative, the philosopher (or the moralist) is no longer an objective observer who could hide behind a speech: he is himself a figure facing the judgment of readers. Moreover, they point out the ambiguities of this paradoxical figure that does not always manage to deal with sensitivity and reason. The works of the corpus are questioning the conditions for the deployment of thought in the human mind and the world of concrete things. The implications of the representation of the philosopher in fiction are the object of this study, whether on the literary or philosophical fields, but also on the poetic, aesthetic, moral or cognitive fields.
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Dialogue entre agents naturels et agents artificiels. Une application aux communautés virtuellesChicoisne, Guillaume 11 December 2002 (has links) (PDF)
Cette thèse s'inscrit dans le cadre de la constitution de communautés mixtes rassemblant des agents naturels (humains) et des agents artificiels. Dans cet objectif, la thèse présentée traite des interactions pouvant exister entre ces types d'agents lorsqu'ils sont mis en présence au sein d'une communauté virtuelle. Les modèles d'agent et d'interaction proposés reposent sur l'hypothèse que chaque message est porteur d'un potentiel de sens -négociable- qu'il est nécessaire d'interpréter et non pas porteur d'un sens -unique et précis- qu'il suffit de décoder. Ceci implique les deux points centraux suivants : l'enrichissement contextuel du message et le focus conversationnel. Le premier point, l'enrichissement contextuel, associe un message avec son contexte de façon à permettre l'interprétation de ce message plutôt qu'un simple décodage comme cela est le cas dans les applications informatiques classiques. De manière duale, un processus d'expression remplace l'encodage. Le deuxième point, le focus conversationnel, représente l'objet de la discussion, lui aussi négociable et construit de manière collective par l'ensemble des interactants, leurs différentes interventions entraînant l'émergence du dialogue. Un agent conversationnel dédié à la recommandation de films, dans le cadre d'une boutique virtuelle 3D, constitue le cadre technologique et applicatif de la thèse défendue qui se conclut sur l'analyse de plusieurs dialogues entre cet agent et un client humain.
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Sémiotique de la représentation de soi dans les dispositifs interactifs. L'Hexis numérique.Georges, Fanny 14 December 2007 (has links) (PDF)
La représentation de soi à l'écran se constitue des signes qui manifestent l'interaction de l'usager avec le dispositif interactif. Elle a pour caractéristique d'être interactive mais surtout agie. Ce pouvoir agissant ou performatif nécessite une approche de la représentation comme expérience d'interaction et énonciation. Une méthode d'analyse appliquée de l'expérience immersive et d'identification a ainsi été élaborée sous la forme d'une typologie phanérologique de l'agencement représentationnel conjuguant approches sociale, cognitive et sémiotique.
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Modélisation du mouvement des personnes lors de l'évacuation d'un bâtiment à la suite d'un sinistreTheos, Constantin 25 January 1994 (has links) (PDF)
Ce travail a porté sur la mise au point d'un modèle et d'un logiciel de simulation du mouvement de personnes évacuant un bâtiment, lors d'un incendie ou d'une autre situation justifiant l'évacuation ou la provoquant spontanément. Un algorithme original a été développé, applicable à de fortes densités de personnes dans un environnement complexe comprenant des obstacles au mouvement. Afin de pouvoir visualiser la simulation du mouvement, un post-processeur graphique a été réalisé, destiné à la représentation du bâtiment et de ses obstacles internes et à celle des trajectoires suivies par les personnes. Un maillage sert de trame pour représenter, outre les aires offertes au déplacement, les murs et autres obstacles, qu'ils soient matériels ou qu'ils représentent des régions dangereuses. Le logiciel développé simule le déplacement des occupants évoluant en coordonnées continues dans un environnement complexe et interagissant au niveau de la vitesse de leur déplacement ainsi que de la densité maximale d'occupation qu'il est possible d'atteindre. Ce modèle a pu être réalisé au moyen d'une application locale, au niveau du micro-environnement de chaque occupant, des lois de corrélation macroscopiques vitesse-densité identifiées par plusieurs auteurs. L'utilisation du post-processeur graphique mis au point lors de ce travail, a rendu possible la mise en évidence des phénomènes inhérents au mouvement de foule (accumulation, blocage, détente).
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Identité(s) libertines : l'écriture personnelle ou la création de soi /Tricoche-Rauline, Laurence, January 2009 (has links)
Texte remanié de: Thèse de doctorat--Littérature française--Saint-Étienne, 2006. Titre de soutenance : Le moi libertin : modalités d'expression de la subjectivité à l'âge classique. / Bibliogr. p. 719-750. Index.
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