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Rhotiques et rhoticité en Écosse : une étude sociophonétique de l'anglais écossais standard / Rhotics and rhoticity in Scotland : a sociophonetic study of Standard Scottish English

Jauriberry, Thomas 24 September 2016 (has links)
Cette thèse en sociophonétique anglaise combine les approches de la sociolinguistique variationniste et de la phonétique expérimentale pour étudier les rhotiques et la rhoticité en Écosse en anglais écossais standard. Grâce aux analyses auditives de 147 locuteurs écossais et aux analyses acoustiques fines de locuteurs de Dundee et de Kinross, l'extrême variabilité de /r/ a été confirmée dans cette variété d'anglais, y compris pour des locuteurs de la classe moyenne en style de discours contrôlé. Les rôles respectifs des facteurs linguistiques et extralinguistiques ont également été évalués. L'origine géographique et l'environnement phonologique notamment sont des facteurs déterminants pour la réalisation phonétique de /r/, et dans une moindre mesure les facteurs de l'âge et du genre des locuteurs. Ces résultats confirment que la variation est structurée et que le changement phonétique est en cours, avec une réduction progressive des rhotiques en anglais écossais. / This thesis in English sociophonetics combines the approaches of variationist sociolinguistics and experimental phonetics to study rhotics and rhoticity in Standard Scottish English. With auditory analysis of 14 7 Scottish speakers and fine acoustic analyses of speakers of Dundee and Kinross,the extreme variability of /r/ was confirmed in this variety of English, including for middle-class speakers in controlled speech. The respective roles of linguistic and non-linguistic factors were also evaluated. The geographical origin and phonological environment in particular are decisive factors for the phonetic realization of /r/ and to a lesser extent the factors of the age and gender of the speakers. These results confirm that the variation is structured and that sound change is underway, with a graduai reduction of Scottish English rhotics.
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Iconicité dans la grammaire du chinois / Iconicity in grammar chinese

Ma, Yifan 10 June 2014 (has links)
La notion d' iconicité¦ est devenue aujourd'hui un sujet fécond au sein de la linguistique cognitive occidentale. Nous avons choisi d'étudier le problème de l'iconicité dans le cadre de la grammaire du chinois. Comme toute langue " idéographique", le chinois mandarin relève évidemment d'une iconicité de haut degré par son écriture. Dans l'histoire de linguistique chinoise, beaucoup d'é¦tudes ont été faites sur la ressemblance entre la forme du caractère chinois et le sens qu'il représente. Or, c'est depuis une trentaine d'années que nous avons commencé à développer la notion d'iconicité dans les domaines phonétique et syntaxique, avec l'introduction de la linguistique cognitive en Chine. Dans cette thèse, nous allons développer la notion d'iconicité dans la grammaire du chinois à travers trois aspects : la phonétique, l'écriture chinoise et la syntaxe. D'abondants exemples serviront de fil organisateur à notre exposé. / The notion of iconicity has become an interesting topic in the Western cognitive linguistics today. We chose to study the problem of iconicity in the context of Chinese grammar. Like any "ideographic" language, the Mandarin Chinese reveal a high degree of iconicity by his writing. In the history of Chinese linguistics, many studies have been done on the similarity between the form of the Chinese character and the sense which it represents. However, we only began to develop the notion of iconicity in the phonetic and syntactic domains with the introduction of cognitive linguistics in China thirty years ago. In this thesis, we will develop the notion of iconicity in the grammar of Chinese in three aspects by giving abundant exemples: phonetics, Chinese characters and syntax.
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La diphtongaison et l'apprentissage du registre chanté : étude sociolinguistique de Québécois enregistrés en Mauricie

Béland, Nancy 12 1900 (has links)
Mémoire numérisé par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal. / Une même chanson interprétée par un Québécois et un Français serait-elle semblable sur le plan phonétique? En ce sens, la rencontre entre la musique et la langue impose-t-elle des contraintes telles que l'on ne pourrait retrouver, dans la chanson, de variantes phonétiques comme la diphtongaison? Matte (1982: 142-143) répondrait probablement à cette dernière question par l'affirmative si l'on s'en remet à sa thèse voulant que, en français, la chanson exige le mode tendu (par opposition au mode relâché) et que celui-ci influencerait l'articulation des sons. De là son idée, en particulier, que le Québécois aurait moins tendance à diphtonguer en chantant. Le but de notre mémoire est de mettre à l'épreuve cette thèse de Matte; il nous apparaît en fait évident que chanson et diphtongaison peuvent se marier sans problème en français québécois. Notre première hypothèse (l) stipule donc que la chanson n'exige pas un mode articulatoire empêchant ou réduisant la diphtongaison. Une deuxième hypothèse (2) porte sur le conditionnement plus ou moins grand de la diphtongaison dans la chanson en français québécois; d'après cette hypothèse, la non-diphtongaison dans la chanson est un phénomène culturel et non linguistique, qui résulte d'un apprentissage provenant à la fois d'un enseignement, implicite ou explicite, de la chanson et de la maturation. Les deux sous-hypothèses suivantes découlent donc de cette deuxième hypothèse: (2.1) toutes choses étant égales, les sujets ayant eu un apprentissage de la chanson diphtonguent moins que les autres lorsqu'ils chantent; (2.2) toutes choses étant égales, les sujets plus âgés diphtonguent moins que les autres lorsqu'ils chantent. Afin de vérifier ces hypothèses, une enquête a été réalisée en Mauricie auprès de 78 locuteurs âgés entre 6 et 25 ans. Ces locuteurs avaient à interpréter la chanson Bonne fête à deux reprises, chaque fois avec un prénom différent, soit Audrey, Martin ou Jacques, selon le cas; ce sont les diphtongues en syllabe entravée du /c:/ de jeté et du /a/ de Jacques de même que celles, en syllabe ouverte, du /e/ de Audrey et du /ë/ de Martin qui sont étudiées dans les productions des locuteurs. Ces productions nous permettent, dans un premier temps, d'observer ce qu'il advient des contraintes inhérentes à la rencontre entre la musique et la langue dans la chanson Bonne fête. Sur plus d'un plan, le prénom problématique est Jacques, étant donné qu'il est monosyllabique et que la chanson Bonne fête est mieux adaptée aux prénoms dissyllabiques. Mais la plupart des locuteurs ont su développer des stratégies pour compenser la syllabe laissée en suspens dans Bonne fête Jacqu'. Quant au résultat des diphtongaisons proprement dit, il est clair que la diphtongaison et la chanson ne sont pas incompatibles. De façon générale, les locuteurs diphtonguent dans plus de 80 % des cas en chantant, ce qui n'est pas sans remettre en question la thèse de Matte. Reste à savoir à qui se réfère exactement ce dernier dans ce qu'il avance: au commun des mortels, au chanteur amateur ou au chanteur professionnel? En effet, il y a une importance à déterminer la sorte de chanteur dont on parle: les données du corpus prouvent que les chanteurs amateurs diphtonguent moins lorsqu'ils chantent que les non-initiés. Force est de conclure que c'est l'apprentissage, implicite ou explicite, de la chanson et non pas la maturation qui semble déterminante dans la non-diphtongaison associée au registre chanté.
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Une étude acoustique des voyelles orales susceptibles d'être diphtonguées en français québécois

Leblanc, Guillaume 18 April 2018 (has links)
Mémoire réalisé dans le cadre d'un programme en extension avec l’UQAC. / Une diphtongue ou voyelle diphtonguée est caractérisée par un changement de timbre en cours d'émission. Phonémique dans certaines langues, phonétique dans d'autres, elle est en français québécois une façon perceptuellement efficace de différencier une voyelle longue d'une brève. Cependant, comme aucune voyelle ne peut être prononcée avec un timbre absolument stable, une définition telle que celle donnée plus haut s'avère trop générale. Cette recherche postule que la diphtongaison s'organise selon une certaine dynamique acoustique et que l'évolution temporelle de cette dynamique permet à l'auditeur de percevoir une diphtongue. Nous cherchons donc ici à isoler quelques indices acoustiques susceptibles de favoriser la perception d'une diphtongue en français québécois, en étudiant les productions de 10 locuteurs masculins issus de deux régions différentes du Québec. Nos résultats suggèrent deux profils distincts de diphtongaison, dont l'un semble limité aux voyelles arrondies. Les occurrences perçues comme étant diphtonguées montrent des points communs en ce qui concerne la distance parcourue par leur vecteur dans un espace psychoacoustique, la linéarité ou non de leur trajectoire, ainsi que le rapport entre la pente de leurs différentes sections.
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Perception et production des voyelles orales françaises par des enfants tunisiens néo-apprenants du français / Perception and production of french oral voyelles by tunisian children neo-learners of french

Ammar, Zeineb 22 November 2018 (has links)
Dans ce travail de recherche nous avons abordé la question de la perception et de la production des voyelles orales du français par seize enfants tunisiens (8-9 ans) néo-apprenants du français à trois moments différents de leur apprentissage : au début de leur première année de français, après 9 mois d’apprentissage et suite à une période d’entraînements phonétiques. Les résultats obtenus montrent que (1) la perception et la production des voyelles sont fortement influencées par la L1 des apprenants aussi bien au début qu’après 9 mois d’apprentissage ; (2) les performances en perception et en production des néo-apprenants dépendent plus des voyelles elles-mêmes que de leur statut en L2 par rapport à la L1 (voyelles nouvelles, similaires, ou identiques) ; (3) les entraînements phonétiques que nous avons administrés n’apportent pas de bénéfice sur la perception et la production des voyelles orales françaises par les néo-apprenants tunisien. / In this thesis, we studied the perception and production of the French oral vowels by sixteen Tunisian children (8-9 years old) learning French. Data are collected at three different periods: at the beginning of their first year of learning, after nine months of learning, and after a period of phonetic training. Main results are: (1) the perception and production of the vowels are greatly influenced by the L1 of the learners, both at the beginning and after nine months of learning; (2) the perception and production performances of the learners are better predicted by the identity of the vowel rather than its status in L2 compared to L1 (new, similar or identical vowels); (3) the phonetic training we gave showed no benefit on the perceptual or production performances of the children.
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Rôle des indices acoustico-phonétiques dans la segmentation lexicale: études sur le français

Dumay, Nicolas January 2006 (has links)
Doctorat en Sciences Psychologiques et de l'éducation / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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Apprentissage phonétique des voyelles du français langue étrangère chez les apprenants japonophones / Pronunciation of French vowels by Japanese speakers learning French as a foreign language

Kamiyama, Takeki 28 November 2009 (has links)
Ce travail s’intéresse à l’application de la phonétique expérimentale [acoustique et perceptive] à la didactique de la prononciation des langues étrangères. Le propos est illustré par les difficultés d’apprentissage par des japonophones des voyelles du français ; les expériences portent spécifiquement sur les voyelles -u y ø-. Le but est d’élucider les difficultés que présentent ces phones selon que leur statut phonémique et leur réalisation phonétique diffèrent ou non entre la langue maternelle et la langue apprise. Le -u- français diffère phonétiquement de son équivalent phonémique, le -u- japonais. L’étude confirme que le -u- français, phonémiquement « similaire » au -u- japonais, est plus difficile que la voyelle « nouvelle » -y-, qui n'a pas d'équivalent ni phonémique ni phonétique en japonais. La production du -ø-, qui est « nouveau » phonémiquement mais proche du -u- japonais au plan acoustique, semble présenter encore moins de difficulté. La thèse apporte également une réflexion sur la didactique de la prononciation. L’analyse de manuels généralistes de français publiés au Japon suggère que les apprenants et les enseignants sont rarement conscients de la différence de difficultés des -u y ø-. Quelques méthodes d’enseignement de la prononciation – certaines traditionnelles, d’autres innovantes – sont proposées, dans l’idée de favoriser la conscientisation de ces difficultés. Le but de cette thèse est une contribution à l’éclaircissement des processus d’apprentissage de la prononciation des langues étrangères, et à l’amélioration de son apprentissage et de son enseignement. / This dissertation deals with the application of experimental [acoustic and perceptual] phonetics to the teaching of pronunciation. The issue is illustrated by Japanese speakers’ difficulties in learning French vowels in general. Experiments were specifically conducted on the vowels -u y ø-. The objective is to elucidate the case of individual phones depending on whether or not their phonemic status and their phonetic realisation differ in the two languages under study. French -u- differs phonetically from its phonemic counterpart, Japanese -u-. The present study confirms that French -u-, which is phonemically “similar” [to Japanese -u-], turns out to be more difficult than the “new” vowel -y-, which has no phonemic or phonetic counterpart in Japanese. The production of -ø-, which is phonemically “new” but acoustically close to Japanese -u-, seems to present still less difficulty. The dissertation also brings a reflection on t! he teaching of pronunciation. The analysis of general French textbooks published in Japan suggests that learners and teachers are seldom aware of the difference in the difficulties caused by the three vowels -u y ø-. Also, some methods of pronunciation teaching [some traditional, others new] are presented in terms of how they foster learners’ awareness of these difficulties. The goal of this dissertation is to help to shed light on the learning processes of the pronunciation of foreign languages, and to improve its learning and teaching.
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Variation phonologique régionale en interaction conversationnelle / Mental representations of regional phonological variation in conversational interaction

Aubanel, Vincent 21 January 2011 (has links)
C'est dans l'interaction sociale, lieu d'occurrence premier du langage parlé (Local, 2003) que la parole est apprise, qu'elle est produite quotidiennement et qu'elle évolue. De nouvelles approches interdisciplinaires de l'étude de la parole, notamment la sociophonétique ou les récents développements de l'interaction conversationnelle, ouvrent de nouvelles perspectives dans la modélisation du traitement de la parole. Une question centrale à cette entreprise est la caractérisation des représentations mentales associées aux sons de la parole. Pour traiter cette question, nous utilisons l'approche exemplariste du traitement de la parole, qui propose que les sons de la parole sont mémorisés en incorporant des informations contextuelles détaillées. Nous présentons une nouvelle tâche interactionnelle, GMUP (pour "Group ’em up"), destinée à recueillir les réalisations de matériel phonologique finement contrôlé produit par deux interactants dans un cadre expérimental écologiquement valide. Les variables phonologiques décrivent les différences existant entre deux variétés de français parlé, le français standard et le français méridional. Des outils de reconnaissance automatique de la parole ont été développés pour évaluer la convergence phonétique, observable de l'évolution des représentations mentales, à deux niveaux de granularité : au niveau catégoriel de la variable phonologique et au niveau plus fin, subphonémique. L’emploi de mesures acoustiques détaillées à grande échelle permet de caractériser finement les différences inter-individuelles dans l'évolution de la forme des réalisations acoustiques associées aux représentations mentales en interaction conversationnelle. / It is in social interaction, the primary site of the occurrence of spoken language (Local, 2003) that speech is learned, that it is produced everyday and that it evolves. New interdisciplinary approaches to the study of speech, particularly in sociophonetics and in recent developments in conversational interaction, open new avenues for modeling speech processing. A central question in this enterprise relates to the caracterization of the mental representations of speech sounds. We address this question using the exemplarist approach of speech processing, which proposes that speech sounds are stored in memory along with detailed contextual information. We present a new interactional task, GMUP (which stands for "Group ’em up"), designed to collect realizations of highly-controlled phonological material produced by two interactants in an ecologically valid experimental setting. The phonological variables describe differences between two varieties of spoken French, Northern French and Southern French. Automatic speech recognition tools were developed to evaluate phonetic convergence, an observable of the evolution of the mental representations of speech, at two levels of granularity: at the categorical level of the phonological variable and at a more fine-grained, subphonemic level. The use of large-scale detailed acoustic measures allows us to finely caracterize interindividual differences in the evolution of the acoustic realizations associated with the mental representations of speech in conversational interaction.
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Perception auditive, visuelle et audiovisuelle des voyelles nasales par les adultes devenus sourds. Lecture labiale, implant cochléaire, implant du tronc cérébral. / Auditory, visual and auditory-visual perception of nasal vowels by deafened adults : Speechareading, Cochlear Implant, Auditory Brainstem Implant

Borel, Stéphanie 14 January 2015 (has links)
Cette thèse porte sur la perception visuelle, auditive et audiovisuelle des voyelles nasales [ɑ̃] (« lent »),[ɔ̃] (« long ») et [ɛ̃] (« lin ») par des adultes devenus sourds, implantés cochléaires et implantés dutronc cérébral. L’étude sur la perception visuelle des voyelles, auprès de 22 adultes devenus sourds,redéfinit les sosies labiaux des voyelles nasales et propose une mise à jour de la classification desvisèmes. Trois études sur l’identification auditive des voyelles nasales auprès de 82, 15 et 10 adultesimplantés cochléaires mettent en évidence leur difficulté à reconnaitre les trois voyelles nasales, qu’ilsperçoivent comme des voyelles orales. Les analyses acoustiques et perceptives suggèrent que lesadultes implantés cochléaires s’appuient sur les informations fréquentielles des deux premiers picsspectraux mais négligent les informations d’intensité relative de ces pics. D’après l’étude menéeauprès de 13 adultes implantés du tronc cérébral, des informations acoustiques linguistiques sonttransmises par l’implant du tronc cérébral mais la fusion entre les informations auditives et visuellespourrait être optimisée pour l’identification des voyelles. Enfin, une enquête auprès de 179orthophonistes pointe le besoin d’une information sur la définition phonétique articulatoire actualiséedes voyelles [ɑ̃] et [ɛ̃]. / This thesis focuses on the visual, auditory and auditory-visual perception of french nasal vowels [ɑ̃](« lent »), [ɔ̃] (« long ») and [ɛ̃] (« lin ») by Cochlear Implant (CI) and Auditory Brainstem Implant(ABI) adults users. The study on visual perception of vowels, with 22 deafened adults, redefines thelip configuration of french nasal vowels and provides an update of the classification of vocalic visualphonemes. Three studies on auditory identification of nasal vowels with 82, 15 and 10 CI usershighlight their difficulty in recognizing the three nasal vowels, which they perceive as oral vowels.Acoustic and perceptual analyzes suggest that adults with CI rely on frequency informations of thefirst two spectral peaks but miss the informations of relative intensity of these peaks. The study with13 ABI users show that some linguistic acoustic cues are transmitted by the ABI but the fusion ofauditory and visual features could be optimized for the identification of vowels. Finally, a survey of179 Speech Language and Hearing Therapists show the need of an update on the phonetic articulationof french nasal vowels [ɑ̃] and [ɛ̃].
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Les particularités phonétiques et phonologiques des langues du Pakistan et leur incidence sur l'apprentissage du français par les apprenants pakistanais / The phonetical and phonological particularities of the languages of Pakistan and their incidence on the learning of French by the Pakistani learners

Zaheer, Aamir 11 January 2019 (has links)
Le Pakistan chevauche la frontière linguistique entre deux familles linguistiques ; l’indo-aryen et l’iranien, qui ensemble constituent l'indo-iranien, une branche majeure de la famille indo-européenne. Ainsi, le panorama général de la situation linguistique se caractérise par la diversité linguistique due à différents facteurs sociaux et historiques. Comme beaucoup d’autres pays du monde, le Pakistan est aussi un pays multilingue où plusieurs langues sont présentes avec des statuts plus ou moins différents. A part ce multilinguisme, une grande partie de la population rurale du Pakistan est également monolingue. Sous les effets du colonialisme, les langues natives du Pakistan ne sont pas reconnues par le gouvernement. À cause de la politique linguistique de l’état, ces langues les moins répandues sont considérées comme des langues peu importantes. Ainsi, ces langues régionales restent ignorées même par des linguistes et des chercheurs. Du point de vue de la linguistique, chaque langue possède des particularités et une richesse linguistique malgré son statut officiel dans un pays. Nous avons choisi de présenter cinq langues majeures du Pakistan. Cette diversité linguistique nous a offert ce terrain fertile à l’étude de ces langues au niveau de la phonétique et de la phonologie. Le résultat de ce travail nous a conduits à une étude comparative des systèmes phonético-phonologiques des langues pakistanaises et ceux de la langue française. Cela nous a permis de conclure au fait que les voyelles antérieures arrondies et les semi-voyelles françaises n’existant pas dans les langues pakistanaises sont absentes dans la prononciation des apprenants de FLE. Ces absences sont les causes majeures des erreurs de la prononciation faites par la majorité des apprenants pakistanais de FLE. / Pakistan straddles the linguistic border between two linguistic families; Indo-Aryan and Iranian, which together constitute Indo-Iranian, a major branch of the Indo-European family. Thus, the general panorama of the linguistic situation is characterized by linguistic diversity due to different social and historical factors. Like many other countries in the world, Pakistan is also a multilingual country where several languages are present with more or less different status. Apart from this multilingualism, a large part of the rural population of Pakistan is also monolingual. Under the effects of colonialism, the native languages of Pakistan are not recognized by the government. Because of the state’s language policy, these less widely spoken languages are considered as minor languages. Thus, these regional languages are ignored even by linguists and researchers. From the point of view of linguistics, each language has peculiarities and linguistic richness despite its official status in a country. We chose to present five major languages of Pakistan. This linguistic diversity has offered us fertile ground for the study of these languages at the level of phonetics and phonology. The result of this work led us to a comparative study of the phonetic-phonological systems of the Pakistani languages and those of the French language. This allowed us to conclude that the rounded anterior vowels and French semi-vowels that do not exist in Pakistani languages are absent in the pronunciation of FLE learners. These absences are the major causes of the pronunciation errors made by the majority of Pakistani FLE learners.

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