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La photolittérature : pour une poétique de la photographie dans les œuvres de Mohammed Dib, Leïla Sebbar et Rachid Boudjedra / Photolitterature : for a poetic of photography in the work of Mohammed Dib, Leïla Sebbar and Rachid Boudjedra

Berhouma, Myriam 10 November 2017 (has links)
Cette thèse s’inscrit dans le cadre des études comparées pluridisciplinaires, alliant la littérature à un autre outil d’expression artistique, la photographie. Les démarches comparatistes ont, en effet, contribué à l’émergence d’idées et d’axes d’analyses exclusifs que l’analyse traditionnelle se limitant stricto sensu à l’œuvre n’aurait pas permis de voir, d’où la naissance, depuis peu encore, de la littérature générale et comparée en tant que discipline à part entière. De plus, celle-ci permet l’ouverture de brèches non négligeables sur d’autres disciplines, ce qui permet l’établissement d’un dialogue pluridisciplinaire qui s’installe au cœur de la littérature. Celle-ci devient apte à s’allier, dans une démarche comparatiste, tantôt à la peinture, tantôt au cinéma ou encore à la photographie. De ce fait, cette thèse vise à instaurer un dialogue entre la littérature francophone maghrébine et la photographie. En s’appuyant sur un corpus puisé essentiellement dans la littérature francophone maghrébine contemporaine, nous tentons d’élucider la subtilité de ce dialogue. Ainsi, la photographie a bouleversé le rapport à l’image dans la tradition maghrébine. Plusieurs autres ouvrages affiliés à cette littérature postcoloniale mettent en scène des œuvres photographiques qui sont aptes à témoigner d’une relation nouvelle à l’image, comme on peut le voir notamment dans les travaux de Leïla Sebbar (Mes Algéries en France , par exemple), ou encore dans les écrits de Mohamed Dib qui revient sur ses lieux de la mémoire que sont la photographie et l'écriture (Tlemcen, ou les lieux de l'écriture ). Le rapport à l'image est très présent dans ces textes : nous lisons des témoignages qui s'opèrent à travers des descriptions réalistes de l'espace et des scènes écrites, orchestrées par une fiction qui semble respecter les différentes fonctions diégétiques d'un roman. En parlant de cette relation nouvelle du texte à l'image, nous faisons d'abord allusion au lien texte/archive. La photographie sera alors considérée comme étant une "archive" que le romancier francophone réinvestit dans un récit contemporain. Nous touchons là à la fonction "génératrice" de la photographie et nous tentons de répondre à des questions comme : quelle photographie a généré tel texte? Quelles techniques sont utilisées par l’auteur pour la mettre en scène dans son texte? La littérature postcoloniale acquiert une notoriété non négligeable. Recourant – encore – à la langue du colon, elle devient un genre à part entière qui a toute sa place dans le paysage littéraire et artistique. La photographie jalonne ces œuvres qui y recourent, intuitivement, dans le but de garder une trace, une empreinte d’un passé houleux et mouvementé.Trois auteurs, trois univers littéraires avec leurs divergences et leurs convergences. A travers une démarche intersémiotique, nous explicitons la poétique de la photolittérature dans Le Démantèlement de Rachid Boudjedra, L’Incendie et Tlemcen ou les lieux de l’écriture de Mohammed Dib et Journal de mes Algéries en France et La Jeune fille au balcon de Leïla Sebbar.La photographie n’est plus un simple support auquel recourent ces auteurs pour illustrer leurs textes. Elle est tatouée de manière indélébile dans leur manière d’écrire, de parler, d’être. L’écrivain maghrébin postcolonial est de ce fait un photographe scriptural. Il réinvestit ce même œil qui a vu, qui a observé et a assisté à une guerre de libération dans une écriture où le regard est au centre de tout. Même quand il n’est pas explicitement question de photographie, cette dernière transparaît d’une manière ou d’une autre à travers la mise en scène des espaces, des personnages (quand il s’agit de fiction) et des faits relatés. Le texte dépasse en ce sens le simple entendement descriptif pour épouser une écriture ekphrastique dans laquelle l’auteur semble décrire les différentes composantes d’un cliché qu’il a sous les yeux et qu’il nous donne à voir à travers ses mots. / This thesis is part of multidisciplinary comparative studies, combining literature with another tool of artistic expression which is photography. Comparative approaches have in fact contributed to the emergence of exclusive ideas and axes of analysis that the traditional analysis, which is strictly limited to the work, would not have made it possible to see. Hence, the very recent birth of the general and comparative literature as a distinct discipline. Moreover, it allows the opening of significant breaches on other disciplines, which helps to the establishment of a multidisciplinary dialogue that takes place at the heart of the literature. The latter becomes able to combine in a comparative approach painting, cinema and even photography. This thesis aims to establish a dialogue between the francophone Maghreb’s literature and photography. Based on a corpus drawn mainly from contemporary francophone Maghreb’s literature, we try to elucidate the subtlety of this dialogue. Thus, photography has upset the relationship to the image in the Maghreb’s tradition. Several other works affiliated to this postcolonial literature show photographic works that are able to testify on a new relation to the image, as can be seen in particular in the works of Leïla Sebbar (Mes Algéries en France, for example), or in the writings of Mohamed Dib who returns to his places of memory such as photography and writing (Tlemcen, ou les lieux de l’écriture). The relation to the image is very present in these texts: we read testimonies that are carried out through realistic descriptions of space and written scenes, orchestrated by a fiction that seems to respect the different diegetic functions of a novel. Speaking of this new relationship between text and image, we first allude to the text / archive link. Photography will then be considered as an "archive" that the Francophone novelist reinvests in a contemporary narrative. Here we touch on the "generating" function of photography and we try to answer questions such as: which photography generated such text? What techniques are used by the author to stage it in his text? The postcolonial literature acquires a considerable notoriety. Still using the language of the colonist, it becomes a genre in its own right which has its place in the literary and artistic landscape. Photography intersperses these works intuitively, with the aim of keeping a trace, an imprint of a stormy and turbulent past. Three authors, three literary universes with their divergences and their convergences. Through an intersemiotic approach, we explain the poetics of photoliterature in Rachid Boudjedra's Le Démantèlement, Dib’s L’Incendie and Tlemcen ou les lieux de l’écriture and Journal de mes Algéries en France and La Jeune fille au balcon of Leila sebbar. Photography is no longer a simple medium to which these authors resort to illustrate their texts. It is tattooed indelibly in its way of writing, speaking and being. The post-colonial Maghreb’s writer is thus a scriptural photographer. He reinvests the same eye that has seen, watched and witnessed a liberation war in a writing where the gaze is at the center of everything. Even when it is not explicitly a question of photography, the latter can be seen in one way or another through the staging of spaces, characters (when it comes to fiction) and related facts. In this sense, the text goes beyond the simple descriptive understanding to embrace an ekphrastic writing in which the author seems to describe the different components of a cliché that he has under his eyes and which he gives us to see through his words.
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Autour du roman-photo : de la littérature dans la photographie. Les objets de Marie-Françoise Plissart et Benoît Peeters. / About Photos-Novels : the Influences of Literature in Photography. The oblects of Marie-Françoise Plissart and Benoît Peeters

Koeniguer, Alexandra 06 September 2013 (has links)
Ce travail propose de revoir l'histoire du roman-photo, de mettre en lumière la nature profondément narrative du médium photographique, et de (re)considérer la place de la littérature dans ce dernier. Le roman-photo semble être un espace privilégié pour faire cohabiter photographie et littérature. Pourtant, par-delà son qualificatif, qui semble induire une nécessaire relation à la littérature, le roman-photo est surtout un objet narratif. Il est une romance, une forme romanesque, mais le considérer comme un objet littéraire, ou paralittéraire, constitue généralement un écueil à son analyse.Il existe cependant une autre forme de roman-photo, qui n'obéit pas aux règles du genre, et qui relève de problématiques proprement littéraires. Si des auteurs comme Plissart et Peeters revendiquent bien ce qualificatif à propos de Fugues, Droit de regards ou Le Mauvais oeil, leurs ouvrages ne sont toutefois pas tant des romans-photos que des objets photoromanesques. Ils se situent au croisement de plusieurs pratiques.Ce travail a donc consisté à mettre en lumière la nature profonde de ces productions, et a conduit, pour cela,à convoquer d'autres références, et à construire une autre filiation. Il s'agit notamment de reconsidérer les rapports de la littérature et de la photographie (littérature illustrée/photolittérature/cinéroman), en mettant plus spécifiquement en évidence, les influences de la littérature sur le processus photographique. / This work proposes to review the history of photonovel, to highlight the deep narrative nature of the photographie medium, and to (re) consider the part of literature in the latter.Photonovel seems to be a privileged space to make cohabited photography and litera/ure. Yet beyond its epithet, which seems to induce a necessary relationship to literature, photonovel is primarily a narrative object. It is a novelistic form, but regarded it as a literary or para-literary object, takes usually the analysis to fail.However, there is another form of photo-novel, which does not obey the rules of the genre, and which is actual literary issues. lf authors Plissart and Peeters claim this qualifier for Fugues, Droit de regards or Le Mauvais oeil, their works are however not so much the photonovels than photonovelistic objects. They are located at the crossing of several practices. This work, therefore, consisted of highlighting the profound nature of these productions, and has led, for this, to propose other references, and to build another parentage. These include reconsider the relations between literature and photography (illustrated literature/photo-literature/cine-novel), highlighting more specifically, the influences of literature on the photographic process.
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Alix Cléo Roubaud, photographe et écrivain : l'élaboration de l'oeuvre / Alix Cléo Roubaud, photographer and writer : the elaboration of the work

Giannecchini, Hélène 07 October 2016 (has links)
Alix Cléo Roubaud (1952-1983) était une photographe et écrivain d’origine canadienne. D’abord connue comme l’épouse du poète et mathématicien Jacques Roubaud, ou l’amie du réalisateur Jean Eustache, Alix Cléo Roubaud a longtempsété découverte par d’autres oeuvres que la sienne. Jusqu’en 2009, seul son Journal publié aux éditions du Seuil en 1984, permettait de découvrir ses textes et ses images. Cet ouvrage qui a permis à l’oeuvre de ne pas sombrer dans l’oubli aégalement, en l’assimilant entièrement au registre de l’intime, durablement influé sur sa réception.Cette thèse, fondée sur un corpus essentiellement inédit de plus de six cents photographies, de centaines de lettres et de textes théoriques de l’artiste, propose une nouvelle lecture de l’oeuvre. Faisant fond sur la dimension inachevée de saproduction, ce travail de recherche s’attache à l’étude de l’élaboration des textes comme des photographies, mettant au coeur de son propos les notions d’intention et de production qui découvrent le faire de l’oeuvre plutôt que l’oeuvre fait.Dans une perspective photolittéraire, cette thèse propose une analyse des différentes écritures de soi développées par l’artiste, de la dimension photographique de son oeuvre, à savoir la production de photographies et la construction d’une théorie originale de l’image et, enfin, des différents moments de la réception de l’oeuvre qui ont contribué à sa compréhension, comme à sa qualification. / Alix Cléo Roubaud (1953-1983) was a Canadian photographer and writer known as the wife of the poet and mathematician Jacques Roubaud or as the friend of the movie director Jean Eustache. Alix Cléo Roubaud has been for a long time known by other works than her own. Until 2009, her diary, which was published in 1984 by the French publishing house le Seuil, was the only way of discovering her photographs and texts. This book has allowed her work not to be forgotten and has also influenced for a long time the way it has been welcome, that is to say as a private record.This doctoral thesis, based on an unpublished body of more than six hundred photographs, hundreds of letters and theorical essays, proposes to see Alix Cléo Roubaud's work in a new way. Relying on an unfinished production, itstudies the making of the texts as of the photographs and focuses on two main elements, the purpose and the manner of the artist which reveal more the process than the product.In an approach both photographic and literay this thesis proposes to analyse the several forms the artist uses to write about herself, the photographic dimension of her work , not only the photographs she made but also the building of an original picture theory, and finally how the different ways it has been received have contributed to make it understood as well as defined
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Le rôle de la photographie dans l’esthétique moderniste (1905-1930) : changer le regard du poète / The Role of photography in modernist aesthetic (1905-1930) : changing the poet’s eye

Reverseau, Anne 31 May 2011 (has links)
Cette thèse examine les transformations du regard en poésie à travers les imaginaires photographiques de la période moderniste. Le rôle de la photographie est étudié chez Apollinaire, Cendrars, Reverdy, Fargue, Mac Orlan, Albert-Birot, Morand, Larbaud, Soupault, Levet, Segalen ou Roussel et dans les revues littéraires de la période 1905-1930. Les rapports des poètes aux images photographiques sont d’abord concrets : pratiques d’amateurs, pratiques ludiques, usages iconographiques, activités de collections, etc. La photographie est aussi présente dans les textes poétiques, comme un autre du langage tour à tour magique, exotique, technique ou documentaire. Elle est alors source de transformations en interne : avec la radicalisation de la description, les effets de vécu et les dispositifs optiques, le visuel en poésie est envisagé à l’aune d’une vision photographique. En insistant sur la continuité entre l’époque moderniste et l’époque surréaliste, cette thèse établit le rôle de la photographie dans la définition d’une esthétique moderniste en poésie. / This dissertation examines the transformations of the poetic gaze through the prism of the photographic imaginary in the modernist age. Literary reviews and works by Apollinaire, Cendrars, Reverdy, Fargue, Mac Orlan, Albert-Birot, Morand, Larbaud, Soupault, Levet, Segalen or Roussel enable us to examine the role of photography between 1905 and 1930. The influence of photography is tangible in the realms of amateur and recreational practices, iconography or collections. Photography appears in poems as an external model, alternately magic, exotic, technical or documentary. Photography thus informs poetry from within: descriptions, real-life effects and optical devices show the link between the representations of the visual and the photographic gaze. This dissertation emphasizes the continuity between Modernism and Surrealism and demonstrates how photography redefined the modernist aesthetic in poetry.
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La littérature à l’ère photographique : mutations, novations et enjeux (de l’argentique au numérique) / Literature in the age of photography : mutations, innovations and issues (from analogue to digital)

Monjour, Servanne 04 December 2015 (has links)
Désormais, nous sommes tous photographes. Nos téléphones intelligents nous permettent de capter, de modifier et de partager nos clichés sur les réseaux en moins d’une minute, tant et si bien que l’image photographique est devenue une nouvelle forme de langage. Réciproquement, serions-­‐nous également tous écrivains ? Il existe en effet une véritable légitimité historique à penser que la notion d'écrivain, comme celle de photographe, s'étend le long d'un paradigme allant de la « simple » possession d'une aptitude technique jusqu'à la gloire des plus fortes figures de la vie culturelle collective. Cette thèse vise à déterminer comment se constitue une nouvelle mythologie de l’image photographique à l’ère du numérique, comprenant aussi bien la réévaluation du médium argentique vieillissant que l’intégration d’un imaginaire propre à ces technologies dont nous n’avons pas encore achevé de mesurer l’impact culturel sur nos sociétés. À cet égard, la perspective littéraire est riche d’enseignements en termes culturels, esthétiques ou même ontologiques, puisque la littérature, en sa qualité de relais du fait photographique depuis près de deux siècles, a pleinement participé à son invention : c’est là du moins l’hypothèse de la photolittérature. En cette période de transition technologique majeure, il nous revient de cerner les nouvelles inventions littéraires de la photographie, pour comprendre aussi bien les enjeux contemporains du fait photographique que ceux de la littérature / Nowadays, we are all photographers. Our smart phones allow us to take, edit and share our snapshots on social media in less than a minute, to the extent that the photographic image has become a new form of language. Reciprocally, have we all become writers as well? There truly is historical legitimacy in seeing the notion of the writer, like that of the photographer, as spanning a paradigmal spectrum, running from “simple” possession of technical aptitude, to the glory of the loftiest figures in our collective cultural life. This thesis aims to determine how the new mythology around the photographic image takes shape in the digital age, while also re-­‐evaluating the aging medium of film, as well as integrating a newly imagined sphere of ideas surrounding these new technologies, for which we have yet to measure the cultural impact on our societies. In this respect, a literary perspective is rich in cultural and even ontological lessons, since literature has interacted with photography for nearly two centuries, and thus contributed to its invention : this is at least the central hypothesis of photoliterature. In this period of major technological transition, we must therefore identify photography’s new literary inventions, so that we can better understand the contemporary issues surrounding both the worlds of photography and literature.
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Autour du roman-photo : de la littérature dans la photographie. Les objets de Marie-Françoise Plissart et Benoît Peeters.

Koeniguer, Alexandra 06 September 2013 (has links) (PDF)
Ce travail propose de revoir l'histoire du roman-photo, de mettre en lumière la nature profondément narrative du médium photographique, et de (re)considérer la place de la littérature dans ce dernier. Le roman-photo semble être un espace privilégié pour faire cohabiter photographie et littérature. Pourtant, par-delà son qualificatif, qui semble induire une nécessaire relation à la littérature, le roman-photo est surtout un objet narratif. Il est une romance, une forme romanesque, mais le considérer comme un objet littéraire, ou paralittéraire, constitue généralement un écueil à son analyse.Il existe cependant une autre forme de roman-photo, qui n'obéit pas aux règles du genre, et qui relève de problématiques proprement littéraires. Si des auteurs comme Plissart et Peeters revendiquent bien ce qualificatif à propos de Fugues, Droit de regards ou Le Mauvais oeil, leurs ouvrages ne sont toutefois pas tant des romans-photos que des objets photoromanesques. Ils se situent au croisement de plusieurs pratiques.Ce travail a donc consisté à mettre en lumière la nature profonde de ces productions, et a conduit, pour cela,à convoquer d'autres références, et à construire une autre filiation. Il s'agit notamment de reconsidérer les rapports de la littérature et de la photographie (littérature illustrée/photolittérature/cinéroman), en mettant plus spécifiquement en évidence, les influences de la littérature sur le processus photographique.
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Qu'importe : une faute au texte ; suivi de Mécanismes et dialogisme photographique dans Crimes passionnels et Darlinghurst Heroes d'André Martin

de Lorimier, Jean-Frédéric 08 1900 (has links)
No description available.
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Littératures pour la Jeunesse et photographie, mise à jour et étude analytique d’un corpus éditorial européen et américain, des années 1860 à aujourd'hui / Children’s literature and photography, overview and analytical study of a European and American corpus of work published from 1860 to the present day

Le Guen, Laurence 14 May 2019 (has links)
Si la littérature pour la jeunesse est fréquemment illustrée de dessins, qu’advient-il lorsque ces illustrations sont des photographies ? Le corpus d’œuvres pour la jeunesse illustrées de photographies, dont la recension était à peine entamée et qui s’avérait plus conséquent que supposé, requérait d’être étudié sous divers angles. L’ambition de cette thèse est de mettre en évidence les liens étroits entre les livres pour la jeunesse et l’illustration par la photographie et de mesurer les incidences des relations entre ces deux arts ou genres « mineurs », selon des perspectives historiques et géographiques larges. En circulant dans les littératures européennes et nord-américaines, de 1860 à nos jours, cette thèse démontre que la production photolittéraire pour enfants se constitue comme un véritable genre éditorial, même si aujourd’hui encore ces productions sont occultées sous l’appellation de « Littérature de jeunesse » ou, dans le monde anglo-saxon, sous celle de « Picturebooks ». Cette étude, s’inscrivant dans le champ de la photolittérature, met à jour les agencements des dispositifs phototextuels et examine comment texte et photographies s’articulent pour faire sens pour un jeune lecteur. Elle retrace aussi les liens entre quelques théories pédagogiques et la réception critique de ces ouvrages, exposant la façon dont elles sont solidaires de certaines options éditoriales. / Literature for the young is often illustrated by drawings, but what happens when the illustrations are photographs? Only recently has the corpus of photographically-illustrated children’s literature begun to be examined. It is proving to be much more extensive than had previously been imagined, and necessitates a study from several different angles. The aim of this thesis is to highlight the close links between children’s books and photographic illustration and to measure the implications of the relationship between these two arts (considered ‘minor’ from a broad historical or geographical perspective) Covering European and North American literature from 1860 to the present day this thesis shows that photoliterary production for children is in fact a publishing genre in its own right, although today many such productions are still filed under the label “Picturebooks” or in French, “Littérature de jeunesse” [children’s literature]. By invoking the field of photoliterature, this study brings to light the layout of various phototextual devices and examines how text and photographs combine to create meaning for a young reader. It also retraces the relations between certain pedagogical theories and the critical reception of these works, revealing the manner in which both are inextricably bound up with particular publishing decisions.
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La littérature à l’ère photographique : mutations, novations, enjeux : de l’argentique au numérique

Monjour, Servanne 10 1900 (has links)
Travail réalisé en cotutelle avec l'Université Rennes 2 (France) / Désormais, nous sommes tous photographes. Nos téléphones intelligents nous permettent de capter, de modifier et de partager nos clichés sur les réseaux en moins d’une minute, tant et si bien que l’image photographique est devenue une nouvelle forme de langage. Réciproquement, serions-nous également tous écrivains ? Il existe en effet une véritable légitimité historique à penser que la notion d'écrivain, comme celle de photographe, s'étend le long d'un paradigme allant de la « simple » possession d'une aptitude technique jusqu'à la gloire des plus fortes figures de la vie culturelle collective. Cette thèse vise à déterminer comment se constitue une nouvelle mythologie de l’image photographique à l’ère du numérique, comprenant aussi bien la réévaluation du médium argentique vieillissant que l’intégration d’un imaginaire propre à ces technologies dont nous n’avons pas encore achevé de mesurer l’impact culturel sur nos sociétés. À cet égard, la perspective littéraire est riche d’enseignements en termes culturels, esthétiques ou même ontologiques, puisque la littérature, en sa qualité de relais du fait photographique depuis près de deux siècles, a pleinement participé à son invention : c’est là du moins l’hypothèse de la photolittérature. En cette période de transition technologique majeure, il nous revient de cerner les nouvelles inventions littéraires de la photographie, pour comprendre aussi bien les enjeux contemporains du fait photographique que ceux de la littérature. / Nowadays, we are all photographers. Our smart phones allow us to take, edit and share our snapshots on social media in less than a minute, to the extent that the photographic image has become a new form of language. Reciprocally, have we all become writers as well? There truly is historical legitimacy in seeing the notion of the writer, like that of the photographer, as spanning a paradigmal spectrum, running from “simple” possession of technical aptitude, to the glory of the loftiest figures in our collective cultural life. This thesis aims to determine how the new mythology around the photographic image takes shape in the digital age, while also re-evaluating the aging medium of film, as well as integrating a newly imagined sphere of ideas surrounding these new technologies, for which we have yet to measure the cultural impact on our societies. In this respect, a literary perspective is rich in cultural and even ontological lessons, since literature has interacted with photography for nearly two centuries, and thus contributed to its invention : this is at least the central hypothesis of photoliterature. In this period of major technological transition, we must therefore identify photography’s new literary inventions, so that we can better understand the contemporary issues surrounding both the worlds of photography and literature.

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