• Refine Query
  • Source
  • Publication year
  • to
  • Language
  • 32
  • 2
  • 2
  • Tagged with
  • 37
  • 37
  • 28
  • 22
  • 8
  • 8
  • 8
  • 7
  • 7
  • 7
  • 7
  • 7
  • 7
  • 7
  • 6
  • About
  • The Global ETD Search service is a free service for researchers to find electronic theses and dissertations. This service is provided by the Networked Digital Library of Theses and Dissertations.
    Our metadata is collected from universities around the world. If you manage a university/consortium/country archive and want to be added, details can be found on the NDLTD website.
11

L’émergence d’une politique mémorielle au Brésil : la Politique Nationale des Musées (2003-2010) / The emergence of a memory policy in Brazil : the National Museum Policy (2003-2010)

Duarte Cardoso, Luiza 09 July 2018 (has links)
Cette thèse porte sur la genèse de la Politique Nationale des Musées au Brésil dans les années 2000. L’expérience consolide des espaces de mémoire en tant qu’objets d’une politique publique dans le pays et impact le développement de démarches similaires en Amérique du Sud, marquées par les idées de la muséologie sociale. Cette recherche analyse, à la lumière de l’approche cognitive, les variables permettant d’expliquer l’émergence de cette politique muséale, qui configure l’ensemble des actions étatiques envers les musées et leurs collections. Elle s’appuie sur des données issues d'entretiens auprès des décideurs politiques et membres de la communauté muséale, de l'analyse de sources primaires et secondaires sur l’activité des institutions de gestion muséale nationales, des discours, lois et plans stratégiques. Cette étude démontre que l’effort vers le développement des solutions locales pour la gouvernance mémorielle sous l’influence du mouvement de la « nouvelle muséologie », dans le cadre de la montée d’une démarche de reconnaissance de la diversité culturelle, trouve sa place dans l’agenda, lors de l’alternance politique qui permet l’arrivée au sommet de l'État du premier gouvernement de gauche dans le pays. La politique muséale apporte une re-signification symbolique majeure des discours et pratiques mémorielles au Brésil et fonctionne comme un élément de légitimation du nouveau gouvernement, élu grâce à un programme ciblé sur la démocratisation de la structure publique au nom de la « justice sociale ». / This thesis examines the genesis of the National Museums Policy in Brazil in the 2000s. The Brazilian model consolidated memory spaces as objects of public policy and served as a starting point for the development of similar initiatives elsewhere in South America, influenced by the theories of social museology. In order to explain the emergence of this museum policy, which encompassed all state actions towards museums and their collections, this research analyzes a combination of political, social, and cultural factors in the light of the cognitive approach. It draws on data from interviews with policy makers and members of the museum community, and analysis of primary and secondary sources related to the activities of national institutions of museum management, including speeches, legislation, and strategic plans. This thesis demonstrates that efforts towards the development of local solutions to memorial governance – under the influence of the movement of the "new museology," and as part of the rise of a process of recognition of cultural diversity – found its place on the political agenda due to a change of administration that led to the country’s first leftist government. The museum policy marked a major symbolic resignification of memorial discourses and practices in Brazil, and served as a means to legitimate the new government, which had been elected on a platform of democratizing public structures in the name of "social justice".
12

Industries culturelles et créatives au Burkina Faso. : Analyse des filières au prisme des politiques et des stratégies d'acteurs . / Cultural and Creative Industries in Burkina Faso. : Analysis of the sectors through the lens of the policies and strategies of the actors.

Yarabatioula, Jacob 26 October 2018 (has links)
Comment se construisent, se structurent et s’organisent les filières des industries culturelles et créatives au Burkina Faso ? Quel est leur niveau de développement ? Quels sont les défis actuels auxquels elles sont confrontées et quelles sont les stratégies des acteurs. Ce sont-là les questions que se propose de répondre notre travail de recherche.Le développement des industries culturelles au Burkina Faso est en marche depuis les indépendances et s’est accentué lors de ces dix dernières années. Cette dynamique connait des hauts et des bas au gré des circonstances (environnement), des acteurs et des politiques publiques. Malgré les efforts et les avancées dans le secteur, on note la faible industrialisation de la culture et le caractère dit embryonnaire des filières. Pendant ce temps les espoirs des acteurs placés en ces industries culturelles et créatives pour leurs capacités à créer des richesses et des emplois sont grands et relatifs. Les discours et les pratiques sont souvent contradictoires et les politiques publiques manquent de pragmatisme.Face à cette situation, couplée avec les mutations qui atteignent aujourd’hui les industries culturelles, notre travail s’est évertué à montrer l’état ou l’environnement dans lequel a évolué et évoluent actuellement l’industrialisation de la culture et comment les acteurs à chaque niveau des filières industrielles (Livre, Musique enregistrée, Cinéma et audiovisuel, Jeux vidéo) et des filières dites créatives (Mode et textile et Design & artisanat d’art) s’organisent et structurent leurs secteurs pour continuer d’exister dans un contexte d’ouverture, de mondialisation des œuvres artistiques et culturelles. Enfin, le travail se conclut en s’ouvrant sur les mutations actuelles qui caractérisent les filières industrielles de la culture, tant au niveau des facteurs de production que des stratégies des acteurs.Mots-clésIndustries culturelles ; Industries culturelles et créatives ; Développement culturel ; Filières ; Stratégies d’acteurs ; Politiques culturelles ; Politiques publiques ; Economie de la culture ; Economie politique. / How are built, to structure and organize courses cultural industries and creative in Burkina Faso? What is their level of development? What are the current challenges they are facing and what are the strategies actors? These are just issues that sets out to answer our research work.The development of cultural industries in Burkina Faso is in operation since independence and has intensified over the past ten years. This dynamic knows the ups and downs depending on the circumstances (environment), actors and public policy.Despite the efforts and progress in the sector there is the low industrialization of culture and embryonic chains character. Meanwhile the hopes of the actors placed in them (cultural industries and creative) for their ability to create wealth and jobs are large and related. Discourses and practices are often contradictory and public policy lack of pragmatism.Faced with this situation, our work is striven is to show the State or the environment in which evolved and are currently changing the industrialization of culture and how the actors at each level of the streams industrial (Book, Music, Cinema and audiovisual, Video games) and the so-called creative industries (Fashion and textile design & Arts and crafts) are organized and structure their sectors to continue to exist in a context of openness, globalization of artistic and cultural works.Finally, the work closes by opening up the current changes that characterize the industrial sectors of culture both at the level of production factors in the strategies of the actors.KeywordsCultural industries ; Cultural and creative industries ; Cultural development ; Dies ; Stakeholder strategies ; Cultural policies ; Public policies ; Economy of culture ; Political economics.
13

"Education populaire" : les deux ou trois vies d'une formule / Lifecycles of the set phrase ”Éducation populaire” in French public discourses

Chateigner, Frédéric 13 December 2012 (has links)
L'expression « éducation populaire » connaît en France une nouvelle fortune depuis les années 1990. La recherche vise à éclaircir le sens et les causes de ce retour en grâce discursif. On définit la séquence « éducation populaire » comme une formule, au sens de l'analyse du discours, en lien avec la notion de catégorie. L'étude du retour contemporain de celle-ci impose un long détour par son histoire. Celle-ci se décompose en deux cycles complet constitués de phases d'émergence, de consécration et de déclin autour d'un usage de la formule comme quasi-catégorie : sous-catégorie de l'Instruction publique entre la Révolution française et les années 1930, puis catégorie détachée de l'École mais associée à des formules concurrentes et bientôt reléguées par elles au rang d'ancêtre mythique. La période contemporaine se présente comme l'émergence d’un usage détaché de l’animation socioculturelle et orientée vers la formation militante et la repolitisation des politiques culturelles ; ce nouvel usage, qui demeure toutefois en concurrence avec une remobilisation du secteur Jeunesse et Éducation populaire, réintroduit en outre les pratiques d’origine scolaires que ce dernier avait écartées. / The set phrase "éducation populaire" has been especially successful in French public discourses since the 1990s. We intend to analyze this lexical comeback. The past life of the phrase can be divided in two cycles, each of them composed of successive phases of emergence, consecration and decline, and revolving around an interpretation of the phrase as a quasi-category. It starts as a subcategory of "Instruction publique" from the French Revolution to the 1930s, then becomes a category detachedfrom schooling but linked with competing phrases, and is soon discarded by these ones as a mythical ancestor. The last years witness a new, yet uncertain phase of emergence which defines "éducation populaire" as a form of radical political education or as a repoliticization of cultural policies. This new use, however, is competing with the remobilization of traditional movements. It also reintroduces the school-rooted practices which had been previously discarded.
14

Mettre en forme le travail artistique : les ressources de l’incertitude dans l’accueil en résidence d’artistes plasticiens / Shaping artistic work : uncertainty as a resource in artist in residence programs

Le Falher, Olivier 25 January 2010 (has links)
Depuis une trentaine d’années, les artistes plasticiens ont eu à se familiariser avec une panoplie de dispositifs de soutien public qui s’inscrivent en amont des œuvres, dans le processus même de création. Or ces formes d’intervention supposent une planification des ressources, des délais et des résultats à atteindre qui entre en contradiction avec la spécificité du travail artistique, faiblement prévisible dans son cours et son issue. Le soutien public du travail artistique peut-il se concilier avec une telle incertitude ? La thèse donne une réponse positive à cette question, en s’appuyant sur l’accueil en résidence d’artistes plasticiens en France, forme emblématique de socialisation du temps et de l’espace de travail des artistes. Ce terrain permet d’étudier le travail artistique à partir des ensembles de documents qui le mettent en forme et l’instituent. En mobilisant les sciences de l’information et de la communication, l’analyse compare ainsi, en première partie, deux discours sur les résidences énoncés par l’Etat, puis en deuxième partie, les textes d’un échantillon d’appels à candidature destinés aux artistes. Dans les deux cas, la recherche fait apparaître une tension entre des conceptions divergentes du travail artistique, selon que l’artiste est consacré dans une pure posture d’expérimentation et de recherche, ou qu’il s’inscrit dans une relation d’échange finalisée, plus proche de la commande ou de l’animation. L’analyse se prolonge en troisième partie en se focalisant sur les résidences d’artistes plasticiens à Marseille. A travers l’étude des chaînes de « médiations de production », depuis la sélection des artistes jusqu’à l’exposition de leurs œuvres en passant par les commentaires sur leurs projets, l’indétermination du travail artistique apparaît comme une ressource pour les responsables des structures, qui peuvent ainsi faire valoir leur expertise dans l’intervalle qui sépare les prémisses d’une oeuvre de sa version définitive. Croisant l’analyse de discours, l’observation participante et les entretiens, la recherche propose finalement d’envisager l’incertitude comme une composante conventionnelle, à la fois routinière et prévisible, du soutien public du travail artistique / During the last thirty years, visual artists have had to familiarize themselves with a wide range of public support devices that operate long before the art works are completed and that are part of the creation process itself. This kind of partnership requires advance planning of the resources, the duration and the goals to be achieved, all of which seem in contradiction with the specificity of an artist’s work, where both the process and the final result are never entirely predictable. Can public support policies for artistic creation fit into this kind of uncertainty ? I answer this question positively, basing myself on a study of Artist in Residence programs for visual artists in France. Such programs are a typical means of socializing both the time and the space of an artist’s work. Thus I examine the artistic work by studying the documents which both shape and institutionalize it. Through the Communication Sciences, I first compare two official texts on Artist in Residence programs, and secondly I examine a corpus of calls for applications sent out to visual artists. In both cases I highlight the tension between two contrasting visions of artistic work. Either the artist is recognized for his experimentation and his research alone, or he is engaged for a commissioned work within a well-defined cultural program. In the third part of this study, I look at the Artist in Residence programs for visual artists in the city of Marseille. I examine the different mediations along the chain of artistic production, from the selection of the artist through to the exhibiting of the finished work(s), and including the commentaries around the project. We see that the uncertainty surrounding the artistic creation appears, in fact, to be a means for those in charge of these programs to share their expertise (and actively participate) within the period of time that separates the beginning of an art work from its finished version. This thesis, by associating the discourse analysis and the qualitative methods (observations and interviews), posits that the uncertainty discussed above is, in fact, a conventional, predictable and routine dimension of public support for artistic creation
15

Action publique et processus d'institutionnalisation : sociologie des politiques culturelle et linguistique et du traitement bureaucratique de la misère

Dubois, Vincent 21 November 2001 (has links) (PDF)
Ce travail vise à proposer un cadre pour une analyse sociologique de l'action publique. Il part pour cela des relations qui s'établissent entre action publique et processus d'institutionnalisation, et ce à trois niveaux. D'abord en revenant sur les processus socio-historique d'institutionnalisation de l'action publique, en s'attachant en particulier à l'émergence et la stabilisation des catégories d'intervention publique. Ensuite en considérant les formes de l'action publique comme des « formes sociales cristallisées » (Durkheim), plus largement révélatrices de l'institutionnalisation du social. Enfin en révélant les modalités d'institutionnalisation du social par l'action publique, reprenant notamment à nouveaux frais la question des modes d'exercice de la violence symbolique par les autorités publiques. Cette perspective d'ensemble trouve à s'appliquer dans deux domaines : celui de la gestion publique des formes symboliques, étudié à partir des politiques culturelles et linguistiques ; celui du traitement public de la misère, appréhendé au travers du traitement bureaucratique des fractions précarisées des classes populaires.
16

Le cinéma roumain pendant la période communiste : représentations de l'histoire nationale

Vasile, Aurelia 24 March 2011 (has links) (PDF)
Cette thèse porte sur le film de reconstitution historique réalisé en Roumanie pendant la période communiste et vise à analyser les enjeux politiques et culturels de la mise en scène du passé national. La compréhension de cette problématique passe d'abord par la mise en exergue des différentes logiques qui ont présidé l'action étatique à l'égard de la culture et en particulier de la cinématographie tout au long de la période communiste. Nous envisageons d'analyser les conditions économiques, politiques et idéologiques de la production cinématographique, les directives concernant la thématique générale et l'orientation que le parti tente d'imprégner au cinéma. Afin de compléter le tableau des relations sociales, cette étude cherche à mettre en évidence également les positions prises par les créateurs et les bureaucrates en rapport avec une politique ou une autre, les résistances, les convenances et les collaborations. Dans un second temps, cette étude envisage la restitution des processus socioculturels qui ont donné naissance aux films historiques. Il nous intéresse de comprendre la conception interne de chaque œuvre, les forces sociales qui se mettent en route, les positions idéologiques du parti, des artistes, des bureaucrates ou des historiens, les mécanismes de prise de décision. Nous essayons de mettre en corrélation la vision des créateurs avec la position des historiens et celle du parti à travers la focalisation ciblée sur les différents niveaux d'écriture cinématographique ainsi que sur les opérations de négociations souterraines pour défendre une vision ou une autre. Enfin, le troisième niveau d'analyse s'intéresse au décryptage du film, en tant que produit artistique complexe réunissant trois formes d'expression (l'image, le dialogue et le son) dans le but de dégager les significations politiques ou culturelles de la mise en scène du passé. Nous étudions les représentations cinématographiques des mythes historiques, leur évolution des 1960 aux années 1980 et l'apport spécifique du cinéma dans leur reproduction.
17

La construction du jeu vidéo comme objet muséal : le détournement d’un objet culturel et technique de son cadre d’usage initial et son adaptation au contexte muséal : étude de cas dans un centre de sciences / The construction of video games as museum objects

Coville, Marion 19 October 2016 (has links)
Cette thèse porte sur les expositions de jeux vidéo présentées dans les institutions muséales, dans lesquelles on trouve des jeux issus du commerce. L’analyse s’intéresse aux changements de signification et d’usage que subissent ces jeux vidéo en passant tour à tour du salon familial aux espaces de conception muséographique, puis au lieu d’exposition. La thèse s’appuie sur une enquête de terrain lors de l’une de ces expositions. Elle est complétée par l’étude des politiques publiques en faveur du jeu vidéo, ainsi que par un état des lieux de l’utilisation du jeu vidéo dans les institutions muséales. Ce travail adopte une démarche interdisciplinaire afin d’étudier les dimensions symbolique, sociale et matérielle de l’objet. Ancrée dans les Cultural Studies et l’étude de la dimension culturelle des changements sociaux, ce travail tire également profit de travaux et méthodes des Sciences de l’Information et de la Communication, de la Sociologie ainsi que des études de genre. La thèse rend compte de l’articulation entre trois moments de la construction du jeu vidéo comme objet muséal. Le premier est la reconnaissance du jeu vidéo comme bien culturel par des politiques publiques et des institutions. Le second est celui de la conception d’une exposition sur le jeu vidéo dans un centre de sciences, qui suppose le détournement de jeux vidéo pour concevoir des installations interactives. Le troisième est celui de la visite de l’exposition par les publics et des significations qu’ils produisent. Loin d’être isolés les uns des autres, ces trois moments s’enchevêtrent et nous portons une attention particulière à la manière dont les pratiques des unes et des autres se co-construisent. / This research explores exhibitions of video games featured in museums, in which commercial gaming products can be found. The study focuses on the changes of signification and uses that affect videogames during their shift from family living room to exhibition spaces, and investigates the professional spaces where the exhibition is designed. It relies on a field work during one of these exhibitions,completed by a study of public policy and the uses of video games in French museums. The study employs an interdisciplinary approach to explore the social, symbolic and material aspects of the object. This research is rooted in Cultural Studies and the study of the cultural aspects of social change. It also evokes various domains such as Communication, Sociology and Gender Studies. This research explores the articulation between three moments constructing video game as a museum object. First, the recognition of video game as a cultural good by public policies. Second, the design of a video game exhibition in a science center, that implies the modification of video games to create interactive exhibits. Third, the exhibition visited by people and the significance they grasp. Far from being isolated, these three moments are parts of a context where these different practices enrich one another.
18

Ecritures photographiques des identités collectives : classe, ethnicité, nation dans la photographie en Grande-Bretagne entre 1990 et 2010 / Photographic narratives of collective identities : class, ethnicity and nation in British photography from the 1990-2010 period

Chambefort, Karine 14 November 2014 (has links)
Cette thèse étudie un corpus de livres et d’expositions de photographies qui abordent les questions d’identité sociale, ethnique et nationale [en Grande-Bretagne]. Elle procède à une historicisation du champ photographique en s’intéressant au contexte social et politique de production et de diffusion des images, et en particulier aux politiques culturelles. Elle considère photographies et expositions comme des discours et pratiques qui contribuent à la formation des identités collectives. Le genre des photographies, et notamment le documentaire, est discuté au fil de l’étude, en lien avec la problématique de l’identification. En s’attachant aux rapports entre représentations, identités collectives, culture et pouvoir, l’analyse s’inscrit dans la lignée des cultural studies, dont quelques auteurs, comme Stuart Hall ou Paul Gilroy sont régulièrement évoqués. Il ressort que la photographie se fait le témoin et l’agent d’une dissolution des identités collectives dans les années 1990, en interrogeant l’identité nationale et ses vecteurs et en revendiquant un plus grand pluralisme culturel. Pour aborder la question sociale, devenue moins centrale, elle rompt avec le documentaire classique et la figure du photographe engagé. Par ailleurs, une photographie noire se structure autour d’Autograph-ABP. Lorsqu’une New Britain (jeune, créative et multiethnique) est promue par les travaillistes, la photographie en révèle les dissonances. Néanmoins, en entrant dans le domaine de l’art contemporain, le médium devient aussi l’objet des politiques culturelles multiculturalistes et se fait parfois source d’ethnicisation et d’essentialisation des identités. Après 2001, lorsque le multiculturalisme est critiqué, la photographie enregistre la diversité de la société britannique et démonte les stéréotypes qui visent particulièrement musulmans et réfugiés. Elle est aussi force de proposition dans la recherche de nouvelles formes de cohésion. Des pratiques documentaires collaboratives sont expérimentées pour un renouveau de la citoyenneté. La capacité de la photographie à explorer le rapport entre territoire et citoyens lui permet aussi d’inventer d’autres modes d’identification collective ancrés dans l’expérience quotidienne. / This thesis is based on a corpus of photography books and exhibitions dealing with social, ethnic, and national identities in Britain. It adopts a historicizing perspective by analysing the political and social contexts for the production and circulation of photographs, with special attention to cultural policies. Photographs and exhibitions are studied as narratives and practices that contribute to the formation of collective identities. The genre of photographs, and especially the notion of documentary, is discussed throughout the work, as a corollary to the question of identification. With a focus on representations, collective identities, culture and politics, this study lies in the field of cultural studies and regularly summons some of its prominent figures like Stuart Hall or Paul Gilroy. It shows that photography both documented and helped the dissolution of collective identities at the end of the 1990s, by questioning national identity and its representations, and by advocating greater cultural pluralism. As the social question became less prominent, photography departed from traditional social documentary forms and from the figure of the committed photographer. Parallel to this, in the wake of Black Arts, Black Photography was institutionalized with the creation of Autograph-ABP. It is also argued that when the New Labour party promoted a New Britain, some photographs acted as a magic mirror, revealing dissonances in the brand new narrative of a young, creative, multi-ethnic Britain. However, as photography entered the realm of contemporary art, it also became subject to the multiculturalist policies of the period and sometimes turned into a source of ethnicisation and essentialization. After 2001, as multiculturalism was questioned, photography kept documenting the diversity of British society and helped debunk stereotypes, especially those associated with Muslims and refugees in Britain. Finally, the late 2000s are analysed as a period when new modes of social cohesion are explored through photographic practices. Collaborative documentary projects are experimented to re-engage citizens. New photographs documenting the relation between people and territory in Britain seem to suggest that collective identification may rather be found in shared everyday experience.
19

Préserver et transmettre les collections de la nation : les conservateurs des musées de province sous la IIIe République / Preserving and dissemening knowledge : curatord of french provincial museums during the third republic

Masson, Geraldine 05 November 2016 (has links)
La IIIe République offre une vocation didactique au musée institué en lieu d'enseignement qui édifie le citoyen républicain. Le régime fédère un réseau muséal dont l'objectif est la suppression des multiples musées de province au bénéfice des seuls musées français gardiens des collections nationales. En même temps qu'elle contribue au courant historiographique actuel de renouvellement de l'histoire des collections par l'approche de ses acteurs, cette étude des 263 conservateurs des musées de province, inspectés dans le cadre de la Commission extra-parlementaire des musées de province de 1905, aboutit à leur inscription dans le processus de professionnalisation des conservateurs de musée. Pour ses acteurs de la patrimonialisation, préserver et transmettre les collections muséales, signifie appliquer la vocation didactique du musée, lieu d'enseignement corollaire de l'école. Il s'agit notamment de dispenser, au musée, une leçon d'histoire locale se rattachant à l'écriture de l'histoire de la nation. Empreints d'une conscience patrimoniale acérée, et profondément impliqués dans les sociabilités artistiques locales, les conservateurs de musées de province œuvrent dans l'intérêt des collections se confortant à de nombreuses contraintes tant budgétaires que matérielles ou politiques. Leurs méthodes de travail, adaptées aux nouvelles exigences de l'Administration des Beaux-Arts se spécialisent à un moment où, s'élabore la science des musées dite « muséologie ». Leur expérience est alors reconnue par l'ensemble des conservateurs des musées de province et des Musées nationaux. Le conservateur des musées de province républicains est un conservateur de musée professionnel. / The Third Republic enabled French museums to become a place of cultural education similar to that of schools. A national, federated network of museums was established for national collections of art in the early 20th Century, during the rise of provincial museums. The French state sought to display a self-legitimizing, civic-mindedness and to teach lessons of history of the Nation and national heritage to its citizens. More than an institutional history of the rise of provincial museums, this study demonstrates the involvement of the curators of provincial museums in the development of that policy and shows how it led to the creation of an organized profession. Utilizing the report of the parliamentary commission for French museums created in 1905, 263 curators in charge of state sponsored long-term loans were identified and studied. Involved in the safeguarding of patrimony, they belonged to numerous provincial academies and local scholarly societies. At the museum, they provided a local history lesson related to French national history. They had to cope with locally specific issues, particularly financial restrictions and local politics, but succeeded in fashioning a new way of working that was agreed to by ail colleagues in provincial institutions as well as French national museums, such as the musée du Louvre, when museology was created.
20

[fr] QUAND LE MUSÉE EST UNE LUTTE / [pt] QUANDO O MUSEU É UMA LUTA: A CRIAÇÃO DO MUSEU DA BEIRA DA LINHA DO COQUE E DO MUSEU DAS REMOÇÕES

30 December 2021 (has links)
[pt] A tese analisa a criação do Museu da Beira da Linha do Coque (PE) e do Museu as Remoções (RJ) nas intersecções entre as políticas de cidade, políticas culturais e políticas de segurança pública, implementadas entre os anos 2009 e 2016, período do recrudescimento de ações de remoções e despejos no Brasil, devido a preparação do país para os eventos esportivos de porte internacional, a saber: a Copa do Mundo (2014) e os Jogos Olímpicos e Paraolímpicos (2016). Partiu-se da hipótese de que os dois museus provocam uma mudança de perspectiva no cenário das práticas museológicas contemporâneas, já que comparados à outras experiências de/nas favelas, se distinguem por serem mais do que museus dedicados a tematizar a luta, uma forma de lutar a qual essas comunidades deram o nome museu. / [fr] La thèse porte sur la création de deux musées communautaires au Brésil : « Museu da Beira da Linha do Coque » (État de Pernambouc) et « Museu das Remoções » (Rio de Janeiro) aux croisements des las politiques de la ville, des politiques culturelles et des politiques de sécurité publique, mises en oeuvre entre 2009 et 2016, période de recrudescence des délogements au Brésil, en raison de la préparation du pays aux événements sportifs internationaux, à savoir : la Coupe du Monde (2014) et les Jeux Olympiques et Paralympiques (2016). Partant de l hypothèse que les deux musées provoquent un changement de perspective dans le scénario des pratiques muséologiques contemporaines, car si on les compare à d autres expériences de/dans les favelas, ils se distinguent en étant plus que des musées dédiés à la thématisation de la lutte, une façon de lutter que ces communautés ont nommé musée.

Page generated in 0.0933 seconds