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La question de la soumission volontaire et les mécanismes du pouvoir politique : une esquisse théorique et une étude de cas sur la Corée du sud des années 1990 / The Issue of Voluntary Submission and the Mechanisms of Political Power : a Theoretic Outline and a Case Study on South Korea in the 1990sLee, Gira 02 February 2011 (has links)
Pour aborder le déclin du mouvement étudiant et le changement d’attitude politique des jeunes Sud-Coréens dans les années 1990, cette recherche reprend la question classique de la soumission volontaire. La première partie explore, sur le plan théorique général, les mécanismes de la domination et du consentement à obéir. La seconde partie analyse des phénomènes particuliers à la Corée du Sud en s’appuyant sur la perspective théorique élaborée dans la première partie. A travers l’observation focalisée sur le rapport entre contrainte et légitimation, et en tenant compte du point de vue des acteurs soumis, la recherche démontre que la contrainte est toujours la base primordiale de la légitimation, même dans la domination dite démocratique. Elle suggère que, étant formellement libres mais pratiquement obligés de se comporter en fonction des dispositifs institutionnels du système démocratique libéral, les individus ont une affinité élective avec l’idéologie soutenant ces dispositifs, car elle leur fournit une bonne source d’autojustification de leur comportement de soumission. La mise en lumière de l’interaction de la contrainte et de la légitimation permet de mieux saisir la « docilité » des étudiants sud-coréens et leur implication dans l’idéologie de la globalisation sous le gouvernement civil. / In order to approach the decline of student protest movement and the change of political attitude of young South Koreans in the 1990s, this research resumes the classic question of the voluntary submission. The first part investigates, at the general theoretical level, the mechanisms of domination and consent to obey. The second part analyses particular phenomena of South Korea, based on the theoretical perspective developed in the first part. Through the observation focused on the relationship between constraint and legitimation, and by taking the viewpoint of submitted actors into account, the research demonstrates that the constraint is always the essential base of the legitimation, even under the democratic settings. It suggests that, as formally free but practically obliged to behave according to the institutional arrangements of liberal democratic system, individuals have an elective affinity with the ideology supporting these arrangements, because it provides them with a good source of self-justification for their submissive behaviour. This research aims to shed light on the interaction between constraint and legitimation, and accordingly, to suggests better explanation of the "docility" of the South Korean students and their involvement in the ideology of globalization under the civilian government.
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Le Champ Atlantique. Essai sur les relations entre les acteurs politiques locaux et l'océan sur la façade Atlantique française.Brulay, Fabien 17 October 2008 (has links) (PDF)
En posant l'hypothèse d'un Champ Atlantique, cette thèse propose de lire les relations océan/acteurs politiques locaux de la façade Atlantique française par le biais d'une approche stratégique : celle de la concurrence qui découle de l'existence d'une ressource « Atlantique » collective. Cette posture émane de l'engouement social contemporain pour le maritime et les littoraux, du déclin des activités maritimes et de l'existence d'un Arc Atlantique, dans un contexte de décentralisation croissante. Une telle hypothèse invite à mettre en lumière les enjeux de l'appropriation de cette ressource, les stratégies que les élus locaux déploient en ce sens et l'incidence de telles pratiques sur les espaces littoraux océaniques. Simultanément, sur un plan épistémologique, elle interroge la « géographicité » de la notion de champ et met à l'épreuve ses capacités à réunir des discours politiques « Atlantiques » multiscalaires, depuis l'échelle européenne (Arc Atlantique) jusqu'à l'échelle locale. Face à ces questionnements géographiques et épistémologiques, la méthodologie choisie repose sur la médiation de l'image territoriale élaborée par les élus, dans sa dimension maritime. La grille de lecture par le Champ Atlantique montre alors que l'appropriation de la ressource « Atlantique » par les pouvoirs politiques locaux se situe au croisement d'ambitions de développement territorial, de quête identitaire et de visées électorales ; à l'échelle régionale, elle offre un regard original sur des espaces littoraux soumis à d'importantes mutations sociospatiales (multiplication et diversification des mobilités, urbanisation).
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Post-totalitarisme, antipolitique et anarchismeDouët, Gaëlle January 2007 (has links) (PDF)
La mort de Staline marque une césure indéniable dans l'évolution du totalitarisme soviétique. S'ensuit une transformation du système totalitaire en système « post-totalitaire » dans les pays satellites de l'Union soviétique, prélude à l'émergence de l'antipolitique et ce, malgré un durcissement idéologique suite à l'effervescence sociale réprimée en Hongrie, en Tchécoslovaquie et en Pologne. Projet de régénérescence sociale, l'antipolitique se développe tout d'abord sous une forme « pré-politique » puis devient à proprement parler une nouvelle culture intellectuelle et sociale, cherchant à dissocier la société civile de la culture totalitaire. Cependant, l'antipolitique est aussi porteuse d'un projet politique dans la mesure où elle cherche à circonscrire le pouvoir post-totalitaire, devenu tentaculaire, en se posant comme « polis parallèle ». Le projet antipolitique, comparé à l'anarchisme sur la base de leur projet commun d'émancipation de l'individu vis-à-vis du pouvoir politique, ne se situe pas dans la continuité de la pensée anarchiste. Plus qu'un simple projet réformateur, l'antipolitique repense la philosophie politique à travers une nouvelle dialectique entre une société politique qui revêt la forme d'un État de droit minimal et une société civile dont le rôle de contrepouvoir est renforcé. L'antipolitique, en tant qu'instance médiatrice et le droit, en tant qu'instance conciliatrice, servent de garde-fous afin que le rapport État-société soit symétrique. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Totalitarisme, Post-totalitarisme, Normalisation, Pré-politique, Antipolitique, Société civile, Anarchisme.
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Au croisement des pensées de Hannah Arendt et de Michel Foucault sur le social, le biopouvoir et la gouvernementalitéSt-Pierre, Émilie January 2008 (has links) (PDF)
Le présent mémoire effectue une lecture critique du libéralisme au croisement des pensées de Hannah Arendt et de Michel Foucault sur les concepts de l'avènement du social, du biopouvoir et de la gouvernementalité. En misant sur la complémentarité des analyses arendtienne et foucaldienne, cet essai cherche à démontrer que le libéralisme est à l'origine du recul de la politique qui caractérise nos sociétés occidentales modernes. Ce mémoire traite de la valorisation moderne de la vie pensée comme une forme d'instrumentalisation de l'être humain pour le développement économique; il traite de l'importance accordée à la sécurité comme étant la manifestation d'une logique de «défense de la société» qui vise le déploiement du libéralisme, la société étant le corrélat du libéralisme. En lien avec ces sujets, il traite de la politique moderne pensée selon le registre de l'administration; il s'intéresse à la vision arendtienne et foucaldienne qui présente le libéralisme comme une domination de l'économie sur la politique. En posant le primat de l'agir politique comme a priori tel que le conçoit Hannah Arendt, cet essai conclut que le libéralisme est impolitique parce qu'il renforce l'autorégulation et le contrôle des individus dans une logique de domination économique qui mine l'agir politique el la liberté politique. Par l'individualisme, l'autonomie el l'autorégulation qu'il demande pour fonctionner, il engendre un repli sur soi et favorise la perte d'un monde commun, rapprochant nos sociétés des sociétés de masse amorphes et apolitiques décriées par Arendt parce qu'elles préparent le sol au totalitarisme. Le présent mémoire est un essai en théorie politique qui jongle aux abords des conceptions du pouvoir, de la politique, de l'économie et du social telles que pensées par Hannah Arendt et Michel Foucault. Il s'inscrit à l'intérieur des limites «spatiales» et «temporelles» de la pensée politique occidentale et de la modernité. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Avènement du social, Biopouvoir, Gouvernementalilé, Libéralisme, Impolitique.
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Identités en conflit : gouvernementalité, action collective et démocratieMorissette, Benoît January 2008 (has links) (PDF)
Plusieurs théories sociales et politiques avancent que les nouveaux mouvements sociaux participent au renouvellement de la démocratie actuelle, souvent parce qu'ils remettent à l'ordre du jour la question du bien commun ou qu'ils proposent de nouveaux modèles de participation politique. La théorie des nouveaux mouvements sociaux suggère que ces nouvelles formes d'action collective constituent une force de démocratisation du quotidien. Pour celle-ci, les nouveaux mouvements sociaux ancrent leurs actions dans les valeurs apparues avec la société postindustrielle. L'émergence de ces nouvelles valeurs marquerait un changement d'orientation des forces de contestation politique. De luttes pour la redistribution, incarnées par le mouvement ouvrier, elles se présentent maintenant comme des luttes identitaires. À la différence du mouvement ouvrier dont les actions visaient à prendre le pouvoir politique afin de réaliser son objectif historique: le socialisme, les nouveaux mouvements sociaux ont abandonné toute prétention à l'exercice du pouvoir de l'État. Leurs actions chercheraient dorénavant à libérer des champs d'autonomie. En s'inscrivant dans le cadre du concept de gouvernementalité, élaboré par Michel Foucault, ce mémoire explique plutôt les nouvelles formes d'action collective par l'émergence d'un nouveau dispositif: l'État libéral avancé. Les nouveaux mouvements sociaux constituent ainsi des forces de contestation politique spécitiques à l'actuel dispositif de gouvernement. Les formes et les finalités de ces luttes sont dès lors redevables de la transformation des technologies du pouvoir employées par l'État libéral et de la rationalité politique qu'elles mettent en oeuvre par leur fonctionnement. Dans ce contexte, les actions collectives se présentent comme le résultat d'un processus de construction identitaire où des individus se réunissent pour contester l'identité que leur assigne un mécanisme de gouvernement et revendiquer une identité alternative. Elles apparaissent dès lors comme des contre-conduites dont l'objectif consiste à articuler des relations de pouvoir à des identités subjectives. Comme ce mémoire le suggère, si ces contre-conduites évoquent un renouvellement de la démocratie, ce n'est pas parce qu'elles portent en elles les valeurs au fondement d'institutions politiques à venir, mais bien puisqu'elles réactivent par leurs actions notre compréhension de la démocratie. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Pensée politique, Michel Foucault, Gouvernementalité, Action collective, Démocratie.
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La décentralisation au Mali : mutations politiques locales et changements sociauxGodin-Bilodeau, Simon January 2010 (has links) (PDF)
Au Mali, les arènes locales sont composées d'une hiérarchie de pouvoirs locaux et de pouvoirs d'État qui s'assemblent et se superposent entre eux. Les rapports entre ces pôles d'autorité se trouvent au carrefour de plusieurs logiques (locales et étatiques) dont les légitimités sont transformées, réinterprétées et instrumentalisées par les acteurs qui évoluent dans la sphère locale. Avec la réforme de
décentralisation engagée sous la présidence d'Alpha Oumar Konaré (1992-2002), la création de nouvelles communes recouvre les anciens rapports de pouvoirs/territorialités et obligent les acteurs à se repositionner dans l'arène locale en redéfinissant leurs modes d'action politique. Ce mémoire examine les interactions entre les principaux acteurs et les conflits entre groupes sociaux suscités par la décentralisation en les situant d'après les modalités d'institutionnalisation de la sphère locale par l'ancien régime. Le cadre théorique adopté s'inspire des travaux de la sociologie historique néowébérienne et de l'anthropologie politique des espaces publics. Partant de la conceptualisation de la décentralisation en tant qu'enjeu de pouvoir de l'arène locale, nous considérons que cette réforme suscite des luttes entre « groupes stratégiques » qui la transforment, tout en l'intégrant dans des pratiques et des structures de pouvoir antérieures. Nous illustrons ce processus d'hybridation des dynamiques sociales aux pouvoirs municipaux en prenant l'exemple de la recomposition des conflits locaux et du repositionnement des acteurs communaux autour des enjeux fonciers. La décentralisation tend à bouleverser les rapports sociaux liés à la propriété et à faire du contrôle des nouvelles collectivités un enjeu majeur de la gestion domaniale. Les communes deviennent alors un site de confrontation entre différents groupes sociaux (autochtones/allochtones, propriétaires/non-propriétaires) qui entrent en lutte pour l'accès aux ressources foncières. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Décentralisation, Pouvoirs municipaux, Arène locale, Conflits fonciers, Sociologie historique, Mali.
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L'autonomie gouvernementale du Nunavik : une redéfinition des relations de pouvoirCloutier, Carl 10 1900 (has links) (PDF)
Le concept du droit des peuples autochtones à disposer d'eux-mêmes demeure abstrait tant que les États, forts de leur monopole juridique et politique, n'ouvrent pas la voie des négociations afin de redéfinir leurs relations de pouvoir avec leurs minorités autochtones. La communauté inuit occupant l'espace septentrional du Québec revendique depuis plus d'une trentaine d'années l'obtention d'un pouvoir décisionnel effectif sur le territoire du Nunavik. Dans les années soixante-dix, la communauté inuit et les Cris se sont opposés au développement du colossal projet hydroélectrique de la Baie-James. La confrontation juridique et politique qui a suivi va se conclure en 1975 par la signature de la Convention de la Baie-James et du Nord québécois (CBJNQ) entre l'Association des Inuit du Nouveau-Québec, le Grand conseil des Cris, le gouvernement du Québec et du Canada. Ce traité définit les modalités d'un dédommagement financier et annonce la mise en place d'organismes régionaux à partir desquels les Inuit pourront exercer un certain pouvoir sur leur territoire. Dans la réalité, les Inuit du Nunavik hériteront d'un pouvoir limité essentiellement administratif. Encore aujourd'hui, les revendications et les négociations entourant une autonomie gouvernementale au Nunavik sont évolutives et progressent entre le gouvernement du Québec, le gouvernement du Canada et les représentants inuits. Selon l'échéancier des négociations, en 2013 le projet autonomiste inuit devrait faire partie de la réalité politique québécoise et canadienne. L'histoire et les transformations politiques à venir au sein de cette région manifestent un processus de redéfinition des relations de pouvoir entre ces acteurs. À partir d'une approche théorique de la structuration du pouvoir, nous analysons la modification de la relation de pouvoir entre ces acteurs, c'est-à-dire le passage d'une structure de pouvoir hiérarchique singulièrement défini par la CBJNQ à une structure de pouvoir stratarchique signalée principalement par l'élection de l'Assemblée du Nunavik.
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MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Autonomie gouvernementale, Nunavik, relation de pouvoir, Inuit, structure de pouvoir.
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La participation des femmes à la vie politique au Burkina (1957-2009)Rouamba, Palingwindé Inès Lydia 06 1900 (has links) (PDF)
La citoyenneté politique a été concédée aux femmes burkinabé dès 1956 avec l'adoption de la loi-cadre qui instaurait le suffrage universel dans les colonies françaises. Dans les faits, le Burkina Faso accueillera sa première femme nommée ministre en 1958. Ensuite, ce n'est qu'en 1976, seize ans après l'indépendance de 1960 et au lendemain de l'Année internationale de la femme, qu'une femme sera à nouveau membre de l'équipe gouvernementale du pays, à titre de secrétaire d'État aux affaires sociales. Aujourd'hui encore, les femmes sont peu représentées dans les différentes branches du pouvoir (exécutive, législative, municipale) ainsi que dans les hauts postes de l'administration publique. L'ordre politique s'inscrit dans l'ordre social où malgré leur importance numérique (plus de 52 % de la population) et leur contribution au développement du pays, elles sont peu présentes dans les sphères décisionnelles. Plusieurs facteurs liés à l'environnement social, culturel, économique et politique expliquent cet état de fait. Cette recherche examine comment la division sociale des sexes et son corollaire, la division sexuelle du travail opèrent dans l'univers politique du Burkina (articulation ordre social et ordre politique). Nous posons comme hypothèses d'une part, qu'il y a un lien explicatif entre les rôles dévolus aux femmes par la société au Burkina et le fait qu'elles sont très peu représentées dans le champ politique, et d'autre part, nous envisageons que plus les femmes peuvent compter sur le soutien de leur époux, plus leur longévité et leur visibilité politiques seront grandes et inversement. Concrètement, notre recherche dégage d'abord, à partir des itinéraires de 45 femmes politiques, les facteurs catalyseurs et les contraintes qui encadrent la participation politique des femmes, puis nous nous penchons sur le rapport qu'elles entretiennent avec le pouvoir et le féminisme. Il ressort que la Révolution a été l'évènement le plus déterminant, en imposant la présence de femmes dans des postes et des milieux traditionnellement masculins, et par voie de conséquence, en créant de nouvelles représentations des femmes dans la société. D'un point de vue individuel, si la compétence technique est un atout essentiel pour accéder aux plus hautes fonctions de l'État burkinabé, cette compétence doit, toutefois, être soutenue par les autres éléments que sont, notamment, les liens familiaux ou personnels avec les caciques du pouvoir. Les femmes burkinabé prennent en effet progressivement leur place sur l'échiquier politique burkinabé, mais cela davantage au gré des places que les hommes veulent bien leur laisser, soit pour rompre avec des pratiques traditionnelles machistes ou pour s'inscrire dans un courant mondial d'émancipation démocratique, que par le fait d'un contrepouvoir féminin qui serait en train de s'implanter. Les normes machistes restent, en effet, fortes, et leurs effets se conjuguent avec un niveau d'alphabétisation et d'instruction des femmes plus bas que celui des hommes ainsi qu'une une situation économique qui leur est défavorable. Recherchant un équilibre entre hommes et femmes, les femmes politiques burkinabé insistent sur la complémentarité des sexes et recherchent une « égalité dans la différence ». Cette posture les amène à prendre leurs distances par rapport au féminisme à l'occidental assimilé par certaines à une guerre des sexes. Selon elles, l'approche genre qui n'est pas centrée uniquement sur les femmes, mais prend en considération la construction sociale des rapports de sexes, donc également les hommes, apparaît participer à une culture de dialogue entre les sexes. Cette approche suscite l'adhésion de différents acteurs, incluant les responsables politiques, des organisations de la société civile et les bailleurs de fonds. Plusieurs actions susceptibles de générer une meilleure représentation et participation des femmes en politique ont été proposées, parmi lesquelles, la création d'un fonds pour le financement de leurs activités politiques, l'élargissement de la politique de quotas aux fonctions nominatives ainsi que l'introduction du thème des relations équitables et égalitaires entre conjoints dans le cursus scolaire des collèges et des lycées.
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MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Burkina Faso, femmes politiques, pouvoir politique, participation politique.
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Meios de comunicação, poder político e território : o caso do município de Santo Ângelo-RSMousquer, Fernando January 2008 (has links)
Cette dissertation vise à établir un lien entre le territoire, d'un point de vue géographique, et le pouvoir politique, correspondant à l'influence des moyens de communication. L'idée centrale est que les acteurs politiques envisagent avec les concessions de diffusion radiophonique au Brésil, de conquérir des postes politiques, à travers de diverses stratégies, usant à la fois de leurs moyens de communication et d'autres actions spatiales nécessaires à la conquête et au maintien du pouvoir politique. Le Rio Grande do Sul présente aussi des exemples de ce type, car les gouvernements militaires distribuaient les concessions dans tout le pays, incluant les aires les plus éloignées de la capitale. L'objectif principal de cette recherche est la connaissance des stratégies spatiales développées dans le monde politique, principalement durant les cycles électoraux. À partir d'une étude de cas dans le municipe de Santo Ângelo-RS, seront analysés les discours de deux députés locaux, affiliés aux moyens de communication du municipe (émission de radio et journaux) en tant qu'associés et/ou directeurs. Nous partons de cette hypothèse que les moyens de communication renforcent l'image publique des acteurs politiques à travers de constantes apparitions dans divers programmes de radio et espaces d'informations. Durant ces tentatives de maintien et de reproduction du pouvoir, ces politiques construirent des territoires où ces votes sont expressifs et sont en partie basés sur les discours de la défense des intérêts locaux et régionaux. L'utilisation associée de ces stratégies et du trinôme : territoire, moyens de communication et pouvoir politique, n'est pas garant de victoires politique, comme confirmé durant la recherche, cependant l'utilisation de diffusion radiophonique à des fins politiques au Brésil, nuit à la véritable finalité de ces médias qui est d'informer et prévenir la population. / Esta dissertação visa estabelecer uma ligação entre o território, na perspectiva geográfica, e o poder político, associado à influência dos meios de comunicação. A idéia central é que os atores políticos contemplados com as concessões de radiodifusão no Brasil, conquistaram cargos políticos através de estratégias associadas aos seus meios de comunicação e a outras ações espaciais necessárias para a conquista e manutenção do poder político. O Rio Grande do Sul também apresenta exemplos deste fenômeno, pois os governos militares distribuíram as concessões por todo o país, inclusive nas áreas mais interioranas. O objetivo principal da pesquisa é o conhecimento sobre as estratégias espaciais envolvidas no processo político, principalmente durante os pleitos eleitorais. A partir de um estudo de caso no município de Santo Ângelo-RS, são analisados os discursos de dois deputados locais ligados aos meios de comunicação locais (emissoras de rádio e jornais) na condição de sócios e/ou diretores. Parte-se do pressuposto que os meios de comunicação reforçam a imagem pública destes atores políticos através de constantes aparições em diversos programas de rádio e nos espaços jornalísticos. Ao mesmo tempo, na tentativa de manutenção e reprodução do poder, estes políticos constituíram territórios onde suas votações são expressivas e estão em parte embasadas em discursos de defesa dos interesses locais e regionais. O uso destas estratégias associadas ao trinômio território-meios de comunicação-poder político não é garantia de vitória eleitoral, como confirmado durante a pesquisa, porém a utilização da radiodifusão para fins políticos no Brasil, fere a verdadeira finalidade destes meios que é informar e entreter a população.
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Meios de comunicação, poder político e território : o caso do município de Santo Ângelo-RSMousquer, Fernando January 2008 (has links)
Cette dissertation vise à établir un lien entre le territoire, d'un point de vue géographique, et le pouvoir politique, correspondant à l'influence des moyens de communication. L'idée centrale est que les acteurs politiques envisagent avec les concessions de diffusion radiophonique au Brésil, de conquérir des postes politiques, à travers de diverses stratégies, usant à la fois de leurs moyens de communication et d'autres actions spatiales nécessaires à la conquête et au maintien du pouvoir politique. Le Rio Grande do Sul présente aussi des exemples de ce type, car les gouvernements militaires distribuaient les concessions dans tout le pays, incluant les aires les plus éloignées de la capitale. L'objectif principal de cette recherche est la connaissance des stratégies spatiales développées dans le monde politique, principalement durant les cycles électoraux. À partir d'une étude de cas dans le municipe de Santo Ângelo-RS, seront analysés les discours de deux députés locaux, affiliés aux moyens de communication du municipe (émission de radio et journaux) en tant qu'associés et/ou directeurs. Nous partons de cette hypothèse que les moyens de communication renforcent l'image publique des acteurs politiques à travers de constantes apparitions dans divers programmes de radio et espaces d'informations. Durant ces tentatives de maintien et de reproduction du pouvoir, ces politiques construirent des territoires où ces votes sont expressifs et sont en partie basés sur les discours de la défense des intérêts locaux et régionaux. L'utilisation associée de ces stratégies et du trinôme : territoire, moyens de communication et pouvoir politique, n'est pas garant de victoires politique, comme confirmé durant la recherche, cependant l'utilisation de diffusion radiophonique à des fins politiques au Brésil, nuit à la véritable finalité de ces médias qui est d'informer et prévenir la population. / Esta dissertação visa estabelecer uma ligação entre o território, na perspectiva geográfica, e o poder político, associado à influência dos meios de comunicação. A idéia central é que os atores políticos contemplados com as concessões de radiodifusão no Brasil, conquistaram cargos políticos através de estratégias associadas aos seus meios de comunicação e a outras ações espaciais necessárias para a conquista e manutenção do poder político. O Rio Grande do Sul também apresenta exemplos deste fenômeno, pois os governos militares distribuíram as concessões por todo o país, inclusive nas áreas mais interioranas. O objetivo principal da pesquisa é o conhecimento sobre as estratégias espaciais envolvidas no processo político, principalmente durante os pleitos eleitorais. A partir de um estudo de caso no município de Santo Ângelo-RS, são analisados os discursos de dois deputados locais ligados aos meios de comunicação locais (emissoras de rádio e jornais) na condição de sócios e/ou diretores. Parte-se do pressuposto que os meios de comunicação reforçam a imagem pública destes atores políticos através de constantes aparições em diversos programas de rádio e nos espaços jornalísticos. Ao mesmo tempo, na tentativa de manutenção e reprodução do poder, estes políticos constituíram territórios onde suas votações são expressivas e estão em parte embasadas em discursos de defesa dos interesses locais e regionais. O uso destas estratégias associadas ao trinômio território-meios de comunicação-poder político não é garantia de vitória eleitoral, como confirmado durante a pesquisa, porém a utilização da radiodifusão para fins políticos no Brasil, fere a verdadeira finalidade destes meios que é informar e entreter a população.
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