Spelling suggestions: "subject:"prédicats"" "subject:"prédication""
21 |
Problèmes classiques en vision par ordinateur et en géométrie algorithmique revisités via la géométrie des droitesBatog, Guillaume 15 December 2011 (has links) (PDF)
Systématiser: tel est le leitmotiv des résultats de cette thèse portant sur trois domaines d'étude en vision et en géométrie algorithmique. Dans le premier, nous étendons toute la machinerie du modèle sténopé des appareils photos classiques à un ensemble d'appareils photo (deux fentes, à balayage, oblique, une fente) jusqu'à présent étudiés séparément suivant différentes approches. Dans le deuxième, nous généralisons avec peu d'effort aux convexes de $\R^3$ l'étude des épinglages de droites ou de boules, menée différemment selon la nature des objets considérés. Dans le troisième, nous tentons de dégager une approche systématique pour élaborer des stratégies d'évaluation polynomiale de prédicats géométriques, les méthodes actuelles étant bien souvent spécifiques à chaque prédicat étudié. De tels objectifs ne peuvent être atteints sans un certain investissement mathématique dans l'étude des congruences linéaires de droites, des propriétés différentielles des ensembles de tangentes à des convexes et de la théorie des invariants algébriques, respectivement. Ces outils ou leurs utilisations reposent sur la géométrie des droites de $\p^3(\R)$, construite dans la seconde moitié du XIX\ieme{} siècle mais pas complètement assimilée en géométrie algorithmique et dont nous proposons une synthèse adaptée aux besoins de la communauté.
|
22 |
La chose pour le dire : mono en japonais contemporain : approche sémantique, syntaxique et énonciativeBazantay, Jean 29 October 2013 (has links) (PDF)
Cette thèse s'attache à décrire et à analyser les différents emplois de mono (chose, objet) en japonais contemporain. Comme le mot français chose, ce terme d'usage très courant a la particularité de ne pas avoir de signifié en propre mais de pouvoir tout aussi bien désigner un objet concret qu'un concept abstrait ou encore une classe d'individus partageant les mêmes traits. Nom " caméléon " aux propriétés référentielles singulières, mono est aussi fréquemment employé à des fins fonctionnelles, voire purement énonciatives.À travers des observations en discours, ce travail précise les contours de ces deux emplois référentiel et fonctionnel et explore la nature de la contribution sémantique de mono à la réalisation de tournures expressives plus ou moins figées.Sur le plan de la méthodologie, nous avons adopté une approche basée sur l'observation de données authentiques que nous avons analysées sous différents angles syntaxiques, sémantiques et énonciatifs. Pour cela nous avons constitué un corpus de travail réunissant des exemples extraits d'articles de journaux, de romans populaires, d'échanges sur internet ou de conversations informelles.Dans la première partie, nous avons cherché à identifier et à décrire les emplois " référentiels " au regard d'autres emplois essentiellement fonctionnels et, pour cela, nous avons exploré la notion de nom formel dont mono est considéré comme un des principaux représentants. Dans la deuxième partie, la tournure en " A-wa C MONO da " a plus particulièrement retenu notre attention pour sa fréquence et ses effets énonciatifs. Nous l'avons d'abord envisagée dans le cadre général de la phrase à prédicat nominal caractéristique du jugement catégorique. Une seconde approche a consisté à envisager " MONO DA " comme un opérateur modal venant surdéterminer une occurrence prédicative. Pour cette analyse, nous nous sommes appuyé sur les travaux de Nishiyama (1985), Kudo (1995, 2002), Teramura (1984, 1999) et Morita (1989).Dans une troisième partie, le point de vue de la modalité a permis de préciser la nature appréciative ou épistémique du jugement. Nous avons également analysé le fonctionnement de la modalité explicative propre aux écrits journalistiques et précisé l'emploi de mono du point de vue de sa contribution à la réalisation d'opérations argumentatives. L'approche pragmatique a enfin éclairé le processus conduisant à l'émergence de valeurs spécifiques dérivées de la valeur axiologique de l'expression d'une tendance générale.Ce travail se termine par une mise en perspective du point de vue de la grammaticalisation des différents emplois observés.
|
23 |
Typologie des constructions verbales à prédicat complexe : composition verbale en japonais et préverbation en polonais / Typology of complex predicate verbal constructions : verbal compounding in Japanese and verbal prefixation in PolishMatsumoto, Asuka 26 February 2016 (has links)
Cette thèse vise à traiter les verbes composés en japonais et les verbes préverbés en polonais comme faisant partie des constructions verbales à prédicat complexe. D’abord, la notion de la formation des mots et, par conséquent, la notion de « mot », sont examinées par les analyses entre les mots (ortho)graphiques et prosodiques ; le problème d’espace entre les mots et différents systèmes d’accentuation sont pris en compte. D’une part, l’analyse des verbes composés japonais remonte jusqu’aux deux premières grammaires au XVIIe siècle, celle de Rodriguez et de Collado, dont la première propose la dichotomie entre les verbes composés à « mode de l’action » et à « particule ». Ensuite suivent les analyses des verbes composés contemporains, avec un accent particulier sur un certain nombre de couples de verbes transitifs et intransitifs en second élément du composé. D’autre part, la typologie des constructions préverbales de la langue polonaise est examinée. Enfin, à travers la comparaison multilingue du Petit prince de Saint-Exupéry entre l’original et deux traductions japonaises et deux polonaises, une typologie des constructions verbales à prédicat complexe est proposée, ce qui fait écho au choix de notre langue de rédaction, le français servant de pivot afin d’examiner diverses constructions verbales de nos langues de comparaison, le japonais et le polonais : composition verbale et construction converbale pour le premier et préverbation et construction infinitivale à semi-auxiliaire pour le second. / This thesis seeks to analyse Japanese compound verbs and Polish prefixed verbs as a part of complex predicate verbal constructions. First, the notion of word-formation and consequently that of word are examined by analyses between (ortho)graphic and prosodical words, which include problems of word space and several accentual systems. Next, this analysis of compound verbs goes back to 17th century with the first two Japanese grammars by Rodriguez and Collado, respectively, where the former proposes a dichotomy between manner of action and particle verbal compounds. Then follows an analysis of contemporary Japanese compound verbs, with particular emphasis on some pairs of transitive and intransitive verbs in the second element of compound. Contrastingly, a typology of verbal prefix constructions in Polish is considered and reviewed. Finally, through a multilingual comparison of The Little Prince, by Saint-Exupéry, using two translations in each of Japanese and Polish, a typology of complex predicate verbal constructions is put forward which corresponds with the language, French, in which this thesis is written and which serves as a pivot for the examination of various verbal constructions of the languages for comparison, Japanese and Polish: verbal compounding and converbal construction for the former, verbal prefixation and infinitival auxiliary construction for the latter.
|
24 |
Enseigner les concepts logiques en début d'université dans l'espace mathématique francophone : aspects didactiques épistémologiques et langagiers. Une étude de cas au Cameroun / Teaching of the concepts of logic in francophone mathematics’ area : epistemological, didactic and language aspects. Case study in CameroonSadja kam, Judith 29 November 2013 (has links)
L’objet de notre étude porte sur la logique et le langage à la transition entre le lycée et l’université dans le contexte camerounais. Au Cameroun, dans l’enseignement secondaire, les concepts de logique sont très peu explicités en classe de mathématiques, du fait que leur enseignement n’est pas prescrit par les nouveaux programmes1 officiels. Ce n’est pas le cas de l’enseignement supérieur où un cours de logique formelle sous forme de rappel, est souvent donné en début d’année. Ce cours n’est pas prescrit par les programmes, mais certains enseignants en voient la nécessité. Les résultats de plusieurs travaux ont montré que certaines des difficultés que les étudiants rencontrent dans la pratique des mathématiques proviennent d’une mauvaise maîtrise des concepts de logique. Nous faisons l’hypothèse qu’ils sont insuffisamment pris en charge pa rles enseignants dans la classe de mathématiques, qui pensent qu’ils sont disponibles chez les étudiants, du fait de leur utilisation dans la vie courante d’une part, et progressivement dans l’activité mathématique. La thèse que nous soutenons est que, pour rendre opératoire les concepts de logique chez lesétudiants nouvellement arrivés à l’université, un minimum d’explicitation de ces concepts en relation avec leur usage dans l’activité mathématique est nécessaire pour les apprentissages en mathématiques à tout le moins dans l’enseignement supérieur. Pour défendre notre thèse, nous avons divisé notre travail en deux parties. Dans la première partie, nous présentons des éléments théoriques et analytiques nécessaires à notre travail, et une revue des travaux antérieurs en relation avec notre problématique. La deuxième partie porte sur les résultats d’une expérimentation que nous avons menée avec des élèves de terminale C d’un lycée de Yaoundé 2, et des étudiants de première année de licence de mathématiques de l’Ecole Normale Supérieure de Yaoundé. Elle s’est déroulée en deux temps : nous avons fait passer un questionnaire portant sur la logique et le langage aux élèves et aux étudiants, et à la suite de ce questionnaire, nous avons organisé un module de suivi avec huit étudiants ayant passé ce questionnaire. Le questionnaire nous a permis de repérer certaines conceptions des élèves et des étudiants concernant les concepts de logique,et le module de suivi a permis de provoquer des débats qui permettaient dans certains cas d’affiner nos analyses et nous donnaient des éléments permettant d’identifier des occasions pour expliciter certaines notions. / Our study focuses on logic and language at the transition between high school and university in the Cameroonian context. In Cameroon secondary education, the concepts of logic are paid little attention in mathematics classes, due to the fact that their teaching is not prescribed in the new official syllabuses3. This is not the case of higher education, where a course on formal logic is oftengiven at the beginning of the year to first year university students, with a refreshing purpose. That course is not required in the syllabus, but some teachers see the need. Several scientific studies have shown that some of the difficulties encountered by studentswhile practicing mathematics come from their poor familiarity with concepts of logic. We assume that these students are insufficiently attended to by their teachers who think that the concepts are at their reach, since they are used in everyday life on the one hand, and they are gradually used in mathematical activities, on the other hand. In this thesis, we stand for the point that, for the concepts of logic to become real operational tools to a student who begins university studies, some teaching of these concepts which should address the connections with mathematical activities is necessary, at least as a starting point in higher education studies. To defend our thesis, we have divided our work into two parts which are as follows : In the first part, we present theoretical material necessary to our work as well as other technical tools that will be needed. We also provide a review of previous studies related to our issue. The second part is on an experiment we carried out with students from the Upper Sixth class - science option - of a high school in Yaoundé (Cameroon), and with first year university students of mathematics of the Yaoundé Higher Teachers’ Training College. This experiment had two stages : Firstly, the high school students and the university students filled out a questionnaire on logic and language. Following this, we organized a follow-up module involving 8 students purposely selected from their answers to the questionnaire. This questionnaire enabled us to detect meaningful points on how high school and university students grasp the concepts of logic, and the module helped to start debates which enabled in some cases to refine our analysis, and also provided us with strategic approaches forexplaining certain concepts of logic.
|
25 |
Enseignement de la structure prédicative du verbe au primaire : étude expérimentale à partir du verbe DÉCIDERCauchon, Jocelyne January 2003 (has links)
Mémoire numérisé par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal.
|
26 |
Les verbes supports en français, anglais et éwé : une étude comparative / Support verbs in French, English and Ewe : a comparative studyChachu, Sewoenam 29 November 2014 (has links)
Les constructions à verbe support et les constructions à prédicat composé ont été longuement étudiées, mais de façon indépendante dans la linguistique française et anglo-saxonne. En se basant sur le courant du Lexique-Grammaire, cette thèse a visé de répondre à la lacune dans les langues africaines, des études sur des constructions similaires dans lesquelles le verbe est sémantiquement vague et dont la force prédicative repose principalement sur nom. Cette thèse comprend aussi une étude comparative entre les langues des familles différentes pour valider la notion d’universalité de ce type de verbes qui sont dénommés les verbes supports dans le courant dont nous nous basons. En effet notre recherche à démontré que les verbes délexicalisés et désemantisés actualisent des nominaux gérondifs prédicatifs dans la langue éwé, une langue Kwa de la famille Nigéro-congolaise pour laquelle il n’existait pas d’études préalables à ce sujet. D’ailleurs, une étude comparative nous a aussi révélé que les constructions à verbe support en français partagent certaines propriétés syntaxico-sémantiques avec des constructions à prédicat composé en anglais et des constructions à nominal gérondif en éwé telles que la réduction du verbe support et sa reconstructibilité par le biais d’une proposition relative. Les trois langues ont aussi partagé la propriété de certains verbes actualisateurs fonctionnant comme des agents de nominalisation. Cependant, il existe aussi des différences au niveau des constructions. L’une des différences est le fait que la détermination du nom joue un rôle important dans les constructions à verbe support en français et les constructions à prédicat composé en anglais alors que la détermination n’est pas un enjeu important dans la construction à nominal gérondif. D’autres différences qui sont ressorties de notre thèse étaient les différences dans le nombre et la fréquence des constructions à verbe support dans les trois langues ainsi que les différences dans les relations d’interdépendance des éléments différents des constructions étudiées dans les trois langues. En général, l’anglais et le français semblaient très proches et il y avait peu des distinctions syntaxico-sémantiques. Par contre, l’éwé montrait plus de différences – ce qui est un argument en faveur de l’existence de grammaires locales différenciées selon les langues comme le suggère le cadre du Lexique-Grammaire.Cependant, il existe aussi des différences au niveau des constructions. L’une des différences est le fait que la détermination joue un rôle important dans les constructions à verbe support en anglais et en français alors que la détermination n’est pas un enjeu important dans la construction à support en éwé. D’autres différences qui sont ressorties de notre thèse étaient les différences dans le nombre et la fréquence des constructions à verbe support dans les trois langues ainsi que les différences dans les relations d’interdépendance des éléments différents des CVS dans les trois langues. En général, l’anglais et le français semblaient très proches et il y avait peu des distinctions syntaxico-sémantiques. Par contre, l’éwé montrait plus de différences – ce qui est un argument en faveur de l’existence de grammaires locales différenciées selon les langues comme le suggère le cadre du Lexique-Grammaire. / Support verbs have been studied to a great extent in the Lexicon-Grammar framework. This thesis aims at filling the gap of studies of support verb constructions in African languages, as well as that of comparative studies among languages of different families in order to validate the notion of the universality of support verbs. Indeed our research has demonstrated that support verbs do exist in Ewe, a Kwa language of the Niger-Congo family for which there had been no prior study of this notion. Moreover, a comparative study also revealed to us that support verb constructions in English, French and Ewe share certain syntax-semantic properties such as the reduction of the support verbe and its reconstruction through a relative clause. The three languages also shared the property of support verbs being agents of nominalization. However, there are also differences in these constructions. One of the differences is the fact that determination plays an important role in support verb constructions in English and French. However, determination is not an important factor in support verb constructions in Ewe. Other differences that were reflected in our thesis include the differences in number and frequency of support verb constructions (SVCs) in the tree languages, as well as differences in the interdependency links among the various elements of SVCs in the three languages. On the whole, English and French seem linguistically close and there were few syntax-semantic differences. On the other hand, Ewe displayed more differences – which supports the concept of different language-specific local grammars suggested by the Lexical-Grammar framework.
|
27 |
Prédicats statifs, causatifs et résultatifs en discours. Sémantique des adjectifs évaluatifs et des verbes psychologiquesMartin, Fabienne 19 September 2006 (has links) (PDF)
Cette thèse analyse les propriétés sémantiques et discursives des prédicats d'état ('laid, généreux') ainsi que des prédicats causatifs et résultatifs, et plus particulièrement des verbes psychologiques à Expérienceur objet ('stimuler, encourager'). Le cadre adopté est celui de la sémantique néo-davidsonienne (Parsons, 1990) et de la sémantique du discours (Kamp & Reyle 1993, Asher 1993). La première partie (chap 1-7) est consacrée aux prédicats d'état, et la seconde aux prédicats causatifs et résultatifs (chap. 8-9). Dans le chapitre 1, on expose les arguments en faveur de l'idée que les verbes d'état ont un argument implicite davidsonien comme les verbes d'action. Abordant ensuite les constructions en 'by/in' ('by/in smoking, he broke his promise'), l'auteur propose de considérer, avec Goldman et contre Davidson, que celles-ci décrivent deux événements distincts, liés par une relation de génération. L'analyse goldmanienne de ces constructions est ensuite étendue aux prédicats d'état ('in doing this, he was clever'), ce qui permet de distinguer les prédicats qui dénotent un état dépendant d'une action, comme 'clever' en usage occurrentiel, des prédicats qui dénotent un état indépendant d'une action, comme beautiful (cf. '??in doing this, he was beautiful'). Le chapitre 2 fait le point sur les spécificités des prédicats d'état par rapport aux prédicats d'activité. Y est notamment montré que certains prédicats d'état acceptent le "progressif interprétatif" ('tu es en train de croire au Père Noël!'). Ce type de progressif est distingué du progressif standard et du progressif actif anglais ('he was being clever'); sont définis également les "prédicats interprétatifs" qui n'acceptent que ce progressif. Le chapitre 3 élabore une typologie aspectuelle des prédicats d'état. Sont d'abord distingués quatre types d'états en fonction de l'intervalle pendant lequel l'état en cause est vérifié. On montre que cette quadri-partition rend mieux compte des données linguistiques que la dichotomie classique en 'stage level predicates' et 'individual level predicates'. Ensuite sont définis les "prédicats d'état pur" comme beau, qui dénotent un état indépendant de toute action, et les "prédicats d'état endo-actionnel" comme 'généreux/bruyant' en usage occurrentiel, qui dénote un état généré par une action. On présente des arguments contre l'assimilation de ces derniers prédicats à des prédicats d'action. Est alors analysée l'ambiguïté des prédicats comme "généreux" dans l'emploi occurrentiel: 'Pierre m'a donné des bonbons. Il a été généreux' peut vouloir dire soit que Pierre a été généreux de (décider de) me donner des bonbons (lecture-d), soit qu'il a été généreux dans la manière de me les donner (lecture-m). Dans la foulée, on examine la relation temporelle qui prend place entre un état s et l'action e dont il dépend. Enfin, on montre que l'analyse proposée peut rendre compte de la concurrence entre passé composé et imparfait dans les phrases dénotant un état occurrentiel. A partir de la typologie aspectuelle élaborée au chapitre 3, le chapitre 4 revisite le problème que soulèvent certains prédicats d'état dans les constructions à prédicat second descriptif ('Pierre a donné des bonbons saoul/??généreux') et propose une nouvelle solution. On montre ensuite que cette solution peut être adaptée pour résoudre un problème moins étudié, à savoir celui que posent certains prédicats d'état dans les subordonnées temporelles en 'quand '(cf. 'Il était généreux, quand il a distribué les bonbons' versus '??Il a distribué des bonbons quand il était généreux'). Enfin, on fait le point sur la difficulté qu'éprouvent les prédicats évaluatifs à entrer dans les constructions présuppositionnelles, parmi lesquelles les subordonnées temporelles, mais les GN définis ('La femme rousse/??généreuse commanda une bière'). Le chapitre 5 est consacré aux relations rhétoriques qui s'établissent entre la description d'un état et la description d'un événement, aux combinaisons possibles entre ces relations rhétoriques, et à la manière dont tel ou tel prédicat d'état, vu ses propriétés sémantiques, contribue à établir telle ou telle relation rhétorique avec la description d'événement. Le chapitre 6 revient sur le problème que soulève l'indéfini des en lecture non générique avec certains prédicats d'état, notamment les prédicats évaluatifs ('Des livres étaient sales' versus '??Des livres étaient merveilleux'). En se fondant sur les outils de la 'Decision Theoretic Semantic's (Merin 1999), l'auteur fait l'hypothèse qu'un prédicat P n'accepte des que si la quantité des éléments satisfaisant P dans le contexte est non pertinente pour les fins du discours, et s'il est clair, par ailleurs, que les qualités implicites que peuvent instancier les dits éléments ne contribuent en aucune façon à expliquer qu'ils satisfont P. On montre que ces deux conditions sont respectées (resp. violées) avec les prédicats d'état compatibles (resp. incompatibles) avec des dans sa lecture non générique. Le chapitre 7 est consacré à la sémantique qu'il faut assigner aux prédicats d'état évaluatifs. On expose tout d'abord les arguments en faveur d'une sémantique "réaliste", qui analyse les prédicats évaluatifs comme des prédicats unaires dénotant de vraies propriétés. On distingue ensuite, dans le contenu informationnel des énoncés évaluatifs, un composant assertif et deux implicatures associées. On termine par l'analyse des prédicats évaluatifs superlatifs ('merveilleux'); est argumentée l'idée que ces prédicats ont un composant expressif, en ce sens que le locuteur, en les utilisant, implicite qu'une entité satisfaisant le prédicat a déclenché en lui une émotion, vécue ou rejouée lors de l'énonciation. On montre en quoi ce composant expressif contribue à expliquer pourquoi de tels prédicats sont difficilement utilisables à l'impératif ou dans certains types de questions. Le chapitre 8 répertorie trois classes parmi les verbes, dits "résultatifs", qui présupposent l'occurrence d'un événement e causant ou générant l'événement asserté e'. On présente d'abord le problème que pose la définition de cette présupposition, puis une nouvelle solution est exposée. On montre alors que la présupposition des verbes résultatifs -- achèvements droits et accomplissements strictement forts --- est de nature scalaire et peut s'expliquer par la Loi d'exhaustivité de Ducrot. Le chapitre 9 est consacré aux verbes psychologiques à Expérienceur objet (VPEO). Après avoir classé ces verbes en fonction de leur structure événementielle, on fait le point sur les différentes lectures qu'ils peuvent accepter. On montre ensuite qu'à la différence des VPEO acceptables dans les constructions agentives, les VPEO qui y sont peu acceptables exhibent deux propriétés cruciales. D'abord, ils présupposent toujours, à l'instar des verbes étudiés dans le chapitre 8, l'occurrence de l'événement impliquant le sujet; ensuite, certains d'entre eux sont "interprétatifs", en ce sens que l'assertion du changement d'état psychologique ne s'avère pertinente pour les fins du discours que si l'interprétant connaît, par ailleurs, l'événement qui cause ce changement. Cela permet d'expliquer pourquoi les verbes en question ne peuvent faire avancer la narration comme le ferait un prédicat d'action normal, et pourquoi ils sont peu compatibles avec les adverbes de manière orientés sur l'agent, les pseudo-clivées ou les compléments de lieu. On termine par l'analyse aspectuelle de la classe des VPEO, en montrant qu'on y trouve des membres des cinq classes aspectuelles distinguées dans le chapitre précédent.
|
28 |
De la géométrie algorithmique au calcul géométriquePion, Sylvain 19 November 1999 (has links) (PDF)
Dans cette thèse, nous définissons des méthodes efficaces et génériques<br /> dans le but de résoudre les problèmes de robustesse que pose la géométrie algorithmique,<br /> en se concentrant principalement sur l'évaluation exacte des prédicats<br /> géométriques.<br /> Nous avons exploré des méthodes basées sur l'arithmétique<br /> modulaire, ce qui nous a conduits à mettre au point des algorithmes simples<br /> et efficaces de reconstruction du signe dans cette représentation des<br /> nombres.<br /> Nous avons également mis au point de nouveaux types de filtres<br /> arithmétiques qui permettent d'accélérer<br /> le calcul des prédicats exacts, en contournant le coût des solutions<br /> traditionnelles basées sur des calculs multi-précision génériques.<br /> Nos méthodes sont basées sur l'utilisation de l'arithmétique<br /> d'intervalles, qui permet une<br /> utilisation souple et efficace, combinée à un outil de génération<br /> automatique de code des prédicats.<br /> Ces solutions sont maintenant disponibles dans la bibliothèque<br /> d'algorithmes géométriques CGAL.
|
29 |
LE LANGAGE : ETUDES HISTORIOGRAPHIQUES DES APPROCHES LINGUISTIQUES, PHILOSOPHIQUES ET ESTHETIQUES AU XVIIIème SIECLESpitzl-Dupic, Friederike 26 November 2007 (has links) (PDF)
Les grammaires germanophones rationnelles, dites aussi philosophiques, constituent le premier domaine des approches historiographiques réunies ici. A côté d'études synthétiques portant sur des ouvrages spécifiques, la théorisation de certains concepts - prédicat, diathèse, 'valence', adverbe - est retracée à travers le XVIIIe siècle dans une analyse critique. Celle-ci fait apparaître dans l'approche rationnelle l'importance des fondements philosophiques, la fécondité conceptuelle qui peut en résulter, mais aussi des problèmes de cohérence et de non prise en compte de faits de langue. Un second domaine est celui de la critique de la langue où l'attention se porte sur la théorisation de la synonymie, de la formation des mots et du concept arts du langage dans des textes esthétiques et philosophico-linguistiques. Les investigations portent sur des textes de référence et sur des textes secondaires voire 'oubliés' et cherchent à les (ré-)évaluer selon leur validité historique propre.
|
30 |
Prédicats statifs, causatifs et résultatifs en discours: sémantique des adjectifs évaluatifs et des verbes psychologiques / Stative, causative and resultative predicates in discourse: semantics of evaluative adjectives and psychological verbsMartin, Fabienne 19 September 2006 (has links)
<p align="justify">Cette thèse analyse les propriétés sémantiques et discursives des prédicats d'état (<i>laid, généreux</i>) ainsi que des prédicats causatifs et résultatifs, et plus particulièrement des verbes psychologiques à Expérienceur objet (<i>stimuler, encourager</i>). Le cadre adopté est celui de la sémantique néo-davidsonienne (Parsons, 1990) et de la sémantique du discours (Kamp & Reyle 1993, Asher 1993). La première partie (chap 1-7) est consacrée aux prédicats d'état, et la seconde aux prédicats causatifs et résultatifs (chap. 8-9). </p><p><p><p align="justify">Dans le chapitre 1, on expose les arguments en faveur de l'idée que les verbes d'état ont un argument implicite davidsonien comme les verbes d'action. Abordant ensuite les constructions en <i>by/in</i> (<i>by/in smoking, he broke his promise</i>), l'auteur propose de considérer, avec Goldman et contre Davidson, que celles-ci décrivent deux événements distincts, liés par une relation de génération. L'analyse goldmanienne de ces constructions est ensuite étendue aux prédicats d'état (<i>in doing this, he was clever</i>), ce qui permet de distinguer les prédicats qui dénotent un état dépendant d'une action, comme <i>clever</i> en usage occurrentiel, des prédicats qui dénotent un état indépendant d'une action, comme <i>beautiful</i> (cf. <i>in doing this, he was beautiful</i>). </p><p><p><p align="justify">Le chapitre 2 fait le point sur les spécificités des prédicats d'état par rapport aux prédicats d'activité. Y est notamment montré que certains prédicats d'état acceptent le "progressif interprétatif" (<i>tu es en train de croire au Père Noël!</i>). Ce type de progressif est distingué du progressif standard et du progressif actif anglais (<i>he was being clever</i>); sont définis également les "prédicats interprétatifs" qui n'acceptent que ce progressif.</p><p><p><p align="justify">Le chapitre 3 élabore une typologie aspectuelle des prédicats d'état. Sont d'abord distingués quatre types d'états en fonction de l'intervalle pendant lequel l'état en cause est vérifié. On montre que cette quadri-partition rend mieux compte des données linguistiques que la dichotomie classique en <i>stage level predicates et individual level predicates</i>. Ensuite sont définis les "prédicats d'état pur" comme <i>beau</i>, qui dénotent un état indépendant de toute action, et les "prédicats d'état endo-actionnel" comme <i>généreux/bruyant</i> en usage occurrentiel, qui dénote un état généré par une action. On présente des arguments contre l'assimilation de ces derniers prédicats à des prédicats d'action. Est alors analysée l'ambiguïté des prédicats comme "généreux" dans l'emploi occurrentiel: <i>Pierre m'a donné des bonbons. Il a été généreux</i> peut vouloir dire soit que Pierre a été généreux de (décider de) me donner des bonbons (lecture-d), soit qu'il a été généreux dans la manière de me les donner (lecture-m). Dans la foulée, on examine la relation temporelle qui prend place entre un état <i>s</i> et l'action <i>e</i> dont il dépend. Enfin, on montre que l'analyse proposée peut rendre compte de la concurrence entre passé composé et imparfait dans les phrases dénotant un état occurrentiel.</p><p><p><p align="justify">A partir de la typologie aspectuelle élaborée au chapitre 3, le chapitre 4 revisite le problème que soulèvent certains prédicats d'état dans les constructions à prédicat second descriptif (<i>Pierre a donné des bonbons saoul/?généreux</i>) et propose une nouvelle solution. On montre ensuite que cette solution peut être adaptée pour résoudre un problème moins étudié, à savoir celui que posent certains prédicats d'état dans les subordonnées temporelles en <i>quand</i> (cf. <i>Il était généreux, quand il a distribué les bonbons versus ?Il a distribué des bonbons quand il était généreux</i>). Enfin, on fait le point sur la difficulté qu'éprouvent les prédicats évaluatifs à entrer dans les constructions présuppositionnelles, parmi lesquelles les subordonnées temporelles, mais les GN définis (<i>La femme rousse/?généreuse commanda une bière</i>).</p><p><p><p align="justify">Le chapitre 5 est consacré aux relations rhétoriques qui s'établissent entre la description d'un état et la description d'un événement, aux combinaisons possibles entre ces relations rhétoriques, et à la manière dont tel ou tel prédicat d'état, vu ses propriétés sémantiques, contribue à établir telle ou telle relation rhétorique avec la description d'événement. </p><p><p><p align="justify">Le chapitre 6 revient sur le problème que soulève l'indéfini des en lecture non générique avec certains prédicats d'état, notamment les prédicats évaluatifs (<i>Des livres étaient sales versus ?Des livres étaient merveilleux</i>). En se fondant sur les outils de la <i>Decision Theoretic Semantics</i> (Merin 1999), l'auteur fait l'hypothèse qu'un prédicat <i>P</i> n'accepte <i>des</i> que si la quantité des éléments satisfaisant <i>P</i> dans le contexte est non pertinente pour les fins du discours, et s'il est clair, par ailleurs, que les <i>qualités</i> implicites que peuvent instancier les dits éléments ne contribuent en aucune façon à expliquer qu'ils satisfont <i>P</i>. On montre que ces deux conditions sont respectées (resp. violées) avec les prédicats d'état compatibles (resp. incompatibles) avec <i>des</i> dans sa lecture non générique.</p><p><p><p align="justify">Le chapitre 7 est consacré à la sémantique qu'il faut assigner aux prédicats d'état <i>évaluatifs</i>. On expose tout d'abord les arguments en faveur d'une sémantique "réaliste", qui analyse les prédicats évaluatifs comme des prédicats unaires dénotant de vraies propriétés. On distingue ensuite, dans le contenu informationnel des énoncés évaluatifs, un composant assertif et deux implicatures associées. On termine par l'analyse des prédicats évaluatifs superlatifs (<i>merveilleux</i>); est argumentée l'idée que ces prédicats ont un composant expressif, en ce sens que le locuteur, en les utilisant, implicite qu'une entité satisfaisant le prédicat a déclenché en lui une émotion, vécue ou rejouée lors de l'énonciation. On montre en quoi ce composant expressif contribue à expliquer pourquoi de tels prédicats sont difficilement utilisables à l'impératif ou dans certains types de questions.</p><p><p><p align="justify">Le chapitre 8 répertorie trois classes parmi les verbes, dits "résultatifs", qui présupposent l'occurrence d'un événement <i>e</i> causant ou générant l'événement asserté <i>e'</i>. On présente d'abord le problème que pose la définition de cette présupposition, puis une nouvelle solution est exposée. On montre alors que la présupposition des verbes résultatifs -- achèvements droits et accomplissements strictement forts --- est de nature scalaire et peut s'expliquer par la Loi d'exhaustivité de Ducrot.</p><p><p><p align="justify">Le chapitre 9 est consacré aux verbes psychologiques à Expérienceur objet (VPEO). Après avoir classé ces verbes en fonction de leur structure événementielle, on fait le point sur les différentes lectures qu'ils peuvent accepter. On montre ensuite qu'à la différence des VPEO acceptables dans les constructions agentives, les VPEO qui y sont peu acceptables exhibent deux propriétés cruciales. D'abord, ils présupposent toujours, à l'instar des verbes étudiés dans le chapitre 8, l'occurrence de l'événement impliquant le sujet; ensuite, certains d'entre eux sont "interprétatifs", en ce sens que l'assertion du changement d'état psychologique ne s'avère pertinente pour les fins du discours que si l'interprétant connaît, par ailleurs, l'événement qui cause ce changement. Cela permet d'expliquer pourquoi les verbes en question ne peuvent faire avancer la narration comme le ferait un prédicat d'action normal, et pourquoi ils sont peu compatibles avec les adverbes de manière orientés sur l'agent, les pseudo-clivées ou les compléments de lieu.</p><p><p align="justify">On termine par l'analyse aspectuelle de la classe des VPEO, en montrant qu'on y trouve des membres des cinq classes aspectuelles distinguées dans le chapitre précédent.</p><p><p> / Doctorat en philosophie et lettres, Orientation linguistique / info:eu-repo/semantics/nonPublished
|
Page generated in 0.0314 seconds