21 |
Représentations sociales de la dangerosité psychiatrique chez les intervenants en santé mentale : une anthropologie du risqueBaba, Nathalie 10 1900 (has links)
Le présent mémoire porte sur les représentations sociales de la dangerosité en psychiatrie chez les intervenants de proximité (infirmières, préposés, et agent de sécurité), d’un milieu de soins psychiatriques. Nous cherchons à explorer comment ces intervenants perçoivent et interprètent les risques inhérents à leur métier et comment ils y réagissent en situation d’incertitude. Les concepts de dangerosité, d’ « individu dangereux » et de risque en psychiatrie sont abordés dans le présent mémoire, à travers un angle historique, social et anthropologique, suivant les lectures de Michel Foucault; de Robert Castel; de Ian Hacking; et de Mary Douglas. De l’observation participante dans une unité de soins psychiatriques aigus et des entrevues semi-structurées ont été réalisées auprès d’une dizaine d’intervenants en santé mentale. Une approche ethnographique et interprétative nous a permis de dégager les principales récurrences, divergences et contradictions intra et inter intervenants sur la question de la dangerosité et du risque en psychiatrie. Les résultats sont séparés en fonction de trois grands thèmes : 1) représentations sociales de la dangerosité 2) perceptions du risque au travail 3) réactions face au risque perçu. L’analyse de nos résultats montre que les connaissances qu’ont les intervenants sur la dangerosité ne se limitent pas à celles produites par le savoir expert, elles s’ouvrent aussi sur leur propre réalité clinique. De plus, contrairement aux prédictions du savoir expert, la différence observée entre les pratiques de contrôle des intervenants n’est pas la conséquence d’une surestimation du risque ni d’un manque d’information « objective » sur les facteurs de risque du comportement agressif, mais s’explique davantage en fonction de la présence ou de l’absence d’un lien thérapeutique et du degré de reconnaissance sociale dans les interactions entre les soignants et les soignés. Les éléments qui renforcent ou limitent l’établissement d’un lien de confiance sont explicités dans le présent mémoire. / The present thesis analyzes social perceptions regarding danger and risk experienced in a psychiatric setting. We seek to explore how psychiatric practitioners and staff, who are confronted daily with aggressivity, perceive the risks inherent in their work and how they react in situations of uncertainty. The concepts of “dangerousness”, “dangerous subjects” and of “risk” in psychiatry are considered in this thesis, through anthropological, historical and sociological perspectives based on the work of Michel Foucault, Robert Castel, Ian Hacking and Mary Douglas. Participant observation in an acute care psychiatric unit, along with semi-structured interviews were carried out with more than ten practitioners (including nurses, beneficiary attendants, and security agents). The use of both an ethnographic and interpretative approach highlighted similarities, disparities and contradictions between the narratives of different categories of staff, as well as between individual staff and practitioners, regarding danger and risk in psychiatry .The results are divided into three disparate themes: 1) social perceptions of dangerousness and risks associated with aggression 2) perceptions of risk in the workplace 3) reaction towards perceived risk. This analysis demonstrates that staff and practitioners’ implicit knowledge regarding ‘dangerousness’ is derived from a continuous incorporation of expert knowledge, based on objective risk factors, and the clinical reality in which they interact on a daily basis. Moreover, contrary to the predictions of experts, the difference between practitioners control practices does not derive from an overestimation of risk, nor is it the consequence of a lack of objective information regarding such risk. It can, instead, be explained by the presence or absence of a therapeutic relationship and by the degree of social recognition between caregiver and patient. The elements that strengthen or limit the establishment of trust will be further elucidated in the present discussion.
|
22 |
La reconnaissance et la visibilité de l’homoparentalité féminine en milieu ruralTétreault, Gabrielle 05 1900 (has links)
No description available.
|
23 |
Dynamique de groupe et reconnaissance sociale dans un groupe d’expédition éducativeOuellet, Lorie 08 1900 (has links)
Le domaine du plein air est un champ traditionnellement masculin où les filles et les femmes
éprouvent généralement des difficultés à être reconnues par leurs pairs et subissent plusieurs
formes de discrimination. Cette faible reconnaissance, ainsi que la discrimination subie par
plusieurs d’entre elles, ont des impacts négatifs sur leur participation, leur confiance en elle, leur
sentiment d’appartenance, le développement de leurs habiletés techniques, et même, sur leur
longévité professionnelle dans le domaine. Plusieurs activités de plein air se déroulent en
contexte de groupe dans lesquels les inégalités de genre du domaine sont susceptibles d’émerger
et de se reproduire. Ainsi, les groupes d’expédition sont des contextes privilégiés pour observer
comment opèrent l’émergence et le fonctionnement des inégalités de genre dans le domaine du
plein air.
Ce projet de recherche doctorale vise à développer une meilleure compréhension des processus
entourant la reconnaissance sociale dans les groupes d’expédition éducative, et ce, en portant
une attention particulière au genre. Une étude de cas ethnographique comprenant de
l’observation participante au cours d’une expédition de canotage de quatre semaines a été
menée auprès d’un groupe d’étudiants (17 hommes et 7 femmes) engagés dans un programme
de formation universitaire de premier cycle en intervention plein air.
Un cadre conceptuel sociologique bourdieusien a été utilisé afin de rendre compte des différents
processus pouvant influencer la reconnaissance sociale des membres d’un groupe d’expédition.
Les concepts de champ, d’espèces de capital et d’habitus ont permis de mener trois analyses
distinctes mais interreliées. La première étude est basée sur la signification et la valeur
symbolique des tâches et des activités inhérentes à la conduite d’une expédition de canot et porte
sur la division sexuée du travail en expédition. Cette étude montre comment le genre, les
représentations du genre de même que la classe sociale interagissent pour orienter les stratégies
d’amélioration ou de maintien de statut. La deuxième et la troisième mobilisent certains constats
issus des travaux sur les hiérarchies de statut dans les groupes ayant des objectifs à atteindre.
Plus précisément, la deuxième étude est basée sur le postulat selon lequel la perception de
6
compétence et les attentes de performance à l’égard d’une personne jouent des rôles
déterminants dans les processus d’attribution de statut dans les groupes. L’analyse des données
a permis d’identifier différentes stratégies consistant à laisser implicitement sous-entendre, dans
ses actions ou ses discours, la possession d’une certaine expertise. Cette analyse a aussi permis
de mettre en évidence comment les rapports sociaux de genre jouaient des rôles importants dans
les processus de distinction liés à la compétence et comment les compétences de certaines
femmes étaient parfois ignorées ou encore utilisées par d’autres participants pour apparaître plus
compétents qu’elles. Enfin, la troisième analyse s’appuie principalement sur les concepts de
capital social et de champ comme espace de luttes dans lequel les agents cherchent à influencer
le mode de perception et d’appréciation légitime. Cette troisième analyse a permis d’identifier
des stratégies consistant à gérer les relations et les interactions sociales avec autrui de façon à en
tirer des avantages en termes d’amélioration ou de maintien de statut au sein d’un groupe. Cette
étude a permis de montrer comment les rapports sociaux de genre et de classe interagissent et
influencent les relations et les interactions sociales dans le groupe et donc, les processus de
reconnaissance sociale.
L’ensemble de ces analyses permet de mieux comprendre les logiques d’action et le
fonctionnement, en contexte d’expédition, des inégalités fondées sur le genre et la classe sociale.
Parallèlement, ces études ont aussi permis d’examiner certains enjeux relatifs à l’apprentissage
et à la gestion des risques en contexte d’expédition éducative. À cet effet, des pistes
d’intervention praxéologiques susceptibles de favoriser une dynamique de groupe plus inclusive
et d’accroître le bien-être des participants, leur apprentissage et leur sécurité ont été proposées. / The outdoor field is a traditionally male-dominated field where girls and women generally have
difficulty being recognized by their peers and suffer from many forms of discrimination. This low
recognition, as well as the discrimination experienced by many of them, have negative impacts
on their participation, confidence, sense of belonging, development of their technical skills, and
even on their professional longevity in the field. Many outdoor activities occur in a group context
where gender inequalities in the field are likely to emerge and recur. Thus, expedition groups are
privileged contexts to observe how the emergence and functioning of gender inequalities in the
outdoor field operate.
This doctoral research project aims to develop a better understanding of the processes underlying
social recognition in an educational expedition group, with particular attention to gender. An
ethnographic case study involving participant observation during a four-week canoeing
expedition was conducted with a group of students (N=24; 17 men and seven women) engaged
in an outdoor adventure leadership undergraduate program at a university in Quebec (Canada).
A Bourdieusien sociological conceptual framework was used to examine the different processes
that could influence the social recognition of expedition group members. The concepts of field,
forms of capital, and habitus offered powerful heuristic tools to conduct three distinct but
interrelated analyses. The first study is based on the significance and symbolic value of the tasks
and activities of a canoe expedition and focuses on the sexual division of labor. This study shows
how gender, gender representations, and social class interact to guide the strategies used by the
participants to maintain or uplift their social status as outdoor leaders. The second and third
studies built on and seek to contribute to the research on status hierarchies in tasks-oriented
groups. More specifically, the second study is based on the assumption that perception of
competence and expectations of performance towards a person play decisive roles in the status
allocation process in groups. Data analysis allowed us to identify various rationales underlying the
strategies used by group members to convey an impression of competence in their actions or
discourse. This analysis also highlighted how gender relations play essential roles in competence8
related processes of distinction and how the skills of some women are sometimes ignored or used
by other participants to appear more competent than experienced women. Finally, the third
analysis is mainly based on the concepts of social capital and field as a space of struggles in which
agents seek to influence the legitimate principles of perception and appreciation in force in the
group. In this third analysis, we identified six relational strategies that consist in managing social
interactions and relations with other group members in order to improve or maintain one’s status
within the group. This study showed how gender and class interact and influence relationships
and social interactions in the group and, therefore, social recognition processes.
Taken together, these analyses provide a better understanding of the logic of action and how
inequalities based on gender and social class work in the context of expeditions. Moreover, these
studies examined some issues related to learning, risk management, and inclusion in educational
expeditions. To this end, practical recommendations have been proposed to foster a more
inclusive group dynamic and increase participants' well-being, learning, and safety.
|
24 |
Expériences des jeunes adultes trans et non binaires ayant vécu un placement en milieu institutionnel en vertu de la Loi sur la protection de la jeunesse au QuébecParadis-Côté, Paméla 19 July 2024 (has links)
Ce mémoire se veut une étude exploratoire portant sur les expériences de placement des jeunes adultes trans et non binaires (TNB) ayant vécu un placement en milieu institutionnel en vertu de la *Loi sur la protection de la jeunesse* (LPJ). Les objectifs de cette recherche ont été d'explorer les éléments qui ont facilité ou nui à l'expérience de placement des jeunes adultes TNB en milieu institutionnel, sous l'angle de la reconnaissance ou du déni de reconnaissance, d'identifier les stratégies mises en place par ces jeunes lorsqu'iels ont été confronté·e·x·s à des dénis de reconnaissance et, enfin, de relever les pistes prometteuses d'intervention favorisant leur reconnaissance tant affective, juridique que sociale. La théorie de la reconnaissance de Honneth a été mobilisée afin de faire état de la reconnaissance et des dénis vécus chez les jeunes, en portant également un regard sur les répercussions que les dénis ou la reconnaissance reçue ont pu avoir sur elleux. Les résultats de cette recherche ont été analysés en cohérence avec le cadre paradigmatique critique, lequel demande de porter attention aux contextes sociopolitiques dans lesquels s'inscrit la recherche en portant également un regard sur l'influence des structures (loi, établissement) sur les données recueillies. Étant basée sur une méthodologie qualitative, cette recherche a impliqué des entretiens individuels avec quatre jeunes trans et non binaires ainsi qu'un groupe de discussion composé de cinq professionnel·le·s ayant œuvré auprès de jeunes TNB en contexte de protection de la jeunesse. Les résultats montrent que les jeunes TNB ne sont généralement pas reconnu·e·x·s dans leur identité de genre dans les milieux institutionnels. Par conséquent, iels ne peuvent pas recevoir le soutien dont iels ont besoin eu égard à leur identité de genre. La binarité des services en protection de la jeunesse et le manque de formation des intervenant·e·x·s apparaissent comme les vecteurs principaux des dénis vécus par les jeunes TNB. / This master's thesis is an exploratory study on the placement experiences of trans and non- binary (TNB) young adults who have been placed in an institutional setting under the *Youth Protection Act*. The aim of this study was to explore the elements that either facilitated or hindered their placement experience, from the perspective of recognition or denial of recognition, to identify the strategies put in place by these young people when confronted with denials of such recognition, and finally, to identify promising avenues of intervention to promote their emotional, relational, legal, and social recognition. Honneth's theory of recognition was used to describe the recognition and denial experienced by young people, and to examine the repercussions that the denial or recognition received may have had on them. The results of this research were analyzed in line with the critical paradigmatic framework, which calls for attention to be paid to the socio-political contexts in which the research takes place, while also looking at the influence of structures (law, institution) on the data collected. Based on a qualitative methodology, this research involved individual interviews with four trans and non-binary young people, as well as a focus-group composed of five professionals who have worked with TNB youth in a child protection context. The results show that TNB youth are generally not recognized in institutional settings for their gender identity. As a result, they cannot receive the support they need regarding their gender identity. The binarity of youth protection services and the lack of training among stakeholders appear to be the main vectors of denial experienced by TNB youth.
|
25 |
En quête de dignité : essai d’une anthropologie de la reconnaissance sociale : le mouvement des Sans Terre au Brésil / In search of dignity : essay of an anthropology of social recognition : the Landless workers' movement in Brazil / Em busca da dignidade : ensaio de uma antropologia do reconhecimento social : o movimento Sem Terra no BrasilMartig, Alexis 13 December 2011 (has links)
Cette recherche de thèse de doctorat se propose de réaliser une anthropologie de la reconnaissance sociale au Brésil à partir des revendications de « dignité » du Mouvement social des travailleurs ruraux Sans Terre (MST).Pour comprendre cette exigence de reconnaissance (Taylor, 1992), et définir dans quelle mesure l’engagement des travailleurs ruraux dans la lutte du MST résulte d’une motivation affective issue d’expériences de mépris social (Honneth, 2000), la réflexion se centre dans un premier temps sur les conditions sociohistoriques de constitution des travailleurs ruraux au Brésil. L’étude de l’historiographie brésilienne permet ainsi de mettre en lumière comment les valeurs de la société brésilienne, la nature de la structure agraire héritée de la colonie portugaise, les rapports de domination entre grands propriétaires terriens et travailleurs ruraux basés sur la « domination personnelle » ainsi que les représentations des travailleurs ruraux ont participé de la construction de cette population comme une population subalterne (Spivak, 1988). La recherche s’intéresse ensuite aux pratiques développées par le MST pour reconquérir une dignité. Basées sur un usage politique de l’artistique, ces pratiques sont instituées dans le mouvement social au sein du « Setor de Cultura » (Secteur de la Culture) et combinent les deux aspects des théories de la reconnaissance sociale : l’« auto-reconnaissance » en termes d’estime de soi (Honneth, 2000), et, la reconnaissance sociale en termes de politiques publiques (Fraser, 2005). C’est pourquoi, l’analyse de ces pratiques s’appuie dans un premier temps sur l’ethnographie des moments de socialisation développés par le « Setor de Cultura » pour saisir jusqu’où ils permettent de créer un sentiment d’identification au MST et donnent aux travailleurs ruraux l’opportunité de se constituer en tant que sujets politiques. L’analyse interroge ensuite les usages de la musique et du théâtre visant à transformer la représentation dominante des « Sans Terre » dans la société brésilienne, et à rendre ainsi légitime la réalisation de la Réforme Agraire aux yeux de l’opinion publique. / This research takes aim to realize an anthropology of social recognition in Brazil based on the study of the Landness social mouvement’s (MST) revendications of « dignity ».To understand these recognition’s demands (Taylor, 1992), and how the commitment of peasants into the MST’s struggle is based on an affective motivation determinated by experiences of social comtempt (Honneth, 2000), this reflexion focus at first on the sociohistorical conditions of the peasant’s constitution in Brazil. The study of brasilian historiography allows to determine how the brasilian society’s values, the land structure’s nature inherited from the portuguese colony, the domination’s relations between the big landowners and the peasants based on the « personal domination » and the social representations of the peasants had participed to build this population as a subaltern population (Spivak, 1988). Then, this research take an interest in the pratices developped by the MST to recover a dignity. Making a politic use of the artistic, these pratices are instituted in the social movement in the « Setor de Cultura » (Culture’s Sector) and combine the two aspects of the social recognition’s theories : the « auto-recognition » in terms of self’s esteem (Honneth, 2000), and, the social recognition in terms of publics policies (Fraser, 2005). That’s why, the analysis of these practices is first based on the ethnography of the socialisation’s moments developed by the « Setor de Cultura » to understanding however they allow to create an identification’s feeling within the MST and give an opportunity to the peasant to form them as politic subjects. Then, the analysis questions the music and theater’s uses aiming to transforme the Landless dominant representation in brazilian society, making like this as legitimated the achievement of the Land Reform for the outside word. / Essa tese de doutorado tem como objetivo de realizar uma antropologia do reconhecimento social no Brasil a partir das reivindicações de « dignidade » do Movimento social dos trabalhadores rurais Sem Terra (MST).Para entender essa exigência de reconhecimento (Taylor, 1992), e tentar esclarecer de que maneira o engajamento dos trabalhadores rurais na luta do MST é o resultado de uma motivação afetiva alimentada de experiências de desprezo social (Honneth, 2000). Nossa reflexão se concentra num primeiro tempo sobre as condições socio-históricas de constituição dos trabalhadores rurais no Brasil. O estudo da historiografia brasileira permite salientar como os valores da sociedade brasileira, a natureza da estrutura agrária herdada da colonização portuguesa, as relações de dominação entre os latifundiários e os trabalhadores rurais baseadas na « dominação pessoal » assim como as representações dos trabalhadores rurais participaram da construção dessa população como uma população subalterna (Spivak, 1988). Depois, a pesquisa se interessa nas práticas desenvolvidas pelo MST pela reconquista de sua dignidade. Baseadas no uso político do artístico, essas práticas foram formalizadas no movimento social dentro do « Setor de Cultura » e combinam os dois aspectos das teorias do reconhecimento social : o « auto reconhecimento » em termos de autoestima (Honneth, 2000) e, o reconhecimento social em termos de políticas públicas (Fraser, 2005). No entanto, a análise dessas práticas se apoia num primeiro tempo sobre a etnografia dos momentos de socialização desenvolvidos pelo « Setor de Cultura » para entender até onde eles permitem de criar um sentimento de identificação ao MST e dão aos trabalhadores rurais a oportunidade de se constituir como sujeitos políticos. A análise interroga num segundo tempo os usos da música e do teatro que tem como objetivo transformar a representação dominante dos « Sem Terra » na sociedade brasileira, e assim defender e mostrar a legitimidade da realização da Reforma Agrária aos olhos da opinião pública.
|
Page generated in 0.5056 seconds