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Sociabilités ordinaires, réseaux sociaux et médiation des technologies de communication / Everyday sociability, social networks and ICTs

Smoreda, Zbigniew 06 October 2008 (has links)
La forte croissance des Technologies d'Information et de Communication (TIC) constitue un défi, tant pour les études qui portent sur la sociabilité que pour celles qui traitent des usages de ces technologies. Elle oblige en fait à réinterroger des méthodologies et des analyses sociologiques qui se sont jusqu'alors principalement fondées autour de la sociabilité en face-àface. Le travail présenté retrace l'historique des recherches conduites par l'auteur depuis dix ans sur les pratiques de communication outillées par les TIC. Il pose les hypothèses développées autour des liens entre la sociabilité et le téléphone fixe, puis il examine les effets de la popularisation des moyens de contact mobiles et individualisés tels que le téléphone cellulaire sur les pratiques de communication interpersonnelle. Il s'achève avec des questions méthodologiques et un regard sur des recherches plus récentes qui s'efforcent de saisir la sociabilité à travers l'ensemble des contextes et des moyens technologiques de communication largement diffusés ces dernières années. L'articulation entre médias de communication et sociabilités est modifiée par la transformation du paysage technologique actuel. Même s'ils ne les conditionnent ni ne les déterminent, les outils de communication posent les cadres d'interaction dans lesquels sont entretenus les liens sociaux. Les manières de construire, d'administrer et d'alimenter ces liens sont étroitement entrelacées avec l'outillage qui médiatise les contacts. Au même moment, une forte corrélation entre rencontres en face-à-face et appels échangés avec les proches est observée. Ce constat reste d'ailleurs valable pour l'ensemble des nouveaux outils de communication. Les recherches montrent que chaque nouveau service de communication adopté s'inscrit dans l'économie relationnelle globale, en augmentant le nombre des possibilités de tisser le lien. Il n'y a donc pas de substitution entre les différents outils de contact, mais des agencements continuels au fur et à mesure que les nouveaux instruments de communication apparaissent et sont insérés dans la partition qui fait vivre les liens interpersonnels. L'inscription des TIC dans les pratiques sociales est aujourd'hui si forte qu'il devient difficile de pouvoir analyser des interactions, des liens ou des réseaux sociaux, sans prendre en compte les outils techniques qui les épaulent, les orientent et les cadencent. En particulier, le passage vers les outils de communication mobiles et délocalisés, par rapport aux lieux habituels de présence outillée (maison, bureau.), transforme en partie notre accessibilité aux autres. Les nouveaux usages relationnels, lourdement instrumentés en outils de communication, favorisés par le recours aux dispositifs de communication portables, particulièrement adaptés à des enjeux de coordination, s'appuient sur le développement et le recours croissant aux messageries (email, SMS, IM). Même si ces technologies allègent les contraintes de disponibilité que les TIC font peser sur les acteurs en permettant une réponse différée aux sollicitations, la multiplication des échanges médiatisés fait croître la pression d'une nouvelle cadence relationnelle. Cette imbrication du « réel » et du « virtuel » dans la sociabilité de tous les jours risque de produire des formes de contrôle et des manières de gérer sa propre joignabilité inédites et à terme reconstruire les rythmes et les normes relationnels / The impressive growth of Information and Communication Technologies (ICT) in the last decade constitutes a challenge both for social studies on sociability and on ICT usage. It demands to put methodologies and sociological analysis that have mainly been developed for the study of face-to-face interactions into question. The work presented here traces the history of research on communication practices undertaken by the author for more than a decade. The text presents the hypotheses developed about the links between social contacts and telephone usage and then examines the effects of the popularisation of mobile and individual devices such as cell phones on the practices of interpersonal communications. It concludes with a discussion of methodological issues and looks at more recent research that tries to study sociability across all the various contexts and communication technologies that became widely disseminated in recent years. The relationship between communication technologies and sociability has been changed by the current transformation of the technological landscape. Even if the technologies mentioned neither determine nor totally control social action the new communication technologies lay the framework wherein social bonds are created and maintained. Ways to build, manage and nurture those relationships are closely intertwined with the technologies that mediate contacts. At the same time face-to-face contacts and phone calls are often highly correlated. This is also true for the new communication tools. Research undertaken by the author shows that each new communication service has been adopted in a more global relational economy thus increasing the number of opportunities to forge social links. Hence the new communication technologies are not substituting the older ones but a continuous, mutual and stepwise re-adaptation can be observed as new communication technologies arrive and get integrated into the social partition that guides the music of link. Today’s integration of ICTs into social practices seems to be particularly intense so that it becomes doubtful to analyse social interactions, links or networks without taking into account the technologies that provide support, guide and give them their rhythm. In particular, the transition towards mobile and ubiquitous communication technologies can transform our accessibility if we compare with their use at the usual places of technology-supported presence, like the home or the office. The new technology-heavy relational practices are based on the increasing use of text messaging (email, SMS, IM). Even though these technologies reduce the availability constraints inherent to ICTs by allowing a asynchronous response to contact solicitations the proliferation of mediated contacts increases the pressure exercised by a new relational pace. This interweaving of the “real” and the “virtual” in everyday sociability may bring about new forms of individual control and ways to manage individual reachability. In the long run it might reconfigure the relational rhythms and social norms
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Choix résidentiel de localisation et modes de vie urbains de familles de classe moyenne dans la Région Métropolitaine de Santiago au Chili / Residential Election of location and urban ways of life in familyes of middle-class of the Metropolitan Region of Santiago, Chile

Alvarez Rojas, Ana Maria 19 February 2013 (has links)
La thèse de doctorat explore, à travers une recherche qualitative de terrain, les fondements des élections résidentielles et les modes de vie résultants, chez des familles de classes moyennes en deux types de localisation dans la ville Santiago du Chili : central et péri urbaine. Les familles en localisation centrale habitaient dans des « condominios » horizontaux de la commune de Ñuñoa, tandis que les périurbains le faisaient dans des micro quartiers de l'ensemble résidentiel “Ciudad de Los Valles”, à Pudahuel rural. Le but a été d'identifier si l'élection par l'une ou l'autre localisation est précédée de l'adhésion à un mode de vie urbain spécifique, et si ces options donnent lieu à différentes pratiques par rapport aux sociabilités, aux mobilités et à la consommation. Les résultats démontrent que l'élection résidentielle constituerait le reflet plus ou moins conscient d'une conviction préalable sur ce qu'est une « bonne vie » dans la ville. L'actuel contexte de développement des villes, dont Santiago constitue un bon exemple, oblige donc à comprendre la mobilité et la permanence articulées de façons différentes selon l'expérience urbaine de l'habitant, dues en grande partie à la localisation et aux modes de vie que celles-ci induisent. Bien que nous ayons constaté qu'aucun des deux groupes est mobile dans le sens proposé par A. Bourdin (2004) les périurbains de l'échantillon seraient légèrement plus mobiles que les résidents en localisation centrale. Déjà leurs trajectoires résidentielles sont plus variées et complexes et leur disposition à la mobilité résidentielle beaucoup plus forte que dans le cas des habitants en localisation centrale. Ceux-ci n'ont aucun intérêt à abandonner la centralité et moins leur commune. Les deux groupes représentent alors une tension entre continuité et changement. Cela, non seulement dans des termes socio spatiaux, mais aussi, dans la manière où les changements dans la société chilienne s'expriment dans les actuels styles de vie. D'autre part, le caractère relatif attribué aux distances, qui s'exprime dans le fait que les deux groupes considèrent être dans une « localisation privilégiée », nous fait penser à la perception subjective des distances et à la distance même comme une représentation. Nonobstant, la mobilité périurbaine est légèrement plus centrée dans la reproduction de la vie quotidienne. Les résidents en localisation centrale soulignent, avant tout, la valeur de la fluidité, principe qu'ils étendent à leurs pratiques de consommation, où ils privilégient la liberté de choisir où, quand et quoi acheter. Cette accentuation de la liberté nous fait penser aussi à la possibilité « d'acheter du temps », aspiration qui marquerait une préférence particulière dans des segments de classes moyennes avec plus de capital culturel. Dans ce sens, les habitants en localisation centrale seraient une classe moyenne plus consolidée. Cela entretient une relation avec l'évolution historique de la commune et avec le poids qu'ont eu ces segments sociaux dans sa constitution. Sur ce point ce sont seulement les résidents en localisation centrale qui font des distinctions entre leur type de classe moyenne et celui d'autres groupes qui sont perçus comme des fractions en ascension. Ils se trouveraient dans les quartiers fermés des périphéries et au périurbain. Finalement le travail conclut que l'option par un certain lieu dans la ville, est le reflet de conceptions et de pratiques affirmées ou émergentes de relation avec les espaces urbains et avec ceux qui les fréquentent. Pour les périurbains : une ville fragmentée et éprouvée à partir d'une logique spatiale basée sur des fonctionnalités propres de leur classe sociale et leur cycle de vie, tandis que pour les centrales : une ville de contiguïtés et des bords / The thesis explores, through a qualitative research field, the foundations of residential elections and lifestyles resulting, among middle-class families, in two types of location in the city of Santiago de Chile: central and peri-urban location. Central location is understood for us as the location which is confined to the interior of the first ring of Communes and may be considered a consolidated urbanity area. These components, although they may be relatively similar in a particular social group, feed on the life history, on the process of social mobility and on the individual preferences of subjects, among other aspects. This conviction is activated when peoples make decisions about their location in the city based on the representation of lifestyle that it would be possible to reveal just in the chosen location. The results confirm changes in the sociability of proximity in both kinds of location, creating the neighborhood and the opportunity to cultivate a "neighborhood life", a key factor for the suburban residential choice. Despite of the ties to the neighborhood are less intense for the central location residents, it is seen however as a capital already acquired. The attachment and detachment, the identification and non-identification with the territory shows us different link ways of the inhabitants with the territory which is in a city in a continuous transformation process. The current context of city development, which Santiago is a good example, requires understanding mobility and stillness which are articulated differently because the urban experience of the inhabitant, largely due to the location and to the way of life that they lead. This is not only in terms of a socio-space point of view, but also in the way in which changes in Chilean society are expressed in current lifestyles. Moreover, the relative nature attributed to the distances, which is expressed in the fact that both groups consider to be in a "privileged position" makes us think about subjective perception of the distances and of the distance itself looks as a representation. Residents in central location emphasize, above all, the value of the fluidity, a principle that they extend to their consumption practices, where they prefer the freedom to choose where, when and what to buy. Also, the freedom accentuation reminds us of the opportunity to "buy time", an aspiration that would mark a particular preference in the middle class segments with more cultural capital. On this point, it is only the central location inhabitants who make distinctions between the kind of middle class and the other groups that are perceived as fractions in ascension. Finally, the paper concludes that the option for a particular place in the city is the reflection of conceptions and consolidated or emerging relationship practices with urban spaces and with those who frequent them. The chosen location is always a model city for the inhabitants; for the peri-urban ones is a fragmented city and it is proven from a spatial logic based on specific features of their social class and their cycle of life; while for the central inhabitants is a city of adjacencies and edges
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Sociabilités et imaginaires coloniaux dans le Nord de 1870 à 1918 / Sociabilities and colonial imaginations in the North from 1871 till 1918

Darthoit, Anthony 03 June 2014 (has links)
Depuis une quinzaine d’années en France, nous assistons, à un retour en force de « l’histoire coloniale », stimulée par des questions mémorielles brûlantes, comme celles de la guerre d’Algérie, de la traite Atlantique, de l’esclavage aux Antilles, autant de thèmes devenus classique d’une tendance à la repentance coloniale. Manifestement désireux de penser l’intégration de la mémoire de la colonisation à l’identité nationale, le grand public se laisse donc touché par la redécouverte du passé colonial de la France, notamment par le biais de productions cinématographiques comme L’Empire du milieu du Sud du cinéaste Éric Deroo, qui retrace l’histoire du Vietnam et de l’Indochine française. Ces initiatives incarnent des formes de persistance de l’histoire des relations entre la France et son ex-empire, mais aussi une volonté de transmettre la mémoire sans la borner aux seuls conflits coloniaux. Elles contribuent à maintenir une sorte de lien affectif des Français envers leurs anciennes colonies. En réactivant leur mémoire, les sociétés occidentales, et la société française en particulier, posent donc la question des effets retours de l’époque coloniale sur la définition actuelle des identités nationales. Si le colonialisme est souvent considéré comme une forme de circulation à sens unique, des métropoles vers leurs colonies, l’évolution des points de vue et de la recherche historique permettent l’examen de l’influence de la colonisation en Europe, de nos jours, mais aussi durant la période coloniale. Cette circulation empire-métropole est désignée par les expressions « effets retours » ou « effets de réverbération », qui concernent en particulier des circulations de représentations. Dans la lignée de travaux universitaires récents, qui proposent diverses approches régionales des phénomènes de réception et d’appropriation du fait colonial, ce travail propose l’étude de la manière dont s’opèrent des phénomènes d’ouverture culturelle liés à l’expansion coloniale à une échelle régionale, alors que, pendant longtemps, suite aux travaux de l’historien Raoul Girardet, l’échelle nationale a été privilégiée1. Le présent travail tend à vérifier l’hypothèse de la construction de l’identité des gens du Nord, à l’intérieur de la nation, en intégrant l’influence de l’expansion coloniale. L’historien américain Herman Lebovics nous aide à affiner cette hypothèse lorsqu’il affirme dans La vraie France, qu’il existe des parallèles entre les moyens employés par les pouvoirs français pour gagner la loyauté d’une population étrangère assujettie, et l’appareil culturel mis en place pour provoquer la loyauté des métropolitains 2. Il évoque notamment l’ethnologie conservatrice, qui attire l’attention des autorités sur le besoin de préserver les cultures coloniales et de raviver les cultures régionales, à la condition de ne pas engendrer de revendications politiques allant à l’encontre de l’existence d’un État centralisé, issu de la tradition révolutionnaire jacobine. Cette recherche envisage d’apprécier les effets retours de la construction d’un l’empire colonial vers une région de la métropole et ses habitants, en étudiant les changements de direction du « regard » et l’élargissement des échelles, du local au national puis du local à l’empire. Le changement de focale permet donc une étude, qui examine des réalités et des problématiques locales et définit une réception et une appropriation spécifiques du fait impérial, l’exaltation de l’empire devenant à la fois un élément de l’identité locale et un élément d’intégration de la région à une identité nationale. / For about fifteen years in France, we have assisted, with a return in strength of “the colonial history”, stimulated by burning hot memory questions, like those of the war of Algeria, the Atlantic draft, slavery in the Antilles, as many topics become classical of a trend with the colonial repentance.Obviously eager to think the integration of the memory of colonization of the national identity, the general public is thus left touched by the rediscovery of the colonial past of France, in particular by the means of film productions like Empire of the medium of the South of the scenario writer Éric Deroo, who recalls the history of the Viêt - Nam and French Indo-China.These initiatives incarnate forms of persistence of the history of the relations between France and its ex-empire, but also a will to transmit the memory without limiting it to the only colonial conflicts. They contribute to maintain a kind of emotional tie of the French towards their old colonies.By reactivating their memory, Western companies, and the French company in particular, thus ask the question of the returns effects of the colonial time on the current definition of the national identities. If colonialism is often regarded as a form of circulation to one way, metropolises towards their colonies, the evolution from the points of view and the historical research allow the examination of the influence of colonization in Europe, nowadays, but also during the colonial period. This circulation empire-metropolis is indicated by the expressions “returns effects” or “effects of reverberation”, which relate to in particular circulations of representations.In the line of recent university work, which proposes various regional approaches of the phenomena of reception and appropriation of the colonial fact, this work proposes the study in the way in which phenomena of cultural opening related to the colonial expansion take place with a regional scale, whereas, for a long time, following work of the historian Raoul Girardet, the national scale was privileged.This work tends to check the assumption of the construction of the identity of people of North, inside the nation, by integrating the influence of the colonial expansion. The American historian Herman Lebovics helps us to refine this assumption when it affirms in true France, that there exist parallels between the average employees by the French powers to gain the honesty of a subjugated foreign population, and the cultural device set up to cause the honesty of the French people.He evokes in particular the preserving ethnology, which draws the attention of the authorities to the need to preserve the colonial cultures and to revive the regional cultures, in the condition of not generating political claims going against the existence of a centralized State, resulting from the revolutionary tradition jacobine.This research plans to appreciate the returns effects of the construction of colonial empire towards a region of the metropolis and its inhabitants, by studying the changes of management of the “glance” and the widening of the scales, of the room to the national then room with the empire. The change of focal distance thus allows a study, which examines local realities and problems and defines a specific reception and an appropriation of the imperial fact, the exaltation of the empire becoming at the same time an element of the local identity and an element of integration of the area to one national identity.
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Lecteurs et lectrices de romans face à la prescription littéraire : une enquête sociologique sur les choix de lecture à l’ère numérique / Fiction Readers and Book Recommendations : a Sociological Explanation of Reading Choices in the Digital Age

Guittet, Emmanuelle 06 December 2018 (has links)
À travers une enquête qualitative auprès de lecteurs et lectrices de romans, cette thèse se propose d’interroger l’influence de la position et de la trajectoire sociales des publics sur leurs choix de lecture ainsi que sur leurs pratiques de recours à la prescription littéraire, à l’ère numérique.Face à une offre éditoriale pléthorique, lecteurs et lectrices se trouvent en effet en situation d’incertitude quant à la qualité des œuvres littéraires. Il s’agit alors d’interroger les influences respectives et cumulées d’instances de prescription et de recommandation — en tant qu’elles contribuent à produire de la valeur — telles que la prescription scolaire, la prescription médiatique, les prix littéraires, les professionnels du livre ou encore les groupes de pairs. L’intérêt que portent les lecteurs interrogés aux discours produits par ces instances de légitimation est mis en relation avec leur position sociale ainsi que leur trajectoire — en mettant l’accent sur le contexte dans lequel leur goût et leur pratique se sont développés, et sur les modalités de la pratique. Ce faisant, ce travail de recherche — fondé sur 36 entretiens semi-directifs et 457 questionnaires menés auprès de lecteurs parisiens et actifs — a pour objectifs d’apporter via l’angle du choix une meilleure compréhension des pratiques de lecture ainsi que des usages de la prescription littéraire. / This thesis looks at participants’ interests in the discourses of legitimizing bodies, depending on their social class backgrounds and locations, in the digital era. Confronted to an overabundant offer, this study examines participants’ interests in the discourses of legitimizing bodies, depending on their social class backgrounds and locations. In a context where readers often remain unsure about the quality of literary works, this thesis looks at the wide variety of institutions/intermediaries that contribute to the production of value such as school, media, literary awards, booksellers, publishers and peer groups. The aims of this research work are to provide a better understanding of reading practices and of the uses of literary prescription. Methodologically, this study is drawn from 457 questionnaires and 36 interviews of participant 18-65 aged and based around Paris who read a book in the last 12 months.The study finds that the consumption of book recommendations depends on social class location. Although more dependent on recommendations to reduce the uncertainty of the quality of books, occasional readers – most often working and middle class participants – consume less book recommendations. To the contrary, the results suggests that the participants with a higher cultural capital i.e. those who are familiar with the wide variety of books available, tend to consume more recommendations, albeit with detachment.
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Les mutations de la critique littéraire en France à l’ère du numérique : sites et blogs littéraires, nouvelles formes de prescription et de débats / Transformations of French literary criticism in the digital age : websites and literary blogs, new forms of recommendation and debates

Bassa, Aneta 12 June 2019 (has links)
L’étude retrace l’évolution de la critique littéraire en France à l’ère numérique, en se référant à sa fonction prescriptive. Dans son approche, l’auteure s’appuie sur une enquête de terrain auprès des acteurs de l’espace critique – éditeurs, blogueurs, fondateurs de sites participatifs et sur l’observation des blogs et sites littéraires français. Elle analyse les mutations de la critique du web à la fois sur le plan social et discursif. La phase interactive de l’internet, qui a libéré des voix de profanes, s’imposant comme de nouveaux évaluateurs, crée un espace critique parallèle, et en conséquence force le champ littéraire à se réorganiser. En même temps, sur le plan formel, le nouveau médium façonne et transforme le discours critique lui-même, tout autant dans la phase de la création que celle de la diffusion et de la réception de la parole critique. Les nouvelles formes de médiation, ouvertes aux échanges, privilégient de plus en plus la dimension collective. Il en résulte des formes de sociabilités littéraires numériques, dont les membres, par leur activité critique, créent non seulement une nouvelle force de prescription sur le marché du livre, mais ils contribuent également à la fabrication d’un canon littéraire alternatif. Le changement le plus significatif se traduit notamment par ces manifestations collectives de la critique contemporaine. Nourries d’échanges de lecteurs passionnés et renforcées par des résultats d’agrégations de données, pouvant être ainsi considérées comme le fruit d’une alliance de la subjectivité individuelle et de l’objectivité produite par la machine, elles transforment fondamentalement le mode de fabrication du discours critique actuel. / The study traces the evolution of literary criticism in France in the digital age, referring to its prescriptive function. In her approach, the author relies on a field survey among actors of the critical space - publishers, bloggers, founders of participatory sites and on the observation of French blogs and literary sites. She analyzes the mutations of web critique, both social and discursive. The interactive phase of the Internet which has released voices of amateurs, self-appointed as new evaluators, creates a parallel critical space, and consequently forces the literary field to reorganize itself. At the same time, on the formal plane, the new medium shapes and transforms the critical discourse itself, both in the phase of creation and in the diffusion and reception of critical speech. The new forms of mediation, open to exchange, more and more favour the collective dimension. As a result, many digital literary communities are being formed whose critical activity not only create a new prescriptive force on the book market but also contribute to the making of an alternative literary canon. The most significant change is reflected in these collective manifestations of contemporary criticism – nourished by passionate exchange of readers and reinforced by the results of data aggregation (which can thus be considered as the result of an alliance of individual subjectivity and the objectivity produced by the machine) - which transform fundamentally the way of constructing the current critical discourse.
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Socialités, prestige et jeux de soi chez des jeunes danseurs urbains (Île-de-France) / Socialities, prestige and fashioning the self among young urban dancers (Île-de-France)

Steil, Laura 07 October 2015 (has links)
Les jeunes, et en particulier ceux qui sont marginalisés, investissent un temps et une énergie considérable dans la construction de leur statut et de leur estime auprès de leurs pairs, ainsi que dans la société plus large. Cette thèse explore les pratiques sociales par lesquelles des jeunes Français noirs, d’origine africaine et antillaise, construisent leur identité ethnique, raciale et genrée, tout en gagnant et négociant leur pouvoir et leur prestige. Examinant la culture populaire noire dans des contextes publics, privés et « virtuels », cette thèse se concentre sur les sociabilités musicales de la scène afro, telles qu’elles émergent dans des boîtes de nuit, des maisons de jeunes, des centres commerciaux, des sites de réseaux sociaux, des maisons et des rues de la région parisienne. Les pratiques sociales et les formes d’interaction de ces jeunes attestent non seulement de leur adaptabilité et leur ingéniosité, mais de leur capacité à se voir du point de vue d’un autre. Cette compétence interpersonnelle sophistiquée est illustrée dans leur habilité à puiser dans, et à alterner entre, une multiplicité des ressources culturelles et de styles comportementaux. C’est au moyen de pratiques sociales telles que le bluff, la frime et le commérage que les jeunes Noirs, tentant de concilier leurs ambitions individuelles avec les contraintes d’une vie relationnelle particulièrement intense, acquièrent et négocient leur statut social. / This dissertation investigates the social practices whereby French young people of African and Caribbean background, both construct distinctive ethnic, racial and gendered identities, and acquire and negotiate power and prestige, in a context of unacknowledged structural racism. These young people often invest considerable time and energy in building status and esteem for themselves, among their peers and in society at large. Examining contemporary Black popular culture in public, private, and “virtual” settings, this dissertation focuses on the musical sociabilities of the afro scene, as they emerge in nightclubs, youth clubs, shopping malls, social media sites, homes and streets in the Paris region. The social practices and patterns of interaction of these young people attest not only to their versatility and ingenuity, but more importantly, to their ability to see themselves from another’s point of view. This refined interpersonal competence is made manifest through their capacity to draw from, and switch between, a multiplicity of cultural resources and behavioral styles. It is by means of social practices such as bluffing, flaunting or gossiping that young Black people, aiming to reconcile their individual ambitions with the constraints of a particularly intense relational life, acquire and negotiate personal standing.
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Daily Life in Great American Cities: expériences citadines de la ségrégation et de la gentrification

Lehman-Frisch, Sonia 15 February 2013 (has links) (PDF)
De nombreux auteurs ont mis en évidence les transformations spectaculaires des grandes villes états-uniennes par la ségrégation et la gentrification au cours du dernier demi siècle. Pour abondants qu'ils soient, ces travaux se sont développés de manière très autonome et ils ont rarement tenté de saisir les liens entre ces processus. Ce mémoire contribue à pallier cette carence : il appréhende en même temps la ségrégation et la gentrification en analysant la manière dont elles sont reflétées, vécues, produites et remaniées par les citadins états-uniens, à l'échelle du quartier. Je reviens d'abord sur le moment charnière que mon premier séjour dans la baie de San Francisco a représenté dans l'élaboration de cette recherche. Je m'intéresse ensuite à la manière dont la ségrégation puis la gentrification ont affecté certains quartiers et leurs habitants : au regard des théories produites par les sciences sociales pour rendre compte de ces processus, j'examine les expériences quotidiennes des habitants de différents quartiers ségrégués et gentrifiés de San Francisco. Il s'agit ainsi de saisir l'importance des territoires dans la construction des expériences citadines, et inversement, de révéler le rôle des habitants et de leurs stratégies dans la production de ces quartiers contrastés. Enfin, j'interroge la place et le rôle des enfants dans ces territoires, non seulement parce qu'ils sont porteurs des stratégies et des manières d'habiter de leurs parents, mais aussi parce qu'ils sont des citadins légitimes en soi. Au bout du compte apparaît la grande complexité de ces processus urbains, des territoires qui en résultent, et des rapports au quartier de leurs habitants.
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Choix résidentiel de localisation et modes de vie urbains de familles de classe moyenne dans la Région Métropolitaine de Santiago au Chili

Alvarez Rojas, Ana Maria 19 February 2013 (has links) (PDF)
La thèse de doctorat explore, à travers une recherche qualitative de terrain, les fondements des élections résidentielles et les modes de vie résultants, chez des familles de classes moyennes en deux types de localisation dans la ville Santiago du Chili : central et péri urbaine. Les familles en localisation centrale habitaient dans des " condominios " horizontaux de la commune de Ñuñoa, tandis que les périurbains le faisaient dans des micro quartiers de l'ensemble résidentiel "Ciudad de Los Valles", à Pudahuel rural. Le but a été d'identifier si l'élection par l'une ou l'autre localisation est précédée de l'adhésion à un mode de vie urbain spécifique, et si ces options donnent lieu à différentes pratiques par rapport aux sociabilités, aux mobilités et à la consommation. Les résultats démontrent que l'élection résidentielle constituerait le reflet plus ou moins conscient d'une conviction préalable sur ce qu'est une " bonne vie " dans la ville. L'actuel contexte de développement des villes, dont Santiago constitue un bon exemple, oblige donc à comprendre la mobilité et la permanence articulées de façons différentes selon l'expérience urbaine de l'habitant, dues en grande partie à la localisation et aux modes de vie que celles-ci induisent. Bien que nous ayons constaté qu'aucun des deux groupes est mobile dans le sens proposé par A. Bourdin (2004) les périurbains de l'échantillon seraient légèrement plus mobiles que les résidents en localisation centrale. Déjà leurs trajectoires résidentielles sont plus variées et complexes et leur disposition à la mobilité résidentielle beaucoup plus forte que dans le cas des habitants en localisation centrale. Ceux-ci n'ont aucun intérêt à abandonner la centralité et moins leur commune. Les deux groupes représentent alors une tension entre continuité et changement. Cela, non seulement dans des termes socio spatiaux, mais aussi, dans la manière où les changements dans la société chilienne s'expriment dans les actuels styles de vie. D'autre part, le caractère relatif attribué aux distances, qui s'exprime dans le fait que les deux groupes considèrent être dans une " localisation privilégiée ", nous fait penser à la perception subjective des distances et à la distance même comme une représentation. Nonobstant, la mobilité périurbaine est légèrement plus centrée dans la reproduction de la vie quotidienne. Les résidents en localisation centrale soulignent, avant tout, la valeur de la fluidité, principe qu'ils étendent à leurs pratiques de consommation, où ils privilégient la liberté de choisir où, quand et quoi acheter. Cette accentuation de la liberté nous fait penser aussi à la possibilité " d'acheter du temps ", aspiration qui marquerait une préférence particulière dans des segments de classes moyennes avec plus de capital culturel. Dans ce sens, les habitants en localisation centrale seraient une classe moyenne plus consolidée. Cela entretient une relation avec l'évolution historique de la commune et avec le poids qu'ont eu ces segments sociaux dans sa constitution. Sur ce point ce sont seulement les résidents en localisation centrale qui font des distinctions entre leur type de classe moyenne et celui d'autres groupes qui sont perçus comme des fractions en ascension. Ils se trouveraient dans les quartiers fermés des périphéries et au périurbain. Finalement le travail conclut que l'option par un certain lieu dans la ville, est le reflet de conceptions et de pratiques affirmées ou émergentes de relation avec les espaces urbains et avec ceux qui les fréquentent. Pour les périurbains : une ville fragmentée et éprouvée à partir d'une logique spatiale basée sur des fonctionnalités propres de leur classe sociale et leur cycle de vie, tandis que pour les centrales : une ville de contiguïtés et des bords
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Espaces intérieurs, temporalité et sociabilités dans la littérature mémorialiste de Buenos Aires (1880-1910)

Sanchez, Santiago Javier 08 1900 (has links)
L’objectif général de notre projet est d’étudier l’interrelation entre espaces intérieurs, temporalité et sociabilités dans la littérature dite « mémorialiste » de Buenos Aires de la période 1880-1910. Notre recherche privilégie l’analyse des textes d’inspiration mémorialiste parus à Buenos Aires entre 1881 et 1904: Buenos Aires, desde setenta años atrás (José A. Wilde); La Gran Aldea (Lucio V. López); Las beldades de mi tiempo (Santiago Calzadilla); Memorias de un viejo (Víctor Gálvez) et Memorias. Infancia y adolescencia (Lucio V. Mansilla). Plus spécifiquement, nous essayons de définir notre concept de « dimension intérieure », à partir de l’intersection entre espace et temps perceptible chez les auteurs mémorialistes dès le commencement de leurs récits évocateurs. Parallèlement, nous cherchons à prouver que ce concept s’exprime comme la progression graduelle, à partir de la pensée des auteurs (c’est-à-dire, le premier espace intérieur, le plus intime), jusqu’à la conquête des espaces plus vastes, comme la maison de l’enfance, le quartier, la ville, la Nation. En même temps, nous explorons la relation problématique entre mémoire et espace intime, d’un côté, et les complexes relations entre mémoire et histoire nationale, de l’autre côté. Parallèlement, nous analysons la transition historique de la période coloniale à la période moderne -ce qui José Luis Romero appelle les ères « créole » et « alluviale »- depuis la perspective des sociabilités de la « haute société » et des « secteurs populaires ». Pour ce faire, nous analysons, en premier lieu, les espaces domestiques des grandes maisons coloniales de la « haute société » de Buenos Aires, dans Memorias. Infancia y adolescencia (Lucio V. Mansilla), avant de nous consacrer à d’autres sites qui nous permettent d’identifier les variables sociabilités historiques: « tertulias », magasins, « pulperías », cafés et clubs. / The main purpose of this project is to study the interaction between interior spaces, time and sociabilities in the ‘memorialistic’ literature of Buenos Aires between 1880 and 1910. Our perspective will privilege the analysis of ‘memorialistic’ texts published in Buenos Aires between 1881 and 1904: Buenos Aires, desde setenta años atrás (José A. Wilde); La Gran Aldea (Lucio V. López); Las beldades de mi tiempo (Santiago Calzadilla); Memorias de un viejo (Víctor Gálvez) and Memorias. Infancia y adolescencia (Lucio V. Mansilla). More specifically, we define the concept of ‘interior dimension’ that results from the intersections of the spatial and temporal dimensions emerging in these authors’ stories. We attempt to demonstrate that this concept covers multiple spaces, following a gradual progression that moves from the authors’ subjective recollections (conceived as the first, most intimate, interior space), to the conquest of greater spaces: the childhood home, the neighborhood, the town, the Nation. We also explore memory’s intricate relation to intimate space, on the one hand, and the complex relations between memory and national history, on the other. We analyse the historical transition from the colonial to the modern period -what José Luis Romero calls the ‘criolla’ and ‘alluvial’ eras- from the perspective of shifting sociabilities within both ‘high society’ and the ‘popular sectors’. In order to do this, we first analyze the domestic spaces of the big colonial houses of the ‘high society’ of Buenos Aires, in Memorias. Infancia y adolescencia (Lucio V. Mansilla), before turning to other sites that allow us to see the city’s changing historical sociabilities: ‘tertulias’, shops, ‘pulperías’, cafés and clubs. / El objetivo general de nuestro proyecto es estudiar la interrelación entre espacios interiores, temporalidad y sociabilidades en la llamada literatura “memorialista” de Buenos Aires del período 1880-1910. Nuestra perspectiva privilegia el análisis de los textos de inspiración memorialista aparecidos en Buenos Aires entre 1881 y1904: Buenos Aires, desde setenta años atrás (José A. Wilde); La Gran Aldea (Lucio V. López); Las beldades de mi tiempo (Santiago Calzadilla); Memorias de un viejo (Víctor Gálvez) y Memorias. Infancia y adolescencia (Lucio V. Mansilla). Más específicamente, procuramos definir nuestro concepto de “dimensión interior”, a partir de la intersección entre espacio y tiempo perceptible en los autores memorialistas desde el comienzo mismo de sus relatos evocadores. Al mismo tiempo, intentamos probar que este concepto se expresa como la progresión gradual, a partir del pensamiento de los autores (es decir, del primer espacio interior, el más íntimo), hasta la conquista de espacios más vastos, como la casa de la infancia, el barrio, la ciudad, la Nación. También exploramos la intrincada relación entre memoria y espacio íntimo, por un lado, y las complejas relaciones entre memoria e historia nacional, por el otro. Paralelamente, analizamos la transición histórica del período colonial al período moderno -lo que José Luis Romero llama las eras “criolla” y “aluvial”- desde la perspectiva de las cambiantes sociabilidades de la “alta sociedad” y de los “sectores populares”. Para ello, analizamos en primer término los espacios domésticos de las casonas coloniales de la “alta sociedad” de Buenos Aires, en Memorias. Infancia y adolescencia (Lucio V. Mansilla), antes de volcarnos a otros sitios que nos permitan identificar las cambiantes sociabilidades históricas: tertulias, comercios, pulperías, cafés y clubes.
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Jean-Baptiste Lemoyne (1704-1778) : un sculpteur du roi au temps des Lumières / Jean-Baptiste Lemoyne (1704-1778), royal sculptor of the Enlightenment

Champy-Vinas, Cécilie 11 March 2017 (has links)
Issu d’une dynastie de sculpteurs parisiens, formé sous la Régence, en plein triomphe du style « rocaille », Jean-Baptiste Lemoyne (1704-1778) construit sa renommée sur la faveur que lui accorde Louis XV. Des années 1730 aux années 1750 Lemoyne s’illustre dans le genre colossal. À moins de dix ans d’intervalle, en 1743 et 1754, le sculpteur inaugure à Bordeaux puis à Rennes deux monuments à la gloire de Louis XV, prouesse artistique et technologique jamais égalée jusqu’alors. À partir des années 1750, le sculpteur recentre sa production sur l’art du portrait, devenant, avant Houdon, le sculpteur des grands hommes. Célébré de son vivant, Lemoyne connut une destinée posthume tragique : la plupart de ses monuments religieux et royaux furent détruits sous la Révolution et le sculpteur tomba dans l’oubli, victime du mépris de la génération néoclassique. L’artiste est demeuré longtemps méconnu, éclipsé par la renommée de Bouchardon puis de Houdon. Cette étude se propose de reconsidérer l’une des figures majeures de la sculpture française du XVIIIe siècle, en mettant l’accent sur son héritage familial et esthétique, l’influence de son atelier et le rôle que la « sociabilité » des Lumières a joué dans la réussite de sa carrière et le succès de ses portraits. / Born in a family of Parisian sculptors, Jean-Baptiste Lemoyne was trained under the Régence period when the rocaille style triumphed. His fame then was rooted in Louis XV’s favor. From the 1730s to the 1750s, Lemoyne became renowned for his colossal sculptures. In less than ten years, between 1743 and 1754, he erected in Bordeaux and Rennes two monuments to glorify the King, thus achieving a unique artistic as well as technological performance. From the 1750s on, Lemoyne focused on sculpting portraits, thus preceding Houdon in being the sculptor of illustrious men. Although he was a celebrated and well-known artist during his lifetime, Lemoyne’s fame vanished after he died. Most of his religious and royal monuments were destroyed during the French Revolution. His work, despised by the néoclassique generation, fell into oblivion. Unlike his rivals Bouchardon and Houdon, he remained unstudied for a long time. My dissertation proposes to reconsider one of the leading figures of eighteenth-century French sculpture. I particularly focus on three points: the aesthetic heritage Lemoyne received from his family, his influential workshop, and the key role played by enlightened networks and societies in his successful career as a portraitist.

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