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Sociologie et micropolitique des sociabilités : ethnographies comparées dans trois résidences universitaires internationales – France, États-Unis, Canada / Sociology and micropolitics of sociability : comparative ethnographies in three international student houses - France, United States and Canada

Ink, Marion 21 November 2018 (has links)
Cette thèse a pour objectif d’étudier la façon dont les individus vivent ensemble et développent des relations ancrées dans un contexte international. Ces espaces sont marqués par une densité importante de situations d’interaction au jour le jour, où l’imprévisibilité est constante. Observer l’évolution des acteurs dans ces situations problématiques où ils disposent de peu d’habitudes, de standards, de manières d’être et de faire prédéfinies, permet d’apprécier le développement de leurs compétences d’innovation et d’ajustement et notamment de suivre la constitution d’un ordre d’interaction. Pour cela, j’ai mené trois enquêtes ethnographiques comparatives dans trois résidences universitaires internationales : deux Maisons Internationales en France (Fondation Ulysse à la Cité Internationale Universitaire de Paris) et aux États-Unis (l’International House) et une troisième dans une Graduate House au Canada. Ces trois terrains sont relativement similaires sur plusieurs points : la population y est constituée d'étudiants diplômés de licence de différents domaines d'études, avec une forte proportion d'étudiants étrangers et internationaux ; les conditions de vie sont également comparables (cuisines collectives et sanitaires, salles communes, organisation d'une vie communautaire [community life]). Par ailleurs, les deux premières maisons portent un programme institutionnel similaire, activant une idéologie internationaliste. Leur comparaison et celle avec la troisième résidence universitaire permettra de saisir différentes ingénieries institutionnelles, parties prenantes dans la production d’une normativité pratique. Après avoir présenté les terrains, les méthodes et l’objet d’étude (chapitre introductif), nous suivrons plusieurs questions qui ont émergé sur les terrains d’enquête : la temporalité des sociabilités au cours d’un séjour (chapitre 1) le passage de relations d’anonymes aux relations ancrées (chapitre 2), la coproduction d’un ordre d’interaction, d’une idioculture et d’un ordre social (chapitre 3), une réflexion autour des commérages (chapitre 4) et enfin une réflexion sur les ingénieries institutionnelles et leurs engagements dans les sociabilités des résidents et leur normativité pratique (chapitre 5). En somme, cette recherche contribue aux travaux en sociologie et en micropolitique des sociabilités, en sociologie des petits groupes, en sociologie des réseaux personnels et en sociologie de la communication. / My thesis aims to study how people live together and develop relationships in an international context. These situations are marked by the fact that nobody masters beforehand these collective settings; indeed, they are marked by interactional unpredictability. How do individuals manage to live together, when they share almost no common rules, and no pre-defined shared ways of being? How do they develop personal relationships, and end by building up affinity relationships? What kind of skills of understanding and evaluation, innovation and adjustment, do they have to activate? In order to get a better knowledge of such situations, since 2011, I have conducted three ethnographic fieldworks: two in International Houses in France (Fondation Ulysse at the Cité Internationale Universitaire de Paris) and the United States, and a third one in a Graduate House in Canada. These three residences have relatively similar general settings: the population is graduate students from different fields of study, with a large proportion of foreign and international students, also the living conditions are comparable (collective kitchens and sanitary facilities, communal rooms, organization of a community life). In addition, the first two residences carry a similar institutional project, advocating an internationalist ideology. The comparison between these houses, and with the Canadian residence, will allow us to grasp the institutional engineerings and the practical normativity coproduced by current residents in each house. After introducing the fieldworks, the methods and the research questions (introductionnary chapter), we will study several questions which emerged from the surveys: the temporality of sociabilities during a stay in student residency (chapter 1), the passage of anonymous relationships to anchored relationships (chapter 2), the co-production of an order of interaction, of an idioculture and of a social order (chapter 3), a reflection on gossip (chapter 4) and finally a study on institutional engineering and their engagement towards residents’ sociabilities and their practical normativity (chapter 5). In sum, this research contributes to sociology and micropolitics of sociability, sociology of small groups, sociology of social networks, and sociology of communication.
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Les représentations de l'identité communale : psychosociologie d'un village re-composé, Gigouzac / The representations of the township identity : a psychosociology of a re-composited village, Gigouzac

Bour, Edith 22 February 2013 (has links)
Après plusieurs décennies de désertification, certaines campagnes bénéficient aujourd’hui d’un réinvestissement croissant par des populations urbaines. Aussi, la restructuration des sociétés rurales interroge. Le paysage social change, transformant ainsi le rural en un monde social avant tout. Le village fait-il encore sens pour ses habitants ? La thématique de ce travail s’intéresse alors à l’évolution et à la transformation relationnelle de l’espace rural français, avec un intérêt tout particulier pour les communes de moins de 500 habitants et leur identité communale singulière. Le village de Gigouzac dans le Lot, 239 habitants, est mon terrain d’étude depuis plus de 10 ans. Ce choix n’est pas sans raisons et sans conséquences puisque j’habite mon terrain et mon objet d’étude, familialement, personnellement, et scientifiquement.La propriété essentielle de cette recherche est son caractère longitudinal, impliquant une mise à distance et une observation constante et participante. Ces différentes postures « du dedans » mêlent la sociologie et l’audiovisuel à une approche psychosociale. Le concept d’identité doit être défini en le signifiant. Cette thèse tente de saisir l’identité communale. Afin d’observer les effets que peut avoir l’arrivée de nouveaux habitants de culture urbaine sur cette identité, j’ai choisi de la considérer du point de vue de la psychologie sociale et de la dynamique de ses représentations. Les différentes méthodes de recueil de données employées, tour à tour quantitatives, comparatives, qualitatives, et audiovisuelles, montrent les permanences et les dynamiques de la ruralité. Le village évolue, se modernise, se réinvente, mais reste un territoire pertinent et cohérent, une réponse à l’individualisme grandissant de la société moderne. / After several decades of desertification, some countryside areas benefit today from an increasing reinvestment by urban populations. The restructuration of rural societies is also questioning. The social landscape is changing, turning above all the rural into a social world. Does the village make still sense for its inhabitants ? The field of this research deals with evolution and the relational transformation of the French rural space, with a special emphasis on townships (in the north-american sense) of less than 500 inhabitants and their singular identity. The village of Gigouzac (Lot), of 239 inhabitants, is my fieldwork since more than 10 years. This choice is not without reasons and without consequences, as I live my fieldwork and my research topic, personally, with my family, and scientifically.The essential property of this research lies in its longitudinal character, implying a distance to take as well as constant and participating observation. These various « in situ » postures are combining sociology and audiovisual techniques with a psychosocial approach. The concept of identity have to be defined by its meaning. This Ph-D thesis is trying to understand the township identity. In order to observe the effects the new inhabitants of urban culture could have on the township identity, I choiced to consider it under an angle of social psychology and its representation dynamics. The different methods used in the data collection, being quantitative, comparative, qualitative and audiovisual, show the permanencies and the dynamics of the rurality. The village is evolving, is modernizing, is reinventing itself, but it remains a pertinent and a coherent territory, a reply to the increasing individualism of the modern society.
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Modes d'insertion socio-spatiale du bâti agricole périurbain et sociabilités locales : le cas des "hameaux agricoles" dans l'Hérault / Socio-spatial insertion modes of periurban farm building and local sociabilities : case studies of "agricultural hamlets" in the Hérault (France)

Nougarèdes, Brigitte 24 September 2013 (has links)
Cette thèse porte sur la coexistence entre l’activité agricole et les usages résidentiels des espaces périurbains via l’étude sociologique des nouvelles modalités de gestion du bâti viticole développées dans le département de l’Hérault. Nommés « hameaux agricoles », ces nouveautés répondent à la planification urbaine durable introduite par la loi SRU (2000) et ses conséquences sur le logement des agriculteurs et sur la cohabitation entre l’activité agricole et les usages résidentiels. Ces modes innovants de gestion du bâti agricole révèlent l’émergence d’une gestion publique de la cohabitation entre activité agricole et usages résidentiels. La thèse s’articule autour de deux principaux axes qui analysent 1) les conceptions politiques de la cohabitation entre activité agricole et usages résidentiels qui émanent de la loi SRU et de ses traductions en nouvelles modalités de gestion du bâti agricole, 2) de la cohabitation vécue par les agriculteurs et par les résidents dans les villages périurbains concernés par ces projets. L’analyse des conceptions politiques de la cohabitation permet de mettre à jour trois idéaux-types de « vivre ensemble ». La confrontation de ces conceptions politiques avec la réalité des dynamiques sociale, met à jour des problèmes inattendus d’équité sociale. La thèse se conclut sur des perspectives de recherche et d'action pour une gestion durable du bâti agricole. / This thesis highlights certain aspects of the coexistence between agriculture and residential uses in the periurban via a sociologic study of new ways of managing wine growers' farm buildings introduced in the department of the Hérault (France). Named “agricultural hamlets”, these innovations take into account legal requirements related to sustainable planning introduced by the SRU law (2000), the implications for farmers' dwellings and issues of the coexistence between agriculture and residential uses. These new ways of managing farm buildings reveal the emergence of a public management of this issue. The thesis is organized around two principal axes which analyze: 1) the political conceptions of the coexistence between agriculture and residential uses which result in the varied interpretation of the SRU law and in the development of new management of farm building, 2) the real-life experience of “living together” as experienced by farmers and residents of the periurban villages concerned by these projects. The analysis of the political conceptions of coexistence reveals three ideal types of “living together”. The confrontation of political conceptions with the reality of social dynamics brings to light unexpected problems of social equity. The thesis concludes with the presentation of the numerous perspectives of research and action on the sustainable management of farm building.
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L'immigration turque en France entre 1880-1980 : aspects politiques culturels et artistiques : les intellectuels turcs en France : aspects politique et culturels, sociabilités / Turkish intellectuals in France : political and cultural aspects, sociability (1880-1980)

Babayigit, Salih 18 September 2013 (has links)
En partant de l’idée que la France a été pour les Turcs une terre de refuge, de découverte, d’apprentissage mais aussi d’inspiration, nous nous sommes interrogés pour chercher à déterminer à quoi ils ont pu s’initier et s’intéresser dans ce pays en fonction des différentes périodes. Il est établi qu’entre 1830-1856, la France était un pays de formation militaire pour les Ottomans. Par la suite, elle devient un modèle d’administration pour les réformateurs des Tanzimat, pendant que les exilés commencent à en faire une tribune de libre expression. Il semblerait donc suivant les périodes, que la France ait eu une résonance politique, artistique ou culturelle auprès des Turcs. Il se dessine, a priori, une première période (1880-1914) où la France se présente davantage comme un laboratoire politique. Durant la seconde période (1925-1980), la France semble davantage se profiler comme un terrain artistique grâce à la présence et à l’influence des écrivains et surtout des peintres. / Starting from the idea that France was for the Turks a land of refuge , discovery , learning and also inspiration, we asked to try to determine what they were able to initiate and s' interest in this country according to the different periods. It is established that between 1830-1856 , France was a country of military training for the Ottomans. Thereafter, it becomes a model for the administration of Tanzimat reformers , while the exiles began to make a forum for free expression. This suggests the following periods , as France has been a political, artistic or cultural resonance with the Turks . It draws a priori an initial period (1880-1914) when France is presented more as a political laboratory. During the second period (1925-1980) , France seems more itself as an artistic field due to the presence and influence of writers and especially painters.
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Expériences ordinaires de la peste. La société marseillaise en temps d'épidémie (1720-1724) / Ordinary experiences of the plague. The Marseilles society in times of epidemic (1720-1724)

Beauvieux, Fleur 09 December 2017 (has links)
Cette recherche porte sur la vie ordinaire des Marseillais et Marseillaises pendant et juste après la peste de 1720-1722. Nous proposons un état des gestes, des lieux, des attitudes et des situations qui se transforment ou se modifient durant l’épidémie et lors de la reconstruction immédiate de la société marseillaise à la suite du passage du fléau. Les institutions, les groupes et les dimensions individuelles multiples sont examinés pour privilégier la perception qu’en ont les acteurs. La problématique au centre de cette thèse n’est donc pas seulement de documenter l’épidémie de 1720 ou les attitudes des contemporains face à la mort, mais également la façon dont les hommes vivent en « temps de peste ». Cette expression recouvre les années au cours desquelles furent instituées des mesures de gestion spécifiques de la ville et de ses populations. Nous tentons ainsi de nous éloigner d’une conception spectaculaire de l’évènement, sans toutefois renier son côté extraordinaire. Si la peste reste un temps d’exception, c’est la vision ordinaire et quotidienne de cet épisode marseillais qui est privilégiée. Le premier grand champ de cette thèse propose une réflexion autour du pouvoir urbain et identifie les principaux outils dont il dispose pour instaurer un ordre dans la ville. Une police spécifique est en effet créée pour gérer au quotidien la catastrophe. La seconde partie étudie les répercussions des mesures de contrôle policier dans l’espace urbain et en particulier grâce à la mise en place d’un réseau d’hôpitaux pour circonscrire et soigner la peste. Nous menons une réflexion sur la construction de différents lieux clos en temps d’épidémie (hôpitaux, lazarets, prisons), et au sens que ceux-ci pouvaient avoir dans une ville affligée de contagion. Enfin, le dernier grand champ de cette thèse propose une étude basée essentiellement à partir des procédures jugées par le Tribunal de police pendant la période, en privilégiant une approche micro-historique et tente de ramener l’ordinaire des relations sociales notamment populaires pendant la contagion. / This research explores the ordinary lives of the inhabitants of Marseille during and immediately following the plague of 1720-1722. It examines the behaviors, places, attitudes, and situations that were transformed or modified during the epidemic and during the post-epidemic reconstruction period of Marseille’s society. Institutional, group, and multiple individual dimensions are examined to document the related perceptions held by stakeholders. The central focus of this thesis is therefore not only to describe the epidemic of 1720 or the contemporary attitudes of the time related to death, but also how people live during a “time of plague”. The period examined here covers the years during which specific management measures were put in place for the city and its people. We attempt to distance ourselves from a spectacular conception of the event, without ever denying its extraordinary aspect. Although the plague period was an exceptional time, this research privileges an ordinary and daily-life vision of this episode in Marseille’s history. The first part of this thesis reflects upon urban power and the main tools used to establish order in the city. A special police group was created to manage the disaster on a daily basis. The second part examines the impact of police control measures in the urban area and in particular through the creation of a network of hospitals to contain and treat plague victims. A reflection is also conducted on the construction of different places of confinement during the time of the epidemic (hospitals, lazarets, prisons), and the meaning that they had in an infected city. Finally, the last part of this thesis studies the judgments of the Police Court during the period, favoring a micro-historical approach focused on the ordinary social relations particularly popular during this period of contagion.
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Les représentations de l'identité communale : psychosociologie d'un village re-composé, Gigouzac

Bour, Edith 22 February 2013 (has links) (PDF)
Après plusieurs décennies de désertification, certaines campagnes bénéficient aujourd'hui d'un réinvestissement croissant par des populations urbaines. Aussi, la restructuration des sociétés rurales interroge. Le paysage social change, transformant ainsi le rural en un monde social avant tout. Le village fait-il encore sens pour ses habitants ? La thématique de ce travail s'intéresse alors à l'évolution et à la transformation relationnelle de l'espace rural français, avec un intérêt tout particulier pour les communes de moins de 500 habitants et leur identité communale singulière. Le village de Gigouzac dans le Lot, 239 habitants, est mon terrain d'étude depuis plus de 10 ans. Ce choix n'est pas sans raisons et sans conséquences puisque j'habite mon terrain et mon objet d'étude, familialement, personnellement, et scientifiquement.La propriété essentielle de cette recherche est son caractère longitudinal, impliquant une mise à distance et une observation constante et participante. Ces différentes postures " du dedans " mêlent la sociologie et l'audiovisuel à une approche psychosociale. Le concept d'identité doit être défini en le signifiant. Cette thèse tente de saisir l'identité communale. Afin d'observer les effets que peut avoir l'arrivée de nouveaux habitants de culture urbaine sur cette identité, j'ai choisi de la considérer du point de vue de la psychologie sociale et de la dynamique de ses représentations. Les différentes méthodes de recueil de données employées, tour à tour quantitatives, comparatives, qualitatives, et audiovisuelles, montrent les permanences et les dynamiques de la ruralité. Le village évolue, se modernise, se réinvente, mais reste un territoire pertinent et cohérent, une réponse à l'individualisme grandissant de la société moderne.
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Modes d'insertion socio-spatiale du bâti agricole périurbain et sociabilités locales : le cas des "hameaux agricoles" dans l'Hérault

Nougarèdes, Brigitte 24 September 2013 (has links) (PDF)
Cette thèse porte sur la coexistence entre l'activité agricole et les usages résidentiels des espaces périurbains via l'étude sociologique des nouvelles modalités de gestion du bâti viticole développées dans le département de l'Hérault. Nommés " hameaux agricoles ", ces nouveautés répondent à la planification urbaine durable introduite par la loi SRU (2000) et ses conséquences sur le logement des agriculteurs et sur la cohabitation entre l'activité agricole et les usages résidentiels. Ces modes innovants de gestion du bâti agricole révèlent l'émergence d'une gestion publique de la cohabitation entre activité agricole et usages résidentiels. La thèse s'articule autour de deux principaux axes qui analysent 1) les conceptions politiques de la cohabitation entre activité agricole et usages résidentiels qui émanent de la loi SRU et de ses traductions en nouvelles modalités de gestion du bâti agricole, 2) de la cohabitation vécue par les agriculteurs et par les résidents dans les villages périurbains concernés par ces projets. L'analyse des conceptions politiques de la cohabitation permet de mettre à jour trois idéaux-types de " vivre ensemble ". La confrontation de ces conceptions politiques avec la réalité des dynamiques sociale, met à jour des problèmes inattendus d'équité sociale. La thèse se conclut sur des perspectives de recherche et d'action pour une gestion durable du bâti agricole.
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Sous le signe de la lyre : les ensembles à vent en Europe / In the light of the lyre : wind ensembles throughout Europe, from the 1940s to the 1980s, a transnational culture

Martino, Laurent 14 October 2016 (has links)
Les ensembles à vent existent dans toute l’Europe. Ils sont un trait de culture partagé. La miseà jour d’une sub-culture fanfaristique s’effectue à partir des comparaisons, migrations,circulations, étudiées à travers les ensembles à vent et par emboîtement d’échelles. A partird’exemples représentatifs, pris à hauteur d’Hommes, l’existence d’un modèle européen de lafanfare, dans son fonctionnement, son image, son rôle… est mis au jour. Pluriels, les ensemblesà vent ne sont pas des copies parfaites, mais de nombreux points communs permettent demodéliser cette pratique socioculturelle.Même si pour beaucoup au second XXe siècle, le mouvement orphéonique relève du passé,notre étude des ensembles à vent débute dans les années 1940 avec la Seconde Guerre Mondialepuis la Libération, et s’achève dans les années 1980 marquées par un tournant social, politiqueet culturel. Plus que sur le déclin, la fanfare est, au cours de la période, en mutation. Inventé auXIXe siècle, l’ensemble à vent répond à une triple définition. Il s’agit tout d’abord d’unensemble d’instruments à vent (cuivres et bois) et de percussions joués par des musiciensamateurs. La fanfare est également un orchestre de plein air. Enfin, c’est une musique qui «marche », qui défile pour animer la cité.La nature même de cette pratique musicale collective, effectuée par des musiciens nonprofessionnels, inclut une dimension sociale capitale. Autour de cette pratique récréative, seforme un groupe avec ses sociabilités, qui le cimentent. Les ensembles à vent répondent aussià une demande sociale multiple et notamment un rôle d’éducation populaire.L’ensemble à vent apparaît comme un modèle transnational qui possède une réelle identité.Inclassable, il n’appartient ni à la culture populaire, ni à la culture savante. La catégorisationentre une culture dominée et une culture dominante doit être remise en cause au profit d’uneautonomisation des normes de valeurs et de l’abolition des hiérarchies. Le fonctionnement, toutcomme les appropriations qu’il subit et qu’il réalise, plaident en faveur d’une autonomisationdes ensembles à vent. Ils sont une pratique et un genre autonome et reconnaissable dans toutel’Europe. / Wind ensembles exist all over Europe. They are a shared cultural feature. The exposure of aband sub-culture is established from comparisons, migrations, circulations, through windensembles, and interlocking at various levels. Drawing from representative examples, on aperspective centered on Man, the existence of a European standard for brass-bands, in itsoperation, image, role is brought forward. In their varied nature, wind ensembles are not perfectduplicates, but many common features make a modelling of such a sociocultural practicepossible.Even though, for many, in the second half of the twentieth century, brass-band culture was athing of the past, our study of wind ensembles begins in the 1940s with the Second World War,then the Liberation, and ends in the 1980s with its social, political and cultural turning point.Rather than being declining, brass bands were, over the period, evolving sharply. Invented inthe nineteenth century, the wind ensemble meets three different definitions. It is first anensemble of wind instruments (brass and woodwind) and percussions played by amateurmusicians. Brass-bands is also an outdoor orchestra. Finally, it is a “marching” music, one thatparades to animate the city.The very nature of this collective music-making, carried out by non-professional musiciansincludes a major social dimension. Around this recreational activity, a group gathers, and iscemented by its sociabilities. Wind ensembles also respond to a multiple social demand, inparticular a role in popular education.The wind ensemble appears as a transnational model with a full identity. Unclassifiable, itbelongs neither to popular culture, nor to high brow culture. The categorization betweendominated and dominant culture should be called into question. Empowering standards as wellas abolishing hierarchies must be promoted instead. Its functioning as well as the ownerships itis subjected to and it achieves, advocates for an empowerment of wind ensembles. They are anautonomous and recognizable practice throughout Europe.
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De proches en pages, de pages en proches : Exploration et réception des informations en ligne / Sharing news : exploration and reception of online media

Bastard, Irène 08 October 2015 (has links)
Pourquoi publier un article d'actualité sur son mur Facebook ? Que signifie ce geste par rapport à d'autres formes d'interaction? Et qu'est-ce qu'apporte cette pratique aux multiples prises de la réception des médias? Cette recherche s'intéresse à l'activité de partage d'information en ligne, c'est-à-dire aux interactions numériques qui recourent à une information. Si les artefacts du web semblent généraliser le partage comme expression, force est de constater que les médias ne peuvent observer qu'une faible activité autour de leurs contenus. Le partage d'information n'est que la partie émergée de l'iceberg des sociabilités et des pratiques médiatiques. Un focus est réalisé sur les pratiques juvéniles. Les adolescents rappellent la prédominance du cadre interactionnel sur Facebook et expliquent que le dispositif permet de nombreuses stratégies. Dans ce contexte, les actualités ne trouvent une place qu'à condition d'avoir un sens social. Partager une information revient à dire sa réception du contenu, c'est du moins comme cela que le geste est lu. Enfin, cette recherche utilise les traces Facebook d'un large échantillon d'enquêtés grâce à l'application Algopol. Les médias forment une référence limitée mais stable parmi les liens publiés par les internautes. Les individus partagent de préférence certaines sources de médias, reproduisant en ligne des références a priori acquises hors ligne. Les enquêtés qui citent le même type de contenus ont de plus des similitudes sociodémographiques. Le partage d'information en ligne se développe à partir des pratiques médiatiques dans l'interstice des relations, entre exploration personnelle et réception des informations. / Why do people post news on Facebook? What does a post mean compared to other forms ofexpression? And how does this activity contribute to media appropriation? This research focuses on sharing news, meaning an online interaction which uses information. This activity seems to be the social solution to supporting a person's online exploration. “Who shares what with whom?” is the question asked in this research through multiple approaches, both qualitative and quantitative. The first part is an exploration of online artefacts, counts of what media was shared online, and a few interviews. These diverse points of view show that sharing news enhances public expression of information, but only for some users. Sharing news is a limited part of online media consumption and online interaction. The second part of the research looks in detail at teenagers’ practices on Facebook. For young people on Facebook, all expression has to be social and online artefacts are a way to tell somebody one's position on an issue or on a relationship. News may be there to open interactions. The last part of the research deals with a large dataset of individual Facebook data, available thanks to Algopol Application. Analysis of the diversity of publications shows that the news people share online takes into account their offline media preferences and social activities. Sharing news is an online way of expression based on informations’ reception.
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Sociabilités ordinaires, réseaux sociaux et médiation des technologies de communication

Smoreda, Zbigniew 06 October 2008 (has links) (PDF)
La forte croissance des Technologies d'Information et de Communication (TIC) constitue un défi, tant pour les études qui portent sur la sociabilité que pour celles qui traitent des usages de ces technologies. Elle oblige en fait à réinterroger des méthodologies et des analyses sociologiques qui se sont jusqu'alors principalement fondées autour de la sociabilité en face-àface. Le travail présenté retrace l'historique des recherches conduites par l'auteur depuis dix ans sur les pratiques de communication outillées par les TIC. Il pose les hypothèses développées autour des liens entre la sociabilité et le téléphone fixe, puis il examine les effets de la popularisation des moyens de contact mobiles et individualisés tels que le téléphone cellulaire sur les pratiques de communication interpersonnelle. Il s'achève avec des questions méthodologiques et un regard sur des recherches plus récentes qui s'efforcent de saisir la sociabilité à travers l'ensemble des contextes et des moyens technologiques de communication largement diffusés ces dernières années. L'articulation entre médias de communication et sociabilités est modifiée par la transformation du paysage technologique actuel. Même s'ils ne les conditionnent ni ne les déterminent, les outils de communication posent les cadres d'interaction dans lesquels sont entretenus les liens sociaux. Les manières de construire, d'administrer et d'alimenter ces liens sont étroitement entrelacées avec l'outillage qui médiatise les contacts. Au même moment, une forte corrélation entre rencontres en face-à-face et appels échangés avec les proches est observée. Ce constat reste d'ailleurs valable pour l'ensemble des nouveaux outils de communication. Les recherches montrent que chaque nouveau service de communication adopté s'inscrit dans l'économie relationnelle globale, en augmentant le nombre des possibilités de tisser le lien. Il n'y a donc pas de substitution entre les différents outils de contact, mais des agencements continuels au fur et à mesure que les nouveaux instruments de communication apparaissent et sont insérés dans la partition qui fait vivre les liens interpersonnels. L'inscription des TIC dans les pratiques sociales est aujourd'hui si forte qu'il devient difficile de pouvoir analyser des interactions, des liens ou des réseaux sociaux, sans prendre en compte les outils techniques qui les épaulent, les orientent et les cadencent. En particulier, le passage vers les outils de communication mobiles et délocalisés, par rapport aux lieux habituels de présence outillée (maison, bureau.), transforme en partie notre accessibilité aux autres. Les nouveaux usages relationnels, lourdement instrumentés en outils de communication, favorisés par le recours aux dispositifs de communication portables, particulièrement adaptés à des enjeux de coordination, s'appuient sur le développement et le recours croissant aux messageries (email, SMS, IM). Même si ces technologies allègent les contraintes de disponibilité que les TIC font peser sur les acteurs en permettant une réponse différée aux sollicitations, la multiplication des échanges médiatisés fait croître la pression d'une nouvelle cadence relationnelle. Cette imbrication du " réel " et du " virtuel " dans la sociabilité de tous les jours risque de produire des formes de contrôle et des manières de gérer sa propre joignabilité inédites et à terme reconstruire les rythmes et les normes relationnels

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