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La chute et ses leçons : la métamorphose des sciences en RussieCarette, Nicolas January 2007 (has links)
Mémoire numérisé par la Division de la gestion de documents et des archives de l'Université de Montréal.
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La chute et ses leçons : la métamorphose des sciences en RussieCarette, Nicolas January 2007 (has links)
Mémoire numérisé par la Division de la gestion de documents et des archives de l'Université de Montréal
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De la ville soviétique à la ville postsoviétique : transformations sociales et culturelles à Almaty (Kazakhstan) / From Soviet to post-Soviet city : social and cultural transformations in Almaty (Kazakhstan)Panicciari, Giulia 17 March 2014 (has links)
En Asie centrale la construction soviétique s’est avérée difficile, puisqu’elle impliquait la transformation radicale des sociétés locales. Cette thèse va montrer comment les 70 ans de pouvoir soviétique ont changé pour toujours la société, l’économie et la culture du Kazakhstan. Une attention particulière est donnée à la population kazakhe à partir des premières années soviétiques, jusqu’aux années 2000, à leurs parcours dans la capitale soviétique et ensuite dans la métropole contemporaine. Cette thèse aborde les questions comme la rencontre des anciens nomades Kazakhs avec les Russes dans l’espace urbain, le rôle de l’ethnicité et de la culture locale dans les transformations promues par le pouvoir soviétique et, ensuite, dans le processus de construction nationale. La reconstruction de l’histoire sociale de la communauté urbaine, avec l’aide des archives et d’entretiens approfondis, nous révèle une société complexe qui a su adapter la culture locale et celle soviétique en créant sa propre version du soviétisme. Notre thèse suppose que dans ce contexte, les questions sociales liées à l’urbanisation, qui se perpétuent jusqu’à la fin de l’URSS, influenceront considérablement les transformations d’après 1991 et que sans une bonne attention à l’univers local, nous ne pouvons pas comprendre le passé soviétique en Asie centrale, ni les transformations récentes. Dans la ville, le pouvoir soviétique et ensuite celui du président kazakh Nazarbaev contribuent à construire des espaces publics et une mémoire urbaine qui racontent la modernité du peuple kazakh. Notre recherche montre que la ville est un cas d’étude utile pour développer un discours plus ample concernant les sociétés et les cultures du monde. / In Central Asia the imposition of the Soviet State proved to be difficult, as it implied the radical transformation of local societies. This dissertation shows how 70 years of Soviet power changed forever Kazakhstan’s society, economy and culture. Its focuses in particular on the Kazakh people starting from the first Soviet years to the 2000s, and on their journey towards the Soviet capital and later towards a contemporary metropolis. This dissertation approaches questions such as the encounter of the ex Kazakh nomads with the Russians in the urban space, the role of ethnicity and of the local culture in the transformations promoted by the Soviet State and, later, in the process of nation building. The reconstruction of the social history of the urban community, with the aid of archives and in-depth interviews, reveals a complex society which adapted the local culture and the Soviet one to create its own version of Sovietism. My dissertation argues that in such context, social questions connected to the urbanization, which remain actual till the end of the Soviet Union, will affect considerably the transformations after 1991 and that if we do not pay the just attention to the local universe, we cannot understand the Soviet past in Central Asia, neither the recent changes. In the city, the Soviet power and, later, that of Kazakh President Nazarbaev, contribute to the construction of public spaces and of urban memory telling about the modernity of the Kazakh people. The city is, as I put it in my research, is a useful case study to develop broader questions regarding world cultures and societies.
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Sous l'oeil des instances officielles : la coopération entre peintres français et soviétiques dans l'entre-deux-guerres / Under the watchful eye of the authorities : French and Soviet painters cooperating in the interwar periodTrankvillitskaïa, Tatiana 13 December 2014 (has links)
Cette thèse analyse les échanges artistiques entre la France et l’URSS durant l’entre-deux-guerres, leurs rouages et les avantages mutuels qu’ils présentent. Cette période connaît quatre phases successives, ce qui permet de découper la recherche en autant de parties. La première étudie la période d’avant la reconnaissance de l’URSS par la France et la mise en place des relations diplomatiques (avant 1924) ; la deuxième se penche sur les premiers liens officiels qui suivent ladite reconnaissance (1925-1928) ; la troisième s’intéresse aux années 1928-1934, période du « Grand Tournant » dans l’économie soviétique, et enfin la quatrième englobe les années qui suivent l’instauration du réalisme socialiste en 1934 et se termine avec la guerre. Notre projet tente d’évaluer la pertinence de l’approche stéréotypée portant sur le lien entre art et idéologie, de voir si la peinture soviétique, telle que présentée lors des expositions en France, était similaire à celle exposée en URSS et constituait un outil de propagande à part entière. Sous quelle forme l’art soviétique est-il présenté en France et quel est le rôle des instances dans la mise en place de ces manifestations ? Il s’agit d’étudier le rôle des acteurs de ces échanges : instances étatiques, associations, galeries, spécialistes d’art, intellectuels, collectionneurs ou enfin les artistes eux-mêmes. Nous nous intéressons également aux expositions d’artistes français et à l’organisation de leurs voyages en URSS. Ce travail montre que les maillons de la chaîne « politique-idéologie-finances » sont intimement liés entre eux et que l’argent a souvent un rôle décisif pour les instances soviétiques. / This dissertation focuses on artistic exchange between France and the USSR in the interwar period, its mechanisms and the benefits it presented. This period can be divided into four successive phases, accounting for the four parts this research falls into. The first part studies the years leading up to the recognition of the USSR by France and the setting up of diplomatic relations (prior to 1924); the second part deals with the first official links following the recognition (1925-1928); the third part focuses on the years 1928-1934, a period of economic change also known as « the Great Turn » in Soviet economy and the fourth and final part spans the years after socialist realism was established from 1934 on up to the outbreak of the war. This research questions the stereotypical approach to the link between art and ideology and asks whether Soviet painting, as shown during exhibitions in France, was similar to that shown in the USSR and whether it was, or not, a sheer tool for propaganda. Under what form was Soviet art presented in France and what role did authorities play in organizing artistic events? The role played by the actors of this exchange is studied: state authorities, associations, art galleries, art specialists, intellectuals, collectors, intellectuals, and last but not least the artists themselves. Also studied are the exhibitions of French artists and how their trips to the USSR were organized. This research shows that politics, ideology and money are tightly linked together and that money played a decisive role for Soviet authorities.
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Le Danemark et la Guerre froide, 1945-1968 / Denmark and the Cold War, 1945-1968Ingemann Hansen, Frederikke 08 February 2010 (has links)
Pendant la Guerre froide de 1945 à 1968, le Danemark, un petit État nordique à tradition neutraliste, adopta une politique de non-alignement en réponse à la bipolarisation, avant que l’aggravation du conflit Est-Ouest ne le contraigne à y renoncer.Si la Guerre froide fit du Danemark un pion du jeu des deux Grands, la position que prit le Danemark dépassa le cadre d’une soumission traditionnelle aux grandes puissances. Il voulut se situer entre l’Est et l’Ouest en menant une politique à deux volets envers chaque bloc : intégration et isolement envers les Occidentaux et intimidation et apaisement envers l’URSS. Le Danemark se rallia au camp occidental dont il partageait la cause sans ne jamais rompre son « bon voisinage » avec l’URSS. L’objectif était double : prévenir le Danemark contre une agression extérieure tout en évitant de provoquer l’URSS. Le Danemark échappa à l’emprise soviétique, malgré la proximité géographique de l’URSS ; elle réalisa ses objectifs sans courir de risque de guerre. / During the Cold War from 1945 to 1968, the small state of Denmark, firmly consolidated within a strong tradition of neutrality, adopted non-alignment as the answer to bipolarisation, until the aggravation of the East-West conflict obliged it to take a stand.Denmark became a brick of the two Great Powers, but the position that Denmark took goes beyond the limits of the traditional submission to the requirements of big states. Denmark insisted on placing itself between the East and the West by adopting a double-headed line of policy regarding each bloc: integration and isolation towards the West and intimidation and appeasement towards the East. Denmark aligned with the West without ever jeopardizing its good neighbourly relations with the USSR. The objective was twofold: to prevent Denmark from being exposed to an external aggression by not provoking the Soviets. The Soviet Union did not attempt to attack Denmark despite the geographical proximity of the two nations; it reached its objectives without risking a war.
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Confrontation culturelle Est-Ouest pendant la Guerre froide par le biais du concours Marguerite Long (1947 à 1979) / East and West Cultural Confrontation During the Cold War At the Marguerite Long International Piano Competition (from 1947 to 1979)Caillat, Maud 22 September 2017 (has links)
Quel rôle le Concours international Marguerite Long joue-t-il dans le contexte de la Guerre Froide, en tant que vecteur culturel où s’affrontent deux écoles opposées d’un point de vue esthétique, à savoir les Écoles de piano française et soviétique ? L’objectif de cette thèse est de comprendre les mécanismes du concours Marguerite Long et leur impact sur le jeu pianistique qui, depuis les années cinquante jusqu’à la fin des années soixante-dix, évolue considérablement sous l’impulsion des succès de l’École russo-soviétique. Le lien apparent entre concours et politique internationale est déconstruit pour laisser place aux enjeux esthétiques et culturels qui seuls influencent le palmarès. Le deuxième volet de notre étude nous amène à envisager les particularités de chacune des écoles de piano, puis à les comparer pour établir dans quelle mesure elles s’influencent mutuellement et se distancient. Des facteurs cruciaux des échanges franco-soviétiques sont pris en considération, comme l’essor de la vie culturelle souterraine en U.R.S.S. à partir du milieu des années soixante. Notre étude se fonde sur le dépouillement de six fonds d’archives, notamment le Fonds Long de la Bibliothèque Mahler, les archives de la Fondation Long-Thibaud-Crespin, celles du Centre des archives diplomatiques de la Courneuve ainsi que celles de l’A.L.A.P. / What role does the Marguerite Long International Music Competition play in the context of Cold War? In other words, how important is this culture transmission vector, where two piano traditions so contrasted as the French and Soviet piano schools confront each other on the basis of aesthetic matters? The aim of this thesis is to understand the mechanism of the Marguerite Long competition and its impact on piano playing, which significantly evolves from the 1950s until the late 1970s, influenced by the successes achieved by the Soviet-Russian piano school. The apparent link between music competitions and international politics is deconstructed to put an emphasis on cultural issues, which solely determine the list of award winners. The second part of this thesis consists in examining the particularity of both piano schools, comparing them to ascertain to what extent they mutually influence each other or distance themselves. Crucial aspects of Franco-Soviet cultural exchanges are taken into account, such as the full development of underground culture in the USSR from the mid-1960s. This study was conducted on a systematic analysis of six archival holdings, notably those kept by the Fonds Long of the Bibliothèque Mahler, the Long-Thibaud-Crespin Foundation, the Center of diplomatic archives in la Courneuve and archival sources regarding the A.L.A.P. (Parisian Literary and Artistic Agency).
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Causes et évolution des disparités régionales de mortalité en Ukraine / Causes and evolution of mortality disparities accross regions in UkrainePoniakina, Svitlana 05 December 2014 (has links)
L’objectif de cette étude était d'étudier les différences de mortalité régionales en Ukraine, les structures par causes de décès et les tendances à différentes échelles spatiales. Tout d'abord, des contrastes géographiques nets ont été mis en évidence : pour les hommes, entre l'ouest et l'est de l'Ukraine, et pour les femmes - entre l'ouest et le sud-est. L’étude des disparités régionales en fonction de l’âge révèle que les régions les plus avancées sont caractérisées par une diminution de la mortalité chez les personnes les plus âgées. Dans les grandes villes, pour la plupart des causes de décès (à l'exception du cancer et des maladies infectieuses) vivre dans une grande métropole est un avantage pour survivre. Le cas de la ville de Slavoutytch qui avait particulièrement souffert de l'accident de Tchernobyl a fait l’objet d’une analyse spécifique. Deuxièmement, une attention particulière a été portée aux schémas régionaux de mortalité par causes médicales de décès et a montré que les régions ukrainiennes se trouvent à différents stades de la lutte contre les maladies dégénératives. Enfin, les particularités de la dynamique de deux dernières décennies ont été étudiées. Pendant cette période l'espérance de vie a connu une forte baisse, suivie d’une stagnation, puis d’un début de reprise. Ces évolutions se sont accompagnées d’une transformation des schémas régionaux de mortalité par cause. Ces changements, qu’ils soient majeurs ou plus modestes n’ont pas été réellement identifiés par les pouvoirs publics et aucune avancée sanitaire décisive ne s’est produite dans aucune des régions de l'Ukraine. Il n'y a eu ni stratégies, ni mesures ou réformes efficaces mises en œuvre pour permettre une amélioration substantielle de la santé de la population. / The aim of this study was to investigate regional mortality differences in Ukraine, cause-of-death patterns and trends at different spatial scales. First of all, general contrasts were established: for males between the west and east of Ukraine, while for females between the west and south-east. Study of regional disparities in respect of different age groups revealed that regions that succeeded the most are those characterized by decreased mortality at older ages. As for big cities, for the most of cases of death (except cancer and infectious diseases) living in a big metropolis is an advantage to surviving. The special case of the city of Slavutych that suffered the most from Chernobyl accident was studied. Second, special attention was given to regional patterns of mortality for different medical cause of death, and which showed that Ukrainian regions are at different stages in the fight against man-made and degenerative diseases. Lastly, peculiarities of dynamics over last two decades were investigated. During this period life expectancy has experienced a sharp decrease, followed by stagnation, and recovery. This evolution was accompanied by transformation of regional cause-specific mortality patterns. These changes, larger and smaller, were not actually accounted for by public authorities and no important breakthroughs happened in any Ukraine region. There were no efficient strategies, measures or reforms implemented that would allow substantial improvements in the health of the population.
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Les origines et modèles de la Constitution russe de 1993 / The origins and patterns of the Russian Constitution of 1993Gardères, Nicolas 03 July 2013 (has links)
L’objet de cette thèse est de replacer la Constitution de la Fédération de Russie, adoptée par référendum le 12 décembre 1993, dans ses différents contextes de production. En effet, ce texte juridique est à la fois le produit d’une Histoire courte et d’une Histoire longue, d’un conflit intra-élite et d’une somme de représentations héritées des périodes précédentes et reconstruites à la fin des années 80 et au début des années 90. Ainsi, il ne semblait pas suffisamment pertinent de limiter notre étude au processus rédactionnel proprement dit, entamé à l’été 1990. Nous avons pris le parti de tenter de reconstituer ce que pouvait être l’« épistémè », les représentations politico-juridiques, des acteurs ayant joué un rôle décisif dans la discussion de la Constitution. Ce parti nécessitait de retracer les occurrences les plus significatives de l’Histoire du droit et des institutions en Russie tsariste et en Union Soviétique. Cette démarche fait l’objet de la première partie de la Thèse, « La Péréstroïka comme réceptacle, révolution et modèle ». Il ressort de l’analyse que malgré la présence de traditions intellectuelles libérales et d’institutions proto-parlementaires, la tradition dominante, et acceptée comme telle par les rédacteurs de la Constitution russe, est largement antijuridique et autoritaire. C’est dans ce contexte que les acteurs de la Ière République russe ont cherché à puiser dans les modèles étrangers (américain et français en particulier) et les modèles théoriques du Droit constitutionnel (régime parlementaire et régime présidentiel) pour créer le nouvel agencement institutionnel. La seconde partie de la thèse, « Le processus de rédaction de la Constitution de 1993 », porte sur l’Histoire courte, c’est-à-dire sur les années 1990-1993 qui ont vu s’affronter deux camps, tant sur le plan politique que constitutionnel. Le camp du Congrès des députés du peuple emmené par son Président Rouslan Khasboulatov défendait un projet permettant d’assurer la domination du Parlement, alors que le camp du Président de la Fédération, emmené par Boris Eltsine, cherchait à imposer un projet assurant à la présidence une position dominante. De part et d’autre, les modèles empiriques et théoriques du Droit constitutionnel furent instrumentalisés et largement trahis. Entre ces deux camps, la Commission constitutionnelle crée au sein du Congrès des députés du peuple cherchait, à travers ses différents projets, à trouver un agencement équilibré nourri des expériences étrangères et de la science du Droit constitutionnel. Le camp de la présidence réussit finalement à faire prévaloir ses vues, dans le cadre d’une Conférence constitutionnelle organisée en juin 1993, mais surtout par sa victoire politique sur le camp du Congrès suite à la crise d’octobre 1993. Le texte adopté par référendum le 12 décembre 1993, très favorable à la Présidence, peut être considéré comme l’héritier de ce conflit, mais également en partie comme l’héritier des traditions politiques russes et soviétiques. / The aim of this dissertation is to analyse the Constitution of the Russian Federation passed by referendum on 12 December 1993, in its various contexts of production. Indeed, this legal text is both the result of a short history and of a long history, of an intra-elite conflict and of an amount of representations, inherited from the past and rebuilt at the end of the 80’s and at the beginning of the 90’s. We chose to attempt to reconstruct what has been the « épistémè », the legal and political representations of the key actors of the constitutional discussions. This choice made it necessary to recount the most significant facts and conceptions of the legal and institutional history of Tsarist Russia and Soviet Union. This approach is found in the first part of this dissertation, « Perestroika as a recipient, a revolution and a model ». It appears that despite the existence of liberal traditions and proto-parliamentary institutions, the dominant tradition, granted as such by the drafters of the Russian Constitution, is basically anti-juridical and authoritarian. It is in this context that the actors of the first Russian Republic tried to use foreign patterns (mostly American and French) and the theoretical patterns of Constitutional law (parliamentary regime and presidential regime) in order to create the new institutional design. The second part of the dissertation, « The redaction process of the Constitution of 1993 », deals with short history, that is years the 1990-1993 during which two sides challenged each other, both on a political and on constitutional grounds. The side of the Congress of People’s Deputies led by its President, Ruslan Khasbulatov, promoted a project of Parliament domination, while the side of the President of the Federation promoted a project of President domination. On both sides, empirical and theoretical patterns of constitutional law were exploited and their true meanings betrayed. Between these two sides, the Constitutional Commission created by the Congress of People’s Deputies, through its several drafts, tried to find a balanced design on the basis of foreign patterns and of the science of constitutional law. Finally, on the side of the President there was success in making its conceptions prevail, within a Constitutional Conference organized in June 1993, but mainly through its political victory of October 1993. The text passed on 12 December 1993, very much in favor of the Presidency, can be considered as the heir of this conflict, but as well partly as the heir of Russian and Soviet political traditions.
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Approches post-soviétiques du droit international : essai sur le renouvellement de la doctrine et de la pratique internationales / Post-Soviet Approaches to International Law Sous-titre : Essay on the Renewal of International Doctrine and PracticeTkatova, Rima 28 September 2012 (has links)
Tous les etats issus du démembrement de l'urss ont dû résoudre, depuis 15 ans, une question fondamentale : celle de la définition et de l'affirmation de leur identité. ayant tous la même aspiration à la liberté, à l'autonomie productive, à l'ouverture au monde, ces pays ont commencé à réformer leurs systèmes juridiques, politiques et économiques. toutefois le droit international soviétique, spécifique, fermé dans son propre système et lié fortement à la politique extérieure de l'urss, continue à persister dans les etats post-soviétiques, malgré leur aspiration aux règles des sociétés occidentales juste après l'indépendance. ainsi, le renouvellement de la doctrine et de la pratique internationale des etats post-soviétiques se passe d'abord dans des conditions de permanence de la conception soviétique du droit international d'un côté et du désir de trouver sa place dans la communauté internationale de l'autre. cette rénovation ayant ses particularités dans chaque etat ex-soviétique, a affecté non seulement la formation de la pensée juridique et la pratique diplomatique de ces etats, mais aussi les rapports entre les droits internes et le droit international. c'est à l'époque de la fin de l'antagonisme des blocs qu'on observe l'intégration des etats issus de l'urss dans le monde de la nouvelle répartition des forces /... / International law is a « common language » but the vision of international law is far from being universal. It is a « multiplicity of particular national, regional, individual, institutional visions of international law. One can speak of the existence of regional American, Latin American, European, Asian, African approaches of law, but what about the geographical region of the former Union of Soviet Socialist Republics? In the XXth century one spoke about the Soviet conception of international law, which was a complex phenomenon, having its roots in the Russian legal school, combining the multiculturalism of the Russian Empire and the Soviet state and causing the division of the world into two blocks : Western and Soviet. For over twenty years that the Soviet Union no longer exists and the former Soviet states became independent and sovereign actors in the international arena. Can we therefore speak today about the existence of national approaches to international law of each state of the former USSR ? The objective of this thesis is to present the current state of doctrine and practice of the post-Soviet international law, considering the renewal of approaches of foreign policies of the post-Soviet states, and doctrinal concepts of international legal scholars. Does the post-Soviet doctrine of international law exist ? The contemporary international law is faced with challenges such as regionalization, globalization and the establishment of the rule of law in international law. Faced with these challenges, the doctrine and practice post-Soviet international law have been renewed. What approaches the post-Soviet states adopt in response to the contemporary challenges of regionalization, globalization and the establishment of the rule of law in international law?
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