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La musique spectrale face aux apports technoscientifiques / Spectral Music & Technoscience : the emergence of a compositional modelOlivieri Catanzaro, Tatiana 07 December 2013 (has links)
La naissance de la musique spectrale et du modèle compositionnel qui la sous-tend a été conditionnée par un contexte technoscientifique spécifique, au carrefour de disciplines aussi diverses que la physique, la psychoacoustique, l’électronique, l’informatique ou la philosophie. Le présent travail de thèse en retrace certaines des étapes. Tout en remontant jusqu’à l’avènement de la science moderne au XVIIe siècle, elle aboutit à une caractérisation de ce courant esthétique comme un exemple de révolution non-cartésienne dans le sens que Bachelard donna au terme dans son Nouvel Esprit Scientifique. Parallèlement, elle reprend les acquis musicaux antérieurs et montre comment la musique spectrale s’est constituée en thématisant les tentatives de systématisation du son complexe comme élément porteur de forme apparus tout au long du XXe siècle. / The rise of spectral music and of the compositional model that lies at its base has been conditioned by a specific technoscientific context, at a crossroads between disciplines as diverse as physics, psychoacoustics, electronics, computer sciences and philosophy. The present thesis retraces some of its stages. While going back to the advent of modern science in the 17th century, it leads to a characterization of this aesthetic movement as an example of a non- Cartesian revolution in the sense that Bachelard gave the term in The New Scientific Spirit. At the same time, it considers previous musical advances and shows how spectral music has formed itself by ‘thematizing’ attempts from throughout the 20th century to systematize complex sounds as form-bearing elements.
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Analyse des représentations sociales du concept « d'intelligence » dans les discours sur l’Intelligence Artificielle.Ghiringhelli, Adèle 08 1900 (has links)
Technologie en vogue pour les uns et domaine de recherche scientifique pour les autres, l’Intelligence Artificielle (IA) constitue avant tout un projet idéologique : celui de façonner une créature artificielle « à l’image de l’Homme » (Breton, 1995). Toutefois, l’engouement médiatique face à l’IA retranscrit un débat exclusivement centré sur les possibilités qu’elle génère et les enjeux qu’elle soulève. Essentielle à la compréhension du phénomène social, l’étude sociologique de l’évolution de ce projet idéologique constitue un manque auquel ce mémoire entend combler. Il s’agit d’établir sur quelle conception de l’être humainhomme et de son intelligence s’est développé ce projet. Ce travail de recherche porte sur les représentations de l’intelligence véhiculées par les discours médiatiques centrés sur l’IA. Analyser les représentations sociales de l’intelligence dans une perspective constructiviste permet non seulement de mieux appréhender le phénomène social qu’est l’IA, mais nous éclaire par-dessus tout sur la vision de l’être humain qu’elle suppose. Nous tenterons de démontrer en quoi l’IA s’est développée sur la base d’une représentation réductrice de l’Hommeomme et de son intelligence, sans jamais que les fondements de cette assise ne soient évoqués tant ils sont dissimulés aux confins des représentations sociales. D’autant que ce « paupérisme épistémique » (Robillard, 2019 : 3) n’est pas sans effet : de réels choix scientifiques en découlent entraînant la mise sur le marché d’applications concrètes qui guident et transforment notre quotidien. C’est pourquoi une réflexion de fond est de rigueur. Ce mémoire rend ainsi compte des intérêts sociaux affectés par la rationalité instrumentale technocratique. / Popular technology for some and field of scientific research for others, Artificial Intelligence (AI) is an ideological project above all: shaping an artificial creature "in the image of Man" (Breton, 1995). However, the media's enthusiasm for AI reflects a debate that focuses exclusively on the opportunities it generates and the issues it raises. Essential to the understanding of the social phenomenon, the sociological study of the evolution of this ideological project constitutes a gap that this thesis intends to fill. The aim is to establish on what conception of the human being and his intelligence this project has developed. This research work focuses on the representations of intelligence conveyed by media discourses focused on AI. Analyzing the social representations of intelligence from a constructivist perspective not only allows us to better understand the social phenomenon that is AI, but also sheds light on the vision of the human being that it implies. We will try to demonstrate how AI has been developed on the basis of a reductive representation of Man and his intelligence without ever mentioning the foundations hidden on the edges of social representations. Especially since this "epistemic pauperism" (Robillard, 2019: 3) is not without effect: real scientific choices result from it, leading to the launch of concrete applications that guide and transform our daily lives. That is why a thorough reflection is required. This thesis thus aims to point out social interests affected by technocratic instrumental rationality.
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Cyborg, How Queer Are You? Speculations on Technologically-Mediated Morality Towards Posthuman-Centered DesignÇerçi, Sena January 2018 (has links)
This research deals with the highly-relevant issue of paternalism within the discipline and practice of HCI with a particular focus on the autonomous decision-making AI technologies. It is an attempt to reframe the problem of paternalism as a basis for posthuman-centered design, as the emerging technologies have already started to redefine autonomy, morality and therefore what it means to be a human. Instead of following traditional design processes, queering as an analogy/method is used in order to speculate on the notion of technological mediation through design fictions. Relying on arguments drawn from the relevant theory on philosophy of technology and feminist technoscience studies as well as the insights from the fieldwork rather than conventional empirical design research for its conclusions, this research aims to provide a background for a possible ‘Design Thing’ to tackle the problem in multidisciplinary and democratic ways under the guidance of the ‘queer cyborg’ imagery.
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What do ADHDers Need? : Working Towards Establishing Guidelines and More Ethical Methods for Designing for and with the NeurodivergentTurner, James January 2023 (has links)
In this paper, I begin the first steps towards developing more ethical methods for designing for users with ADHD by investigating what needs stakeholders have when interacting with technology. Current interaction design projects concerned with ADHD are largely focused on children—ignoring adults with ADHD. Their aims and methods are problematic, potentially harmful, and erase experiences of those with ADHD by excluding them from the design process. These projects treat the ADHD community as a list of symptoms to be fixed by training behaviors—a practice that has been demonstrated to cause harm. Influenced by the Crip Technoscience, Neurodiversity, and Self-Advocacy movements and utilizing participatory/co-design methods I investigate the needs of users with ADHD by engaging with them throughout the process, ultimately leading to the development of preliminary guidelines for designing for ADHD accessibility which are presented in this paper alongside design examples and discussion of possible future work.
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Lu Yang : une esthétique aberranteRémy-Handfield, Gabriel 08 1900 (has links)
Cette thèse de doctorat intitulée Lu Yang : une esthétique aberrante cherche à étudier dans une perspective à la fois philosophique et conceptuelle la création médiatique de l’artiste chinois Lu Yang (1984-) ( 陆扬) entre les années 2013 et 2020. À travers l’animation digitale, des installations et des performances, l’artiste conceptualise de nouvelles configurations des sexes, des genres, du corps et de la conscience qui échappent aux paramètres de la normativité et qui contribuent à déconstruire et à repenser autrement l’anthropomorphisme. Ces nouvelles configurations des sexes, du corps et de la conscience possèdent la particularité d’être aberrantes. Elles remettent aussi en cause la distinction entre le rationnel et l’irrationnel mais aussi entre ce qui est considéré comme « normal » ou « anormal ». L’hypothèse de la recherche est alors la suivante : l’artiste crée et développe une esthétique aberrante caractérisée par des logiques irrationnelles mais aussi par un imaginaire singulier qui relève de l’étrange, de l’anormal, du monstrueux, et du grotesque. L’esthétique aberrante comme il le sera démontré tout au long de cette thèse, contribue simultanément à faire éclater les normes sociales, à remettre en question et à transgresser les limites et les frontières sexuelles et corporelles et à proposer de nouvelles conceptions et configurations de la subjectivité. Ainsi, les questions fondamentales posées par cette thèse sont les suivantes : comment l’oeuvre médiatique de Lu Yang développe-t- elle une esthétique aberrante ? Quelles sont les fonctions et composantes à la fois visuelles et sonores de cette esthétique ? Que nous révèle cette esthétique du point de vue philosophique et conceptuel mais aussi d’un point de vue politique ? Comment propose-t- elle de nouvelles perspectives critiques sur l’art contemporain chinois ? Mon analyse des films et des performances définit trois modalités distinctes de l’esthétique aberrante qui caractérise ses oeuvres. La première modalité développée dans le premier chapitre, s’associe à la question du sexe et de la reproductivité, à travers ce que je vais nommer le sexe-aberrant. La deuxième modalité repose plutôt sur le corps et explore ses nombreuses déformations à travers ce que je définis comme une esthétique du grotesque. Finalement, la troisième et dernière modalité, repose sur l’esprit et la conscience et cet aspect demeure étroitement lié à l’intérêt de l’artiste pour la neuroscience et le bouddhisme. À partir de ces éléments, je démontrerai alors comment l’artiste crée ce que j’appelle une cosmo- technique aberrante. Le corpus de cette thèse se constitue ainsi des cinq oeuvres suivantes : Uterus Man (2013), Delusional Mandala (2015), Electromagnetic Brainology (2017), Electromagnetic Brainology Brain Control Messenger (2018) et, Delusional World (2020). / This doctoral thesis entitled Lu Yang: An Aberrant Aesthetic analyze through a philosophical and conceptual approach the artwork of Chinese new media artist Lu Yang ( 陆扬) (1984-). The artist creates vibrant and sophisticated live-action films, 3D animation, video games installations, and motion capture performance. In these films and performances, the artist visualizes alternative configurations of sexes, bodies, and minds that challenges normativity while deconstructing anthropocentrism and the boundaries between normality and abnormality. These new configurations of sex, body, and mind are aberrant. The main hypothesis of this research is the following: the artist conceptualizes and create what I call an aberrant aesthetic that is characterized by an irrational logic but also a deviant imagination featuring the grotesque, the bizarre, and the monstrous. Then, the following questions can be asked: how does Lu Yang’s media art develop an aberrant aesthetic? What are the visual and sonic functions and components of this aesthetic? What does this aesthetic reveal to us from a philosophical and conceptual point of view, but also from a political point of view? How does this aesthetic offer new critical perspectives on contemporary Chinese art? My analysis of his films and performances distinguishes three different but interrelated modalities of the aberrant aesthetic. The first modality, developed in the first chapter, is related to sex and reproduction through what I define as the aberrant- sex. The second modality is related to the body and his deformations with what I define as the aesthetic of the grotesque. Finally, the third and last modality, represents the mind. It is associated with the preoccupation of the artist for neurosciences and Buddhism and his obsession with the question of control. Then, the third modality designates what I call an aberrant cosmo-technic. The corpus is constituted of the five following artworks: Uterus Man (2013), Delusional Mandala (2015), Electromagnetic Brainology (2017), Electromagnetic Brainology Brain Control Messenger (2018), and Delusional World (2020).
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To Reframe a Constitution: Public Service in a Consumptive StateSalmi, Steven T. 12 August 2010 (has links)
No description available.
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Intentional Entanglement: The Art of Living on a Dying PlanetAnn, Jessica 14 September 2016 (has links)
No description available.
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« L’ingénierie de la biologie » : une analyse des représentations du vivant portées par l’imaginaire sociotechnique de la biologie de synthèseTanguay, Éloïse M. 10 1900 (has links)
Ce mémoire traite des représentations du vivant portées par l’imaginaire sociotechnique de la biologie de synthèse. Domaine technoscientifique en pleine expansion, elle a comme objectif de fabriquer des entités biologiques détenant une application commerciale. En plus de ses visées économiques, les promoteurs de la biologie de synthèse annoncent qu’elle constitue une solution aux enjeux engendrés par la crise écologique. Ce type de promesse étant moins étudié par la sociologie des sciences et des technologies, ce présent mémoire fera lumière sur cet enjeu. Je montrerai que la biologie de synthèse s’inscrit dans le modèle bioéconomique qui implique une mise en ressource à large échelle globale des processus biologiques. L’imaginaire de la biologie de synthèse reconduit ainsi une double promesse : poursuivre le modèle de développement industriel tout en évacuant les limites écologiques qui s’y posent. Avec une analyse des discours médiatiques et publicitaires relatifs aux promesses écologiques de la biologie de synthèse, je démontrerai que son imaginaire s’appuie sur une représentation machinique et informationnelle du vivant. Par le fait même, cette analyse montrera que la volonté de mettre les processus biologiques en ressource se décline elle-même en deux tendances. D’une part, le vivant est posé dans les termes d’une matière première inerte et malléable. D’autre part, il est représenté comme une entité active qui peut être mise au travail. L’imaginaire de la biologie de synthèse relève donc d’une radicalisation de la volonté d’englober les processus biologiques dans la production industrielle. Les promesses écologiques de ce domaine apparaissent subordonnées à cette visée. / This thesis focuses on the representations of the living carried by the sociotechnical imaginary of synthetic biology. Synthetic biology is a fast-growing technoscientific field whose main objective is to manufacture biological entities with commercial applications. In addition to its economic aims, promoters of synthetic biology claim that it represents a solution to the challenges posed by the ecological crisis facing contemporary societies. As this type of promise is less studied by the sociology of science and technology, this thesis will shed light on this issue. I will show that synthetic biology is part of the bioeconomy, which proposes the large-scale transformation of biological processes into valuable resources. The imaginary of synthetic biology thus makes a double promise : to continue the industrial development model while bypassing its ecological limits. Through an analysis of media and advertising discourse relating to the ecological promises of synthetic biology, I will demonstrate that its imaginary underpins a machine-like, informational representation of living matter. Furthermore, this analysis will show that the desire to turn biological processes into resources underlies two trends. On the one hand, living matter is posited in terms of an inert, malleable raw material. On the other, it is represented as an active entity that can be put to work. The sociotechnical imaginary of synthetic biology thus reflects a radicalization of the desire to incorporate biological processes into industrial production. The ecological promises of this field appear subordinate to this aim.
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Conversation and Figuration from the Horizontality of the 2.0 DecadeGiger, Peter January 2010 (has links)
This thesis concerns the 2.0 decade, the decade when the social web started to develop. The main research objective is to contribute to our embedment in Internet technology in a conscious and livable way. The thesis is part of a general attempt to improve our understanding of the transformation taking place in the development of the web. We live in a time when knowledge contexts are moving from expert knowledge towards conversational knowledge. My research is mainly presented in the form of five essays. This thesis can be described as a conversational analysis of knowledge processes during the 2.0 decade. The 2.0 decade came to life in the wake of the information technology bubble in the end of the 1990s. The first decade of the 2000s was the decade when 'the Web' became 'Web 2.0' and the energy of the Internet switched from monetary speculations to conversations. Everyone wanted to start conversations and build digital technology, which induced conversations. Like the concept Web 2.0, this thesis came to life in the wake of the information technology bubble. It presupposes the knowledge relation between humans and our technology to be conversational rather than rational. This basically means that digital technology is not a tool but an integrated part in the person assemblage. There are many important thinkers embedded in this thesis. Some of them are more important than others, notably Gilles Deleuze and Donna Haraway. However, the thesis does not analyze the text of other thinkers, it involves them in the conversation. Important concepts as assemblage, rhizome (Deleuze) and cyborg (Haraway) are participants in the text rather than being its objectives. They are part of the general experience behind the essays, together with all the persons I have linked up to and the digital technology I have tried to become with. To become with (or develop together with) technology means to acknowledge the idea that technology is more than a tool. It is something within, not something external.
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L’utérus artificiel ou l’effacement du corps maternel : de l’obstétrique à la machiniqueMartin, Sylvie 11 1900 (has links)
Face au projet de l’utérus artificiel, ce mémoire est consacré à comprendre et expliquer les tenants sociohistoriques bornant son développement. Employant une méthode de « cartographie du présent », nous établissons en premier lieu la solidité empirique de l’ectogenèse, telle qu’exprimée en laboratoire et par les discours experts actuels. Cette analyse préliminaire permet
de dégager la question névralgique de l’effacement du corps maternel dans la procréation, ce que nous problématisons suivant une perspective sociohistorique et anthropologique. L’hypothèse principale de ce mémoire est que l’utérus artificiel constitue l’extension radicale de
représentations et pratiques existantes qui effacent de maintes façons le corps; ainsi nous cherchons à repérer le cheminement de cette radicalisation. En fouillant l’archéologie de l’assistance à la procréation – des accoucheuses médiévales à la techno-maternité contemporaine en passant par l’obstétrique moderne – notre objectif est de bien identifier la généalogie de la
médicalisation, de la pathologisation et de la technicisation croissantes du corps maternel et de l’engendrement afin de caractériser la construction sociale d’une maternité machinique. Autrement dit, il s’agit de jalonner les représentations et pratiques sociales à l’oeuvre dans l’approche contemporaine de la procréation qui participent à l’oblitération du corps et ainsi créent un terreau fertile pour l’implantation de l’UA. / Faced with the present development of artificial womb technology, this master thesis aims to comprehend its sociohistorical origins and logic. Making use of a « cartography of the present »
method of analysis, we start off by establishing the empirical constitution of ectogenesis, such as it is expressed in laboratory research and actual expert discourses on the subject. This preliminary analysis enables us to draw the problematic question of the erasure of the maternal
body from the scene of reproduction, which we frame in a sociohistorical and anthropological perspective. Our principal hypothesis states that the artificial womb represents a radical outcome of current social representations and practices. Therefore, we try to trace the path of this
radicalization by scrutinizing assisted procreation, from the medieval midwives’ practice to modern obstetrics and contemporary techno-maternity. Thus the genealogy of the increasing medicalization, pathologization, and technicization of the maternal body serves to identify the social construction of a mechanical maternity. In other words, we argue that our present mode
of procreation continually erases the body and thus sets the scene for the implantation of the artificial womb.
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