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La Chanson d’Otinel. Édition complète du corpus manuscrit et prolégomènes à l’édition critique / The Chanson d'Otinel. Complete Edition of the Manuscript Corpus and Prolegomena to a Critical EditionCamps, Jean-Baptiste 03 December 2016 (has links)
Se rattachant à la geste du roi, la Chanson d'Otinel n'avait pas été rééditée depuis le travail pionnier de F. Guessard et H. Michelant en 1858. Partant des objets tangibles que sont les manuscrits pour aller vers l'étude de la tradition et de l'œuvre, ce travail se propose de réexaminer l'ensemble des données disponibles, en vue de permettre la restauration d'une œuvre qui a connu une diffusion importante dans l'Europe médiévale, mais que nous ne conservons qu'en l'état de vestiges épars. La thèse prend un parti résolument méthodologique, en cherchant à faire bénéficier l'édition des progrès épistémologiques engendrés tant par les contributions les plus récentes aux débats propres à l'ecdotique et à la critique textuelle que par ce qu'il est convenu d'appeler les « humanités numériques ». L'édition tente ainsi de dépasser l'opposition entre philologie « nouvelle » et traditionnelle, de la méthode des fautes communes ou d'inspiration bédiériste, pour se placer dans la perspective d'une « quatrième voie » et d'une édition « tournée vers la tradition ». Les techniques de l'édition électronique et de la philologie numérique sont sollicitées afin de fournir une édition complète du corpus manuscrit, qui, par des transcriptions « à couches », donne accès à différentes représentations et au système graphique des différents témoins. L'édition vise également à la description et l'analyse des liens que ces témoins entretiennent entre eux, en mettant en place une méthode de représentation de la variance textuelle et en cherchant à appuyer l'analyse généalogique sur une prise en compte globale de la tradition, incluant les traductions médiévales (galloises, norroises, anglaises) et les versions dérivées. Le travail de modélisation et de description des manuscrits et de leurs textes, formalisé par un modèle XML/TEI conçu pour les besoins de cette édition mais se voulant de portée plus générale, est très nettement tourné vers l'exploitation des données, dans une perspective d'analyse quantitative doublée d'une approche plus traditionnelle (paléographie, scriptométrie, stemmatologie). Des méthodes relevant de la modélisation mathématique, de la statistique, de l'algorithmique et de l'intelligence artificielle sont mises en œuvre, ainsi que des traitements visant à permettre l'interopérabilité, la montée en masse et la systématisation du travail éditorial (reconnaissance optique de caractères, annotation linguistique, collation), au sein d'une chaîne éditoriale faisant la part belle à l'analyse. Les développements effectués sont principalement en XML (TEI, XSLT), R et Python. / Part of the geste du roi, the Chanson d'Otinel had not been the subject of an edition since the pioneer work of F. Guessard and H. Michelant in 1858. Starting with the tangible objects that manuscripts are, and proceeding to the study of the tradition and work itself, this study aims to provide a new examination of all the available data, in order to enable a restoration of a song that has know an important diffusion in Medieval Europe, but whose scattered remains only are available to us. This study is given a firmly methodological orientation, and searches to apply to the edition the epistemological progresses brought by recent contributions in the field of textual criticism and ecdotics, as well as by what is now called “Digital Humanities”. It aims at overcoming the debate between “New” and Traditional Philology, based on the common errors method or of Bedierist inspiration, to place itself in the perspective of a “Fourth Way” and of an edition “oriented towards the tradition”. Digital scholarly editing and Digital Philology techniques are used in order to provide a full edition of the manuscript corpus, with “layered” transcriptions that give access to different representations and to the graphic system of all witnesses. The edition aims also at the study and description of the links between these witnesses, by suggesting a method of representation of textual variance and by rooting genealogical analysis in a global consideration of the tradition, including medieval translations (in Welsh, Norse, English) and derived versions. The modelling and description of manuscripts and their texts – formalised by an XML/TEI model conceived for this edition but seeking to be of more general interest – is clearly oriented towards data mining, and computational as well as traditional analysis (Palaeography, Scriptometry, Stemmatology). Methods from the fields of mathematical modelling, statistics, algorithmic, and artificial intelligence are put to use, as well as processes seeking to allow interoperability, scalability, and systematisation of editorial work (optical character recognition, linguistic tagging, collation), in a workflow centred on analysis. Main used languages are XML (TEI, XSLT), R and Python.
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Deux traductions en hébreu de l’évangile de Marc : franz Delitzsch (1877) et Joseph Atzmon (1976). Étude de la langue. Enjeux théologiques / Two Hebrew translations of the Gospel of Mark : franz Delitzsch (1st ed. 1877) and Joseph Atzmon (1st ed. 1976). Study of language. Theological issuesTichit, Agnès 04 April 2011 (has links)
La thèse porte sur la confrontation de deux traductions en hébreu de l’évangile de Marc. Tout d’abord, l’étude de la traduction en hébreu moderne, réalisée par une équipe sous la direction de Joseph Atzmon et publiée par les United Bible Societies, s’attache à établir les variantes textuelles entre la première édition (1976) et les suivantes II-III (1991/95). Il apparaît que le réviseur II-III reproduit la première édition en faisant preuve d’une certaine liberté qui le conduit plusieurs fois à donner la priorité à la langue cible. Ensuite, les caractéristiques philologiques de cette traduction sont analysées à partir d’un corpus constitué de récits significatifs pour la distinction entre juifs et chrétiens, à savoir celui de la Cène (Mc 14, 22-25) et ceux de la multiplication des pains (Mc 6, 30-44 ; 8, 1-10). Une comparaison avec les caractéristiques de la traduction en hébreu classique de Franz Delitzsch (1re éd. 1877) fait ressortir les traits saillants de la traduction en hébreu moderne de Joseph Atzmon. Une dernière recherche a pour but de relever les enjeux théologiques qui sont en cause dans le passage du grec à l’hébreu. Cela suppose que soient préalablement clarifiés les problèmes posés par le passage d’une langue source à une langue cible et que le corpus choisi soit situé par rapport aux principales traductions du Nouveau Testament en hébreu.Une enquête menée à Jérusalem, auprès des catholiques hébréophones qui utilisent ces traductions, est présentée en annexe. / The thesis is about the confrontation of two Hebrew translations of the Gospel of Mark. First of all, the study of the Modern Hebrew translation, carried out by a team under the direction of Joseph Atzmon and published by the United Bible Societies, tries to establish the textual variants between the first edition (1976) and the following ones II-III (1991/95). It appears that the reviser reproduces the first edition by showing some liberty leading him several times to give priority to the target language. Then, the philological characteristics of this translation are analysed from a corpus composed of significant accounts for the distinction between Jews and Christians, namely that of the Last Supper (Mk 14, 22-25) and those of the multiplication of the loaves (Mk 6, 30-40 ; 8, 1-10). A comparison with the characteristics of Franz Delitzsch’s Classical Hebrew translation (1st ed. 1877) brings out the dominant features of Joseph Atzmon’s Modern Hebrew translation. A final research aims at noting the theological issues which are involved in the translation from Greek to Hebrew. This implies that first of all the problems raised when passing from a source language to a target language be clarified, and that the corpus chosen be situated in relation to the principle translations of the Hebrew New Testament.An inquiry conducted in Jerusalem, amongst the Hebrew-speaking Catholics who use these translations, is presented in the annexe.
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La traduction fictive : motifs d’un topos romanesque (1496-1617) / Fictitious translations : patterns of a novelistic device, 1496-1617Watier, Louis 09 December 2017 (has links)
Une traduction fictive (ou pseudo-traduction) est un texte qui, ayant été directement écrit dans une langue, se présente comme traduit d’une autre, réelle ou imaginaire. Peu étudié jusqu’à la fin du XXe siècle, le cas n’en est pas moins fréquent, illustré par un bon nombre de romans célèbres : Don Quichotte, les Lettres persanes, Le manuscrit trouvé à Saragosse, Le château d’Otrante, parmi d’autres. Pendant longtemps on a tenu pour négligeable la fiction de la traduction, la considérant comme un procédé inoffensif, un amusant artifice littéraire. Convention souvent assumée de manière explicite par les auteurs qui y recourent, le phénomène n’a encore été que peu envisagé dans sa dimension historique. C’est donc à retrouver les raisons de l’émergence d’un tel motif dans le genre romanesque et à décrire les moments de sa formalisation topique que l’on voudrait s’attacher. L’enquête, qui remonte aux premiers romans médiévaux pour aboutir à leur dernier retentissement dans l’œuvre de Cervantès, s’apparente ainsi à une généalogie, au sens rigoureux que lui donnait Nietzsche, puisqu’il s’agit de réinjecter l’histoire dans un lieu commun, de redynamiser ce que la tradition a figé en un canevas immédiatement reconnaissable. / A fictitious translation (or pseudo-translation) is a text written in a peculiar language but introduced as a real or imaginary translation in a foreign language. While such fictitious translations did not go through frequent studies until the end of the twentieth century, they are quite common and regularly illustrated by many famous works, among which Don Quijote, Le Manuscrit trouvé à Saragosse and The Castle of Otranto to name a few. For long translation as fiction has only been considered as literary device to entertain. Hence, this attitude towards the fictitious translation may partially explain why such literary phenomenon was never perceived within its historical context, notwithstanding it was explicitly used as a literary convention by many authors. Therefore, we should devote ourselves to discern the motivations that drove the emergence of pseudo-translation in the novel ’genre. Besides, it is also important to highlight the course it took to finally become known as topos. From this perspective, this research, which is a genealogical one as defined by Nietzsche, explores the role of translation from the first medieval novels to their last echo in Cervantes’s work; in an attempt to reinject a historical dynamic in a common place long unchanged.
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Le rôle de la traduction dans la reconnaissance du créole des Petites Antilles françaises à partir de 1960Bontoux, Elodie 12 1900 (has links)
Les langues créoles sont le fruit de l’entremêlement culturel et linguistique qui a eu lieu au cours
du XVIe et du XVIIe siècles aux Antilles. Bien que la graphie du créole soit relativement récente,
la traduction de textes vers le créole est loin d’être un phénomène nouveau. (Etienne, 2003)
Les différents créoles des Antilles sont grammaticalement assez proches, mais leur histoire et leur
statut sociolinguistique peuvent être très différents. L’activité traductionnelle du créole en Haïti,
par exemple, est nettement plus conséquente, car contrairement aux Petites Antilles « l’accession
du créole au statut de langue officielle en 1987 a eu un impact majeur sur la valorisation
institutionnelle de cette langue et sur la configuration du domaine de la traduction en Haïti. »
(Berrouët-Oriol, 2015)
Le présent mémoire vise à analyser en quoi l’activité de traduction a contribué et contribue toujours
au développement ainsi qu’à la reconnaissance du créole et de la littérature des Petites Antilles
francophones. Il interroge comment les traducteurs et les écrivains des Antilles francophones se
servent de la traduction pour donner du poids à la langue créole, comme Luther l’a fait autrefois
pour l’allemand avec la traduction de la Bible. Partant de l’approche développée entre autres par
Lefevere (1992b) autour des concepts de mécénat, d’idéologie, de poétique et d’univers du
discours, nous explorons qui commandite les traductions vers le créole, qu’est-ce qui est traduit,
par qui, comment, pourquoi et pour qui.
La recherche comporte tout d’abord une recension des textes traduits en créole des années 1960 à
nos jours dans les Petites Antilles francophones. Ensuite, nous analysons les dispositifs littéraires,
les genres traduits, les acteurs et les stratégies afin de cerner les enjeux de la traduction vers le
créole et l’évolution de cette pratique sur la période étudiée. Pour ce faire, nous procédons
également à un travail de terrain auprès des institutions et des personnes responsables de ou ayant
un lien avec l’univers de la traduction du créole (GEREC-F, CRILLASH, éditeurs, traducteurs,
écrivains, etc.).
À ce jour, la revue de littérature sur les flux et les pratiques de traduction vers le créole des Petites
Antilles est relativement longue et montre l’existence d’un intérêt qui motive en grande partie notre
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projet de recherche. De façon plus générale, il nous semble important et novateur d’étudier la praxis
traduisante dans un milieu diglossique où cohabitent le français (langue littéraire par excellence)
et le créole dont la littérature et la graphie sont encore toutes jeunes. Enfin, notre démarche participe
aussi à une volonté de décentrement de la traductologie vers les langues dites « minoritaires ».
Notre étude montre que l’édition de traductions en créole dans les Petites Antilles françaises est
une activité qui en est à ses balbutiements, et ce bien qu’elle soit un phénomène qui est loin d’être
nouveau, comme nous l’avons dit précédemment. Elle est pratiquée par un petit nombre de
personnes, d’une manière non règlementée et dans le but de créer, développer et de valoriser un
patrimoine littéraire et culturel à la langue créole. Elle révèle aussi que la majorité des traductions
sont des autotraductions destinées à un jeune public. / The Creole languages are the fruit of the cultural and linguistic intermingling that took place during
the 16th and 17th centuries in the West Indies. Although writing into Creole is relatively recent,
translation of texts into Creole is far from being a new phenomenon. (Etienne, 2003)
The different Creoles of the West Indies are grammatically quite similar, but their history and
sociolinguistic status can be very different. The translational activity of Creole in Haiti, for
example, is much more substantial because, unlike the French West Indies, “accession of Creole
to the status of official language in 1987 had a major impact on the institutional enhancement of
this language and on the configuration in the field of translation in Haiti ” (Berrouët-Oriol, 2015,
our translation)
This essay aims at analyzing how the translation activity has contributed and continues to
contribute to the development and recognition of Creole and the literature of the French West
Indies. It questions how translators and writers in the French-speaking West Indies use translation
to give weight to the Creole language, as Luther once did for German with the translation of the
Bible. Starting from the approach developed among others by Lefevere (1992b) around the
concepts of patronage, ideology, poetics and the universe of discourse, we explore who sponsors
the translations into Creole, what is translated, by whom, how, why and for whom.
First, the research includes a review of texts translated into Creole from the 1960s to the present
day in the French West Indies. Then, we analyze literary devices, translated genres, actors and
strategies in order to identify the challenges of translation into Creole and the evolution of this
practice over the period studied. To do this, we also carry out fieldwork with institutions and people
in charge of or having a link with the world of Creole translation (GEREC-F, CRILLASH, editors,
translators, writers, etc.).
The literature on the flows and practices of translation into Creole of the Lesser Antilles is very
rich and shows the existence of an interest which largely motivates our research project. More
generally, it seems important and innovative to us to study translating praxis in a diglossic
environment where French (literary language par excellence) and Creole coexist, whose literature
and writing are still very young. Finally, our approach also contributes to a desire to shift translation
studies towards so-called “minority” languages.
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Our study shows that the translation of Books into and from Creole in the French West Indies is an
activity which is in its infancy, although translation of texts into Creole is far from being a new
phenomenon as we said earlier. It is practiced by a small number of people in an unregulated
manner with the aim at creating, developing, enhancing a literary and cultural heritage in the Creole
language. The majority of translations are self-translations intended for a young audience.
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Réflexion sur la phénoménologie moniste du traduire avec illustrations tirées de la traduction tamoule de l'Anthologie de la nouvelle québécoise actuelleSubramanian, Sharan Kumar 20 April 2018 (has links)
La traduction a une longue histoire au Tamil Nadu. C’est une tradition qui remonte au IIIe siècle av. J.-C. Les toutes premières traductions sont des adaptations d’œuvres sanscrites, appelées transcréations, qui commencent pour de bon au VIe siècle de notre ère. La traduction d’œuvres anglaises débute au XIXe siècle. Au XXe siècle, les œuvres russes, françaises, latino-américaines et scandinaves sont traduites vers le tamoul. La traduction de la littérature québécoise voit le jour en 1995. Les premières traductions à paraître sont Le libraire de Gérard Bessette et Encore cinq minutes de Françoise Loranger. En 1997 apparaît la traduction de La vie en fuite de Denis Bélanger. En 2002, les pièces Les Belles-Sœurs de Michel Tremblay et Leçon d’anatomie de Larry Tremblay sont traduites. En 2008, La distraction de Naïm Kattan et l’Anthologie de la nouvelle québécoise actuelle sont traduites vers le tamoul. Dans la traduction tamoule de l’Anthologie de la nouvelle québécoise actuelle, nous constatons un nombre significatif d’omissions. Nos recherches montrent que les omissions peuvent être divisées en trois catégories, à savoir les métaphores, les descriptions d’ordre sexuel et les descriptions qui présentent des problèmes d’ordre linguistique. Dans la présente recherche, nous cherchons à découvrir les méthodes adoptées par les traducteurs indiens anciens et contemporains pour traduire les œuvres littéraires vers le tamoul, ce qui nous permettra de mieux comprendre les méthodes de traduction adoptées pour traduire vers le tamoul les nouvelles québécoises, en vue entre autres d’étudier le rôle du sens suggestif et du délice esthétique en traduction littéraire. Au moyen d’une lecture phénoménologique moniste des omissions, nous souhaitons relever l’importance de comprendre et de reproduire les huit correspondances, à savoir la corrélation, la compatibilité, la contiguïté, le rythme, les déterminants, les changements mimétiques, les émotions fugaces et le délice esthétique. La recherche devrait contribuer à mieux comprendre le rôle de l’interprétation dharmique, de l’herméneutique analogique et du principe des huit correspondances en traduction littéraire. Il convient de noter que notre objectif n’est pas de prescrire une approche globale qui s’étend à tout type de traduction, ni de décrire l’activité traduisante du point de vue de l’effet. Nous ne tenons qu’à ouvrir le débat sur l’art traductif par rapport à une nouvelle façon d’aborder la traductologie, en mettant l’accent sur ce que nous appelons la phénoménologie moniste du traduire. / Translation in Tamil Nadu has a hoary past. It is a tradition that dates back to the 3rd century B.C. The very first translations into Tamil are adaptations of Sanskrit works, called transcreations that appear in the sixth century C.E. The translation of English works begins in the nineteenth century. In the twentieth century, Russian, French, Latino-American and Scandinavian works are translated into Tamil. The translation of Quebec literature gets under way in 1995. That year, Le libraire by Gérard Bessette and Encore cinq minutes by Françoise Loranger are translated into Tamil. In 1997, La vie en fuite by Denis Bélanger is translated into Tamil. In 2002, the plays Les Belles-Sœurs by Michel Tremblay and Leçon d’anatomie by Larry Tremblay are translated. In 2008, La distraction by Naïm Kattan and Anthologie de la nouvelle québécoise actuelle are translated into Tamil. Our analyses show that there are a significant number of omissions in the Tamil translation of the Anthology. The omissions fall under three categories, namely omissions of metaphors, omissions of sensual descriptions and omissions of words/phrases owing to lack of equivalents. This research seeks to discover the methods used by the ancient and contemporary Indian translators to translate literary works into Tamil. This would help us better understand the translation methods adopted to translate Quebec novels into Tamil, and the role of suggestive meaning and aesthetic relish in literary translation. Through a Monist Phenomenological reading of the omissions, we propose to stress the importance of comprehending and recreating the eight correspondences, namely the correlation, the compatibility, the contiguity, the rhythm, the determinants, the mimetic changes, the transient states of mind and the aesthetic relish. This research should contribute to a better understanding of the role of dharmic interpretation, analogical hermeneutics and the principle of eight correspondences in literary translation. It is worth noting that our goal is not to put forth a one size fits all approach that is suited for all kinds of translation, nor to describe the translation process from the point of view of aesthetic response. Our sole aim is to kick start the debate on the art of translation from the perspective of a novel approach to Translation Studies, focussing on what could be named the Monist Phenomenology of translation.
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Les métamorphoses d'Ovide en leurs transformations : l'allégorie anagogique et son expression dans le B.N., MS. FR. 137Viel, Marie-France 17 April 2018 (has links)
L'Ovide moralisé en vers marque l'avènement, au début du XIVe siècle, d'une longue tradition de traductions intégrales et moralisées des Métamorphoses d'Ovide. Le succès du long poème est tel que, jusqu'à la Renaissance, les versions en prose et les remaniements en vers se succèdent régulièrement. Parue entre 1470 et 1480, la seconde mise en prose de la version rimée est représentée par quatre manuscrits dont le B.N., ms. fr. 137. Cet ouvrage cultive, comme son ancêtre versifié, un goût certain pour les interprétations allégoriques qui, au gré des commentaires, traductions et traités mythographiques, ne cessent de travailler la matière fabuleuse ovidienne pour l'adapter aux exigences du monde chrétien. Toutefois, au sein de cette grande famille de traductions, chaque remaniement se distingue par la sélection opérée dans les commentaires apposés aux légendes ovidiennes. Cette recherche est consacrée à l'examen particulier du système interprétatif du B.N., ms. fr. 137 qui offre l'occasion de jeter les bases d'une théorisation de l'allégorie fabuleuse par l'analyse, plus approfondie, de l'expression de l'allégorie anagogique dans ce manuscrit encore inédit.
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Traduction de fugues-poèmes : une approche intersémiotiqueLaporte, Marie Noël January 2015 (has links)
Résumé : Musicienne et traductrice de formation et de métier, je présente ici des traductions de poèmes contemporains qui s’annoncent, par leur titre ou leur forme, comme des fugues. Comme hypothèse de départ, je pose la possibilité du transfert des éléments de fugue musicale à ceux de la fugue littéraire. Ma démarche se décline en deux parties. Dans un premier temps, j’analyse les poèmes en suivant pas à pas la méthode de critique des traductions littéraires d’Antoine Berman. La méthode est adaptée à la traduction intersémiotique et rend compte des éléments de fugue contenus dans chacun des poèmes à l’étude. Dans un second temps, une fois le « projet de traduction » bien établi, je propose une traduction française des fugues-poèmes. Dans l’esprit de ce que Barbara Folkart nomme des « traductions d’auteur », dans le rendu proposé, je m’éloigne des approches dénotatives, tentant de réactualiser en français la démarche compositionnelle des poètes. Que retiendront les poètes pour leur projet de fugue-poème? Une confusion est-elle possible avec d’autres formes répétitives, comme le canon, le thème et variations, le ground, la chaconne, la passacaille, voire des formes de musique minimaliste? Malgré les appréhensions d’un certain nombre de critiques, qui taxent de « vaines » toute expérience intersémiotique ou toute tentative pour en démontrer les correspondances, on trouve quelques exemples probants de fugues littéraires. Bien entendu, la musique ne peut se traduire directement en mots. En s’attardant aux phénomènes perceptuels et créatifs, on accède à un degré correct de pertinence.
Je me suis donné pour méthodologie le modèle de critique des traductions littéraires d’Antoine Berman, dont j’ai fait l’ossature des chapitres et auquel j’ai greffé des grilles d’analyse paradigmatique et rythmique. J’ai aussi eu recours à un pense-bête des principaux éléments fugaux (constituants de la fugue musicale, définitions de « fugue » dans la langue courante et critères psychiatriques de la « fugue dissociative »). Un questionnaire maison a été le point de départ de mon travail de collaboration avec les poètes. Dans le cas de Paul Celan (1920-1970), j’ai utilisé le même questionnaire, que j’ai rempli au gré de l’analyse et du dépouillement d’autres recherches.
J’explore dans les six premiers chapitres les poèmes « Todesfuge » (1945) de Paul Celan, « Night Thoughts on Clauzewitz’s On War » (1986) d’E. D. Blodgett, « Lives of the Great Composers » (1983) de Dana Gioia, « Domestic Fugues » (2009) de Richard Newman, « Art of Fugue » (2011) de Jan Zwicky » et « Arugula fugues » (2001) d’Adeena Karasick. Dans la conclusion, je discute les résultats de recherche, les choix méthodologiques et le processus de traduction. Un tableau-synthèse des correspondances fugales est aussi présenté et commenté. Le chapitre intitulé « Stretto » vient élargir le corpus des fugues-poèmes analysées et traduites. J’y présente les fugues-poèmes suivantes : « Fugue » et « Round » de Weldon Kees, « Fugue in Cold and Rain » et « Little Fugue of Love and Death » de Richard Newman, « The Praying Mantis » d’Annie Charlotte Dalton Armitage, « The Ballad of the Pink-Brown Fence » de Milton Acorn, « The Children are Laughing » de Gwendolyn MacEwen, « And the Season Advances » d’Herménégilde Chiasson (dans une traduction de Jo-Anne Elder et de Fred Cogswell), « Fugue » de Robyn Sarah, « Fugue » du Kaddish d’Allen Ginsberg, « Fugue » de Neville Dawes, « Seaside Canon » de Julia Galef et « Stretto » de Don MacKay. // Abstract : As a professional musician and translator, I am presenting my translations of contemporary poems that are, either through their titles or their forms, fugue-poems. It is my hypothesis that elements present in a musical fugue can be transferred to a literary fugue. There are two parts to my research. First, I analyze the poems in strict accordance with Antoine Berman’s critical method for literary translation. I adapted the method in order to work with inter-semiotic translation, as well as the fugal elements contained in each of the poems studied. Next, with the “translation project” well established, I propose a French translation of the fugue-poems. Based on Barbara Folkart’s notion of “writerly translations,” I will attempt to capture the essence of the poems and recreate true works of literary art in French, rather than using purely denotative translation methods. Which elements do poets employ in their fugue-poems? Is there a possibility of confusing fugal elements with other repetitive forms, such as a canon, a theme and variations, a ground bass, a chaconne, a passacaglia or even certain forms of minimalist music? Despite the apprehension of some critics, who believe that inter-semiotic work or even the attempt to reveal any form of relationship is in vain, there are a number of clear examples of literary fugues. Naturally, music cannot translate directly into words. However, a study of the perceptual and creative phenomena allows us to make the connection. My research methodology is based on Antoine Berman’s model meant for critics of literary translations, which provides the backbone for the chapters in this presentation, and to which I have added a paradigmatic and rhythmic analysis grid. I also used a memory aid of the principal fugal elements (components of a musical fugue, definitions of a “fugue” in common usage, and the characteristics of the psychiatric disorder referred to as “dissociative fugue”). I designed a questionnaire, which I used as the basis for my collaboration with the poets. In the case of Paul Celan (1920-1970), I used the same questionnaire, which I filled out based on my analysis of his work, as well as analyses put forth by other researchers. In the first six chapters, I explore the following poems: “Todesfuge” (1945) by Paul Celan, “Night Thoughts on Clauzewitz’s On War” (1986) by E. D. Blodgett, “Lives of the Great Composers” (1983) by Dana Gioia, “Domestic Fugues” (2009) by Richard Newman, “Art of Fugue” (2011) by Jan Zwicky and “Arugula fugues” (2001) by Adeena Karasick. In the conclusion, I discuss the research results, the methodological choices and the translation process. I have also included a summary table (with comments) of the corresponding fugal elements. The chapter entitled “Stretto” concludes the corpus of analyzed and translated fugue-poems. It includes: “Fugue ” and “Round” by Weldon Kees, “Fugue in Cold and Rain” and “Little Fugue of Love and Death” by Richard Newman, “The Praying Mantis” by Annie Charlotte Dalton Armitage, “The Ballad of the Pink- Brown Fence” by Milton Acorn, “The Children are Laughing” by Gwendolyn MacEwen, “And the Season Advances” by Herménégilde Chiasson (translation by Jo-Anne Elder and Fred Cogswell), “Fugue” by Robyn Sarah, “Fugue” from Kaddish by Allen Ginsberg, “Fugue” by Neville Dawes, “Seaside Canon” by Julia Galef and “Stretto” by Don MacKay.
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La question de la traduction dans la langue turque à travers les textes philosophiques / The question of translation into the Turkish language through philosophical textsFakioğlu Yakici, Burçak 20 June 2017 (has links)
Cette thèse porte sur l’analyse de l’activité de traduction philosophique dans le processus de modernisation de Turquie et l’évolution de la conception de la traduction au cours du temps. Dans un premier temps, notre thèse se concentre sur l’histoire de la traduction philosophique. Nous présentons les traductions des textes philosophiques dans la période des Tanzimat et la période après la fondation de la République. Dans un second temps, notre thèse se propose de mener une étude comparative entre les différentes traductions des textes philosophiques. Les questions qui se posent peuvent être énoncées comme suit. Quels types de politique ont-ils pu adopter aussi bien sur un plan théorique que sur le plan du choix des textes à traduire ? Les politiques adoptées ont-elles présentées des modifications notables et significatives tout au long de la période considérée, selon l'évolution de la demande émanant des lecteurs ou selon les exigences des pouvoirs politiques qui se sont succédé ? / This thesis deals with the analysis of the philosophical translation activity in the process of modernization of Turkey and the evolution of the conception of translation over time. First, my thesis focuses on the history of philosophical translation. I present translation activities in general and translations of philosophical texts in the Tanzimat period and the period after the founding of the Republic. In the second section, my thesis proposes to carry out a comparative study between the different translations of philosophical texts. The questions that arise can be stated as follows. What types of policies have they adopted both on the theoretical level and on the choice of the texts to be translated? Have the policies that were adopted resulted in significant changes throughout the period under review, depending on the evolution of the demand from the readers or the requirements of the political authorities that have followed one another?
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Analyse du contenu éducatif du conte Nande: méthodologie tripolaireKavutirwaki, Kambale January 1976 (has links)
Doctorat en sciences psychologiques / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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Analyse d'un bréviaire Sufi Syro-égyptien de la fin du XIIIe siècleJacob, Anne-Claude January 1972 (has links)
Doctorat en philosophie et lettres / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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