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Un système d'indicateurs pour évaluer les impacts territoriaux des politiques de développement durable dans les zones rurales en Amazonie brésilienne : l'expérience IDURAMAZ

Marchand, Guillaume 19 July 2010 (has links) (PDF)
Depuis le début des années 1990, le Brésil est un laboratoire à ciel ouvert du développement durable. Il essaye, seul ou avec différents partenaires de mettre en place des politiques territoriales soucieuses de traiter conjointement les questions sociales, environnementales et économiques. Parmi la multitude d'expérimentations [zonages à plusieurs échelles, corridors écologiques, aires de préservation intégrée...], les projets locaux de développement durable ont bénéficié d'une attention particulière car, mis bouts à bouts, ils étaient susceptibles de modifier le visage de l'Amazonie. En influant sur les comportements individuels et en proposant des modèles de développement socioéconomiques adaptés aux populations locales, ces projets espéraient rattraper les retards accusés par cette région tout en évitant des pressions supplémentaires sur ses écosystèmes. Cette thèse se propose d'évaluer les changements territoriaux inhérents à l'implantation de ces différents programmes de développement durable par l'entremise d'un système d'indicateurs : IDURAMAZ. Celui-ci a été appliqué dans huit localités afin de mesurer les progrès enregistrés au niveau de : [i] la qualité de vie, [ii] la protection de l'environnement, [iii] l'articulation entre les besoins du présent et les perspectives futures, [iv] l'organisation sociale. Les principes méthodologiques et idéels ayant guidé la création de ce système composé de 44 sous-indicateurs sont abondamment détaillés tout au long de la réflexion. En plus des résultats obtenus dans chacun des huit terrains, sont présentés quelques éléments de réflexion sur la manière de rendre IDURAMAZ plus performant.
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Reconnaissance de l’autochtonie et déclinisme environnemental au sein des Parcs nationaux français : L’exemple du Parc national de La Réunion / Recognition of indigenousness and environmental decline within French National Parks.. : The example of Reunion Island National Park

Bouet, Bruno 05 November 2019 (has links)
Cette thèse a pour principal objet la reconnaissance du local et de l’autochtonie au sein des aires protégées en général et des Parcs nationaux français en particulier. Du global au local, elle tend à voir ce processus comme résultante de la montée en puissance d’un principe axiologique non nécessairement nouveau, mais qui conditionne néanmoins de manière croissante la légitimité et l’efficacité de l’action publique environnementale. La reconnaissance du local et de l’autochtonie serait ainsi en particulier internationalement devenue l’une des conditions de réalisation d’une plus grande justice environnementale au sein des aires protégées.Nous interrogeons comment ce processus a pu s’étendre aux Parcs nationaux français à travers notamment l’analyse des causes et des effets de leur récente réforme (2006). Comment cette reconnaissance a-t-elle pu se voir reprise et éventuellement redéfinie dans l’institutionnalisation des Parcs nationaux dits de « nouvelle génération » ? Par suite, à quels effets, nouveaux ou non, cette reconnaissance « à la française » permet-elle d’aboutir localement, en matière d’inégalité environnementale ? Notre démonstration s’appuie sur la notion de capital d’autochtonie (Retière, 2003) et soutient que les groupes sociaux locaux à même d’administrer la preuve de leur « capital environnemental autochtone » auprès des instances gestionnaires des Parcs nationaux seraient les plus à même de conserver intacts leurs usages de ces aires protégées.Pour mieux traiter notre problématique d’une reconnaissance du local « sous conditions », nous avons concentré sans nous y limiter, nos efforts d’enquête sur le récent Parc national de La Réunion (2007), présenté avec le Parc amazonien de Guyane et le Parc national des Calanques comme parcs de nouvelle génération. Cette enquête, s’appuyant sur plusieurs autres points de comparaison, conduit à entrevoir le Parc national de La Réunion (PNRun) comme un cadre intégrateur écocentré de différents récits globaux et territoriaux. Le déclinisme environnemental, à la fois local et mondialisé, est le plus prééminent de ces récits. Des récits de valorisation de la culture créole et de rattrapage économique lui coexiste néanmoins et le PNRun, enjoint à les reconnaitre au regard de la doctrine du développement durable, apparait comme une combinatoire sans cesse mouvante et instable d’un compromis entre ces trois récits potentiellement contradictoires.La conflictualité coutumière des Parcs nationaux français (Larrère et al., 2009) peut ainsi se comprendre à la lueur d’une concurrence des récits et de leurs porteurs, qui peuvent contester ou soutenir la manière propre au Parc national d’administrer, mais aussi de « mettre en récit » le territoire qui le supporte. Le défi actuel des Parcs nationaux français consiste, au regard de la réforme de 2006, à permettre et à accepter que cette mise en récit soit le fruit d’une co-construction élargie, et non plus d’un exercice réservé aux élites scientifiques, politiques et sociales qui ont toujours constitué ses publics de prédilection. En contexte postcolonial comme sur l’ile de La Réunion, ce défi parait d’autant plus aigu que le « concernement » local pour une mise en récit qui soit réparatrice d’injustices culturelle, sociale et environnementale est important, voire sine qua non. / The main purpose of this thesis is about the recognition of local and indigenous people within protected areas in general and French National Parks in particular. From global to local scales, this process appears to be the result of an axiological principle that is not necessarily new but which nevertheless increasingly conditions the legitimacy and effectiveness of public environmental action. The recognition of local and indigenous people would thus have become one of the conditions for achieving greater environmental justice within protected areas, particularly internationally.We question how this process has been extended to French National Parks, in particular through the analysis of the causes and effects of their recent reform (2006). How could this recognition be taken up and possibly redefined in the institutionalization of the so-called "new generation" national parks? Consequently, to what effects does this "French-style" recognition make it possible to achieve locally, in terms of environmental inequality? Our demonstration is based on the notion of "indigenous capital" (Retière, 2003) and argues that local social groups able to demonstrate their "indigenous environmental capital" to national park management authorities would be in the best position to keep intact their uses of these protected areas.To better address the issue of local people’s recognition "under conditions", we investigated the recent Reunion Island National Park (2007), presented with the Amazonian Park of French Guyana and the Calanques National Park as new generation parks. This survey, based on several other points of comparison, leads us to see Reunion Island National Park (PNRun) as an ecocentric integrating framework of different global and territorial narratives. “Environmental declinism”, both local and globalized, is the most prominent of these stories. Nevertheless, a “local cultural” and an “economic catch-up” narratives coexist with the first one. The PNRun, urged to recognize them due to the doctrine of sustainable development, appears as an ever-changing and unstable combination of these three - potentially contradictory - narratives.The traditional and customary conflicts within French National Parks (Larrère, 2009) can thus be understood as part of a competition between stories and their bearers, who can challenge or support the National Park's own way of administering, but also of "telling" the territory that supports it. The current challenge for French National Parks, in regard of the 2006 reform, is to allow and accept that this policy narrative is the result of a collective construction, and no longer an exercise reserved for some scientific, political and social elites who have always constituted its preferred audiences. In a postcolonial context such as on Reunion Island, this challenge seems all the more acute as the local "concern" for a narrative which is reparative of cultural, social and environmental injustices is important, even sine qua non.
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Les effets du chlordécone sur les citoyens français de Guadeloupe

Magnier, Christel 12 1900 (has links)
Comment comprendre les effets du chlordécone sur les citoyens français de Guadeloupe, dans une perspective postcoloniale? L’histoire de la Guadeloupe étant dans le passé une colonie française, où l’esclavage était pratiqué, a encore des conséquences aujourd’hui. La gestion de la France de ce qui est désormais considéré comme une région, ou encore un outre-mer, décèle certaines particularités. L’usage du chlordécone, un pesticide toxique, fait partie de ces particularités de l’histoire de la gestion française de la Guadeloupe. Ce mémoire a pour objectif de mettre en lumière la lecture que se font les citoyens français de la Guadeloupe du phénomène de la crise du chlordécone, et comment cela affecte leur quotidien, leur identité citoyenne, et leur sentiment d’appartenance. La spécificité de ce mémoire réside dans le terrain effectué auprès de citoyens non politisés français de Guadeloupe. Effectivement, nous avons mené une étude en ayant pour but d’analyser l’expérience des Guadeloupéens, qui vivent de façon constante en Guadeloupe avec le problème du chlordécone. Nous avons mené des entretiens semi-directifs, en soumettant une série de questions à neuf participants. Le guide d’entretien regroupe trois thèmes : l’alimentation et les effets sur la vie quotidienne des citoyens, les stratégies collectives ou individuelles pour répondre à ces effets, et la construction de leur identité française et de leurs appartenances autour de ces thématiques. Les résultats de ce terrain permettent d’inscrire le chlordécone dans l’ensemble plus large de la mauvaise gestion politique de la France et des élus locaux. La majorité des participants ne s’identifient pas à leur citoyenneté française, et ce en raison de la culture qui les sépare, de différentes injustices (dont le chlordécone), le manque de confiance en l’État français, et de l’environnement (l’île étant très différente de la France hexagonale). Les effets du chlordécone sont très présents dans le quotidien des participants, et ce, de façon consciente et inconsciente. Leurs habitudes alimentaires, leurs stratégies d’achat, et leur santé sont des aspects du quotidien des Guadeloupéens qui sont affectés. Un aspect particulièrement intéressant de cette recherche est l’effet psychologique du chlordécone. Tous les participants se considèrent comme contaminés, et ce, même sans avoir fait d’examens médicaux. Les études étant minimes sur les effets sur la santé, de nombreuses questions minent les participants. Toutefois, bien que les participants ne soient pas forcément au courant des mesures prises par l’État pour résoudre le problème du chlordécone, il en existe et des budgets sont alloués pour cela. Ainsi, comme certains l’ont évoqué, la résolution de la crise, et le futur de la Guadeloupe sont entre les mains de l’action citoyenne. / How to understand the effects of chlordecone on the French citizens of Guadeloupe, from a postcolonial perspective? The history of Guadeloupe being a former French colony, where slavery was practised, still has consequences today. France's management of what is now considered a region, or even an overseas territory, reveals certain particularities. The use of chlordecone, a toxic pesticide, is one of these peculiarities in the history of French management of Guadeloupe. This dissertation attempts to shed light on the reading that French citizens of Guadeloupe have of the phenomenon of the chlordecone crisis, and how this affects their daily lives, their civic identity, and their feelings of belonging. The specificity of this thesis lies in the fieldwork carried out with non-politicized French citizens of Guadeloupe. Indeed, I conducted a study with the aim of analyzing the experience of Guadeloupeans, who live constantly in Guadeloupe with the problem of chlordecone. I conducted semi-structured interviews, submitting a series of questions to nine participants. The interview guide brings together three themes: food and the effects on the daily life of citizens, collective or individual strategies to respond to these effects, and the construction of their French identity, and their affiliations around these themes. The results of this field make it possible to include chlordecone in the broader whole of the political mismanagement of France and local elected officials. The majority of participants do not identify with their French citizenship, due to the culture that separates them, various injustices (including chlordecone), lack of trust in the French state, and the environment (the island being very different from mainland France). The effects of chlordecone are very present in the daily lives of the participants, both consciously and unconsciously. This is reflected in their eating habits, in their purchasing strategies, and in their health and that of their loved ones. A particularly interesting aspect of this research is the psychological effect of chlordecone. All the participants consider themselves contaminated, even without having done any tests. With minimal studies on health effects, many questions plague participants. However, although the participants are not necessarily aware of the measures taken by the State to solve the problem of chlordecone, there are some and budgets are allocated for it. Thus, as some have mentioned, the resolution of the crisis, and the future of Guadeloupe are in the hands of citizen action.
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Protocole de Nagoya et protection juridique des savoirs traditionnels associés aux ressources génétiques : la fabrique d'un droit international de la reconnaissance

Yentcharé, Pag-yendu M. 24 September 2021 (has links)
Cette thèse traite de la protection juridique des savoirs traditionnels. Cette question est devenue un problème public à la faveur de la dénonciation, par plusieurs acteurs de la société civile, d'actes de biopiraterie. La biopiraterie désigne l'appropriation illicite des savoirs traditionnels des peuples autochtones ou des communautés locales (PACL) par des utilisateurs qui s'en servent pour fabriquer de nouveaux produits (alimentaires, cosmétiques ou pharmaceutiques) protégés par des droits de propriété intellectuelle – surtout des brevets –, sans toutefois reconnaitre l'apport des PACL dans la création de l'innovation protégée. Face à ce problème, le droit international propose deux réponses. D'une part, l'article 5(5) du Protocole de Nagoya, entré en vigueur le 12 octobre 2014, pose le principe du partage juste et équitable, avec les communautés autochtones ou locales, des avantages monétaires et non monétaires, résultant de l'utilisation de leurs savoirs traditionnels sur les vertus des plantes ou animaux. Ce principe est toutefois conditionné par les conditions et limites que peut fixer le droit national de l'État fournisseur. D'autre part, l'Organisation Mondiale de la Propriété Intellectuelle (OMPI) élabore depuis 18 ans des projets de lois spécifiques dites sui generis, pour protéger les savoirs traditionnels, invoquant l'inadéquation du brevet pour ce faire puisque les savoirs traditionnels ne rempliraient pas les conditions de nouveauté, d'inventivité et d'application industrielle requis par les droits nationaux de brevet. Ces deux solutions, considérées comme complémentaires, ne semblent toutefois pas parvenir à répondre efficacement au problème de la protection des savoirs traditionnels. Cette thèse cherche donc une solution juridique qui soit plus adaptée aux réalités vécues par les PACL. À partir de l'approche de la construction sociale du droit et des concepts de reconnaissance, d'équité et de justice environnementale, cette thèse veut comprendre comment se sont structuré les deux approches majoritaires concernant la protection des savoirs traditionnels associés aux ressources génétiques en droit international. Cette réflexion ouvre à la possibilité de remise en cause de la non-brevetabilité des savoirs traditionnels, grâce à une étude de trois cas de biopiraterie (les affaires du Hoodia gordonii, du Guiera senegalensis et de la Quassia amara). Elle suggère également, à l'occasion de la mise en œuvre du Protocole de Nagoya, une approche renouvelée et pragmatique du brevet comme outil de protection des savoirs traditionnels. / This thesis aims at contributing to the legal protection of traditional knowledge (TK). This topic has received an increasing international attention, thanks to the denunciation of misappropriation of the traditional knowledge (TK) of indigenous peoples or local communities (IPLCs) by the civil society. Such a misappropriation, also refers to as “biopiracy”, happens when users rely on the TK of IPLCs to make new food products, cosmetics or pharmaceuticals, obtain intellectual property rights – especially patents – on these products, without recognizing their contribution in the making of protected innovation. In response to this problem, international law proposes two answers. On one hand, Article 5(5) of the Nagoya Protocol, which entered into force on 12 October 2014, establishes the principle of fair and equitable sharing of the monetary and non-monetary benefits arising out of the use of the TK of IPLCs on the virtues of plants or animals. However, this principle is conditioned by the conditions and limits that may be set by the national law of the supplier State. On the other hand, the World Intellectual Property Organization (WIPO) has been developing for the past 18 years specific sui generis legislation to protect TK in response to allegations of the inadequacy of patents to do so. In fact, TK is considered not to fulfill the conditions of novelty, inventiveness and industrial application required by national patent laws. These two solutions, considered complementary, do not seem to suit with an effective protection of TK. This thesis therefore seeks a legal solution that is more adapted to the realities experienced by the IPLCs. Building on a theoretical framework articulating the concepts of social construction, recognition and equity and environmental justice, this thesis aims at understanding of how the two major approaches concerning the protection of genetic resources in international law have been structured. This reflection opens the possibility to challenge the argument of non-patentability of TK based on the analysis of three biopiracy cases (the Hoodia gordonii, the Guiera Senegalensis and the Quassia amara cases). It also suggests, in the post-Nagoya era, a renewed and pragmatic approach to patent as an effective tool for the protection of traditional knowledge.
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Une éthique de la gestion des déchets : du modèle technocratique au modèle démocratique

Larroque, Claire 13 December 2024 (has links)
Thèse en cotutelle : Université Laval Québec, Canada et Université Paris 1, Panthéon Sorbonne Paris, France. / Cette thèse examine les questions éthiques, sociales et politiques posées par la gestion des déchets mise en place par les sociétés industrielles. La réflexion prend son point de départ dans le constat qu’en philosophie l’analyse de la gestion des déchets se limite à une approche symbolique des rapports que nous entretenons avec eux. Il s’agit de montrer qu’une telle approche occulte l’arrière-plan politique et social du problème et qu’elle ne fait pas de la gestion des déchets l’objet d’un questionnement sur le rapport entre l’homme et la nature, reléguant l’enjeu environnemental posé par les déchets au domaine technique. Ce travail propose de dépasser la logique dualiste selon laquelle il reviendrait aux techniciens de prendre en charge le traitement physique des déchets et aux philosophes de s’occuper de l’examen d’une signification symbolique (intrasociale). Il s’agit de démontrer que loin d’être circonscrite à la sphère technico-économique, la gestion des déchets par les sociétés industrielles est en interaction permanente avec le monde social et soulève des problèmes de justice. Dans cette perspective, le problème environnemental soulevé par les déchets ne peut être saisi que si l’on adopte une conception de la nature comme communauté : les déchets en atteignant (de façon inégale) l'environnement des populations affectent également celles-ci parce qu'elles entretiennent avec lui une relation d’interdépendance. Afin de déterminer les principes normatifs d’une justice détritique et de penser une juste gestion des déchets, la thèse soutient alors une conception culturelle des inégalités environnementales. / This thesis aims at examining the ethical, social and political issues raised by waste management of industrialized societies. Philosophical analyses of waste management generally adopt a symbolic approach that tends, in one hand, to ignore political and social issues and, on the other hand, to disregard the human-nature relation since environmental issues of waste management are limited to technical sphere. Yet, I suggest that this dual approach must be criticized and question the idea that technicians should deal with the waste treatment while philosophers (or sociologists) should only considerer the symbolic significance. This work argues that waste management of industrialized societies is not only a technical issue since its continuously in relation with the social sphere and among other things raises issues of justice. In this regard, I support that the environmental issue caused by waste management can only be grasped if we assume a conception of nature as community: when wastes affect (unevenly) the environment in which people live, wastes also have an impact on the populations because people nurture interdependent relationship with their environment. Once this has been established, I demonstrate that a cultural vision of environmental inequalities should be defended in order to identify and determine normative principles of waste justice.
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Justice climatique en contexte national : évaluation du système de tarification du carbone canadien

Lauzon-Rhéaume, Laurent 13 December 2023 (has links)
Afin de l'aider dans l'atteinte de ses objectifs climatiques, le gouvernement fédéral a mis en place le système de tarification du carbone canadien. Avec un prix actuel de 50 $ la tonne de carbone qui va augmenter à 170 $ en 2030, le système pourrait avoir des effets redistributifs importants dans la société canadienne. Les industries à forte intensité en carbone, les travailleurs de ces industries et les ménages à plus faible revenu sont parmi ceux qui seront les plus affectés par la mise en place d'un prix sur le carbone. Pour cette raison, ces trois groupes ont été retenus pour cette recherche. Ces enjeux, de même que les défis éthiques y étant rattachés, méritent l'application d'un raisonnement normatif détaillé. À cet effet, ce mémoire présente un cadre d'analyse de nature normative permettant d'évaluer la justice climatique du système de tarification du carbone canadien. Basé sur les principes de justice climatique du pollueur-payeur et de la capacité à payer, ce cadre permet d'évaluer les différents mécanismes du système de même que leurs effets sur les trois groupes étudiés. Ce mémoire émet des recommandations quant à l'utilisation possible des revenus du système de tarification du carbone canadien afin de contribuer à l'atteinte d'une justice climatique en contexte national. / The Canadian federal government has recently implemented the Canadian Carbon Pricing System to help in achieving the country's climate goals. With a current price of $50 per tonne of carbon that is expected to rise to $170 by 2030, the system could have significant redistributive effects on Canadian society. Carbon-intensive industries, workers in those industries, and lower-income households are among those who will be most affected by the implementation of a carbon price. For this reason, these three groups were selected for this research. These redistributive issues, and the ethical challenges associated with them, require the application of a detailed normative reasoning. To this end, this master's thesis presents a normative framework for assessing the climate justice of the Canadian Carbon Pricing System. Based on the climate justice principles of "polluter pays" and "ability to pay", this framework allows us to evaluate the system and its mechanisms as well as their effects on the three groups aforementioned. This thesis also develops recommendations on how revenues from the Canadian Carbon Pricing System could be used to help achieve climate justice in a national context.
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Nitshissituten : mémoire et continuité culturelle des Pessamiulnuat en territoires inondés

Gagnon, Justine 05 October 2024 (has links)
À partir des années 1950, la communauté innue de Pessamit voit son territoire ancestral radicalement bouleversé par l’intrusion de l’industrie hydroélectrique sur plusieurs des principales rivières qui le sillonnent. Culminant avec l’érection du célèbre barrage Manic-5 sur la rivière Manicouagan vers la fin des années 1960, cette période particulièrement florissante pour l’économie et la politique québécoises a ainsi contribué à l’attribution d’un caractère hautement symbolique à ces infrastructures bétonnées. Or, pour les Pessamiulnuat (les Innu.e.s de Pessamit), cette épopée industrielle a d’abord et avant tout signé la fin d’un mode de vie largement axé sur la navigation, si ce n’est la disparition de vastes territoires de chasse, sites culturels, sentiers de portages, etc. En l’absence de fouilles archéologiques ayant précédé la plupart des inondations, il n’est par conséquent resté de cet héritage que le souvenir qu’en conservent encore aujourd’hui ceux et celles ayant connu les rivières avant leur transformation. La thèse s’interroge sur le caractère intangible de cet héritage dorénavant ennoyé, puis sur les manières de le préserver et de le mettre en valeur, a posteriori. Au su de cette relation singulière liant la mémoire du territoire aux lieux et aux trajectoires qui la supportent et la rendent possible, il convient de s’interroger sur les voies qu’emprunte l’effort de rappel, alors même que ses référents disparaissent ou deviennent inaccessibles. Autrement dit, comment procède la réactivation de souvenirs à fortes composantes géographiques lorsque les lieux auxquels ceux-ci se rattachent n’existent plus dans leur forme matérielle? Y a-t-il quelque chose qui se transmet par-delà les ruptures historiques et culturelles, de sorte que la mémoire d’un lieu puisse être entretenue, sans nécessairement y avoir vécu ou y être passé ? Est-il même pertinent d’assurer à ces géographies d’autrefois une forme de pérennité ? Tablant sur les principes de la recherche-action et participative, la présente démarche s’est appuyée sur une série d’outils favorisant la collaboration avec le Conseil des Innus de Pessamit, tout en assurant des retombées concrètes pour les membres de la communauté. En plus des entretiens semi-dirigés réalisés auprès des Pessamiulnuat, des activités de cartographie participative ont été menées, alors que la tenue d’une exposition au Centre communautaire Ka Mamuitunanut a fait office de stratégie de diffusion et de validation des résultats préliminaires. Empruntant les sentiers que recomposent sans cesse les souvenirs de ceux et celles ayant navigué sur les rivières avant qu’elles ne soient harnachées, cette thèse met en lumière les particularités d’un patrimoine du « quotidien », profondément enraciné dans la culture de la navigation. Elle démontre à cet égard que l’effort de rappel, nécessaire dans la création des savoirs géographiques, rend par le fait même leurs composantes vivantes et pérennes, ce même longtemps après que les entités auxquelles elles réfèrent aient disparu. Elle s’intéresse en outre aux dernières avancées en matière de cartographie culturelle et critique pour supporter les pratiques mémorielles, puis aux stratégies commémoratives les plus adéquates pour révéler l’esprit de lieux radicalement transformés. Ainsi, les résultats obtenus ont servi de tremplin vers des initiatives très concrètes de mobilisation des connaissances et de mise en valeur patrimoniale, assurant à cet héritage intangible une inscription spatiale garante d’une plus grande visibilité. La conception d’une infrastructure informative (belvédère) a en effet permis d’interroger les catégories et les postulats propres à la gestion patrimoniale, révélant la nécessité, pour les Pessamiulnuat, de faire de ce patrimoine largement transformé un espace vivant, habité et utilisé dans le temps présent. Ces constats ont enfin jeté les bases d’une réflexion critique quant au rôle de la mémoire dans la construction et la documentation du passé, de même que dans la continuité culturelle, des éléments constitutifs de la reconnaissance des droits ancestraux autochtones au Canada. Les différents chapitres fournissent ainsi des clés d’analyse souvent négligées pour appréhender les tensions sous-jacentes à cette reconnaissance, qu’il s’agisse de l’opposition réductrice entre les patrimoines matériel et immatériel, ou encore de la tension persistante entre des recours au passé fondés sur l’écriture et la tradition orale. Alors que les preuves d’occupation du territoire et les stratégies d’affirmation culturelle sont au coeur des négociations et des revendications territoriales menées par les communautés innues du Québec, la question de la valorisation d’un patrimoine géoculturel invisibilisé par le développement hydroélectrique devient pour ainsi dire déterminante. Car le travail de mémoire constitue en définitive un impératif de justice. Mots-clés: Paysages ennoyés; patrimoine intangible; territoires autochtones; Innu.e.s de Pessamit; développement hydroélectrique; lieux de mémoire; continuité culturelle; justice spatiale; cartographie. / Beginning in the 1950s, the Innu community of Pessamit saw its ancestral land radically transformed by the intrusion of the hydroelectric industry on several of its major rivers. Culminating with the erection of the well-known Manic-5 dam on the Manicouagan River in the late 1960s, this flourishing period for Québec's economy and its political affirmation contributed to the highly symbolic character to these infrastructures. However, for the Pessamiulnuat (the Innus of Pessamit), this industrial endeavor has first and foremost brought about the end of a way of life relying largely on navigation, along with the disappearance of vast hunting grounds, cultural sites, portage trails, etc. In the absence of any archaeological surveys preceding the floods, what remains of this geocultural heritage are the memories of those who navigated the rivers before their transformation. This research project explores the now intangible nature of this flooded heritage, as well as the ways to preserve and enhance it, a posteriori. Drawing on the singular relationship linking memory to places and trajectories, it seems relevant to question the various paths memory – and the remembering process – take when those geographical bearings disappear or become inaccessible. In other words, how can the awakening of memories deeply intertwined with places and landscapes take place when these geographical features no longer exist in their tangible form? Furthermore, is there something that can be transmitted beyond historical and cultural disruptions, so that the memory of a place can be maintained, without necessarily having lived or been there? Is it even relevant to ensure a form of continuity for these past geographies? Based on participatory action research principles, this project relied on a variety of tools that promoted a deep collaboration with the Innu Council of Pessamit, while providing tangible benefits to the community members. In addition to semi-directed interviews that have been conducted with the Pessamiulnuat, participatory mapping activities were used, whereas the creation of an exhibition at the Ka Mamuitunanut Community Center served as a strategy for disseminating and validating preliminary results. Following the trails of memories shared by those who navigated the rivers before they were harnessed, this dissertation highlights the specificities of a « daily practice » heritage, deeply rooted in a navigational culture. It demonstrates that the remembering process, as part of geographical knowledge acquisition, renders its components alive and sustainable, even long after the places they refer to have disappeared. This dissertation also addresses the scope and opportunities recent advances in cultural and critical cartography may offer to support the remembering process, as well as to represent its visual components. Furthermore, it focuses on commemorative strategies that can reveal the spirit of places which have been drastically transformed. In fact, the research outcomes served as a starting point for very concrete knowledge mobilization initiatives and heritage preservation activities, aiming to provide this intangible patrimony a spatial inscription, guaranteeing greater visibility. The design of an informative platform (belvedere) allowed us to question the categories and assumptions promoted by heritage management institutions, revealing the need for the Pessamiulnuat to turn this largely transformed heritage into a living, inhabited and used space in the present time. These observations lay the foundations for a critical reflection on the role of memory in the construction and documentation of the past, along with cultural continuity, which are at the foundation of Aboriginal rights recognition in Canada. This dissertation thus provides analytical keys that are often overlooked in order to grasp the tensions underlying this recognition, be it the reductive opposition between tangible and intangible heritage, or the persistent tension between writing and oral traditions. Since proof of land use and Indigenous cultural affirmation strategies are at the heart of the negotiations and land claims led by the Innu communities of Quebec, the enhancement of such an invisibilized geocultural heritage is key. For memory work is ultimately a question of justice. Keywords: Flooded landscapes; intangible heritage; Indigenous lands; Innus of Pessamit; hydroelectric development; place of memory; cultural continuity; spatial justice; mapping.
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Ku Kia'i Mauna: Warriors Rising in Kapu Aloha Re-Branding the Hawaiian Identity Through the Revival of Place Authenticity

Lirette, Mélodie 12 1900 (has links)
En 2010, la Thirty Meter Telescope Corporation, représentée par une alliance interuniversitaire de chercheurs en astronomie, a présenté le projet du Thirty Meter Telescope ayant comme lieu de prédilection la montagne sacrée Mauna Kea, située sur l’île d’Hawai’i. S’inspirant de Idle No More, un mouvement d’activisme Hawaiien est né afin d’empêcher la désacralisation de ce temple naturel. Rapidement, un mouvement est né : ‘A’ole TMT, signifiant « non au TMT ». Ce mémoire illustre les raisons motivant cette initiative sociale et les outils mobilisés par les agents actifs de ce mouvement. Cette dissertation montre comment – s’inscrivant dans le contexte, d’abord, du Mouvement des Droits Civiques aux États-Unis et, ensuite, du mouvement de justice sociale et environnementale Idle No More – les activistes du ‘A’ole TMT Movement ont su procéder au re-branding de leurs attributs culturels et spirituels et, ainsi raviver l’authenticité de leur nation et de leur environnement, caractérisée par la réappropriation des lieux de mémoire hawaiiens. / In 2010, the Thirty Meter Telescope Corporation, composed of an inter-university alliance of researchers in astronomy, presented the Thirty Meter Telescope project, proposed to be built on the sacred mountain Mauna Kea, located on Hawai’i Island. Inspired by Idle No More, a grassroots Hawaiian activism movement was formed in an attempt to stop the desecration of this natural temple. Rapidly, a movement was born: ‘A’ole TMT, meaning “No to the TMT”. This dissertation shows the reasons motivating such a social initiative and presents the resources that active agents to the ‘A’ole TMT Movement mobilized to formally halt the TMT project. This thesis establishes how – in the context, first, of the accomplishments of the American Civil Rights Movement and, second, of the social and environmental justice movement Idle No More – Hawaiians have managed to re-brand their cultural and spiritual attributes and hence revive the authenticity of their nation as a singular and unique place through a renewed connection with Hawaiian lieux de mémoire.
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Contribution de la Pollution Atmosphérique aux Inégalités Socio-Spatiales de Santé :<br />Analyse Écologique du Risque d'Infarctus du Myocarde dans l'Agglomération de Strasbourg

Havard, Sabrina 18 December 2008 (has links) (PDF)
Le constat des inégalités sociales de santé est aujourd'hui solidement établi dans la majorité des pays industrialisés. Parmi les facteurs susceptibles d'expliquer une partie de ces inégalités ont été avancées les expositions environnementales, notamment celles à la pollution atmosphérique. En effet, les populations socio-économiquement défavorisées peuvent être à la fois plus exposées à la pollution atmosphérique et plus sensibles aux effets sanitaires en résultant. L'objectif de cette thèse était d'explorer la contribution de la pollution atmosphérique aux inégalités sociales de santé, en avançant dans la compréhension des mécanismes en jeu. Dans ce contexte, nous avons choisi de nous intéresser à l'association à court terme entre la pollution atmosphérique et la survenue de l'infarctus du myocarde et d'investiguer cette relation par une approche écologique.<br />Cette étude a été conduite dans la Communauté Urbaine de Strasbourg (CUS, Bas-Rhin) à l'échelle du quartier de résidence (IRIS). Les infarctus du myocarde survenus parmi la population âgée de 35 à 74 ans entre le 1er janvier 2000 et le 31 décembre 2003 (n = 1193) ont été recueillis auprès du registre bas-rhinois des cardiopathies ischémiques. Les concentrations horaires de pollution atmosphérique (NO2, PM10, O3 et CO) ont été modélisées par IRIS à l'aide du modèle ADMS Urban. Le niveau socio-économique des IRIS a été estimé à l'aide d'un indice de défaveur construit par analyse en composantes principales à partir des données du recensement.<br />Nous avons tout d'abord cherché à évaluer le degré d'injustice environnementale qui prévalait sur notre zone d'étude afin de vérifier l'hypothèse d'un différentiel d'exposition à la pollution atmosphérique selon le niveau socio-économique des IRIS. Notre analyse de régression spatiale a démontré l'existence d'inégalités socio-économiques dans l'exposition à la pollution atmosphérique ; les quartiers de défaveur moyenne, localisés aux abords des principales infrastructures routières entourant le centre urbain, étaient les plus exposés à la pollution liée au trafic.<br />Nous nous sommes ensuite intéressés à examiner l'association entre le niveau socio-économique des IRIS et la survenue de l'infarctus du myocarde afin de vérifier l'hypothèse d'inégalités sociales de santé sur notre zone d'étude. Notre analyse bayésienne a montré l'existence de forts gradients socio-économiques du risque d'infarctus du myocarde chez les hommes et les femmes et mis en exergue une vulnérabilité particulière des femmes vivant dans les quartiers les plus défavorisés.<br />Nous avons finalement exploré la contribution de la pollution atmosphérique aux inégalités sociales de santé en examinant si le niveau socio-économique des IRIS modifiait les effets de la pollution atmosphérique sur le risque d'infarctus du myocarde. Notre analyse cas-croisés a révélé un effet plus élevé de la pollution particulaire chez les individus vivant dans les quartiers défavorisés, en particulier les femmes âgées de 55 à 74 ans. Ces résultats, au vu de ceux précédemment rapportés, semblent s'expliquer davantage par un différentiel de sensibilité que par un différentiel d'exposition. La recherche des mécanismes responsables de cette sensibilité exacerbée nécessite d'être poursuivie dans de futurs travaux afin que des actions de santé publique efficaces puissent être mises en œuvre pour protéger ces populations vulnérables.
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Green Politics et aménagement urbain durable à Baltimore : la racialisation du développement durable au coeur du traitement des ghettos / Green Politics and sustainable urban planning in Baltimore : the racialization of sustainable development in the heart of the revitalization of the ghettos

Baffico, Stéphanie 19 September 2017 (has links)
Baltimore fait partie des grandes métropoles américaines qui se sont lancées dans le cercle vertueux du développement durable. Traditionnellement acquise aux votes démocrates, constituée d’une majorité d’Afro-Américains appartenant aux classes sociales défavorisées, et portant les profonds stigmates de la crise industrielle et des récessions économiques successives, la ville offre un terreau favorable aux expériences de gestion urbaine intégrant la notion de durabilité. Bien plus, tant du point de vue des caractéristiques économiques et démographiques que de celui de l’héritage marqué de la ségrégation, c’est la dimension sociale du développement durable et la justice environnementale qui sont en jeu. Depuis 2000, la municipalité a initié deux grands projets intégrant le développement durable dans ses dimensions de « sustainability », « livability » et « smart growth », pouvant être regroupées sous l’appellation de « green politics ». L’essentiel de ses efforts porte sur la revitalisation de deux ghettos du centre-ville tombés en complète déshérence, East Baltimore et West Baltimore. Nous concentrerons notre réflexion sur deux exemples précis de « green politics » (la réhabilitation d’une partie du ghetto d’East Baltimore avec le Grand Piano ; la Red Line, ligne de train qui doit relier les deux ghettos et des zones de friches industrielles au quartier des affaires). À partir de ces exemples, nous étudierons les modes de gouvernance mis en place et le rôle joué par les différents acteurs qui y participent (« anchor institutions », grandes fondations, acteurs publics et associations de quartier). Nous nous interrogerons sur l’émergence de formes inédites de citoyenneté façonnées par ces nouveaux modes de participation à l’aménagement urbain durable. Il s’agira de comprendre si le développement durable est conçu au service des habitants du ghetto afin de lutter contre la pauvreté et les injustices sociales et environnementales, ou si, au contraire, la racialisation de ce concept favorise la gentrification, crée de nouvelles formes de ségrégation et aboutit à la fin programmée des ghettos. / Baltimore is part of the big American metropolises committed in a race for sustainable development. Traditionally a democratic stronghold, with a majority of city dwellers who are poor Afro-Americans, and harshly battered by the industrial crisis and the economic recession, Baltimore City is the perfect laboratory for urban planning projects experimenting sustainable development. Furthermore, with regard to its economic and demographic characteristics and the importance of segregation in the city, the social dimension of sustainable development and the issue of environmental justice are at stake. Since 2000, the Mayor and the City Council initiated two ambitious projects integrating the various aspects of sustainable development (« sustainability », « livability » and « smart growth »), which are all belonging to « green politics ». These efforts are focused on East Baltimore and West Baltimore, two huge ghettos surrounding the financial district in the downtown area. The core of our analysis concerns two projects of green politics (the rehabilitation of a part of the East Baltimore ghetto through the Grand Piano; the Red Line, a train connecting the ghettos, some industrial wastelands and the Central Business District). Through these examples, we will put under study the types of urban governance and urban regimes at work, and the role played by the different stakeholders (« anchor institutions », philanthropic foundations, public actors and neighborhood associations). New forms of citizenship may appear with unheard modes of participation to sustainable urban planning. Sustainable development may be an opportunity to improve the living conditions in the ghetto and fight against poverty and social and environmental injustices. The seamy side of the story may be a racialization of sustainable development nourishing gentrification, creating new forms of segregation and bringing about the death of the ghettos.

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