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Du candidat à l'élu, analyse transversale des contraintes, directes et indirectes, qui rythment une campagne électoraleBergé, Jean-Henri 14 September 2013 (has links)
Quels sont les éléments qui ont une influence sur le vote ?En tentant de répondre à cette question fondamentale en démocratie, les travaux de recherche ont mis au jour les différents paramètres à prendre en compte lors d'une campagne électorale. Aussi, quand un candidat ne propose que des avantages individuels pour les électeurs, le débat ne s'élève pas au-dessus des satisfactions personnelles de chaque électeur. Promesses, distribution de prébendes et autorisations dérogatoires au droit commun ne constituent alors qu'un catalogue de propositions diverses. Les systèmes de valeurs, les principes, les opinions, l'appartenance et les familles politiques s'effacent devant la personnalité du candidat, et les avantages attendus par chaque électeur. / What are the factors that influence the vote ? In attempting to answer this fundamental question in a democracy, the research revealed the various parameters to be considered during an election campaign. Also, when a candidate only offers benefits to individual voters, the debate does not rise above each voter's personal satisfaction. Promises, distributing bribes, and derogation to the common law permits then constitute a catalog of various proposals. Systems of values, principles, beliefs, membership and political families are superseded by the candidate's personality, and the expected benefits of each voter. / En un intento de responder a esta pregunta fundamental en una democracia , la investigación ha pusto de manifesto los diferentes parámetros a tener en cuenta durante la campaña electoral. Además, cuando un candidato sólo ofrece beneficios a los votantes individuales, el debate no se levanta por encima de la satisfacción personal de cada votante. Promesas, distribución de sobornos, y permisos derogatorios a la ley común constituyen un catálogo de las diversas propuestas. Los sistemas de valores, principios, creencias, la pertenencia y las familias políticas se desvanecen ante la personalidad del candidato, así como los beneficios esperados de cada votante.
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À la lisière du vote : socio-histoire de l'institution électorale dans le Sénégal colonial (années 1840-1960)Ruaud, Juliette 10 February 2024 (has links)
Thèse en cotutelle : Université Laval, Québec, Canada et Université de Bordeaux, Talence, France. / À partir d'une collecte d'archives et d'entretiens, cette thèse propose de renouveler l'histoire de l'institution électorale au Sénégal durant la période coloniale. Ce travail affirme la double nécessité d'historiciser les phénomènes de circulation internationale et d'extraversion des normes et des dispositifs de vote, et d'élargir l'horizon géographique de la socio-histoire du vote pour tendre vers une histoire plus polycentrée. Revisiter le cas sénégalais, qui incarne le modèle triomphal de la diffusion des pratiques électorales depuis un centre européen, incite à questionner un récit de l'universalisation du vote individuel-majoritaire et secret qui serait d'office celui d'une victoire progressive. En nous détachant des conceptions les plus évidentes du vote et en analysant les catégories produites dans le contexte colonial, nous mettons au jour des pratiques jusque là négligées ou envisagées de manière cloisonnée : élections menées par les militaires lors de la conquête à partir des formes électives vernaculaires, pratiques locales de dévolution du pouvoir, dispositifs de participation et de délibération nés de la pratique administrative, élections dans les chefferies, élections séditieuses, etc. Seule la prise en compte de cette pluralité de pratiques et de procédures permet de comprendre la forme prise par l'institution électorale dans le pays et sa consolidation. Ceci, sans nous limiter à un inventaire, mais en passant de l'étude de l'acte de vote à celle d'un espace de pratiques. Nous défendons ainsi la nécessité d'une approche relationnelle, capable de montrer que l'institutionnalisation du vote s'est d'abord jouée à ses frontières. En nous situant successivement à l'échelle de la société coloniale et au plus proche de ces activités, nous montrons les influences réciproques qui existent entre les pratiques et les formes de concurrences, de différenciations et de requalifications à l'œuvre. Arpenter l'histoire du vote au Sénégal permet en retour d'interroger plus largement les temporalités et les rythmes de l'histoire de l'institution électorale et partant d'en proposer un récit moins linéaire.
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Les Québécois sont-ils souverainistes? : étude sur le comportement électoral des Québécois de 1970 à 1994Roy, François 18 April 2018 (has links)
En 1970, les Québécois se retrouvent pour la première fois dans des élections où se présente un parti souverainiste. Durant les années 1970, l'option souverainiste accroît sa popularité dans l'électorat. Au même moment, le Parti libéral du Canada reste le favori des Québécois. Sur cette base, on peut dire que ces derniers ont une attitude assez ambiguë relativement à leur choix - si ce n'est à leur avenir - politique. En effet, ils appuient un parti fédéraliste réputé centralisateur sur la scène fédérale et un parti souverainiste prônant la sécession sur la scène provinciale ! Dans le présent travail, on observe le comportement électoral des Québécois durant la période 1970 et 1994. La question suivante, simplement énoncée mais on ne peut plus difficile à résoudre, est au centre de nos préoccupations : les Québécois sont-ils souverainistes ? Pour avancer dans notre compréhension des choses, nous avons analysé plusieurs campagnes électorales en fouillant les résultats de sondages et en nous appuyant sur une documentation composée principalement d'articles de journaux, mais aussi de monographies et d'études.
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La cartellisation politique québécoise : une étude de cas quantitativeSavoie, Justin 13 December 2024 (has links)
En 2012 puis en 2014, d’importants changements à la Loi électorale québécoise ont transformé la façon par laquelle les partis politiques se financent au Québec. La contribution maximale individuelle a été radicalement réduite et le financement public des partis politiques a été augmenté. Cette étude de cas quantitative tente de mesurer l’impact de cette réforme sur la participation électorale, les dépenses des partis en circonscription et l’offre politique partisane. À l’aide de la régression linéaire multiple, nous montrons qu’un effet sur la participation peut être possible. Nous montrons également que la réforme ne semble pas avoir affecté la façon par laquelle les partis se financent en circonscription. À l’aide de l’analyse textuelle automatisée, nous montrons que l’offre partisane a convergée de façon significative entre 2003 et 2014. Ce mémoire s’inscrit dans un axe de recherche général de la Chaire de recherche sur la démocratie et les institutions parlementaires.
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The populist voter: explaining electoral support for populist parties in The Netherlands, Belgium and GermanyPauwels, Teun 28 February 2012 (has links)
Since the 1980s a growing number of populist parties have made a breakthrough in European party systems. Examples of these are the Belgian Vlaams Belang (VB), the Lijst Pim Fortuyn (LPF) in the Netherlands or the German Die Linke (DL). All of these parties can considered to be populist because they share a thin centred ideology “that considers society ultimately separated into two homogeneous and antagonistic groups, ‘the pure people’ versus ‘the corrupt elite’, and which argues that politics should be an expression of the volonté générale (general will) of the people” (Mudde, 2004: 543). This thin centred ideology can be combined with other full ideologies such as the radical right but also democratic socialism. The main objective of this study is to explain why people vote for populist parties. Such a question is difficult to answer, however, because populism is mostly attached to other ideologies. To address this problem, this study draws on a comparative research design. By studying the electorates of a wide range of different populist parties, it is disentangled what is exactly the populist element, rather than elements related to the host ideology, that drives voters towards these parties.<p>The study begins with a careful investigation of all parties in Belgium, The Netherlands and Germany by means of both qualitative and quantitative methods to explore which of them could be labelled populist. Support was found for at least the following cases: LPF, the Belgian Lijst Dedecker (LDD), the Dutch Partij Voor de Vrijheid (PVV), VB, the Dutch Socialistische Partij (SP) and DL. In a next step, the voters of these parties were analyzed by means of election survey data (Dutch Parliamentary Election Study, Partirep Survey and German Longitudinal Election Study). <p>The main finding of is that dissatisfaction with the functioning of democracy and a desire for more decision making through referendums are important and unique drivers for populist voting in general. On the demand side it is argued that a process of cartelization, i.e. increased reliance of parties on state subventions, more cooperation between government and opposition, and ideological moderation, combined with the growth of critical citizens has led to the questioning of political authority. On the supply side, an increasing group of well-organized populist parties have begun challenging mainstream parties by depicting them as a group of self-serving elites depriving the ordinary people of their sovereignty. Moreover, populist parties claim to restore the voice of the people through the introduction of direct democracy. Accordingly, a growing group of voters who share these concerns are attracted to the populist appeal.<p>Another important finding of this study is that populist parties generally attract social groups that feel themselves deprived. In Eastern Germany of the 1990s these were the ‘losers of unification’, i.e. highly educated civil servants who had lost the social prestige that they enjoyed during the heydays of the DDR. Yet in contemporary ‘diploma democracies’ it appears that populist parties, regardless of their host ideology, are increasingly attracting the ‘losers of globalization’, which are the lower educated and lower social classes. While populism has mostly been considered a threat for democracy, the ability of populist parties to integrate excluded social groups into the political system certainly deserves notice. / Doctorat en Sciences politiques et sociales / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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Innovations démocratiques et logiques partisanes : le cas de la campagne de Ségolène Royal en 2007Gauthier, Nicole 25 September 2013 (has links) (PDF)
A la veille de l'élection présidentielle de 2007, la candidate du Parti socialiste, Ségolène Royal, revendique la transformation des modalités classiques d'une campagne électorale au profit de méthodes participatives. Sans rompre avec certaines techniques habituelles du marketing et de la communication politique, cette démarche se fonde sur des expériences délibératives menées au niveau local ou à l'étranger et sur les capacités interactives d'Internet mises au service de nouvelles pratiques démocratiques. Elle participe à la mutation en cours dans les partis politiques, confrontés à des enjeux de démocratie interne et à une interrogation persistante sur leur représentativité. Dans cette thèse, nous mettons en évidence les tensions, les interactions et les formes d'hybridation entre les logiques partisanes et les innovations participatives. Nous montrons comment la construction de dispositifs participatifs agit comme révélateur des rapports de force entre les principaux acteurs du jeu partisan.
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L'influence des mesures contenues dans le National Voter Registration Act sur le taux d'enregistrement et le taux de participation aux élections américains de 1980 à 2004Côté, Jean-Guy January 2007 (has links)
Mémoire numérisé par la Division de la gestion de documents et des archives de l'Université de Montréal.
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Impacts de la compétition électorale sur les inégalités de revenus au BrésilGalarneau, Steve 06 1900 (has links)
Ce mémoire a pour but d’étudier si le fait d’avoir des élections compétitives au Brésil a mené à des politiques de redistribution de revenus plus efficaces. Le chapitre 1 présente les critères retenus pour mesurer la compétitivité électorale au poste de Gouverneur. À partir des 27 États du pays, on distingue un groupe de 5 États où la compétition électorale est forte et un autre groupe de 5 États pour lequel elle est faible. Pour chacun de ces groupes, un État a été retenu. Le chapitre 2 détaille les facteurs qui expliquent les inégalités au Brésil. La suite du mémoire se consacre à l’analyse des politiques favorisant une meilleure redistribution de revenus pour l’État retenu de chaque groupe (chapitre 3) et pour l’ensemble des deux groupes (chapitre 4). L’analyse révèle qu’un plus important niveau de compétition électorale ne mène pas nécessairement à de meilleures politiques de redistribution de revenus. / This study aims to look at whether electoral competitiveness in Brazil led to more efficient income redistribution policies. Chapter 1 takes a look at which criteria were used to measure electoral competitiveness for Governor. From the country’s 27 States, we have identified a group of 5
States considered to have a high level of electoral competitiveness and another group of 5 States with low levels of competitiveness. We have then outlined a single State for each of these two groups. Chapter 2 details the factors explaining income inequality in Brazil. The remainder of the study focuses on the analysis of policies favouring better income redistribution for the single State selected for each group (chapter 3) and for both groups as a whole (chapter 4). The analysis reveals that a higher level of electoral competitiveness does not necessarily lead to better income redistribution policies.
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L’européanisation de la compétition électorale en France, en Allemagne et au Royaume-Uni (1986-2009) / Europeanisation of party competition in France, in Germany and in the United-Kingdom (1986- 2009)Guinaudeau, Isabelle 29 November 2011 (has links)
Depuis le milieu des années 1980, la construction européenne est entrée dans une phase d’accélération quivoit l’affirmation de l’Union européenne comme un espace de décision politique à part entière, dont lesprérogatives et les interventions deviennent toujours plus palpables au niveau domestique. Cette thèseexplore les conséquences de ce processus sur la compétition électorale. Le questionnement de ladistinction populaire entre effets « directs » et « indirects » nourrit une réflexion sur les mécanismes parlesquels les partis sont affectés et nous conduit à conceptualiser l’intégration européenne comme unealtération de l’environnement et de la structure d’opportunités des partis, à travers l’européanisation despolitiques publiques et la mise sur agenda de nouveaux enjeux. Cette perspective permet à la fois de mieuxintégrer dans l’étude des partis le tournant interactionniste des recherches sur l’européanisation, etd’enrichir l’analyse en l’inscrivant dans des cadres théoriques depuis longtemps éprouvés pour étudier lespartis et la compétition politique. L’européanisation de la compétition électorale en France, en Allemagneet au Royaume-Uni entre 1986 et 2009 est étudiée au prisme des opportunités et des contraintes découlantde l’intégration, puis des réponses apportées par les acteurs partisans à différents niveaux. Notre enquêtes’appuie pour cela sur l’analyse d’un vaste corpus de documents, de données et de littérature, notammentsur la couverture médiatique des questions européennes, les orientations européennes discernables dansl’opinion publique des trois pays, l’européanisation des politiques publiques, les discours tenus lors descongrès des partis sociaux-démocrates et les programmes électoraux des différents partis. Nous observonsune européanisation différenciée, mais significative, de la structure d’opportunités des partis. En raison desrésistances déployées par les acteurs partisans qui dominent la compétition inter- et intra-partisane, cettetendance n’affecte les dynamiques de compétition électorale qu’à la marge. / European Union to establish itself as a full-fledged political space whose prerogatives and interventionsbecome more and more palpable at the domestic level. This thesis explores the consequences of thisprocess on party competition. The questioning of the popular distinction between « direct » and« indirect » effects nourishes a reflection about the mechanisms by which parties are affected and leads usto conceptualize European integration as an alteration of parties’ environment and structure ofopportunities, through the europeanisation of public policies and the agenda-setting of new issues. Thisperspective allows both to better integrate in the study of parties the « interactionnist » turn of research oneuropeanisation and to enrich the analysis by anchoring it within ordinary frameworks of parties andelectoral competition. The europeanisation of party competition in France, Germany and the United-Kingdom between 1986 and 2009 is studied from the perspective of opportunities and constraintsgenerated by European integration and, then, from the perspective of partisan actors’ reponses at severallevels. Our inquiry relies on the analysis of a vast corpus of documents, data and literature, notably on themedia coverage of European issues, European orientations in the public opinion of the three countries,europeanization of public policies, discourses held at the congresses of social-democratic parties andelectoral manifestos of the different parties. We observe a differentiated, but significative, europeanisationof parties’ structure of opportunities. Due to the resistances of the actors who dominate inter- and intrapartycompetition, this tendency affects the dynamics of party competition only marginally.
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The international dimensions of electoral frauds and electoral malpractices : the South Caucasus / Les dimensions internationales des fraudes électorales : le Caucase du SudDominioni, Samuele 19 December 2016 (has links)
Pendant ces dernières années il y a eu aussi beaucoup des recherches axées à analyser pourquoi souvent les élections ne respectent pas ces standards, quel est leur rôle dans les régimes hybrides et autocratiques, et il y a aussi des recherches qui enquêtent notamment les fraudes électorales. Cette thèse propose une contribution dans le débat et elle souligne que les études sur les fraudes électorales on souvent sous-traitées : les dimensions internationales. Ces dimensions sont conceptualisées dans deux façonnes. La première concerne la pression démocratisant occidentale et comment elle peut influencer le changement et/ou l’évolution des fraudes électorales. La deuxième, concerne les dynamiques des socialisations en terme d’échange d’informations parmi les régimes hybrides par rapport diffèrent modalités de fraudes électorales. Selon mes analyses dans les cas où il y a une pression démocratisant occidentale plus forte les autorités locales changent les méthodes des fraudes électorales. Ce changement ne doit pas être considéré forcement comme un amélioration de l’intégrité électoral tout court. Plutôt, avec l’amélioration des cadres légales de la gestion électorale, les autorités modifient les fraudes pour essayer d’éluder le criticisme occidental. En autre, pour bien modifier les méthodes des fraudes électorales les autorités d’un pays recourent à des pratiques d’apprentissage tout en regardant les expériences des autres pays. Ces arguments théoriques ont été vérifiés sur trois cas d’études, notamment Armenia, Azerbaïdjan et Géorgie. Ces pays ont des caractéristiques en commune, qui permettent des analyses diachroniques et synchroniques concernant les fraudes électorales à partir de leurs indépendances de l’Union Soviétique. / During the last years many research have been conducted to analyse why elections fail, what is their role in hybrid as well as authoritarian regimes, and there is a growing stream of literature that is investigating electoral frauds and electoral malpractices. This thesis provides a contribution in this debate by pointing to one of the less analysed factors in the study of electoral frauds and electoral malpractices, which is the international dimension. The latter is conceptualized in two ways: the first one relates to Western democratizing pressure and how it can affect the change or the evolution of electoral frauds and malpractices. The second one concerns socialization dynamics in terms of methods of frauds and malpractices among authorities in different countries. It is argued that where there is a stronger Western democratizing pressure authorities change the way they conduct elections, even if this change does not forcefully means democratization. Rather, along with formal improvements in elections management, authorities alter and modify methods of frauds and malpractices as a way to elude Western criticism. In order to properly modify electoral frauds and malpractices, authorities resort to learning practices by looking at other experiences. These theoretical arguments have been verified on three cases study, which are Armenia, Azerbaijan and Georgia. These countries share some key characteristics, which allowed for cross-temporal and spatial analysis regarding electoral frauds and malpractices since their independence from the Soviet Union.
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