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Une analyse comparative des géopolitiques du nucléaire civil en Allemagne, en France et en Suède / A comparative analysis of the local geopolitics of nuclear power in Germany, France and Sweden

Meyer, Teva 18 May 2017 (has links)
L’accident nucléaire de Fukushima en mars 2011 a eu des répercussions politiques différentes dans la trentaine d’États exploitant un parc de centrales. Tandis que l’Allemagne décidait d’accélérer la sortie du nucléaire amorcée dix ans auparavant, la Suède abrogeait le moratoire introduit en 1981 sur la construction de nouveaux réacteurs et la France ne s’engageait qu’à diminuer marginalement la part du nucléaire dans son mix électrique. Trois pays européens, confrontés à un même évènement, prenaient ainsi trois directions opposées. Par le passé, les différences de politiques nucléaires ont été expliquées par des déterminismes géographiques, culturels, évènementiels ou économiques. Cette thèse propose de dépasser ces approches pour considérer ces choix comme le résultat de rapports de forces entre opposants et soutiens à l’énergie atomique s’affrontant, à plusieurs échelles, pour contrôler l’usage du territoire. En s’appuyant sur la méthode de la géopolitique locale, cette recherche vise à mettre en évidence les rivalités de pouvoirs et les représentations qui structurent les systèmes d’acteurs dans chacun des pays, ainsi que les stratégies mises en œuvre. Dans un contexte de transition énergétique où le nucléaire est présenté comme une solution aux bouleversements climatiques, il s’agit ici, grâce à une approche comparative, d’identifier en Allemagne, en France et en Suède, les éléments ayant conduit à l’élaboration de politiques énergétiques diamétralement différentes. / The Fukushima atomic disaster had different political fallouts in the thirty-one countries where nuclear power is exploited. In Europe, while Germany decided to accelerate the phase-out engaged ten years before, the Swedish government repealed the moratorium on new nuclear reactors introduced in 1981 and France only committed to reduce marginally the share of nuclear electricity. Three European countries, facing the same event, took three different directions. In the past, differences between countries’ nuclear policies have been explained by economic, geographical or cultural determinism. This work offers to go beyond these approaches and to consider energy policies as the result of power struggles between opponents and supporters of atomic energy who fight to control the territory. Thanks to the local geopolitical approach, this thesis aims at highlighting the rivalries and the representation which structure the actors’ systems in each country as well as the strategies used in the conflict. In a context where nuclear energy is portrayed as a potential solution to mitigate climate change, the purpose of this work is to identity the elements which led to the elaboration of diametrically opposed energy policies in France, Germany and Sweden.
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Has the ship really lost her captain? Les politiques électronucléaires britanniques de 1979 à 2015 : le rôle de l’État à l’épreuve des nouveaux modes de gouvernance / Has the Ship Lost her Captain? British Nuclear Power Policies from 1979 to 2015 : the State and New Modes of Governance

Carvalho, Lucie de 30 November 2015 (has links)
Depuis les années 2000, l’équilibre mondial se trouve confronté à deux menaces majeures, le réchauffement climatique et la fin annoncée des ressources en hydrocarbures, préfigurant un changement de paradigme énergétique imminent. Face aux inquiétudes grandissantes concernant l’équilibre des systèmes énergétiques futurs, de nombreux pays ont récemment vu dans l’industrie nucléaire la solution permettant d’allier système de production stable et faible pollution. Depuis 2006, le Royaume-Uni s’est également engagé dans la voie de la renaissance nucléaire. Toutefois, cette transformation soulève de nombreux questionnements pour une industrie qui a, au cours de l’ère néo-libérale des années 1990, subi de nombreuses transformations provoquées par un désengagement progressif de l’Etat à travers des phases de privatisation, d’agencification et de déstructuration. Selon les théories de la gouvernance, ces processus sont les symptômes d’une érosion pérenne et profonde des pouvoirs de l’Etat centralisateur, dont les leviers d’action ont été émoussés et qui ont été vidés de leur substance (hollowed out). Dans la mesure où la renaissance nucléaire britannique est conditionnée par un soutien étatique fort, le cas britannique constitue un exemple de choix afin de tester cette théorie. À travers une mise en perspective historique et selon une approche systémique, cette recherche analyse l’évolution des politiques électronucléaires britanniques de 1979 à 2015. Son objectif sera de démontrer que, depuis la fin des années 2000, la relance du nucléaire a déclenché la réactivation des mécanismes de leadership étatique, malgré la permanence des principes de primauté des marchés et de concurrence vertueuse. Il s’agira alors d’identifier ce nouveau paradigme qui a émergé depuis le milieu des années 2000, au sein des relations entre l’État britannique, la société civile, l’industrie nucléaire nationale et les marchés. Cette nouvelle dynamique se caractérise par des pratiques dorénavant hybrides d’action politique, telles que des formes innovantes de gouvernance technocratique, de néo-corporatisme et de néo-keynésianisme. / Since the turn of the century, the threats of climate change and the future depletion of the world’s oil reserves have triggered mounting concerns over a looming energy crisis, foreshadowing a shift in energy paradigm. Many industrial nations have recently turned to nuclear power as a possible low-carbon and stable means of producing electricity. In 2006 the UK became a new player in this worldwide nuclear renaissance. However, the UK nuclear industry was greatly weakened during the neo-liberal era of the 1990s, when its previously monopolistic structure was dismantled and privatised. According to governance theories, such practices underscore how the State has essentially been hollowed out and has seen its capacity to interfere in policy-making greatly eroded throughout the 1990s. Since new nuclear energy projects rely on strong state support, the British situation offers a case in point to test this governance theory. This research explores how the British nuclear power policies evolved from 1979 to 2015 from a historical and systemic angle. It reveals that, since the end of the 2000s, the UK State has managed to revive some of its leadership instruments, despite its attachment to free market principles. A new paradigm is therefore emerging in the relationship between the State, the citizens, the industrial sector and the electricity markets that can be characterised by new innovative and hybrid decision-making practices, involving forms of technocratic governance, neo-corporatism and neo-Keynesianism.
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La transnationalisation de la cause antinucléaire en Europe : une approche comparée de la France et des Pays-Bas : (1970-2010) / The transnationalisation of the antinuclear cause in Europe : a comparison between France and the Netherlands : (1970-210)

Rivat, Emmanuel 22 March 2013 (has links)
La plupart des travaux portant sur la politique et la contestation de l’énergie nucléaire étudient des enjeux de mobilisations locaux et nationaux. Cette thèse a pour but de montrer que si les théories de la « nouvelle gouvernance » défendent l’hypothèse d’un dépassement de l’État, elles ne permettent pas de suffisamment saisir les dilemmes et les blocages de la transnationalisation de la cause anti-nucléaire. A partir de travaux de la sociologie des mouvements sociaux, des réseaux et de la sociologie politique, cette thèse vise à mieux comprendre la genèse et les modalités de la coopération et de la concurrence des Verts européens, des ONG environnementales telles que Greenpeace et Les Amis de la Terre, et des groupes locaux et nationaux. De la première conférence internationale des Nations Unies sur l'environnement de Stockholm en 1972 à la conférence sur le changement climatique de Copenhague en 2009, cette thèse étudie pourquoi et comment les militants se saisissent d’opportunités politiques internationales ou européennes. Elle explicite deux dilemmes de la coopération transnationale, à savoir la diversité des contraintes nationales des champs politiques et le degré d’institutionnalisation des groupes de contestation. Elle analyse enfin comment les militants établissent les règles de fonctionnement d’un capital social transnational comme « bien collectif » qui facilite la production, la circulation et la réception de différents types de ressources et de compétences sociales pour les militants. Loin de céder aux sirènes de l’avènement d’une « société civile transnationale », ce travail insiste sur la grande hétérogénéité pdes militants, profondément ancrés dans des champs politiques nationaux. Cette situation explique que l’activisme transnational en Europe demeure provisoire et discontinu. / Most of the work about the politics and contention of nuclear energy deal with local and national issues. This thesis aims to show that « new governance » theories, speaking about the decline of the state, cannot capture properly enough the various dilemmas and conflicts that prevent the rise and dynamic of the transnationalisation of the antinuclear cause. Based on social movement sociology, network sociology and political sociology, this work studies the incremental cooperation between green political parties, environmental NGO’s such as Greenpeace and Friends of the Earth, and last but not the least, local and national protest groups from the beginning of the 1970’s to the end of the 2000’s. From the first United Nation International Conference on the Environment of Stockholm in 1972 to the International Conference on Climate Change of Copenhagen in 2009, this thesis show why and how transnational activists perceive and size political international and European opportunities. It shows as well how activists face two kinds of dilemmas that prevent further transnational cooperation: the widediversity of constraints of political fields and the degree of institutionalization of antinuclear groups. It focuses on how antinuclear activists become able to build up rules of transnational social capital, understood as a “collective good” that may well facilitate the production, circulation and reception of different types of social resources and competences for activists. Far from turning a blind eye on the contradictions of what could be seen as a « transnational civil society », this work emphasizes the heterogeneity of activists, who remain deeply rooted into national political fields. This situation explains why transnational activism in Europe is still temporary and discontinuous.
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Comportement différé du béton dans les enceintes de centrales nucléaires : analyse et modélisation

Granger, Laurent 15 February 1995 (has links) (PDF)
Les enceintes de confinement des centrales nucléaires françaises sont réalisées en béton précontraint de 1,2 m d'épaisseur. L'étanchéité de la structure dépend principalement de la précontrainte résiduelle du béton. Or les dispositifs de surveillance des déformations différées font apparaître des différences sensibles, suivant les sites, que les modèles de calcul réglementaires ne prennent pas en compte d'une façon satisfaisante. Pour améliorer la gestion du parc de centrales, au sens durée de vie, EDF a lancé en 1991 un vaste programme d'étude centré sur le matériau béton, et visant à prévoir le comportement réel en fluage des enceintes déjà construites. Ici, nous analysons une par une les différentes déformations différées du béton. Une analyse fine des phénomènes physico chimiques qui en sont à l'origine, nous conduit à proposer une modélisation d'ingénieur, sur la base d'un modèle du type milieu continu équivalent. Enfin, nous présentons les résultats de nos simulations et nous concluons en donnant les enseignements théoriques et pratiques de cette étude ainsi que quelques propositions réglementaires.
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Etude du phénomène de l'expansion sulfatique dans les bétons : comportement des enrobés de déchets radioactifs sulfatés

Li, Guanshu 27 September 1994 (has links) (PDF)
Le problème d'attaque des bétons par sulfates demeure d'actualité dans le domaine du stockage des déchets radioactifs, parce que certains déchets contiennent des sulfates. Le présent rapport contribue à l'étude des mécanismes de dégradation des enrobés de déchets radioactifs par sulfate. Les systèmes expansifs CaO-Al2O3-SO3-H2O sans et avec alcalins ont été étudiés. Dans le système sans alcalins, c'est la formation de l'ettringite secondaire par apport d'eau externe qui conduit à l'expansion importante par effet stérique. Dans le système avec alcalins, les comportements d'expansion sont complètement différents. Un nouveau minéral baptisé "phase U", de type AFm incorporant du sodium, a été mis en évidence. Il semble être le responsable de l'expansion observée. Les conditions de formation, le produit de solubilité, les méthodes de synthèse et les distances interréticulaires de la phase U ont été discutés. Les différentes configurations des enrobés réels ont été ensuite étudiées, le comportement étant lié notamment à la phase U, très peu étudiée jusqu'à présent en milieu de ciment. Nous avons retenu comme mécanismes expansifs possibles soit la formation de la phase U secondaire, soit la transformation de la phase U en ettringite, soit la transformation de la thénardite en mirabilite. La première hypothèse a été validée sur un système simplifié, la modélisation de toutes les configurations des enrobés par les bilans massique et volumique nous permet de déterminer théoriquement la répartition massique des hydrates et d'estimer l'expansion par formation de la phase U secondaire. La deuxième hypothèse a été aussi parfaitement vérifiée : l'observation de l'expansion et l'analyse minéralogique des échantillons contenant la phase U et subissant la lixiviation dans différentes solutions nous permettent de supposer que l'expansion est provoquée par la répulsion électrique interparticulaire d'ettringite colloïdale, issue de la transformation de la phase U initiale et formée en présence de chaux. La cinétique de transformation de la phase U en ettringite a été suivie expérimentalement et analysée avec la théorie de la diffusion. La troisième hypothèse n'a pas été validée. En conclusion, la phase U peut provoquer une expansion par deux principaux mécanismes se manifestant individuellement ou simultanément : la formation de la phase U secondaire et la transformation de îa phase U en ettringite colloïdale en présence de chaux. Le présent travail constitue une première étape importante et nécessaire pour prédire la durabilité d'une structure du stockage de déchets radioactifs sulfatés.
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Comportement de l’hélium implanté dans le carbure de bore B4C / Helium behaviour in implanted B4C boron carbide

Motte, Vianney 08 November 2017 (has links)
Le carbure de bore B4C est une céramique couramment utilisée comme absorbant neutronique pour la régulation de la puissance des réacteurs nucléaires. Les réactions d’absorption neutronique, de type (n,α) sur l’isotope bore-10, conduisent à la production de grandes quantités d’hélium (jusqu’à 1022.cm-3). Il en résulte du gonflement induit par la formation de bulles hautement pressurisées, puis de la microfissuration. L’analyse de la littérature montre que les mécanismes de diffusion de l’hélium et les premières étapes de la formation des bulles sont mal connus. L’objectif de notre étude est d’étudier le comportement de l’hélium dans le carbure de bore, en réalisant une analyse paramétrique. Pour cela, des échantillons de B4C fritté à partir de différentes poudres ont été implantés en hélium dans des accélérateurs d’ions à différentes concentrations et températures, ce afin de simuler l’hélium produit en réacteur. Les analyses se sont ensuite principalement appuyées sur deux techniques de caractérisation : L’analyse par réactions nucléaires ou NRA (Nuclear Reaction Analysis) qui est une technique d’analyse par faisceau d’ions. La réaction 3He(d,4He)1H utilisée permet d’obtenir des profils d’hélium dans le matériau. La Microscope Electronique en Transmission (MET) qui permet d’observer les amas potentiels d’hélium dans le matériau. Nous avons tout d’abord mis en évidence l’influence de la concentration d’hélium implanté : plus elle est élevée, plus la densité d’amas dans la zone implantée est élevée ; puis celle de de la température d’implantation : plus cette dernière est élevée, plus la température seuil de germination des amas est élevée et leur densité réduite. Nous en avons déduit que ces différences étaient dues à l’influence de l’endommagement résiduel, plus faible à haute température. Des doubles implantations d’or et d’hélium ont confirmé que l’endommagement créé par les ions Au avait un effet significatif sur la germination des amas, en abaissant le seuil de température de leur apparition et en augmentant leur densité. Ensuite, nous avons mis en évidence le rôle des joints de grains qui se sont révélés être de véritables pièges pour hélium. Nous avons démontré que l’hélium ne diffuse pas dans ni à travers ces joints de grains jusqu’à des températures de l’ordre de 1200°C. Enfin, l’élargissement des profils d’hélium après traitements thermiques, dans la gamme de température 600-800°C, a permis de déterminer un coefficient de diffusion apparent de l’hélium dans le B4C, paramètre inconnu dans la littérature, ainsi qu’une énergie d’activation : D = D0.exp(-Ea/kT), avec D0 = 6,03x10- 3 x/ 2,5 cm2.s-1 et Ea = 2,03 ±0,18 eV. L’ensemble de ce travail a permis de mieux appréhender le comportement de l’hélium dans le carbure de bore qui sera utilisé dans les dispositifs de contrôle de la puissance et les protections neutroniques du réacteur ASTRID, projet français de réacteur à spectre neutronique rapide refroidi au sodium. Les résultats obtenus permettent ainsi de tirer des indications utiles à la conception des éléments absorbants neutroniques du réacteur / Boron carbide B4C is a ceramic commonly used as a neutron absorber to control the power of nuclear power plants. The neutron absorption reactions, (n,α) type on the boron-10 isotope, lead to the production of large quantities of helium (up to 1022.cm-3). This results to swelling induced by the formation of highly pressurized bubbles, followed by microcracking. Analysis of the literature shows that helium diffusion mechanisms and the early stages of bubble formation are poorly understood. The goal of our work is to study the behaviour of helium in boron carbide, by carrying out a parametric analysis. For this purpose, samples of B4C, sintered from different powders, were implanted in helium with ion accelerators at different concentrations and temperatures, in order to simulate the helium produced in the reactor. The analyses were then mainly based on two characterization techniques: Nuclear Reaction Analysis (NRA), which is an ion beam analysis technique. The 3He(d,4He)1H reaction used allows obtaining helium profiles in the material. The Transmission Electron Microscope (TEM), which allows observation of potential helium clusters in the material. We first demonstrated the influence of the concentration of implanted helium: the higher it is, the higher the density of clusters in the implanted area; then the influence of the implantation temperature: the higher it is, the higher the threshold temperature for cluster nucleation and the lower the density. We have deduced that these differences were due to the influence of the residual damage, which is lower at high temperature. Dual gold and helium implantations confirmed that damage caused by Au ions had a significant effect on cluster nucleation, lowering the temperature threshold of their occurrence and increasing their density. Next, we have highlighted the role of grain boundaries which have proved to be very efficient traps for helium. We have demonstrated that helium does not diffuse into these grain boundaries at temperatures up to 1200°C. Finally, the broadening of the helium profiles after heat treatments, in the temperature range 600-800°C, allowed us to determine an apparent diffusion coefficient of helium in B4C, still unknown in the literature: D = D0.exp (-Ea/kT), with D0 = 6.03x10-3 x/ 2.5 cm2.s-1 and Ea = 2.03 ± 0.18 eV. This work allowed us to better understand the behaviour of helium in boron carbide, which will be used in power control devices and neutron protections for the ASTRID reactor, a French sodium fast-neutron reactor project. The results thus allow obtaining useful indications for the design of the neutron absorber elements of the reactor
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D’Hiroshima à Tôkaimura (1945-1957) : pour une histoire culturelle de la genèse du projet nucléaire civil japonais à travers les quotidiens Asahi Shinbun et Yomiuri Shinbun / From Hiroshima to Tôkaimura (1945-1957) : a Cultural History of the Genesis of Japanese Civilian Nuclear Project Through the Newspapers Asahi Shinbun and Yomiuri Shinbun / 広島から東海村へ(1945-1957) : 日本の原子力平和利用の導入における文化史 : 朝日新聞と読売新聞の分析を通して

Bruno, Tino 21 September 2017 (has links)
Au-delà des questions inhérentes à la sûreté des installations nucléaires, l’accident de la centrale Fukushima Dai’ichi du 11 mars 2011 a fait ressurgir ce que certains considèrent comme un paradoxe : le Japon s’est lancé dans l’aventure du nucléaire alors qu’il avait lui-même été victime de la bombe atomique et que, de surcroît, il est régulièrement confronté à des catastrophes naturelles. Par ailleurs, la catastrophe de Fukushima a encouragé une certaine réflexion sur les médias japonais, qui vise particulièrement à critiquer le rôle que ceux-ci ont joué dans la promotion du nucléaire et son acceptation auprès du public japonais dès après la Seconde guerre mondiale. En s'inscrivant dans le champ des études en histoire culturelle, le présent travail vise ainsi à comprendre, à travers le prisme de l'image médiatique, comment le Japon a opéré une transition entre Hiroshima (1945) et Tôkaimura (1957), autrement dit entre le nucléaire militaire et le nucléaire civil, en attachant une importance particulière à la manière dont les discours sur ces "deux nucléaires" ont été articulés dans la presse japonaise. Pour ce faire, nous analysons la manière dont les grands quotidiens nationaux Asahi Shinbun et Yomiuri Shinbun ont traité de l’énergie atomique durant la genèse du projet nucléaire civil japonais (1945-1957), une période charnière démarrant avec les bombardements atomiques d’Hiroshima et de Nagasaki et se clôturant avec la mise en route du tout premier réacteur nucléaire expérimental japonais à Tôkaimura. À travers un plan structuré chronologiquement autour de quatre périodes, nous tentons donc de fournir des éléments de réponse à la question suivante : comment l’énergie nucléaire civile a-t-elle été représentée dans la presse nationale japonaise à l’époque de son introduction dans l’archipel ? Dans la première partie (1945-1949), nous observons comment l’énergie nucléaire a été représentée durant les premières années suivant les bombardements atomiques sur Hiroshima et Nagasaki, alors que le discours sur le nucléaire militaire était censuré par les Forces Alliées et que l’énergie nucléaire civile n’en était encore qu’à ses balbutiements. Dans la deuxième partie (1949-1952), nous analysons comment le socle des représentations de cette énergie évolue alors que la menace de la guerre nucléaire fait surface et que les premiers succès de production d’électricité nucléaire à l’étranger attirent l’attention de la presse japonaise. Notre troisième période (1953-1955) s’intéresse à trois évènements médiatiques qui ont influencé le discours médiatique autour de l’énergie nucléaire : le discours américain Atoms for Peace ; l’incident du thonier Daigo Fukuryû Maru ; et la venue de l’industriel américain John Jay Hopkins sur l’invitation de Shôriki Matstutarô, alors à la tête du quotidien Yomiuri Shinbun. Enfin, dans notre dernière partie (1955-1957) nous analysons tout d’abord la manière dont le quotidien Yomiuri Shinbun a couvert une grande exposition sur "les usages pacifiques" de l’énergie nucléaire qu’il avait lui-même co-organisé avec l’United States Information Agency pour améliorer l’image de cette dernière après l’incident du Daigo Fukuryû Maru. Dans un second temps, nous nous intéressons aux débats politiques à l’heure où le Japon commence à institutionnaliser son projet nucléaire civil. Enfin, nous clôturons cette dernière partie en traitant d’un événement qui devait symboliser l’aboutissement du projet nucléaire civil japonais : la mise en marche du tout premier réacteur nucléaire expérimental du Japon, dans le village de Tôkaimura. / In addition to questions that are inherent to the safety of nuclear installations, the accident at Fukushima Dai’ichi Nuclear Power Plant of March 2011 raised what can be considered a paradox: Japan has embarked on a nuclear adventure even though it has been the victim of a nuclear bomb itself and while it regularly faces natural catastrophes.Furthermore, the Fukushima catastrophe has encouraged some reflexion on the Japanese media, with special focus on the role these have played in the promotion of nuclear energy and in its acceptance by the Japanese public after the Second World War.This study, which belongs to the field of cultural history, aims at understanding through the prism of the media image, in what way Japan has accomplished a transition between Hiroshima (1945) and Tôkaimura (1957); in other words between military nuclear power and civilian nuclear energy, while attaching special importance to how the debate about these two aspects of the nuclear reality has been articulated in the Japanese press. To do this, we analyse the manner in which the big national newspapers: the Asahi Shinbun and Yomiuri Shinbun, dealt with atomic energy during the establishment of the Japanese civilian nuclear project (1945-1957), a pivotal period which started with the atomic bombings of Hiroshima and Nagasaki and closed with the start-up of the first Japanese experimental nuclear reactor in Tôkaimura. By means of a plan that is structured chronologically around four periods we will try to provide answers to the following question: how was civilian nuclear energy represented in the Japanese national press at the time of its introduction in the archipelago?In the first period (1945-1949), we observe how nuclear energy was represented during the first years following the atomic bombings of Hiroshima and Nagasaki, at a time that any discussion about atomic bombings was censured by the Allied Forces and that civilian nuclear energy was still in its infancy. In the second period (1949-1952), we analyse how the base of the representations of that energy evolves while the threat of nuclear war surfaces and while the first successes of the production of nuclear energy draw the attention of the Japanese press. Our third period (1953-1955) focuses on three media events which influenced the debate around nuclear energy: the American speech Atoms for Peace; the incident of the tuna fishing boat Daigo Fukuryû Maru and the arrival of the American industrialist John Jay Hopkins at the invitation of Shôriki Matstutarô, the head of the daily newspaper Yomiuri Shinbun. Finally, in our last period (1955-1957) we analyse first of all the manner in which the Yomiuri Shinbun covered the great exhibition on ‘the pacific uses of nuclear energy’ which it had itself co-organized with the United States Information Agency after the Daigo Fukuryû Maru incident, in order to improve the image of the latter. Then, we examine the political debates at the time that Japan began to institutionalize its nuclear civilian project. Lastly we end this part discussing an event that should symbolize the successful conclusion of the Japanese nuclear project: the start-up of the first experimental nuclear reactor in Japan in the village of Tôkaimura.
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Application of the Stimulus-Driven Theory of Probabilistic Dynamics to the hydrogen issue in level-2 PSA. Application de la Stimulus Driven Theory of Probabilistic Dynamics (SDTPD) au risque hydrogène dans les EPS de niveau 2.

Peeters, Agnès 05 October 2007 (has links)
Les Etudes Probabilistes de Sûreté (EPS) de niveau 2 en centrale nucléaire visent à identifier les séquences d’événements pouvant correspondre à la propagation d’un accident d’un endommagement du cœur jusqu’à une perte potentielle de l’intégrité de l’enceinte, et à estimer la fréquence d’apparition des différents scénarios possibles. Ces accidents sévères dépendent non seulement de défaillances matérielles ou d’erreurs humaines, mais également de l’occurrence de phénomènes physiques, tels que des explosions vapeur ou hydrogène. La prise en compte de tels phénomènes dans le cadre booléen des arbres d’événements s’avère difficile, et les méthodologies dynamiques de réalisation des EPS sont censées fournir une manière plus cohérente d’intégrer l’évolution du processus physique dans les changements de configuration discrète de la centrale au long d’un transitoire accidentel. Cette thèse décrit l’application d’une des plus récentes approches dynamiques des EPS – la Théorie de la Dynamique Probabiliste basée sur les Stimuli (SDTPD) – à différents modèles de déflagration d'hydrogène ainsi que les développements qui ont permis cette applications et les diverses améliorations et techniques qui ont été mises en oeuvre. Level-2 Probabilistic Safety Analyses (PSA) of nuclear power plants aims to identify the possible sequences of events corresponding to an accident propagation from a core damage to a potential loss of integrity of the containment, and to assess the frequency of occurrence of the different scenarios. These so-called severe accidents depend not only on hardware failures and human errors, but also on the occurrence of physical phenomena such as e.g. steam or hydrogen explosions. Handling these phenomena in the classical Boolean framework of event trees is not convenient, and dynamic methodologies to perform PSA studies are expected to provide a more consistent way of integrating the physical process evolution with the discrete changes of plant configuration along an accidental transient. This PhD Thesis presents the application of one of the most recently proposed dynamic PSA methodologies, i.e. the Stimulus-Driven Theory of Probabilistic Dynamics (SDTPD), to several models of hydrogen explosion in the containment of a plant, as well as the developed methods and improvements.
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Application of the Stimulus-Driven Theory of Probabilistic Dynamics to the hydrogen issue in level-2 PSA / Application de la Stimulus Driven Theory of Probabilistic Dynamics (SDTPD) au risque hydrogène dans les EPS de niveau 2.

Peeters, Agnes 05 October 2007 (has links)
Les Etudes Probabilistes de Sûreté (EPS) de niveau 2 en centrale nucléaire visent à identifier les séquences d’événements pouvant correspondre à la propagation d’un accident d’un endommagement du cœur jusqu’à une perte potentielle de l’intégrité de l’enceinte, et à estimer la fréquence d’apparition des différents scénarios possibles.<p>Ces accidents sévères dépendent non seulement de défaillances matérielles ou d’erreurs humaines, mais également de l’occurrence de phénomènes physiques, tels que des explosions vapeur ou hydrogène. La prise en compte de tels phénomènes dans le cadre booléen des arbres d’événements s’avère difficile, et les méthodologies dynamiques de réalisation des EPS sont censées fournir une manière plus cohérente d’intégrer l’évolution du processus physique dans les changements de configuration discrète de la centrale au long d’un transitoire accidentel.<p>Cette thèse décrit l’application d’une des plus récentes approches dynamiques des EPS – la Théorie de la Dynamique Probabiliste basée sur les Stimuli (SDTPD) – à différents modèles de déflagration d'hydrogène ainsi que les développements qui ont permis cette applications et les diverses améliorations et techniques qui ont été mises en oeuvre.<p><p>Level-2 Probabilistic Safety Analyses (PSA) of nuclear power plants aims to identify the possible sequences of events corresponding to an accident propagation from a core damage to a potential loss of integrity of the containment, and to assess the frequency of occurrence of the different scenarios.<p>These so-called severe accidents depend not only on hardware failures and human errors, but also on the occurrence of physical phenomena such as e.g. steam or hydrogen explosions. Handling these phenomena in the classical Boolean framework of event trees is not convenient, and dynamic methodologies to perform PSA studies are expected to provide a more consistent way of integrating the physical process evolution with the discrete changes of plant configuration along an accidental transient.<p>This PhD Thesis presents the application of one of the most recently proposed dynamic PSA methodologies, i.e. the Stimulus-Driven Theory of Probabilistic Dynamics (SDTPD), to several models of hydrogen explosion in the containment of a plant, as well as the developed methods and improvements.<p> / Doctorat en Sciences de l'ingénieur / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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L'énergie nucléaire et le droit international public / Nuclear energy and public international law

El Jadie, Amna 29 June 2017 (has links)
Tous les États sans discrimination ont un droit inaliénable de développer les utilisations de l'énergie nucléaire à des fins civiles, à condition de ne pas détourner ces utilisations pacifiques vers des armes nucléaires. Cependant, il est accordé à cinq pays le droit de posséder ces armes, à savoir les États-Unis, la France, la Russie, la Chine et le Royaume-Uni. Autour de cette position, un vif débat à la fois juridique et éthique a été soulevé. En effet, pour ses opposants, le nucléaire représente un risque durable et non maîtrisable par la science. Les accidents nucléaires majeurs, les déchets radioactifs et le détournement du nucléaire à des fins militaires sont des risques ingérables et d‟une gravité exceptionnelle. En revanche, les défenseurs de cette énergie la présentent comme sûre, voire partie prenante du développement durable. Selon eux, le nucléaire est un moyen fiable de lutter contre le réchauffement climatique et aussi une solution à la pénurie énergétique à laquelle le monde est confronté. En examinant et analysant la fiabilité et la crédibilité de tous les arguments allant à l‟encontre et en faveur de cette industrie, on constate que la licéité et la légitimité du recours à l'énergie nucléaire sont mal fondées. Par conséquent, nous estimons qu‟il est nécessaire de dépasser le nucléaire par la conclusion d'une convention internationale posant l'interdiction progressive mais complète du nucléaire. / All states without discrimination have an inalienable right to develop the uses of nuclear energy for civilian purposes, provided they do not divert these peaceful uses to nuclear weapons. However, five states have been granted the right to possess these weapons, that is : United-States, France, Russia, China and United-Kingdom. Around this position a fierce debate, both legal and ethical, has been raised. Indeed for its opponents nuclear represents a persistent risk that is non controllable by science. Major nuclear accidents, radioactive wastes and the use of nuclear for military purposes are unmanageable risks of exceptionnal serious gravity. On the other hand, the proponents of this energy present it as safe, even as part of sustainable development. According to them, nuclear is a reliable means to fight global warming and is also a solution to the energy shortage the world is facing. When analyzing the reliability and the credibility of all arguments for and against this industry, it can be noticed that the lawfulness and legitimacy of the use of nuclear energy are ill-founded. Therefore, we believe there is a need to go beyond nuclear with the conclusion of an international convention dealing with the progressive but comprehensive nuclear ban.

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