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L'art mural comme stratégie de survie des communautés rurales. Trois études de cas en milieu rural italien / Murals as a survival strategy of rural communities. Three case studies in rural Italian environment

Giancaspero, Laura 21 December 2018 (has links)
Cette thèse s'intéresse aux peintures murales en milieu rural, dans la péninsule italienne. A travers trois études de cas elle propose d'analyser le phénomène muraliste comme l'expression des rapports écologiques des communautés locales avec leur environnement. L'étude de ce phénomène, mené en conjuguant l'approche géohistorique à l'écocriticism américain, révèle que ces peintures murales représentent une riposte aux nombreuses fractures, territoriales, identitaire et écologiques, qui sont intervenues dans ce territoires ruraux à l'époque contemporaine. Tout ces changements ont en effet brisé les rapports séculaires que les communautés locales entretenaient avec leur territoire en menaçant leur existence même. Il s'agit d'un phénomène courant en Italie qui a entrainé l'abandon de nombreux villages ruraux. Dans le cas des trois villages analysés, la population locale a fait recours à l'art murale afin de se réapproprier les lieux et de redéfinir les rapports avec son environnement, ce qu'enfin a garanti la survie des ces petites communautés. / This thesis is focused on Italian mural paintings in rural environments. Through three case studies, it analyses artistic phenomenon as an expression of  the ecological relationship between the local community and their environment. The study of this phenomenon, conducted by combining the geohistorical approach with American ecocriticism, reveals that these murals represent a response to the many fractures: territorial, identity and ecological, which have occurred in this rural area during contemporary times. All these changes, therefore, broke the centuries-old relationships that local communities maintained with their territory by threatening their own existence. This is a common phenomenon in Italy that has resulted in the abandonment of many rural villages. In the case of the three villages analyzed, the local population employed the mural art in order to reclaim their place and to redefine the relationship with their environment, which finally affirmed the survival of these small communities.
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Mobilités écopoétiques et écritures de la nature : espace et paysage dans la littérature contemporaine en français / Nature writing and ecopoetic mobility : space and landscape in contemporary French-speaking literature

De Vriese, Hannes 20 September 2016 (has links)
Cette étude s’interroge sur l’écriture de la nature dans la littérature contemporaine en français. À partir d’un corpus de textes pris dans la littérature européenne (Chevillard, Michon, Mingarelli, Ollier, Réda, Rouaud, Simon, Tesson, Trassard) et antillaise (Chamoiseau, Glissant, Maximin), l’auteur examine comment la menace écologique influe sur la géographie littéraire et plus généralement sur la représentation de l’espace. Le cadre théorique utilisé à cet effet se nourrit, d’une part, de l’écocritique nord-américaine et s’inscrit, d’autre part, dans l’écopoétique, plus à même de rendre compte de la littérature en français. La recherche démontre que la conscience écologique va de pair avec une nouvelle conception du monde qui met à mal les représentations traditionnelles de l’espace. L’exploration de l’espace sauvage ne conduit dès lors pas à une célébration d’un paysage sublime, mais associe les découvertes du voyageur tout au plus à un sublime suspendu, tremblé et par là provisoire. De même, le récit préhistorique ne recourt pas aux stratégies littéraires du roman préhistorique traditionnel. Plutôt que de procéder comme ce dernier à la représentation du temps préhistorique et que de montrer l’arrivée triomphante de l’homme, le récit contemporain se livre, au contraire, à une enquête incertaine autour de la trace humaine dans l’espace. Il apparaît ainsi un décalage entre la relativité de l’histoire humaine et la permanence du temps géologique. La littérature met en avant la nécessaire reconfiguration des représentations traditionnelles de l’espace et remet en cause la place centrale que l’homme s’attribue. Il s’agit pour les textes de montrer en quoi la géographie apparaît comme une entité plastique et mobile, comme en témoigne par exemple le motif du jardin qui réconcilie les efforts d’aménagement de l’homme et l’énergie désordonnée de la nature. L’esthétique contemporaine relève alors d’une mobilité écopoétique en signe d'une nouvelle empathie avec le monde. / This dissertation reflects on nature writing in French-speaking contemporary literature. Drawing on a corpus of literary texts from Europe (Chevillard, Michon, Mingarelli, Ollier, Réda, Rouaud, Simon, Tesson, Trassard) and the Caribbean (Chamoiseau, Glissant, Maximin), the author examines how awareness of ecological peril determines literary geographies and the representation of space more generally. North-American ecocriticism offers a part of the theoretical framework, but recent findings in European ecopoetics prove to be more suitable to analyse literature in French. The study shows that ecological awareness entails a new worldview that invalidates pre-existing representations of space. Thus, exploring the wilderness does not longer lead the observer to celebrate the sublime landscapes that nature offers him. On the contrary, the encounter with the wilderness tends to be unsuccessful, and if it entails any sublime experience, it is equally a temporary and a fragile one. Likewise, the prehistoric narrative does not longer rely on the literary strategies of the traditional prehistoric novel: rather than to reconstruct a prehistoric time and to show the triumphant arrival of humankind as does the latter, the contemporary narrative conducts in the present an uncertain and troubled investigation regarding the significance of prehistoric human traces. Literary texts thus show the discrepancy between the relativity of human history and the permanence of geological time. They underline the need to reconfigure traditional representations of space and question the central position that humankind attributes to himself. Literature then promotes space as a plastic and mobile entity. The garden more precisely appears to be a motive that reconciles human efforts of planning and managing with the disorderly energy of nature. Contemporary literary aesthetics appear then to be determined by an ecopoetic mobility that signals a new empathy with the world. / In deze studie wordt het natuurschrijven (nature writing) in de hedendaagse Franssprekende literatuur ondervraagdUitgaand van een corpus van Europese (Chevillard, Michon, Mingarelli, Ollier, Réda, Rouaud, Simon, Tesson, Trassard) en Caribische teksten (Chamoiseau, Glissant, Maximin), bestudeert de auteur hoe de bewustwording van de ecologische crisis de literaire afbeelding van plaats beïnvloedt. Het theoretisch kader wordt deels door de Noord-Amerikaanse ecokritiek verschaft, maar de recente ondervindingen van de Europese ecopoetiek blijken nog beter aangepast aan de Franstalige literatuur. Het onderzoek toont aan dat de ecologische crisis een nieuw wereldbeeld meebrengt dat de traditionele weergave van plaats in vraag stelt. De verkenning van de wildernis leidt bijvoorbeeld niet tot een sublimering van het natuurlandschap, maar de ontdekkingen van de reiziger blijven beperkt tot een gedempt subliem, een tijdelijke gebeurtenis die op elk ogenblik onderbroken kan worden. Het prehistorisch verhaal vernieuwt evenzeer de literaire structuren van de traditionele prehistorische roman. Daar waar deze laatste de prehistorische tijd getrouw weergeeft en de triomf van de mensheid in beeld brengt, vertelt het prehistorische verhaal veeleer een twijfelende en angstig zoektocht omtrent de prehistorische sporen van de mensheid in het landschap. De relatieve historische tijd van de mens contrasteert zo met de ononderbroken eeuwigheid van de geologische tijd. Wat de literatuur dan naar voor brengt, is de nood om de bestaande verwoordingen van ruimtegevoel te herzien en om de mens te doen afzien van de centrale plaats die hij zich gewoonlijk toekent. Plaats is dan, zoals de teksten aantonen, een plastisch en mobiel gegeven. Zo blijkt de tuin een plek te zijn die de menselijke zin voor ordening en vormgeving verzoent met de ontembare energie van de natuur. De esthetische weergave van plaats in de hedendaagse literatuur beantwoordt zo aan een ecopoëtische beweeglijkheid als teken van een vernieuwde overeenstemming met de wereld.
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Écocritique comparée de Jean Marc Dalpé et de Joseph Boyden

Noël, Martine 19 November 2018 (has links)
Ma thèse est une étude comparée des oeuvres de Joseph Boyden et de Jean Marc Dalpé, et plus spécifiquement de leur imaginaire spatial. Mon analyse se veut essentiellement géocritique et géosymbolique. Elle s’inspire des travaux de Bertrand Westphal, qui s’intéressent à l’insertion et la transformation littéraire des espaces humains. L’ancrage géographique nordique des textes de ces deux auteurs, et plus spécifiquement dans le Nord ontarien où la nature est omniprésente, me semble particulièrement porteur de sens. Il s’agit d’ailleurs de l’élément principal permettant de rassembler et de comparer les oeuvres de Boyden et de Dalpé. Mon étude se centre ainsi sur la géocritique, mais se veut surtout une écocritique, puisque cette approche me permet de cerner davantage les thèmes et les symboles issus spécifiquement de l’environnement naturel. Je procède donc à une exploration du wilderness littéraire dans les oeuvres, qu’il soit forestier, minier, aquatique ou vivant. Grâce aux travaux de William Cronon, je note que ce concept est remis en question dans les oeuvres du corpus, car il ne s’agit pas ici d’un wilderness en tant que nature vierge. Les personnages vivent, au contraire, à proximité de la forêt, entretiennent un contact quotidien avec la nature. Une véritable relation entre les personnages et les éléments de leur environnement se met donc en place. Toutefois, cette relation n’est pas toujours idyllique, car la nature sauvage demeure tout de même dangereuse. Les auteurs puisent parfois dans un symbolisme plutôt universel ou connu, celui des bêtes sauvages dangereuses et des monstres. La forêt boréale est menaçante, et évoque les ouvrages de Robert Progue Harrison ou encore de Margaret Atwood. L’hiver et le froid soutiennent le thème de la survivance. Ma thèse montre aussi que le sentiment d’emprisonnement suscité par la forêt est une symbolique récurrente. Il existe un lien de parenté entre l’univers de la nature sauvage et l’imaginaire de la biorégion du nord ontarien. Cet imaginaire est marqué par des symboles qui cadrent avec l’expérience que font les personnages du wilderness, mais il est aussi teinté par la mythologie autochtone et renvoie ainsi à la présence importante des peuples des Premières Nations dans la région. En somme, mon analyse du symbolisme écologique s’intéresse à la présence d’un wilderness nord ontarien polysémique et multiforme dans les oeuvres à l’étude. En outre, par sa nature comparative, ma thèse montre que malgré les différences de langue, et les différences culturelles qui en découlent irrémédiablement, il y aurait un imaginaire du wilderness commun à ces auteurs canadiens bien connus, imaginaire cependant directement tributaire de la géographie ontarienne.
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L’écocritique dans les romans "Globalia" et "Amour à l’Ancienne Ligne" / The ecocriticism in the novels "Globalia" and "Love at the Old Rail"

Gancea, Uliana 04 October 2014 (has links)
La présente thèse est une étude écocritique où l’on analyse l’environnement dans les romans: Globalia (2004), écrit par l’écrivain français Jean-Christophe Rufin et Amor en la Línea Vieja (Amour sur l’Ancienne Ligne) (2007), écrit par le Costaricien Walter Rojas Pérez. Cette investigation examine l’expression de la conscience écologique, représentée à partir de l’optique de chaque romancier non seulement dans des périodes différentes (2004/2007), mais aussi dans des endroits distincts. Ici sont analysées les visions singulières de l’Homme en relation avec la campagne et la ville, accompagnées d’une structure politique corrompue où l’on observe l’inégalité de correspondances qui influence le déséquilibre écologique, affectant les systèmes naturels , anthropiques et l’être humain. Les romans étudiés ne reflètent pas l’image de la nature vue comme «enfer vert», au contraire, le naturel traduit le portrait d’une Mère qui fournit tout le nécessaire pour la survie des êtres vivants. C’est pour cela que les postulats de dénonciation critiquent l’abus que l’être humain fait contre l’environnement, le déboisement de la forêt, la contamination des bassins hydrographiques, l’utilisation indistincte des produits agrochimiques, la pollution de l’air et de la terre avec des résidus industriels tirés comme décharges à ciel ouvert, tout en se transformant en éléments destructifs qui raccourcissent la vie des êtres vivants sur la Planète Verte. Dans les deux romans les auteurs accusent l’exploitation insoutenable des ressources naturelles par l’homme conquérant de la nature qui sert aux buts globalisateurs de l’industrialisation. Les textes enregistrent une séries de scène qui critiquent la pratique du développement non-durable et où le paupérisé dévaste la nature et se soumet au pouvoir économique par la nécessité de survivre, pour se transformer finalement en «des-gens», vivre comme les ordures recyclées et se nourrir des déchets de l’industrialisation. La pauvreté globale est telle que les «trois quarts de la population mondiale vivent dans le Tiers Monde, ce qui représente plus de deux tiers du secteur de la surface de la terre» (Stokke 19). La Terre incarne l’être vivant qui appartient à un écosystème universel et, pour se maintenir robuste, elle a besoin de son espace soutenable, dans un milieu écologique sain. La stabilité de la planète est d’importance suprême pour le reste des espèces qui la cohabitent. Voici le discours écocritique que les romanciers Rufin et Rojas Pérez souhaitent transmettre dans le but de perpétuer la viabilité terrestre, de sorte que toute espèce prenne plaisir au nectar qui la maintient vigoureuse. La dénonciation des romanciers cherche à éveiller la conscience pour maintenir l’équilibre écologique sur la Planète Verte. De la même manière, le discours environnementaliste-littéraire va au-delà de la frontière terrestre, tout en arrivant à des mondes cosmiques et universalisés de la Terre, comme celui qui apparaît dans le roman Globalia. L’analyse écocritique dans Amor en la Línea Vieja fait transparaître une réalité cosmologique définie depuis une dimension inextricable qui cherche à recréer la bonne interrelation entre toutes les espèces. Ce monde terrestre-universel offre l’occasion de coexister avec la société interplanétaire où les espèces maintiennent une racine commune. Tant Globalia comme Amor en la Línea Vieja donnent aux nouvelles générations le message écocritique suivant: elles sont dédiées à sauver l’habitat global. / The following study analyzes the environment in the novels: Globalia (2004), written by the French novelist Jean-Christophe Rufin and Amor en la Línea Vieja (Love at the Old Rail) (2007), written by the Costa Rican author Walter Rojas Pérez. This research examines the expression of ecological consciousness represented from the authors’ perspectives both in different periods of time (2004/2007) and distinctive places. Below are analyzed the peculiar visions of the Mankind in relationship with the country and the city, accompanied by a corrupt political structure where the inequality of connections influences the ecological unbalance, affecting the natural, anthropic, and human beings’ ecosystems. The novels here studied do not reflect the image of nature viewed as «a green hell»; nonetheless, the natural aspects depict the portrait of a Mother furnishing all the necessary for the humankind’s survival. Thus, the denunciation premises criticize the abuse committed by mankind against the environment, the deforestation of woods, the contamination of hydrographic basins, the indistinct use of agrochemical products, air and land pollution with industrial residue dumped outside as garbage; most likely destructive elements which shorten humankind’s life on the Blue Planet. Both novels accuse the unsustainable exploitation of natural resources by the human conqueror of nature and who serves the globalization goals of the industrialization. This unsustainable development favors the ecological imbalance which leads to the disappearance of uncountable species dying without having ever been studied, taking away the opportunity to the future generations to have even known them. The texts register how the economically poor human beings devastate the nature and give into the economic power for the need to survive, and to finally become “un-people”. Global poverty is such that “three quarters of the world population live in the Third World, which stands for more than two thirds of the earth’s surface” (Stokke 19). The lucky ones, supported by certain people in power, manipulate the citizens by means of transnational companies, and –using the excuse of modernization- they steal nature’s resources. Therefore, when these living beings stop serving the petty interests of the rich, they are laid off without any benefits, directly affecting their human ecology and that of their families; consequently, the underprivileged have no other alternative but to join certain at-risk settlements, live as recycled garbage, and eat from the industrialization’s waste. The Earth embodies a living being that pertains to a universal ecosystem and which requires its own sustainable space, within a healthy ecological environment. The planet’s stability is of supreme importance to the rest of the species that live together on it. This is the ecocritical discourse that the novelists Rufin and Rojas Pérez desire to transmit, hoping to perpetuate the terrestrial viability that all species could enjoy the nectar which maintains it strong. The novelists’ denunciation awakens the consciousness for preserving the Blue Planet’s ecological balance. Moreover, the environmental-literary discourse goes beyond the terrestrial frontiers, getting to the Earth’s cosmic and universal worlds, as the one that appears in the novel Globalia. A defined cosmological reality surges in Amorn en la Línea Vieja, when –from an inextricable point of vegetation on Earth- one may go through a tunnel onto another dimension where friendly beings interact with each other. On that terrestrial-universal world, the vegetation resembles the one known on Earth, and where the characters Ion and Elena welcome Nuria as member of their family, thus giving Nuria the opportunity to coexist with an interplanetary society of common root species. Both Globalia and Amor en la Línea Vieja pass on to the new generations a clear ecocritical message: they are dedicated to save the global habitat.
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Mountains and rivers for a home : a study of the cultural and social repercussions of the return to nature in Leslie Marmon Silko's Ceremony and Thomas King's Green grass, running water

Cayouette, Murielle 20 April 2018 (has links)
La présente recherche a pour but de procéder à une étude comparative du processus régénératif au cœur de deux romans phares de la fiction autochtone contemporaine, soit Ceremony de Leslie Marmon Silko et Green Grass, Running Water de Thomas King. Trois volets principaux sont examinés : le rôle de la nature en tant que référent culturel dans le processus de régénération des personnages principaux de chaque roman, l’évolution de la quête identitaire dans un environnement post-contact, ainsi que les répercussions de la réactualisation de l’identité de chaque protagoniste sur la communauté à laquelle il appartient. Cette comparaison entre les procédés employés par Silko et King permettront, en un premier temps, d’identifier des éléments de continuité entre les deux auteurs. Ces similarités incluent la centralité de la nature dans la reconnexion des protagonistes avec leur culture et leur identité ainsi que l’emphase sur la nécessité d’une identité hybride dans un environnement post-contact. De plus, la comparaison entre ces deux auteurs issus de deux contextes socio-historiques distincts permet d’isoler certains éléments du contexte propre à chaque roman afin de déterminer le rôle de la réalité autochtone sur la fiction produite à chaque époque. De façon plus spécifique, il sera entre autres question de l’influence de la montée du mouvement environnementaliste euro-américain sur la valeur symbolique du retour à la nature, ainsi que de l’importance grandissante de la classe moyenne autochtone éduquée et de la façon dont ce nouveau phénomène est exprimé dans l’œuvre de King. / This thesis compares the regenerative processes at the heart of two milestone novels of contemporary Native American literature, Leslie Marmon Silko’s Ceremony and Thomas King’s Green Grass, Running Water. My comparative study will be divided into three main sections: the role of nature as a cultural referent in the main characters’ regenerative processes in each novel, the evolution of the identity quest in a post-contact environment, and finally, the repercussions of the protagonists’ re-actualization of identity on the rest of their community. Through the comparative study of the processes employed by Silko and King with respect to one’s relationship to nature, cultural identity and social relations, I will be able to identify several similarities shared by the two novels, which demonstrate that they belong to the same Native artistic continuum. These resemblances include the central role of nature in reconnecting the protagonists to their identity, as well as a predominant emphasis on the emergence of a hybridized identity in a post-contact environment. Moreover, the comparison of two novels emerging from two different eras of Native American Literature –that of the 1970s and of the 1990s- will allow me to isolate the influence of the cultural context to which each particular work belongs. In doing so, it becomes possible to determine the influence of some transformations in Native lifestyle on the fiction produced at a given time. More specifically, the modifications I chose to focus on include the rise of Euro-American environmentalism on the symbolic value of returning to nature for Natives as well as the increasing presence of middle-class, educated Natives and their representation, mostly present in King’s fiction.
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Globalization and slow violence : slow genocide at the periphery in Jeannette Armstrong’s Whispering in shadows and Kaine Agary’s Yellow-Yellow

Awele, Emmanuel Chukwudi January 2015 (has links)
Abstract : The work that follows analyses the environmental, cultural, economic and rhetorical methods of conceptualizing violence affecting traditional Niger-Deltan and pan-Indigenous peoples. Whispering in Shadows by Jeanette Armstrong and Yellow-Yellow by Kaine Agary represent how Okanagan and other pan-Indigenous peoples of the Americas and Niger Deltans experience contemporary forms of slow genocide as a result of environmental pollution and various forms of displacement from ancestral spaces. This analysis of both texts brings to the fore the Indigenous sense of life, well-being, and progress that is grounded in a holistic view of communal life on traditional lands, and places it in contrast with the non-traditional use of traditional lands, as well as the exploitation of Okanagan and Nigerian Indigenous peoples produced by the dominant socio-economic realities controlled by the forces of globalization. Indigenous environmentalism reflected by Armstrong’s and Agary’s novels views human relationships with the land in terms of an interconnected familial dependence, and not within extreme notions of romanticized abstinence from dependence on land or of capitalist exploitative use of land. In the light of the environmental criticism of Yellow-Yellow and Whispering in Shadows, I propose that both texts may be read as eco-literature. However the ecocritical work of both novels is based, not on Western-identified notions of ecocriticism that often prioritize the non-human through what Graham Huggan and Helen Tiffin describe as “anti-human” environmentalism. Rather, the novels adopt an Indigenous view of humans and non-humans not as competing subjects, but as interdependent and interrelated parts of one entity: the land. Agary’s and Armstrong’s renderings of displacement disrupt dominant utilitarian perceptions of the land by showing that it carries meaning and identity that encompasses culture, social, personal and communal existence. I suggest that a reaffirmation of culturally-grounded relations with the land, a reconnection to land and rebuilding of localized networks between Individuals in eco-devastated communities and between such communities in a form of globalization-from-below provides a strong base for healing, for cultural preservation, and for creative collaborative responses and solutions to globalization. Global minority collaboration and cultural affirmation ultimately has potentials of destabilizing and resisting globalization in sustainable ways. They insulate communities from the hegemony of the dominant Western socio-cultural models. The close familial ties between Indigenous peoples and the land, coupled with historic, cultural and economic meaning of land to such communities suggest that the loss of traditional land under systems of globalization is a traumatizing and devastating experience for traditional peoples. I argue that such cultural and physical dislocation normalizes a trend of infighting and social instability, which becomes a self-reproducing violence that exacerbates the process of slow genocide: “the emotional and physical harm done to survivors of violence over time that leads to extreme hardship and premature death for many” (Cottam, Huseby, and Lutze 2). At the heart of Armstrong’s and Agary’s texts are critiques of both environmental and social injustices that emanate from industrial activities on Indigenous traditional lands. The environmental representations of Armstrong and Agary portray Indigenous perspectives that link environmentalism to the cultural, economic and social facets of sustainability. The pan-Indigenous and African environmentalisms represented in Whispering in Shadows and in Yellow-Yellow respectively do not define “environmental concerns” and issues of justice in terms of separate issues that need linking. Rather, they represent the issues of equity, justice, and environmental, spiritual and cultural stability as a one and the same interrelated issue of sustainability. / Résumé : Ce qui suit analyse des dispositifs environnementaux, culturels, économiques et rhétoriques qui engendrent le déplacement chez les peuples traditionnels autochtones et du Delta de Niger. Whispering in Shadows de Jeannette Armstrong et Yellow-Yellow de Kaine Agary représentent, de manière similaire, la façon dont les peuples traditionnels autochtones et ceux du Delta de Niger expérimentent les formes contemporaines du génocide lent sous forme de pollution environnementale, ainsi que des déplacements spatiaux. Cette analyse porte un regard particulier sur le sens de la vie, du bien-être et du progrès selon les cultures traditionnelles autochtones qui se basent sur une vision globale de la vie commune sur la Terre ancestrale. Cette cosmologie est mise en contraste avec la culture mondialisée qui encourage notamment l’utilisation non-traditionnelle des terrains et l'exploitation des peuples traditionnels autochtones. L'environnementalisme autochtone reflété dans les romans d'Armstrong et d’Agary considère les relations des humains avec la Terre comme étant une dépendance familiale interconnectée. Cette relation ne se définit pas sur base des notions extrêmes d'abstinence romancée ou de non-dépendance sur la Terre. Elle n’est pas définie non plus par des notions de l'exploitation écocidaire capitaliste de la Terre. À la lumière de la critique environnementale de Whispering in Shadows et de Yellow-Yellow, je propose que les deux textes soient lus comme des éco-littératures. Cependant, le travail des deux romans écocritiques est fondé non sur les notions occidentales de l’écocritique qui privilégient souvent les non-humains dans un environnementalisme que Graham Huggan et Helen Tiffin (2010) décrivent comme étant « antihumain », mais plutôt sur celles qui considèrent les humains et les non-humains non pas comme des sujets en concurrence, mais comme les parties interdépendantes et intimement liées au sein d’une seule entité: la Terre. La conception de la question du déplacement selon Agary et Armstrong déstabilise la perception dominante matérialiste de la Terre en montrant que la Terre est porteuse d’un sens et d'une identité qui peuvent sembler arbitraires, mais qui englobent au fait la culture, la vie sociale, personnelle et communautaire. Je propose qu’une base solide pour gagner la guérison spirituelle, la préservation des cultures marginalisées et la lutte contre la mondialisation se trouve dans la réaffirmation des relations culturellement fondées avec la terre, la reconnexion à la terre et la construction de réseaux localisées entre les individus dans les communautés éco-dévasté, ainsi qu’entre ces communautés, dans une forme de « mondialisation d’en bas. » La collaboration entre les minorités et l'affirmation culturelle ont de la potentielle à déstabiliser et résister la mondialisation de manière durable. Cette globalisation d’en bas isole aussi les communautés de l'hégémonie des modèles socio-culturels dominants venant souvent de l’occident. Les liens familiaux étroits que partagent les peuples autochtones et leur Terre, ainsi que les significations historiques, culturels et économiques de la Terre pour ces communautés autochtones, suggèrent que la perte des espaces terrestres traditionnelles sous les systèmes de la mondialisation est vécue comme une véritable expérience traumatisante et dévastatrice. Cette injustice normalise par la suite une tendance de la violence latérale et de l'instabilité sociale qui devient une violence autoreproductrice et qui maintient le processus historique du génocide lent: «le préjudice émotionnel et physique subi par les victimes de la violence au fil du temps qui mène à la pauvreté extrême et à la mort prématurée pour beaucoup» (ma traduction : Cottam, Huseby, et Lutze 2). Au cœur des textes d'Armstrong et d’Agary se trouvent des critiques contre les injustices sociales et environnementales émanant des activités industrielles dans les espaces traditionnelles autochtones. L’environnementalisme d'Armstrong et d’Agary décrit des cosmologies autochtones qui interagissent entre l'écologie et les aspects culturelles, économiques et sociaux du développement durable. L’environnementalisme autochtone d’Armstrong et l’environnementalisme africain d’Agary, en fonction de leurs cosmologies traditionnelles respectives, ne conceptualisent pas des «préoccupations environnementales» et les questions de justice dans le contexte des questions distinctes qui devraient être liées comme la culture dominante occidentale les conçoivent. Pour eux, les questions de l'équité, de la justice, de la stabilité environnementale, spirituelle et culturelle ne sont qu’une et la même question du développement durable.
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L'écriture du non-humain dans la poesie de D.H Lawrence. / Writing the Non-Human in D.H.Lawrence’s Poetry

Bouttier, Sarah 02 December 2011 (has links)
Chez D. H. Lawrence, le non-humain correspond à la fois à une forme de vitalité primordiale et aux créatures végétales et animales que cette vitalité anime bien davantage que les hommes, étouffés par une civilisation moderne qui les rend inertes. Le non-humain apparaît comme le dépositaire d‘une présence pure, existant avant ou hors de la culture. Lawrence est donc confronté à la difficulté de représenter cette présence pure par un moyen intrinsèquement « humain », le langage poétique. Il ne se pose alors pas simplement en anti-humaniste : son écriture poétique du non-humain procède d‘un conflit permanent entre la volonté de se libérer du carcan humain et la nécessité de demeurer dans la sphère humaine, voire de réinstaurer la limite entre humain et non-humain. Ce conflit s‘exprime déjà dans le non-humain comme simple matière vivante, sous la forme d‘une tension entre une conception de la matière comme pure présence extérieure à tout discours humain et une vision de la matière comme objet scientifique par excellence. Dans l‘évocation des créatures, le conflit incite Lawrence à réinventer spécifiquement pour elles des rapports au monde (émotions, perception, agentivité) qui leur permettent de préserver leur présence. Dans le rapport de Lawrence aux créatures non-humaines, le conflit demeure car Lawrence remet en question la limite qui le sépare du non-humain mais la réaffirme également. Enfin, la dialectique entre la volonté de saisir la présence du non-humain et la crainte de l‘abstraire complètement en l‘incluant dans le langage semble particulièrement présente dans ce que nous tentons de définir comme un langage poétique propre au non-humain, au-delà de sa simple utilisation chez Lawrence. / In D. H. Lawrence‘s poetry, the non-human is both a form of primordial vitality and the living world of non-human creatures. Non-human creatures are seen as more able to embody this vitality than modern men, stifled by their civilization. The non-human stands outside the sphere of culture, and its mode of existence is consequently an untouched, pure form of presence. Therefore, Lawrence faces the difficulty of representing this pure presence through an inherently ―human‖ means, poetic language. However, his stance is not entirely anti-humanist: his poetic writing of the non-human is founded on an unceasing conflict between the will to break free from the constraints of humanity and the necessity to remain within a human sphere, and even to reinstate the limit between human and non-human. In the representation of the non-human as mere living matter, this conflict is already manifest, taking the shape of a tension between matter as existing completely outside human discourse, and matter as a scientific object par excellence. When Lawrence evokes the creatures, this conflict brings about a reconfiguration of specific non-human modes of being in the world (emotions, perception, agency), which allow the creatures to interact with each other without diminishing or abstracting their presence. In the poet‘s own relationship with the non-human creatures, the conflict appears again as Lawrence questions the limit between human and non-human while reinstating it. At last, the dialectic between a will to capture non-human presence and the fear of abstracting it when including it within the sphere of language seems particularly present in what we have attempted to establish as a poetic language specific to the representation of the non-human, in Lawrence and other poets.
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The Role of the Ecological Other in Contesting Postcolonial Identity Politics : an Interdisciplinary Study of the Postcolonial Eco-literature of J.M Coetzee and Wu Ming-yi / L’autre écologique : une contestation de la politique de l’identité postcoloniale : une étude interdisciplinaire de la littérature écologique postcoloniale de J.M Coetzee et Wu Ming-yi

Chang, Ti-Han 18 June 2018 (has links)
Cette thèse présente une analyse comparée des œuvres de deux écrivains contemporains, John Maxwell Coetzee (1940-), originaire d’Afrique du Sud, et Wu Ming-yi (1971-), de Taïwan, que l’on associe au genre de la « littérature écologique postcoloniale ». À partir de leurs travaux, cette thèse propose une étude interdisciplinaire couvrant trois dimensions de leurs travaux : la théorie, la politique et le littéraire. Les textes choisis pour l’analyse sont ceux qui cherchent à la fois à fournir une image dystopique de l’exploitation des environnements naturels et des êtres non-humains et à représenter l’oppression coloniale des peuples colonisés et de l’exploitation des ressources naturelles dans différentes parties du monde. En ce qui concerne la dimension théorique, la thèse aborde le questionnement suivant : comment la philosophie occidentale contemporaine prend en compte les animaux et les êtres écologiques (êtres non-humains et non-animaux), afin de reconsidérer la question plus générale de l’altérité. Quant à la dimension politique, la thèse adopte une posture philosophique afin de questionner les contextes historiques des pays postcoloniaux, notamment ceux de l’Afrique du Sud et de Taïwan. Enfin, la dimension littéraire examine les écrits de Coetzee et de Wu afin de montrer comment leurs textes décrivent l’« autre écologique » (ecological other) en tant que moyen pour lutter contre l’identité politique postcoloniale. / This thesis presents the literary works of two contemporary writers—John Maxwell Coetzee (1940-), originally from South Africa, and Wu Ming-yi (1971-) from Taiwan—whom it analyses as key exponents of postcolonial eco-literature. The thesis offers an interdisciplinary study of their works in their theoretical, political and literary aspects. The texts selected for analysis are those that seek to present a dystopian image of the exploited natural environment or nonhuman entities, while, at the same time, associating and articulating these representations with the suppressions and exploitations carried out within colonial frameworks in different parts of the world. As regards the theoretical perspective of the thesis, it addresses the subject of how contemporary continental philosophy takes nonhuman animals and other kinds of ecological beings into account and rethinks the philosophical question of the other. With respect to politics, it contextualises this philosophical questioning by looking at the history of various postcolonial countries, notably South Africa and Taiwan. Lastly, as far as literature is concerned, it examines the writings of Coetzee and Wu in order to show how their texts depict the ecological other as a way of contesting postcolonial identity politics.
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Visions croisées dans la littérature du Grand Océan: approche comparatistes des littératures francophones et anglophones de Polynésie / Converging visions in the contemporary literature of Oceania: a comparative approach to french- and english- languages literatures from Polynesia

Close, Anne-Sophie 08 January 2015 (has links)
Ancrée dans les réalités du monde océanien contemporain et prenant comme thématique centrale les questions de la représentation de la terre et du lien à la terre, cette recherche doctorale consiste en une analyse comparative et écocritique des textes et contextes formant le champ particulier des littératures autochtones produites en Polynésie, tant en français qu’en anglais. Les problématiques environnementales et la question de l’attachement à la terre sont au cœur des œuvres littéraires polynésiennes contemporaines, tant francophones qu’anglophones, dont elles permettent de questionner la parenté. Le choix d’une approche critique novatrice et originale, basée sur les "postcolonial ecologies", permet de faire dialoguer « texte » et « monde » et d’ainsi toucher à l’universel. En s’attachant à certaines problématiques humanitaires et écologiques cruciales, dont l’urgence se fait de plus en plus pressante en cette ère où le réchauffement climatique et les pollutions multiples mettent en péril la survie de nombreuses cultures et écosystèmes, ce travail doctoral dépasse le domaine purement littéraire et réaffirme avec force le pouvoir de l’imagination poétique dans la réinvention d’un autre rapport au monde, plus juste socialement et écologiquement.<p>Par le choix de son objet autant que par celui de sa méthode, où le dialogue interdisciplinaire et interculturel occupe une place essentielle, cette étude se veut doublement novatrice. Elle embrasse plusieurs objectifs. Premièrement, faire connaître une production littéraire francophone largement méconnue, issue d’une aire géographique et culturelle spécifique (la Polynésie). Deuxièmement, renforcer le dialogue trans-océanique grâce à la confrontation des productions francophones et anglophones, et s’inscrire ainsi pleinement dans l’actualité de la recherche sur les littératures océaniennes. Troisièmement, usant des apports de ce dialogue et des outils proposés par l’analyse écocritique, poser la question de l’existence ou non d’un univers littéraire trans-linguistique et océanien. Quatrièmement, contribuer à enrichir et éclairer les théories littéraires écocritiques grâce aux spécificités et aux problématiques soulevées par les littératures polynésiennes. Œuvres littéraires et méthode critique s’inscrivent donc dans un processus d’échanges et de retours constant et dynamique, s’éclairant réciproquement afin de parvenir à une compréhension mutuelle plus profonde et féconde de nouvelles possibilités.<p> / Doctorat en Langues et lettres / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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“Some say that happy women are immaterial:” ecofeminist materiality in the work of Virginia Woolf and Mina Loy

Jones, Alyssa 12 1900 (has links)
Mon mémoire explore les représentations d’environnements matériels et naturels dans des œuvres littéraires de Virginia Woolf et Mina Loy, et comment ces écrivaines conçoivent les connections entre leurs personnages féminins et leurs environnements. À travers l’analyse de leurs œuvres respectives et à l’aide de préceptes de l’écocritique et de sujets connexes tels la matérialité, l’écoféminisme et la trans-corporalité, j’établis la possibilité de réévaluer la perception anti-nature du Modernisme et des opportunités pour enrichir les études écocritiques et modernistes. En premier lieu, j’observe l’inséparabilité entre l’humanité et ces environnements de vie dans Between the Acts, dernier roman complété par Woolf, et comment cela constitue une évolution par rapport à sa nouvelle « Kew Gardens ». De plus, je présente les bénéfices de cette relation pour les femmes et leurs ambitions artistiques en me basant sur les arguments de Woolf dans son essai A Room of One’s Own et en conversant avec des études qui explorent les éléments écocritiques de l’œuvre de Woolf. En deuxième lieu, je m’intéresse à une sélection des premiers poèmes de Mina Loy pour leurs examens de thèmes féministes et leur intégration dans les représentations des lieux visités dans les poèmes. J’illustre le rôle actif d’espaces domestiques et publics dans le maintien de discours dominants du patriarcat, et donc dans la résultante subjugation des femmes à son pouvoir. Ce travail d’analyse me permet de conclure avec de nouvelles avenues de recherche pour solidifier la place des femmes modernistes au sein du mouvement à l’aide de leurs intérêts environnementaux et pour reforger les liens ignorés ou effacés entre elles. / My thesis explores the depictions of material and natural spaces in literary works by Virginia Woolf and Mina Loy, and how both writers conceive the interconnections between their female characters and their surrounding environments. With the help of precepts of ecocriticism and of related fields such as materiality, ecofeminism and trans-corporeality in analyzing Woolf’s and Loy’s respective works, I demonstrate how the misguided preconception of Modernism’s contempt for nature can be reassessed to offer new opportunities for both ecocritical and modernist studies. Firstly, I observe the inseparability between humanity and its living environments in Woolf’s last completed novel Between the Acts and how this evolved from her earlier short story “Kew Gardens.” I also discuss the benefits of this relation for women and their artistic ambitions with the aid of Woolf’s own claims in her essay A Room of One’s Own and in conversation with studies which have attested the ecocritical elements of Woolf’s work. Secondly, I take an interest in Mina Loy’s early poetry for its exploration of feminist themes and how those intertwine with her depictions of her poems’ environments. I illustrate the active role of domestic and public spaces in the maintenance of ambient ruling patriarchal discourses and the subjugation of women to their power. This work of analysis allows me to conclude with new avenues from which to solidify the places of women modernists in the movement by the means of their environmental interests and to reforge the ignored or erased affiliations between them.

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