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Mécanique de la nuit suivi de Narration et imagination environnementale dans"Les larmes de saint Laurent" de Dominique FortierVadnais, Christiane 20 December 2019 (has links)
Tableau d'honneur de la FÉSP / Ce mémoire de recherche-création se divise en deux parties. La première, Mécanique de la nuit, est un recueil de nouvelles oniriques qui aborde la confrontation entre l’humain et la nature en mettant en scène des catastrophes naturelles, des animaux sauvages, des parasites, etc. Les textes se structurent par des échos entre les personnages et les lieux. Ils sont portés par une voix narrative qui raconte les histoires à la troisième personne et disserte sur la notion de rêve dans une perspective scientifique. La seconde partie s’intitule Narration et imagination environnementale dans Les larmes de saint Laurent de Dominique Fortier. Elle analyse la place de la narration dans la poétique de cette oeuvre éclatée pour ensuite en étudier la portée d’un point de vue écocritique. De cette façon, elle vise à dégager la contribution potentielle d’une narration atypique au renouvellement de l’imaginaire environnemental contemporain. / This master thesis in creative writing is divided in two parts. The first one, Mécanique de la nuit, gathers dreamlike short stories about the conflict between human and nature. It stages natural catastrophes, wild animals, parasites, etc. The short stories are structured by echos between characters and places. They are told by an omniscient narrator who also talks about dreams in a scientific perspective. The title of the second part is Narration et imagination environnementale dans Les larmes de saint Laurent de Dominique Fortier. It talks about the role of narration in the novel poetic, and then analyses its scope with an ecocritic perspective. It aims to determine the potential contribution of an unusual narrative voice to the renewal of contemporary environmental imagination.
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La selva contada por los narradores : ecología política en novelas y cuentos hispanoamericanos de la selva (1905-2015)Ordóñez Díaz, Leonardo 05 1900 (has links)
La forêt a été, et reste encore, un sujet clé de la littérature hispano-américaine. Ce travail étudie les images de la forêt dans le roman hispano-américain du dernier siècle, tout en mettant l’accent sur l’analyse d’ouvrages dont l’action se situe dans la forêt amazonienne, le milieu sylvestre latino-américain par excellence. Quelles sont les visions de la forêt qui priment dans la production narrative ? Comment la crise écologique mondiale a-t-elle influencé les manières de « raconter la forêt » ? De quelle façon reflètent-elles la tournure prise par la situation environnementale aujourd’hui ? Quelles sortes de rapports entre les sociétés humaines et les écosystèmes forestiers sont représentés dans ces ouvrages ? Quelle est la participation des peuples autochtones dans les faits racontés ? Et celle des animaux, des plantes et d’autres entités non humaines ? Est-ce que les œuvres expriment des notions de « nature » et de « culture » différentes de celles de l’Occident moderne, ou des besoins et regards différents de ceux des humains ? Pour trouver une réponse à ces questions, le travail se focalise sur quatre sujets clés de la production romancière : la construction d’une conscience historique des images de la nature, les rapports entre les peuples de la forêt et les colonisateurs occidentaux, la vision de la forêt comme un écosystème complexe et fragile, et la quête de façons coopératives de bâtir notre relation avec l’environnement. Bien que la méthodologie choisie favorise les outils de l’écocritique et de l’écologie politique, le travail s’appuie aussi sur l’essor récent de la philosophie environnementale, la biogéographie des forêts tropicales et l’anthropologie culturelle. Par le truchement d’une telle approche, nous misons sur la possibilité d’ouvrir une plateforme de dialogue entre la critique littéraire et d’autres champs du savoir. L’objectif est d’utiliser les textes littéraires comme des fenêtres pour explorer la dimension environnementale de la condition humaine, en fournissant des idées et des points de vue féconds pour les débats actuels autour du changement de paradigme qu’il faut opérer afin que la civilisation humaine soit capable de créer un nouveau rapport, symbiotique et non simplement extractif, avec les écosystèmes naturels. / The forest has been, and remains, a key theme in Hispanic American literature. This research examines images of the forest in the Hispanic American narrative of the last century, stressing the analysis of works of writing set in the Amazon rainforest, Latin America’s quintessential natural setting. What are the most common imaginaries of the rainforest in this narrative production? What impact has the global ecological crisis had on different ways of “narrating the forest”? What types of relationships between human societies and rainforest ecosystems are represented in this corpus? What environmental and ecological problems are thematized in the texts? What role do Indigenous peoples play in the stories? And what role do animals, plants, and other nonhuman entities play? Do these works give a voice to notions of “nature” and “culture” that are different from Western ones? Do they give a voice to needs and perspectives that are different from human ones? To answer these questions, my work delves into four key issues of canonical rainforest narratives: the cultural perceptions of a tropical rainforest setting, the relationships between Indigenous peoples and settlers, the development of a historical consciousness of images of nature, and the search for new forms of relating to the natural environment. Although the proposed methodology favors the tools of ecocriticism and political ecology, the work also draws on current developments in environmental philosophy, rainforest biogeography, and cultural anthropology. By means of such an interdisciplinary approach, my work seeks to create a suitable setting for dialogue between literary criticism and other areas of knowledge. Ultimately, I aim to use these chosen literary texts as a window to exploring the human condition’s environmental dimension, providing ideas and viewpoints that could contribute to building a distinct, symbiotic and not merely extractive relationship between human societies and natural ecosystems. / La selva ha sido, y sigue siendo, un tema central de la literatura hispanoamericana. Este trabajo estudia las imágenes de la selva en la narrativa hispanoamericana durante el último siglo, enfatizando el análisis de obras cuya acción se sitúa en la selva amazónica, el entorno natural latinoamericano por excelencia. ¿Cuáles son los imaginarios de la selva más comunes en la producción novelística y cuentística? ¿Cuál ha sido el impacto de la crisis ecológica global en las formas de «contar la selva»? ¿Qué tipos de relación entre las sociedades humanas y los ecosistemas selváticos aparecen representados en estas obras? ¿Qué problemas ambientales y ecológicos son tematizados en ellas? ¿Qué papel desempeñan en los hechos narrados las poblaciones autóctonas? ¿Y cuál desempeñan, a su vez, los animales, las plantas y otras entidades no-humanas? ¿Las obras le dan voz a nociones de «naturaleza» y «cultura» distintas a las de Occidente, o a necesidades u ópticas distintas a las de los humanos? Para responder estas preguntas, el trabajo profundiza en temas claves del canon de las narrativas de la selva, como las percepciones culturales del ambiente selvático, las relaciones entre los pobladores indígenas de la selva y los colonizadores, el desarrollo de una conciencia histórica de las imágenes de la naturaleza y la búsqueda de nuevas formas de relación con el entorno ambiental, entre otros. Si bien la metodología escogida privilegia las herramientas del ecocriticismo y la ecología política, el trabajo se apoya igualmente en desarrollos recientes de la filosofía ambiental, la biogeografía de las selvas tropicales y la antropología cultural. Mediante este enfoque pluridisciplinar, el trabajo procura abrir un escenario de diálogo fecundo entre la crítica literaria y otras áreas del conocimiento. El objetivo último es aprovechar los textos literarios seleccionados como una ventana para explorar la dimensión ambiental de la condición humana, proveyendo ideas y puntos de vista que contribuyan en la construcción de una relación distinta, simbiótica y no simplemente extractiva, entre las sociedades humanas y los ecosistemas naturales.
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L'union fait la force (géologique) : une analyse écocritique des Fourmis de Bernard Werber / (Geological) force in unity : an ecocritical analysis of Empire of the ants by Bernard WerberSebbfolk, Annie January 2019 (has links)
The paper is an ecocritical analysis of the Empire of the ants, a book written in 1991 by Bernard Werber. Through this green reading, the author seeks to better understand how climate change is created from a social point of view and why, by inherence, it is so difficult to avert. As the book is largely a juxtaposition of the human society and that of ants, the author compares the two species in order to determine which one is better equipped to tackle climate change, as well as which factors, cultural, political or biological, allow for the necessary measures to be taken. The study finds that the complexity of climate change exceeds our understanding of time and space, making it impossible for us to imagine and consequently tackle in any satisfactory manner. Though ants display features superior to ours when it comes to carrying out this task, the study further concludes that there is an accompanying moral dilemma to such actions, as the environmentally profitable not always is in the best interest of individual lives.
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Les Mondains sauvages ˸ formes de l'apprentissage urbain au vingtième siècle (Proust, Lins, Naipaul, Oates, Bolaño) / The Worldly Savages ˸ Novels of Urban Formation in the Twentieth Century (Proust, Lins, Naipaul, Oates, Bolaño)Brito, Luciano 03 December 2018 (has links)
Écrites dans le vague souvenir des romans d’apprentissage du début de l’ère industrielle, les œuvres de Marcel Proust, Osman Lins, Vidiadhar Surajprasad Naipaul, Joyce Carol Oates et Roberto Bolaño reviennent avec mélancolie à une question qui marque la modernité : comment tracer l’histoire de l’arrivée dans une grande ville ? À la Recherche du temps perdu et Blonde examinent des rituels mondains au sein des capitales transformées par la guerre. L’absence d’ordre produit des fils énigmatiques, à l’image du kaléidoscope, de la spirale, du labyrinthe et de la cité de sable, ces dispositions s’appliquant à l’écriture de l’espace urbain et du récit qui y conduit. L’Énigme de l’arrivée les relie aux problématiques de la migration, de la langue mondiale et de l’empire multiculturel qui se consolide dans la deuxième moitié du XXe siècle. L’œuvre de Lins fait converger l’urbanité, l’ésotérisme et des mondanités intellectuelles : l’imitation, la citation, la bibliographie. L’urbain devient une satire chez Bolaño : ses arrivistes et ses carriéristes, qui sont des poètes et des professeurs de littérature, appartiennent à la famille des meurtriers de masse. La nostalgie du roman d’apprentissage urbain, désormais sous le signe du regret, demande une réévaluation intégrale. Alors que la métaphore végétale indique des processus stylistiques de décomposition qui joignent la désurbanisation et l’émergence de la vie de l’esprit, l’écriture des plantes peut conduire plus largement à de nouvelles possibilités d’individuation, moins motivées par la pulsion mondaine qui caractérise les récits capitalistes, et plus discrètement marquées par l’inscription non instrumentale et involontaire, autrement violente, dans la nature. / Written with the vague memory of the novels of formation of the beginning of the industrial era, the novels of Marcel Proust, Osman Lins, Vidiadhar Surajprasad Naipaul, Joyce Carol Oates and Roberto Bolaño return with melancholy to a question that has marked modernity: how do we record the story of the arrival in a big city? In Search of Lost Time and Blonde examine the worldly rituals at the heart of the capitals transformed by war. The absence of order produces enigmatic forms: in the image of the kaleidoscope, the spiral, the labyrinth and the city of sand, these forms arrange the writing of the urban space and the narrative that leads into it. The Enigma of Arrival links those processes to the problematics of migration, global language and the multicultural empire that has taken shape during the second half of the twentieth century. The work of Lins brings together urbanity, esoterism and elements of intellectual worldliness: imitation, quotation, bibliography. The urban becomes a satire in Bolaño: his arrivistes and his careerists, who are poets and teachers of literature, belong to the family of mass murderers. The novel of urban formation, now available only as a lost object, a target for nostalgia under the sign of regret, merits thorough reevaluation. Seeing that the vegetal metaphor points to stylistic processes of decomposition that bring together de-urbanization and the emergence of the life of the mind, the writing of plants may lead to new possibilities of individuation, less motivated by the worldly pulsion that characterizes capitalistic narratives, and bearing more discreet traces of the non-instrumental and involuntary, more violent inscription into nature.
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La perception de la Nature dans Le Roman de Tristan et Iseut : Étude écocritique comparative entre la composition de Joseph Bédier et ses sources médiévalesHedenmalm, Li January 2019 (has links)
Ce mémoire est une analyse comparative écocritique entre Le Roman de Tristan et Iseut, composé par Joseph Bédier en 1900, et ses sources médiévales principales : les poèmes du XIIIe siècle de Béroul, de Thomas d’Angleterre, d’Eilhart d’Oberg et de Gottfried de Strasbourg. L’objectif principal de notre étude est de chercher à savoir si la perception de la Nature dans le roman de Bédier diffère de celle des textes médiévaux. Pour atteindre ce but, nous dirigeons notre attention sur les descriptions des paysages sauvages et sur les épisodes où les forces de la Nature semblent influencer le déroulement des évènements du récit. Nous analysons ces passages, et nous les comparons avec les descriptions correspondantes tirées des sources de Bédier. Nos résultats montrent que, même si la représentation de la Nature est chez Bédier loin d’être unilatérale, elle témoigne généralement d’une vue plus positive de la nature sauvage par rapport aux textes médiévaux. De ce fait, le roman de Bédier s’éloigne de la tradition médiévale, qui consiste à voir les environnements sauvages comme étant inhospitaliers et périlleux, et s’approche plutôt de la tradition romantique qui célèbre les merveilles de la Nature. / This essay is a comparative ecocritical analysis of The Romance of Tristan and Iseult, composed by Joseph Bédier in 1900, and its principal medieval sources: the thirteenth-century poems of Béroul, Thomas of Britain, Eilhart von Oberge and Gottfried von Strassburg. The overall aim of the study is to investigate how the perception of Nature in Bédier’s work differs from that in the medieval texts. To meet this aim, we turn to the textual descriptions of wild landscapes and the episodes where the forces of Nature seem to have a powerful influence on the unfolding of the events in the story. These passages are analysed and compared with the corresponding descriptions in Bédier’s sources. Our results show that, while Bédier’s portrayal of Nature is by no means one-sided, it generally displays a more positive view of Nature and wilderness than the medieval texts. In this regard, Bédier’s novel moves away from the medieval tradition of imagining wild environments as inhospitable and perilous and approaches the romantic tradition of celebrating the wonders of Nature.
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El apocalipsis ecológico como crítica a la modernidad en dos novelas de Homero AridjisLoiselle, Michaël-Jean 11 1900 (has links)
L’opposition entre sociétés humaines et nature, qui pose les fondements ontologiques de la modernité, a provoqué l’insertion de tous les êtres – humains et non-humains – dans une nouvelle phase de l’histoire de la planète : l’Anthropocène. Alors même que l’origine anthropique du défi climatique rend impérative une réflexion sur notre rapport asymétrique à la nature, la culture a déjà commencé à développer une pensée écologique féconde. Dans l’œuvre dystopique de l’écrivain et activiste environnemental mexicain Homero Aridjis, qui nous propulse dans un paysage urbain immonde, infect et encrassé qui rend tangible et visible la crise écologique, l’apocalypse est pensée comme l’aboutissement d’un monde inscrit dans la matrice ravageuse de l’utopie moderne. À travers l’étude des différentes déclinaisons des dichotomies cultivées dans la pensée moderne – ontologique (culture/nature), géographique (Europe/Amérique) et de genre (masculin/féminin) –, le mémoire mettra en relief le changement paradigmatique auquel nous convie l’auteur des dystopies La leyenda de los soles (1993) et ¿En quién piensas cuando haces el amor? (1995). Contrairement à ce qui se traduit dans la cosmologie moderne, au sein de ce diptyque littéraire, culture et nature sont comprises comme des entités complémentaires. Ainsi, notre recherche propose non seulement une étude approfondie des motifs de la crise environnementale dans le roman, mais également des pistes pour réfléchir, via la fiction littéraire, à la réhabilitation des liens intrinsèques qui unissent culture et nature. / La oposición entre sociedades humanas y naturaleza, que sienta las bases ontológicas de la modernidad, condujo a la inserción de todos los seres – humanos y no-humanos – en una nueva fase de la historia del planeta: el Antropoceno. Si el origen antrópico del desafío climático nos obliga a reflexionar sobre la relación asimétrica del ser humano con la naturaleza, la cultura ya ha empezado a desarrollar un fecundo pensamiento ecológico. En la obra distópica del escritor y medioambientalista mexicano Homero Aridjis, quien nos convoca en un paisaje urbano inmundo, repugnante y contaminado que vuelve tangible y visible la crisis ecológica, el apocalipsis se concibe como el acabamiento de un mundo inscrito en la matriz destructora de la utopía moderna. A través del estudio de las distintas declinaciones de las dicotomías cultivadas en el pensamiento moderno – ontológica (cultura/naturaleza), geográfica (Europa/América) y genérica (masculino/femenino) –, esta memoria pondrá de relieve el cambio paradigmático que instila el autor de las distopías La leyenda de los soles (1993) y ¿En quién piensas cuando haces el amor? (1995). Al contrario de lo que promueve la cosmología moderna, en este díptico literario, cultura y naturaleza están entendidos como entes complementarios. Así, nuestra indagación propone no solamente un análisis profundo de los motivos de la crisis medioambiental en la novelística, sino también pistas para reflexionar vía la ficción literaria sobre la rehabilitación de los lazos intrínsecos que unen cultura y naturaleza. / The opposition between human societies and nature, which constitutes the ontological bases of modernity, has led to the insertion of all beings – humans and non-humans – in a new phase of the history of our planet: the Anthropocene. As the anthropic origin of the climate challenge obligates us to reflect upon the asymmetric relation of humankind with nature, culture has already started to develop a productive ecological thinking. In Mexican writer and ecological activist Homero Aridjis’s dystopic work, which propels us into a filthy, repulsive and polluted urban landscape that makes the ecological crisis tangible and visible, the apocalypse is thought of as the result of a world trapped in the destructive matrix of the modern utopia. Through analyzing different expressions of the dichotomies cultivated in modern thinking – ontological (culture/nature), geographic (Europe/América) and gender-related (masculine/feminine) –, this research underscores the paradigmatic changes that Aridjis promotes in his dystopic works La leyenda de los soles (1993) and ¿En quién piensas cuando haces el amor? (1995). Counter to the modern cosmology, in this literary diptych, culture and nature are understood as complementary entities. Therefore, our thesis offers not only a complete analysis of the ecological crisis motives in the novel, but also guidelines to reflect on the intrinsic bonds that link culture and nature through literary fiction.
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