• Refine Query
  • Source
  • Publication year
  • to
  • Language
  • 284
  • 43
  • 18
  • 16
  • 3
  • 2
  • 1
  • 1
  • Tagged with
  • 415
  • 216
  • 143
  • 123
  • 113
  • 111
  • 78
  • 66
  • 61
  • 61
  • 52
  • 45
  • 45
  • 40
  • 33
  • About
  • The Global ETD Search service is a free service for researchers to find electronic theses and dissertations. This service is provided by the Networked Digital Library of Theses and Dissertations.
    Our metadata is collected from universities around the world. If you manage a university/consortium/country archive and want to be added, details can be found on the NDLTD website.
91

Du "nous femmes" au "nous féministes" : l'apport des critiques anti-essentialistes à la non-mixité organisationnelle

Mayer, Stéphanie 10 1900 (has links) (PDF)
Les espaces politiques non-mixtes entre « femmes » représentent, en raison de l'autonomie qu'ils permettent d'acquérir, un mode d'organisation qui s'est avéré efficace pour mener des luttes en faveur de la liberté. Ce type de rassemblement se constitue sur la base du « Nous femmes » qui fait l'objet depuis près de trois décennies de nombreuses résistances de la part des féministes post modernes et poststructuralistes. Ces critiques de l'essentialisme remettent en cause les fondements du « Nous femmes » et ébranlent, par le fait même, le mode d'organisation en non-mixité construit sur l'identité « femmes ». Ce mémoire vise trois objectifs principaux : 1) retracer l'importance politique du mode d'organisation en non-mixité « femmes »; 2) explorer à partir d'une perspective féministe postmoderne et poststructuraliste les tensions relatives au « Nous femmes » et à l'expérience qui lui est propre; et 3) montrer la pertinence du déplacement vers le « Nous féministes » qui permet de penser une non-mixité entre féministes. Cette analyse épistémologique met en dialogue les cadres théoriques des féministes radicales, principalement matérialistes, avec ceux des féministes postmodernes et poststructuralistes au sujet du « Nous femmes » et de son expérience spécifique. Cette discussion aboutit sur une proposition actualisée en termes de concepts féministes mobilisés dans le cadre d'une organisation en non-mixité, qui conjugue anti-essentialisme et radicalisme politique. La proposition centrale de ce mémoire entend inciter les féministes (militantes et théoriciennes) à emprunter le passage du « Nous femmes » vers le « Nous féministes ». Ce déplacement permet la conceptualisation d'une non-mixité entre féministes invitée à se saisir, dans une perspective féministe, de l'ensemble des enjeux sociaux. Cette démarche repose sur le postulat que les féminismes représentent une réflexion politique qui concerne l'ensemble de la société; ils constituent un projet démocratique. Les conclusions de ce mémoire rappellent l'importance de ce déplacement épistémologique et politique du « Nous femmes » vers le « Nous féministes » afin de contourner les paradoxes théoriques que revêtent ces ancrages essentialistes associés à la catégorie « femmes » et la non-mixité sur cette base. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : non-mixité organisationnelle, mixité sociale, mouvements des femmes, mouvements féministes, féminisme radical, féminisme postmoderne, féminisme poststructuraliste, «Nous femmes», «Nous féministes», démocratie.
92

Penser l'encircularisation à travers le geste épistémologique de Pierre Perrault

Mailhot, Amélie-Anne 11 1900 (has links) (PDF)
Le parcours du cinéaste Pierre Perrault sert ici d'intercesseur pour investiguer l'idée d'encircularisation à partir de l'incorporation politique de son geste épistémologique. La pensée circulaire, dont Georges Sioui trace la trame des espaces-temps sur le continent américain, se présente comme une disposition, portée par la consubstantialité de ses aspects épistémologiques, éthiques et politiques. Elle nous invite à penser la possibilité effective de tisser un politique de relations non-hiérarchiques, par le geste éthique d'une épistémologie expérientielle. Le politique impliqué dans ce rapport au monde expérientiel en est un qui se construit sur le mode heuristique, et la première assertion en est : chaque être humain est capable de penser et de comprendre le monde dans lequel il vit, ainsi que d'y agir dans la perspective d'une coexistence juste. Pierre Perrault a voulu se détacher d'un rapport au monde dépossédant, empreint de hiérarchies et de structures coercitives, en laissant tomber les « images impériales » pour partir faire ses propres recherches et expérimenter, donnant à voir, par le truchement d'une caméra poétique, une parole vécue. Sa démarche trouve une résonance dans l'idée politique qu'il met en marche, celle de nous inviter à penser que nous possédons les moyens d'habiter en commun un présent, sans égards aux injonctions autoritaires du contrôle, et que les moyens de cette autonomie se trouvent à même soi, accessibles par l'expérience. Se faisant, Perrault s'engage à notre avis dans une encircularisation, qui met en mouvement l'idée d'un processus non-linéaire, où, bien que gardant les traces de la pensée « linéaire » ambiante, il se frotte à la disposition qu'implique la pensée circulaire. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Épistémologie, expérience, encircularisation, méthode heuristique, art, geste, politique, pensée circulaire, Pierre Perrault.
93

L'externalisme épistémologique chez Thomas Reid

Lemaire, Alexandre 04 1900 (has links) (PDF)
L'objet du présent mémoire est d'effectuer une comparaison historique de deux systèmes épistémologiques comportant un aspect externaliste. Les deux philosophes mis à l'étude sont Thomas Reid, Écossais ayant vécu au 18e siècle, et Alvin Goldman, professeur et chercheur américain contemporain travaillant sur l'épistémologie et la psychologie. Ce dernier a développé une analyse de la connaissance qu'on qualifie d'externaliste. Selon cette position, on considère généralement qu'une croyance vraie s'élève au titre de connaissance si elle a été causée de manière adéquate par le fait qui la rend vraie. La croyance n'est alors plus validée de l'intérieur, par la réflexion du sujet, mais bien de l'extérieur, par les faits du monde. Notre thèse est que bien qu'il ait vécu bien avant l'arrivée de ce type de position, Thomas Reid a développé une épistémologie contenant des traces bien similaires à celle de Goldman. Nous soulèverons les points de similitude et tenterons de déterminer si on peut interpréter la philosophie de Reid comme une sorte de fiabilisme, type d'externalisme postulé par Goldman. Nous affirmons que cela est possible et nous en faisons la démonstration dans ce mémoire. Ce type de lecture historique n'est pas sans problème. Il nous faudra aussi résoudre une multitude de problèmes, tant historiques, en ce qui concerne Reid, que théoriques, pour ce qui est du fiabilisme de Goldman. Le travail se fera en trois temps : l'exposition de la thèse de Reid et des traces d'externalisme s'y retrouvant; l'exposition de la thèse de Goldman et les liens possibles avec celle de Reid; enfin, l'exposition et l'évaluation d'interprétations concurrentes à la nôtre. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Épistémologie, Externalisme, Internalisme, Fiabilisme, Thomas Reid, Alvin Goldman
94

Le pragmatisme et l'analyse des phénomènes complexes dans la théorie des relations internationales : le cas des excuses dans la diplomatie américaine

Cornut, Jérémie 04 1900 (has links) (PDF)
Cette recherche se penche sur la manière dont plusieurs théories des relations internationales peuvent être combinées pour analyser un phénomène complexe. Elle répond aux critiques théoriques et métathéoriques auxquelles ce type de combinaison fait face. Il s'agit notamment de préciser son épistémologie - qui est décrite comme putnamienne, dans la lignée du réalisme pragmatique de Hilary Putnam – et sa cohérence explicative – mise à jour grâce à l'érotétique, c'est-à-dire la logique des questions et des réponses. Grâce aux concepts introduits, un phénomène fréquent et peu étudié, les excuses dans la diplomatie américaine, est analysé. L'objectif est de montrer en quoi trois cadres théoriques – dans la lignée respectivement de Hedley Bull, Costas Constantinou et Robert Putnam – sont compatibles et complémentaires pour permettre une meilleure compréhension du phénomène, c'est-à-dire, pour le dire en utilisant le concept de Railton, pour écrire la plus grande partie possible de son texte explicatif idéal. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Combinaison, Dialogue, Diplomatie américaine, Épistémologie, Érotétique, Excuses diplomatiques, Hilary Putnam, Paradigmatisme, Peter Railton, Phénomène complexe, Pluralisme, Pragmatisme, Problem-driven, Réalisme philosophique, Richard Rorty, Satisfaction, Synthèse, Texte explicatif idéal, Théorie des relations internationales, Theory-driven , William James
95

Pourquoi les savants fous veulent-ils détruire le monde? : évolution d'une figure de l'éthique

Després, Elaine 11 1900 (has links) (PDF)
De Mary Shelley à H. G. Wells, plusieurs auteurs du XIXe siècle furent les témoins privilégiés d'importantes métamorphoses que l'Occident subit sous l'impulsion d'une science en plein développement. Les craintes suscitées par certaines avancées spectaculaires - celles de Lyell en géologie ou de Darwin en biologie, par exemple - combinées à l'entêtement des positivistes à vouloir faire de la science la solution à tous les maux se cristallisèrent autour d'une figure littéraire : le savant fou. Au cœur de l'imaginaire scientifique, elle se construisit comme une « constellation de signes », qui s'organisèrent graduellement, au fil des textes : des fragments mythiques (Prométhée, Faust, le Minotaure), des intertextes (Gulliver's Travels, les alchimistes), des lieux (île, laboratoire, ville), des expériences (création de vies artificielles, de substances chimiques, transformations), des personnages (créatures hybrides, savant-témoin), etc. La convergence de ces signes permit ainsi à la fiction d'aborder la question cruciale de l'éthique de la science. Depuis Frankenstein; or, The Modern Prometheus (1818) de Mary Shelley, jusqu'à The Island of Dr Moreau (1896) de H. G. Wells, en passant par The Strange Case of Dr Jekyll and Mr Hyde (1886) de Robert Louis Stevenson, le savant fou incarnait certaines peurs collectives vis-à-vis de la place que la science occupait désormais dans la société et dans la vie quotidienne, le pouvoir qu'elle conférait à des individus dont l'isolement et les pulsions épistémiques ne pouvaient que les rendre inquiétants. Encore bien présent dans la littérature de la première moitié du XXe siècle, s'inscrivant dans une certaine continuité, c'est à partir de 1945 que le savant fou subit d'importantes transformations. Celles-ci sont tributaires d'un changement radical dans l'imaginaire social autour de l'éthique du scientifique, qui n'est plus perçue de la même façon après les expériences des médecins nazis et la construction de la bombe nucléaire par des physiciens pacifistes. Désormais, les savants ne travaillent plus dans l'isolement, hors d'une communauté qui les aurait rejetés, mais participent plutôt à une institution scientifique qui s'organise en larges communautés déresponsabilisantes et idéologiques. Dans cette thèse sont donc mises en évidence les constances et variations de cette figure par l'analyse de romans publiés depuis 1948 grâce aux approches textuelles proposées par la sociocritique et l'épistémocritique. Ces romans – américains, anglais, français ou canadiens – ont la caractéristique commune de mettre en scène un personnage de savant fou central, mais surtout une réflexion éthique sur sa pratique. Ainsi, Boris Vian, dans Et on tuera tous les affreux (1948), crée un savant fou eugéniste et esthète, Markus Schutz, qui sévit sur les côtes californiennes et révèle, par le fait même, que cette pseudoscience idéologique a connu des heures de gloire bien au-delà des limites du IIIe Reich. Toutefois, ce dernier n'est évidemment pas en reste. En témoignent les nombreux romans qui fictionnalisent le personnage historique de Josef Mengele, le chirurgien tortionnaire d'Auschwitz : notamment, The Boys From Brazil (1976) d'Ira Levin, The Climate of Hell (1978) d'Herbert Lieberman et Pain Killers (2009) de Jerry Stahl, trois romans policiers américains qui se proposent d'imaginer le sort du célèbre médecin nazi après la guerre. Mais le séisme qui ébranle l'éthique scientifique en 1945 ne se limite pas à la science nazie, puisque, du côté des alliés, c'est à la première bombe nucléaire que les savants travaillent alors. Dans Cat's Cradle (1963), Kurt Vonnegut, à travers son personnage de Felix Hoenikker, un collaborateur au projet Manhattan et l'inventeur de la glace-neuf, s'interroge sur les dangers de l'innocence lorsqu'elle devient de l'inconscience et conduit à une réaction en chaîne apocalyptique. Puis, quelque vingt ans plus tard, l'imaginaire de la fin continue à alimenter les fictions de savants fous. Brian Aldiss, dans son roman transfictionnel Moreau's Other Island (1980), met en scène Mortimer Dart, un thalidomien qui s'inspire des animaux humanisés de Moreau pour fabriquer des posthumains appelés à remplacer l'homme en cas de guerre nucléaire. Finalement, Margaret Atwood inscrit également son roman Oryx and Crake (2003) dans un régime apocalyptique et posthumain, mais la guerre froide et ses menaces nucléaires ont cédé la place aux sectes écologistes radicales et néomalthusianistes, aux virus et aux OGM. Son personnage de Crake et l'institution scientifique dominée par des impératifs économiques dans laquelle il évolue reflètent à merveille les préoccupations contemporaines à l'égard d'une science dont les développements spectaculaires n'ont d'égal que les inquiétudes qu'elle suscite. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Savant fou, Figure littéraire, Imaginaire scientifique, Éthique des sciences, Littérature, Sociocritique, Épistémocritique.
96

Incidence du raisonnement analogique et des croyances épistémiques sur le changement conceptuel intentionnel en apprentissage des sciences au primaire : exploration de la flottaison

Laliberté, Brigitte 01 1900 (has links) (PDF)
Cette étude en didactique des sciences au primaire s'inscrit dans le domaine de recherche du changement conceptuel, lequel est issu en grande partie des constats au sujet de la persistance des conceptions initiales dites « erronées » des élèves (diSessa et al., 2004; Posner et al., 1982; Vosniadou, 2008). Sachant que le raisonnement, sous ses multiples formes, joue un rôle crucial dans le changement conceptuel en sciences (Kuhn et al., 1988; Peirce, 2002; Zimmerman, 2007) et que les connaissances initiales des élèves, plus ou moins organisées, constituent la base des changements conceptuels, cette recherche mise sur les compétences cognitives des élèves et sur la richesse de leurs raisonnements, plus précisément sur la « puissance cognitive » de leurs raisonnements analogiques (Nersessian, 1999, 2008b). La tendance chaude (warming trend) de l'étude du changement conceptuel suggère de prendre en compte des composantes cognitives, épistémologiques et contextuelles. Appuyée par la théorie de l'intentionnalité (Searle, 1985), ainsi que des recherches qui portent sur l'épistémologie personnelle (Hofer et Pintrich, 1997; Kuhn, 2001; Schommer, 1990), cette étude a examiné l'apport des croyances épistémiques dans le processus de changement conceptuel. Au sein d'un environnement où l'investigation, l'argumentation et le raisonnement sont préconisés (Dewey, 1933), le phénomène complexe de la flottaison a été choisi afin de susciter l'émergence des raisonnements des élèves rencontrés. Dans un contexte de classe entière où la cognition est distribuée (Pea, 1993; Salomon, 1993), l'observation de 142 élèves de la 3e à la 6e année lors de l'exploration du phénomène de la flottaison s'est faite selon une stratégie méthodologique multi-instrumentale : questionnaire portant sur les croyances épistémiques, carnet scientifique, entretiens individuels, enregistrements audio et vidéo. Cette étude mixte (qui allie des données quantitatives et qualitatives), s'inscrit dans un paradigme pragmatiste. Elle a permis de décrire et analyser les liens entre les raisonnements analogiques, les croyances épistémiques et l'engagement des élèves dans le processus de changement conceptuel au primaire lors de l'exploration du phénomène de la flottaison en apprentissage des sciences. Notre étude a démontré que les enfants sont des raisonneurs compétents. Elle a mis en exergue la compétence des élèves à opérer des changements conceptuels à l'aide de raisonnements de formes variées dont les raisonnements causal, expérimental et analogique. Ces raisonnements multiples agissent de façon synergique lors du changement conceptuel. Le raisonnement analogique, surtout exprimé oralement, contribue à la mise en œuvre du changement conceptuel. Les référents analogiques représentent des balises cognitives dans la construction de la trame explicative. En plus de la valeur cognitive liée à la systématicité ou potentiel d'appariement entre la source et la cible (Gentner, 1988), cette étude a confirmé la valeur esthétique des raisonnements analogiques (Jakobson et Wickman, 2007). Cette étude a aussi démontré que les croyances épistémiques prennent une place importante dans l'esprit des élèves. Elle a fait la lumière sur leur vision de la nature de la science et de sa construction. Les élèves possèdent une vision relativement évoluée de la science. La prédominance de la dimension de la justification permet d'attribuer aux élèves une vision empiriste; le recours à la symbolisation et l'expressivité associe leur vision au métaphorisme (Royce, 1978). Les élèves sont critiques face à la science, ils font preuve de scepticisme, d'évaluativisme (evaluativism) et se détachent d'une épistémologie naïve et d'une vision purement rationaliste de la science. Les liens entre les croyances épistémiques et l'utilisation de la stratégie du raisonnement analogique n'ont pu être mesurés de façon significative. La dimension de la certitude du savoir s'est démarquée dans les analyses corrélationnelles, mais pour toutes les formes de raisonnement. Une étude plus approfondie de la nature des relations entre l'épistémologie personnelle et le choix des stratégies cognitives s'avère une des avenues de recherche proposées. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Sciences au primaire, Changement conceptuel, Épistémologie personnelle, Raisonnement analogique, Flottaison.
97

Postures épistémologiques que développent des étudiants des profils sciences et technologies et univers social au cours de leur formation initiale à l'enseignement secondaire : une analyse de leurs croyances et de leurs rapports aux savoirs

Therriault, Geneviève January 2008 (has links) (PDF)
Lors de sa formation initiale à l'enseignement secondaire, l'étudiant est confronté aux postures épistémologiques dominantes à l'intérieur des cours rattachés aux composantes psychopédagogique, didactique, pratique et disciplinaire. À cet égard, il apparaît que les rôles conférés au futur maître dans les cours disciplinaires et pratiques (dans les uns, il agit à titre d'étudiant et, dans les autres, à titre de stagiaire) l'amènent à développer des croyances épistémologiques et des pratiques conflictuelles (Flores, 2001; Virta, 2002). Ces disparités se trouvent amplifiées lorsque l'étudiant s'engage dans une formation menant à l'enseignement de plusieurs disciplines (Mujawamariya, 2000), comme c'est le cas des profils sciences et technologies et univers social. Ainsi, il devient pertinent de s'interroger quant aux postures épistémologiques que développent de futurs enseignants de ces deux profils au cours de leur formation initiale et quant aux tensions que les composantes disciplinaire et pratique génèrent chez ces derniers. Des études (Baxter Magolda, 1987; Belenky, Clinchy, Goldberger et Tarule, 1986; King et Kitchener, 1994; Kuhn, 1991; Perry, 1970) ont fait ressortir que les croyances épistémologiques (ou l'épistémologie personnelle) des étudiants sont plus ou moins raffinées et qu'elles évoluent en fonction de stades au cours de la formation, tandis que d'autres suggèrent qu'il s'agit de dimensions (certitude, simplicité, source et justification du savoir) plus ou moins cohérentes. Des différences entre ces disciplines ont aussi été relevées dans la littérature (Hofer, 2000; Palmer et Marra, 2004; Schommer, 1993). Des chercheurs (Lebrun et Lenoir, 2001) procèdent, par ailleurs, à l'analyse des rapports aux savoirs qu'entretiennent de futurs maîtres afin d'accéder aux postures épistémologiques qui les structurent. Ces travaux illustrent ainsi la pertinence de recourir à l'analyse des croyances et des rapports aux savoirs afin d'interroger les postures épistémologiques de futurs enseignants du secondaire. Afin de dégager les différentes postures épistémologiques, un questionnaire d'épistémologie personnelle (adapté de Hofer, 2000) a été administré auprès de quatre cohortes d'étudiants (N=47) des deux profils visés. À partir d'un indice global de raffinement épistémologique, qui apparaît satisfaisant, des différences significatives sont observées en fonction des profils. Ces croyances évoluent également entre le début et la fin de la formation. Des différences entre les volets disciplinaire et pratique sont mises en évidence à partir des données qualitatives tirées d'entretiens piagétiens menés auprès de 12 sujets. L'analyse de leurs croyances et de leurs rapports aux savoirs permet de dégager de multiples postures épistémologiques que développent ces étudiants et de relever la présence de tensions entre ces deux volets de la formation initiale. Il apparaît également que les dimensions de l'épistémologie personnelle ne forment pas un tout monolithique. La présente recherche comporte finalement des implications pour la formation des maîtres. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Postures épistémologiques, Croyances, Rapports aux savoirs, Futurs enseignants, Formation des maîtres, Sciences et technologies, Sciences humaines.
98

De la pertinence d'une approche sélectionniste en épistémologie : Hull contre Kitcher

Plante, Stéphane 12 1900 (has links)
David Hull et Philip Kitcher présentent tous deux une description des sciences qui tient compte autant de l'articulation logique des théories que de leur dynamique sociale. Hull (1988a, 2001) tente de rendre compte du progrès scientifique par le biais d'une analyse sélectionniste, en s'appuyant sur les contingences sociales et les biais individuels en tant que pressions de sélections. Pour lui, un processus de sélection darwinien filtre les théories supérieures des théories inadéquates. Kitcher (1993) présente plutôt le progrès scientifique comme un changement de consensus résultant de processus sociaux et psychologiques qui mènent de manière fiable à la vérité. Les théories sont ainsi filtrées par une dynamique sociale qui sélectionne les théories selon la qualité de leur articulation logique. Kitcher (1988) exprime un doute à l'idée qu'un processus de sélection darwinien du type suggéré par Hull puisse ajouter quoi que ce soit à une explication du processus d'avancement des sciences. Ce mémoire tentera d'établir si cette critique de Kitcher est fondée. Dans cette optique, une analyse détaillée de l’approche de Hull sera nécessaire afin d’examiner comment il justifie le lien qu’il établit entre la pratique scientifique et un processus de sélection. Un contraste sera ensuite fait avec l’approche de Kitcher pour tester la force et la nécessité de ce lien et pour expliquer le désaccord de Kitcher. Cette analyse comparative permettra de préciser les avantages et les désavantages uniques à chacune des approches pour déterminer si une analyse sélectionniste est plus prometteuse qu’une analyse non-sélectionniste pour rendre compte du progrès scientifique. / David Hull and Philip Kitcher both present a description of science that acknowledges its social aspects as much as its logical aspects. Hull (1988a, 2001) suggests an account of scientific progress based on a selectionist analysis, presenting social contingencies and individual bias as selective pressures. According to him, a Darwinian selection process filters superior theories from those which are inadequate. Kitcher (1993) rather suggests that scientific progress is a change in consensus practice resulting from social and psychological processes which lead reliably to the truth. Theories are thus filtered by a social dynamic which selects theories according to the quality of their logical formulation. Kitcher (1988), in fact, doubts that a Darwinian selection process of the type suggested by Hull can add anything to explanations of the process of advancement of science. This memoir will try to determine whether this objection from Kitcher is sound. In this respect, a detailed analysis of Hull’s approach will be necessary to understand how he justifies the link between scientific practice and selection processes. A comparison will then be established with Kitcher’s approach to test the strength and the need for such a link and to explain Kitcher’s objections. This comparative analysis will then allow us to specify the advantages and disadvantages of each approach to determine if a selecionist analysis is more promising than a non-selectionist account to explain scientific progress.
99

Essais d'épistémologie critique de la communication : des prémisses cybernétiques à nouvelle idéation

Trudel, Dominique January 2007 (has links)
Mémoire numérisé par la Division de la gestion de documents et des archives de l'Université de Montréal
100

Le rôle épistémique de certaines simulations informatiques fondamentales en théorie de l'évolution

Ledoux, Martin January 2008 (has links)
Mémoire numérisé par la Division de la gestion de documents et des archives de l'Université de Montréal

Page generated in 0.0425 seconds