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201

L’exercice du métier policier en opération de paix : quelles pratiques? quelles retombées?

Saint-Pierre, Xavier 08 1900 (has links)
La participation des organisations policières à des opérations de paix des Nations Unies est un phénomène datant de quelques décennies, mais qui suscite de plus en plus d’intérêt dans la communauté scientifique ainsi que chez les organisations contributrices. À titre indicatif, en 2010, près de 13 000 policiers étaient déployés dans 13 opérations de paix des Nations Unies, ce qui représente une augmentation de 810 % par rapport aux 1 600 policiers qui étaient déployés en 1995 . Cette augmentation marquée de la participation policière à ce type d’opération à l’étranger remet en question les conceptions traditionnelles que les chercheurs avaient de l’institution policière. Bel exemple de la transnationalisation des organisations policières, la participation des policiers à des opérations de paix soulève toutefois de nombreux questionnements. Alors que la majorité des recherches se sont penchées sur les problématiques opérationnelles reliées à l’envoi de policiers dans ces zones en sortie de guerre, peu d’entre elles se sont penchées sur les questions reliées au post-déploiement, c'est-à-dire à la réintégration des policiers dans leur société d’origine. Puisque la contribution des services de police québécois aux missions de paix des Nations Unies semble maintenant faire partie intégrante de la mission de certaines de ces organisations, il serait intéressant de valider quelles sont les retombées organisationnelles de cette participation. C’est précisément dans cette lignée que le présent mémoire prend tout son sens. Plus précisément, la présente recherche a pour objectif d’étudier la relation entre la participation d’un policier à ce type de mission et la modification de ses habitudes et méthodes de travail lors de sa réintégration dans son unité d’origine. La perspective organisationnelle utilisée dans ce mémoire est novatrice au sens où elle permet de questionner l’utilité et les retombées de ces missions, non pas sur les sociétés bénéficiaires de l’aide internationale, mais plutôt sur les acteurs contribuant à la mise en place de ces missions. De tels questionnements sont pertinents si l’on veut mesurer les retombées que peuvent avoir les opérations de paix sur les policiers eux-mêmes, sur les organisations policières participantes, mais aussi sur les services fournis aux citoyens par ces mêmes organisations. Les données qui nous permettront de répondre à ces questions proviennent de dix-neuf entretiens semi-directifs réalisés auprès de policiers de la Sûreté du Québec qui ont participé à une mission de paix en Haïti entre 2005 et 2010. En somme, il est possible d’affirmer que les méthodes de travail d’un policier revenant de mission peuvent être modifiées positivement ou négativement par différents facteurs tels que l’acquisition de compétences, la modification des traits de personnalité ou encore par un changement au niveau de la perception qu’on ces policiers de leur travail. / Police contribution to United Nations peace operations is not a new phenomenon but it is beginning to draw a lot more attention from police organizations and the academic community. In 2010, nearly 13 000 police officers were deployed in the 13 peace operations led by the United Nations. It represents an 810% increase in comparison with the 1 600 police officers that were deployed in 1995 . This dramatic increase of police contribution questions the traditional conception held by the academic community about the police institution. Good example of police transnationalization, these deployments raise a lot of questions that require some examination. While the great majority of researches have been conducted on operational issues raised by sending cops in post-conflict area, very few have focused their attention on the issues linked to post-deployment phase, namely when police officers are reintegrated in their home society. Considering that the contribution of some Quebec police forces to peace operations appears to be an intricate part of their organizational mission, it would be interesting to study its benefits. That is exactly the essence of this present research. More precisely, the objective of this project is to study the relationship between the participation of a police officer to peace operation and the modification of his habits and working methods after reintegrating his home unit. The organizational perspective used in this research is innovative in the sense that it questions the utility and benefits of these missions, not on the societies hosting these missions, but on the contributing actors of these deployments. This type of questioning is relevant if we want to measure the benefits of the contribution to peace operations on the contributing officers and their police organization, as well as the qualities of the services provided to the citizens by these same organizations. The data that enables us to provide answers to these questions comes from nineteen semi-directive interviews realized with police officers of the Sûreté du Québec that have participated in a United Nations peace mission in Haïti between 2005 and 2010.
202

Prévention, contre-prévention et analyse d’impact : le cas du clonage de carte de débit

Wolfshagen, Paul-Alexandre 04 1900 (has links)
Contexte et objectifs. Depuis plusieurs années, la criminalité économique génère des coûts économiques et sociaux importants. Plusieurs acteurs, dont les entreprises privées, se sont mobilisés pour lutter contre ce phénomène. La fraude par carte de débit est un crime économique en expansion contre lequel plusieurs organisations ont entrepris des actions. L’objectif de ce mémoire est d’améliorer les connaissances sur les effets des mesures de prévention situationnelle appliquées dans les succursales d’un commerce de détail et leur impact sur le processus décisionnel des délinquants impliquées dans le clonage de cartes de débit. Méthodologie. Les effets des mesures de prévention mises en place sont évalués à l’aide d’analyses de séries chronologiques interrompues. En complément des analyses statistiques, des entrevues et une analyse documentaire sont effectuées. Les entrevues sont réalisées avec des enquêteurs du service de sécurité de l’entreprise de commerce de détail. L’analyse documentaire est basée sur les rapports d’événement ouverts lors des fraudes par carte de débit. Résultats. Les mesures de prévention ont produit différents effets. Selon la mesure, il fut possible de constater soit une hausse ou une baisse dans le nombre de délits commis. Certaines mesures ont, en outre, provoqué un déplacement spatial, un déplacement dans le choix de la cible, un déplacement dans le type de crime commis et, finalement, un déplacement tactique. Conclusion. Les résultats suggèrent que les mesures de prévention adoptées ont empêché la réalisation des délits associés à la fraude par carte de débit. Par contre, la présence de plusieurs formes de déplacement indique que les fraudeurs se sont adaptés aux mesures de prévention. Afin de documenter adéquatement cette forme de crime et les déplacements générés, d’autres études s’avèrent nécessaires. / Context and objectives. Each year, economic crimes generate important economic and social losses. Many enterprises, including private enterprises, collaborated and introduced initiatives in order to combat this criminality. Fraud using automated payment cards is a crime in full expansion against which many organizations have taken actions. The objective of this dissertation is, on one hand, to improve the knowledge on the impact of preventive measures implemented in the branches of a retailer and, on the other hand, to estimate their impact on the criminal decision-making process. Methodology. The effect of preventive measures is assessed through interrupted time series analysis. In addition, members the retailer security staff were interviewed and a review of event reports associated with debit card fraud was performed. Results. The preventive measures were associated to various results. Depending on the preventive measure, one can observe either an increase or a decrease in the number of crimes performed. It is also observed that some measures have resulted in tactical and spatial displacements. Some offenders have also started to commit other types of crimes. Conclusion. The results suggest that the preventive measures implemented had a significant preventive effect on debit card crimes. However, the presence of many types of displacement shows that the offenders have adjusted to those preventive measures. In order to properly document this type of crime and associated displacements, additional studies are necessary.
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L’effet des interventions policières sur les violences reliées aux bandes criminelles

Lamarche, Julien 09 1900 (has links)
Objectifs. L’objectif de ce mémoire est d’améliorer les connaissances quant à l’effet des interventions policières sur la violence imputable aux bandes criminelles. À travers l’évaluation des cinq plus importantes opérations policières réalisées entre 1991 et 2008 au Québec, trois modèles conceptuels sont confrontés : 1) celui du marché qui prévoit une hausse des affrontements entres bandes rivales dont le but est de prendre possession d’un marché criminel maintenant disponible en raison du retrait d’un joueur clé, 2) celui de la dissuasion qui prévoit une baisse des violences criminelles, et 3) celui de l’attrition qui envisage une baisse des violences en raison de l’essoufflement des bandes. Méthodologie. Les données de cette étude proviennent de l’Enquête générale sur les homicides de Statistique Canada. Différents taux d’homicides furent agrégés sur une base annuelle pour différentes provinces et régions métropolitaines de recensement. Des analyses de séries chronologiques interrompues furent ensuite réalisées pour estimer l’effet des interventions policières. Résultats. L’opération Printemps 2001 est la seule intervention policière à être associée à une baisse significative des homicides reliés aux bandes criminelles. « Sans-Frontière », « Colisée » et les deux escouades Carcajou de Montréal et de Québec, n’ont produit aucun effet préventif notable. Au contraire, Carcajou Montréal et Québec ont été associées à une hausse des homicides liés aux gangs. Conclusion. Les présents résultats appuient davantage la thèse de la dissuasion que celles du marché ou de l’attrition. Afin de produire un effet de dissuasion, les résultats suggèrent que l’intervention policière doit : 1) cibler un nombre important de membres de l’organisation criminelle, 2) s’attaquer aux têtes dirigeantes, 3) assurer la neutralisation des membres de l’organisation, et 4) assurer la diffusion du message pénal auprès des délinquants concernés. D’autres études sont toutefois nécessaires pour estimer l’effet des interventions policières dans d’autres contextes. / Objectives. The objective of this dissertation is to further our understanding about the effects of police interventions on gang-related violence. Using the five most importance police strikes conducted in the Province of Quebec between 1991 and 2008, the relevance of three conceptual frameworks is compared: (1) the market thesis that predicts an increase in gang-related violence for the possession of illicit markets, following the withdrawal of a key player, (2) the deterrence/neutralization model that predicts a decrease in gang-related violence, and (3) the attrition model which predicts a gradual decline in violence (due to losses suffered by each party during a conflict). Methodology. Data come from the Homicide Surveys conducted by Statistics Canada. Various homicide rates were aggregated on an annual basis for different Canadian Provinces and metropolitan census areas. Pooled time series analyses were then conducted to estimate effects of police interventions. Results. Operation “Printemps 2001” is the sole police intervention to be associated with a significant decline in gang-related homicides. “Sans-Frontières”, “Colisée”, and both Wolverine squads, launched in the cities of Quebec and Montreal, did not produce any noticeable preventive effect. On the opposite, Wolverine Quebec was associated with an increase in gang-related homicides. Conclusion. The present results rather support the deterrence thesis than the market and attrition models. In order to produce deterrence, police interventions have to: (1) target a significant fraction of the members of the criminal organization, (2) target the leaders, (3) neutralize members of the organization, and (4) make sure that likely sanctions are known by potential offenders. Other studies are, however, required to estimate the impact of police interventions in other settings.
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Délinquance des filles et délinquance des garçons : différence dans les comportements ou différence dans la gestion des comportements? Une étude du point de vue des intervenants

Lafrenière, Catherine 04 1900 (has links)
La délinquance juvénile a été souvent dépeinte de façon globale sans distinction de genre, ou encore, elle fut décrite principalement chez les garçons. Constater la faible représentation des adolescentes prises en charge en vertu de la Loi sur le système de justice pénale pour adolescents, comparativement aux garçons, conduit vers diverses explications. Certaines mettent l’accent sur la personne, arguant que la délinquance des filles est différente de celle des garçons, moins fréquente et surtout moins violente. D’autres mettent l’accent sur le traitement des instances judiciaires qu’on dit protectionniste vis-à-vis des filles, ce qui fait qu’on les dirige plutôt vers le système de Protection de la jeunesse pour troubles de comportement. Devant cette divergence d’explication, nous avons cherché à comprendre si la faible représentation des filles dans le système de justice pénale pour adolescent est due aux comportements des adolescents en tant que tels, ou à la manière dont leurs comportements sont perçus et gérés par les intervenants oeuvrant auprès de ces jeunes impliqués dans des situations-problèmes, lesquelles sont susceptibles ou non, d’être judiciarisées. Notre étude pose un regard sur l’enclenchement du processus judiciaire auquel des adolescents se trouvent confrontés, c’est-à-dire leur arrestation ou leur signalement à une instance officielle, sous l’angle de la représentation sociale des jeunes par les intervenants. Pour ce faire, nous avons rencontré des intervenants du milieu scolaire, puisque l’école se situe au deuxième rang des signalants vers le système de prise en charge des adolescents en difficulté, après les parents. Nous leur avons présenté des cas-types, sous forme de vignettes, visant à saisir leurs perceptions et réactions vis-à-vis des situations-problèmes impliquant des adolescentes et des adolescents, en souhaitant déterminer si celles-ci varient en fonction du genre. Bien qu’en théorie la vision des interviewés quant à la délinquance juvénile soit assez uniforme, et ce, peu importe le sexe du délinquant, nos résultats montrent qu’en pratique, il y a un double standard. Ainsi, si les règles sont conçues pour tous et les conséquences de leur non-respect doivent en principe s’appliquer également sans distinction, lorsqu’il s’agit d’intervenir, les interviewés conviennent que leur approche diffère selon qu’ils aient affaire à une fille ou à un garçon. Par ailleurs, ils déplorent le manque criant de ressources et questionnent la volonté de certains parents de contribuer à la réussite scolaire de leur enfant. Ultimement, ils remettent en cause, dans une large mesure, le système éducatif québécois. En tant qu’acteurs sociaux, les intervenants ont le pouvoir de faire valoir leur point de vue. L’analyse de ce point de vue, dans le cadre de notre mémoire, montre l’importance de leur rôle dans le parcours des adolescents, garçons et filles, plus spécialement lorsque ceux-ci se trouvent impliqués dans des situations-problèmes. / Juvenile delinquency has often been described in a global way, without any distinction regarding the gender, or it has been described mainly regarding teenage boys. The fact that there is a low representation of teenage girls taken in charge according to the Youth Criminal Justice Act, compared to teenage boys, leads to several explanations. Some, focusing on the individual aspects, point out that girl delinquency is different, less frequent and especially less violent. Others are pointing out how protectionist the judicial proceedings are towards girls, which leads them to be referred mostly to child protection for behaviour disorders. Considering this difference in the explanations, we wanted to understand if the low representation of girls in the youth criminal justice system was due to teenage behaviour itself, or to the way behaviours were perceived and dealt with by the interveners working with these teenagers involved in problemsituations, which could possibly be subject, or not, to judicial control. Our study looks at the start of the judicial process which teenagers must face, meaning their arrest or their reporting to an official organization, from the point of view of the interveners and how they perceive the teenagers. In order to do this, we have met school interveners, because schools are ranked second after the parents for referring teenagers to the system that will take charge of them. We have presented them with test cases in order to have their perceptions and reactions concerning problematic situations involving teenage girls and boys, aiming to determine if it would vary according to the gender. Even if in theory the vision of the interviewed persons concerning juvenile delinquency is somewhat uniform, regardless of the offender’s sex, our results show that in practice, there is a double standard. Therefore, if the rules are made for all and the consequences of not obeying them are equal without gender distinction, when it comes to the way they act on it, interveners agree that their approach is different if they are dealing with a girl or a boy. Incidentally, they are concerned about the critical lack of resources and question the will of some parents to assist their kids towards school success. Ultimately, they are substantially questioning Quebec’s educational system. As social stakeholders, interveners have some power to promote their point of view. The analysis of this point of view in the framework of our thesis, shows the importance of their role in the path of the teenagers, boys and girls, especially when they are involved in problematic situations.
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Environnement dissuasif, risques et stratégies délinquantes

Beaudoin, Isabelle 05 1900 (has links)
L‟utilité de la théorie de la dissuasion est régulièrement remise en question pour expliquer la relation entre les peines et la criminalité puisque les propriétés objectives de la peine ne semblent pas affecter les taux de criminalité, les perceptions que s‟en font les individus et la récidive des délinquants. Trois limites conceptuelles des auteurs qui remettent en question la dissuasion sont soulevées. Premièrement, les unités spatiales utilisées sont des territoires sur lesquels plusieurs corps policiers sont en fonction. Il y a donc peu de chances que tous les citoyens présents soient exposés au même message pénal. Deuxièmement, les chercheurs ont mesuré le risque objectif d‟être arrêté à l‟aide d‟un ratio entre le nombre d‟arrestations et le nombre de crimes rapportés. Cette conceptualisation est problématique puisque les résultats d‟autres études suggèrent que les citoyens ont peu de connaissances des propriétés objectives et qu‟il serait, ainsi, intéressant de se référer aux stimuli dissuasifs pour conceptualiser la notion de risques. Troisièmement, pour plusieurs chercheurs, la délinquance est considérée comme une activité pour laquelle les délits impunis découlent du hasard. Pourtant, les délinquants utilisent fréquemment des stratégies pour éviter les autorités policières. Ils sont donc proactifs dans leur impunité. De ces limites découlent quatre propositions : 1) afin de détecter les réels effets des propriétés de la peine sur la criminalité, les territoires utilisés dans les études doivent représenter des juridictions sur lesquelles un seul corps policier opère; 2) afin de détecter les réels effets des propriétés de la peine sur la criminalité, les études doivent être effectuées avec des données provenant d‟une juridiction dans laquelle les activités de répression sont augmentées significativement par rapport à leur seuil antérieur et maintenue sur une période de temps suffisamment longue; 3) les stimuli dissuasifs observés doivent être considérés comme des expériences vicariantes ; 4) l‟impunité doit être définie comme étant une expérience recherchée par les délinquants. Deux études ont été réalisées dans le cadre de cette thèse. D‟abord, une étude a été réalisée à l‟aide de données issues des rapports policiers de collisions et des constats d‟infraction rendus. Les résultats montrent que l‟augmentation de la répression policière ii sur le territoire du Service de Police de la Ville de Montréal a fait diminuer le nombre de collisions. Au même moment, les collisions sont demeurées stables sur le territoire desservis par le Service de police de la Ville de Québec. Dans un deuxième temps, une étude perceptuelle a été réalisée avec un échantillon d‟étudiants universitaires. Les résultats démontrent des effets mitigés des stimuli dissuasifs sur les perceptions que se font les individus de leurs risques d‟être arrêté et sur leurs comportements délinquants. Chez les moins délinquants, les stimuli dissuasifs font augmenter la perception que les délinquants se font de leurs risques. Par contre, les plus motivés à commettre des délits de la route développent des stratégies en réaction aux opérations policières plutôt que d‟en craindre les représailles. Ces tactiques d‟évitement n‟assurent pas une impunité totale, ni une perception moins élevée des risques de recevoir une contravention, mais elles retardent le moment où le délinquant sera confronté à la punition. / Deterrence theory has been rightfully challenged when changes in punishment probability or severity had no impact on crime rates, recidivism or risks' perception. We suggest that these unconclusive results are, in large part, caused by theoretical and conceptual flaws. First, changes in objective properties of punishment are assumed to be equally perceived across multiple spatial units or police jurisdictions. We have reason to believe that this is rarely the case. Second, the objective risks of being arrested are generally measured with a ratio between the number of arrests and the number of crimes reported. This conceptualization is problematic because numerous researchers found that people have little knowledge of these objective properties. Third, deterrence research have limited interest for adaptative strategies used by offenders to counteract the perceived increase in punishment severity or certainty. We believe that offenders' actively seek and adopt these avoidance tactics. Four propositions are developed to adress thoses limits: 1) to detect the potential local or micro effects of punishment on crime, different police jurisdictions are analysed separatly; 2) to detect the potential effects of punishment on crime, studies should be made only in jurisdictions where enforcement levels are objectively increasing; 3) observed deterrent stimuli should be regarded as vicarious experiences; 4) impunity must be viewed as an actively seeked experience. Two studies were conducted as part of this thesis. Using reports of crashes and statements of offense reports from the Montreal police traffic unit, the first study found that a sharp increase in the level of police activities had significant impact on the number of collisions. Over the same period, data from the second largest city in the province of Québec (the control area), showed no noticeable increase in punishment probility and consequently, no significant impact on collisions. The second study was based on the perception of risks and patterns of road delinquency for a sample of university students with a driver license. Results show distinctive effects of deterrence stimuli for drivers with different delinquency habits. For conformists drivers, the iv deterrent stimuli increase the perception of risk but had no impact on their (already low) levels of road delinquency. For the most motivated traffic offenders however, deterrence stimuli seem to motivate the use and diversity of arrest avoidance techniques that circumvent any increase in their perception of risks. These avoidance tactics do not provide total impunity but efficiently decrease punishment probabilities for those willing to maintain the same offending patterns.
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L’évaluation du risque comme facteur influençant les opinions et comportements en lien avec le tabac et le cannabis

Plante, Elisabeth 07 1900 (has links)
S’inscrivant dans le cadre d’une étude pancanadienne portant sur la normalisation du cannabis et la stigmatisation du tabac, le principal objectif de cette recherche était de comprendre quelle place occupe l’évaluation des risques dans la compréhension des perceptions et comportements liés aux deux substances. Pour ce faire, à partir d’un devis mixte – quantitatif et qualitatif, nous avons 1) décrit les perceptions et opinions des participants quant à leur propre consommation de cannabis et/ou de tabac et quant à la consommation que font les gens en général des mêmes substances. Nous avons aussi 2) décrit comment les participants évaluent les risques liés à chacune des substances. Enfin, sachant que la perception du risque est intimement liée au comportement d’un individu, nous avons cherché 3) à préciser comment l’évaluation du risque agit sur les comportements et les opinions des quelques 50 participants, hommes et femmes âgés entre 20 et 49 ans, bien intégrés socialement, envers le tabac et le cannabis. Il s’avère que les fumeurs de cannabis, qui ont insisté sur la distinction à faire entre la manière dont ils font usage de la substance et une consommation abusive, valorisait le contrôle que leur permettait, selon eux, la consommation de cannabis. La consommation de cigarettes, quant à elle, était perçue négativement pour des raisons opposées puisque de l’avis des participants à l’étude, elle engendrerait chez le fumeur une incapacité à se maîtriser et un besoin compulsif de fumer. Dans cette optique, les risques liés au cannabis étaient perçus, par la plupart, comme étant contrôlables, à l’exception du jugement d’autrui qui demeurerait incertain et sur lequel il serait impossible d’avoir du contrôle. La réaction de certaines personnes de leur entourage étant ou bien imprévisible ou négative, c’est ce qui les amènerait à fumer principalement en privé. Le contrôle social formel aurait finalement peu d’influence étant donné le fort sentiment qu’ont les répondants qu’il ne s’appliquera tout simplement pas à eux. / In the context of a pan-Canadian study pertaining to the normalization of cannabis and the stigmatization regarding tobacco, the main objective of this research was to understand the importance given in the evaluation of the risks in the understanding of the perceptions and behaviors as they relate to the aforementioned substances. Based on a mixed method, qualitative and quantitative, the process undertaken was 1) to describe the perceptions and opinions of respondents regarding their own use of cannabis and/or tobacco as well as the use of the same substances by the general public. We then 2) described how the respondents evaluate the risks as they relate to each substance. Finally, knowing that the perception of the risks are intimately related to the behavior of an individual, we 3) sought to determine how the evaluation of risks affects the behaviors and opinions of the 50 study participants, all of whom are socially well adjusted men and women between the ages of 20 to 49, regarding tobacco and cannabis. The cannabis smokers insisted on the importance of making a distinction between the way they use the substance versus an abusive use. They ascertained that there was a degree of control regarding the use of cannabis. The use of tobacco was perceived negatively for opposite reasons as it created a dependency to the smoker, an incapacity to control its use and the creation of a compulsive urge to smoke. Given these optics, the risks related to use of cannabis were perceived by most as controllable with the exception of judgment from others which remained uncertain and which would be impossible to control. The reaction of certain people within their surroundings was either unpredictable or negative which lead them to smoke mainly in private. Finally, formal social control would very little influence on the respondents given the strong feeling they had that this did not apply to them.
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Les éléments entourant le passage à l'acte sous forme de co-délinquance au Québec

Gagné-Tardif, Xanthia 04 1900 (has links)
Les premières études recensées ayant traité de la co-délinquance ont plus de cent ans. Comme il s’agit d’un sujet qui a de l’histoire, il y a eu une grande évolution dans la façon d’aborder la question et dans les méthodologies employées. Mais, ce n’est que depuis quelques années que la co-délinquance est étudiée par l’entremise de données d’arrestations policières et c’est ce type de données qui sera utilisé pour répondre à l’objectif principal, celui-ci étant la détermination des conditions expliquant le recours ou non à la co-délinquance pour commettre une infraction criminelle. De plus, pour répondre à notre objectif de recherche, nous avons opté pour une théorie structurante du crime, approche qui n’avait jamais été utilisé auparavant dans les études sur la co-délinquance. Comme méthodologie, nous avons utilisé un échantillon composé de 9 103 participations criminelles, de 8 243 événements distincts et de 3 356 individus et plusieurs prédicteurs ont été analysés afin de déterminer lesquels expliquent le mieux la co-délinquance. L’âge, le genre, les antécédents criminels, l’urbanité et le type de crimes sont toutes des variables qui ont été considérées. L’urbanité représente une nouveauté dans ce type de recherche, puisque nous avons recensé que très peu d’études ayant abordées la question. Alors, que pour le type de crime, nous l’avons détaillé, comme aucune étude sur la co-délinquance ne l’a fait auparavant (23 catégories d’infractions). Ce détail nous permet donc de bien cibler l’impact de chaque délit sur le recours à la co-délinquance. Le résultat émergeant des analyses de régression logistique est que le recours à la co-délinquance s’explique principalement par le type de crime commis, certains actes criminels sont plus propices à la co-délinquance que d’autres. Nous constatons également que les autres variables analysées ont très peu ou pas d’impact sur le recours à la co-délinquance, que ce soit l’âge, le genre, les antécédents criminels ou même l’urbanité. / First studies related to co-offending are more than a century old. Since this subject has greatly evolved during this time, the approach and the methodology used have been developed to follow the subject’s progression. But it is only in recent years that co-offending is studied through police arrest data and it is this type of data that will be used to meet the main objective which aims to be to determine conditions explaining the use or not to co-delinquency for committing a criminal offense. In addition, to meet our research objective, we opted for structuring a theory of the crime, an approach that had never been used before in studies of co-offending. As a methodology, we used a sample of 9 103 criminal participations, 8 243 separate events and 3 356 individuals and several predictors were analyzed to determine which best explain the co-offending. Age, gender, criminal history, urbanity and type of crimes are all variables that were considered. Urbanity is a novelty in this research, since we identified very few studies have addressed the issue. For the type of crime, we have detailed this variable as no studies on co-offending have done previously (23 categories of offenses). This detail allows us to identify the impact of each offense on the use of co-offending. The results obtained from the logistic regression analyze show that the use of co-offending is mainly due to the crime’s type; some crimes are more propitious to co-offending than others. We also find that other variables analyzed (age, gender, criminal history and urbanity) have little or no impact on the use of co-offending.
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Le point de vue des intervenants travaillant avec les jeunes contrevenants sur le recours à la médiation dans les cas de crimes graves

Kustec, Valérie 09 1900 (has links)
Tant dans la littérature criminologique que dans la pratique, il semble y avoir un intérêt grandissant pour les pratiques de justice réparatrice, dont la médiation, comme mesures de rechange à la justice traditionnelle pour faire face à la criminalité, notamment dans les cas de crimes graves. À ce jour, au Québec et au Canada, il n’y a pas de programmes de justice réparatrice offerts aux jeunes contrevenants ayant commis un délit grave, où le jeune pourrait entreprendre un processus de médiation avec la victime. La présente étude porte donc sur les jeunes contrevenants ayant commis un crime grave et sur l’intérêt d’entreprendre une démarche de médiation dans ces cas. Plus précisément, les objectifs de notre étude étaient de déterminer s’il y avait des conditions ou des contre-indications à la médiation dans les cas de crimes graves commis par des jeunes contrevenants. Nous avions aussi comme objectif d’identifier les bienfaits et les limites de la médiation dans les cas de crimes graves tels que perçus par les interviewés rencontrés. Enfin, puisque des médiateurs et des délégués à la jeunesse ont été rencontrés pour l’étude, nous cherchions à déterminer si des différences pouvaient être observées entre ces deux groupes. Nous avons rencontré huit médiateurs et quatre délégués à la jeunesse dans le but de connaître leur point de vue sur le recours à la médiation dans les cas de crimes graves, principalement pour une clientèle de jeunes contrevenants. L’analyse de ces entrevues nous a permis de relever certaines conditions et contre-indications liées à la médiation dans ces cas. Or, malgré la présence de contre-indications, une préparation accrue des victimes et des jeunes contrevenants permettrait tout de même le recours à la médiation dans presque toutes les situations. Dans l’application de la médiation, il s’avère toutefois important d’adapter la démarche aux besoins des parties. / Both in research and in practice pertaining to criminology, it can be observed that there is growing interest in the field of restorative justice practices, such as mediation, as alternatives to the traditional justice in reaction to crime, especially in cases of serious crime. To this day, in Quebec and in Canada, there are no existing restorative justice programs offering measures such as mediation to young offenders having committed a serious crime. This study focuses on young offenders who committed a serious crime and on the pertinence of participating in a mediation process in theses cases. Specifically, the objectives of this study are to determine if there are conditions or counter-indicators to participate in mediation in cases of serious crimes committed by young offenders. Our secondary objective was to determine the advantages and the limits of mediation in cases of serious crime, according to the interviewees met. Finally, because two different types of workers were met, we compared these two groups to determine if differences could be observed in their point of views. We met with eight mediators and four youth workers in order to know more about their point of view concerning the use of mediation in cases of serious crimes, especially those committed by young offenders. Our analysis of the interviews allowed us to determine several conditions and counter-indicators to the use of mediation in these cases. However, even though many counter-indicators were named, it seems that an adequate preparation of both the victim and the offender should allow all cases to be referred to a mediation process. In practice, it is important to adapt the mediation process to the situation and to the needs of both the victim and the offender.
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Le modèle confluent de l'agression sexuelle appliqué à quatre paramètres de la carrière criminelle sexuelle

Laporte, Jean-François 11 1900 (has links)
Ce mémoire consiste en une reproduction et une extension du Modèle Confluent de l’Agression Sexuelle (MCAS) de Neil Malamuth. Le MCAS est un des seuls modèles développementaux de l’agression sexuelle d’hommes sur des femmes adultes à avoir été validé empiriquement. Dans ce modèle, deux trajectoires (la promiscuité sexuelle et la masculinité hostile) convergent et mènent à l’agression sexuelle. Pour la première fois, ce modèle est appliqué séparément à quatre paramètres de la carrière criminelle sexuelle (gravité, fréquence, précocité, spécialisation) au sein d’un échantillon d’agresseurs sexuels de femmes adultes judiciarisés (n=180). Les quatre modèles qui en résultent s’ajustent bien aux données. Tous les liens postulés dans le MCAS sont validés dans ce mémoire, à une exception. En effet, contrairement aux résultats obtenus par Malamuth, une seule des deux trajectoires du modèle présente un lien significatif avec chacun des paramètres de la carrière criminelle sexuelle à l’étude. La trajectoire de la promiscuité sexuelle est liée à la précocité et à la non-spécialisation (lien négatif avec la spécialisation) alors que la trajectoire de la masculinité hostile est associée à la gravité et à la fréquence. Ces résultats sont congruents avec une approche typologique des agresseurs sexuels de femmes adultes. Chacune des deux trajectoires du MCAS englobe des caractéristiques spécifiques à certains types de violeurs (opportunistes, colériques, sadiques) qui, pour leur part, se distinguent quant aux paramètres de leur carrière criminelle sexuelle. / The purpose of this thesis is to replicate and extend Malamuth’s Confluence Model of Sexual Aggression (CMSA). The CMSA is one of the few empirically validated developmental models of men’s sexual aggression against women. In this model, sexual aggression is resulting from the convergence of two paths (sexual promiscuity and hostile masculinity). For the first time, in this thesis, the CMSA is applied to four parameters of the sexual criminal career (seriousness, frequency, age of onset, specialization) within a sample of convicted rapists (n=180). Each of the four resulting models yielded a good fit of the data. All but one of the relationships hypothesized in the CMSA were replicated in this thesis. Indeed, our results suggest that only one of the CMSA’s paths is related to each of the sexual criminal career parameters tested in this thesis. The sexual promiscuity path is related to age of onset and non-specialization (sexual promiscuity being negatively related to specialization) while the hostile masculinity path is related to seriousness and frequency. Our results are congruent with a typological approach of rapists. Each of the two CMSA’s paths is operationalized using some specific characteristics which are known to be linked to certain types of rapists (opportunistic, angry, sadistic types). In turn, those types of rapists present distinctive relationships to the sexual criminal career parameters investigated in this thesis.
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Analyse de la mobilité spatio-temporelle des armes à feu volées au Québec

Blais, Dominik 11 1900 (has links)
Dans ce mémoire, les armes à feu impliquées dans la commission de crimes sont étudiées à partir de leur mobilité spatio-temporelle. Afin d’opérationnaliser cette mobilité, deux mesures spécifiques ont été créées, soit le « temps-au-recouvrement » et la « distance-au-recouvrement ». Ces mesures permettent d’analyser les répercussions des armes à feu en circulation illégale sur la formation du marché illégal dans le territoire québécois. Des analyses descriptives ont d’abord été effectuées dans cette étude à partir de trois segments de la banque de données québécoise des armes à feu recouvrées : la banque complète, les armes à feu impliquées dans la commission de crimes et les armes volées. Le sous-groupe de 501 d’armes à feu volées est le seul qui a été soumis à des analyses de régressions multiples sur la mobilité puisque ces armes sont les seules permettant d’avoir plus d’informations sur leur mouvement antérieur au recouvrement par les autorités policières. Les résultats montrent qu’il y a une mobilité spatio-temporelle plus importante chez les armes de poing, celles impliquées dans les crimes de marché, les armes non-enregistrées ainsi que celles sans restriction. Afin de mieux comprendre la dynamique des armes volées, le statut de l’enregistrement s’avère la variable la plus importante puisqu’elle permet de déterminer à quel point ces armes vont être enracinées dans le marché illégal au Québec. Effectivement, les armes volées non-enregistrées sont plus susceptibles de converger vers les marchés criminels, ce qui augmente considérablement leur « durée » de vie et leur mobilité dans la province. / In this study, the spatial and temporal mobility of crime guns in the province of Quebec are examined. This study proposes two new measures to assess the mobility of stolen firearms: time-to-find and distance-to-recovery. These new measures allow an assessment of the impacts of guns that were in illegal circulation in regards of the constitution of the illegal firearms market in the province of Quebec. Descriptive analyzes were first conducted in this study on three segments of the data set obtained from la Banque de données québécoise sur les armes à feu recouvrées : the complete data set, the crime guns and stolen firearms. The spatial and temporal mobility analyzes were only applied to the subgroup of 501 stolen firearms because these guns have more detailed characteristics of their movement before their recovery by judicial authorities. Results show that stolen firearms that have greater mobility in time and space in the province of Quebec are handguns, firearms involved in market crimes, non-registered and non-restricted firearms. However, in order to better understand the dynamics of stolen firearms in the territory, the registration status of a stolen firearm is the most important indicator of the mobility because, to some extent, it determines how these guns will be rooted in the illegal market. The non-registered stolen firearms in this study are in fact more likely to concentrate in the criminal markets, which significantly increase their "lifecycle” and mobility in the province of Quebec.

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