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Analyse conversationnelle des interactions, dramatisation et didactique du FLE en contexte non-institutionnel / Conversation Analysis of Interactions, Dramatization and French as a Foreign Language in a Non-institutional Context

Duruş, Natalia-Maria 02 October 2018 (has links)
Cette thèse prend pour objet des situations d’apprentissage guidé du français, en face à face et en dehors de cadres institutionnels, se déroulant dans le contexte multilingue du Luxembourg. Elle décrit et analyse des interactions entre des locuteurs plurilingues adultes dont la première langue est le chinois ou le coréen et des locuteurs plurilingues agissant en tant qu’experts pour la langue française. Plus particulièrement, dans l’optique d’une analyse qualitative des données, ce travail s’efforce d’appliquer les outils de l’analyse conversationnelle d’inspiration plutôt anglo-américaine à une vision didactique de tradition de langue française. Pour ce faire, il est fait appel aux notions de compétence communicative (Hymes 1972), de dramatisation (Goffman 1991) et de rôle social (Cicurel 1988). L’analyse montre que dans des situations d’apprentissage-en-interaction, les apprenants et les experts ont recours à une diversité de ressources interactionnelles liées à des activités de dramatisation : le dialogue-en-situation, la voix, la séquence préfabriquée, la séquentialité discursive, la réparation, la séquence explicative, le récit préenregistré, l’évaluation, le récit enchâssé, l’identité, le récit conversationnel de l’expert, l’interview, le récit conversationnel de l’apprenant et le mode éditeur. Pour conclure, un rapprochement est opéré entre ces activités de dramatisation et la didactique du FLE, à plusieurs niveaux, sous la forme de recommandations suggestions. / The current thesis focuses on guided language learning exchanges in French, in a face-to-face non-institutional setting in the multilingual context of Luxembourg. It describes and analyzes interactions between adult plurilingual speakers whose first language is Chinese or Korean and multilingual speakers acting as experts for the French language. Taking a qualitative analysis approach, our work strives to apply the tools of conversation analysis of a rather Anglo-American origin to a vision of “didactique” corresponding to the French language tradition. To this end, we rely in particular on the notions of communicative competence(Hymes 1972), dramatization (Goffman 1991) and social role (Cicurel 1988). The analysis of learning-in-interaction data shows the enactment of a variety of dramatization-related interactional resources by both learners and experts: the situated dialogue, the voice, the formulaic language, the discursive sequentiality, the repair, the explanatory sequence, the pre-recorded conversational narrative, the evaluation, the embedded narrative, the identity, the conversational narrative of the expert, the interview, the conversational narrative of the learner and the editor mode. A few recommendations-suggestions are proposed in the conclusion, focusing on how these dramatization activities could inform, at different levels, the development of French teaching and learning.
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La présentation de l'enseignement de langue étrangère : aspects relationnels et décisions interactionnelles en classe de l2. / Towards an analysis of L2 teachers' self : Teaching style, rapport and interactive decisions

Aguilar Rio, Jose 09 December 2010 (has links)
Ce travail se situe à la croisée de la didactique des langues étrangères [L2], des sciences de l'éducation et de la psychologie sociale. L'hypothèse de départ porte sur la possibilité que des enseignants de L2 montrent, face aux apprenants et au cours d'une rencontre en classe de L2, des comportements allant au-delà de leurs fonctions institutionnelles d'organiser, faciliter et participer à la communication. Il est question caractériser la manière dont des enseignants de L2 se représentent leur métier. Nous travail adhérons ainsi au courant des études sur la cognition des enseignants qui explorent leurs croyances hétéroclites. Nous avons d'abord observé des rencontres en classe de L2 en présentiel que nous avons ensuite analysées à la manière de l'analyse conversationnelle. Le recours à l'analyse conversationnelle nous a permis de déterminer la manière dont les participants co-construisent la rencontre en classe de L2. Certaines des pratiques repérées chez l'enseignant, telles que la désaffiliation, la légitimation du rire, ont été caractérisées comme des actions motivées par ses croyances. Enfin, le recours à des entretiens d'auto-confrontation a permis de confronter les enseignants avec leur propre pratique afin qu'ils la commentent selon leur logique et leur ressenti. Ce dispositif a rendu possible un dialogue entre le chercheur et les enseignants grâce auquel leur savoir-être enseignant a été caractérisée finement. / This work is at the crossroads of applied linguistics – namely foreign language [L2] teaching – education studies and social psychology. Its ultimate goal is to characterize the way in which L2 teachers represent their profession. This work draws on teachers' cognition studies in order to explore the heterogeneous beliefs of teachers. It also draws on conversation analysis [CA]: the classroom observation conducted in four fields has produced recordings that have become L2 classroom transcripts. The use of CA has helped to determine the participants' attitude as they coconstruct the situation in which they participate – namely a L2 classroom, which constitutes, in principle, an institutional setting. As regards the L2 teachers, the identification of certain practices – their disaffiliation, their choice of subject, their legitimation of laughter – indicates the possibility that they have made certain decisions according to the manner in which they co-manage the classroom situation, but also in relation to their own beliefs. Finally, we use recall-interviews, by means of which the teachers are confronted the teachers with their own practice; this may conduce to their characterising their own actions according to a certain pedagogical logic, but also according to their feelings. By means of integrating these three sources of information a dialogue between the teachers and the researcher has become possible; this dialogue has allowed for a fine description of the teachers' teaching know-how.
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Le discours représenté dans les interactions orales. De l'étude des structures en contexte vers la construction de l'image des relations interlocutives / Represented speech in oral interactions. From the study of the structures in context towards a construction of the image of interlocutive relations

Rendulic, Nina 14 November 2015 (has links)
A partir des données contextualisées, extraites d’ESLO, un corpus oral du français contemporain, cette thèse étudie la variation dans l’actualisation des discours représentés (rapportés), avec une double finalité : rendre compte, par un modèle théorique, de leur complexité structurale dans le contexte des interactions orales et analyser leur influence sur la construction des liens interlocutifs et des trajectoires thématiques.Après avoir délimité les frontières externes du phénomène et situé le concept de discours représenté par rapport à plusieurs approches linguistiques et extralinguistiques qui reflètent sa complexité épistémologique, cette étude s’engage dans deux directions. La première, formelle, proposera une définition des discours représentés en tant que constructions grammaticales, définies par l’inséparabilité de trois critères : la structure bipartite, le décalage énonciatif et le fonctionnement métadiscursif. L’apport principal d’une telle analyse se précise dans la réinterprétation des liens entre le « discours citant » et le « discours cité », étudiés dans une perspective macrosyntaxique qui s’applique à toute la variation dans l’actualisation des discours représentés en contexte des interactions orales. La seconde direction, qui se rapporte aux liens entre les discours représentés et la construction d’une relation interlocutive, présente l’étude de plusieurs configurations de discours représentés en contexte, avec deux finalités : l’étude du rapport à autrui, l’interlocuteur, moyennant la mise en scène et l’illusion d’authenticité véhiculées par le discours représenté et l’étude du rapport à soi-même, le locuteur, par la construction d’une image de soi à travers les interventions dans la reconstruction des paroles autres. / Based on a contextualized data extracted from ESLO, an oral corpus of modern French, this PhD thesis examines the variation in the actualization of represented (reported) speech, with a double aim: to account for their structural complexity in oral interaction and to analyze their influence on the construction of the interlocutive relation and thematic paths.After defining the external borders of the phenomenon and placing the concept of represented speech with regard to several linguistic and non-linguistic approaches that reflect its epistemological complexity, this study engages in two directions. The first one, formal, will define represented speech as grammatical constructions, determined by the inseparability of three criteria: the bipartite structure, the enunciation offset and the metadiscursive functioning. The main contribution of this analysis is being illustrated in the reinterpretation of the link between “quoting discourse” and “quoted discourse”, analyzed in the macrosyntactic perspective that applies to all occurrences of represented speech in oral interaction. The second direction, which relates to the links between represented speech and the construction of an interlocutive relation, studies several represented speech configurations in context, with two aims: the study of the relation to the interlocutor, through the staging and the authenticity illusion conveyed by represented speech, and the study of the relation to oneself, the speaker, constructing a self-image through his interventions in the reconstruction of other words.
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Convergence en conversation : La similarité linguistique comme indice d'alignement et d'affiliation / Convergence in conversation : linguistic similarity as a cue of alignment and affiliation

Guardiola, Mathilde 01 December 2014 (has links)
Cette thèse questionne les manifestations de la convergence (i.e. le rapprochement entre les productions des participants) au niveau interactionnel. Pour cela, les termes d'alignement (défini en rapport avec l'activité en cours) et d'affiliation (l'expression d'un même stance par les participants) sont empruntés à l'Analyse Conversationnelle. Le corpus utilisé est le CID-Corpus of Interational Data, corpus de conversation (interaction non-contrainte, hautement coopérative et globalement symétrique).Nous interrogeons le lien entre la convergence et la similarité lexicale, grâce à l'analyse d'une collection de 300 hétéro-répétitions (recueillie grâce à un outil d'aide au repérage des répétitions). Nous proposons ensuite une analyse quantitative de l'évolution des réponses des auditeurs, puis une analyse qualitative de discours rapportés directs, phénomènes susceptibles de faire émerger de l'affiliation. Nous montrons que les hétéro-répétitions lexicales et les discours rapportés « en écho » (discours rapportés produits par l'auditeur de la narration) peuvent être utilisés (entre autres) pour exprimer l'alignement et l'affiliation, ce qui, en cas de ratification, crée les conditions propices à l'émergence d'un moment de convergence interactionnelle. Nous montrons également que ces mêmes phénomènes peuvent servir à créer le désalignement temporaire nécessaire à l'engagement dans une séquence oblique convergente. Ainsi, ce travail décrit l'établissement et le fonctionnement de séquences convergentes, à travers l'étude de phénomènes interactionnels méconnus. / This thesis investigates the manifestations of convergence (i.e. the rapprochement between the participants' productions) at the level of interaction. With this aim, the terms of alignment (defined in relation to the current activity) and affiliation (display of the same stance by both participants) are borrowed from Conversation Analysis. The conversational corpus (non-constrained, highly cooperative and globally symmetrical interaction) used is the CID-Corpus of Interactional Data. Firstly, the link between convergence and lexical similarity is investigated thanks to the analysis of a collection of 300 other-repetitions (collected using a tool to assist in the detection of OR). Secondly, storytelling is studied and a quantitative analysis of the evolution of listeners' responses is proposed together with a qualitative analysis of direct reported speech phenomena, which are likely to make affiliation emerge. These analyses show that lexical other-repetitions and "echo" reported speech (reported speech which is produced by the listener of the narrative) can be used by participants to, inter alia, express alignment and affiliation, which, in case of ratification, creates the adequate conditions for the emergence of interactional convergence. The same phenomena can be used to create the temporary disalignment necessary to engage in an oblique (and potentially convergent) sequence. This work then describes the establishment and the conduct of convergent sequences through the analysis of interactional phenomena.
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Une analyse de l'entame conversationnelle de communications orales et écrites.

Falesse, Mireille 04 May 2005 (has links)
UNE ANALYSE DE L’ENTAME CONVERSATIONNELLE DE COMMUNICATIONS ORALES ET ECRITES (SUR RÉPONDEUR TÉLÉPHONIQUE ET INTERNET) MIREILLE FALESSE ULB - FACULTÉ DE PHILOSOPHIE ET LETTRES - FÉVRIER 2005 La trame de base de l’étude est essentiellement linguistique et la plupart des catégorisations des éléments relevés sont de cet ordre également, l’étude prenant en compte le langage sous son aspect pragmatique dans les limites de la présentation des situations particulières ainsi que du collationnement des données du corpus. Deux types de messages ont été choisis : des messages oraux laissés par des appelants sur répondeur téléphonique et des messages – provenant de nouveaux utilisateurs – recueillis dans des forums de discussion sur Internet. L’analyse permet de préciser les souhaits et intentions communicationnels des émetteurs ; d’autre part le relevé des éléments constitutifs du corpus auquel nous avons procédé dans la seconde partie nous a permis d’entrer plus avant dans sa description. L’énonciation est à l’énoncé ce que le processus de fabrication est à l’objet produit ; l'énoncé est le résultat alors que l'énonciation est l'acte de création du locuteur. C’est cet acte, la procédure de construction du message, les intentions du locuteur, les marques de son intervention en tant que sujet parlant – ses pensées, ses intentions, ses émotions au moment de la « prise de parole » (orale ou écrite) – qui ont fait l’objet de notre propos. Dès lors, les éléments de base du schéma de la communication ont été posés et les particularités de notre corpus explicitées à la suite d’un double choix : celui des outils d’analyse réellement utiles à la démarche et celui des éléments essentiels et nécessaires constitutifs des énoncés retenus et à retenir. L’énonciation et l’énoncé Le travail porte sur l’analyse d’un certain type de discours à l’intérieur d’actes de communication sur base d’énoncés, produits d’un acte d'énonciation, qui comportent des marques énonciatives faisant référence à la fois au locuteur et à l'allocutaire. Il en est tenu compte lors de la description du corpus car les éléments retenus portent non seulement sur la structuration phrastique de l’énoncé mais également sur le sens qui lui est donné ainsi que ses utilisations caractéristiques en fonction des intentions, choix et motivations des destinateurs. Le sens et le son La considération du langage sous sa double articulation favorise une analyse appariant les points de vue sémantique et phonologique : le sens et le son. Lors de la réalisation de la langue dans la parole d'un émetteur, le code employé nous informe sur son origine, son niveau d'éducation, son milieu social alors que la forme sonore qu’il donne à son énoncé nous informe sur son identité, son sexe, son âge, son type psychophysiologique, son humeur. La spécificité de la communication humaine La différence entre la communication socio-animale et la communication humaine est la possibilité offerte ou non à l’énonciateur de s’impliquer personnellement dans la formulation de son message. La personnalisation du message Consciemment ou non, l'émetteur introduit donc dans son message toute une série de données personnelles en rapport avec son milieu social, ses intentions personnelles, sa vision du monde, sa culture, l’objet du message. Et c’est précisément ce qui constitue l’objet de notre analyse quoique quelques réserves quant aux données sociales qui pourraient nous être fournies par notre corpus puissent être formulées. Le code commun Lorsqu'il réalise un acte de communication, il est évident que tout locuteur tient à être compris et – pour ce faire – se réfère à une langue, un parler, un code commun susceptible d'être interprété dans le sens qu'il désire par son interlocuteur ; il choisit un langage précis. En l’occurrence, pour ce qui nous concerne, la langue en question est le français tel qu’employé par des interlocuteurs francophones et plus précisément – pour la partie orale de notre corpus – des francophones vivant en Belgique durant les dernières années du vingtième siècle. La communication L’énonciation étant la production individuelle d’un message, la formulation particulière d’un énoncé, le duo énoncé-énonciation s’intègre dans un cadre défini : celui de la communication. D'emblée, des considérations essentielles sont notifiées ; elles seront récurrentes tout au long des descriptions préconisées par les auteurs que nous découvrirons ci-dessous : o la présence de deux intervenants qui sont l'émetteur et le récepteur ; o le fait d'établir une relation avec autrui, une relation dynamique c'est-à-dire interactive ; o la nécessité de moyens (techniques, signes et signaux) ; o la définition d'un message. Une approche pluridisciplinaire Dans un premier temps, le choix d’une analyse sociolinguistique semblait s'imposer du fait du type particulier d’un travail à élaborer sur base d'un corpus permettant le relevé d’expressions, d’énonciations dues à des modes de communication relativement innovants, d’énoncés sous des formes particulières, dont les canaux spécifiques – a priori – devaient avoir un impact dans le processus d’énonciation. L’observation du langage dans son application relationnelle, donc sociale, semblait pouvoir permettre de préciser certains liens entre le langage et la société et les conditions sociales de la communication. Mais, le corpus que nous avons pu réunir ne peut répondre aux besoins d’un tel type d’analyse ; en effet, les messages téléphoniques fournis sont semi-confidentiels car – privés ou publics – ils ne comportent pas – ou peu – de précisions quant au lieu ou au milieu dans lesquels évolue l’énonciateur. Il est possible de procéder à un relevé de marques sociales dans l’emploi des termes, la construction des phrases, la formulation des messages mais les énonciateurs n’étant pas identifiés – et ne pouvant pas l’être du fait de circonstances inhérentes au type de collationnement – le corpus ne comporte pas de données sociales en nombre suffisant. Quoi qu’il en soit, la linguistique – étude scientifique du langage – s’est, à des degrés divers, enrichie au contact d’autres disciplines tout au long du vingtième siècle : psychologie, anthropologie, mathématiques, informatique. Par ailleurs, malgré les limites que nous avons évoquées précédemment, notre corpus comportant de nombreuses marques individuelles des énonciateurs nous permettra cependant d’aborder l’étude de rituels de conversation, d’actions et interactions entre les interlocuteurs, de situations de communication particulières, de pratiques singulières du langage. Notre propos a été de procéder à une analyse logique du corpus et comporte donc deux parties - celle relative à l’énoncé et à son contenu ; celle relative à l’énonciation et ses modalités – bien que l’analyse de ces communications se complexifie du fait de l’absence – en présentiel – de l’interlocuteur car le corpus concerne les messages de l’énonciateur et les indications relatives au destinataire proviennent uniquement du locuteur. L’analyse conversationnelle Une conversation est un échange interactif, les deux locuteurs participent à sa construction : ils ont une action réciproque. Dans le cadre de ce corpus, le message pré-enregistré donne des directives à l’appelant et Internet a ses codes de conduite que l’énonciateur – même si, nouvel Internaute et ne se connaissant pas encore d’interlocuteur – se doit de connaître et respecter s’il souhaite être entendu et accueilli au sein de la communauté virtuelle. Deux modes de communication spécifiques Nous présupposons que des procédures originales de communication se créent du fait des formes d’expression spécifiques requises par les méthodes prises en compte - le téléphone et les répondeurs téléphoniques ainsi que l’ordinateur (mails, news groups) – car il s’agit bien de transmettre un message sans interlocuteur direct, uniquement par le biais de la voix (mots employés, syntaxes particulières, ton), de l’écrit ou de la dactylographie. Nous avons effectué tout d’abord l’analyse externe du corpus en le contextualisant par l’explicitation de la procédure de collationnement ainsi que de l’origine des messages et des procédures suivies pour les obtenir. Ensuite vient la description interne du corpus c’est-à-dire de l’énoncé et de l’énonciation. In fine, nous avons procédé à l’analyse conversationnelle. Sous le regard des auteurs Il était incontournable de mentionner Ferdinand de Saussure dont le Cours de linguistique générale reste un apport essentiel dans l'analyse du langage et de la communication humaine. D’autre part, tout un chacun, de nos jours, dès qu’il s’intéresse un tant soit peu à la notion de communication entend parler du « Schéma de la communication » de Jakobson – nous pourrions même dire qu’il s’agit d’une information de notoriété publique – dont nous reprenons la présentation synthétique. Dans son étude du langage, Jakobson a non seulement mis en évidence l'importance des six éléments constitutifs de la communication mais également celle des six fonctions du langage en regard. La communication implique de nombreux éléments (la langue, la norme, les interlocuteurs, le message, le contact, le code commun, la culture, les références sociales, les divers supports) et le propos de la linguistique est – à travers l'étude de réalisations individuelles – de retrouver ce qui est commun à tous les locuteurs et constitue une langue (parlée ou écrite) et même d’aller au-delà en essayant de retrouver ce qui pourrait être commun à toutes les langues. Et, à l’inverse, ce qui fait la particularité d’une langue, d’une culture, et qui relève donc de la sociolinguistique. D’autre part, dans la troisième partie, nous analyserons une série de message d’internautes (en tout ou en partie) où l’émetteur procède à des choix de styles d’écriture tout à fait particuliers. Cela peut aller de formulations à caractère humoristique (autodérision, emploi d’un accent « typé », déclarations pseudo-philosophiques, participation aux newsgroups de « spécialistes » de l’humour, la dévalorisation d’autrui, dérision, moquerie pure et simple) à l’emploi de procédés stylistiques (jeux de mots, références contextuelles liées aux moyens de communication, au canal transmetteur, interpellation du locuteur, mise en scène ou mise en situation, style emphatique) en passant par l’expression d’un état d’esprit personnel (émotivité, agressivité) ou l’emploi d’éléments affectifs et/ou évaluatifs. D’autres marques linguistiques se présenteront également qui portent sur l’insistance, la polémique, le self-contrôle, l’image de l’autre, l’interpellation, la critique, la dévalorisation, le niveau culturel et social, les insultes, les menaces, la politesse, l’irritation, l’inquiétude, l’agressivité. Il arrive que le locuteur fasse usage de procédés tels que la mise en scène ou un emploi particulier de la ponctuation… Quels que soient la fonction ou les choix du locuteur, l’analyse d’une situation interactive de la communication peut également bénéficier de l’apport de la sociologie et – de notre point de vue – surtout celui de Goffman ; précisons qu’il s’agit essentiellement de prendre en considération la théorie des faces : « sauvegarder la face », « ne pas faire perdre la face à autrui ». Dans le même ordre d’idée, nous avons également pris en compte l’apport de John Langshaw Austin au sujet des choix locutoires, illocutoires ou perlocutoires de l’émetteur, celui de William Labov concernant la variation linguistique ou de Christian Baylon concernant l’analyse sociolinguistique du message qui, selon lui, bénéficie d'une double approche : celle du linguiste, en fonction des éléments de première et deuxième articulations, de la sémantique, de la syntaxe, de l'intonation ; celle du sociologue, concernant l'intention du locuteur, le but du message, le rapport entre le locuteur et l'auditeur, l'état, l'institution. L’approche linguistique Les limites d’un travail linguistique La présente analyse s'élabore sur base d'un corpus déterminé comportant les textes de messages transmis sur Internet ou retranscrits sur base d'enregistrements audio ; certains de ces derniers présentant bien entendu des hésitations, rectifications, spécifiques à la mise en œuvre de l'énonciation. Les conditions et le processus de celle-ci, bien que sous-jacents à toute communication, ne peuvent être définis que de manière indirecte et déductive en fonction des indications transparaissant dans le dit effectif. En conséquence, sur base de l'étude de l'énonciation, il s'agit – pour présenter une démarche linguistique complète – de proposer une description rationnelle et justifiée des conditions d'élaboration du dit effectif. Pour ce faire, il nous faut "remonter le courant" et, à partir des énoncés du corpus, le « dit », procéder à une description des éléments constitutifs de l'énonciation, le « dire », et des conditions de cette énonciation, le « savoir-dire ». Les pronoms personnels et possessifs Dans une analyse conversationnelle, le positionnement des intervenants – entre autres par le choix et l’utilisation des pronoms personnels – prend toute son importance. La sélection de l’item devant représenter une personne s’effectue en référence au contexte communicationnel et aux intentions du locuteur. Les actes de parole : locutoire, illocutoire, perlocutoire Dès lors qu’un échange se fait entre deux personnes, l’une et l’autre ne sont jamais totalement libres de leur énonciation, l’une comme l’autre choisissent tel ou tel terme, tel ou tel type de phrase, tel ou tel contenu… parce qu’elles souhaitent avoir un effet sur le destinataire ou parce que le destinataire a un effet Une conversation n’est pas une suite de communications univoques s’échelonnant, se suivant, se superposant de manière linéaire. En effet, il s’agit d’un échange dialogal participant à la construction d’un « édifice » commun, à l’élaboration d’un échange structuré réalisé dans le cadre d’un projet interactif. S’il n’y a pas accord à tout le moins sur le principe de « converser », il ne peut y avoir d’échange : la communication est duale (du locuteur vers l’interlocuteur et vice-versa). L’analyse conversationnelle Notre souhait, au travers de cette analyse, est – sur base des énoncés recueillis – de pouvoir décrypter le processus de l’énonciation et identifier les éléments constitutifs du savoir-faire correspondant aux intentions de l’énonciateur. Les messages pris en considération ne sont pas des monologues : les acteurs de notre corpus formulent des messages sous forme de conversation c’est-à-dire d’échanges car ils s’adressent à un interlocuteur réel quoique absent au moment de la construction de l’énoncé. Catherine Kerbrat-Orecchioni nous éclaire quant à la structure des conversations dans une démarche synthétisant différentes études abordant les types d’interactions de la vie en société. L’approche interactionniste a ouvert les disciplines linguistiques à d’autres disciplines telles que la sociologie, l’anthropologie et l’éthologie des communications. Quant à l’analyse conversationnelle, elle comporte deux niveaux : o l’un concerne les relations entre les constituants du texte, o l’autre, les relations entre les interactants. Le système des places et le système des faces Catherine Kerbrat-Orecchioni fait état également de la relation verticale en se référant au système des places : les sociétés humaines se répartissent en strates sociales c’est-à-dire en groupes organisés qui régissent les relations humaines. Quelle que soit la société – même dans les sociétés qui se disent « égalitaires » – il y a toujours une répartition du pouvoir entre différents groupes. D’autres éléments pris en compte… D’autres éléments sont pris en compte tels que les modes, la politesse, les éléments de références, les déictiques, les processus d’encodage et de décodage, la redondance, les interférences, les procédés additifs et substitutifs. L’énoncé L'énoncé est l'aboutissement du processus de création. Chaque énonciateur construit sa communication à l'aide de mots qu'il choisit selon ses intentions et préoccupations personnelles et le sens qu’il souhaite leur donner. Chaque message développe une idée, un sujet particulier sur un thème de base. En fonction des techniques de communication (Internet, répondeur téléphonique) les thèmes rencontrés peuvent prendre des optiques très diverses. A la suite des aspects sémantique et syntaxique, nous abordons l’aspect pragmatique et ses caractéristiques : intention(s) et motivation(s) de l’énonciateur, type et objet du discours… De ce fait, nous procédons non seulement à la présentation - des déictiques : pronoms personnels et possessifs (pronominalisation du locuteur, de l’interlocuteur), pronom indéfini ou omnipersonnel, démonstratifs, localisation spatio-temporelle et termes liés à la spatio-temporalité, temporalité liée aux formes verbales ; - d’autres éléments de l’énonciation : majuscule, ponctuation, interjections, expressions partiellement désémantisées, éléments connexes aux signatures, éléments introducteurs et conclusifs, dessins, smileys ; - des formulations et emplois particuliers : style commercial, formes verbales (verbes injonctifs, déclaratifs ou d’opinion, performatifs), modalité (forme interrogative, modes des formes verbales dont l’impératif), modalisation (formes infinitive et impersonnelle, transformation passive, auxiliaires modaux), redondance et non-concision, subjectivité (humour, énervement). Les applications pratiques De prime abord – et nous avons déjà pu l’observer et le confirmer – nous pensons pouvoir établir qu’un jeu relationnel s’établit dans n’importe quel message. Tout un chacun, lorsqu’il entame une conversation, élabore son message en tenant compte – consciemment ou non – d’une perception personnelle de lui-même autant que d’une perception tout aussi personnelle d’autrui. En outre, le locuteur, en tant que personne intégrée dans une société, un groupe humain…, ressent un sentiment d’appartenance ou de discrimination sociale et applique ce sentiment à la perception de son interlocuteur. Tout contact avec autrui implique une connaissance a priori de la personne, une perception particulière qui n’est pas exempte de préjugés, impliquant une évaluation – de nouveau consciente ou non – de ses caractéristiques personnelles et de ce fait, de la place qui lui sera octroyée dans la construction de la relation. L’élaboration d’une conversation implique nécessairement la mise en œuvre d’un jeu relationnel. Dès lors, le message est formalisé et personnalisé par l’émetteur par le biais de formes expressives particulières. Le locuteur, se positionnant en tant que membre, non-membre ou opposant d’un groupe traduira dans son énoncé ses sentiments, impressions, opinions… sous des formes diverses qui peuvent aller jusqu’à l’extériorisation d’un énervement, d’un amusement, de l’ironie. Une lecture attentive des messages composant notre corpus nous a permis d’identifier certains messages tout à fait expressifs et particuliers que nous avons analysés plus particulièrement sur base d’une grille conforme au schéma synthétique de la communication tel que présenté en première partie. En conclusion A de nombreuses reprises, nous avons pu constater que l’énonciateur ne se contente généralement pas de structurer un message simple en un nombre restreint de mots et de le subdiviser en introduction, corps du texte, conclusion. Même si cette trame de base est bien souvent respectée, les formulations sont bien plus complexes qu’il n’y pourrait paraître à première vue. Spécificité de la communication humaine, le locuteur personnalise son message et élabore son énoncé sur base de termes qu’il a toute latitude de choisir en fonction de ses connaissances, intentions, préoccupations et goûts personnels ainsi que du sens qu’il souhaite lui donner. Sur base de l’analyse et des considérations qui s’ensuivent, nous avons posé le constat que la « sauvegarde de la paix », le désir de veiller à « sauver la face tout en ne la faisant pas perdre aux autres », le respect de l’usage… font – en complément de la transmission d’un contenu de message différencié – partie intégrante de la majorité des échanges conversationnels qu’il s’agisse de messages enregistrés sur répondeur ou de messages élaborés par des internautes novices.
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Micro-analyse ethnographique d'interactions conversationnelles: Étude d'un corpus d'enregistrements d'entretiens d'aide social

Binet, Michel 15 February 2013 (has links) (PDF)
A vida sociocultural comporta quadros de interacção conversacional que constituem importantes unidades de análise à escala microscópica, passíveis de um estudo empírico que se inscreve dentro das fronteiras disciplinares de uma antropologia das sociedades contemporâneas que varia consoante as escalas de análise. As convergências entre etnógrafos e analistas da conversação na origem da micro-etnografia, que ocorreram primeiro no contexto americano, alargaram-se à antropologia europeia só numa data recente. A partir de uma releitura das obras de Marcel Mauss e de Bronislaw Malinowski, esta tese estabelece as filiações existentes entre este empreendimento e tradições investigativas europeias, trabalho de europeização prolongado até à actualidade, mediante um exame crítico das controvérsias travadas em torno da obra de Harold Garfinkel e da etnometodologia, principal quadro teórico da análise da conversação. Uma vez expostas a análise da conversação e as suas teorias auxiliares, a tese expõe as opções metodológicas da investigação empírica desenvolvida, retratando as suas duas principais etapas. A primeira etapa explorou esta abordagem com recurso ao método da observação flutuante multisituada; a segunda, por razões metodológicas, foi consagrada à constituição de um corpus de gravações de interacções conversacionais, com vista à consolidação das análises e à sua aplicação a um domínio institucional e profissional delimitado. Um corpus de mais de 50 horas de gravação faculta a base empírica ao estudo de uma classe de eventos interacionais, definidos com precisão no decurso da análise: atendimentos em serviços de acção social, gravados no Concelho de Sintra, ao abrigo de uma investigação conduzida com a participação das pessoas envolvidas. A secção metodológica da tese, que pretende examinar várias questões inerentes à dupla abordagem etnográfica e micro-etnográfica do objecto, incide sobre os seguintes aspectos: - a abertura de terrenos institucionais; - a dinamização da participação dos intervenientes; - a triangulação de métodos: pesquisa de terreno auxiliada pela fotografia, entrevistas, gravações e documentos primários; - a separação das fases de registo e de análise; - a transcrição; - a organização e o tratamento do corpus; - a metodologia indutiva; - os roteiros de análise. Abordados como micro-observatórios das políticas sociais e de fenómenos sociais de grande escala, os atendimentos sociais são eventos interaccionais cuja ecologia institucional é descrita na tese com o auxílio da etnografia visual. A organização sequencial dos atendimentos e o vasto leque de micro-acções ocorrendo no seu quadro são objectos de descrições detalhadas, apoiadas em transcrições, que contribuem para revelar os procedimentos e os dispositivos metódicos aplicados por técnicos e utentes na co-pilotagem da sua interacção conversacional em sede de atendimentos de acção social.
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Les interactions verbales en France et en Grande-Bretagne : étude comparative de quatre petits commerces français et britanniques / Verbal interaction in France and Great Britain : a comparative study of four French and British independent shops

Gagne, Christophe 07 July 2014 (has links)
Ce travail de thèse s’inscrit dans une perspective comparative et interculturelle. Sa mise en œuvre repose sur l’idée que c’est en observant ce qui se passe dans les interactions du quotidien que l’on peut mieux comprendre le rapport que les cultures entretiennent, et mettre au jour ce que les comportements observés dans chacune des cultures étudiées ont de spécifique. En s’appuyant sur l’analyse minutieuse et détaillée d’enregistrements effectués dans quatre sites commerciaux français et britanniques, l’étude tente de comprendre le comportement langagier des participants en le mettant en relation avec divers éléments du contexte (éléments relevant du micro-contexte : matériel discursif contigu aux énoncés étudiés ; du contexte situationnel : agencement du site, nombre de participants, finalité de l’interaction ; du macro-contexte : place occupée par les interactions de commerce dans les cultures en question, par les sites, valeurs culturelles d’arrière-plan). La finalité de cette étude (qui aborde les rituels d’entrée et de sortie d’interaction ; les remerciements ; la réalisation d’actes de langage directifs : questions, requêtes, offres ; les séquences conversationnelles) est d’obtenir une meilleure compréhension des profils communicatifs relatifs aux cultures française et britannique. / This thesis, which is of a contrastive and intercultural nature, is informed by the idea that it is by observing the behaviour of interactants in everyday interactions that the relationship between cultures can best be approached, and the specificity of the forms of behaviour encountered explored. Through the careful and detailed analysis of recordings taken in four different shops (French and British), the study aims to understand the linguistic behaviour of the participants by linking it to various contextual elements (micro-contextual elements: discursive material that surrounds the utterances analysed; situational elements: site layout, number of participants, interaction’s finality; macro-contextual ones: status of service encounters and of the types of shops selected, cultural values that underpin explored behaviour). The purpose of the study (which analyses opening and closing rituals; thanking; the way directive speech acts such as questions, offers and requests are performed; conversational sequences) is to provide a better understanding of the communicative styles that can be associated with French and British cultures.
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Une analyse de l'entame conversationnelle de communications orales et écrites, sur répondeur téléphonique et Internet

Falesse, Mireille 04 May 2005 (has links)
UNE ANALYSE DE L’ENTAME CONVERSATIONNELLE DE COMMUNICATIONS ORALES ET ECRITES (SUR RÉPONDEUR TÉLÉPHONIQUE ET INTERNET)<p><p>MIREILLE FALESSE<p>ULB - FACULTÉ DE PHILOSOPHIE ET LETTRES - FÉVRIER 2005<p><p><p><p>La trame de base de l’étude est essentiellement linguistique et la plupart des catégorisations des éléments relevés sont de cet ordre également, l’étude prenant en compte le langage sous son aspect pragmatique dans les limites de la présentation des situations particulières ainsi que du collationnement des données du corpus. <p>Deux types de messages ont été choisis :des messages oraux laissés par des appelants sur répondeur téléphonique et des messages – provenant de nouveaux utilisateurs – recueillis dans des forums de discussion sur Internet.<p>L’analyse permet de préciser les souhaits et intentions communicationnels des émetteurs ;d’autre part le relevé des éléments constitutifs du corpus auquel nous avons procédé dans la seconde partie nous a permis d’entrer plus avant dans sa description. <p>L’énonciation est à l’énoncé ce que le processus de fabrication est à l’objet produit ;l'énoncé est le résultat alors que l'énonciation est l'acte de création du locuteur. C’est cet acte, la procédure de construction du message, les intentions du locuteur, les marques de son intervention en tant que sujet parlant – ses pensées, ses intentions, ses émotions au moment de la « prise de parole » (orale ou écrite) – qui ont fait l’objet de notre propos. Dès lors, les éléments de base du schéma de la communication ont été posés et les particularités de notre corpus explicitées à la suite d’un double choix :celui des outils d’analyse réellement utiles à la démarche et celui des éléments essentiels et nécessaires constitutifs des énoncés retenus et à retenir.<p><p>L’énonciation et l’énoncé<p>Le travail porte sur l’analyse d’un certain type de discours à l’intérieur d’actes de communication sur base d’énoncés, produits d’un acte d'énonciation, qui comportent des marques énonciatives faisant référence à la fois au locuteur et à l'allocutaire. <p>Il en est tenu compte lors de la description du corpus car les éléments retenus portent non seulement sur la structuration phrastique de l’énoncé mais également sur le sens qui lui est donné ainsi que ses utilisations caractéristiques en fonction des intentions, choix et motivations des destinateurs.<p><p>Le sens et le son<p>La considération du langage sous sa double articulation favorise une analyse appariant les points de vue sémantique et phonologique :le sens et le son.<p>\ / Doctorat en philosophie et lettres, Orientation linguistique / info:eu-repo/semantics/nonPublished

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