• Refine Query
  • Source
  • Publication year
  • to
  • Language
  • 1276
  • 314
  • 210
  • 188
  • 46
  • 32
  • 27
  • 26
  • 10
  • 3
  • 3
  • 2
  • 1
  • 1
  • Tagged with
  • 2320
  • 1101
  • 618
  • 425
  • 392
  • 347
  • 324
  • 201
  • 190
  • 181
  • 175
  • 161
  • 148
  • 144
  • 135
  • About
  • The Global ETD Search service is a free service for researchers to find electronic theses and dissertations. This service is provided by the Networked Digital Library of Theses and Dissertations.
    Our metadata is collected from universities around the world. If you manage a university/consortium/country archive and want to be added, details can be found on the NDLTD website.
841

Segmentation et exclusion des Gitans de Perpignan : émergence d'une élite politique?

Grimard, Léon 08 1900 (has links)
Dans la dernière décennie, une abondante littérature a documenté la situation des Rroms d'Europe Centrale et de l'Est, où a émergé une nouvelle élite politiquement activiste. Mais chez les Tsiganes d'Europe de l'Ouest, l’activisme politique d’une élite semblait absent. Cette étude de terrain a été réalisée chez Gitans de Perpignan, à la recherche d’une action et d’une élite politique chez ce groupe, dans le contexte culturel d’une société segmentaire à pouvoir diffus, frappée d’exclusion par la société majoritaire. En effet, je propose que le concept de société segmentaire puisse s’appliquer aux Gitans, et que l’exclusion des Gitans par les païos (non Gitans) constitue un déni de la réalité relationnelle des Gitans avec la majorité païa. Enfin, l’enquête a révélé la position de «médiateurs culturels» des différents agents qui interviennent entre le monde des Gitans et celui des païos. C’est à travers le rôle de «médiateurs culturels» qu’émerge peut-être une élite politique. / In the last decade, a wealth of literature has documented the situation of Rroma living in Central and Eastern Europe, in a context in which there has emerged new elite and new forms of political action. Among Western Europe’s Romani, political activism and elites seemed to be absent. This fieldwork has been done with certain types of elites among the Gypsies of Perpignan seeking to encourage political action, in the cultural context of a segmentary society with diffuse power which is faced with various forms of socio-economic exclusion by mainstream society. In this analysis, I suggest that exclusion by the païos (non Gypsies) is a denial of the relational reality of the Gypsies with the païa majority. Finally, this fieldwork has revealed the position of the cultural brokers, a role played by various agents intervening between Gypsies and non gypsies worlds. I argue that it is through the cultural broker’s role that political elite may emerge.
842

'Are We Now Equal?' Recent experiences and perceptions of South American migrants in Argentina under MERCOSUR

Recalde, Aranzazu 12 1900 (has links)
De manière générale, ma thèse examine les mécanismes des processus sociaux, économiques et politiques ayant contribué, souvent de manière contradictoire, à la (re)définition des critères d’adhésion au sein de la nation et de l’Etat. Elle le fait par le dialogue au sein de deux grands corps de littérature intimement liés, la citoyenneté et le transnationalisme, qui se sont penchés sur les questions d’appartenance, d’exclusion, de mobilité et d’accès aux droits chez les migrants transnationaux tout en soulignant la capacité accrue de l’Etat à réguler à la fois les déplacements de personnes et l’accès des migrants aux droits. Cette thèse remet en question trois principes qui influencent la recherche et les programmes d’action publique ayant trait au transnationalisme et à la citoyenneté des migrants, et remet en cause les approches analytiques hégémoniques et méthodologiques qui les sous-tendent. L’étude a été menée à deux niveaux distincts d’analyse empirique et analytique. D’une part, nous examinons les « technologies de la citoyenneté » (Ong 2003, Fujiwara 2008) qui ont été développées par le gouvernement pour transformer l’Argentine en une nation latino-américaine diverse et inclusive pendant la dernière décennie, en nous intéressant particulièrement à la création, par le Kirchnerisme, d’une « nouvelle légalité » pour les Paraguayens, les Boliviens et les Péruviens résidant dans le pays. D’autre part, nous analysons la « dimension horizontale des processus de citoyenneté » (Neveu 2005, Pickus and Skerry 2007, Gagné and Neveu 2009) chez ces migrants dans des aires urbaines, périphériques et rurales du partido de La Plata. Plus spécifiquement, nous examinons dans quelle mesure les conditions socioéconomiques des migrants ont changé suite à leur nouveau statut légal (en tant que ressortissants du MERCOSUR en Argentine, dont les droits sont égaux à ceux des citoyens) et aux politiques de « citoyenneté inclusive » déployées par le gouvernement. Cette thèse se penche particulièrement sur les fondations et l’incarnation (« embodiment ») des droits en examinant comment le nouveau statut légal des migrants se manifeste au quotidien en fonction de a) où ils vivent et travaillent, et b) leur statut social perçu par les autres migrants et non-migrants. D’une part, nous examinons les aires urbaines, périphériques et rurales de La Plata en tant que « zones de souveraineté graduée » (Ong 1999), où des régimes de gouvernementalité locaux spécifiques se sont développés en lien avec l’installation de groupes ethniques souvent distincts, et dont les droits et devoirs diffèrent de ceux d’autres zones. D’autre part, nous étudions la façon dont le statut social est produit à travers les interactions sociales quotidiennes en transposant des distinctions construites socialement telles que race, classe, genre et origine nationale, en systèmes d’exclusion formels (Gregory 2007). Notre analyse ethnographique de ce que nous appelons les « expériences de légalité » des migrants démontre que leur égalité formelle vis-à-vis des Argentins, loin d’être simplement donnée comme un nouveau statut légal uniformément garanti pour tous, est à la fois inégalement vécue par les divers migrants, et différemment respectée dans les zones géographiques dirigées par divers régimes de gouvernementalité (Foucault 1978). / Broadly speaking, my thesis examines the workings of grounded social, economic and political processes that have contributed, often in a conflicting manner, to the (re)definition of membership criteria in both the nation and the state. It does so in dialogue with two broad, interrelated bodies of literature, those on citizenship and transnationalism, which have examined issues of belonging, exclusion, mobility and access to rights among transnational migrants, while highlighting the renewed capacity of the state to regulate both people’s movements and migrants’ actual access to public entitlements. My dissertation challenges three sets of claims shaping research and policy agendas on migrant transnationalism and citizenship, and questions the hegemonic analytical and methodological approaches underlying them. My research has been carried out at two distinctive analytical and empirical levels. On the one hand, I examine the “technologies of citizenship” (Ong 2003, Fujiwara 2008) deployed by the government to transform Argentina into a diverse, inclusive and Latin American nation over the past decade, paying particular attention to Kirchnerismo’s creation of a “new legality” for the Paraguayans, Bolivians and Peruvians in the country. On the other hand, I analyze the “horizontal dimensions of citizenship processes” (Neveu 2005, Pickus and Skerry 2007, Gagné and Neveu 2009) among these migrants in urban, peripheral and rural areas of the partido of La Plata. Namely, I study the extent to which migrants’ socio-economic circumstances have changed in tandem with their new legal status (as nationals of the MERCOSUR in Argentina with rights equal to those of its citizens) and the “inclusive citizenship” policies deployed by the government. My dissertation pays particular attention to the grounding and embodiment of rights by examining how migrants’ new legal status translates into everyday life depending on a) where they live and work, and b) their perceived social status by other migrants and non-migrants. On the one hand, I look at urban, peripheral and rural areas of La Plata as zones of graduated sovereignty (Ong 1999) where particular governmentality regimes have emerged in tandem with the settlement of often ethnically marked groupings, whose entitlements and obligations differ from those in other zones. On the other hand, I examine how social status is produced through everyday social interaction by transposing socially constructed distinctions, such as race, class, gender and national origin, into formal systems of exclusion (Gregory 2007). My ethnographic analysis of what I shall call limítrofes’ experiences of legality demonstrates that their formal equality vis-à-vis Argentinians, far from being merely given as a new legal status evenly guaranteed to all, is both unequally experienced by diverse migrants and differently enforced in geographic areas governed by distinctive governmentality regimes (Foucault 1978).
843

'Are We Now Equal?' Recent experiences and perceptions of South American migrants in Argentina under MERCOSUR

Recalde, Aranzazu 12 1900 (has links)
De manière générale, ma thèse examine les mécanismes des processus sociaux, économiques et politiques ayant contribué, souvent de manière contradictoire, à la (re)définition des critères d’adhésion au sein de la nation et de l’Etat. Elle le fait par le dialogue au sein de deux grands corps de littérature intimement liés, la citoyenneté et le transnationalisme, qui se sont penchés sur les questions d’appartenance, d’exclusion, de mobilité et d’accès aux droits chez les migrants transnationaux tout en soulignant la capacité accrue de l’Etat à réguler à la fois les déplacements de personnes et l’accès des migrants aux droits. Cette thèse remet en question trois principes qui influencent la recherche et les programmes d’action publique ayant trait au transnationalisme et à la citoyenneté des migrants, et remet en cause les approches analytiques hégémoniques et méthodologiques qui les sous-tendent. L’étude a été menée à deux niveaux distincts d’analyse empirique et analytique. D’une part, nous examinons les « technologies de la citoyenneté » (Ong 2003, Fujiwara 2008) qui ont été développées par le gouvernement pour transformer l’Argentine en une nation latino-américaine diverse et inclusive pendant la dernière décennie, en nous intéressant particulièrement à la création, par le Kirchnerisme, d’une « nouvelle légalité » pour les Paraguayens, les Boliviens et les Péruviens résidant dans le pays. D’autre part, nous analysons la « dimension horizontale des processus de citoyenneté » (Neveu 2005, Pickus and Skerry 2007, Gagné and Neveu 2009) chez ces migrants dans des aires urbaines, périphériques et rurales du partido de La Plata. Plus spécifiquement, nous examinons dans quelle mesure les conditions socioéconomiques des migrants ont changé suite à leur nouveau statut légal (en tant que ressortissants du MERCOSUR en Argentine, dont les droits sont égaux à ceux des citoyens) et aux politiques de « citoyenneté inclusive » déployées par le gouvernement. Cette thèse se penche particulièrement sur les fondations et l’incarnation (« embodiment ») des droits en examinant comment le nouveau statut légal des migrants se manifeste au quotidien en fonction de a) où ils vivent et travaillent, et b) leur statut social perçu par les autres migrants et non-migrants. D’une part, nous examinons les aires urbaines, périphériques et rurales de La Plata en tant que « zones de souveraineté graduée » (Ong 1999), où des régimes de gouvernementalité locaux spécifiques se sont développés en lien avec l’installation de groupes ethniques souvent distincts, et dont les droits et devoirs diffèrent de ceux d’autres zones. D’autre part, nous étudions la façon dont le statut social est produit à travers les interactions sociales quotidiennes en transposant des distinctions construites socialement telles que race, classe, genre et origine nationale, en systèmes d’exclusion formels (Gregory 2007). Notre analyse ethnographique de ce que nous appelons les « expériences de légalité » des migrants démontre que leur égalité formelle vis-à-vis des Argentins, loin d’être simplement donnée comme un nouveau statut légal uniformément garanti pour tous, est à la fois inégalement vécue par les divers migrants, et différemment respectée dans les zones géographiques dirigées par divers régimes de gouvernementalité (Foucault 1978). / Broadly speaking, my thesis examines the workings of grounded social, economic and political processes that have contributed, often in a conflicting manner, to the (re)definition of membership criteria in both the nation and the state. It does so in dialogue with two broad, interrelated bodies of literature, those on citizenship and transnationalism, which have examined issues of belonging, exclusion, mobility and access to rights among transnational migrants, while highlighting the renewed capacity of the state to regulate both people’s movements and migrants’ actual access to public entitlements. My dissertation challenges three sets of claims shaping research and policy agendas on migrant transnationalism and citizenship, and questions the hegemonic analytical and methodological approaches underlying them. My research has been carried out at two distinctive analytical and empirical levels. On the one hand, I examine the “technologies of citizenship” (Ong 2003, Fujiwara 2008) deployed by the government to transform Argentina into a diverse, inclusive and Latin American nation over the past decade, paying particular attention to Kirchnerismo’s creation of a “new legality” for the Paraguayans, Bolivians and Peruvians in the country. On the other hand, I analyze the “horizontal dimensions of citizenship processes” (Neveu 2005, Pickus and Skerry 2007, Gagné and Neveu 2009) among these migrants in urban, peripheral and rural areas of the partido of La Plata. Namely, I study the extent to which migrants’ socio-economic circumstances have changed in tandem with their new legal status (as nationals of the MERCOSUR in Argentina with rights equal to those of its citizens) and the “inclusive citizenship” policies deployed by the government. My dissertation pays particular attention to the grounding and embodiment of rights by examining how migrants’ new legal status translates into everyday life depending on a) where they live and work, and b) their perceived social status by other migrants and non-migrants. On the one hand, I look at urban, peripheral and rural areas of La Plata as zones of graduated sovereignty (Ong 1999) where particular governmentality regimes have emerged in tandem with the settlement of often ethnically marked groupings, whose entitlements and obligations differ from those in other zones. On the other hand, I examine how social status is produced through everyday social interaction by transposing socially constructed distinctions, such as race, class, gender and national origin, into formal systems of exclusion (Gregory 2007). My ethnographic analysis of what I shall call limítrofes’ experiences of legality demonstrates that their formal equality vis-à-vis Argentinians, far from being merely given as a new legal status evenly guaranteed to all, is both unequally experienced by diverse migrants and differently enforced in geographic areas governed by distinctive governmentality regimes (Foucault 1978).
844

Segmentation et exclusion des Gitans de Perpignan : émergence d'une élite politique?

Grimard, Léon 08 1900 (has links)
Dans la dernière décennie, une abondante littérature a documenté la situation des Rroms d'Europe Centrale et de l'Est, où a émergé une nouvelle élite politiquement activiste. Mais chez les Tsiganes d'Europe de l'Ouest, l’activisme politique d’une élite semblait absent. Cette étude de terrain a été réalisée chez Gitans de Perpignan, à la recherche d’une action et d’une élite politique chez ce groupe, dans le contexte culturel d’une société segmentaire à pouvoir diffus, frappée d’exclusion par la société majoritaire. En effet, je propose que le concept de société segmentaire puisse s’appliquer aux Gitans, et que l’exclusion des Gitans par les païos (non Gitans) constitue un déni de la réalité relationnelle des Gitans avec la majorité païa. Enfin, l’enquête a révélé la position de «médiateurs culturels» des différents agents qui interviennent entre le monde des Gitans et celui des païos. C’est à travers le rôle de «médiateurs culturels» qu’émerge peut-être une élite politique. / In the last decade, a wealth of literature has documented the situation of Rroma living in Central and Eastern Europe, in a context in which there has emerged new elite and new forms of political action. Among Western Europe’s Romani, political activism and elites seemed to be absent. This fieldwork has been done with certain types of elites among the Gypsies of Perpignan seeking to encourage political action, in the cultural context of a segmentary society with diffuse power which is faced with various forms of socio-economic exclusion by mainstream society. In this analysis, I suggest that exclusion by the païos (non Gypsies) is a denial of the relational reality of the Gypsies with the païa majority. Finally, this fieldwork has revealed the position of the cultural brokers, a role played by various agents intervening between Gypsies and non gypsies worlds. I argue that it is through the cultural broker’s role that political elite may emerge.
845

Migrations internationales, restructurations agraires et dynamiques associatives en pays soninké et haalpulaar (1975-1990), essai d'anthropologie du changement social et du développement

Lavigne Delville, Philippe 27 June 1994 (has links) (PDF)
Ce travail propose une interprétation des dynamiques actuelles de changement social dans la zone sahélienne d'émigration internationale (pays soninké et haapulaar, à cheval entre le Sénégal, le Mali et la Mauritanie), resituées dans une perspective de longue durée. La ruine des formations sociales précoloniales soninke et haalpulaar a réorienté leurs économies vers les migrations, et, depuis les années 60-70, les migrations vers la France. Les transferts financiers des migrants sont devenus le coeur de la régulation de l'économie domestique. Le contrôle de ces transferts est devenu un enjeu, que les notables ont cherché à contrôler, à travers le regroupement des migrants dans des "villages-bis" dans les foyers d'immigrés. Au niveau villageois, les revenus migratoires ont recomposé les stratégies économiques des familles, que ce soit pour accumuler, ou éviter la désaccumulation. L'agriculture occupe désormais un rôle secondaire, même là où, comme au Fuuta Toro, les périmètres irrigués créés par l'Etat ont permis d'accroître la capacité de production. La relative marginalisation de l'activité agricole n'est cependant pas un effet mécanique de la dépendance à la migration, mais le fruit de stratégies différenciées. Les projets de développement financés par les migrants sont à la fois des investissements collectifs et des façons de gérer l'extraversion. En migration comme au village, les associations locales apparaissent comme de nouveaux modes d'action collective, sur les affaires publiques locales. Elles sont en même temps des arènes dans la compétition politique et sur le sens du terme "développement"
846

Une ethnographie de la gestion de la population rom en Albanie

Sula Raxhimi, Enkelejda 12 1900 (has links)
No description available.
847

«Ils viennent pour travailler» : l'utilitarisme migratoire et les ouvriers agricoles saisonniers au Québec

Castracani, Lucio 09 1900 (has links)
No description available.
848

Dar un buen cambio: ethnographie des foires de troc dans les Andes argentines

Angé, Olivia 10 September 2010 (has links)
Après avoir présenté les prestations qui composent les foires de troc dans les Andes argentines en mobilisant les concepts de l'anthropologie économique (le don et l'échange éventuellement monétaire, marchand ou lucratif), je me tourne vers l'anthropologie religieuse, et précisément le concept de ritualisation, pour saisir les spécificités de ces transactions extraordinaires. Dans une optique comparative, j'examine les foires organisées par les institutions locales de développement à la lumière de ce même cadre d'analyse. / Doctorat en sciences sociales, Orientation anthropologie / info:eu-repo/semantics/nonPublished
849

Etude anthropométrique de la main: le volume et son utilisation pour l'aide à l'identification des personnes / Anthropometrical study of the hand: the volume and its utilization in individuals identification

Lefèvre, Philippe 16 October 2009 (has links)
Dans nos sociétés culturelles, trois régions anatomiques sont habituellement apparentes et visibles donc identifiables :ce sont le visage et les mains. La main est donc un élément d’identification spécifique à chaque individu et reconnaissable. En mesurant le volume de la main démembrée d’une personne, peut-on déterminer la typologie de cette personne associant, entre autres mesures de la main, le volume au poids? <p>La mesure du volume de moulage des mains de 109 adultes (dont 14 gauchers) est réalisée à l’aide d’un volumètre à aiguille et plusieurs équations de régression mettent en évidence les relations entre des composantes anthropométriques du corps et de ses segments avec le volume des mains. Ensuite, le volume et des variables spécifiques des mains d’un nouvel échantillon de 88 sujets vivants sont mesurés et leur typologie est également déterminée. Les équations de régression caractérisant les relations entre les variables des mains et la typologie estiment la stature par les longueur et largeur des mains (Main Droite :r² = .66 ;SEE = 4 cm ;Main Gauche :r² = .62 ;SEE = 4,2cm) et le poids par le volume et le périmètre de PII du 5ème doigt (MD :r² = .69 ;SEE = 6.64kg ;MG :r² = .64 ;SEE = 7,13kg). La validation de la méthode est réalisée sur un échantillon analogue mais indépendant de 21 sujets adultes. Le poids de 90.5 % des sujets est estimé avec un écart maximum de 5.98kg et la stature de 76% de l’échantillon avec un écart maximum de 3cm. <p>De nombreuses techniques ont été élaborées afin de reconstruire le visage à partir du crâne d’une personne disparue ;dans le même ordre d’idée peut-on reconstruire l’aspect virtuel de la peau d’une main en disposant de son squelette ?Des modèles informatisés, par CT Scan, des os et de la peau sont obtenus des mains d’un cadavre et d’un volontaire. Le logiciel Lhp Builder permet la localisation des coordonnées spatiales de points de repères anatomiques osseux des modèles. A partir de 3 repères, les relations spatiales entre les modèles sont établies et employées afin d’interpoler la peau manquante de la main. Le volume de la « peau interpolée » et le volume de la « peau réelle » obtenus par imagerie médicale sont comparés afin de valider la méthode. Une différence de volume de 3.5 % entre les volumes respectifs de la main du cadavre et de la main reconstruite situe le niveau de précision de la méthode. <p>D’autres manipulations de reconstruction sont exécutées dans des situations analogues au cadre médico-légal (enfouissement en terre de pièces animales, mise en digestion dans des produits caustiques). <p>Cette première approche méthodologique de reconstruction de la main semble prometteuse et la main reconstruite deviendrait un élément important pour l’identification de personnes disparues./ <p><br><p><p>In our cultural society, three anatomical body parts are usually apparent so visible and thus identifiable: the face and the hands. The hand may be an element of identification specific to each individual and recognizable. By measuring the dismembered hand volume of a person, the typology of this person associating, inter alia measurements of the hand, volume with weight could be determined ?<p>The volume measurement of casts hands of 109 adults (of which 14 left-handed persons) is realized using a needle volumeter and several regression equations highlight the relations between anthropometrical components of the body and its segments with the hands volume. Then, the hands volume and specific hands variables of a new sample of 88 living subjects are measured and their typology is also determined. The regression equations characterizing the relations between the hands variables and typology estimate the stature by hands length and width (Right hand: r² = 66; SEE = 4 cm; Left hand: r² = 62; SEE = 4,2cm) and the weight by volume and perimeter of PII of the 5 th finger (Right hand: r² = 69; SEE = 6.64kg; Left hand: r² = 64; SEE = 7,13kg). The validation of the method is carried out on a sample similar but independent of 21 adult subjects. The weight of 90.5 % of the subjects is estimated with a maximum difference of 5.98kg and the stature of 76% of the sample with 3cm maximum. <p>Many techniques were elaborated in order to rebuild the face starting from cranium of a missing person; in the same order can one rebuild the virtual aspect of the hand skin while having its skeleton? From computerized models, by CT Scan, bones and skin are obtained of hands of a corpse and a living volunteer. The software Lhp Builder allows the localization of the 3D co-ordinates of anatomical bones landmarks of the models. From 3 landmarks, the 3D relations between the models are established and used in order to interpolate the missing skin of the hand. The volume of the " interpolated skin " and the volume of the " real skin " obtained by medical imaging are compared in order to validate the method. A volume difference of 3.5 % between respective volumes of the hand corpse and the rebuilt hand estimates the level of precision of the method. <p>Other experiments of rebuilding are carried out in situations similar to the medico-legal framework (ground hiding of animal parts, digestion in caustic products). <p>This first methodological approach of hand rebuilding seems promising and the rebuilt hand would become a significant element for the identification of missing people. <p><p> / Doctorat en Sciences biomédicales et pharmaceutiques / info:eu-repo/semantics/nonPublished
850

Migrants brésiliens hautement qualifiés : parcours migratoires, incorporations socioprofessionnelles et familles transnationales

Schlobach, Monica 08 1900 (has links)
Cette thèse vise à comprendre et à caractériser l’expérience et le parcours migratoire et socioprofessionnel, ainsi que la dynamique des liens familiaux transnationaux, de couples brésiliens ayant migré à Montréal entre 2004 et 2013 et dont un des membres travaillait au Brésil comme professionnel en ingénierie ou dans le domaine des technologies de l’information et des communications (TIC). Trois raisons ont présidé au choix de ce sujet de recherche : (1) l’importance de la migration des travailleurs hautement qualifiés (THQ) dans le flux des migrations internationales, laquelle est insuffisamment étudiée ; (2) la formation d’une nouvelle vague migratoire de Brésiliens qualifiés arrivés à Montréal à partir du milieu des années 2000 et (3) une volonté de porter un nouveau regard sur la migration des THQ, afin de comprendre leur expérience et cheminement à partir de leur point de vue et de celui de leur famille. La décision de comparer les parcours migratoires des ingénieurs et des professionnels des TIC tient au fait que les ingénieurs font face à davantage d’obstacles socioprofessionnels (liés aux exigences de l’ordre professionnel des ingénieurs) et à une plus difficile reconnaissance des titres de compétence et de l’expérience acquise à l’étranger que les professionnels des technlogies de l’information et des communications (TIC), dont l’expertise est davantage reconnue internationalement et localement. Cette recherche vise à répondre au comment plutôt qu’au pourquoi. Comment devient-on émigrant dans la société de départ ? Comment, comme immigrant, s’adapte-t-on à la société de destination ? Comment s’y insère-t-on socioprofessionnellement ? Comment est maintenu le sentiment familial en dépit de la « tyrannie de la distance » ? Quel est, dans chaque cas, le rôle de l’agentivité des migrants, celui des contraintes et des opportunités, des ressources mobilisées dans la formation et la dynamique des parcours migratoires, professionnels et familiaux. J’ai choisi l’approche des parcours de vie car elle s’est avérée utile au double plan analytique et méthodologique. Sur le plan analytique, elle offre certains concepts, comme ceux de transition et de parcours, qui amènent à analyser la migration comme processus affectant des sphères de la vie des migrants. Sur le plan méthodologique, elle en fournit la méthode des récits de vie comme moyen de saisir, de façon diachronique, l’expérience des participants car les récits de vie aident à reconstruire « par en bas » le jeu des actions, des contraintes et opportunités dans la vie des migrants lors de certains contextes clés de leur existence. Cette approche biographique m’a permis d’identifier quatre transitions de vie significatives dans le parcours migratoire soit l’émigration du pays de départ, l’immigration dans le pays d’arrivée, l’incorporation socioprofessionnelle et la reconfiguration familiale, ce qui entraîne des changements de positions, de statuts ou de rôles dans divers espaces sociaux, professionnels et familiaux. Chacune de ces transitions constitue autant d’épreuves qui obligent à des engagements dans de nouveaux rôles et à des changements de positions sociales dont l’issue dépend autant des capacités stratégiques des migrants, de leur encastrement dans des liens sociaux et de l’ensemble des ressources et capitaux possédés qu’ils réussissent à reconvertir pour faire face aux épreuves rencontrées. J’ai été amenée, dans ce cadre, à identifier une pluralité de profils migratoires et d’incorporation professionnelle et une diversité de modes de gestion de la « tyrannie de la distance », pour continuer à faire famille. La thèse se divise en trois grandes parties, correspondant à chacune des thématiques de cette recherche, soit (1) la migration dans sa dimension émigration (chapitre 2) et immigration (chapitre 3), (2) l’incorporation socioprofessionnelle (chapitres 4 et 5) et (3) la famille transnationale (chapitre 6). Dans la conclusion générale, je rappelle les principaux résultats par rapport aux questionnements initiaux et identifie quelques limites de la recherche. / This thesis aims to understand the migratory experience of Brazilian engineers and information and communications technology (ICT) professionals who migrated to Montreal between 2004 and 2013. It focuses on the dynamics of their socio-professional incorporation and transnational family changes. There were three reasons for choosing this research topic: (1) the importance of highly skilled workers’ (HSW) migration in the flow of international migration, which is insufficiently studied; (2) the arrival of a new migratory wave of skilled Brazilians in Montreal in the mid-2000s; and (3) a willingness to take a different look at HSW migration, in order to understand migrants’ experience and journey from their point of view and the one of their family members. I decided to compare engineers’ and ICT professionals’ migration paths because engineers face supplementary socio-professional barriers (related to the requirements of the engineers’ regulatory body (Ordre des ingénieurs du Québec) and the more difficult recognition of credentials and experience gained abroad faced by these migrants as compared to ICT professionals, whose expertise is more easily recognized internationally and locally. This research aims to answer to questions concerning “how,” rather than “why:” How does one become an emigrant before leaving the sending society? How, having migrated, does one adapt to the receiving society? How does one insert oneself professionally? How is the familyhood maintained despite the “tyranny of distance”? What is the role of the migrant’s agency, which are the constraints and the opportunities, and the resources mobilized in the migratory dynamics and changes concerning both migratory, professional and family changes? I chose the life course approach because it proved to be analytically and methodologically useful. It offers certain concepts, such as transition and pathways, which lead to the analysis of migration as a process affecting different spheres of migrants’ lives. Methodologically, the life history approach allows us to grasp the experience of the participants in a diachronic manner. Life stories help to reconstruct "from below" the dynamics of actions, constraints and opportunities in the lives of migrants in certain key contexts of their existence. This biographical approach allowed me to identify four significant life transitions in the migration pathways: emigration from the country of origin, immigration to the country of arrival, socio-occupational incorporation and family reconfiguration, resulting in changes of position, status or role in social, professional and family spaces. Each of these transitions involves hardships that lead to commitments into new roles and changes in social positions. Their outcome depends as much on migrants' strategic abilities as on their integration into social ties and on assets that they manage to convert to face the hardships encountered. In this context, I was led to identify a plurality of migratory profiles and professional incorporation paths and a variety of modes of management of the tyranny of distance, to continue to make family. The thesis is divided into three main parts, corresponding to each of the themes of this research, namely (1) emigration (chapter 2) and immigration (chapter 3), (2) socio-occupational incorporation (chapters 4 and 5) and (3) the transnational family (chapter 6). In the general conclusion, I recall the main results in relation to the initial research questions and identify some of the limits of the research.

Page generated in 0.0599 seconds