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Law and Grace in the Work of St. Ilarion, Metropolitan of Kyiv (1051-1054 AD)

Bozyk, Ronald 08 August 2019 (has links)
Protocole d'entente entre l'Université Laval et l'Université de Sherbrooke / La Grande Commission donnée aux Apôtres par le Seigneur Jésus Christ (Mt.28:19- 20) représente la base de la mission chrétienne non seulement à l’ère biblique ou patristique mais pendant toute l’histoire de l’Église du Christ. Chacun des Apôtres et missionnaires est chargé d’expliquer le besoin du Baptême. Pourquoi devenir chrétien? St Paul l’Apôtre explique la nécessité de la Foi et du Baptême en jouant sur le contraste et la comparaison entre la Foi et la Loi, le Baptême et la circoncision, le Christ et Moïse, la Nouvelle Alliance et l’Ancienne. Dans le Prologue de l’Évangile St Jean l’Évangéliste parle de la Nouvelle Alliance établie sur Jésus Christ Dieu-Homme. “Car la Loi fut donnée par Moïse; la grâce et la vérité sont venues par Jésus Christ” (Jn 1:17). St Ilarion de Kyiv en Rous’-Kyivienne du XIe siècle a proclamé le Sermon pascal basé sur ces mots de la péricope de l’Évangile pascale qui sont lus liturgiquement dans l’Église orthodoxe. St Ilarion commence son Sermon sur la Loi et la Grâce en continuant la parole de St Jean: “Sur la loi, donnée par Moïse, sur la Grâce et la Vérité qui le furent par Jésus Christ”. Donc la littérature de la Rous’-Kyivienne commence avec un sermon néo-patristique signifiant le remplacement de la Loi par la Grâce du Christ et aussi manifestant la joie que l’Église de la Nouvelle Alliance a apportée au peuple de la Rous’-Kyivienne. “La vraie Foi se répandit sur toute la terre. Elle parvint aussi jusqu’à notre peuple de la Rous’. Le lac de la Loi s’assécha, tandis que la source de l’Évangile, après s’être gorgée d’eau et avoir recouvert toute la terre, se déversa jusque chez nous.” (Lines 240-243). / The Great Commission given by the Lord Jesus Christ to the Apostles (Mt. 28:19 – 20) is the basis of the Christian mission not only in the Biblical and Patristic eras but throughout the growth of the Christian Church. Every Apostle and Missionary was charged to explain the need for repentance and Baptism. Why be a Christian? St. Paul the Apostle explains the necessity of Faith and Baptism by comparing and contrasting Faith and Law; Baptism and Circumcision; Christ and Moses; the New Covenant and The Old. St. John the Evangelist in his Prologue to his Gospel speaks of the New Covenant based on the Person of Jesus Christ. For the Law was given through Moses; grace and truth came through Jesus Christ. (John 1:17). St. Ilarion of Kyiv in eleventh century Kyivan-Rus’ proclaimed a Paschal Sermon built upon these words of St. John which are the last words of the traditional pericope read at Pascha in the Orthodox Church and began his sermon: Concerning the Law given by Moses, and concerning Grace and Truth which came through Jesus Christ. Thus the literature of Kyivan-Rus’ begins with a neo – patristic sermon expressing the supersedence of the Law of Moses by the Grace of Christ and also the great joy that the New Covenant Church has reached the people of Kyivan-Rus’. Our Good God did not forget any corner of the world, nor us; He desired and saved us and brought us to true understanding. (Lines 258 – 259).
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Paradise reconsidered : a study of the Ophite myth and ritual and their relationship to Sethianism

Rasimus, Tuomas 11 April 2018 (has links)
Cette thèse examine la mythologie et la réalité sociale qui sous-tendent un groupe de textes de Nag Hammadi et de notices hérésiologiques auxquels certains dirigeants de l'église primitive ont attaché l'étiquette « ophite », c'est-à-dire « ceux du serpent ». Dans cette mythologie, qui est essentiellement basée sur le récit du paradis de la Genèse qu'elle réécrit, la recommendation du serpent de manger de l'arbre de la connaissance est positive, le créateur et ses anges sont des êtres démoniaques à l'aspect animal et la véritable divinité est décrite comme un homme androgyne, projection céleste d'Adam et Eve. 11 sera démontré que cette mythologie caractéristique est attestée dans un groupe de textes coptes de Nag Hammadi et du codex du Berlin 8502 {l'Hypostase des archontes, l'Écrit sans titre, le Livre des secrets de Jean, Eugnoste, Sagesse de Jésus-Christ), ainsi que dans les écrits d'irénée (AdvHaer. I, 30), d'Origène (Cels. VI, 24-38) et d'Épiphane (Panarion XXVI). Il sera également démontré que ce matériau « ophite » est essentiel à une compréhension adéquate de la gnose séthienne, et qu'il semble plutôt y avoir eu une séthianisation de la mythologie ophite. Je propose en conséquence de remplacer l'actuelle catégorie « gnostique séthienne » par une nouvelle catégorie qui, non seulement intègre à côté des textes séthiens les textes qui attestent la mythologie ophite, mais qui réorganise également les textes en plus petites unités typologiques. Je propose enfin que l'on désigne ce nouveau corpus élargi comme « gnostique classique ». Cette thèse est divisée en quatre parties : (I) Introduction; (II) Mythe et innovation; (III) Rituel; (IV) Conclusion. Dans la première partie, les sources et la recherche antérieure portant sur les ophites et les séthiens sont examinées et la nouvelle catégorie « gnostique classique » est introduite fin de procurer un cadre à l'étude des données ophites. Les chapitres de la deuxième partie explorent les thèmes clés de la mythologie ophite, d'abord par une approche comparative, ensuite en essayant de mettre en lumière les circonstances sociales qui ont pu susciter l'émergence de ces mythes. La troisième partie discute les rapports hérésiologiques concernant des rituels ophites. La dernière partie présente les conclusions. / This thesis examines the mythology in and social reality behind a group of texts from the Nag Hammadi and related literature, to which certain leaders of the early church attached the label, Ophite, i.e., snake people. In the mythology, which essentially draws upon and rewrites the Genesis paradise story, the snake's advice to eat from the tree of knowledge is positive, the creator and his angels are demonic beasts and the true godhead is depicted as an androgynous heavenly projection of Adam and Eve. It will be argued that this unique mythology is attested in certain Coptic texts from the Nag Hammadi and Berlin 8502 Codices (On the Origin of the World, Hypostasis of the Archons, Apocryphon of John, Eugnostos, Sophia of Jesus Christ), as well as in reports by Irenaeus (Adversus Haereses 1.30), Origen (Contra Celsum 6.24-38) and Epiphanius (Panarion 26). It will also be argued that this so-called Ophite evidence is essential for a proper understanding of Sethian Gnosticism, often today considered one of the earliest forms of Gnosticism; there seems to have occurred a Sethianization of Ophite mythology. I propose that we replace the current Sethian Gnostic category by a new one that not only adds texts that draw upon the Ophite mythology alongside these Sethian texts, but also arranges the material in smaller typological units. I also propose we rename this remodelled and expanded Sethian corpus "Classic Gnostic." I have divided the thesis into four parts: (I) Introduction; (II) Myth and Innovation; (III) Ritual; and (IV) Conclusion. In Part I, the sources and previous research on Ophites and Sethians will be examined, and the new Classic Gnostic category will be introduced to provide a framework for the study of the Ophite evidence. Chapters in Part II explore key themes in the mythology of our texts, first by text comparison (to show that certain texts represent the Ophite mythology and that this mythology is different from Sethianism), and then by attempting to unveil social circumstances that may have given rise to such myths. Part III assesses heresiological claims of Ophite rituals, and Part IV is the conclusion.
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Community chaplaincy and crime prevention : blessing as a bridge from prison to community

Freake, Lorne K. 16 April 2018 (has links)
Dans ce projet de recherche, nous examinons le dilemme des personnes empiégées dans le système judiciaire et nous identifions quelques causes possibles. Ensuite, des remèdes proactif et réactif sont proposés en adressant les causes de la criminalité. Dans la première partie, nous définissons l'aumônerie et nous racontons l'histoire du passé, ainsi l'actualité présente locale et nationale dans le Service correctionnel du Canada (SCC). Avec les références à l'Énoncé de la mission du SCC, quelques points de faiblesse et points forts sont soulignés. Deuxième partie, nous expliquons la cérémonie de la bénédiction dans l'Ancien Testament et nous l'adaptons et l'appliquons comme une thérapie afin d'aider des personnes empiégées dans les activités criminelles. Dans la troisième partie, nous proposons que l'église est l'endroit idéal pour l'implantation de telle bénédiction. La conclusion générale, nous regardons à toutes nos hypothèses et ajoutons quelques pensées pour réflexion future.
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La construction de discours d'appartenance identitaire dans la littérature judéenne et chrétienne aux Ier et IIe siècles

Bélanger, Steeve 24 April 2018 (has links)
Au cours des dernières décennies, la recherche scientifique, toutes disciplines confondues, s’est particulièrement intéressée aux phénomènes et questionnements identitaires, notamment en ce qui concerne les groupes et les mouvements minoritaires ou marginaux, mais également en ce qui concerne la question des identités nationales dont se délectent à leur tour politiciens et médias. Véritable reflet d’un des enjeux majeurs de nos sociétés contemporaines, cet intérêt des chercheurs pour les phénomènes identitaires a particulièrement porté sur l’étude des processus de construction et d’affirmation des identités individuelles et collectives, c’est-à-dire sur les modes et les modalités à partir desquels les identités se construisent, se structurent et sont affirmées dans un rapport comparatif, compétitif et dialogique entre le Soi et l’Autre. Si notre compréhension des phénomènes identitaires s’est considérablement précisée et nuancée depuis la publication dans les années 1950, voire antérieurement, des études fondamentales et fondatrices, il n’en demeure pas moins que le concept d’identité, peu importe les multiples terminologies qu’il peut prendre selon les disciplines, pose actuellement de nombreux problèmes et s’avère abondamment galvaudé par certaines recherches récentes qui en font usage sans nécessairement le définir, voire pire, le maîtriser, comme un champ d’études à la mode qu’il convient d’investir afin d’alimenter un lectorat avide de ces questions et problèmes identitaires. Il est vrai que les travaux scientifiques sur les identités paraissent à un rythme soutenu, voire insoutenable tant cette production est abondante et diversifiée. Tour à tour, les identités ethniques, nationales, provinciales, régionales, politiques, culturelles, religieuses, de genre, des groupes ou mouvements minoritaires et marginaux, pour ne nommer que certains des principaux champs d’investigation, ont été interrogées. Loin de se limiter aux sociétés, aux individus et aux collectivités modernes, les identités du passé, toutes périodes confondues, ont également été revisitées à la lumière des outils d’interprétation développés, entre autres, par la sociologie, par l’anthropologie culturelle et par la psychologie sociale. Bien évidemment, les spécialistes de l’Antiquité n’ont pas échappé à cette tendance, partant à leur tour à la conquête de l’identité (ou des identités) grecque(s), romaine(s), barbare(s), judéenne(s) et chrétienne(s). Leur intérêt s’est également porté sur les identités propres aux diverses catégories ou collectivités sociales, politiques, juridiques, religieuses et professionnelles. Toutefois, aborder la question des identités dans l’Antiquité oblige à délaisser les définitions et compréhensions modernes au profit d’un tout autre mode raisonnement identitaire et d’appartenance propre aux sociétés et collectivités anciennes en prenant en considération les dimensions « – emic » et « – etic » que requiert l’utilisation de cette notion afin d’en avoir recours comme une catégorie d’analyse adéquate pour cette période particulière, une approche double et complémentaire trop souvent négligée par une majorité de recherches dont les résultats aboutissent inévitablement à une compréhension anachronique et « distorsionnée » des réalités anciennes, ce qui est d’autant plus le cas en histoire des religions et des communautés socioreligieuses de l’Antiquité en raison de nombreux présupposés idéologiques et théologiques qui dominent encore tout un pan de l’historiographie actuelle. Bien que le concept même d’identité n’existe pas dans l’Antiquité, le terme « identitas » renvoyant à une tout autre réalité, cela ne signifie pas pour autant que les Anciens n’avaient aucune conscience de leur(s) identité(s) et qu’il est impossible pour nous modernes d’étudier les phénomènes et les discours identitaires antiques. Toutefois, cela impose d’aborder ces phénomènes avec une très grande prudence et beaucoup de nuances en évitant les généralisations hâtives et en circonscrivant bien les contextes d’énonciation dans lesquels ces identités se sont construites et ont été affirmées, car, déterminées par les appartenances, la définition de ces identités s’est constamment élaborée et réélaborée sur un rapport Soi / Autre, inclusion / exclusion et a reposé sur des stratégies discursives qui ont varié selon les époques, les lieux, les auteurs et les contextes d’énonciation. L’enjeu principal est alors de comprendre les stratégies et les mécanismes mis en œuvre par les auteurs anciens dans les processus discursifs de construction identitaire de leur groupe d’appartenance. Produit d’une rhétorique, l’étude des identités anciennes oblige donc de distinguer, ce qui est certes complexe, discours et réalités sociales, du moins cela oblige, encore une fois, à une extrême prudence et beaucoup de nuances afin de ne pas confondre discours et réalités. Si les discours ont effectivement pour effet d’ériger des frontières identitaires fixes et imperméables entre les différents groupes et collectivités, l’étude de la réalité vécue par les acteurs sociaux montre que ces frontières étaient plutôt fluides et perméables. / Pour étudier la question des identités dans l’Antiquité, plusieurs postes d’observation peuvent êtres sollicités en s’intéressant, notamment, à la formation des identités, à l’identité en auto-définition, à l’identité dans le miroir de l’Autre, à l’impact des interactions entre le Soi et l’Autre sur les définitions identitaires, aux frontières identitaires et à leurs transgresseurs, aux marqueurs identitaires, etc. Ces différentes approches, notamment lorsqu’elles sont combinées les unes aux autres, contribuent à mettre en évidence la complexité des processus de construction des identités dans l’Antiquité dont on reconnaît désormais le caractère fluide, dynamique et discursif, malgré les idéologies de stabilité sur lesquelles elles se sont élaborées et polémiquées. Loin de susciter de vains débats, les études sur les identités dans l’Antiquité permettent d’aborder sous un angle novateur certains acquis de la recherche et de leur apporter de riches nuances. Cependant, interpréter les phénomènes identitaires anciens à partir de paradigmes, de terminologies et de catégories erronés ou anachroniques a également pour conséquence indéniable de parvenir à une relecture « distorsionnée », si ce n’est orientée, du passé, en lui imposant des catégories de définition et d’auto-définition identitaires qui n’existaient pas dans l’Antiquité. C’est pourquoi il importe également, lorsqu’on tente d’aborder ces phénomènes identitaires, de réfléchir sur les paradigmes, les terminologies et les catégories qui sont invoqués par en parler et ne pas hésiter à les remettre en question en refusant d’adhérer, de manière consciente ou inconsciente, à un quelconque modèle préétabli. S’inscrivant dans ce courant réflexif majeur de l’historiographique actuelle sur l’étude des phénomènes de construction identitaire dans l’Antiquité, notre recherche s’intéresse plus particulièrement aux processus de construction de discours d’appartenance dans la littérature judéenne et chrétienne aux Ier et IIe siècles. Sans avoir cherché à circonscrire une définition unique et unilatérale des identités judéennes et chrétiennes de cette période – définition qui s’avère, selon nous, plus utopique que réaliste en raison de la pluralité des mouvements qui composent le « judaïsme » et le « christianisme » anciens et des auteurs qui ont tenté, par leurs discours, de définir et présenter ces identités – ou tenter d’établir une liste de critères à respecter pour délimiter ce qu’est l’identité judéenne ou chrétienne – et, par conséquent, ceux qui peuvent ou non se réclamer d’être Judéens ou chrétiens –, la perspective que nous adoptons dans cette recherche est plutôt de réfléchir à la manière dont il convient d’aborder les identités anciennes et les processus de construction identitaire dans l’Antiquité. Notre réflexion se veut donc d’abord et avant tout une réflexion méthodologique, épistémologique, terminologique et historiographique des questions et phénomènes identitaires dans l’Antiquité, notamment en ce qui concerne les identités judéennes et chrétiennes des Ier et IIe siècles qui sont abordées à partir de divers postes d’observation et dans une perspective socio-historique qui adopte une démarche « – emic » et « – etic ». Notre recherche est divisée en trois parties. La première sera consacrée aux discussions d’ordre « – etic », c’est-à-dire aux réflexions et aux remarques méthodologiques, épistémologiques, terminologiques et historiographies sur l’approche des phénomènes identitaires et de l’identité chrétienne dans l’Antiquité. Le chapitre I présentera des remarques historiographiques sur les travaux récents en histoire du « christianisme » ancien. Dans le chapitre II, nous discuterons des concepts modernes d’« identité », de « race » et d’« ethnie ». Le chapitre III présentera quelques réflexions épistémologiques et méthodologiques sur l’application des théories et concepts modernes aux réalités antiques dans l’approche des phénomènes identitaires. Finalement, le chapitre IV reviendra sur les différents paradigmes interprétatifs qui ont été utilisés dans le débat moderne sur la question du Parting of the Ways. La deuxième partie sera consacrée à la présentation des cadres contextuels du « judaïsme » et du « christianisme » anciens. Le chapitre V dressera un portrait général de la pluralité qui caractérise le « judaïsme » ancien à la période romaine (Ier – IIe siècles) et des principaux marqueurs identitaires des communautés judéennes de cette époque. Dans le chapitre VI, il sera question de l’origine et de l’expansion du « judaïsme chrétien » dans l’Empire romain (Ier – IIe siècles) de même que de la pluralité des courants chrétiens. / La troisième partie abordera la dimension « – emic » de notre recherche en s’intéressant aux processus discursifs de construction de l’identité chrétienne à partir de différents postes d’observation. Le chapitre VII analysera la présentation que l’auteur des Actes des apôtres fait des conditions d’entrée et des premières règles de vie dans la communauté chrétienne. Le chapitre VIII s’intéressera aux enjeux liés à la perception et à la représentation du Soi et de l’Autre en tentant de comprendre comment le mouvement chrétien a tenté de s’auto-définir et comment il a été défini par l’Altérité. Finalement, le chapitre IX analysera la manière dont les auteurs chrétiens se sont approprié le terme « γένος » et comment ils l’ont redéfini sur la base de critères cultuels ou religieux afin de présenter l’originalité distinctive du mouvement chrétien.
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Mère Julienne du Rosaire et l'adoration : exploration d'un chemin de vie spirituelle

Roberge, Nathalie 16 February 2019 (has links)
S’inscrivant au carrefour de la théologie de la vie spirituelle et de l’histoire de la spiritualité chrétienne, la recherche explore l’oeuvre doctrinale de Julienne Dallaire (1911-1995). Mieux connue sous le nom de Mère Julienne du Rosaire, cette spirituelle québécoise – fondatrice de la congrégation des Dominicaines Missionnaires Adoratrices – développe une spiritualité ancrée dans une contemplation du Christ, où l’Écriture et la Tradition de l’Église sont largement convoquées. Une lecture approfondie de son héritage manuscrit permet de constater que l’adoration y occupe une place centrale et y assure une fonction intégratrice. Dès lors, pour une première approche du corpus, l’intérêt de privilégier la piste de l’adoration comme thème principal de la thèse s’est naturellement imposé. Le choix d’étudier les écrits d’un auteur spirituel procède de la conviction que l’expérience chrétienne est un réel lieu théologique, comme l’ont largement montré au vingtième siècle des théologiens de la vie spirituelle tels que Charles-André Bernard ou François-Marie Léthel. Au plan méthodologique, outre un procédé descriptif visant à établir les présupposés nécessaires au niveau historique, la démarche d’investigation des documents transmis par Julienne est essentiellement inductive. Elle fait appel à des outils d’analyse littéraire – rhétoriques, narratifs et pragmatiques –, qui ont l’avantage de favoriser une appropriation plus objective du contenu des textes, en tenant compte de leurs genres respectifs. Dans ce domaine, la recherche bénéficie de l’expertise développée par Thérèse Nadeau-Lacour. Les résultats obtenus au terme de ce processus exploratoire laissent apparaître divers éléments bibliques, christologiques et anthropologiques par lesquels Julienne opère un déplacement majeur dans les conceptions « traditionnelles » de l’adoration. Tout en rappelant la signification naturelle de cette réalité, Julienne invite à en découvrir la nouveauté apportée par le Christ. La distinction qu’elle effectue entre le Christ adorable et le Christ adorateur se révèle fondamentale. Mettant en lumière la spécificité de l’union hypostatique, propre à l’Incarnation du Christ, elle amène son lecteur à envisager non seulement le caractère adorable de la personne du Christ, mais le dynamisme adorateur qui sous-tend toute son existence. La réflexion s’ouvre ainsi à la dimension trinitaire de l’adoration et à la relation d’alliance qu’elle suppose. Ce point de vue permet à Julienne d’éclairer l’acte d’amour par lequel le Christ s’offre pour la gloire de Dieu et le salut du monde, un acte qui se perpétue dans l’éternité et demeure toujours actuel dans le sacrement de l’autel, grâce à l’événement du Jeudi saint. De ces assises christocentriques se dégage une anthropologie théologique qui, fondée sur les dons du baptême et de l’Eucharistie, convie le croyant à devenir conforme au Christ dans le mystère de sa vie adoratrice. L’approche contribue à rendre explicite le chemin spirituel manifesté dans le quatrième Évangile : dans le Christ, toute la vie participe de cette attitude fondamentale qu’est l’adoration « en esprit et en vérité ». Julienne rassemble ses compréhensions sous l’expression « dévotion au Coeur Eucharistique ». Elle fait de la Vierge Marie le modèle par excellence de cette spiritualité. Dans l’horizon théologique actuel, la proposition de Julienne se révèle complémentaire et, à certains égards intégratrice, de la perspective sacramentaire qui, au cours des dernières décennies, a largement – et presque exclusivement – occupé les discussions concernant l’adoration. Son enseignement à ce sujet convoque à redécouvrir et/ou à initier d’autres voies fécondes, anticipant dans un premier temps l’impulsion donnée par le concile Vatican II puis, dans un second temps, la déployant. À partir des ouvertures que la démarche théologique réalise, les conclusions suggèrent des pistes d’explorations futures dans des domaines aussi variés que l’exégèse biblique, la liturgie et même l’oecuménisme. / Situated at the crossroads between the theology of spiritual life and the history of Christian spirituality, the research explores the doctrinal work of Julienne Dallaire (1911-1995). Better known as Mother Julienne of the Rosary, this spiritual person from Quebec – foundress of the congregation of the Dominican Missionary Adorers – develops a spirituality rooted in a contemplation of Christ where Scripture and Church Tradition are widely called upon. An in-depth reading of her manuscript heritage shows that adoration occupies a central place in it and serves an integrative function. Thus, for a first approach to the corpus, focusing on the subject of adoration as the main theme of the thesis naturally imposed itself. The choice to study the writings of a spiritual author stems from the conviction that the Christian experience is a real locus theologicus as was widely pointed out in the twentieth century by theologians of spiritual life, such as Charles-André Bernard or François-Marie Léthel. At the methodological level, in addition to a descriptive process aiming to establish the necessary presuppositions at the historical level, the process of investigation of the documents transmitted by Julienne is essentially inductive. It uses tools of literary analysis – rhetorical, narrative and pragmatic – which have the advantage to favour a more objective appropriation of the content of the texts, taking into account their respective genres. In this field, the research benefits from the expertise developed by Thérèse Nadeau-Lacour. The results at the end of this exploratory process reveal various biblical, christological and anthropological elements through which Julienne operates a major shift in the « traditional » ways of conceiving adoration. While recalling the natural meaning of this reality, Julienne helps discover the newness brought by Christ. The distinction she makes between the adorable Christ and the adoring Christ is fundamental. By bringing to light the specificity of the hypostatic union proper to the Incarnation of Christ, she leads her reader to consider not only the adorable character of the person of Christ, but the worshiping dynamism that underlies his whole existence. Reflection thus opens up to the Trinitarian dimension of adoration and to the covenantal relationship it implies. This point of view allows Julienne to bring to light the act of love by which Christ offers himself for the glory of God and the salvation of the world, an act that is perpetuated in eternity and is always present in the Sacrament of the altar, because of the event of Holy Thursday. From these christocentric foundations emerges a theological anthropology which, based on the gifts of baptism and Holy Eucharist, invites the believer to become Christ-like in the mystery of his adoring life. The approach helps to make explicit the spiritual path shown in the fourth Gospel: in Christ, all life participates in this fundamental attitude of adoration « in spirit and in truth ». Julienne brings together her understandings under the expression « devotion to the Eucharistic Heart (of Jesus) ». She considers the Virgin Mary as the model par excellence of this spirituality. In the current theological horizon, Julienne's proposal is complementary and, in some respects, has an integrating capacity, with regards to the sacramental perspective of recent decades, which has largely – and almost exclusively – occupied the discussions concerning adoration. Her teaching on this subject invites to rediscover and/or to initiate other fertile approaches, anticipating first of all the impetus given by the Second Vatican Council and then secondly, deploying it. From the openings that the theological research achieves, the conclusions suggest paths for future exploration in areas as varied as biblical exegesis, liturgy and even ecumenism.
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Les animateurs et animatrices laïques de pastorale hospitalière : un modèle en devenir

Lévesque, Jean-Yves 11 April 2018 (has links)
La présence de plus en plus nombreuse de laïcs dans les services de pastorale au sein des hôpitaux du Québec suggère de nouvelles approches en spiritualité et des modalités de travail différentes de celles conférées traditionnellement à l'aumônier. Cette recherche explore la satisfaction au travail des animateurs et animatrices de pastorale laïques, à l'aide d'un guide emprunté à la gestion, qui considère trois volets: le climat, le développement personnel et les avantages du poste. Des aspects plus particuliers à la pastorale complètent cette cueillette de données. Si la majorité des répondants se disaient satisfaits de leur emploi, des contradictions et des réticences se sont fait jour. Le chercheur les a analysées dans le but d'en arriver à un modèle qui rende compte de l'ensemble de leurs activités tout en étant utile à des recherches ultérieures, à des employeurs éventuels, à des étudiants et à de futurs candidats à ce poste, ou à des observateurs de l'extérieur qui s'intéressent à la place du spirituel dans les hôpitaux.
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Sotériologie d'Irénée de Lyon et mystère de l'eucharistie

Perron, Dominic 13 April 2018 (has links)
La prière eucharistique du Missel romain a cette particularité de déployer très largement dans la première partie l'économie du Salut. Cette particularité m'a toujours intrigué et intéressé. Voulant y voir clair, j'ai trouvé en Irénée de Lyon quelqu'un qui pouvait me faire comprendre ce qui m'interpellait. Ce· mémoire va s'attarder sur la pensé d'Irénée: d'une part, sa théologie du salut toute dominée par le concept de l'économie et fortement marquée par son contexte historique, celui du gnosticisme; d'autre part sa théologie de l'eucharistie empreinte de cette vision économique du Salut, tributaire également des premiers pas de l'eucharistie chrétienne. Le mémoire se termine par un retour sur la prière eucharistique IV du Missel romain. On y discernera sa parenté profonde avec la vision irénéene (économique) du Salut et avec la vision irénéenne ( économique) de l'eucharistie. En somme, il s'agira de découvrir en profondeur toute la richesse d'un énoncé cher à Irénée: ± Notre manière de penser s'accorde avec l'eucharistie et en retour l'eucharistie confirme notre manière de penser¿ (Irénée de Lyon, Contre les hérésies, IV, 18,5). Il
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La conversion dans la théologie de la libération de l'Amérique latine et d'Haïti

Gabriel, Ambroise Dorino 16 April 2018 (has links)
Pendant que la théologie romaine se préoccupe de l'existence de Dieu et de la vérité éternelle, la théologie de la libération est confrontée à des faux dieux: le dieu du pouvoir, le dieu de l'image et le dieu de la richesse qui justifient l'exploitation de l'autre. Elle cherche donc le visage du vrai Dieu dans un monde qui proclame le règne absolu de l'humain. La théologie de la libération en Amérique latine et en Haïti va poser la question de la conversion chrétienne en tenant compte de la quête humaine de la vérité tout en la situant dans le contexte sociopolitique, économique et culturel du croyant. Cette théologie veut être le porteparole du processus de libération des personnes concrètes, les appauvris de l ' histoire. Une personne convertie serait celle qui discerne et découvre l'image de ce Dieu libérateur et miséricordieux qui s'engage aux côtés des hommes et des femmes en vue de leur libération intégrale.
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La figure mariale dans l'ecclésiologie d'Yves Congar et d'Hans Urs Von Balthasar

Dřevojánek, David 12 April 2018 (has links)
Parmi les théologiens catholiques contemporains, il en est deux qui se distinguent pour avoir contribué singulièrement à l'approfondissement de l'ecclésiologie moderne : Yves Congar et Hans Urs von Balthasar. L'un comme l'autre, chacun dans sa propre perspective, a médité, réfléchi et systématisé pour sa part la place de la Vierge Marie dans la structure de l'Église. Les deux exposent les aspects théoriques aussi bien que pastoraux. Déterminer ces aspects a constitué le premier objectif de notre travail. Nous avons voulu non seulement présenter l'originalité de chaque approche, mais également identifier quelques présupposés philosophiques sur lesquels reposent deux concepts ecclésiologiques en considérant les principes méthodologiques propres aux deux auteurs. La problématique de l'Église comme «personne» et le thème de la sainteté de l'Église ont été deux sujets majeurs du dialogue que nous avons étudié. Le second objectif consistait à situer notre recherche et ses conclusions dans le contexte du pluralisme théologique.
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Un tournant à risque--Le difficile passage de la décomposition à la recomposition de la congrégation des soeurs de Notre-Dame du Perpétuel Secours

Guillemette, Gaétane 11 April 2018 (has links)
Tableau d'honneur de la Faculté des études supérieures et postdoctorales, 2002-2003 / Quel avenir pour les congrégations religieuses au Québec ? Cette interrogation nous introduit à la problématique de l'évolution sociohistorique des communautés religieuses féminines au Québec particulièrement depuis les années 1960 avec la Révolution tranquille et l'aggiornamento de Vatican II. Une transition majeure s'opère à l'intérieur d'un processus de décomposition et de recomposition d'un ensemble social qui se voit affecté dans sa morphologie, sa structure, sa culture et sa dynamique psychosociale. L'étude d'un cas type permet l'analyse des processus de décomposition et de recomposition de ces groupes, à partir du concept du cycle de vie d'une organisation arrivée au point de crise où le tournant aboutit à un changement de paradigme ou à l'extinction du groupe. Cette dynamique de transition s'avère par ailleurs un lieu de confusion et de déstabilisation propice à la création de nouvelles conditions d'existence, à la refondation d'un institut et au renouvellement de la vie religieuse dans son ensemble. / What future for the religious congregations in Quebec ? Such a question invites us to look into the socio-historical evolution of religious women communities in Quebec, since the 60's, along with the « Révolution tranquille » and the Vatican II aggiornamento. A major transition occurs inside a decomposition recomposition process of a whole society entity affected in its morphology, structure, culture and psychosociological dynamism. A case study allows the analysis of the decomposition recomposition process of those groups based on the organizational life cycle concept of one arrived at a critical point where the issue is a paradigmatic change or the group extinction. This transition dynamics gives rise to a confused and destabilized situation from which could emerge the creation of a new life style, the institute refounding and the whole religious life renewal.

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