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Impact des coupes partielles sur l’activité de coléoptères phloeophages et xylophages en forêt boréaleBélanger Morin, Mathieu 12 1900 (has links)
Ce projet de recherche évalue la réponse à court terme de coléoptères phloeophages et xylophages (Cerambycidae et Scolytinae) à différentes intensités de coupes partielles (0, 25 et 40% de la surface terrière prélevée) afin de déterminer la viabilité de cette méthode sylvicole en forêt boréale. Disposant de 12 parcelles expérimentales (4 répétitions pour chaque intensité de coupe) dans une sapinière à bouleau blanc située au sud de la forêt boréale (Québec, Canada), nous avons évalué l’abondance, la diversité ainsi que l’établissement (taux d’attaque) de ces deux groupes d’insectes, et ce dès la première année suivant la coupe. L’échantillonnage a été réalisé à l’aide de pièges à interception multidirectionnelle et de l’écorçage de sections de 3 espèces d’arbres exposées dans l’ensemble des parcelles. Nos résultats montrent une plus grande activité/abondance des deux taxons (abondance 5 à 6 fois plus élevée) ainsi qu’une composition en espèces différente et plus diversifiée dans les peuplements partiellement coupés (25 et 40%). De plus, la présence et la distribution d’espèces colonisant habituellement des hôtes affaiblis (e.g., Trypodendron lineatum, Rhagium inquisitor) – et pouvant donc réduire la valeur économique d’arbres résiduels – a été recensée et semble être favorisée entres autres par l’ouverture de la canopée et des blessures physiques faites aux arbres pendant les opérations sylvicoles. Par ailleurs, l’approche combinant différentes techniques d’échantillonnage a permis une meilleure compréhension des mécanismes de localisation/sélection d’hôte (variant en fonction de l’espèce), un aspect important de la dynamique des insectes pour l’évaluation des risques suite aux coupes forestières. Sur la base de cette étude à court terme, il ne semblerait pas y avoir de différence significative sur les risques pour le milieu quant à l’augmentation d’activité des Cerambycidae et Scolytinae entre les deux traitements de coupe appliqués. Il reste cependant indispensable de vérifier la validité de ces résultats sur une plus longue période afin d’établir des plans d’aménagement forestier durables pour la forêt boréale. / To evaluate the viability of partial cuts, short-term responses of phloeophagous and xylophagous beetles (Cerambycidae and Scolytinae) following different partial cut treatments (0, 25 and 40% of basal area cut) were determined in a balsam fir–white birch boreal forest in Quebec, Canada. Each treatment was replicated 4 times totaling 12 experimental stands. The summer following treatments, abundance and diversity of targeted beetle groups along with their establishment (attack rates) in partially cut stands were assessed with passive flight- interception traps and bark dissection of exposed, freshly cut boles from three tree species. Greater activity/abundance from both taxa were detected (abundance 5 to 6 times larger) along with a different and more diversified species composition in partially cut stands (25 and 40%). The presence and distribution of species that usually colonize weakened host trees (e.g., Trypodendron lineatum, Rhagium inquisitor) – and can thus reduce stands economic value for future harvest operations – were influenced by canopy openness and injuries on residual trees made during silvicultural operations. Furthermore, combining diverse sampling techniques allowed us to observe different host-selection patterns (random landing vs. primary attraction) given our multi-scale experimental approach, which we found to vary between insect species. Understanding these mechanisms for such beetle groups are important to evaluate stand vulnerability following partial cuts and predict impacts and risks in a given environment. While the 40% partial cuts remove additional wood volume, we found no significant increase in beetle activity between the 25 and 40% treatment. Though partial cuts render treated stands more vulnerable to greater Cerambycidae and Scolytinae attacks, further studies must be done to confirm this trend in longer term if proper boreal forest management plans are to be drawn.
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Évaluation de l’effet antidiabétique de plantes médicinales de la forêt boréale et identification des principes actifs de deux espèces prometteusesEl Hamaoui El Nachar, Abir 03 1900 (has links)
Le diabète de type 2 est une maladie chronique dont l’incidence est en augmentation
continuelle. Le risque de développer le diabète de type 2 chez les populations autochtones du
Canada est de trois à cinq fois plus élevé que le reste de la population canadienne. La forêt
boréale comporte plusieurs plantes médicinales ayant un potentiel pour le traitement ou la
prévention du diabète. Certaines de ces plantes font partie de la médecine traditionnelle et
alternative Crie. Des enquêtes ethnobotaniques ont amené notre équipe de recherche à
identifier 17 extraits de plantes médicinales utilisées par les Cris d’Eeyou Istchee (Baie James,
Québec) pour traiter les symptômes du diabète. Parmi ces extraits, certains ont montré des
activités anti-diabétiques au niveau des cellules musculaires, des adipocytes et dans des études
in vivo réalisées chez des animaux. Le but de cette thèse est d’élucider l’effet de ces 17 plantes
sur l’homéostasie hépatique de glucose, d’identifier l’espèce la plus prometteuse et isoler ces
constituants actifs. De même, le bleuet nain du genre Vaccinium angustifolium fait partie de la
forêt boréale canadienne et est connu pour ses activités anti-diabétiques. Une
biotransformation du jus de bleuet lui confère une activité antioxydante accrue et un profil
biologique différent. Le deuxième but de cette thèse est d’élucider les mécanismes d’action
par lesquels le jus de bleuet biotransformé (BJ) exerce son effet anti-diabétique et d’identifier
ses principes actifs.
Les résultats ont montré que trois extraits de plantes Cris se sont démarqués par leur effet sur
l’homéostasie hépatique de glucose. Picea glauca exerce son effet en diminuant la production
de glucose alors que Larix laricina agit en augmentant le stockage de glucose. Abies balsamea
a montré le profil le plus prometteur, elle agit simultanément en diminuant l’activité de la
Glucose-6-phosphatase (G6Pase) via la stimulation des voies insulino-dépendante et -
indépendante et en augmentant l’activité de la Glycogène synthétase (GS) suite à la
phosphorylation de la Glycogène synthase kinase-3. Le fractionnement de l’extrait d’Abies
balsamea guidé par les deux bioessais a mené à l’isolation de trois composés actifs; l’acide
abiétique (AA), l’acide déhydroabiétique (DAA) et le squalène (SQ). Les principes actifs ont
montré le même mécanisme d’action que l’extrait brut en diminuant l’activité de la G6Pase et
augmentant celle de la GS ainsi qu’en activant les voies de signalisation impliquées. Le DAA
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s’est démarqué par son effet le plus puissant et très comparable à celui de l’extrait d’Abies
balsamea dans toutes les expériences.
De son côté le BJ a montré un effet sur la diminution de la production hépatique de glucose,
l’augmentation de son stockage ainsi que l’augmentation de son transport dans le muscle. Son
fractionnement guidé par les bioessais a permis d’isoler sept fractions dont trois étaient les
plus actives. L’identification des constituants de ces fractions actives a mené à isoler quatres
composés phénoliques; l’acide chlorogénique, l’acide gallique, l’acide protocatéchique et le
catéchol. Le catéchol s’est démarqué avec ses effets les plus puissants en diminuant l’activité
de la G6Pase, augmentant celle de la GS et en stimulant le transport de glucose dans le
muscle.
Les résultats de cette thèse indiquent que la diminution de la production hépatique de glucose
peut s’ajouter au profil anti-diabétique de certaines plantes médicinales Cries et surtout à celui
d’A.balsamea dont les composés actifs peuvent aider dans le développement de nouvelles
molécules anti-diabétiques. De plus, les résultats de cette thèse ont montré que l’activité antidiabétique
du BJ implique le contrôle de l’homéostasie de glucose au niveau du foie et du
muscle. L’identification du catéchol comme principe actif avec potentiel anti-diabétique
prometteur pourra servir pour des fins thérapeutiques ultérieures. / Type 2 diabetes is a chronic disease for which incidence is continuously increasing.
The risk of developing type 2 diabetes among Aboriginal people in Canada is three to five
times higher than the rest of the Canadian population. The boreal forest has several medicinal
plants with potential for the treatment or prevention of diabetes. Some of these plants are part
of the Cree traditional and alternative medicine. Ethnobotanical surveys led our research team
to identify 17 medicinal plant extracts used by the Crees of Eeyou Istchee (James Bay,
Quebec) to treat symptoms of diabetes. Some extracts showed anti-diabetic activities in
muscle cells, adipocytes and in vivo studies in animals. The aim of this thesis is to elucidate
the effect of these 17 plants on hepatic glucose homeostasis, to identify the most promising
species and isolate its active constituents. Similarly, Canadian lowbush blueberry, Vaccinium
angustifolium.Ait, is part of the Canadian boreal forest and is known for its anti-diabetic
activities. Biotransformation of blueberry juice gives it an increased antioxidant activity and a
different biological profile. The second aim of this thesis is to elucidate the mechanisms of
action by which biotransformed blueberry juice (BJ) exerts its anti-diabetic effect and identify
its active constituents.
The results showed that three Cree plants stood out with their effect on hepatic glucose
homeostasis. Picea glauca exerts its effect by reducing glucose production whereas Larix
laricina works by increasing its the storage. Abies balsamea showed the most promising
profile, simultaneously and powerfully reducing glucose-6-phosphatase (G6Pase) involving
both insulin-dependent and -independent pathways and stimulating Glycogen synthase (GS)
via phosphorylation of Glycogen synthase kinase-3 (GSK-3). Bioassay-guided fractionation of
Abies balsamea led to the isolation of three active compounds; Abietic acid (AA),
dehydroabietic acid (DAA) and squalene (SQ). The active constituents have shown the same
mechanism of action as the crude extract by decreasing the activity of G6Pase, increasing that
of the GS and activating signaling pathways. DAA stood out for its most powerful effect close
to that of the crude extract in all experiments.
Our results showed that anti-diabetic activity of BJ involves decrease in hepatic glucose
production, increase of storage and enhancement of glucose uptake in muscle. Its bioassayiv
guided fractionation led to isolate seven fractions, three of which were the most active.
Identification of components in the active fractions resulted in four isolated phenolic
compounds; chlorogenic acid, gallic acid, protocatechuic acid and catechol. Catechol stood
out with its most powerful effects by decreasing the activity of G6Pase, increasing the GS and
stimulating glucose transport in muscle.
Our results thus confirm that the reduction of hepatic glucose production likely contributes to
the therapeutic potential of several anti-diabetic Cree traditional plant and especially that of
Abies balsamea whose active compounds may help in the development of new anti-diabetic
molecules. In addition, the results of this thesis showed that the anti-diabetic activity of BJ
involves control of glucose homeostasis in the liver and muscle. Identification of catechol as
an active compound with anti-diabetic promising potential can be used for future therapeutic
purposes.
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Tree cavity abundance and nest site selection of cavity nesting birds in a natural boreal forest of West Khentey, Mongolia / Baumhöhlenabundanz und Nistplatzwahl von höhlenbrütenden Vögeln im Westkhentie, NordmongoleiBai, Mei-Ling 27 April 2005 (has links)
No description available.
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Antidiabetic activity of Vaccinium vitis-idaea, a medicinal plant from the traditional pharmacopeia of the James Bay CreeMohamed Mahmoud Eid, Hoda 04 1900 (has links)
L’incidence du diabète chez les premières nations du Canada est plus de trois fois celle du reste du pays, dû, en partie, aux traitements culturellement inappropriés. Notre projet vise à traiter le diabète chez ces populations à partir de leur pharmacopée de médicine traditionnelle afin d’améliorer l’acceptation des traitements. En utilisant une approche ethnobotanique, notre équipe a identifié 17 plantes médicinales utilisées pour traiter des symptômes du diabète par les Cris d'Eeyou Istchee (Baie James, Québec). Parmi eux, l'extrait éthanolique de baies de Vaccinium vitis-idaea a montré un effet stimulateur sur le transport du glucose dans les cellules musculaires squelettiques et les adipocytes en culture. Le but de cette thèse était d’élucider les mécanismes par lesquels cet extrait exerce ses effets anti-hyperglycémiants, d’identifier ses principes actifs et de confirmer in vivo, son efficacité. Les résultats démontrent que V.vitis a augmenté le transport du glucose dans les cellules musculaires en cultures, C2C12 et L6 et a stimulé la translocation des transporteurs GLUT4 dans les cellules L6. L'extrait a également inhibé la respiration dans les mitochondries isolées du foie du rat. Cet effet est semblable à celui de la metformine et en lien avec la production du stress métabolique et l'activation de l'AMPK. De plus, la voie de signalisation de l’insuline ne semble pas être impliquée dans le mécanisme d’action de V. vitis.
Le fractionnement guidé par la stimulation du transport du glucose a mené à l'isolation des principes actifs; la quercétine, la quercétine-3-O-galactoside, et la quercétine-3-O-glucoside. Comparable à l'extrait brut, ses composés ont stimulé la voie AMPK. Cependant, la quércetine était la seule à inhiber la respiration mitochondriale.
Pour valider l'effet de V.vitis in vivo, l'extrait (1% dans l'eau de boisson) a été administré aux souris KKAy pendant 10 jours. La glycémie et le poids corporel ont été significativement réduits par V.vitis. Ces effets ont été associés à une diminution de la prise alimentaire, ce qui suggère que V.vitis diminue l'appétit. L'étude pair-fed a confirmé que les effets de V.vitis sont, majoritairement, dû à la réduction de l’appétit. De plus, V.vitis a augmenté la teneur en GLUT4 dans le muscle squelettique, a stimulé la
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phosphorylation de l'ACC et a augmenté les niveaux de PPAR-α dans le foie des souris KKAy. Ces effets se voient être additifs à l’effet anorexigène de V. vitis.
Au cours du fractionnement bioguidé de l’extrait, l’ester méthylique de l'acide caféique (CAME), un produit formé lors de la procédure du fractionnement, a démontré un effet stimulateur puissant sur le transport du glucose dans les celules C2C12 et donc un potentiel anti-diabétique. Pour identifier d'autres acides caféique active (AC) et pour élucider leurs relations structure-activité et structure-toxicité, vingt dérivés AC ont été testés. Outre CAME, quatre composés ont stimulé le transport du glucose et ont activé l'AMPK suite au stress métabolique résultant d'un découplage de la phosphorylation oxydative mitochondriale. L’activité nécessite une fonction d’AC intacte dépourvu de groupements fortement ionisés et ceci était bien corrélée avec la lipophilicite et la toxicité. Les résultats de cette thèse soutiennent le potentiel thérapeutique de V. vitis, ses composés actifs ainsi que de la famille de l’AC et pour la prévention et le traitement du diabète. / Type 2 diabetes in Canadian First Nations is three times higher than the national average. Poor prognosis is partly attributed to cultural inappropriateness of pharmaceutical products. Our project aims to develop culturally adapted diabetes treatment based on traditional medicine pharmacopoeia. Our team has identified 17 plants used to treat the symptoms of diabetes by the Cree of Eeyou Istchee (James Bay, Quebec). Among them, the ethanol extract of Vaccinium vitis-idaea berries was found to have an important stimulatory effect on glucose uptake in cultured skeletal muscle cells and adipocytes. The goal of this thesis was to elucidate the mechanisms of action of this plant product as well as to isolate and identify its active constituents using a bioassay-guided fractionation approach and finally to validate the antidiabetic activity in vivo. The extract of V.vitis enhanced glucose uptake in cultured C2C12 and L6 skeletal muscle cells and stimulated the translocation of GLUT4 transporters to the cell membrane of L6 cells. It mildly inhibited ADP-stimulated oxygen consumption in isolated rat liver mitochondria, an effect similar to that of metformin and consistent with metabolic stress and the consecutive activation of AMP-activated protein kinase (AMPK) pathway. The insulin pathway does not seem to be involved in V.vitis signaling.
Fractionation of this plant extract, guided by glucose uptake activity, resulted in the isolation of the active principles, quercetin-3-O-galactoside, quercetin, and quercetin-3-O-glucoside. Similar to the crude extract, the quercetin glycosides and the aglycone stimulated the AMPK pathway. However, only the aglycone inhibited ATP synthase in isolated mitochondria.
To validate the effect of V.vitis in vivo, the extract (1% in drinking water) was administered to KKAy mice for 10 days. Glycemia and body weight were significantly reduced by V.vitis. These effects were associated with decrease of food intake, suggesting that V.vitis reduces the appetite. The pair-fed study confirmed that the previous effects of V.vitis are almost mediated by its appetite reducing action. In addition, V. vitis-treatment increased the content of GLUT4 protein in skeletal muscle, stimulated the phosphorylation of ACC and increased the levels of PPAR-α in the liver of KKAy mice. These effects could be additives to the apetite controling effect of V. vitis.
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In the course of bioguided-fractionation, caffeic acid methyl ester (CAME), a by-product of fractionation procedure, has been shown to potently stimulate glucose uptake in cultured skeletal muscle cells and therefore to have anti-diabetic potential. To identify other active caffeic acid (CA) derivatives and to elucidate their structure–activity and structure-toxicity relationships, twenty CA derivatives were tested. In addition to CAME, four compounds were found to stimulate glucose uptake and activate AMPK. Uncoupling of mitochondrial oxidative phosphorylation by these compounds resulted in metabolic stress which could explain the activation of AMPK. The activity required an intact caffeic acid moiety devoid of strongly ionized groups and was well correlated with lipophilicity and toxicity.
The results of the present thesis support a therapeutic potential for V.vitis, and its active compounds, as well as the CA family of compounds for the prevention and treatment of diabetes.
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Short-term effects of controlled conservation burningRindzevičius, Vytautas January 2014 (has links)
In this study, the immediate and short term (three months) effects of conservation burning have been investigated in coniferous forests in southeastern Sweden. Five tree species were investigated Picea abies (Norway spruce), Pinus sylvestris (Scots pine), Populus tremula (aspen), Betula pendula (silver birch) and Betula pubescens (downy birch), as well as ground vegetation of mosses, dwarf shrubs and ground lichens. Burning increased the proportion of live deciduous tree shoots from 51 % to 81 % and the live tree shoot size distribution of four tree species was significantly changed by fire. Fire affected the tree species differently. Three months after burning deciduous tree species exhibited strong sprouting, while P. sylvestris had established many seedlings, significantly increasing its share of the tree stand. P. abies lacked any visible positive response to burning and its number of live shoots decreased by 83 %. Mineral soil was exposed on only the moss vegetation and covered just 4 % of the studied plot area. The initial vegetation response to fire was negative, but significant dwarf shrub recovery was detected three months after burning.
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Evaluating the Greenhouse Gas Mitigation Potential and Cost-competitiveness of Forest Bioenergy Systems in OntarioRalevic, Peter 09 August 2013 (has links)
Recent literature has recommended that life cycle assessments (LCA) of forest bioenergy supply chains consider the impact of biomass harvest on ecosystem carbon stocks as well as the net emissions arising from combustion of various forms of biofuels compared with reference fossil fuel systems. The present study evaluated the magnitude and temporal variation of ecosystem C stock changes resulting from harvest of roadside residues and unutilized whole trees for bioenergy. The Carbon Budget Model (CBM-CFS3) was applied to the Gordon Cosens Forest, in northeastern Ontario, along with the Biomass Opportunity Supply Model (BiOS-Map), for cost analysis of different types of biomass comminution. Natural gas (NG) steam and electricity, grid electricity, and coal electricity reference systems were analyzed for a pulp and paper mill.
The findings showed that the forested landscape becomes a net sink for carbon following the 20th year of roadside residue harvest, compared to whole-tree harvest, where the forested landscape remained a net source of carbon over the entire 100 year rotation. The cumulative ecosystem carbon loss from whole-tree harvest was 11 times greater compared to roadside residue harvest. BiOS-Map analysis suggested that due to technical and operational limits, between 55%-59% and 16%-24% of aboveground biomass was not recovered under roadside residue and whole-tree harvest respectively. The cost of delivering roadside residues was estimated at $52.32/odt–$57.45/odt, and for whole trees $92.63/odt–$97.44/odt.
The Life Cycle Assessment (LCA) analysis showed break-even points of 25, 33 and 6 years for roadside residues displacing NG steam, NG electricity, and coal, respectively. No GHG reduction was achieved when forest biomass was used to displace grid electricity that is generated in Ontario. Whole-tree bioenergy resulted in no GHG reduction for NG displacement, and a break-even point of 70-86 years for coal. A net GHG reduction of 67% and 16% was realized when roadside residues and whole trees were used to displace coal, compared to 45% and 38% when roadside residues were used to displace NG steam and NG electricity, respectively. Therefore, it is recommended that bioenergy deployment strategies focus on the utilization of roadside residues, if the main goal is GHG mitigation.
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Evaluating the Greenhouse Gas Mitigation Potential and Cost-competitiveness of Forest Bioenergy Systems in OntarioRalevic, Peter 09 August 2013 (has links)
Recent literature has recommended that life cycle assessments (LCA) of forest bioenergy supply chains consider the impact of biomass harvest on ecosystem carbon stocks as well as the net emissions arising from combustion of various forms of biofuels compared with reference fossil fuel systems. The present study evaluated the magnitude and temporal variation of ecosystem C stock changes resulting from harvest of roadside residues and unutilized whole trees for bioenergy. The Carbon Budget Model (CBM-CFS3) was applied to the Gordon Cosens Forest, in northeastern Ontario, along with the Biomass Opportunity Supply Model (BiOS-Map), for cost analysis of different types of biomass comminution. Natural gas (NG) steam and electricity, grid electricity, and coal electricity reference systems were analyzed for a pulp and paper mill.
The findings showed that the forested landscape becomes a net sink for carbon following the 20th year of roadside residue harvest, compared to whole-tree harvest, where the forested landscape remained a net source of carbon over the entire 100 year rotation. The cumulative ecosystem carbon loss from whole-tree harvest was 11 times greater compared to roadside residue harvest. BiOS-Map analysis suggested that due to technical and operational limits, between 55%-59% and 16%-24% of aboveground biomass was not recovered under roadside residue and whole-tree harvest respectively. The cost of delivering roadside residues was estimated at $52.32/odt–$57.45/odt, and for whole trees $92.63/odt–$97.44/odt.
The Life Cycle Assessment (LCA) analysis showed break-even points of 25, 33 and 6 years for roadside residues displacing NG steam, NG electricity, and coal, respectively. No GHG reduction was achieved when forest biomass was used to displace grid electricity that is generated in Ontario. Whole-tree bioenergy resulted in no GHG reduction for NG displacement, and a break-even point of 70-86 years for coal. A net GHG reduction of 67% and 16% was realized when roadside residues and whole trees were used to displace coal, compared to 45% and 38% when roadside residues were used to displace NG steam and NG electricity, respectively. Therefore, it is recommended that bioenergy deployment strategies focus on the utilization of roadside residues, if the main goal is GHG mitigation.
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Impact des coupes partielles sur l’activité de coléoptères phloeophages et xylophages en forêt boréaleBélanger Morin, Mathieu 12 1900 (has links)
Ce projet de recherche évalue la réponse à court terme de coléoptères phloeophages et xylophages (Cerambycidae et Scolytinae) à différentes intensités de coupes partielles (0, 25 et 40% de la surface terrière prélevée) afin de déterminer la viabilité de cette méthode sylvicole en forêt boréale. Disposant de 12 parcelles expérimentales (4 répétitions pour chaque intensité de coupe) dans une sapinière à bouleau blanc située au sud de la forêt boréale (Québec, Canada), nous avons évalué l’abondance, la diversité ainsi que l’établissement (taux d’attaque) de ces deux groupes d’insectes, et ce dès la première année suivant la coupe. L’échantillonnage a été réalisé à l’aide de pièges à interception multidirectionnelle et de l’écorçage de sections de 3 espèces d’arbres exposées dans l’ensemble des parcelles. Nos résultats montrent une plus grande activité/abondance des deux taxons (abondance 5 à 6 fois plus élevée) ainsi qu’une composition en espèces différente et plus diversifiée dans les peuplements partiellement coupés (25 et 40%). De plus, la présence et la distribution d’espèces colonisant habituellement des hôtes affaiblis (e.g., Trypodendron lineatum, Rhagium inquisitor) – et pouvant donc réduire la valeur économique d’arbres résiduels – a été recensée et semble être favorisée entres autres par l’ouverture de la canopée et des blessures physiques faites aux arbres pendant les opérations sylvicoles. Par ailleurs, l’approche combinant différentes techniques d’échantillonnage a permis une meilleure compréhension des mécanismes de localisation/sélection d’hôte (variant en fonction de l’espèce), un aspect important de la dynamique des insectes pour l’évaluation des risques suite aux coupes forestières. Sur la base de cette étude à court terme, il ne semblerait pas y avoir de différence significative sur les risques pour le milieu quant à l’augmentation d’activité des Cerambycidae et Scolytinae entre les deux traitements de coupe appliqués. Il reste cependant indispensable de vérifier la validité de ces résultats sur une plus longue période afin d’établir des plans d’aménagement forestier durables pour la forêt boréale. / To evaluate the viability of partial cuts, short-term responses of phloeophagous and xylophagous beetles (Cerambycidae and Scolytinae) following different partial cut treatments (0, 25 and 40% of basal area cut) were determined in a balsam fir–white birch boreal forest in Quebec, Canada. Each treatment was replicated 4 times totaling 12 experimental stands. The summer following treatments, abundance and diversity of targeted beetle groups along with their establishment (attack rates) in partially cut stands were assessed with passive flight- interception traps and bark dissection of exposed, freshly cut boles from three tree species. Greater activity/abundance from both taxa were detected (abundance 5 to 6 times larger) along with a different and more diversified species composition in partially cut stands (25 and 40%). The presence and distribution of species that usually colonize weakened host trees (e.g., Trypodendron lineatum, Rhagium inquisitor) – and can thus reduce stands economic value for future harvest operations – were influenced by canopy openness and injuries on residual trees made during silvicultural operations. Furthermore, combining diverse sampling techniques allowed us to observe different host-selection patterns (random landing vs. primary attraction) given our multi-scale experimental approach, which we found to vary between insect species. Understanding these mechanisms for such beetle groups are important to evaluate stand vulnerability following partial cuts and predict impacts and risks in a given environment. While the 40% partial cuts remove additional wood volume, we found no significant increase in beetle activity between the 25 and 40% treatment. Though partial cuts render treated stands more vulnerable to greater Cerambycidae and Scolytinae attacks, further studies must be done to confirm this trend in longer term if proper boreal forest management plans are to be drawn.
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Influence de la structure du paysage sur les communautés de parasitoïdes de la tordeuse des bourgeons de l’épinettePontbriand-Paré, Olivier 03 1900 (has links)
No description available.
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Thawing permafrost and land-atmosphere interactions of boreal forest-wetland landscapes in northwestern CanadaHelbig, Manuel 03 1900 (has links)
Les forêts boréales stockent de grandes quantités de carbone organique et jouent un rôle important dans le climat planètaire. Le climat est étroitement associé à la surface terrestre à travers les flux de gaz à effet de serre, d’énergie et de vapeur d’eau. Dans la zone de pergélisol sporadique nord-américaine, l’affaissement du sol attribuable au dégel provoque l’expansion de milieux humides sans pergélisol remplaçant des forêts avec pergélisol. Cependant, l’étendue spatiale de ces changements et leurs conséquences sur le climat sont inconnues. Dans cette étude, j’analyse les flux turbulents d’un paysage comprenant des forêts boréales et des milieux humides dans la partie sud de la Taïga des plaines, T.N.-O., Canada. J’associe ces flux avec la modélisation d’empreintes de flux, des données satellite, des données paléoécologiques, et des projections climatiques afin de caractériser l’impact des changements de la couverture terrestre sur les interactions entre la terre et l’atmosphère.
Dans la Taïga des plaines, la perte de forêt boréale attribuable au dégel est d’une importance égale à celle due aux feux de forêt. La perte de forêt modifie les flux turbulents d’énergie à travers des changements dans les propriétés aérodynamiques et écophysiologiques de la surface terrestre. L’accroissement de l’albédo cause de petites réductions dans la somme des flux turbulents de chaleur sensible (H) et de chaleur latente (LE)). La diminution de la rugosité et l’augmentation de l’humidité de la surface augmentent toutefois LE tout en réduisant H, ce qui mènerait à une baisse des températures estivales et à une augmentation de l’humidité de l’air, d’après des simulations réalisées à l’aide d’un modèle de la couche limite planétaire.
Contrairement à l’effet biophysique de refroidissement du climat régional dû à la perte de couvert forestier, l’expansion des milieux humides et l’augmentation des émissions de méthane (CH4) provoque un réchauffement du climat. L’expansion des milieux humides dans la partie sud de la Taïga des plaines entraîne une augmentation des émissions de 0.034 g CH4 m-2 a-1. Les taux d’absorption de CO2 caractéristiques de ces paysages sont trop faibles pour neutraliser le réchauffement du climat dû aux émissions de CH4 d’ici la fin du 21ème siècle.
Tout en dégelant rapidement, ces paysages boréaux restent des puits de CO2, absorbant 74 g CO2 m-2 a-1. L’expansion des milieux humides n’affecte pas les émissions nettes de CO2, les changements de la productivité primaire brute (PPB) et de la respiration de l’écosystème (RE) étant d’une magnitude similaire. Les répercussions négligeables sur les flux nets de CO2 sont largement compensées par les répercussions climatiques directes d’un réchauffement de la température de l’air. Un scénario de réchauffement élevé mène à un accroissement de RE dépassant significativement l’accroissement
de PPB.
Dans la Taïga des plaines, le dégel du pergélisol a donc des répercussions climatiques qui s’opposent aux plans biophysiques et biogéochimiques. Dans un climat plus chaud, le dégel modifie la façon dont les paysages interagissent avec le climat, ce qui souligne la nécessité d’intégrer les changements dans la couverture terrestre attribuable au dégel dans les modèles du système Terre. / Boreal forests store large amounts of organic carbon and are an important component of the regional and global climate systems. Climate and land surface are closely coupled through the land-atmosphere exchange of greenhouse gases, such as CO2 and CH4, and of energy and water vapor. In lowlands of the North American sporadic permafrost region, thaw-induced surface subsidence leads to expansion of permafrost-free wetlands at the expense of boreal forests underlain by permafrost. However, the spatial extent of these land cover changes and their implications for land-atmosphere interactions are unknown. In this study, I analyze eddy covariance flux measurements from an organic-rich boreal forest-wetland landscape in the southern Taiga Plains, NT, Canada. I combine these measurements with flux footprint modeling, satellite remote sensing data, paleoecological records, and downscaled climate projections to characterize how thaw-induced land cover change affects land-atmosphere interactions and climate.
In the Taiga Plains ecozone, thaw-induced boreal forest loss currently transforms the composition and structure of the boreal zone in North America and is of equal importance for tree cover dynamics as wildfire disturbance. Forest loss modifies landatmosphere energy fluxes through changes in aerodynamic and ecophysiological land surface properties. On the one hand, increasing albedo decreases total turbulent energy fluxes (i.e., sensible (H) and latent heat (LE) flux), and on the other hand decreasing surface roughness and increasing wetness enhances LE at the expense of H. The resulting maximum summer air temperatures and humidity would be substantially colder (1-2 C) and wetter (2 mmol mol-1) in a hypothetical permafrost-free wetland landscape, as indicated by planetary boundary layer model simulations.
In contrast to the regional biophysical climate cooling impact of thaw-induced land cover change, wetland expansion and related increases in landscape CH4 emissions induce a net global biogeochemical climate warming impact. At the current rate of wetland expansion in the southern Taiga Plains of 0.26 % yr-1, landscape CH4 emissions increase by 0.034 g CH4 m-2 yr-1. Typical rates of long-term net CO2 uptake in these landscapes are too small to neutralize the associated climate warming effect until the end of the 21st century.
The rapidly thawing boreal forest-wetland landscape still acts as a net CO2 sink taking up 74 g CO2 m-2 yr-1. Wetland expansion does not affect landscape-level net CO2 uptake as changes in gross primary productivity (GPP) and ecosystem respiration (ER) are of similar magnitude. The negligible thaw-induced effects on net CO2 fluxes are contrasted by larger direct climate change impacts of warming air temperatures and reduced incoming shortwave radiation. For a high warming scenario (RCP8.5), increases in modeled ER outpace the increasing GPP significantly. For a moderate warming scenario (RCP4.5), ER and GPP increase are of similar magnitude.
Thaw-induced land cover change in the Taiga Plains causes thus biophysical and biogeochemical climate impacts of opposite sign and at contrasting scales of impacts (regional vs. global). In an increasingly warmer climate, thawing permafrost alters how boreal landscapes interact with climate highlighting the need to incorporate thaw-induced land cover changes into global Earth system models.
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