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Marqueurs précoces des problèmes sensoriels chez le jeune enfant présentant des problèmes d'alimentationTessier, Marie-Josée 12 1900 (has links)
Description. Les troubles d’alimentation touchent de 33 à 80 % des enfants ayant un trouble du développement. L’évaluation clinique constitue une étape essentielle dans l’identification de la problématique. Alors qu’il existe des outils valides permettant d’évaluer la sphère oro-motrice, l’évaluation des problèmes d’origine sensorielle reste très limitée entraînant une négligence importante de cette dimension dans la prise en charge des problèmes d’alimentation. But. La présente étude avait pour but de développer une version préliminaire d’un instrument de mesure permettant l’identification précoce des problèmes d’alimentation d’ordre sensoriel chez la population pédiatrique. Méthodologie. Les premières étapes énoncées par Kielhofner et collègues permettant l’élaboration d’un nouvel outil d’évaluation ont été suivies. Résultats. Une version préliminaire de cet outil est proposée comprenant un questionnaire et un test. Le Questionnaire de la sphère sensorielle de l’alimentation (QSSA), constitué de 58 items, permet de documenter les capacités de l’enfant à traiter l’information sensorielle en lien avec l’alimentation et le Test de la sphère sensorielle de l’alimentation (TSSA) permet d’évaluer directement la tolérance de l’enfant à l’exploration buccale de matériel non comestible et comestible. Conséquences. La conception du questionnaire et du test de la sphère sensorielle de l’alimentation constituent les premières étapes du développement d’un outil d’évaluation visant spécifiquement la sphère sensorielle et les habitudes alimentaires chez le jeune enfant (6-36 mois). / Problem Statement. Thirty-three to 80% of children with developmental problems also have feeding problems. The clinical evaluation of these children constitutes an essential step in identifying feeding problems. Although valid tools for the assessment of oral-motor problems exist, evaluation of oral sensory problems remains very limited, resulting in a marked gap for addressing feeding problems of a sensory nature. Goal. The goal of this study was to put in place several critical steps necessary to develop a measurement instrument for the early identification of sensory feeding problems in the pediatric population. Methods. Several steps, described by Kielhofner and colleagues, for the development of a new evaluation tool were followed. Results. A preliminary version of a parent questionnaire (Questionnaire de la sphère sensorielle de l’alimentation), containing 58 items, has been developed. It allows the documentation of children’s ability to deal with oral sensory issues related to feeding. The test (Test de la sphere sensorielle de l’alimentation) permits evaluation of the tolerance to oral exploration of non-edible and edible items. Implications. This questionnaire and test constitute a first step in the development of a sound clinical oral sensory and feeding assessment tool for young children ages 6 to 36 months.
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Exploration qualitative de l’expérience de tristesse pour des patients souffrant d’un trouble de personnalité limiteBriand-Malenfant, Rachel 03 1900 (has links)
La représentation que se font les patients souffrant d’un trouble de personnalité limite (TPL) de leur expérience de tristesse est un domaine de recherche important tant pour la conceptualisation du trouble que pour son traitement. Ces patients sont connus pour vivre une grande détresse qui se manifeste à travers divers symptômes (Bland, Williams,
Scharer, & Manning, 2004). Un nombre élevé de patients présentant un TPL se suicident (Paris, 2002), font au moins une tentative de suicide au cours de leur vie (Oldham, 2006)
et s’automutilent (p.ex., Brown, Williams, & Collins, 2007). La recherche sur la souffrance du TPL s’entend sur un paradoxe : ces patients souffrent beaucoup, mais ils
vivent peu de tristesse. Leur souffrance prend une forme distincte en qualité, celle-ci demandant à être davantage étudiée empiriquement et théoriquement.
L’objectif de cette thèse est d’explorer la représentation de la tristesse de participants souffrant d’un TPL. Alors qu’à notre connaissance aucune étude n’a encore poursuivi
cet objectif spécifique, différentes pistes de réflexion ont été soulevées dans la documentation scientifique pour expliquer la nature de la souffrance du TPL en ce qui a
trait au tempérament, au fonctionnement mental, à la dépression, à l’organisation de la personnalité et aux événements traumatiques.
La première étude de cette thèse vise à réfléchir théoriquement et cliniquement à la tristesse, afin d’en raffiner la définition, entre autres par opposition à la détresse. Elle propose une distinction tant au plan métapsychologique que phénoménologique de ces
deux expériences, en se basant sur des théories évolutionnistes des émotions et sur différentes conceptions psychanalytiques du fonctionnement mental et des relations
objectales. Une vignette clinique illustre cette réflexion.
La seconde étude vise à explorer, par une démarche qualitative, les principaux thèmes abordés par des participants souffrant d’un TPL lorsqu’ils racontent des épisodes de tristesse. Sept participants avec un diagnostic de TPL évalué à l’aide du SCID-II (First, Gibbon, Spitzer, & Williams, 1997) ont participé à une entrevue semi-dirigée visant le rappel de deux épisodes relationnels de tristesse. Suivant la méthode d’analyse phénoménologique interprétative (Smith, 1996), une analyse thématique de quatorze épisodes de tristesse a été effectuée conjointement par deux candidates au doctorat pour
décrire la représentation de la tristesse de ces participants. Cinq thèmes ont été identifiés : 1) agression, 2) relation brisée par l’autre, 3) affectivité négative indifférenciée, 4) soi défectueux et 5) débordement. Les résultats suggèrent que la représentation de la tristesse du TPL n’est pas associée à la perte, mais plutôt à l’impression d’avoir été endommagé par une attaque infligée par quelqu’un d’autre. Il s’agit d’une expérience peu mentalisée que l’individu semble tenter de réguler dans la sphère interpersonnelle. Cette expérience ne représenterait pas de la tristesse à
proprement parler. Les conclusions ont permis d’élaborer une nouvelle hypothèse de recherche : l’expérience de tristesse des patients souffrant d’un TPL ne correspond pas à la tristesse proprement dite, mais à une forme de détresse interpersonnelle impliquant à la fois des déficits du fonctionnement mental et une organisation particulière de la personnalité. Les implications cliniques et théoriques sont discutées. / The exploration of the phenomenology of sadness in patients with Borderline Personality Disorder (BPD) is relevant to the understanding of the pathology and to its
treatment. BPD patients tend to experience distress intensely and frequently, and inefficient attempts at regulating this emotional experience is known to be associated with symptoms, such as suicidal or parasuicidal gestures (Bland, Williams, Scharer, & Manning, 2004; Brown, Williams, & Collins, 2007; Oldham, 2006; Paris, 2002). The
literature on psychological suffering in BPD reveals an apparent contradiction: these patients experience a large amount of suffering, but they appear to not experience
sadness. The nature of their suffering seems to be distinct from sadness, and has yet to be more fully explored empirically and theoretically. The present thesis aims at
exploring the phenomenology of sadness in BPD. To our knowledge, no research has specifically attempted to investigate this particular topic, but some etiological pathways for understanding BPD suffering have been explored: temperament, mental functioning,
depression, personality organization and traumatic events.
The first study proposes a theoretical and clinical investigation of the concept of sadness and defines it in opposition to distress. This distinction between sadness and
distress focuses on phenomenological and metapsychological perspectives, and is in line with evolutionary theories of emotion and psychoanalytic formulations on mental functioning and object relationships. A case study illustrates this investigation.
The second study aims at exploring the phenomenology of sadness through an investigation of the major themes that BPD participants talk about when they are asked
to recall episodes of sadness. Seven individuals with a diagnosis of BPD on the SCID-II (First, Gibbon, Spitzer, & Williams, 1997) participated in a semi-structured interview.
Following the Interpretative Phenomenological Analysis principles (Smith, 1996), a thematic analysis of 14 transcripts was performed by two doctoral students in order to outline the representation of sadness of BPD participants. Five themes were found: 1) aggression, 2) relationship broken off by the other, 3) undifferentiated negative affect, 4) self being defective, and 5) overwhelming experience. The results suggest that ‘sadness’ in those episodes is not associated with a representation of loss, but with a state of being ‘damaged’ by the aggression and/or the breaking off of the relationship inflicted by the other. This is a non-mentalized experience that the participants tend to regulate in the interpersonal field. This experience should not be conceptualized as sadness proper.
In conclusion, a new hypothesis emerges: the experience of sadness for BPD patients is not really sadness, but a form of interpersonally-focused distress. This emotional experience is characterized by a deficit in mental functioning and by a
particular personality organization. Clinical and theoretical implications are discussed.
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Perceptions infirmières quant à la réalisation de la collecte des données auprès de la clientèle à l'urgence, étape préalable à la formulation du jugement clinique infirmierTessier, Miriam 12 1900 (has links)
Depuis l’adoption de la Loi 90 en 2002, la Loi sur les infirmières et infirmiers (LII, article 36) confère une autonomie élargie aux infirmières en reconnaissant, notamment, leur compétence et leur responsabilité à l’égard de l’évaluation clinique qui est représentée dans cette loi comme l’assise de l’exercice infirmier (Pellerin, 2009; OIIQ, 2010). La collecte des données constitue une étape fondamentale du processus d’évaluation clinique (Dillon, 2007; Doyon, Brûlé & Cloutier, 2002; Pellerin, 2009; Weber & Kelley, 2007). L’infirmière d’urgence a une responsabilité majeure à l’égard de la collecte des données. En effet, elle œuvre auprès de clientèles de tous âges qui présentent des problèmes de santé variés, aigus et parfois urgents et doit souvent intervenir, sur la base de son évaluation clinique, avant qu’un diagnostic n’ait été établi ou que le patient n’ait été vu par le médecin (Newberry & Criddle, 2005). Or, malgré toute l’importance que revêtent dorénavant l’évaluation clinique et la collecte des données au sens de la loi, ce rôle de l’infirmière semble tarder à s’actualiser dans la pratique clinique.
Le but de cette étude qualitative descriptive consiste à explorer les perceptions d’infirmières, de gestionnaires en soins infirmiers et d’infirmières ressources cliniques d’urgence relativement à la réalisation de la collecte des données. La norme clinique « collecte des données » (assessment) de l’Emergency Nurses Association (1999) constitue le cadre de référence de l’étude. Cinq entrevues individuelles semi-dirigées de 60 minutes ainsi qu’un groupe de discussion de 90 minutes ont été réalisés auprès d’infirmières d’urgence. Un deuxième groupe de discussion a également réuni deux gestionnaires en soins infirmiers et deux infirmières ressources cliniques de l’urgence. Les données recueillies ont été analysées selon l’approche proposée par Miles et Huberman (2003). Les résultats obtenus démontrent que les infirmières considèrent la collecte des données comme un aspect fondamental de leur pratique à l’urgence, qui contribue à améliorer la qualité et la sécurité des soins dispensés. Or, les résultats révèlent également que leur compréhension de la collecte des données est variable, que leur pratique est aléatoire et largement influencée par le modèle biomédical. Plusieurs facteurs influencent la pratique des infirmières relativement à la collecte des données notamment : la conception individuelle de la collecte des données et du rôle infirmier, les relations et l’interaction avec les membres de l’équipe des soins infirmiers et les autres professionnels ainsi que le soutien de l’organisation et des gestionnaires en soins infirmiers. Ce dernier facteur semble prépondérant dans le contexte de l’urgence et démontre que le soutien des gestionnaires et des infirmières ressources cliniques influence de façon importante la pratique dans les milieux cliniques. Cette étude propose des pistes de réflexion sur la formation académique, la formation continue, l’administration des soins infirmiers et la collaboration interprofessionnelle qui pourraient faciliter l’actualisation du rôle des infirmières à l’égard de la collecte des données et de l’évaluation clinique afin d’améliorer la qualité des soins dispensés à l’urgence. / Since the enactment of Bill 90 in 2002, the Nurses Act (section 36) gives nurses greater autonomy by recognizing their competency and responsibility in clinical assessment, featured in this Act as the corner stone of the nursing profession (Pellerin, 2009; OIIQ, 2010). Assessment constitutes a fundamental step in the clinical assessment process (Dillon, 2007; Doyon, Brûlé & Cloutier, 2002; Pellerin, 2009; Weber & Kelley, 2007). The emergency nurses have a major responsibility with regard to patient assessment. In fact, they work with patients of all ages that have various health problems that can be acute and sometimes urgent, and they must intervene, according to their clinical assessment, before a diagnosis has been established or the patient has seen a doctor (Newberry & Criddle, 2005). Yet, despite the importance now conferred by law on clinical assessment, this role has yet to be accepted as an integral part of clinical nursing.
The aim of this qualitative descriptive study is to explore the perceptions of nurses, nursing managers and clinical resource nurses with regard to assessment. The clinical standard of the Emergency Nurses Association for patient assessment (1999) is the frame of reference for this study. Five 60-minute individual semi-structured interviews and a 90-minute discussion group were conducted with emergency nurses. A second discussion group included two nursing managers and two emergency clinical resource nurses. The data collected were analysed using the approach proposed by Miles and Huberman (2003). The results obtained show that nurses view patient assessment as a fundamental part of their emergency responsibilities that influences the improvement of the quality and security of the care given. However, the results also revealed that their understanding of assessment varies, and that this practice is random and largely influenced by the biomedical model. Several factors influence nursing practice regarding patient assessment, in particular: individual notions of assessment and the role of nurses, the relations and interactions between members of the nursing team and other professionals, as well as the support of the organisation and the nursing managers. This last is a leading factor in the context of the emergency department and shows that the support of the nursing managers and clinical resource nurses has an important impact on practice in clinical settings. This study proposes further areas of study focused on academic training, continuing professional education, nursing management and inter-professional collaboration that could facilitate the actualisation of nurses’ roles concerning patient assessment to improve the quality of care provided in the emergency department.
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Le blocage de la reconsolidation des souvenirs, une avenue possible pour le traitement du trouble de stress post-traumatique?Poundja, Joaquin 06 1900 (has links)
La présente thèse porte sur l’évaluation de l’efficacité d’un nouveau traitement pour le trouble de stress post-traumatique (TSPT). Le traitement a été développé selon les prémisses de la théorie de la reconsolidation des souvenirs. Il consiste en six courtes séances de remémoration de l’événement traumatique réalisées sous l’effet du propranolol, un bêtabloquant. La population de l’étude est constituée de patients souffrant d’un TSPT chronique.
La thèse comporte cinq chapitres. Le premier chapitre est l’introduction, on y retrouve une description du TSPT, des traitements validés empiriquement, de diverses théories de la mémoire, d’un modèle étiologique du TSPT, d’études sur la consolidation et la reconsolidation, de la pharmacocinétique et du mécanisme d’action du propranolol,ainsi que des objectifs de la thèse. Le second chapitre est une revue critique de littérature sur la théorie de la reconsolidation. Comme l’étude du phénomène de la reconsolidation est récente, nous
tentons de faire le point sur l’état des connaissances dans le domaine, dans un effort de réflexion sur la validité de la théorie. Nous proposons une série de critères permettant de différencier la reconsolidation d’autres processus connexes. Nous concluons que la théorie paraît valide, bien que d’autres études soient nécessaires afin de rendre compte de résultats négatifs publiés par le passé. Le troisième chapitre est un essai ouvert, et vise à évaluer l’efficacité d’un traitement basé sur la reconsolidation à diminuer la sévérité et l’incidence du TSPT, auprès de 42 patients souffrant d’un TSPT chronique. Le traitement consiste en six séances de remémoration de l’événement traumatique sous propranolol. Lors d’un suivi à trois mois, nous rapportons une diminution des symptômes de TSPT de 41%-56%, ainsi qu’une diminution de l’incidence du TSPT de 74%. En comparaison, seulement 2/25 patients du groupe contrôle (ayant participé uniquement aux évaluations) ne souffrent plus d’un TSPT. Dans le groupe traitement, les tailles d’effet (d de Cohen)varient entre 1.32-2.19. Le quatrième chapitre a comme objectif d’identifier des caractéristiques des patients prédisant l’efficacité du traitement, et d’explorer s’ils s’améliorent dans des domaines de santé autres que le TSPT. Nous rapportons que les femmes s’améliorent davantage que les hommes, mais que d’autres facteurs, tels que la sévérité des traits de personnalité borderline ou le type de trauma (enfance versus adulte), n’influent pas sur l’efficacité. Également, les patients s’améliorent dans les domaines de santé suivants : la qualité de vie, la symptomatologie dépressive, l’intensité des émotions négatives au rappel de l’événement traumatique et dans la vie courante. Le cinquième chapitre contient la discussion générale de la thèse. Nous effectuons une synthèse et interprétation des résultats, nous examinons les hypothèses alternatives à l’amélioration clinique et abordons des pistes de recherches futures. Nous concluons que le traitement à l’étude a été efficace dans notre échantillon de patients
souffrant d’un TSPT chronique. Étant donné la méthodologie employée (essai ouvert),
nous ne pouvons statuer sur le mécanisme d’action du traitement, à savoir si
l’amélioration clinique a été réellement causée par un blocage de la reconsolidation des souvenirs. / This dissertation aims at exploring the efficacy of a new treatment for
posttraumatic stress disorder (PTSD). The treatment was developed in accordance with
an emerging theory in neuroscience, the reconsolidation theory, and it consists in six short reactivation sessions of a traumatic memory under the influence of propranolol (a ß-blocker), with patients suffering from longstanding PTSD. This dissertation includes five chapters. Chapter I is the introduction, it includes a discussion on the following topics : definition and prevalence of PTSD,empirically
validated treatments in the field, memory theories, etiology of PTSD, studies on
consolidation and reconsolidation, pharmacokinetics of propranolol and its mechanism of action in reconsolidation, and the objectives of the dissertation. Chapter II is a critical literature review on reconsolidation theory. We discuss some of the contradicting findings in reconsolidation, as some researchers have reported negative results in the field. We address the possibility to reconcile these discrepancies,within the scope of evaluating the validity of the theory. We also discuss a series of criterion which could provide guidance in differentiating reconsolidation from other processes. We conclude that reconsolidation theory seems valid, although more research is needed in order to shed light on some negative results that were published in the past. Chapter III is an open label trial comprising six sessions of treatment (trauma reactivation under propranolol) with 42 patients suffering from chronic PTSD. At a three-month follow-up, we report that patients have a 41% - 56% reduction in PTSD symptoms, and that 31 / 42 patients no longer meet the diagnostic threshold for PTSD. In comparison, only 2 / 25 patients from the control group (assessments only) don’t meet the diagnostic threshold for PTSD. In the treatment group, effect sizes (Cohen’s d) range between 1.32 -2.19. Chapter IV follows on the previous chapter’s study, and aims at identifying
predictors of treatment outcome (i.e., predictors of the improvement in PTSD
symptoms), and whether patients also improve in health domains other than PTSD. We
report that women improve more than men during the treatment, but that other factors
such as borderline personality severity traits or type of trauma (childhood versus
adulthood) do not influence treatment outcome. Patients also improve in diverse health domains during the treatment; they have a better quality of life, less depressive symptoms, less intense negative emotions in daily life and during trauma recollection. Chapter V contains a general discussion and a conclusion. We summarize and
interpret the results, we explore alternative hypotheses to the clinical improvement as well as future research directions. We conclude that this treatment yielded interesting results in our sample of patients suffering from chronic PTSD. However, our methodology (open label study) doesn’t provide any information on the mechanism of action of the treatment used in this dissertation, i.e. whether the clinical improvement was caused or not by reconsolidation blockade.
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La comorbidité chez les joueurs pathologiques en traitementGonzález-Sicilia Fernández, Daniela 07 1900 (has links)
Plusieurs études telles que le NESARC ont démontré la comorbidité chez les joueurs
pathologiques dans la population générale et dans des échantillons cliniques. Le jeu pathologique se présente souvent avec des troubles comorbides tels que les toxicomanies, les troubles de l’humeur, les troubles anxieux et les troubles de la personnalité. Cette étude a été réalisée auprès de 40 joueurs pathologiques admis en traitement au Centre Dollard-Cormier, Institut universitaire sur les dépendances à Montréal. Les objectifs étaient d’évaluer : la consommation d’alcool et de drogues, la présence d’une détresse psychologique caractérisée par des symptômes et des
syndromes cliniques ainsi que par des troubles de la personnalité et la prévalence du trouble de l’ÉSPT dans l’échantillon. L’ICJE a été utilisé pour évaluer la gravité du jeu. Les autres troubles ont été mesurés à travers l’IGT, l’AUDIT, le MCMI-III, le QÉT et l’ÉMST. Les résultats montrent
que 65 % des participants présentent une consommation problématique d’alcool (25 %
actuellement, 40 % dans le passé), 27,5 % une consommation problématique de drogues; 52,5 %, un diagnostic probable d’au moins un syndrome clinique (surtout anxiété et dépression), 55 %, un diagnostic probable d’au moins un trouble de la personnalité; 30 %, des symptômes du trouble d’ÉSPT et 17,5 %, un diagnostic probable du trouble. Alors, la comorbidité est présente chez les
joueurs pathologiques de l’échantillon. Il est essentiel de l’identifier pour mieux répondre aux besoins particuliers de l’individu et l’aider avec les symptômes qui aggravent le problème de jeu et augmentent le risque de récidive. / Several studies such as the NESARC have demonstrated the comorbidity in pathological gamblers in the general population and in clinical samples. Pathological gambling often occurs with other comorbid disorders, such as addictions, mood disorders, anxiety disorders, and personality disorders. This study was conducted among 40 pathological gamblers admitted in treatment at Centre Dollard-Cormier, Institut universitaire sur les dépendances, in Montreal. The objectives
were to assess the use of alcohol and drugs, the presence of psychological distress characterized by clinical symptoms and syndromes as well as by personality disorders, and the prevalence of PTSD
in the gamblers of the sample. The CPGI was used to assess the severity of gambling. The other disorders were measured through the ASI, the AUDIT, the MCMI-III, the QÉT and the ÉMST. The results show that 65% of participants had a problem with alcohol (25% currently, 40% in the past), 27.5% presented a problematic drug use, 52.5% had a potential diagnosis of at least one
clinical syndrome (mainly anxiety and depression), 55% had a potential diagnosis of at least one personality disorder, 30% presented symptoms of PTSD and 17.5% had a potential diagnosis of PTSD. In conclusion, comorbidity exists in the pathological gamblers of the sample. It is essential
to identify it in order to better address the needs of the individual and to help him with the symptoms that worsen the gambling problem and increase the risk of recurrence.
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Évolution des émotions, des obsessions et des compulsions chez les personnes souffrant de Trouble obsessionnel-compulsif au cours d’une thérapie basée sur les inférencesBéland, Mélanie 06 1900 (has links)
L’approche cognitive du trouble obsessionnel-compulsif (TOC) propose un lien bidirectionnel entre les émotions et les cognitions. Cependant, même si des études montrent une association entre les émotions et le TOC, aucune étude ne s’est attardée à la relation entre les émotions, les cognitions et les comportements au cours d’une thérapie cognitive.
La présente étude a pour but d’examiner la relation entre les processus cognitif, béhavioral et émotionnel au cours d’une thérapie basée sur les inférences (TBI) chez des personnes souffrant du TOC. Plus précisément, nous avons observé comment les émotions et les symptômes du TOC s’influencent et comment ils s’influencent à travers le temps.
Les patients ont rempli un journal de bord tout au long du processus thérapeutique, notant (de 0 à 100) des émotions clés, ainsi que les croyances et les comportements ciblés durant la thérapie. Des analyses à mesures répétées ont été utilisées afin de maximiser le potentiel des données longitudinales. Les résultats montrent que l’anxiété, la tristesse et la joie ont des trajectoires similaires aux croyances et aux comportements au cours de la thérapie.
Les forces et limites de l’étude sont discutées. Les implications des résultats pour le traitement des émotions et des pensées à différents moments de la thérapie sont aussi discutées. / Cognitive approach of obsessive-compulsive disorder (OCD) has suggested a bidirectional link between emotions and cognitions. Few studies have looked at a link between those two components. Although some studies tend to show a relationship between emotions and OCD, no study has looked into the relationship between emotions, cognitions and behaviours over the course of a cognitive therapy.
The present case series examines the relationship between cognitive, behavioural and emotional processes over the course of an inference-based therapy (IBT) in OCD clients. More precisely, we looked at how emotions and OCD symptoms influence each other and how they influence each other over time (through therapy).
Clients filled in daily diaries rating key emotions, behaviours and beliefs over the course of treatment. A longitudinal analysis based on an event-based approach was used to maximize the potential of longitudinal data. Results showed that anxiety, sadness and joy share similar trajectories with beliefs and behaviours over the course of therapy.
Strengths and limitations of the study are noted. Implications for targeting emotions and thoughts at different stages of therapy are also discussed.
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Étude exploratoire du potentiel diagnostique des questions d’un test de concordance de scripts (TCS) pour évaluer le raisonnement clinique infirmier (RCI)Dumont, Katia 03 1900 (has links)
L'enseignement, l'apprentissage et l'évaluation du raisonnement clinique en sciences infirmières est un défi pour les éducateurs de cette profession et leurs étudiants. Depuis plusieurs décennies, les chercheurs et les éducateurs dans le domaine des sciences de la santé ont travaillé pour élaborer des instruments d'évaluation dans le but de pouvoir mesurer le raisonnement clinique (Charlin, Bordage & Van der Vleuten, 2003). Plusieurs études semblent appuyer le test de concordance de script (TCS) en termes de validité, fiabilité, faisabilité et applicabilité pour plusieurs disciplines et différents contextes (Carrière & al, 2009). Deschênes et ses collaborateurs (2006; Deschênes, Charlin, Gagnon & Goudreau, 2011) ont mis au point et validé un TCS spécifiquement pour le raisonnement clinique en sciences infirmières (RCI). Comme l'évaluation a un impact important sur les stratégies d'apprentissage des étudiants (Sibert et al, 2001; Durak, Caliskan & Bor, 2007), les outils d'évaluation valides et fiables qui permettraient l'identification des problèmes spécifiques dans le développement du raisonnement clinique en sciences infirmières seraient très utiles pour guider les décisions concernant l'éducation (Gierl, 2007). Nous avons donc mené une étude pour explorer le potentiel diagnostique des questions d'un TCS. La question de recherche est la suivante: «Dans quelle mesure chaque question d’un TCS visant à évaluer le RCI peut-elle être reliée à des catégories et des stratégies de pensée spécifiques?" Avec une sous-question: «Comment peut-on décrire le potentiel diagnostique d’un TCS pour évaluer le RCI?". Nous avons fait une deuxième analyse de contenu des données qui ont été obtenues dans une étude précédente dans laquelle cinq vignettes (15 questions) du TCS de Deschênes (2006) ont été utilisées. Les résultats ont montré les catégories et stratégies de pensées utilisées pour répondre à certaines questions du TCS selon les groupes de participants. Aussi, nos résultats ont permis de découvrir des disparités importantes entre les groupes, notamment que le RCI des expertes est si différent des étudiantes, qu’il ne peut servir de référence. Enfin, cette étude démontre que le TCS a un potentiel diagnostique niveau par niveau (1ère, 2e, 3e année et expertes) et non d’un niveau à un autre. / Teaching, learning and assessing clinical nursing reasoning is a challenge for both nurse educators and their students. For several decades, researchers and educators in the field of health sciences, worked to develop assessment instruments that would effectively measure clinical reasoning (Charlin, Bordage & Van der Vleuten, 2003). Several studies seem to support the script concordance test (SCT) in terms of validity, reliability, feasibility and applicability in different disciplines and contexts (Carrière & al, 2009). Deschênes and her collaborators (2006; Deschênes, Charlin, Gagnon & Goudreau, 2011) developed and validated one SCT specifically for clinical nursing reasoning. Since evaluation has a great impact on students’ learning strategies (Sibert & al, 2001; Durak, Caliskan & Bor, 2007), valid and reliable assessment instruments that would allow the identification of specific problems in the development of clinical nursing reasoning would be very useful to guide educational decisions (Gierl, 2007). We therefore conducted a study to explore the diagnostic potential issues of SCT. The research question is: "To what extent each issue of SCT to assess clinical nursing reasoning can it be linked to categories and specific thinking strategies?" with a sub-question: "How can we describe the diagnostic potential of SCT to evaluate the clinical nursing reasoning?”. We did a second content analysis on think aloud data that were obtained in a previous study in which five vignettes (15 items) from Deschênes’ (2006) SCT were used. The results showed categories thoughts and strategies used to address issues of TCS by groups of participants. Thus, our results revealed significant differences between the groups, such that the clinical nursing reasoning is so different from expert students, it can’t serve as a reference. Finally, this study demonstrates that TCS has a diagnostic potential but level by level (1st, 2nd, 3rd year and experts).
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Une activité d'élaboration d'hypothèses pour soutenir le développement du RCI d'étudiantes en sciences infirmièresPerrier, Charlotte 08 1900 (has links)
L'enseignement du raisonnement clinique infirmier (RCI) est une préoccupation importante des formateurs en sciences infirmières depuis plusieurs années. Les étudiantes en sciences infirmières éprouvent des difficultés à formuler des hypothèses cliniques, à savoir trouver les explications pouvant justifier la coexistence d'une combinaison de données cliniques. Pourtant, la formulation d’hypothèses constitue une étape déterminante du RCI. Dans cette étude qualitative exploratoire, nous avons mis à l'essai une activité d'apprentissage par vignette clinique courte (AVCC) qui fournit aux étudiantes l'occasion d'exercer spécifiquement la formulation d'hypothèses cliniques. L'étude visait à documenter la capacité d'étudiantes de troisième année au baccalauréat en sciences infirmières à formuler des hypothèses cliniques durant l'activité. Dix-sept étudiantes ont été recrutées par convenance et divisées en groupes selon leurs disponibilités. Au total, quatre séances ont eu lieu. Les participantes étaient invitées à réfléchir à une vignette clinique courte et à construire un algorithme qui incluait: 1) leurs hypothèses concernant la nature du problème clinique, 2) les éléments d'informations essentiels à rechercher pour vérifier chaque hypothèse et 3) les moyens pour trouver ces informations. L'observation participante, l'enregistrement audio-vidéo et un questionnaire auto-administré ont servi à collecter les données. Les stratégies de RCI décrites par Fonteyn (1998) ont servi de cadre théorique pour guider l’analyse, sous forme de matrices comprenant des verbatims et des notes de terrain. Les résultats suggèrent que l'AVCC stimule la formulation d'hypothèses cliniques et la réactivation des connaissances antérieures. Cette activité pourrait donc être utile en complément d'autres activités éducatives pour favoriser le développement du RCI chez les étudiantes en sciences infirmières. / Teaching and learning clinical reasoning has been a major concern amongst nurse educators for many years. Hypothesis generation is a critical milestone in clinical nursing reasoning which students are still struggling with at the end of their program. In a qualitative exploratory study, we tested a vignette-based activity to provide to the students an opportunity to specifically practice hypotheses generation. The study aimed at documenting nursing student’s capacity to formulate hypotheses during the activity. Seventeen nursing students in the last semester of their program were recruited by convenience and grouped accordingly to their availability to participate. The activity was held four times. Participants were asked to focus on a brief clinical vignette and to build an algorithm that would include 1) their hypotheses regarding the nature of the problem, 2) the essential pieces of information to collect in order to verify each hypothesis, and 3) the way the information was to be found. The combined methods used for data collection were participative observation, videotaping the activity and a written questionnaire immediately after the activity. Data were then classified in matrices in the form of verbatim and notes using clinical nursing reasoning skills described by Fonteyn (1998) as the theoretical framework. Results suggest that the vignette-based activity does stimulate students to formulate hypotheses. It also stimulates sharing and recollection of knowledge amongst students. This type of activity could therefore be useful in promoting the development of clinical reasoning as a complement to other educative activities used in nursing education programs.
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Perceptions et réactions des soignants et membres de famille à l’égard d’une intervention de réminiscence auprès de personnes atteintes de démence légère à modérée en soins de longue duréeCiquier, Gabrielle C. 08 1900 (has links)
La majorité des personnes atteintes de démence en soins de longue durée (SLD) souffre d’une détérioration de la cognition, des interactions sociales, de la santé mentale et de la qualité de vie (QdV). Par conséquent, les proches aidants et les soignants de cette population peuvent éprouver des difficultés, tel que le stress, en raison de la complexité du syndrome. Il s’avère essentiel de valider des interventions psychosociales adaptées à la population atteinte de démence et à ses aidants. La réminiscence, une intervention psychosociale misant sur les capacités résiduelles des personnes atteintes de démence, se fonde sur la remémoration des souvenirs anciens agréables. L’objectif général du mémoire était de valider la mise en œuvre d’une intervention de réminiscence menée par le personnel soignant auprès des personnes atteintes de démence et leurs familles dans un centre de SLD, en faisant appel aux avis experts des soignants et des familles des personnes atteintes de démence dans le contexte d’entrevues. Une évaluation pré-post intervention a permis de mesurer la santé mentale et la QdV des personnes atteintes de démence avant l’intervention, une semaine après et trois mois après l’intervention. Les résultats indiquent que la réminiscence a été bien appréciée par les soignants, les personnes atteintes de démence et leurs familles, et valident sa mise en œuvre en SLD. Des améliorations significatives (Wilcoxon p < 0,025) à court et à long terme ont été observées au niveau de la santé mentale et la QdV des personnes atteintes de démence. / The majority of older adults with dementia living in long-term care (LTC) suffer from a decline in cognition, social interactions, mental health, and quality of life (QoL). As a result, family members and caregivers of this population tend to undergo difficulties, such as stress, due to the complexity of the syndrome. It is therefore essential to validate psychosocial interventions that are suitable for both individuals with dementia and their caregivers. Reminiscence, which involves retrieval of past and pleasurable memories, is a psychosocial intervention that focuses on the residual faculties of individuals with dementia. The overall objective of the thesis was to validate the implementation of a reminiscence intervention led by caregivers for individuals with dementia and their family members in an LTC setting, by collecting the expert opinions of professional caregivers and family members through interviews. Treatment effectiveness was also examined using a pre-post intervention design to measure mental health and QOL of individuals with dementia at baseline, one week after, and three months after intervention. Results indicate that reminiscence was well appreciated by individuals with dementia, caregivers, and family members and validate its implementation in LTC. Findings also show significant short- and long-term improvements (Wilcoxon p < .025) in residents’ mental health and QoL.
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Is social phobia characterized by a distinct interpersonal pattern?Kyparissis, Angela 05 1900 (has links)
Traditionnellement, le construit de la phobie sociale a été défini selon une vision intrapersonnelle, en tant que trouble de l’anxiété. Une autre conception se propose de la définir d’un point de vue interpersonnel, comme un pattern global d’autoprotection. L’objectif principal de cette thèse est de tester des hypothèses tirées du modèle interpersonnel de la phobie sociale.
Deux études, présentées sous forme d’articles, ont permis d’examiner si des patterns spécifiques d’autoprotection, tels que l’impuissance et la soumission, caractérisent le mode de fonctionnement des phobiques sociaux. Les études ont également évalué si l’autoprotection et l’anxiété sont interreliées.
Pour la première étude, les patterns interpersonnels de 132 phobiques sociaux, évalués à l’aide d’une mesure dérivée du Circumplex interpersonnel, ont été comparés à ceux de 85 individus célibataires ayant une dysfonction sexuelle et 105 sujets normaux. La relation entre les patterns d’autoprotection, l’anxiété sociale, la détresse générale et le fonctionnement social a également été examinée chez les phobiques sociaux.
La seconde étude a permis d’examiner l’évolution des patterns d’autoprotection ainsi que de l’anxiété sociale, de la détresse générale et du fonctionnement social, chez 85 phobiques sociaux à quatre moments : avant et après un traitement d’approche interpersonnelle, ainsi qu’aux relances de six mois et d’un an. L’étude a également comparé les participants en rémission et ceux satisfaisant les critères de la phobie sociale un an suivant la fin du traitement.
Les résultats suggèrent que les patterns d’impuissance et de soumission sont caractéristiques de la phobie sociale. Plus précisément, ces patterns décrivent davantage les comportements des phobiques sociaux plutôt que ceux des groupes de comparaison. De plus, une réduction significative de l’autoprotection a été notée au post-traitement et maintenue jusqu’au suivi d’un an, surtout chez les participants en rémission.En outre, une relation entre l’autoprotection, l’anxiété sociale et la détresse générale a été mise en évidence chez les phobiques sociaux. Une amélioration de l’anxiété, de la détresse subjective et du fonctionnement social cohérente avec la dissolution des patterns d’autoprotection a également été obtenue au post-traitement.
En conclusion, les résultats des deux études appuient une conception interpersonnelle de la phobie sociale. / Traditionally, the construct of social phobia has been viewed intra-personally, as a disorder of anxiety. In recent years, an alternative interpersonal account of the concept has been proposed, whereby social phobia is characterized as an overall self-protective pattern of specific fearfully self-protective patterns of interpersonal behaviour. The main objective of this dissertation was to test hypotheses drawn from this interpersonal approach.
Two studies, presented in the form of research articles, were devised to examine whether specific self-protective interpersonal patterns of powerlessness and submissiveness are characteristic of the overall socially phobic pattern. The studies also examined whether self-protectiveness is interrelated with anxiousness.
The first study compared the interpersonal patterns, assessed using an Interpersonal Circumplex measure, of 132 socially phobic individuals to those of 85 single sexually dysfunctional and 105 normal control participants. The relationship between self-protective patterns and social anxiety, general distress, and social functioning were also examined in the socially phobic group.
The second study examined the evolution of self-protectiveness, as well as social anxiety, general distress, and social functioning, in 85 socially phobic individuals at four time-points: Prior to being treated by an interpersonal approach, post-treatment, as well as at a six-month and one-year follow-up. Remitted and non-remitted participants at the one-year follow-up were also compared.
Results support the hypothesis that social phobia is characterized by self-protective patterns of powerlessness and submissiveness. Specifically, these interpersonal patterns were found to characterize the socially phobic group to a larger extent than either of the two contrast groups. They were also shown to improve meaningfully after treatment, especially in participants who achieved remission one year later.In addition, a relationship between the self-protective patterns and increased levels of social anxiety and subjective distress was found in the socially phobic group. Results also showed an improvement in anxiety, general distress, and social functioning consistent with the shrinking in self-protectiveness after treatment.
In conclusion, the findings are consistent with predictions drawn from an interpersonal approach and provide support for this alternative conceptualization of social phobia.
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