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Le Comité de jurisconsultes des congrégations : la mobilisation du droit républicain au service de la cause religieuse (1880-1905) / Commitee of legal advisers of the congregations : the call to the law to work the religious cause (1880-1905)

Sutra, Romy 30 November 2018 (has links)
En 1864, le Syllabus opposait l’intransigeance romaine aux principes fondateurs de la société moderne. Le concile du Vatican de 1870, en exaltant la figure du pontife, souverain infaillible, seul rédempteur envisageable face à un monde en perdition, cristallise ces oppositions. En France, les catholiques se trouvent dans une position délicate. Si l’avènement de Léon XIII et sa politique de conciliation tendent à apaiser les tensions, du côté du gouvernement républicain désireux de s’inscrire dans la durée, on entend achever l’œuvre de la Révolution en faisant triompher les principes de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen. Mais, dans le pays, nombreux sont ceux qui espèrent encore une restauration monarchique, seul rempart contre l’anarchie et l’athéisme grandissants. L’affrontement entre ces deux entités, l’une indissociablement liée à l’ordre ancien, et l’autre aspirant au progrès et à l’émancipation, traduit en réalité l’émergence d’une nouvelle ère : celle de la séparation du politique et du religieux. Perçues comme des obstacles à l’enracinement de la nouvelle République, les congrégations, vestiges d’un autre temps et fer de lance de la conquête ultramontaine, seront alors désignées comme les « indésirables » de cette fin de siècle. Ces congrégations, « milice multicolore et sans patrie » selon les mots de Gambetta, ont su, tout au long du XIXe siècle, se reconstituer et recouvrer une influence croissante dans les secteurs clés que constituent l’enseignement et l’assistance. Inquiet de cette renaissance, le gouvernement aspire alors à faire taire les ambitions de l’Église catholique et de ses soldats congréganistes. C’est par la force de la loi, du moins le prétend-il, que le gouvernement espère parvenir à son objectif, l’idée étant de procéder pas à pas dans la laïcisation de la société afin d’éviter de froisser l’opinion, encore attachée, dans une majorité et surtout au début du régime, à cette image familière du religieux ou de la religieuse, incarnation de la charité. Dès 1879, le gouvernement va lancer son programme, et s'employer à affaiblir ce pouvoir concurrent par le biais d'une législation anticongréganiste ciblant des points stratégiques. Toutefois, cette idéologie « laïcisatrice », même savamment dissimulée par un voile de légalité, ne rassemble pas que des adeptes. Ainsi, des juristes catholiques vont méthodiquement s'organiser autour d’œuvres chargées d'assurer la défense des droits des catholiques. Les décrets d’expulsion de mars 1880 vont notamment conduire à la création du Comité de jurisconsultes des congrégations, instamment réclamé par les maisons religieuses. Réunissant avocats, magistrats et professeurs de droit, il sera dirigé durant toute son activité par le baron Armand de Mackau, figure emblématique de la droite conservatrice. Le conflit entre les congrégations et la République demeure bien souvent exclusivement examiné sous un prisme politico-religieux. Le fonds d’archives du Comité ouvrait dès lors une porte nouvelle sur les pratiques juridiques des défenseurs des congrégations, révélant ainsi comment une poignée de juristes catholiques s’organisa pour diriger la lutte sur le terrain du droit. À partir de là, s’imposait donc de repenser le problème sous l’angle d’un militantisme original, celui d'un militantisme juridique catholique. Cette étude tendra donc à examiner la manière dont ces juristes catholiques se sont paradoxalement emparés du droit républicain comme arme de revendication, comme outil de défense d'une cause et comme mode de protestation contre la politique anticongréganiste menée de 1880 à 1905. / Le résumé en anglais n'a pas été communiqué par l'auteur.
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La loi du 1er juillet 1901, une loi anticléricale ? Enjeux ecclésiaux dans sa génèse et son processus d'élaboration / The law of july 1st 1901, an anticlerical law ? Church issues in its origin and elaboration process

Yannou, René 04 June 2014 (has links)
A travers le concordat et les Articles organiques l’État contrôle l’Église. En revanche, les congrégations bénéficient d’une certaine autonomie. En effet, grâce à la tolérance des pouvoirs publics pendant une bonne partie du XIXe siècle, elles se sont affranchies pour la plupart de la législation existante, dont l’application est peu à peu tombée en désuétude. A partir de 1879, les Républicains majoritaires au Parlement, veulent promouvoir les valeurs républicaines dont, à leur sens, la plus importante d’entre elles : la laïcité. Tous les politiques ont conscience de la nécessité d’octroyer une liberté d’association la plus large possible en préservant les libertés individuelles. Le principal obstacle réside dans les congrégations qui aliènent ces libertés par des vœux. Comment les inclure dans une loi d’ensemble tout en contrôlant étroitement leurs activités ? Que leur reproche-t-on ? D’une part, en raison de leur prosélytisme teinté de conservatisme, les congrégations sont soupçonnées de mettre en péril l’existence de la République naissante par leur action dans l’enseignement et tout particulièrement l’enseignement secondaire et supérieur supposé former l’élite de la nation. D’autre part, elles accaparent des biens à travers la constitution d’une mainmorte supposée très conséquente. Pendant trente ans, les nombreux gouvernements successifs tentent de légaliser le droit d’association avec une forme de reconnaissance réglementée des congrégations à travers de nombreux projets et propositions de lois qui n’aboutissent pas avant la fin du siècle. La loi du premier juillet 1901 est donc la conclusion d’un long processus d’élaboration qui conduit à une loi de liberté accolée à une loi d’exception qui exclut les congrégations religieuses du droit commun très libéral applicable aux associations civiles. / Through the Concordat and the Articles of the organic law, the Sate keeps the Church under control. In return, the congregations have the benefit of a certain autonomy. In fact, thanks to the tolerance of the authorities during a large part of the 19th century, the congregations are liberated from the majority of existing legislation, which gradually fell into disuse. From the year 1879, the Republicans, representing the majority in Parliament, want to promote the republican values, among which according to them, the most important is secularity All the politicians are aware of the necessity of granting the widest possible freedom of association, while preserving individual liberties. The main obstacle to this lies with the congregations who alienate these liberties because of the monastic vows. How to include them in a general law yet keep a tight control of their activities ? What are they blamed for ? On the one hand, because of their proselytism tinged with conservatism, congregations are suspected to put in peril the newly born Republic due to their action in education, especially in secondary classes and superior ones expected to form the elite of the nation. On the other hand, they monopolize goods by establishing a probably important mortmain. For thirty years, the successive governments tried to legalize the right of association with a type of controlled recognition of the congregations via many projects and propositions of laws which led to something only at the end of the century. The law passed on the first of July 1901, is thus the conclusion of a long process of elaboration which led to a law of freedom coupled with an exception which excludes religious congregations from very the liberal common law applied to civil associations.
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Soin et société dans le Paris du XIXe siècle : les congrégations religieuses féminines et le souci des pauvres / Care and society in nineteenth-century Paris : feminine religious congregations and the care of the poor

Jusseaume, Anne 03 December 2016 (has links)
Au XIXe siècle, les sœurs hospitalières sont au cœur du système de soin parisien. L’identité et les activités sociales de ces femmes qui partagent un engagement religieux et un apostolat soignant auprès des pauvres de la capitale sont analysées dans cette thèse. La vocation, fruit d’un choix entre les jeunes femmes et l’institution, est une voie d’émancipation dans l’espace public et le monde du travail, mais qui leur permet aussi de s’affirmer comme individu en sapant l’autorité paternelle et en légitimant l’expression d’un désir. Chevilles ouvrières du système de santé publique et figures de la charité privée, les sœurs en accompagnent la croissance. Le soin aux pauvres et leur dévouement justifient la reconnaissance de leur utilité sociale devant l’urgence d’une société confrontée à une pauvreté massive et aux effets contrastés du processus de déchristianisation. Paradoxalement, la laïcisation conforterait leur présence dans le dispositif charitable et soignant de la capitale. Les sœurs se forment à certaines exigences médicales et cherchent à maintenir un « écart chrétien » dans le monde. Le soin des sœurs participe ainsi à la médicalisation de la société mais reste une stratégie de reconquête religieuse. Leur apostolat révèlerait que la demande sociale de santé et de religion reposerait sur un souci de soi et un besoin plus vaste d’attention. Mais ce « souci de soi » est aussi, pour les sœurs, une voie fonctionnelle et harmonieuse de réconcilier les volets religieux et profane de leur mission. Dès lors, les sœurs peuvent s’adapter à la modernité en articulant les préoccupations du siècle avec une exigence spirituelle. / In the nineteenth century, sisters of charity were at the core of the Parisian health system. This thesis analyses the identity and the social activities of these women who shared a religious commitment and a caring apostolate towards the poor of Paris. Vocation, which resulted from a choice by young women and the religious institution, was a way for these women to find a place in public space and in the workplace. It enabled them to assert themselves as individuals, undermining paternal authority and legitimating the expression of a desire. Cornerstones of the public health system and figures of charity, the nuns accompanied the growth of both. Their care of the poor and their devotion justified their claim to be recognised as socially useful in a context where French society was confronted by the new problem of widespread poverty and by the countervailing effects of dechristianization. Paradoxically, republican secularization would confirm their presence in the capital’s caring and charitable system. The sisters undertook training to new medical standards at the same times as they tried to maintain a ‘Christian singularity’ in the world. The care that the sisters provided played a role in the medicalization of society but nonetheless remained part of a strategy of religious reconquest. Their apostolate would reveal that society’s health and religious needs rested on a ‘care of the self’ and a need for attention. This ’care of the self’ was also a way for the nuns to reconcile the lay and religious aspects of their mission. Thus, sisters of charity could adapt themselves to modernity by articulating worldly preoccupations with a spiritual imperative.

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