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Les salons caricaturaux au XIXe siècle : des origines à l'apogée / The salon caricatural of the XIXth century

Yang, Yin-Hsuan 06 January 2012 (has links)
Le Salon caricatural est le compte rendu comique composé de charges d’œuvres d’art exposées au Salon. Les premiers Salons caricaturaux apparaissent au début des années 1840, et c’est sous le Second Empire que ce genre de revue parodique atteint son apogée, obtenant un succès dans la presse satirique illustrée. Sous prétexte de faire rire, cette critique en images met en œuvre un moyen efficace de juger l’art, qui fonctionne en contrepoint de la critique d’art écrite. Les enjeux critiques que propose cette imagerie comique s’inscrivent en fait comme découlant des discussions sur les rapports entre l’image et le texte, ainsi que le révèlent les trois modèles de 1846. Sensibles à l’actualité artistique, les dessinateurs du Salon caricatural jouent souvent un rôle multiple, tantôt celui du railleur inoffensif, tantôt celui du critique sérieux, tantôt encore celui de l’artiste exposant. Dans les revues parodiques se reflètent non seulement la réaction caractéristique du public bourgeois, mais parfois aussi le goût personnel et les jugements esthétiques des dessinateurs eux-mêmes vis-à-vis des œuvres d’art contemporaines. Face à un art en pleine transition durant le Second Empire, le Salon caricatural prend part d’une manière active à la réception de l’art par une formule sarcastique qui traduit à la fois le dégoût pour l’école classique en voie de déclin et le rejet des formes novatrices, notamment Courbet et son réalisme. Cette version drolatique et insolite de l’histoire de l’art fournit aussi une nouvelle perspective à l’histoire de la critique d’art. / The Salon caricatural was a comic review consisting of caricatures of art works exposed at the Salon. The first Salons caricaturaux appeared in the early 1840s, and it was under the Second Empire that this type of parodic review reached its height, obtaining success in the illustrated satirical press. Under the pretext of humor, this critique in images provided an efficient method of judging art, working in counterpoint to written art criticism. The critical issues proposed by this comical imagery were in fact the products of debates on the relationship between image and text, as the three 1846 models reveal. Conscious of contemporary artistic currents in art, Salon caricatural cartoonists often played multiple roles; at times inoffensive mocker, at times serious critic, and at times exposing artist. These parodic reviews reflected not only the characteristic reaction of the bourgeois public, but also on occasion the personal tastes and aesthetic judgments of the cartoonists themselves with respect to contemporary works of art. With art in a major period of transition during the Second Empire, the Salon caricatural actively participated in the reception of art through a sarcastic format that translated both the distaste for the declining classical school and the rejection of innovative forms, notably those of Courbet and his realism. This humorous and peculiar version of art history also provides a new perspective to the history of art criticism.
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Juger l'art contemporain dans les médias de masse. Les critères d 'évaluation dans les journaux télévisés et sur Internet entre 2007 et 2011. / Judging contemporary art in the mass media. The assessment criteria in the newcast and on the Internet between 2007 and 2011

Legrand, Thomas 12 December 2014 (has links)
L’objectif de cette thèse est de recenser les critères qui permettent de donner sens aux oeuvres d’art contemporain dans l’espace public. Lors des conflits d’opinions, les protagonistes sont amenés à monter en généralité pour justifier leur point de vue, ce qui permet au chercheur d’avoir accès aux valeurs qui confèrent un sens à l’objet. Cependant, l’emprise du discours promotionnel du monde de l’art contemporain et les contraintes ayant transformé la critique d’art en un journalisme désengagé et consensuel rendent problématique la légitimité d’une critique négative dans l’espace public. L’enquête a d’abord porté sur les sujets développés par les journaux télévisés sur l’art contemporain afin d’appréhender les critères mobilisés par ce journalisme de communication qui tente de satisfaire la variété des valeurs admises par la société. Par la suite, les disputes des profanes sur le réseau social YouTube ont été analysées. Celles-ci donnent accès à une prise de parole libérée des contraintes du monde de l’art et du journalisme permettant à des critiques négatives de s’exprimer. Grâce à une sociologie des valeurs et une analyse du discours, il fut possible de typifier les arguments recevables dans l’espace public.Cette typification permet d’énoncer l’hypothèse que le sens politique donné à l’art désamorce, paradoxalement, la possibilité d’une polémique. Cette politisation de l’art favorise des critères d’évaluation des oeuvres dont la cohérence apparaît en considérant l’insolite comme une nouvelle catégorie esthétique commune à différentes pratiques culturelles. / The purpose of this thesis is to identify criteria to understand how contemporary artworks make sense in public space. When conflict of opinions happen, protagonists are led to rise in generality to justify their point of view, which allows the researcher to access at values giving a meaning to the object. However, the influence of the promotional discourse from the contemporary art world and the constraints that transformed art criticism in a journalism disengaged and consensual make problematic the legitimacy of a negative critique in the public space. First, the research focused on the subjects covered by newscast about contemporary art in order to understand criteria raised by this communication journalism that tries to satisfy the variety of accepted values by society. Then, disputes on the social network YouTube were analyzed. These give access to a speech freed from the constraints of the art world and journalism where the expression of a negative critique is possible. Thanks to sociology of values and a discourse analysis, it was possible to typify the receivable arguments in the public sphere. This patterning allows to state the hypothesis that the political meaning given to art defuses, paradoxically, the possibility of controversy. This politicization of art promotes evaluation criteria of artworks whose consistency appears considering the ‘‘insolite’’ as a new aesthetic category common to different cultural practices.
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Les voies de la singularité : pour une généalogie des oeuvres d'art / The roots of singularity : for a genealogy of artworks

Liucci-Goutnikov, Nicolas 18 November 2015 (has links)
S’il n’existe pas d’« objet esthétique », comme l’ont soutenu Genette et Schaeffer, mais simplement des « relations esthétiques », comment définir ce que sont ou ce que font les œuvres d’art ? Un concept élémentaire, présent de façon diffuse dans de nombreux écrits sur l’art, se révèle opératoire : le concept de singularité. La singularité peut expliquer nombre des qualités attribuées aux œuvres d’art, notamment leur capacité maintes fois relevée à arrêter l’attention. Comme l’ont souligné de nombreux penseurs, de Kant à Goodman, l’œuvre d’art tient l’esprit en éveil : dans la relation aux œuvres d’art, écrit ce dernier, « le moteur est la curiosité et le but est d’obtenir des lumières » [Nelson Goodman, Langages de l’art (1968), trad. J. Morizot]. Exigeant que l’attention se porte sur l’objet en tant qu’individu, la singularité met à mal les généralités formulées sur les œuvres d’art, tout en inscrivant chacune d’entre elles dans l’histoire. Pour percevoir et comprendre une singularité, il est nécessaire de connaître le « monde de l’art » contre lequel elle s’affirme : l’établissement d’une généalogie se révèle indispensable. Renversant la logique de l’origine, l’identification de la parenté immédiate d’une œuvre d’art permet de saisir des relations d’identité entrelacées, croisées, mais aussi et surtout ces différences déterminantes grâce auxquelles l’œuvre peut affirmer sa propre singularité… et peut-être de susciter à son tour une descendance. Plusieurs études de cas s’attachent à le montrer - textes sur l’art de Greenberg, Rosenberg ou Judd, et œuvres d’art de Warhol, Levine ou Sehgal –, cherchant à tracer ainsi, de façon généalogique, les voies de la singularité. / If there is no such object as an “aesthetic object”, as Genette and Schaeffer have argued, but only “aesthetic relations”, how to define what an artwork is or does? An elementary concept, present in a pervasive manner in many writings about art, appears to be operative: the concept of singularity. Singularity can explain a lot of the qualities, which are usually assigned to artworks, in particular their ability to draw attention on them. As many authors have emphasized, from Kant to Goodman, an artwork keeps the mind active: in our relation to artworks, writes the latter, “the drive is curiosity and the aim enlightenment”.Given that this sort of attention requires to focus on the object as an individual, singularity jeopardizes the generalities, which are usually stated about artworks, though inscribing each of them in history. In order to perceive and to understand a singularity, it is necessary to know against which “artworld” this singularity asserts itself: an indispensable step seems the establishment of a genealogy. Through reversing the logic of origin, the identification of the immediate relationship of an artwork allows to embrace intertwined identity links, but also, and above all, these decisive differences, which allow the artwork to assert its singularity… and maybe to arouse some descendants. Different case studies make every effort to show it – texts about art written by Greenberg, Rosenberg or Judd, artworks from Warhol, Levine or Sehgal –, trying to trace, along a genealogical path, the roots of singularity.
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Les meubliers du Québec aux expositions provinciales internationales et universelles (1850-1900)

Drouin, Daniel 09 February 2019 (has links)
Durant la seconde moitié du XIXe siècle, plusieurs centaines d'ouvriers et d'artisans du Québec réalisent des meubles pour les différentes couches de la société québécoise. Parmi eux, certains se distinguent par une production de haute qualité, empreinte des courants européens et américains. Cette même production aura un écho dans les expositions provinciales, internationales et universelles. Les expositions provinciales témoignent, d'une façon toute particulière, des valeurs formelles, esthétiques et sociales associées aux «meublesd'exception» québécois. Elles mettent aussi en évidence la production des ébénistes-sculpteurs parmi les meilleurs au Québec. L'intérêt pour le mobilier québécois est toutefois plus ténu dans les expositions internationales et universelles. / Montréal Trigonix inc. 2018
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La subjectivité poétique face à la peinture : le cas de L'Atelier contemporain de Francis Ponge

Gendron-Bouchard, Pierre-David 01 1900 (has links)
L’Atelier contemporain recueille la plupart des textes sur l’art de Francis Ponge. Malgré sa réputation de « poète des choses », celui-ci n’y écrit pourtant pas avant tout sur les œuvres finies (les tableaux), mais plutôt sur les artistes mêmes. S’appuyant sur un approfondissement de la conceptualisation de la poétique pongienne comme érotique entre le sujet et l’objet, ce mémoire cherche à découvrir, à travers les questions particulières que la peinture pose à l’écriture de Ponge, les raisons du déplacement du regard de l’écriture de la chose muette à la personne parlante. Il semble que Ponge, face à des œuvres artistiques non verbales, soit à la recherche d’une signifiance qu’il ne peut trouver, ce qui l’oblige à se tourner vers les personnes. Mais ces personnes finissent toujours par céder la première place, dans L’Atelier contemporain, au « je » du poète. / Francis Ponge’s L’Atelier contemporain is a collection of most of his texts on art. In those texts, despite Ponge’s reputation of “poet of things”, his primary focus is not put on the finished works (the paintings), but rather on the artists themselves. Supported on a deepening of the conception of Ponge’s poetic as an erotic relation between the subject and the object, this master’s thesis aims at discovering, through the specific questions that painting asks to writing, the reasons of the shifting of the look from the mute things to the talking persons. It seems that Ponge, facing non-verbal artistic works, is seeking a power of significance that he cannot find, which forces him to turn towards the persons. However, these persons always yield, in L’Atelier contemporain, to the poetic subject.
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Varron et les beaux-arts : architecture, sculpture, peinture / Varro and the fine arts : architecture, sculpture, painting

Neumuller, Nadège 22 December 2012 (has links)
La thèse de doctorat est consacrée aux aspects afférents à l’art dans l’œuvre de Marcus Terentius Varro, encyclopédiste romain du premier siècle avant notre ère. Son œuvre, en partie conservée, en partie réduite à l’état de fragments, a été transmise notamment par Pline l’Ancien, Aulu-Gelle et différents grammairiens romains. En guise de propédeutique, un développement sur un ouvrage de Varron, les 'Disciplinarum Libri', est proposé, situant les arts libéraux dans un cadre philosophique, suivi de la genèse de la critique d’art varronienne, remontant à Platon et Aristote ainsi qu’à Xénocrate d’Athènes. En parallèle, les conceptions artistiques de Cicéron, contemporain de Varron, sont présentées. S’ensuit une partie consacrée à l’architecture qui s’intéresse aux demeures des hommes, puis aux demeures des dieux. Un excursus se focalise sur la 'uilla' de Varron à Casinum ainsi que sur son tombeau. Dans la partie suivante sont présentés les regards du Réatin sur les sculpteurs grecs et hellénistiques, puis sur ceux de son temps, chacun faisant l’objet d’un développement particulier. La même approche est ensuite employée au sujet de la peinture, proposant des notices individuelles sur les peintres grecs et romains et offrant des prolongements par le biais de l’étude d’une Satire Ménippée particulièrement liée au sujet de la thèse ainsi que par l’analyse de l’œuvre qui a offert à Varron un terrain privilégié pour exprimer ses jugements de critique d’art : le 'De imaginibus'. Une ample synthèse conclusive expose les influences exercées par les opinions et les écrits d’un Varron aux goûts esthétiques marqués d’éclectisme, appréciant des œuvres du passé et du présent, figurant des dieux et des hommes, des paysages et des objets, avec toutefois une préférence marquée pour le classicisme et la tradition. Enfin, un développement final envisage la question de l’influence des écrits varroniens relatifs aux arts sur le classicisme augustéen ainsi que sur la politique de restauration conduite par le vainqueur d’Actium. / This thesis is devoted to aspects related to art in the work of Marcus Terentius Varro, a Roman encyclopedist from the first century BCE. His work, partly preserved, partly reduced to fragments, was passed on namely by Pliny the Elder, Aulus Gellius, and various Roman grammarians. The first part will emphasize on one of Varro’s works, the 'Disciplinarum Libri', in order to situate liberal arts in a philosophical framework, and on the genesis of varronian art criticism, dating back to Plato and Aristotle as well as Xenocrates of Athens. In parallel the artistic concepts of Cicero, contemporary with Varro, are presented. This section is followed by one dedicated to architecture, relating to men’s dwellings, and the homes of the gods. An excursus focuses on the villa of Varro in Casinum and on his tomb. In the next section, the views of the Reatinian on Greek and Hellenistic sculptors as well as the ones of his era are presented, each being subject of a particular development. The same approach is then applied on painting, offering individual notes on the Greek and Roman painters. Extensions are brought through the study of a Menippean Satire which is particularly related to the topic of the thesis, and by the analysis of 'De imaginibus', the work which gave Varro a fertile ground for expressing judgments of art criticism. A thorough conclusive synthesis exposes the influences exerted by the opinions and writings of Varro, whose aesthetic tastes can be described as eclectic. He enjoyed the works of past and present, depicting gods and men, landscapes and objects, but kept a marked preference for classicism and tradition. A final development considers the question of the influence of art-related varronian writings on Augustan classicism, and considers the restoration policy led by the victor of Actium.
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La règle et l'écart. Paradoxe et évolution de la vraisemblance dans les discours sur la peinture (théorie de l'art et critique d'art) aux XVIIe et XVIIIe siècles / Rule and exception. Paradox and evolution of verisimilitude in discourses upon painting (art theory and criticism) in 17th-18th centuries France.

Burette, Stéphanie 19 December 2014 (has links)
Cette thèse propose l’examen des textes de théorie de l’art et de critique d’art portant sur la peinture en France, aux XVIIe et XVIIIe siècle, suivant l’angle de la vraisemblance. De nombreuses réflexions sur la légitimité de la critique de ceux qui ne pratiquent pas la peinture ont précédé la naissance de la critique d’art, et la question fait toujours débat au XVIIIe siècle. Or, la notion de vraisemblance, présente dans le discours des théoriciens (peintres ou non) du point de vue de la réalisation des œuvres, manifeste la prise en compte d’un regard porté sur le tableau, c’est-à-dire du point de vue de la réception : est-ce que l’ « on » peut croire à ce que le tableau représente ? Ce que nous souhaitons montrer est le rôle crucial que joue la vraisemblance dans la légitimation de la critique d’art. Si un spectateur, qui n’est pas peintre, n’est pas à même de juger la qualité du dessin ou du coloris dans une œuvre, il est en droit de dire si ce que le tableau lui présente est vraisemblable ou non.Notre étude cherche à comparer les différentes acceptions que le terme de vraisemblance prend sous la plume des théoriciens et des critiques, afin d’une part de mettre en évidence que cette notion est considérée des deux côtés comme une règle en peinture, et de préciser son évolution dans les discours au XVIIIe s. / This thesis offers to examine theory of art and art criticism texts about painting in 17th and 18th c. France, via the angle of verisimilitude. Numerous thoughts upon the legitimacy of the criticism of those who do not practice painting have preceded the birth of art criticism, and the debate is still going on during the 18th c. However, the notion of verisimilitude, present in art theory discourses (by painters or not) about the creation of an art piece, manifests that the perception of the painting by someone looking at it is taken into account, this time from the point of view of reception: can “one” believe what the painting shows? We aim at proving the crucial role of verisimilitude in giving art critic legitimacy. If a spectator – who is not a painter – has no legitimacy to judge the quality of drawing or colour in an art piece, he can say whether the painting is credible or not.We compare and study the several acceptations of verisimilitude in theorists and critics’ writings in order to highlight that the notion is considered as a rule of painting on both sides, and analyse its evolution in 18th c. discourses.
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Critique d’art et morale. Une réception critique française et anglaise de la peinture victorienne / Art criticism and morality. A French and English critical reception of Victorian painting

Rabiller, Carole 14 December 2019 (has links)
En déplaçant les problématiques traditionnelles - celles des analyses strictement nationales - cette thèse propose d'explorer, à l'aide d'une perspective comparative, l'importance donnée au critère moral par la critique, française et anglaise, lors de sa réception de la peinture victorienne. Le corpus de ce travail s'appuie sur l'étude successive des œuvres anglaises présentées tant aux expositions universelles parisiennes (1855, 1867, 1878 et 1889) qu'à la Royal Academy et des commentaires critiques publiés dans la presse spécialisée ou non. Cette démarche révèle la dynamique des échanges interculturels entre les deux pays autour de la question morale et met en évidence l'existence d'une réception nationaliste de l'art par la critique. Dès lors, le jugement porté sur une œuvre par un critique dépend de sa culture, de son goût, mais aussi plus largement du contexte social et des principes propres à sa société. À ce titre, le climat de compétition entre la France et l'Angleterre se retrouve dans les articles et ouvrages publiés de chaque coté de la Manche. De puissants débats critiques mettent en lumière les processus d'appropriation et de rejet participant à la définition des deux cultures artistiques. Ils réunissent art et morale en interrogeant l'existence d'un « grand genre » victorien, l'exposition comme un espace permettant à la critique de circonscrire un art national et de se définir elle-même, ainsi que l'influence moraliste de John Ruskin (1819-1901) sur la société et son art. L'hétérogénéité de la profession de critique d'art associée à la plasticité du mot « morale » permet donc à ce travail de proposer une définition de la peinture victorienne et de ses acteurs. / By shifting the traditional issues - those of strictly national analyses - this thesis proposes to explore, using a comparative perspective, the importance given to the moral criterion by critics, French and English, when receiving Victorian painting. The corpus of this work is based on the successive study of English paintings presented at the “Expositions universelles” in Paris (1855, 1867, 1878 and 1889) as well as at the Royal Academy, and of the critical comments published in the press specialized or not. This approach reveals the dynamics of intercultural exchanges between the two countries around the moral issue and highlights the existence of a nationalist reception of art by critics. Consequently, a critic's judgment of a painting depends on their culture, their taste, but also more broadly on the social context and the principles specific to their society. As such, the competitive climate between France and England is reflected in the articles and books published on both sides of the English Channel. Powerful critical debates highlight the processes of appropriation and rejection that contribute to the definition of the two artistic cultures in relation to each other. They bring art and morality together by questioning the existence of a Victorian “grand genre”, the exhibition as a place for critics to circumscribe a national art and define themselves, as well as John Ruskin's (1819-1901) moralist influence on society and the art it produces. The heterogeneity of the art criticism profession associated with the plasticity of the word “moral” therefore allows this work to propose a definition of Victorian painting and its actors.
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Bernard Noël, langue et image, en deçà de la représentation / Bernard Noël, language and image, on this side of the representation.

Lupino, Letizia 28 November 2018 (has links)
Notre thèse envisage le rapport entre critique d’art et expression poétique dans l’œuvre de Bernard Noël. Elle comprend trois parties qui articulent sa prose d’idées artistiques avec son imaginaire et sa lyrique du regard et du corps.Dans un souci de représentativité, notre recherche suit certaines thématiques significatives traversant l’œuvre de Bernard Noël, de la critique d’art à la poésie. Les deux parties liminaires se fondent sur une sélection de critiques d’art. Dans la première, les écrits sur Ramón Alejandro et François Lunven donnent l’occasion de retracer la généalogie de la littérature d’art chez Bernard Noël. Sont ensuite traitées les critiques relatives à Magritte, Matisse et Masson, qui se révèlent fondamentales pour le parcours poétique de l’auteur. Sont enfin envisagées, à travers les textes sur Télémaque, Klasen, Debré et Wou-Ki, la figuration et l’abstraction, ces mouvements aux antipodes l’un de l’autre. La deuxième partie de la thèse fait dialoguer critique d’art et poétique. La progression de l’analyse permet alors de reprendre à nouveaux frais certains acquis de la section précédente. Les critiques consacrées à Moninot, à Fred Deux, à Moreau, à David et à Géricault sont rapportées de façon plus spécifique aux éléments qui constituent la poétique personnelle de l’auteur (représentation du corps, opposition corps-esprit, correspondances entre peinture et écriture). La pratique poétique de Bernard Noël fait l’objet de la troisième partie : il s’agit non seulement d’y déceler les modes d’expression versifiée du regard, notamment dans les poèmes inspirés par des œuvres plastiques (graphiques, picturales ou sculpturales), mais encore d’y relever les principes de collaboration régissant les livres de dialogue avec les artistes contemporains. Ce faisant, le prisme de la poétique de Bernard Noël permet d’interroger la notion de réalisme dans la peinture française, la période surréaliste, l’abstraction d’après-guerre, ou encore le mouvement de la nouvelle figuration.Notre corpus, qui ne se prétend pas exhaustif, est constitué de monographies de peintres significatives, tout autant que de textes issus de catalogues d’expositions. Il comporte des poèmes d’art et des livres à figures, tant il est vrai que la place de la peinture et de la sculpture est centrale dans l’œuvre de Bernard Noël. Son rapport à l’art conditionne, en effet, sa relation existentielle, esthétique, voire politique, à la société comme au monde. / Our thesis contemplates the connection between art criticism and poetic expression in the work of Bernard Noël. This thesis is articulated in three parts and it analyses how the prose d'idées artistiques of the poet is melted with his imaginary and his lyrics of eyes and body.Our research is led by a representativeness intent and it follows some significant thematic through the work of Bernard Noël. The two preliminary parts are based on a selection of art criticism. In the first part the writings about Ramon Alejandro and François Luven give us the opportunity to go back to the genealogy in Bernard Noël work. In the same part we examine the critics regarding Magritte, Matisse and Masson which turned out crucial to the author's poetic process. Then we contemplate, through the texts about Télémaque, Klasen, Debré and Wou-Ki, figuration end abstraction as movements one opposite to the other. The second part of the thesis engages art criticism and poetic. The progression of the analysis allows to recall some issues of the previous section.The critics addressed to Moninot, Fred Deux, Moreau, David and Géricault are treated in a more specific way to and mixed with elements which constitute author’s personal poetic (body representation, body and mind opposition, painting-writing connection). Bernard Noël's poetic practice is the subject of the third part: here we try to reveal not only the versified expressions use, especially in the poems inspired by plastic art works (graphics, paintings or sculpture), but also the principles of collaboration which stand above the books of dialogue with the contemporary artists.Through the analysis of the work of Bernard Noël we can examine the concept of realism in the french painting, the surrealist period, the abstraction movement after the war or the new figuration movement.Our corpus, which claims not to be exhaustive, is made by monographs of important painters and by texts of exposition catalogues. It includes art, poems and figure books since it is true that the place of painting and sculpture it’s central in Bernard Noël’s work as his relationship with art which influences his existence, aesthetics, even political view of society and of the world.
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Les Salons parisiens au Canada : l'Exposition d'art français de Montréal en 1909

Gauthier, Marc 19 April 2018 (has links)
Notre mémoire se concentre sur l'Exposition d'art français organisée dans les locaux de la Art Association of Montreal à l'hiver 1909. Il révèle le déplacement du débat français sur la neutralité de l'État en matière de beaux-arts vers la scène internationale en analysant son contexte et son organisation. En étudiant son contenu, il précise l'expression « art français » telle qu'elle est comprise par l'administration publique et qui inclut surtout des artistes qui participent aux Salons parisiens. Enfin, il souligne l'approche éducative qu'adopte la presse montréalaise à l'égard des nouveaux courants artistiques.

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