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L'Église et le monument religieux : le diocèse de Nantes pendant la période concordataire (1802-1905)

Haugommard, Stéphane 13 October 2011 (has links) (PDF)
Le Concordat, qui permet le retour à la paix civile et le rétablissement du culte, est accueilli avec soulagement dans un diocèse de Nantes durement éprouvé par la décennie révolutionnaire. Il instaure un régime neuf dans lequel la religion catholique, de même que les autres cultes reconnus, est protégée et financée par l'État mais également placée sous la surveillance du pouvoir civil. Les édifices et les objets religieux nationalisés en 1789 sont mis à la disposition du clergé et des fidèles mais demeurent des propriétés publiques. L'affectation exclusive à l'exercice du culte place néanmoins l'Église dans un rôle qui lui permet de faire prévaloir les besoins religieux sur le droit de propriété ou sur les considérations archéologiques qui apparaissent au cours du XIXe siècle. Le système concordataire crée les conditions d'une transformation spectaculaire des édifices religieux, agrandis, modifiés ou remplacés pour répondre aux besoins du culte, laissant peu de place à la conservation des monuments anciens et prenant dans le diocèse de Nantes le caractère d'unevéritable table rase. L'Église semble pourtant adhérer au mouvement général de reconnaissance des monuments religieux, apportant son concours aux politiques publiques et contribuant aux initiatives du milieu érudit. Cette participation reste cependant superficielle et révèle des motivations inconciliables avec les préoccupations archéologiques. L'engouement pour un passé monumental largement idéalisé provoque, au lieu de la conservation de ses vestiges matériels, la naissance d'une architecture et d'un art religieux nouveaux, inspirés des formes médiévales mais répondant aux besoins contemporains du culte et à des constructions symboliques propres à l'Église du XIXe siècle
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Les monuments "funéraires" thraces : une crise d'identité

Marinov, Ivan 12 1900 (has links)
Cette étude porte sur l’analyse de l’identité, en termes de fonction, des monuments érigés sous tumulus dans le territoire actuel de la Bulgarie. Ces monuments sont généralement datés du Ve au IIIe siècle avant notre ère et ont été associés aux peuples thraces qui ont évolué sur ce territoire durant cette époque. Les monuments thraces sous tumulus, aux structures en blocs de pierre ou en moellons, ou d’un mélange de matériaux et de techniques différentes, ont été invariablement recouverts de monticules de terre dès l’Antiquité. Les tumuli ainsi obtenus ont été utilisés à différentes fins par les peuples locaux jusqu’à l’époque moderne. Les études plus ou moins détaillées des monuments thraces sous tumulus, qui ont débuté dès la fin du XIXe siècle de notre ère, ainsi que l’accumulation rapide de nouveaux exemplaires durant les deux dernières décennies, ont permis de constater une grande variabilité de formes architecturales en ce qui a trait aux différentes composantes de ces constructions. Cette variabilité a poussé certains chercheurs à proposer des typologies des monuments afin de permettre une meilleure maîtrise des données, mais aussi dans le but d’appuyer des hypothèses portant sur les origines des différents types de constructions sous tumulus, ou sur les origines des différentes formes architectoniques identifiées dans leurs structures. Des hypothèses portant sur la fonction de ces monuments, à savoir, sur l’usage qu’en ont fait les peuples thraces antiques, ont également été émises : certains chercheurs ont argumenté pour un usage funéraire, d’autres pour une fonction cultuelle. Un débat de plus en plus vif s’est développé durant les deux dernières décennies entre chercheurs de l’un et de l’autre camp intellectuel. Il a été constamment alimenté par de nouvelles découvertes sur le terrain, ainsi que par la multiplication des publications portant sur les monuments thraces sous tumulus. Il est, de ce fait, étonnant de constater que ni les hypothèses portant sur les origines possibles de ces constructions, ni celles ayant trait à leurs fonctions, n’ont été basées sur des données tangibles – situation qui a eu pour résultat la désignation des monuments thraces par « tombes-temples-mausolées », étiquette chargée sinon d’un sens précis, du moins d’une certaine connotation, à laquelle le terme « hérôon » a été ajouté relativement récemment. Notre étude propose de dresser un tableau actuel des recherches portant sur les monuments thraces sous tumulus, ainsi que d’analyser les détails de ce tableau, non pas dans le but de trancher en faveur de l’une ou de l’autre des hypothèses mentionnées, mais afin d’expliquer les origines et la nature des problèmes que les recherches portant sur ces monuments ont non seulement identifiés, mais ont également créés. Soulignant un fait déjà noté par plusieurs chercheurs-thracologues, celui du manque frappant de données archéologiques exactes et précises dans la grande majorité des publications des monuments thraces, nous avons décidé d’éviter la tendance optimiste qui persiste dans les études de ces derniers et qui consiste à baser toute analyse sur le plus grand nombre de trouvailles possible dans l’espoir de dresser un portrait « complet » du contexte archéologique immédiat des monuments ; portrait qui permettrait au chercheur de puiser les réponses qui en émergeraient automatiquement, puisqu’il fournirait les éléments nécessaires pour placer l’objet de l’analyse – les monuments – dans un contexte historique précis, reconstitué séparément. Ce manque de données précises nous a porté à concentrer notre analyse sur les publications portant sur les monuments, ainsi qu’à proposer une approche théoriquement informée de l’étude de ces derniers, en nous fondant sur les discussions actuelles portant sur les méthodes et techniques des domaines de l’archéologie, de l’anthropologie et de l’histoire – approche étayée dans la première partie de cette thèse. Les éléments archéologiques (avant tout architecturaux) qui ont servi de base aux différentes hypothèses portant sur les constructions monumentales thraces sont décrits et analysés dans le deuxième volet de notre étude. Sur la base de cette analyse, et en employant la méthodologie décrite et argumentée dans le premier volet de notre thèse, nous remettons en question les différentes hypothèses ayant trait à l’identité des monuments. L’approche de l’étude des monuments thraces sous tumulus que nous avons adoptée tient compte tant de l’aspect méthodologique des recherches portant sur ceux-ci, que des données sur lesquelles les hypothèses présentées dans ces recherches ont été basées. Nous avons porté une attention particulière à deux aspects différents de ces recherches : celui du vocabulaire technique et théorique implicitement ou explicitement employé par les spécialistes et celui de la façon dont la perception de l’identité des monuments thraces a été affectée par l’emploi de ce vocabulaire. Ces analyses nous ont permis de reconstituer, dans le dernier volet de la présente étude, l’identité des monuments thraces telle qu’implicitement ou explicitement perçue par les thracologues et de comparer cette restitution à celle que nous proposons sur la base de nos propres études et observations. À son tour, cette comparaison des restitutions des différentes fonctions des monuments permet de conclure que celle optant pour une fonction funéraire, telle que nous la reconstituons dans cette thèse, est plus économe en inférences et mieux argumentée que celle identifiant les monuments thraces de lieux de culte. Cependant, l’impossibilité de réfuter complètement l’hypothèse des « tombes-temples » (notamment en raison du manque de données), ainsi que certains indices que nous avons repérés dans le contexte architectural et archéologique des monuments et qui pourraient supporter des interprétations allant dans le sens d’une telle identification de ces derniers, imposent, d’après nous, la réévaluation de la fonction des constructions thraces sous tumulus sur la base d’une restitution complète des pratiques cultuelles thraces d’après les données archéologiques plutôt que sur la base d’extrapolations à partir des textes grecs anciens. À notre connaissance, une telle restitution n’a pas encore été faite. De plus, le résultat de notre analyse des données archéologiques ayant trait aux monuments thraces sous tumulus, ainsi que des hypothèses et, plus généralement, des publications portant sur les origines et les fonctions de ces monuments, nous ont permis de constater que : 1) aucune des hypothèses en question ne peut être validée en raison de leur recours démesuré à des extrapolations non argumentées (que nous appelons des « sauts d’inférence ») ; 2) le manque flagrant de données ou, plus généralement, de contextes archéologiques précis et complets ne permet ni l’élaboration de ces hypothèses trop complexes, ni leur validation, justifiant notre approche théorique et méthodologique tant des monuments en question, que des études publiées de ceux-ci ; 3) le niveau actuel des connaissances et l’application rigoureuse d’une méthodologie d’analyse permettent d’argumenter en faveur de la réconciliation des hypothèses « funéraires » et « cultuelles » – fait qui ne justifie pas l’emploi d’étiquettes composites comme « templestombes », ni les conclusions sur lesquelles ces étiquettes sont basées ; 4) il y a besoin urgent dans le domaine de l’étude des monuments thraces d’une redéfinition des approches méthodologiques, tant dans les analyses théoriques des données que dans le travail sur le terrain – à défaut de procéder à une telle redéfinition, l’identité des monuments thraces sous tumulus demeurera une question d’opinion et risque de se transformer rapidement en une question de dogmatisme. / This thesis analyzes the identity of the tumular monuments designated as “Thracian”, discovered in the territory of present day Bulgaria and dated between the 5th and the 3rd centuries B.C. These monuments, built in ashlar masonry or in unprocessed stones, or a mix of different materials and building techniques, were invariably covered by earthen mounds (called tumuli) which have been used to varied ends by local populations from Antiquity until the present day. More or less detailed studies of these tumular monuments began to appear by the end of the 19th century, while the list of newly discovered structures continues to grow almost exponentially. These publications and discoveries revealed that the sample of known Thracian monuments is characterised by what has been described as a great variety of architectural forms. Overwhelmed by this apparent variety, and in an attempt to explain it, certain researchers have tried to categorise what they have perceived as different types of monuments. Many hypotheses bearing on the function of the latter have also been proposed, although they differ only in the details and can be categorised in two main groups: that arguing for a funerary function of the monuments, and that arguing for a cultual one. Through the years, a heated debate has developed between researchers adhering to one or to the other of these hypotheses – discussion which has been fueled by a constant discovery of new monuments. It is thus surprising to note that neither the hypothesis pertaining to the possible origins of these buildings, nor those attempting to explain their functions, have been based on tangible data – a situation which has resulted in the attribution to the monuments of dubious labels such as “tombs-temples-mausoleums-heroons”. This study provides a comprehensive analysis of the hypotheses pertaining to the functions and, in more general terms, the identity of the Thracian tumular monuments. Its main objective is to explain the problems that these hypotheses have helped to identify, and which, ironically, they have contributed to sustain. It is noted that, despite the lack of precision in the accumulated empirical data relating to the Thracian monuments, most, if not all, researchers working in the field have tended to sink into an excessive positivism. This approach resulted in the implicit or explicit expression of the belief that that the inclusion of the maximum quantity of empirical data in a given analysis will necessarily result in a more complete understanding of a given archaeological context, which can then be inserted in a previously elaborated historical context, so as to paint a clearer picture of the past. Contrary to this tendency, and because of the lack of precise data, the present research focuses first, and foremost, on the publications bearing on the Thracian monuments and proposes a theoretically informed approach of the study of the latter. As described in Part I, this approach is based on current discussions concerning the methods and techniques of analysis in the fields of archaeology, anthropology and history, which have developed around similar circumstances defined by “incomplete” empirical data. The different hypotheses relating to the identity (or function) of the Thracian monuments have been based on specific archaeological elements (mainly of architectural nature), which are described and analysed in the second part of the thesis. The different interpretations of the Thracian monuments are then examined in the light of these analyses. Finally, in Part III of this thesis, the identities attributed to the Thracian monuments are scrutinised on the basis of these analyses and a restitution of the practices related to these monuments is proposed. The approach to the study of the Thracian tumular monuments that has been adopted in this thesis takes into account not only the methodological aspect of the research published by specialists in the field, but also the data on which the different hypotheses relating to these monuments have been based. Particular attention has been drawn to two aspects present in all publications on the subject: the “technical” and “theoretical” vocabulary implicitly or explicitly employed by the authors and the manner in which it affects their perception of the identity of the Thracian monuments. Part III analyzes and underlines the outcome of the different uses of the implicitly or explicitly defined vocabularies employed by thracologists, leading to a comparison between the already published perceptions of the identity of the Thracian monuments and the reconstitution of their function proposed by the author of this thesis. This comparison, as well as the application of the methodology presented in Part I, show that the restitution of the monuments as having had a funerary function is the most parsimonious and better founded in the material record than the cultual function for which some have argued. However, the function of the monuments, as reconstituted by the author of this thesis, differs from most of the “funerary” explanations of the monuments published to date – these tend to venture far beyond the inductions permitted by the available data. Furthermore, this (or any other) restitution of the monuments’ function as funerary does not automatically exclude the possibility of them having been used as cultual places/buildings. Despite the apparent similarity between such an argument with those that have been emitted towards the identification of the Thracian monuments as “temple-tombs”, the author expresses the opinion that the use of such labels is dubious and allows for unfounded critique and ineffectual comparisons between the classical Greek idea of the “temple” and Thracian cultual places. The result of the analysis of the different elements pertaining to the reconstitution of the Thracian monuments’ identity have led to the following conclusions: 1) none of the already published hypotheses arguing for a funerary or for a cultual explanation of the monuments can be validated because of the excessive recourse by their authors to extrapolations lacking proper argumentation; 2) the lack of precise data or, more importantly, of precisely excavated and reconstituted archaeological contexts, prohibits the elaboration of complex hypotheses such as those proposed by specialists in the field; 3) nevertheless, the current state of knowledge regarding the material culture related to the Thracian monuments, and the rigorous application of a methodical analysis of the data show that a reconciliation between the “funerary” and the “cultual” identities of the monuments is possible – however, this fact should not be perceived as a justification of the use of labels similar to “temple-tombs”, nor of the conclusions upon which such labels are based; 4) there is an urgent necessity for a re-definition of the methodological approaches used (or the lack thereof) in the theoretical analyses of the Thracian monuments, as well as those employed on the field, during excavations. A failure to take account of these facts and shortcomings by proceeding with such a re-definition would mean that the identity of the Thracian tumular monuments would remain a matter of opinion and could even be transformed into a matter of dogma. The analyses in this thesis can serve as a base for the re-evaluation of the identity of the Thracian monuments because of their theoretical and methodological soundness. However, such a re-evaluation must also be based on a reconstitution of Thracian ritual practices based on the archaeological record. Paradoxically, despite the impressive amount of publication on the subject of the Thracian tumular monuments as places of cultual practices, a systematic reconstitution of Thracian ritual based on Thracian material culture is yet to be proposed.
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Musique et rituel à Cuba : appeler les esprits au son des cajónes à La Havane / Music and ritual in Cuba : calling the spirits through the sound of cajónes in Havana

Koprivica, Ana 14 December 2015 (has links)
Le Cajón est un rituel de possession cubain dont la musique est une composante essentielle. Une approche musicologique et une étude d’anthropologie religieuse combinées permettent de mettre en avant les spécificités du Cajón au sein des différents cultes afro-cubains à La Havane. Considérant le Cajón comme un fait social total, cette recherche propose d’analyser la complexité du rituel en prenant en compte les niveaux social, musical autant que religieux. De fait, l’analyse montre que le Cajón s’inscrit de diverses manières dans la pratique religieuse des cultes afro-cubains, en dépassant même parfois le cadre. Le Cajón comprend une suite de rites (Misa, Biagué, Chamalongo, sacrifice et Toque) ancrés dans un espace sacré où chaque participant a un rôle bien identifié. L’analyse d'une séance de rituel et des interactions qui s’y produisent nous permettent de définir le rôle de la musique. Celle-ci s’adapte en permanence au rituel : elle structure le temps rituel, participe à l’induction et à la socialisation de la transe de possession. Les musiciens, comme officiants, exploitent de manière créative des systèmes mélodiques et des motifs rythmiques associés à la musique de rumba, de la makuta et du palo monte. La superposition de répertoires et de systèmes musicaux engendre une complexité sur le plan sonore. Nous parvenons à la conclusion que l’analyse musicale constitue une clef pour la compréhension du rituel. / The Cajón in Cuba is both music and a possession ritual. The combined approach of musicology and religious anthropology highlights the specificities of the Cajón. Therefore, it is possible to position the musical and ritual practice of Cajón among different Afro-Cuban cults in Havana. Considering the Cajón as total social fact, this research aims to analyze the complexity of ritual taking into account social, musical and religious aspects. The analysis shows that the Cajón can be recognized in different way among religious practices of Afro-Cuban cults, even sometimes coming out of its framework. The Cajón covers a sequence of rituals (Misa, Biagué, Chamalongo, sacrifice and Toque) embedded in a sacred space where every participant has a well-identified role. The analysis of one sequence of ritual and of interactions which happen enables the definition of the role of music. The music is permanently adapting to the ritual being one of its components: it structures the ritual time, it participates to the introduction and also to the socialization of the possession trance. The musicians as participants use in creative way melodic systems and rhythmic patterns associated to the music of rumba, makuta and palo monte. Overlapping of repertoires and musical systems generates a complexity concerning sound effects. We conclude that the musical analysis is a key for the understanding of the ritual.
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L'Église et le monument religieux : le diocèse de Nantes pendant la période concordataire (1802-1905) / Catholic Church and religious monument : the Diocese of Nantes during the Concordat (1802- 1905)

Haugommard, Stéphane 13 October 2011 (has links)
Le Concordat, qui permet le retour à la paix civile et le rétablissement du culte, est accueilli avec soulagement dans un diocèse de Nantes durement éprouvé par la décennie révolutionnaire. Il instaure un régime neuf dans lequel la religion catholique, de même que les autres cultes reconnus, est protégée et financée par l'État mais également placée sous la surveillance du pouvoir civil. Les édifices et les objets religieux nationalisés en 1789 sont mis à la disposition du clergé et des fidèles mais demeurent des propriétés publiques. L'affectation exclusive à l'exercice du culte place néanmoins l'Église dans un rôle qui lui permet de faire prévaloir les besoins religieux sur le droit de propriété ou sur les considérations archéologiques qui apparaissent au cours du XIXe siècle. Le système concordataire crée les conditions d'une transformation spectaculaire des édifices religieux, agrandis, modifiés ou remplacés pour répondre aux besoins du culte, laissant peu de place à la conservation des monuments anciens et prenant dans le diocèse de Nantes le caractère d'unevéritable table rase. L'Église semble pourtant adhérer au mouvement général de reconnaissance des monuments religieux, apportant son concours aux politiques publiques et contribuant aux initiatives du milieu érudit. Cette participation reste cependant superficielle et révèle des motivations inconciliables avec les préoccupations archéologiques. L'engouement pour un passé monumental largement idéalisé provoque, au lieu de la conservation de ses vestiges matériels, la naissance d'une architecture et d'un art religieux nouveaux, inspirés des formes médiévales mais répondant aux besoins contemporains du culte et à des constructions symboliques propres à l'Église du XIXe siècle / The French Concordat, which brings back civil peace and restores the exercise of worship, is welcomed by the diocese of Nantes after the Revolution decade. A new regime is established for the Catholic religion, which is protected and financed by the State but also placed under control of civil authorities. The churches and the liturgical objects nationalized in 1789 are left at the disposal of the clergy and the believers but remain in the public domain. With this exclusive use for worship, the Catholic Church is given a preponderant role, in which the needs of religion prevailing over the property right and the archaeological considerations born in the 19th century. The Concordat system creates the conditions of an entiretransformation, particularly impressive in the diocese of Nantes: the religious buildings are enlarged, modified or replaced to satisfy religious needs without taking into account archaeological conservation. Nevertheless, the Church seems to provide support to the public policies and to private initiatives for the recognition of religious monuments. However, the ecclesiastical contribution remains superficial and reveals motives inconsistent with archaeological concerns. The infatuation for an idealized past does not produce the conservation of material remains but on the contrary the birth of a new religious art, adapted to the contemporary needs of the exercise of worship and to the symbolic constructions specific to the 19th century Church
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Épicure et les vates sacrés

Groulx, Christophe 12 1900 (has links)
Aux vers 102 et 109 du premier livre de DRN, Lucrèce, poète épicurien, condamne les Vates (poète, prophète) qui, par leurs paroles, inspireraient une peur de la mort liée à des supplices d’après-vie. Pour un épicurien, l’âme cesse d’exister lors de la mort, d’où la condamnation exprimée dans les vers de Lucrèce. On a pensé que Lucrèce utilisait tout simplement le terme de façon péjorative en référence générique à des prophètes latins. Sous Auguste, le mot signifiera poète, tandis que des auteurs comme Virgile se désigneront eux-mêmes par ce terme. Ce travail cherche à donner une réponse à la question: qui sont les vates dont Lucrèce parle? Nous proposons d’identifier les vates de Lucrèce comme étant Orphée et Musée. Ces poètes étaient très connus dans l’antiquité, en particulier par leur association aux rituels mystiques. Ces cultes étaient pour leur part essentiellement eschatologiques. En ce sens, ils véhiculaient une croyance en l’immortalité de l’âme, et des menaces de punition ou de mauvais sort dans le cas où les rituels initiatiques n’étaient pas accomplis. Parmi ces rituels, on peut compter les fameux mystères d’Éleusis. Par leur forte association avec ces cultes, Orphée et Musée se présentent comme les poètes eschatologiques les plus importants du monde antique. Épicure et son système, qui enseignaient que l’âme était mortelle, étaient donc certainement en conflit avec l’ensemble des croyances associées aux rituels mystiques et à leur pratique. Qui plus est, une étude de la piété épicurienne révélera qu’Épicure encouragea la participation aux cultes traditionnels dont les mystères, tout en rejetant les raisons traditionnelles de ces rituels (bienfaits des dieux, eschatologie de l’âme, etc.) Ainsi, Épicure ne put manquer de critiquer les croyances associées aux initiations, ainsi que les deux poètes qui en étaient inséparables. C’est cette critique que nous retrouvons dans le poème de Lucrèce. / In lines102 and 109 of his first book, Lucretius uses the term vates of unnamed persons that preached eternal punishment of the soul. Lucretius (and Epicurus) reject the reality of these punishments, holding them a cause of needless trouble for the mind. Most translators understand the word vates to mean «prophet». But given such a translation, it is hard to identify clearly who the vates could be, especially if we seek the answer in the Roman world. This paper seeks a satisfactory answer to the question "Who are Lucretius’ vates?" The author proposes to identify those Lucretius had in mind when he wrote the lines as Orpheus and Musaeus. These two mythical poets were well known in antiquity, especially through their association with mystic rites and initiations. These rites, it turns out, were fundamentally eschatological. As such, they promoted belief in the immortality of the soul, and of eternal punishments if the rituals were not accomplished. Such rites included the famous Mysteries of Eleusis. Through their association with them, Orpheus and Musaeus are the most important eschatological poets of the ancient world. Because Epicurus asserted that the soul was mortal, there certainly existed a tension between the complex of beliefs associated with mystic rites and the Epicurean system. In addition, a study of Epicurean piety reveals that Epicurus encouraged participation in traditional cults, among them the mysteries, although the Epicurean had to reject the traditional justification of the cults (eschatology, good deeds from the gods, etc.). Consequently, Epicurus must have developed a critique of the beliefs associated with initiations, and certainly a critique of the two well-known poets that were inseparable from these rites. This critique is the one we find in Lucretius’ poem.
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Les actes de culte en Grèce : de l’époque mycénienne à la fin de l’époque archaïque / Cult practices in Greece : from the Mycenaean down to the Archaic Period

Rivière, Karine 09 December 2017 (has links)
Depuis les travaux fondateurs de M. Nilsson, on admet que les cultes grecs de l’époque archaïque héritent des pratiques rituelles des Mycéniens. Pendant toute la période qui s’étend du XIIIe au début du Ve siècle, et au delà, sont surtout consacrées par dépôt, par crémation, et par libation, des denrées issues des travaux des hommes, animaux domestiques, végétaux cultivés et liquides provenant de l’agriculture et de l’élevage. Des évolutions majeures affectent cependant l’organisation de la vie religieuse au cours de ces huit siècles ayant connu des crises, des changements de régime, des déplacements de population importants. Il ne convient cependant pas nécessairement d’opposer les aspects statiques et dynamiques : même les héritages les plus anciens ont progressivement été adaptés aux contextes nouveaux, et c’est particulièrement vrai de ceux qui concernent les consécrations d’offrandes alimentaires. Parce qu’elles s’articulent avec les besoins essentiels de l’homme comme « animal politique » autant qu’elles s’en détachent, ces dernières focalisent l’attention du chercheur sur ce que les actes de culte disent de la place du sacré dans les sociétés grecques en mutation. De l’époque mycénienne à la fin de l’époque archaïque les pratiques religieuses sont des enjeux de pouvoir. La répartition des prérogatives au cours des cérémonies, la définition d’un corpus de denrées jugées adéquates pour les consécrations, et la possibilité, ou non, de partager avec le divin, reflètent et cimentent l’organisation socio-politique des communautés. Si les accidents de la vie religieuse accompagnent ceux de la vie sociale et politique, ils témoignent aussi de l’évolution des mentalités. Propice au développement de la science et de la philosophie, l’époque archaïque a particulièrement favorisé les questionnements sur la pratique des cultes, et les réflexions sur la construction d’un espace sacré singulier. / Since M. Nilsson’s work, it is accepted that the Greeks of the Archaic Period have inherited some of their religious habits from the Mycenaean era. From the XIIIth down to the VIth century BCE, the Greeks offered to their gods parts taken from domestic animals, cultivated plants, and drinkable liquids by burning them, depositing them in an appropriate place, or pouring them. Still, during eight centuries where there have been huge crisis, political disruptions, and population displacements, major religious changes took place. Those suggest that even practices that seem to have been the same have enventually been adapted to new contexts. This is especially the case for those associated with food offerings. Because they are closely related to the basic needs of humans, but can still be pretty distant from them, food offerings encourage researchers to focus on what religious practices tell us about how sacred matters were embeded into Greek mutating societies. From the Mycenaean down to the Archaic period, cult is an instrument of power. The social and political organisation of Greek communities was both represented and reinforced by the distribution of religious privileges, the definition of which goods were suitable for the offerings, and the possibility, or impossibility, for everyone to share with the gods. Religion and politic share an intimate relationship, but cult practices also closely reflect how the Greeks thought the world they lived in. New questions about religion and the definition of sacred space naturally followed the development of philosophy during the archaic period.
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Les divinités invoquées dans les tablettes d'imprécations grecques

Bélanger, Jacinthe. 25 April 2018 (has links)
Ce mémoire traite des divinités invoquées dans les tablettes d'imprécation grecques. D'un caractère populaire, ce type de document se retrouve dans différentes régions du monde méditerranéen et sur une très longue période (Ve siècle av. J.-C.-Ve siècle ap. J.C). Nous essaierons de mettre en évidence les changements dans les divinités invoquées et d'en rechercher les causes possibles. Nous présentons tout d'abord la documentation qui a servi à notre étude. Notre répertoire a été divisé en deux chapitres: inscriptions antérieures à notre ère, et inscriptions de notre ère. Cette division vient du fait que nous disposons d'un grand nombre de documents (147) et qu'une différence marquée existe entre les types d'invocations à partir du tournant de notre ère. Chaque chapitre comporte les points suivants: présentation du répertoire, répartitions chronologique et géographique des divinités invoquées; répartition des divinités dans les inscriptions; résumé. Un troisième chapitre est consacré à la présentation de toutes les divinités invoquées (124). Nous y voyons brièvement, pour chacune, son rapport avec la magie ainsi que sa participation aux tablettes d'imprécation. Nous utilisons les données ressorties de l'examen de notre répertoire. Ce petit "lexique" des divinités possède une certaine originalité puisqu'aucun auteur moderne ne nous a présenté ainsi les divinités invoquées dans ce genre d'inscriptions. Nous terminons en présentant les tendances majeures de cette étude et en proposant certaines hypothèses relatives aux faits soulignés. / Québec Université Laval, Bibliothèque 2013
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[Ne pas valider : thèse non corrigée] Guérison garantie : l'incubation dans les pratiques thérapeutiques en Grèce ancienne : Recueil des témoignages épigraphiques, littéraires et iconographiques / Guaranteed cure : the incubation in the therapeutic practices in ancient Greece : Collection of the epigraphic, literary and iconographic testimonies

Diouf, Pierre 21 October 2013 (has links)
L’opinion moderne a souvent laissé juger la médecine scientifique comme étant la seule véritable médecine à même de guérir toute sorte de maux, tout en n’accordant pas suffisamment d’intérêt ou en mettant à une échelle nettement inférieure d’autres formes de pratiques médicales telles que la médecine magico-religieuse et/ou divine dans le monde grec ; pratiques qui se voient dénuer de toute efficacité au profit de la médecine dite scientifique. À travers notre thèse, nous nous proposerons de démontrer que ces autres formes de thérapie estimées comme secondaires méritent d’être à nouveau considérées, au moins de manière relative, avec une approche nouvelle. Grâce à l'archéologie, l'on peut attester que la Grèce du siècle de Périclès a connu des cultes de guérison impliquant des démarches religieuses préliminaires ainsi que des rites d'actions de grâce. Souvent pour multiplier ses chances de guérison, le malade pouvait à la fois faire appel aussi bien aux expériences humaines qu'à celles irrationnelles ; et le plus souvent le recours aux pratiques irrationnelles faisait la différence : l'épiphanie ou l'intervention du dieu au cours d'un rêve suffisait à guérir le malade. Ainsi naquit l'incubation au cœur de l'interrogation médicale salutaire du patient. Dans ce processus de guérison, le sommeil des pèlerins ne s'apparente en rien au sommeil ordinaire d'une nuit quelconque, et le rêve y a par conséquent une place assez particulière, un rôle crucial : il ne s'agit pas de rêves ordinaires, mais ce sont des rêves contrôlés, codifiés et manipulés par des spécialistes dans le cadre d'un usage précis, le conseil ou une thérapie. La pratique de l'incubation devient ainsi une nécessité voire une opération ultime et indispensable pour préserver le bien le plus précieux et impérieux de l'homme, la santé. La guérison peut alors être garantie partiellement ou totalement par le rituel incubatoire, entre autres pratiques. Cette pratique revêt ainsi l'apparence d'un véritable rituel d'initiation, elle suppose la reconnaissance de l'omnipotence du dieu sauveur (Asclépios très souvent accompagné de sa fille Hygie, ou Amphiaraos d'Oropos ou Trophonios de Lébadée) et oblige le patient à un renouveau, à une purification dans le processus de guérison. Elle est vécue comme une expérience de contact avec le divin. À l'issue de cette phase incubatoire, les consultants exaucés se voyaient dans l'obligation d'apporter en contrepartie des offrandes qui constituent aujourd'hui des témoins insignes : des inscriptions votives, stèles, des ex-voto anatomiques, des statues sculptées à l'effigie du dieu, des pinakes, et des reliefs votifs, pour en faire profiter à d'autres patients atteints du même mal. Ce sont tous ces vestiges, de la Sicile à l'Asie mineure, qui couvrent une période allant du début de l’époque classique (Ve siècle av. J.-C.) jusqu’à la fin du IIIe siècle de notre ère, que vous verrez regrouper dans notre corpus, dans une perspective d'édition. / Dating between the second half of the fourth century and the third century after Christ, the steles which we study for publishing, are votive inscriptions engraved generally in Dorian dialect under the initiative of the priests and the doctors of the sanctuaries of Asclepius, Amphiaraos or Trophonios. These epigraphic documents testify of miraculous healing realized by these gods towards faithful consultants in the sanctuaries which are dedicated at Epidauros, Athens, Pireus, Lebena, Cos, Pergamon, Corinth, Oropos, Livadia... In the hope of a cure or advice, the faithful consultants are asked to spend at night in a specific room for the ritual of the incubation, after preliminary rites (ritual bath, sacrifice…). During their sleep, the god or even one of his auxiliaries, the snake or the dog, appears to them in a dream: and this epiphany or intervention is enough to cure the patient, or to satisfy the needs of the consultant. The following day, the cured patients are supposed, by way of gratitude, either to offer to the god the effigy of their sick organ (the anatomical ex-voto) or to make engrave generally on wooden tablets the narrative of their cure, which they fix then to the wall of the temple. But for the sake of preserving these stories for posterity, the staff of the temple decided to transcribe on large steles in limestone or marble, proposing us real catalogues of miraculous healings. These documents are nevertheless very important in the field of the ancient Greek medicine: a medicine which offers however a curious mixture of mantic knowledge and rational knowledge in the process of cure. While observing the tensions between the traditional faith in the divine causality and the Hippocratic rationalism, we make a comparative study of the medical words used on our steles with the glossary of the contemporary medical literature spotted in the whole of the literary medical texts. And we can notice many diseases and the means of treatments (dietetic, surgery, chiropractic, pharmacopoeia, herbal medicine…), but also the popular beliefs about dream et disease in Ancient Greece.
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Pratiques liturgiques d'Églises luthériennes et réformées en France : vie liturgique, dynamique communautaire et identité ecclésiale / Liturgical practices in Lutheran and Reformed Churches in France : liturgical life, community dynamics and ecclesiastical identity

Charras-Sancho, Joan 10 September 2015 (has links)
La liturgie a longtemps été considérée comme un marqueur identitaire fort des Églises luthériennes et réformées, qui avaient pour tradition de produire leur propre liturgie dont l’usage, normatif, ne variait pas. Les mutations socio-religieuses des dernières décennies, couplées avec les unions d’Églises en cours, ont révélé la grande diversité de liturgies mises en œuvre dans les paroisses d’une même Église. Cette diversité interroge particulièrement trois aspects ecclésiologiques : la vie liturgique, dans ses fondements et ses pratiques, la dynamique communautaire et notamment la place faite à la liturgie dans son déploiement et enfin l’identité ecclésiale, afin de savoir dans quelle mesure la liturgie traduit ou participe d’une identité. Le travail de recherche mené dans le cadre de ce doctorat part de ces trois volets pour dégager des critères liturgiques initiaux et transversaux pour les confronter aux données de terrain afin de mesurer l’écart entre ce qui est important dans la perspective théologique des Églises de la Réforme, ce qui est mis en œuvre dans les paroisses et ce qui est perçu par les paroissiens. / Liturgy has long been considered as a strong feature of the identity of Lutheran and Reformed Churches. It was their tradition to produce their own liturgy with a standardised and unvarying usage. Over the last few decades, social and religious changes, coupled with on-going unions between Churches have demonstrated the wide diversity of Liturgies used in the parishes of any one Church. In this diversity three ecclesiological aspects come particularly to the fore: liturgical life, in its foundations and practices, community dynamics and especially the place give to liturgy within this and finally ecclesial identity, in order to find out how far liturgy is a an expression of or an active part of identity. The research work carried out as part of this doctorate uses these three subjects to establish initial and transverse liturgical criteria and then compares these with data gathered in the field in order to assess the gap between what is important from a theological point of view for the Churches of the Reform, what is practiced in parishes and what is perceived by parishioners.
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Hileôs tôi phorounti. Sérapis sur les gemmes et les bijoux antiques

Veymiers, Richard 14 May 2008 (has links)
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