211 |
Trois soupirs pour ensemble sonate pour piano et un souvenir du présent pour orchestre À la recherche d'un langage personnelRamirez, Pedro Felipe 11 1900 (has links)
La version intégrale de ce mémoire est disponible uniquement pour consultation individuelle à la Bibliothèque de musique de l'Université de Montréal (www.bib.umontreal.ca/MU). / Ce mémoire de maîtrise comprend les partitions, l’analyse musicale et les fichiers
audio de trois oeuvres que j’ai composées entre les années 2011 et 2012. Pendant l’élaboration
des oeuvres, mes objectifs étaient axés sur la continuité du discours musical, appelant à
l’interaction des éléments et évènements musicaux, à l’exploration de différentes nuances et
niveaux transitionnels, ainsi qu’à la sobriété et clarté de l’orchestration. Cette recherche m’a
aidé à mieux définir un langage musical plus personnel
Le corps du texte comporte un chapitre pour chaque composition.
Les oeuvres ici présentées sont:
Trois soupirs, pour ensemble (deux voix -soprano et baryton-, deux violons, un
alto, un violoncelle et un orgue positif)
Sonate, pour piano
Un souvenir du présent, pour orchestre / This thesis contains the scores, the analysis and the audio files for three works which I
composed in 2011 and 2012. While compositing these works, I aimed at seamless flow and
continuity, as well as exploring the effects of dynamics and transitions. I also focussed on
transparent orchestration, and on making my intentions as direct and clear as possible. This
research has permitted me to define a more personal musical language.
The text contains a chapter for each piece.
The three pieces contained here are:
Trois soupirs, for 2 voices and small ensemble (two violins, viola, cello and a
positive organ)
Sonate, for piano
Un souvenir du présent, for orchestra
|
212 |
De l'intime au social : l'écriture de l'enfance dans le roman francophone contemporain de Maurice et de la RéunionChelin, Véronique 10 1900 (has links)
Dans cette thèse, qui interroge la mise en écriture de l’enfance dans le roman contemporain de Maurice et de la Réunion, il s’agit d’analyser les dimensions suivantes : les modalités narratives, la construction, l’évolution et les fonctions du personnage enfant dans l’économie des textes, les rapports qu’il entretient avec les membres de sa famille et de son entourage immédiat, ainsi que la relation entre ces œuvres et leur contexte social et discursif.
Notre corpus inclut quatorze récits d’enfance fictionnels de dix écrivains et écrivaines des Mascareignes, publiés de 1987 à 2012 : du côté mauricien, Nathacha Appanah, Ananda Devi, Marie-Thérèse Humbert, Shenaz Patel, Amal Sewtohul et Carl de Souza; du côté réunionnais, Danielle Dambreville, François Dijoux, Axel Gauvin et Jean-François Samlong.
Dans ces romans, si la diversité et l’hybridité narratives, discursives et symboliques témoignent de l’imaginaire pluriel de ces sociétés hétérogènes, l’on retrouve néanmoins certaines grandes tendances, comme une écriture axée sur la mémoire du narrateur adulte ou sur l’expérience immédiate de l’enfant; des personnages enfants principalement souffrants, mal-aimés, subalternes et révoltés; ainsi que des familles et des sociétés dont le fonctionnement, les discours et les idéologies paraissent inappropriés, voire tout à fait néfastes.
Si certains de ces choix esthétiques reconduisent certaines conventions, d’autres incarnent une perspective tout à fait nouvelle, voire transgressive. Par exemple, les emprunts à d’autres formes génériques comme le conte ou le théâtre, certaines écritures tout à fait singulières, ainsi que le fréquent mélange des voix et des langages se distinguent clairement des normes établies. La maltraitance extrême des petites et jeunes filles et l’apparition de la figure de l’enfant violent semblent également inédites. Le point de vue et l’expérience de l’enfant jettent enfin un regard global, approfondi et foncièrement critique sur les sociétés mauricienne et réunionnaise du présent (surtout dans le cas mauricien) comme du passé (années 1930 à 1970), procédant ainsi à un contre-discours s’opposant aux images exotiques et bucoliques de l’île paradisiaque. Du statut de témoin à celui d’acteur, l’enfant permet à l’auteur d’aborder une série de motifs et de problématiques distinctifs de l’imaginaire et des littératures de l’océan Indien, tels que l’altérité, l’identité, l’histoire, la mémoire, etc. / In this doctoral dissertation, which deals with childhood narratives in contemporary novels of Mauritius and Reunion Islands, we will examine the following dimensions: the narrative modalities, the construction, evolution and functions of the child protagonist within the texts, his relationship with different members of his family and the people around him, and the connection between these works and their social and discursive context.
Our corpus includes fourteen works of fiction from ten different Mascareignes writers, published from 1987 to 2012 : from Mauritius, Nathacha Appanah, Ananda Devi, Marie-Thérèse Humbert, Shenaz Patel, Amal Sewtohul et Carl de Souza; and from Reunion, Danielle Dambreville, François Dijoux, Axel Gauvin et Jean-François Samlong.
In these novels, if the narrative, discursive and symbolic diversity corresponds to the plural imaginative world of these heterogeneous societies, we can still find some significant trends, including narratives based on the adult’s memory or the child’s immediate experience; suffering, ill-treated, subaltern and rebellious child protagonists; families and societies whose general functioning, discourses and ideologies seem inappropriate, even harmful.
If some of these aesthetic choices partake of certain conventions, others embody a new and even transgressive approach. For example, borrowings from other generic forms like tales, theatre, etc., particular styles of writing and the frequent mixing of different voices and languages distinguish those texts from established norms. The extreme abuse of little girls and the appearance of violent children also seem original. The child’s experience and perspective provides a global, profound and inherently critical view of present-day and past societies of Mauritius and Reunion Islands, therefore providing a counter-discourse to the exotic and bucolic images of a paradise island. From being a witness to an actor, the child allows the author to explore a series of motives and issues distinct to the imaginative world and literatures of the Indian Ocean, like otherness, identity, history, memory, etc.
|
213 |
De lettre intime à lettre ouverte dans Lettres à l’Indigène de Joël Des RosiersJoseph-Blais, Véronique 12 1900 (has links)
Dans la première décennie du XXIe siècle, à l’ère des nouvelles technologies de communication électroniques, le courriel est devenu le moyen par excellence pour envoyer et recevoir du contenu privé, remplaçant dès lors l’envoi de lettres papier. Dans ce contexte, pour quelles raisons un individu souhaiterait-il partager ce contenu privé en le publiant ouvertement, publiquement, de plus, dans un format papier, le rendant désormais disponible à l’ensemble des lecteurs désirant en consulter le contenu? Pourtant, telle est la genèse du recueil Lettres à l’Indigène de Joël Des Rosiers dans lequel l’auteur fait don de lettres d’amour qui « deviennent alors des objets communs que partagent la destinataire et l’homme qui lui écrit, le livre et le lecteur » (LALI, p. 7).
Ainsi, c’est par la réappropriation d’une pratique épistolaire ancienne que cet ouvrage rend compte d’une écriture intimiste dans laquelle lettres intimes et lettres ouvertes se côtoient. Les lettres intimes comportent plusieurs ressemblances avec les lettres conventionnelles, mais s’en distinguent sur certains points. Les lettres ouvertes, quant à elles, s’apparentent davantage aux publications libres que l’on retrouve dans les divers périodiques papier ou Web, ainsi que dans les divers blogues.
Dans les deux types de lettres, nous voyons quelle est la place du destinateur et celle de l’Autre, nous présentons les différentes constructions de l’espace liées à chacune des formes de lettre et nous dévoilons les diverses stratégies formelles qui laissent voir un jeu entre les sphères publique et privée. Nous démontrons ainsi de quelles manières ce recueil questionne l’intimisme du XXIe siècle, ainsi que la pratique d’une écriture intimiste dans le cadre actuel. / In the first decade of the twenty-first century, the era of new technologies and electronic communication, email has become the preferred way to send and receive private messages, replacing therefore paper letters. Knowing this, why would an individual want to share his private content by publishing it openly, publicly, furthermore in a paper format, making it available to all readers wishing to view the content? Nevertheless, such is the genesis of the collection of letters, Lettres à l’Indigène of Joël Des Rosiers in which the author donated love letters that became " common objects that share the recipient and the man who wrote, the book and the readers "(LALI, p. 7).
Thus, it is through the recovery of an old epistolary practice that this book reflects an intimate writing in which private letters and open letters meet. The intimate letters contain several resemblances with the conventional letters, but distinguish themselves from it on certain points. Open letters, as for them, are more similar to the free publications which we find in the diverse paper or Web periodicals, as well as in the various blogs.
In both type of letters, we are able to see the place of the addresser and that of the Other, we present the various constructions of the space related with each of the forms of letter and we reveal the diverse formal strategies which allow to see a play between public and private spheres. Thus, we demonstrate different ways in which this book questions the intimacy of the 21st century, as well as the practice of intimate writing in the current era.
|
214 |
L'Intimité inter-classes 5 : une étude de la littérature féminine anglophone contemporaine de l'Inde et du Pakistan / Cross-class Intimacy : A Study of Contemporary Anglophone Fiction by Women Writers from India and PakistanMirza, Maryam 13 October 2012 (has links)
En prenant appui sur dix romans anglophones contemporains par les auteures indiennes et pakistanaises, cette étude explore et évalue les enjeux politiques et poétiques de la représentation de l'amitié et de l'amour inter-classes dans une littérature souvent considérée comme essentiellement ‘élitiste'. Cette thèse s'écarte de l'approche habituelle dans les études postcoloniales qui privilégie l'idée d'hybridité conçue uniquement en termes binaires (Occident/Orient ou Nord/Sud) et au cœur de l'étude se trouvent la figure du subalterne et la négociation complexe des identités liées à la classe, à la caste et au sexe dans le sous-continent indien. Si les textes examinés révèlent la précarité des rapports humains qui transgressent les diverses frontières sociales, ils soulignent également leurs possibilités contestataires. Cette étude s'intéresse aussi aux enjeux éthiques des choix formels dont témoignent les textes examinés et à la manière dont ces choix peuvent à la fois confirmer et contredire le projet politique du texte. / This dissertation is a detailed analysis of ten contemporary Anglophone novels by women writers from India and Pakistan. It explores and evaluates the politics as well as the poetics of the literary depiction of cross-class love and friendship in Anglophone literature of the Indian sub-continent, which is often considered ‘elitist'. The figure of the subaltern lies at the heart of our study and by focusing on the portrayal of the negotiation of class, caste and gender identities in the Indian sub-continent, this dissertation moves away from postcolonial studies' customary focus on the notion of hybridity, often conceived solely in East/West or North/South terms. The texts examined reveal not only the tenuousness of cross-class relationships but also underscore their subversive possibilities. The ethical ramifications of questions of form are also explored as are the ways in which the poetics of a text can both confirm and contradict its politics.
|
215 |
Dispositifs spatiaux et évolution des villes lao, persistence des pratiques et permanence des formes : la place du centre historique et de l'habitat ancien dans la recomposition de la ville contemporaine / Spatial arrangement and developments of lao cities, persistence of practices and consistencies of forms : the fonction of the historic center and the old houses in the recomposition of thecontemporary citySayarath, Chayphet 28 May 2014 (has links)
À la recherche de ses limites, de son mode de gestion et des orientations pour son développement, sans modèles et sans références claires, le nouveau développement des villes laotiennes dans de tel processus, est mal maîtrisé. Il explicite des difficultés certaines dans la construction des cadres de vie de qualité. Il met aussi en évidence la désolidarisation de la ville par rapport à ses structures primitives composées par ses racines historiques : ses habitants et leurs pratiques, ses centres anciens en tant qu'espaces hérités et référencés. À partir des années 1995 et 2000, espaces ou centres historiques sont modifiés peu à peu parallèlement à l'apparition de nouveaux quartiers, aboutissant à une recomposition spatiale, d'où la difficulté à identifier les centres historiques et à délimiter le territoire urbain lui-même. Les liens entre les villes qui se développent et leurs espaces anciens qui fonctionnaient jusqu'alors comme leurs lieux de référence, de cohérence sociale et de structuration spatiale, sont fragilisés. Les notions de centre historique et d'habitat ancien et le mode d'habiter la ville ont été, pour ainsi dire, altérés, corollairement à l'altération de la notion même de ville. La ville, son espace, ses composants sociaux, politiques et symboliques, en tant que matrice structurante et identitaire, semblent être aujourd'hui reniés ou négligés. À ce constat, développé dans la première partie de la thèse, sont apposés dans la seconde partie les regards introspectifs (dans le fondement culturel et humain qui a forgé les caractéristiques des établissements lao) et rétrospectifs (dans l'histoire et le temps de la construction spatiale) sur l'espace des villes laotiennes. Ces regards permettent de déceler la période qui s'étend entre 1975 et 1990 comme responsable des ruptures. Le redéploiement idéologique du nouveau régime, accompagné de nouveaux dispositifs spatiaux intervenus dans cette période, aurait apporté des transformations importantes dans la perception de la ville et de son histoire, dans la pratique spatiale, dans la manière de gérer et de développer la ville. En négligeant les centres historiques et leurs principes fondateurs, on néglige en même temps les facteurs pédagogiques des espaces hérités. Les pouvoirs publics et les habitants occupaient respectivement l'espace, durant cette période, pour les uns, suivant une projection idéologique de collectivisation des biens, et pour les autres, suivant une pratique d'occupation sans acte d'appropriation. Entre la période où les villes évoluaient sans trop s'écarter de leurs matrices de fondation et les moments où elles se développent dans une profonde recomposition avec difficultés et handicaps, caractérisant la période actuelle, les années 1975 et les années 1980 semblent constituer une période transitoire, illustrée par la notion de “ ville absente ” et par le phénomène de “ squattérisation publique. ”La réflexion menée dans cette recherche est de démontrer que les difficultés de la période actuelle sont liées à la période transitoire, que la stratégie de développement urbain et territorial en cours doit probablement être mise en œuvre en revisitant les expériences de ces années transitoires. Ce qui avait été négligé, telles la notion de ville comme composant hérité de l'histoire, la notion de citoyen habitant de la ville, la notion de création, de gestion et de partage des espaces, devraient probablement être replacée au cœur des préoccupations des décideurs et des habitants. Dans ce nouveau contexte régional, c'est aussi en interrogeant ses propres données endogènes ou endogénisées tout au long de l'histoire, que le Laos pourrait constituer ses modèles d'espace et de développement adaptés et durables / Today's regional construction of the South-East Asia, cities are faced with accelerated development, their economic, cultural and human spaces are recomposed and restructured. Their trajectories of development are also diversified. Beginning in the mid 1990s and has intensified since 2000s, the Laotian cities began a new urban period, which question not only the future but also the past: how does Laos live its regional and especially its local integration? In search of its limits and mode of management and in search of the direction for its development, without models and clear references, the new development of Laotian cities is badly handled. It clarifies certain difficulties in building quality of life. It also highlights the separation of the city with regard to its primitive structures consisted by its historic roots: its inhabitants and their practices, its old centers as inherited and referenced space. From 1995 and 2000, spaces or historical centers are modified at the same time the new area appears, ending in a spatial reorganization, causing difficulties in identifying the historic centers with the urban territory. The links between the cities, which develop in progress with their former spaces, worked until their places of social reference, coherence and spatial structuring are weakened. As the city changes, the notions of historic centers, the old housing environments and the mode to live in the city were altered. The city, its space, social, economic, political and symbolic components, as structuring and identity matrix, seem to be denied or neglected today. This report developed in the first part of the thesis, are affixed in the second part the introspective (in the cultural and human foundation of the space which forged establishments lao and their characteristics) and retrospective regards (in the history and the time of the construction of the space) to the space of the Laotian cities. These regards allow revealing periods extending between 1975 and 1990 as something in charge of the break. The ideological redeployment of the new political regime accompanied with new spatial devices intervened for this period would have brought the important transformations in the perception of the city and its history, in the spatial practice, the way of managing and of developing the city. Neglecting the historic centers and their founding theory, we neglect at the same time the educational value of the inherited spaces. Public authorities and inhabitants occupied respectively the spaces, during this period: for some, following an ideological projection in collectivization of the properties, and for others, according to a practice of occupation without act of appropriation. Between the period when cities evolved without moving away from their matrices of foundation and when they have to develop a profound reorganization with difficulties and handicaps, characterizes the current period. 1975s and 1980s seem to constitute a period of transition illustrated by the notion of "absent city" and by the phenomenon of "public squat". The reflection led in this research is to demonstrate that dificulties of actual period are linking with the transition period, that strategy of urban development of today has to be implemented by revisiting the experiments of the period of transition. What had been neglected, such the notion of the city with its components inherited from history, the citizen living in the city, the creation, management and sharing of spaces and territories, should probably be replaced in the concerns of the policies (decision-makers) and of the inhabitants. In this new regional context, in questioning also its own endogenous data, or internalized data all along history, that Laos will establish its models of space and development in an adapted and long-lasting way
|
216 |
La réception de Mo Yan en France : traduction, diffusion, critique (1988-2014) / The reception of Mo Yan in France : translation, diffusion, critique (1988-2014)Yin, Jing 04 November 2016 (has links)
Mo Yan莫言, de son vrai nom Guan Moye管谟业, est l’un des écrivains chinois contemporains les plus célèbres mais aussi l’un des plus traduits en français. Son enfance rurale inspire ses premières réflexions sur la littérature et son royaume de lettres. Mêlant le vrai au faux, le réel au fabuleux, son œuvre, profuse et originale, suscite des travaux critiques considérables tant académiques que médiatiques, notamment depuis son obtention du prix Nobel de littérature en 2012 à Mo Yan. La présente thèse porte sur l’œuvre de Mo Yan en France : la traduction, la diffusion et la critique. Ainsi, s’agit-il non seulement d’une investigation sur l’imaginaire de la Chine, mais également d’une investigation littéraire. Cette étude, à la fois monographique et comparatiste, s’appuie principalement sur les créations les plus retentissantes en France : Le Clan du sorgho rouge (1986), Le Pays de l’alcool (1993), Beaux seins, belles fesses (1995), Le Supplice du santal (2001), Quarante et un coups de canon (2003), La Dure Loi du karma (2006), Grenouilles (2009)... / Guan Moye, better known by his pen name Mo Yan, was born in Gaomi County in Shandong province in 1955. The pen name "Mo Yan" means "don't speak" in Chinese. Mo Yan is one of the most famous Chinese contemporary writers in France, and his works have been widely translated into French. His childhood in Gaomi County inspired his first conception of literature and is, to some extent, the portal through which we enter his realm of letters. The unique style of his works attracts many academic and media criticism, and even more after winning the Noble Prize of literature in 2012. This dissertation intends to study the translation, publication, criticism and reception of Mo Yan’s works in France. Besides a literary study, the dissertation also focuses on the imaginary of China. The research is monographic and comparative, based on his several best-known works: Red Sorghum (1986), The Republic of Wine (1993), Big Breasts and Wide Hips (1995), Sandalwood Death (2001), Pow! (2003), Life and Death Are Wearing Me Out (2006), Frog (2009)…
|
217 |
Spectateur d’un jour : enquête socioanthropologique sur l’expérience réceptive de nouveaux publics dans le cadre de la 51e saison de la Société de musique contemporaine du QuébecHébert, Jessica 03 1900 (has links)
No description available.
|
218 |
Le roman d'entreprise français depuis les années 1980. Thierry Beinstingel, François Bon, Nicole Caligaris, Yves Pagès. / French Corporate novels since the 80’s.Thierry Beinstingel, François Bon, Nicole Caligaris, Élisabeth FilholLabadie, Aurore 02 December 2015 (has links)
Cette thèse s’attache à étudier la représentation du thème de l’entreprise dans la littérature contemporaine française, à travers un corpus panoramique de romans parus à partir des années 1980. Les œuvres de François Bon, Thierry Beinstingel, Nicole Caligaris et Élisabeth Filhol, représentatives de cette inflexion romanesque en passe de devenir un sous-genre, y trouvent une place privilégiée. Figurant les récentes mutations linguistiques, managériales, structurelles et idéologiques des grandes entreprises, le roman en soulève les divers enjeux connexes (socio-économiques, éthiques, anthropologiques) et se dote, ce faisant, d’un potentiel critique. Pour réfléchir (c’est-à-dire « refléter », tout autant qu’ « exercer leur réflexion sur ») ces transformations, les romanciers les plus entreprenants puisent à la capacité heuristique de la forme romanesque : la représentation des mutations se répercute alors dans des métamorphoses formelles prenant leur distance avec les esthétiques réaliste et naturaliste. Attachée à réinscrire ce roman dans une histoire littéraire remontant à Chrétien de Troyes, cette étude entend montrer comment le roman d’entreprise, refondé par François Bon et Leslie Kaplan, participe d’un mouvement de repolitisation du littéraire. Piochant dans les sciences humaines de quoi penser le monde, il offre ainsi de nouvelles lignes de lisibilité dans le réel, tout en posant, à nouveaux frais, la question de l’engagement littéraire. / The point of this thesis is to study the representation of the corporation’s theme in the French contemporary literature, through a panoramic corpus of novels published since the 80’s. It gives a very specific place to works from François Bon, Thierry Beinstingel, Nicole Caligaris and Élisabeth Filhol, significant works representative of this quixotic redirection, which is about to become a sub category on its own. Featuring recent ongoing changes in linguistics, management, organization and ideology in big corporations, those novels highlight various related issues (socio-economic, ethic, anthropological) and through the process, gain a critical potential. To think about those transformations (meaning « thinking » as much as « reflecting ») the most innovative novelists inspire themselves from the heuristic capacity of a novel : the representation of those mutations will turn into formal metamorphosis distancing themselves from naturalist and realistic aesthetics. Committed to put this novel movement back into the literature history which goes back to Chrétien de Troyes, this thesis intends to show how Corporate novels, rebuilt by François Bon and Leslie Kaplan, are part of a larger movement which means to inject political engagement in literature. Using human sciences to think about the world, it offers new readings settled in real life, while questioning literature commitment.
|
219 |
O conceito de indivíduo constantemente referido ao de situação existencial em Kierkegaard: gênese e desenvolvimentoOliveira, André 02 December 2016 (has links)
Este trabalho traz como ocupação inicial lançar luz à compreensão filosófica contemporânea de Kierkegaard como um filósofo que alcança completude reflexiva, ao pressupor reunir em um conjunto de reflexão o conceito de Existência (Eksistenz) em intrínseca recorrência ao conceito de Situação Existencial para pavimentar sua noção de Indivíduo, conceito-chave a ser empregado nas filosofias existenciais do século XIX e que assume uma vasta influência principalmente na concepção hodierna de subjetividade, ao pressupor o locus integrador de situação existencial do homem, enquanto ser Único e autor da experiência, escolha e ação. Desse modo, visa este estudo propor como pauta a programação filosófica pseudonímica do ano de 1843, em que Kierkegaard publica Temor e tremor, A primeira parte de A alternativa (Ou-ou: um fragmento de vida) e A repetição: um ensaio de psicologia experimental, e a relação destas obras com o desenvolvimento progressivo da idéia de Indivíduo, no opus kierkegaardiano. O que se demonstrará é que o ano de 1843 é muito profícuo, em termos de organização do período filosófico de produção kierkegaardiana (1841 a 1849), e, no encadeamento desse opus, a origem e o amadurecimento do conceito de Indivíduo. / Ce travail a pour point de départ de faire la lumière sur la compréhension philosophique contemporaine de Kierkegaard comme philosophe qui atteint la réflexion totale, en supposant réunir le concept d‟Existence (Eksistenz) en un ensemble de réflexion, avec une intrinsèque récurrence du concept d‟Individu (Der Enkelte) pour construire sa notion de l‟Individu, concept clé employé par les philosophies existentielles du XIXe siècle et qui inclut une vaste influence, principalement dans la conception hodierne de la subjectivité, en supposant le locus qui intègre la situation existentielle de l‟Homme, en tant qu‟être Unique et auteur de l‟expérience, du choix et de l‟action. De cette manière, cette étude a pour objectif de proposer sous forme de liste la programmation philosophique pseudonyme de l‟année 1843, lorsque Kierkegaard publia Crainte et tremblement, la première partie de L’alternative (Ou bien… ou bien) et La répétition: un essai de psychologie expérimentale, et la relation que ces oeuvres ont avec le développement progressif de l‟idée d‟Individu, l‟opus kierkegaardien. Il sera démontré non seulement que l‟année 1943 fut très prolifique, en termes d‟organisation de la période philosophique de production kierkegaardienne (de 1841 à 1849) dans le prolongement de cet opus, l‟origine et la maturation du concept d‟Individu.
|
220 |
Des exceptions qui confirment les règles? L'entrepreneuriat féminin à Montréal, 1920-1980Gallez, Philomène 01 December 2017 (has links) (PDF)
La présente thèse a pour objet d’étude les entrepreneures montréalaises du XXe siècle, entendues au sens strict de propriétaires principales d’au moins une entreprise privée de production ou de distribution de biens ou de services. Il s’agit, plus précisément, de définir et d’analyser les caractéristiques personnelles de ces femmes et celles de leurs entreprises, d’examiner les enjeux qu’elles affrontent collectivement, d’explorer les récits tenus à leur sujet par elles-mêmes ou par autrui et de situer les transformations de ces différents éléments dans le contexte urbain de Montréal de la période 1920-1980. Il est question, plus fondamentalement, de porter un regard critique sur la perception de ce phénomène et sur ce que nous considérons être la construction discursive de son caractère exceptionnel.L’analyse quantitative des recensements du Canada et des annuaires de commerce Lovell met en lumière l’existence, largement minoritaire par rapport au groupe des hommes, de femmes à la direction d’entreprise entre 1920 et 1980, leur concentration dans les commerces de détail et les services et la croissance exponentielle de ce groupe à partir des années 1960. Cette tendance apparaît comme la conséquence de l’entrée massive des femmes, et notamment des femmes mariées, sur le marché du travail salarié, mais aussi de la tertiarisation de l’économie à partir de la Seconde Guerre mondiale. Une petite minorité de ces femmes qui occupent des postes de gestion sont propriétaires de leur entreprise. Elles exercent leur profession principalement dans les petits commerces de détail d’alimentation, de mode ou encore de salons de beauté, sont mariées, tiennent leur boutique au cœur des quartiers montréalais à majorité francophone, et ce, pendant moins de 8 ans. La croissance et la décroissance de ce groupe avec l’année 1940 comme date charnière s’expliquent principalement par une activité entrepreneuriale féminine temporaire pendant les années de crise économique.Une certaine élite de cette collectivité d’entrepreneures montréalaises a, conjointement avec d’autres femmes salariées, formé les rangs de l’Association des femmes d’affaires de Montréal (de la Fédération nationale Saint-Jean-Baptiste), du Business and Professional Women’s Club ou du Committee of Trades, Business and Professions for Women (du Montreal Local Council of Women). Ces groupements sont principalement des lieux de réseautage et de socialisation pour leurs membres. Ils se sont, cependant, aussi engagés pour améliorer la situation des femmes en affaires. Les francophones, surtout actives pendant la première moitié du siècle, ont défendu un enseignement commercial pour les femmes et soutenu les modistes face aux pressions des commerces de gros, des manufactures et des employées du secteur. Les anglophones, de leur côté, se sont principalement concentrées sur la défense du travail salarié des femmes et se sont plutôt positionnées, à partir des années cinquante, en faveur de l’accès des femmes aux postes à responsabilité tant dans le secteur privé que public et tant comme propriétaires que comme gestionnaires salariées. Après la Seconde Guerre mondiale, quelques femmes francophones intègrent aussi le bastion masculin de la Chambre de commerce du district de Montréal (CCDM). Entre 1957 et 1971, cette institution met en place un comité qui rassemble les forces vives de l’entrepreneuriat, de la direction d’entreprise ou du salariat féminin. La question de la dépendance de ce regroupement aux autorités (masculines) de la CCDM génère rapidement des tensions et reste tangible tout au long des quinze années d’existence du Conseil des femmes membres (CFM) de la CCDM. En effet, l’analyse des activités du CFM de la CCDM proposées exclusivement à ses membres (féminins) ou menées de concert avec les autres membres (masculins) de la CCDM et des discours prononcés au sujet de l’intégration des femmes au sein de cette institution démontre la persistance, dans cet univers, d’une stricte conception genrée des rôles dans le monde des affaires francophone. Enfin, seul un nombre restreint d’entrepreneures qui ne connaissent que des « succès » commerciaux et correspondent à la définition de la « féminité » — soit des entrepreneures « exceptionnelles » — a une visibilité dans les revues populaires, les documents des fédérations d’associations de femmes et de la CCDM. Ces femmes n’agissent que dans les domaines « féminins » du vêtement, de la beauté ou du petit commerce spécialisé. Elles sont rapidement reconnues sur le marché montréalais, provincial, national, voire international. Si elles n’en sont pas originaires, elles se forment en France ou aux États-Unis et y séjournent régulièrement pour se procurer leurs matériaux. Elles offrent des produits et des services de qualité, adaptent leurs prix aux origines de leur clientèle (toujours féminine) et dirigent un personnel (souvent des femmes). Elles ne connaissent que rarement l’échec. Elles conjuguent, de plus, leurs obligations maternelles et professionnelles à la perfection, soignent leurs commerces « comme des maîtresses de maison » et exercent leurs activités à domicile. Au contraire, lorsqu’elles osent intégrer des bastions « masculins », elles connaissent la discrimination et de très grandes difficultés. La Chambre de commerce de Montréal, quant à elle, initialement silencieuse sur l’entrepreneuriat féminin, ajoute, au tournant des années soixante, dans un contexte favorable à l’entrepreneuriat francophone et aux empires familiaux, une caractéristique supplémentaire à cette entrepreneure idéale, celle d’être l’héritière d’une entreprise florissante d’un père ou d’un mari. Ce modèle, s’il s’adapte au contexte spécifique des francophones de Montréal et se transforme lors des moments de rupture de 1945 et 1960, reste, fondamentalement identique tout au long du XXe siècle et conditionne notre perception de l’entrepreneuriat féminin.Ultimement, l’analyse et la confrontation de ces données quantitatives et discursives forcent à poser, plus largement, un regard critique sur la question de la constante « exceptionnalisation » de l’entrepreneuriat féminin. Il ressort de cette analyse que les femmes qui s’adonnent à ce type d’activités professionnelles sont, elles-mêmes, profondément influencées par ces différents schémas de pensée pour se définir et agir, mais, surtout, que les discours qui véhiculent des informations relatives aux entrepreneures montréalaises en sont aussi fondamentalement inspirés. Or, cette caractéristique apparaît surtout comme une construction discursive, intrinsèquement liée aux idéologies capitaliste, patriarcale et, pour les francophones de Montréal, nationaliste. Il semble donc nécessaire de la relativiser et de la démystifier.Cette thèse s’inscrit dans l’historiographie nord-américaine et européenne qui, en croisant les réflexions issues de l’étude de l’histoire économique et des affaires, des femmes et des théories du genre, a, depuis les années 1980, dévoilé les activités financières et commerciales de femmes dans d’autres contextes urbains jusqu’au milieu du XXe siècle et mis en exergue le biais genré de l’histoire des affaires. Ces recherches soulignent les spécificités des rapports qu’entretiennent les femmes avec la propriété privée et la gestion d’entreprise et, plus largement, leurs contributions au développement économique urbain. Le présent texte y ajoute des données montréalaises de la période 1920-1980 ainsi qu’une réflexion critique sur les discours émis à ce sujet par les femmes d’affaires elles-mêmes, par le monde commercial ou par autrui. / This doctoral thesis examines business women from Montreal in the 20th century, that is, the primary owners of at least one private business manufacturing or distributing goods and/or services. We will define and analyze these women’s individual characteristics and those of their businesses, consider the issues they face collectively, explore the the stories told about them, by themselves or others, and situate the transformations of these different elements in the urban context of Montreal in the years 1920-1980. In short, we will, take a critical look at the perception of this phenomenon as well as the discursive construction of its exceptional character.Quantitative analysis of Canadian censuses and of Lovell business directories show a minority presence of women, compared to men, in the management of businesses between 1920 and 1980, and a high concentration of women in retail businesses and services, as well as exponential growth of this group, starting in the 1960s. This tendency appears as a consequence of the massive arrival of women, especially married women, on the wage labor market, but also of the tertiarization of the economy, beginning during the Second World War. A small minority of these women in management positions were owners of their business. They worked principally in small retail businesses, in the food, fashion, or beauty salon industries, were married and owned their businesses in French-speaking neighborhoods of Montreal, for less than 8 years. With the year 1940 as a pivotal date, the growth and decline of this group can be explained mainly by a temporary feminine business activity during the years of economic plight.An elite of this group of Montreal's businesswomen, together with other salaried women, formed the ranks of the Association des Femmes d'affaires de Montréal de la Fédération nationale Saint-Jean-Baptiste, of the Business and Professional Women’s Club or of the Committee of Trades, Business and Professions for Women of the Montreal Local Council of Women. These groups were essentially places of networking and socialization for their members. They were, however, also committed to improving the situation of women in business. The French-speakers, especially active during the first half of the century, fought for a business education for women and supported the milliners when they faced pressure from wholesalers, manufacturers, and employees in the sector. The English-speakers, for their part, focused mainly on defending wage labor for women and from the 50s onwards, positioned themselves in favor of access for women to management positions, both in the private and public sectors. After the Second World War, a few French-speaking women became members of the Chambre de commerce du district de Montréal (CCDM), a male stronghold. Between 1957 and 1971, this organization implemented a committee that brought together the driving forces of entrepreneurship, of company management as well as women wage-earners. The question of the dependence of this group to the male authorities of the CCDM quickly generated tensions and remained tangible throughout the fifteen years of existence of this CFM of the CCDM. Indeed, the analysis of the activities of the CFM of the CCDM offered exclusively to its members (female) or carried out together with the other (male) members of the CCDM and speeches made about the integration of women in this institution demonstrated the persistence, in this setting, of a strict gendered conception of roles in the Francophone business world.Finally, only a limited number of business women who were always «successful» and who suited the definition of «feminity» - in other words, «outstanding» businesswomen – had a visibility in popular magazines, papers of federations of women associations and of the CCDM. These women were only active in the «feminine» fields of fashion, beauty or of small specialized business. They were easily recognizable on the Montreal, provincial, national and even international markets. If they were not from this city, they usually received their training in France or in the United States and they stayed there often to get materials. They offered good quality products and services, adapted their prices to the origins of their (always female) clientele and managed a staff (often women). They only rarely failed. They also combined their maternal and professional obligations perfectly, looked after their businesses “like housewives” and worked from home. When they dared to penetrate masculine “strongholds,” they experienced discrimination. The Montreal Chamber of Commerce, initially silent on women's entrepreneurship, added, at the turn of the 1960s, in a context favorable to Francophone entrepreneurship and family business empires, a characteristic additional to this ideal entrepreneur, that is, to be the heir of a flourishing business established by a father or a husband. Although this model was adapted to the specific context of Montreal French-speakers and evolved during the decades immediately following the Second World War, remained fundamentally similar throughout the 20th century and determined our perception of women's entrepreneurship.Ultimately, the analysis and the confrontation of these quantitative and discursive data force us to pose, more broadly, a critical look at the question of the supposed exceptional nature of women’s entrepreneurship. It emerges from this analysis that women who engaged in this type of professional activities were, themselves, deeply influenced by these different patterns of thought in order to define themselves and influence their actions, but above all, that the discourses that concerned Montreal's businesswomen were also deeply influenced by these patterns. This characteristic appeared above all as a discursive construct intrinsically linked to capitalist, patriarchal, and, for the Francophones of Montreal, nationalist ideologies. It therefore seemed necessary to put it into perspective and to demystify the discursive construct.This thesis is part of the North American and European historiographies that, by gathering reflections emerging from the study of economic and women's business history and gender theory, have, since the 1980's, revealed financial and commercial activities of women in other urban contexts until the middle of the 20th century as well as highlighted the gender bias in business history. These studies point out the specificities of the relationships that women have with private property and business management and, more broadly, their contributions to economic urban development. The thesis adds data from Montreal from the period 1920-1980, as well as a critical reflection about the discourses of the businesswomen themselves, by the commercial world or by others. / Doctorat en Histoire, histoire de l'art et archéologie / info:eu-repo/semantics/nonPublished
|
Page generated in 0.0934 seconds