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Excom‑2 : plateforme d’annotation automatique de catégories sémantiques : conception, modélisation et réalisation informatique : applications à la catégorisation des citations en arabe et en français / Excom-2 : a cross-language platform for automatic annotations according to semantic points of view : example of treatment : quotations categorization in Arabic and FrenshAlrahabi, Al Moatasem 29 January 2010 (has links)
Nous proposons une plateforme d’annotation sémantique, appelée « EXCOM-2 ». Basée sur la méthode de l’ « Exploration Contextuelle », elle permet, à travers une diversité de langues, de procéder à des annotations automatiques de segments textuels par l'analyse des formes de surface dans leur contexte. Les textes sont traités selon des « points de vue » discursifs dont les valeurs sont organisées dans une « carte sémantique ». L’annotation se base sur un ensemble de règles linguistiques, écrites par un analyste, qui permettent d’identifier les représentations textuelles sous-jacentes aux différentes catégories de la carte. Le système offre, à travers deux types d’interfaces (développeur ou utilisateur), une chaîne de traitements automatiques de textes qui comprend la segmentation, l’annotation et d’autres fonctionnalités de post-traitement. Les documents annotés peuvent être utilisés, par exemple, pour des systèmes de recherche d’information, de veille, de classification ou de résumé automatique. Comme exemple d'application, nous proposons un système d'identification et de catégorisation automatiques du discours rapporté en arabe et en français. / We propose a platform for semantic annotation, called “EXCOM-2”. Based on the “Contextual Exploration” method, it enables, across a great range of languages, to perform automatic annotations of textual segments by analyzing surface forms in their context. Texts are approached through discursive “points of view”, of which values are organized into a “semantic map”. The annotation is based on a set of linguistic rules, manually constructed by an analyst, and that enables to automatically identify the textual representations underlying the different semantic categories of the map. The system provides through two sorts of user-friendly interfaces (analyst or end-user) a complete pipeline of automatic text processing which consists of segmentation, annotation and other post-processing functionalities. Annotated documents can be used, for instance, for information retrieval systems, classification or automatic summarization. As example, we propose an analysis of the linguistic markers of the enunciative modalities in direct reported speech, in a multilingual framework concerning Arabic and French.
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Le discours indirect libre en russe / Free indirect speech in russianArtyushkina, Olga 22 March 2010 (has links)
Le discours indirect libre (DIL) en russe contemporain est envisagé dans le double rapport qu’il entretient avec, d’une part, d’autres formes du discours rapporté et, d’autre part, les formes de représentation des pensées dans le texte narratif appelées ici « à effet de DIL ». L’étude établit une gradation du DIL, qui s’étend de la forme subordonnée jusqu’à la forme non subordonnée qui fusionnant avec le récit. Divers marqueurs sémantico-syntaxiques sont étudiés et comparés avec l’expression du DIL en français. Un panorama large du DIL subordonné est esquissé, qui met en évidence la nécessité du concept de continuum dans le système du discours rapporté. Pour identifier le DIL, nous proposons d’examiner si les paroles peuvent vraisemblablement faire l’objet d’une verbalisation et si celle-ci peut se présenter sous cette forme dans l’énoncé d’origine. Pour le DIL non subordonné, les marqueurs expressifs sont étudiés en comparaison avec les formes « à effet de DIL », avec lesquelles il est souvent confondu. La position centrale de la thèse consiste à dire que, dans le DIL, il existe toujours une trace de la présence du narrateur : si cette présence ne se trouve pas dans le choix des termes de l’énoncé rapporté, elle se signale dans la disposition de cet énoncé au sein du récit, par le jeu des énoncés primaires et/ou des connecteurs qui peuvent jouer un rôle définitoire dans la stratégie narrative du récit. / Free indirect speech (FID) in Russian is compared, on the one hand, with other forms of reported speech and, on the other hand, with the representation of reported thought in narration. The dissertation draws up a gradation of FID. FID can be represented by subordinate and non-subordinate forms that can be integrated in the narration. Different semantic and syntactic markers in Russian are studied and compared with the markers in French. An outline of subordinate FID shows the necessity of the concept of continuum in the system of reported speech.The enunciation-centered description of FID is proposed : it is necessary to test if the utterance representing the reported speech or thought can be verbalised. If so, the test of transposition into the direct speech is implemented in order to discover whether or not this reported speech would be actually pronounced in the way it is reported. In the section which deals with non-subordinated FID, the expressive markers are studied and compared with other forms called « FID-effect forms », which are often confused with FID. The main point of the dissertation is about showing that FID always contains a trace of the narrator which can be seen in the choice of a term in the utterance, or by the disposition of the FID-utterance in the structure of the text. This trace can also be designated by the utterance clauses and (or) by the connectors that can have an important function in the narrative strategy of the text.
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La grammaire du monologue intérieur / The grammar of interior monologueFloquet, Florence 15 March 2019 (has links)
Ce travail se propose d’étudier, sous un angle grammatical, le phénomène romanesque connu sous le nom de "monologue intérieur", qu’il convient d’emblée de distinguer du "stream of consciousness", auquel il est souvent ramené. Afin de mieux cerner et de définir ce qu’est le monologue intérieur, nous confrontons les définitions qui en sont généralement données à des textes de fiction anglophones, et nous analysons les techniques linguistiques utilisées pour représenter ce discours particulier. Il apparaît donc que le monologue intérieur n’est pas une technique linguistique mais doit plutôt se concevoir comme une catégorie narratologique. Ce discours s’incarne grâce à diverses techniques linguistiques : le discours immédiat mais aussi certaines des techniques du discours rapporté, avec en son centre le discours direct (libre) et à sa périphérie le discours indirect classique. Le discours indirect libre, quant à lui, navigue entre les deux. Ces différentes techniques reposent donc sur une conception particulière du discours intérieur qu’elles véhiculent, et leur étude permet d’étudier la possibilité offerte à l’auteur ou au narrateur de détourner leur forme afin de servir une stratégie narrative, avec parfois pour but de faire passer pour verbal ce qui ne peut l’être. / This thesis investigates the literary phenomenon known as “interior monologue” from a grammatical point of view, and is based on a clear distinction between “interior monologue” and what is called “stream of consciousness”, both phenomena usually being seen as the same. The main objectives are therefore to define what we call “interior monologue” in order to confront this definition with English language literary texts, and to analyse the various linguistic techniques used to represent this special discourse. Interior monologue is therefore seen not as a linguistic technique but as a narratological category. This particular discourse is represented using different linguistic techniques: “immediate discourse” but also some of the reported speech techniques, with (free) direct speech as the core of the category, and indirect speech at its periphery, free indirect speech navigating between those two poles. These techniques differ both in their form and in the conception of the interior discourse they convey, but they always create the illusion of giving access to the (fictional) original discourse. It is for this reason that we want to show the possibility for the author or the narrator to use a syntactic form suggesting a reported discourse seemingly closely linked to the original discourse, to represent something that sometimes cannot be considered as verbal.
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DOCUMENT DE SYNTHÈSE : Parcours critique, position théorique et perspectives de rechercheDe Mattia-Viviès, Monique 10 December 2004 (has links) (PDF)
Ce rapport de synthèse retrace mon parcours d'enseignement et de recherche, et expose ma position théorique et mes perspectives de recherche
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Les conventions du discours direct dans la poésie narrative vieil-anglaise / The Conventions of Direct Speech in Old English Narrative PoetryLouviot, Elise 17 November 2012 (has links)
Le but de cette thèse est de mettre en évidence, au-delà des spécificités propres à chaque poème, les caractéristiques communes aux emplois du discours direct dans la poésie narrative vieil-anglaise. À cet effet, un groupe de huit textes a été choisi, représentant au mieux la variété du corpus poétique subsistant, tant par leur sujet que par leur style ou leur rapport éventuel à une source connue : Beowulf, la Genèse A et B, Christ et Satan, Andreas, Elene, Juliana et Guthlac A. Il ne s'agit pas ici simplement d'étudier la forme prise par le discours direct, mais aussi ce que cette forme révèle sur la conception que les poètes se faisaient de la parole et de la place de sa représentation dans le récit.La première partie de la thèse cherche à déterminer si les caractéristiques traditionnellement reconnues au discours direct en poésie vieil-anglaise - un goût pour la solennité au détriment de la caractérisation des personnages et du progrès de l'action - sont fondées et si elles concernent également tous les poèmes du corpus.La seconde partie s'intéresse à la nature des voix représentées au discours direct : dans quelle mesure elles permettent d'exprimer une subjectivité (et quel type de subjectivité) et quel est leur statut par rapport à la voix du narrateur.Les résultats indiquent que dans la poésie narrative vieil-anglaise, le discours direct n'est pas conçu comme un objet fondamentalement distinct du récit, ou comme l'expression d'une voix et d'un point de vue autre au sein de la voix du narrateur. Le discours direct apparaît comme une modalité actualisée du récit, un procédé dramatique et didactique qui adopte le même vocabulaire et le même point de vue que le récit. / The aim of this work is to identify the shared characteristics of direct speech in Old English narrative poetry, beyond the specificities of each text. So as to best reflect the diversity of the extant poetic corpus (in terms of topic, style or source), eight texts were selected for this study: Beowulf, Genesis A and B, Christ and Satan, Andreas, Elene, Juliana and Guthlac A. The aim of this thesis is not only to examine the form of direct speech, but also what it reveals concerning how poets viewed speech and the place of its representation in narrative.The first section of the thesis tries to determine whether the characteristics traditionally attributed to direct speech in Old English poetry - a taste for formality to the detriment of characterization and the progress of action - are valid and whether they are equally represented in all poems.The second section is concerned with the nature of the voices represented through direct speech: to what extent they express a form of subjectivity (and what type of subjectivity) and what their status is, compared with the narrator's voice.Results show that, in Old English narrative poetry, direct speech is not conceived of as an object radically distinct from narrative, or as the expression of another voice and point of view within the narrative voice. Direct speech appears as an actualized form of narrative, a dramatic and didactic device, using the same vocabulary and the same point of view as the narrative.
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La polémique dans le Coran : Essai d'analyse du contre-discours et de la riposte coranique.Azaiez, Mehdi 19 October 2012 (has links)
La recherche proposée souhaite être une contribution aux études coraniques contemporaines. Elle vise à analyser un genre prépondérant du Coran : la polémique. L'étude s'appuie pour l'essentiel sur l'analyse du contre-discours tenu par les détracteurs du Coran, dont ce dernier se fait lui-même l'écho, et la riposte coranique qu'elle génère. L'investigation tentera de répondre aux questions suivantes : comment le discours coranique réfute la parole qui le nie ? Quelles sont les stratégies discursives mises en place ? Quelles sont les représentations de l'opposant qu'elles entraînent ? A quels effets (de sens) sur qui et sur quoi ces stratégies conduisent-elles ? Ce travail empruntera des voies méthodologiques pluridisciplinaires issues des sciences de l'histoire des religions, des théories de la linguistique (la polyphonie, l'intertextualité et le discours rapporté) et des sciences de l'argumentation et de la rhétorique (le modèle dialogal et les questions argumentatives). / Although counter-discourse - or the Qur'ān's quotation of opponents real or fictitious - is a fundamental characteristic of the Qurānic rhetoric, it has never been systematically studied. This PhD seeks to partly fill in this gap. For this purpose, our work will propose a localization, a quantification and a categorization of the phenomenon in the Qurānic corpus. The investigation will attempt to answer the following questions : how the Qur'anic discourse rejects the words that denies itself ? What are the discursive strategies in place ? What are the representations of the opponents ? This work will use multidisciplinary science of history of religions, theories of linguistics (polyphony, intertextuality, and reported speech) and science of argumentation and rhetoric.
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Weil da so « jakommen Sie mal morgen » : étude discursive et syntaxique du discours rapporté en allemand oral contemporain / Discourse functions and syntactic forms of reported speech in spoken GermanAufray, Antoine 04 December 2010 (has links)
La présente thèse est une étude des fonctions et des formes du discours rapporté (DR) en allemand oral à partir de deux corpus audio : des entretiens biographiques et des spectacles comiques. Après une discussion théorique préliminaire portant sur les conceptualisations classiques du phénomène de DR et les théories modernes, inspirées de Bakhtin/ Vološinov, nous envisageons le DR comme une stratégie dont les emplois sont à appréhender au niveau du discours afin de décrire les formes qu’il prend à l’oral. En nous appuyant sur les théories de syntaxe fonctionnelle, nous partons du principe que le discours oral peut s’analyser en unités de communication identifiées comme des gestes/paragraphes oraux, constitués d’une ou plusieurs propositions réalisant un acte de prédication principal. L’analyse s’effectue à deux niveaux : au niveau global du discours, et à l’intérieur du geste/paragraphe à l’échelle inter- et intra-propositionnelle. Dans un premier temps, une analyse énonciative et rhétorique permet de dégager les valeurs discursives du DR dans les deux corpus. Cette analyse met en évidence l’importance de l’usage figuratif de la stratégie de DR en tant que mise en scène explicite de polyphonie énonciative. Dans un deuxième temps, nous analysons l’intégration discursive et syntaxique du DR dans le geste/paragraphe et au niveau de la proposition, en examinant la démarcation du propos rapporté (ou mis en scène) au sein du geste/paragraphe, son rôle dans l’acte prédicatif, et les éléments lexicaux employés pour le situer et le composer. L’analyse révèle que l’aspect figuratif de nombreux DR explique une bonne part des agencements syntaxiques et de l’usage de lexèmes composant le discours rapporté à l’oral souvent non décrits dans les ouvrages de référence de l’allemand standard. / This study based on two corpora of oral communication (interviews and stand up comedy shows) investigates the functions and forms of reported speech in spoken German. We first present the classical and modern conceptualizations of reported speech as found in grammars of the German language, linguistic typology and in the more recent theories of J. Authier-Revuz, L. Rosier, and linguists of the interactional sociolinguistics and conversation analysis orientation (D. Vincent, S. Günthner, D. Tannen), all of which can be seen as inspired in some way by the views of Bakhtin/Vološinov. Following their footsteps, we argue that reported speech can be seen as a discourse strategy that explicitly stages polyphony and the layering of voices within discourse and therefore must be investigated with respect to its rhetorical effects. Adopting the perspective of the functional theories of syntax, we see oral discourse as a process whose product can be divided in moves (M) and discourse acts, expressed by propositions as predication units within the move. The study of reported speech must therefore be analyzed on two different levels: at the discourse level we seek to evaluate the rhetorical and pragmatic effects achieved by the use of (mostly direct) reported speech in the two corpora. Then we describe the role played by reported speech in the predication at the inter- and intrapropositional level within the move. As the discourse analysis shows, reported speech in informal oral communication can be a highly figurative device. This aspect of the use of reported speech accounts in part for specific syntactic constructions that have not always been taken into account in the grammars of standard German.
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Le morphème d= en araméen-syriaque : étude d’une polyfonctionalité à plusieurs échelles syntaxiques / The morpheme d= in Aramaic-Syriac : a study on multifunctionality at several syntactic scalesSkaf, Roula 13 November 2015 (has links)
Le fonctionnement du morphème polyfonctionnel d= en syriaque des Évangiles de la Peshiṭta est décrit morphosyn-taxiquement et dans une perspective typologique, en synchronie et par comparaison, pour certains points, avec d’autres versions et avec d’autres langues sémitiques. Ancien démonstratif en proto-sémitique, d= est un relateur à plusieurs niveaux syntaxiques : support de détermination, marqueur des relations génitivales et relatives, introducteur de complétives et adverbiales. Un critère syntaxique distingue sémantiquement les syntagmes génitivaux aliénables et inaliénable même si cette distinction tend à s’estomper, à des degrés différents selon les catégories sémantiques d’inaliénables, termes de parentés et parties du corps. Si les structures syntaxiques sont semblables pour les relatives restrictives et les non-restrictives, il est impossible de relativiser ces dernières pour les relatives objet, dative et adjointe. La stratégie à trou syntaxique constitue la stratégie primaire dans la hiérarchie d’accessibilité, et toutes les fonctions de la tête dans la matrice, sauf l’objet de comparaison, sont relativisables.Les fonctions de complémenteur de d= sont plus larges qu’en sémitique ancien. d= s’emploie avec 12 des 14 types de prédicats de la classification typologique de Noonan au lieu de 3 en sémitique ancien. Le syriaque est conforme à la hiérarchie implicationnelle, Complement Deranking-Argument Hierarchy. Le critère syntaxique de saturation de la valence verbale et des critères sémantiques et contextuels permettent de distinguer les adverbiales des complétives. Lorsque d= forme des locutions conjonctives avec des prépositions ou des adverbes, la polysémie des valeurs est désambigüisée grâce au contexte, à l’exception de la conjonction monosémique temporelle mo d=. Dans le discours rapporté, le discours Reproduit est majoritairement introduit sans d=, alors qu’il l’est avec d= pour le discours Reformulé. Le grec n’a eu aucune influence sur son utilisation. / The behaviour of the polyfunctional morpheme d= in the Syriac language of the Gospels of the Peshiṭta is described in a typological perspective, in synchrony and in comparison, for some properties, with other varieties of Syriac and with other Semitic languages. d=, a former demonstrative in Proto-Semitic, is a relator at various syntactic levels: a determination place-holder, a genitival and relative marker, an introducer of completive and adverbial clauses.Chapter 1 introduces the topic of the study and the theoretical framework and chapter 2 discusses the state of art.Chapter 3 is dedicated to the study of the genitive phrase. We discovered that a syntactic criterion allows to distinguish semantically between alienable and inalienable phrases, to different degrees according to the semantic categories of the inalienable set, i.e. kinship and body part terms.In chapter 4, we showed that even though syntactic structures are similar for restrictive and non-restrictive relative clauses, it is impossible to relativize the latter for object, dative and adjoint relatives clauses. The syntactic gap strategy constitutes the primary strategy in the accessibility hierarchy and all the functions of the head in the main clause, except the object of comparison, are relativizable.Chapter 5 deals with the functions of d= as a complementizer and an introducer of adverbial clauses. The complementizer uses are wider than in Old Semitic. d= is employed with 12 of the 14 types of predicates of Noonan's typological classification as against 3 in Old Semitic. Syriac conforms to the implicational hierarchy named Complement Deranking-Argument Hierarchy. For adverbial clauses, the syntactic criterion of saturation of the verbal valency as well as semantic and contextual criteria permit to distinguish adverbial clauses from complement clauses. When d= forms conjunctive locutions with prepositions or adverbs, the polysemy of values is disambiguated thanks to the context. Only the conjunction mo d= is monosemous (with a temporal meaning).In the last chapter (chap. 6) on reported speech, we showed that direct reported speech is mostly introduced without d=, whereas it is always the case for indirect speech. Greek did not have any influence on the use of d=. / Il funzionamento del morfema polifunzionale d= del siriaco nei Vangeli della Peshiṭta è descritto in una prospettiva tipologica, in sincronia e attraverso la comparazione, in alcuni punti, con altre versioni e con altre lingue semitiche. Tale morfema deriva dal pronome dimostrativo proto-semitico *ḏV e funge da relatore in diversi livelli sintattici: supporto di determinazione, indicatore delle relazioni genitivali e relative, introduttore delle proposizioni completive e avverbiali. Il capitolo 1 introduce la problematica della ricerca e dell’ambito teorico; il capitolo 2 presenta uno stato dell’arte sull’argomento.Il capitolo 3 è consacrato allo studio del sintagma genitivale. Un criterio sintattico ha permesso di distinguere semanticamente i sintagmi genitivali alienabili e inalienabili, anche se questa distinzione tende ad attenuarsi, in diversi punti, secondo le categorie semantiche d’inalienabile, termini di parentela e parti del corpo.Nel capitolo 4 abbiamo mostrato che, se da una parte le strutture sintattiche sono simili per le relative restrittive e le non-restrittive, dall’altra è impossibile relativizzare le ultime per le relative complemento oggetto, complemento di termine e complemento circostanziale. La strategia con gap sintattico è la strategia primaria nella gerarchia d’accessibilità e tutte le funzioni della testa nella proposizione matrice, tranne l’oggetto della comparazione, sono relativizzabili.Il capitolo 5 tratta le funzioni di d= come complementatore e introduttore di proposizioni avverbiali. Gli impieghi del complementatore sono più ampi rispetto al semitico più antico. Il morfema d= si impiega infatti per 12 dei 14 tipi di predicato della classificazione tipologica di Noonan invece dei 3 del semitico più antico. Il siriaco è conforme alla gerarchia implicativa, Complement Deranking-Argument Hierarchy. Per le proposizioni avverbiali, il criterio sintattico di saturazione della valenza verbale e dei criteri semantici e contestuali permettono di distinguere le avverbiali dalle completive.Quando d= forma delle locuzioni congiuntive con delle preposizioni o degli avverbi, la polisemia dei valori è disambiguato grazie al contesto, fatta eccezione della congiunzione monosemica temporale mo d=Nell’ultimo capitolo, sul discorso indiretto, mostriamo che il discorso “riprodotto” è introdotto senza d= nella maggior parte dei casi, mentre si usa d= nel discorso “riformulato”. Il greco non ha alcuna influenza sul suo utilizzo.
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Le morphème d= en araméen-syriaque : étude d’une polyfonctionalité à plusieurs échelles syntaxiques / The morpheme d= in Aramaic-Syriac : a study on multifunctionality at several syntactic scalesSkaf, Roula 13 November 2015 (has links)
Le fonctionnement du morphème polyfonctionnel d= en syriaque des Évangiles de la Peshiṭta est décrit morphosyn-taxiquement et dans une perspective typologique, en synchronie et par comparaison, pour certains points, avec d’autres versions et avec d’autres langues sémitiques. Ancien démonstratif en proto-sémitique, d= est un relateur à plusieurs niveaux syntaxiques : support de détermination, marqueur des relations génitivales et relatives, introducteur de complétives et adverbiales. Un critère syntaxique distingue sémantiquement les syntagmes génitivaux aliénables et inaliénable même si cette distinction tend à s’estomper, à des degrés différents selon les catégories sémantiques d’inaliénables, termes de parentés et parties du corps. Si les structures syntaxiques sont semblables pour les relatives restrictives et les non-restrictives, il est impossible de relativiser ces dernières pour les relatives objet, dative et adjointe. La stratégie à trou syntaxique constitue la stratégie primaire dans la hiérarchie d’accessibilité, et toutes les fonctions de la tête dans la matrice, sauf l’objet de comparaison, sont relativisables.Les fonctions de complémenteur de d= sont plus larges qu’en sémitique ancien. d= s’emploie avec 12 des 14 types de prédicats de la classification typologique de Noonan au lieu de 3 en sémitique ancien. Le syriaque est conforme à la hiérarchie implicationnelle, Complement Deranking-Argument Hierarchy. Le critère syntaxique de saturation de la valence verbale et des critères sémantiques et contextuels permettent de distinguer les adverbiales des complétives. Lorsque d= forme des locutions conjonctives avec des prépositions ou des adverbes, la polysémie des valeurs est désambigüisée grâce au contexte, à l’exception de la conjonction monosémique temporelle mo d=. Dans le discours rapporté, le discours Reproduit est majoritairement introduit sans d=, alors qu’il l’est avec d= pour le discours Reformulé. Le grec n’a eu aucune influence sur son utilisation. / The behaviour of the polyfunctional morpheme d= in the Syriac language of the Gospels of the Peshiṭta is described in a typological perspective, in synchrony and in comparison, for some properties, with other varieties of Syriac and with other Semitic languages. d=, a former demonstrative in Proto-Semitic, is a relator at various syntactic levels: a determination place-holder, a genitival and relative marker, an introducer of completive and adverbial clauses.Chapter 1 introduces the topic of the study and the theoretical framework and chapter 2 discusses the state of art.Chapter 3 is dedicated to the study of the genitive phrase. We discovered that a syntactic criterion allows to distinguish semantically between alienable and inalienable phrases, to different degrees according to the semantic categories of the inalienable set, i.e. kinship and body part terms.In chapter 4, we showed that even though syntactic structures are similar for restrictive and non-restrictive relative clauses, it is impossible to relativize the latter for object, dative and adjoint relatives clauses. The syntactic gap strategy constitutes the primary strategy in the accessibility hierarchy and all the functions of the head in the main clause, except the object of comparison, are relativizable.Chapter 5 deals with the functions of d= as a complementizer and an introducer of adverbial clauses. The complementizer uses are wider than in Old Semitic. d= is employed with 12 of the 14 types of predicates of Noonan's typological classification as against 3 in Old Semitic. Syriac conforms to the implicational hierarchy named Complement Deranking-Argument Hierarchy. For adverbial clauses, the syntactic criterion of saturation of the verbal valency as well as semantic and contextual criteria permit to distinguish adverbial clauses from complement clauses. When d= forms conjunctive locutions with prepositions or adverbs, the polysemy of values is disambiguated thanks to the context. Only the conjunction mo d= is monosemous (with a temporal meaning).In the last chapter (chap. 6) on reported speech, we showed that direct reported speech is mostly introduced without d=, whereas it is always the case for indirect speech. Greek did not have any influence on the use of d=. / Il funzionamento del morfema polifunzionale d= del siriaco nei Vangeli della Peshiṭta è descritto in una prospettiva tipologica, in sincronia e attraverso la comparazione, in alcuni punti, con altre versioni e con altre lingue semitiche. Tale morfema deriva dal pronome dimostrativo proto-semitico *ḏV e funge da relatore in diversi livelli sintattici: supporto di determinazione, indicatore delle relazioni genitivali e relative, introduttore delle proposizioni completive e avverbiali. Il capitolo 1 introduce la problematica della ricerca e dell’ambito teorico; il capitolo 2 presenta uno stato dell’arte sull’argomento.Il capitolo 3 è consacrato allo studio del sintagma genitivale. Un criterio sintattico ha permesso di distinguere semanticamente i sintagmi genitivali alienabili e inalienabili, anche se questa distinzione tende ad attenuarsi, in diversi punti, secondo le categorie semantiche d’inalienabile, termini di parentela e parti del corpo.Nel capitolo 4 abbiamo mostrato che, se da una parte le strutture sintattiche sono simili per le relative restrittive e le non-restrittive, dall’altra è impossibile relativizzare le ultime per le relative complemento oggetto, complemento di termine e complemento circostanziale. La strategia con gap sintattico è la strategia primaria nella gerarchia d’accessibilità e tutte le funzioni della testa nella proposizione matrice, tranne l’oggetto della comparazione, sono relativizzabili.Il capitolo 5 tratta le funzioni di d= come complementatore e introduttore di proposizioni avverbiali. Gli impieghi del complementatore sono più ampi rispetto al semitico più antico. Il morfema d= si impiega infatti per 12 dei 14 tipi di predicato della classificazione tipologica di Noonan invece dei 3 del semitico più antico. Il siriaco è conforme alla gerarchia implicativa, Complement Deranking-Argument Hierarchy. Per le proposizioni avverbiali, il criterio sintattico di saturazione della valenza verbale e dei criteri semantici e contestuali permettono di distinguere le avverbiali dalle completive.Quando d= forma delle locuzioni congiuntive con delle preposizioni o degli avverbi, la polisemia dei valori è disambiguato grazie al contesto, fatta eccezione della congiunzione monosemica temporale mo d=Nell’ultimo capitolo, sul discorso indiretto, mostriamo che il discorso “riprodotto” è introdotto senza d= nella maggior parte dei casi, mentre si usa d= nel discorso “riformulato”. Il greco non ha alcuna influenza sul suo utilizzo.
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Le discours rapporté dans les débats politiques télévisés : formes et fonctions des recours au discours autre : le cas des débats de l'entre-deux-tours des présidentielles françaises (1974-2012) / Reported speech in televised political debates : forms and functions of the use of other speech : the case of the debates between the two rounds of the French presidential elections (1974-2012)Caillat, Domitille 08 December 2016 (has links)
Inscrite dans le champ de l’analyse du discours en interaction, notre thèse propose une étude des formes et des fonctions des discours rapportés (DR) dans le cadre des six débats télévisés de l’entre-deux-tours des présidentielles ayant eu lieu en France entre 1974 et 2012. Il y est question de déterminer avec précision à quoi sert le DR — dont on pourrait penser qu’il n’est pas véritablement constitutif du genre — dans ces interactions où chacun des candidats poursuit les objectifs particuliers de s’autopromouvoir et de délégitimer son adversaire.L’analyse détaillée des quelques quatre cents extraits recensés dans le corpus montre que les DR répondent, selon leur lieu d’apparition dans l’échange en cours, la nature de leur source (l’adversaire, un tiers extérieur au débat ou le locuteur lui-même) et leur teneur propositionnelle, à trois différentes visées qualifiables d’autopromotionnelle, de défensive et de polémique — visées auxquelles contribuent en outre parfois leur mode de mise en scène para- et non verbale (mouvements de la voix, mais aussi mimiques, postures, regards et gestuelles déployés par le locuteur conjointement au DR).Répondant ainsi à une intuition de départ, ce travail met à jour le fait que non seulement les discours rapportés sont mis au service des objectifs spécifiques des candidats lors des débats, mais encore qu’ils occupent, selon la nature de leur source, des fonctions différentes mais complémentaires (fonctions relatives à la dynamique des échanges et à l’élaboration d’un discours en confrontation, fonctions strictement argumentatives ou encore fonctions relatives à la finalité des débats en eux-mêmes). / Grounded in the framework of the discourse-in-interaction analysis, this work analyses the forms and functions of reported speech within the six second-round debates of the French presidential election taking place in France between 1974 and 2012. Its object is to precisely determine the purpose of reported speech (which one might think that it is not truly constitutive of the genre) within these interactions in which candidates’main aims are self-promotion and the opponent depreciation.By analysing in details the almost four hundreds extracts recorded in the corpus, our work shows that reported speeches aim, depending on their place within the exchanges, their source (the opponent, a third party or the speaker) and their propositional content, three different purposes we can consider as self-promotion, defence and argument — these purposes can be furthermore supported by some para- and non-verbal elements (voice movements, facial expression, posture, eye expression and gesture deployed at the same time).Following an initial intuition, this study reveals that not only reported speeches serve the candidates’ main goals during debates, but also, depending on their source, they assure different and complementary functions (functions serving the dynamic within the exchanges and the construction of a speech in confrontation, functions exclusively argumentative, or also functions relating to the debates global purpose).
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