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Changement dans la construction sociale de la production alimentaire localisée : analyse à partir du cas drômois / Social change in the construction of local food production : analysis case with the Drôme

Fiamor, Anne-Emmanuelle 24 October 2014 (has links)
Les productions alimentaires régionales, dites « de terroir » ou « localisées » se sont remarquablement développées à partir du tournant des années 80, selon des modes de valorisation variés allant du petit producteur à l’industriel labélisé. A l’aune d’une enquête de terrain portant sur la diversité des modalités de valorisation des nombreuses productions du département de la Drôme, nous nous sommes rendus compte que la diversité des modes de valorisation sur ce territoire n’était pas seulement de nature organisationnelle et stratégique. En effet, le terrain nous a conduit à supposer l’existence d’une diversité de significations sociales associées à la production localisée. Cette diversité s’incarnait dans le fait que la référence à la tradition n’était plus le seul vecteur de légitimation pour une production localisée. C’est ainsi que nous avons cherché à analyser la diversité organisationnelle mais aussi symbolique des différents processus de valorisation. Au vu de la fonction sociale d’aliment identifié dans un contexte industrialisé qu’ont les productions localisées, nous avons alors compris, qu’un nouveau sens social associé à la production locale serait signifiant d’un rapport nouveau au besoin d’identification de l’alimentation dans un contexte industrialisé et mondialisé. Pour analyser cette diversité organisationnelle et symbolique, nous avons pensé les processus de valorisation comme des systèmes de domination, au sens où l’entend Max Weber. Ainsi, le système et la stratégie de valorisation ont été mis au jour, de même que la forme de la légitimation sur laquelle repose la signification sociale de la production. Dans ce cadre, nous avons analysé six variations de localisation par référence à la tradition ainsi qu’une manière de localiser émergente. Dans cette dernière, l’ancrage local de la production s’effectue par le fait d’avoir été produite, transformée et vendue localement par le petit fermier local, souvent néo-rural, selon des savoirs et des savoir-faire de production, de transformation et d’organisation de vente construits à travers les réseaux de partage et de vente existants entre ces exploitants. Ces réseaux, formels et informels, sont créés soit par le biais du monde associatif agricole soit en toute autonomie. Dans ce cadre, chaque exploitant a pour objectif de produire et de vendre mais aussi de « faire groupe » tout en gardant son indépendance face à ses pairs et face aux acteurs institutionnels. Ainsi, ces producteurs, dans leur rapport à la production et au groupe, permettent l’émergence de savoirs et de savoir-faire de production localisée ancrés dans un « ici et maintenant » culturel associé à leur figure de petits fermiers locaux. / This research emanates from a field survey we conducted in the Department of Drôme, France, which deals with the analysis of a variety of valorization methods of local food productions we sought to explain. Local food productions are a traditional production rooted in time and space, regardless the organizational and strategic variety of valorization methods. In the Drôme territory, we found a variety of productions and a variety of organizational and strategic valorization methods. But those patterns are not sufficient to explain what we observed in the field. We observed also another form of reference to location of these productions than only the reference to tradition. From there, in addition to the analysis of the organizational diversity of valorization methods of local food production in Drôme, the characterization of a new form of reference to location of production we spotted is the main issue of this research. To analyze the organizational and symbolic diversity, we conceptualize the valorization methods as systems of domination (in the sense of Max Weber). Indeed, the system and the strategy of valorization are pointed out as well as the shape of the legitimacy on which the social significance of the production is expressed. In this framework, we analyzed six variations of localization types by reference to tradition and one emergent way of localizing productions. This last is assessed through the fact that productions are produced, processed and sold locally by small local farmers, often neo-rural, according to production knowledge and expertise, processing and selling organization built through sharing and selling networks constructed among these farmers. These networks, either formal or informal, are either created through agricultural associations, or either were built autonomously. In this framework, each farmer aims to produce and sell, but also to “build a community” while keeping its independence from peers and institutional actors. Therefore, these farmers, through their relationships to the production and to their community, induce the emergence of knowledge and know-how rooted in “here and now” cultural bedrock crystallized in the representation of the small local farmer
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La mutation du paysage commercial de la grande agglomération de Beyrouth à partir des années 90 : « Entre Réaction et/ou Evolution des espaces existants Et Production de nouveaux espaces de grande envergure». : Le cas de Bourj Hammoud , Zalka- Immaret Chalhoub et Le City Mall, dans la banlieue nord de Beyrouth. / The mutation of the commercial landscape of the great agglomeration of Beirut from the 1990s : " Between Reaction and/or Evolution of existing spaces and Production of new spaces of large-scale". : The case of Bourj Hammoud , Zalka-Immaret Chalhoub and The City Mall, in the north suburb of Beirut.

Fadel, Ninette 26 September 2011 (has links)
Au cours des dernières années, les villes du Monde Arabe assistent à une propagation de centres commerciaux. Parallèlement et à partir des années quatre vingt dix, période de la reconstruction du Liban suite à la guerre libanaise, le paysage commercial de Beyrouth a subi de profondes mutations avec l’introduction de la grande distribution internationale et la multiplication des franchises nationales et internationales éparpillées dans la ville et ses extensions. Là, le phénomène n’est pas nouveau au Liban, mais l’ampleur qu’il prend actuellement et sa généralisation à tout l’espace de l’agglomération beyrouthine, en modifie le paysage commercial. De nouvelles structures commerciales côtoient les structures existantes. Ainsi, la géographie commerciale devient de plus en plus multiforme et complexe, surtout avec l’émergence actuelle d’importants complexes commerciaux de grande échelle et d’une nouvelle typologie. Le commerce de proximité est bousculé et remis en cause par l’avènement de la grande distribution surtout alimentaire au Liban. La problématique émerge de ces mutations qui s’opèrent autour des centres commerciaux constituant des pôles d’attraction surtout, en l’absence de planification urbaine prévoyant leur implantation et la politique d’encouragement aux investissements pour les projets de construction et de reconstruction adoptée par le gouvernement libanais suite à la guerre libanaise. Face à cette situation, ce phénomène nous incite à s’interroger sur les mutations du commerce, leur rayonnement spatial, économique et social, leurs causes et leurs effets sur l’environnement urbain. Quelles sont les logiques qui sont derrière ces mutations ? Quelle est leur portée sur le commerce existant et le commerce nouveau ? La problématique émerge des transformations qui se manifestent dans le paysage commercial et sera traitée à travers les différentes logiques, spatiale, économique, sociale, …, urbaine qui les sous-tendent, se questionnant sur leur dimensions dans chaque type de commerce et la portée du « grand » commerce sur « le petit ». / Over the past years, the cities of the Arab world attended a spread of shopping centers. At the same time and from the year 1990, period of the reconstruction of Lebanon after the Lebanese war, the commercial landscape of Beirut has undergone profound changes with the introduction of the large international distribution and the multiplication of national and international franchises scattered throughout the city and its extensions. Here, the phenomenon is not new to the Lebanon, but the extent that it is currently taking and its generalization to any space of the agglomeration of Beyrouth, alter the business landscape. New commercial structures coexist with existing structures. Thus, the commercial geography becomes increasingly multifaceted and complex, especially with the current emergence of major commercial complexes of large scale and new typology. Trade in proximity is jostled and challenged by the advent of the great especially food distribution in Lebanon. The problem emerges from these mutations occur around shopping malls constituting poles of attraction especially, in the absence of urban planning for their implementation and the policy of encouraging investment for the projects of construction and reconstruction adopted by the Lebanese Government after the Lebanese war. Given this situation, this phenomenon prompts us to wonder about the mutations of the trade, their spatial, economic and social influence their causes and their effects on the urban environment. What are the logics that are behind these mutations? What is their scope on the existing trade and new trade? The problem emerges from the transformations that occur in the commercial landscape and will be processed through the different logical, spatial, economic, social,..., urban that underlie them, questioning their dimensions in each type of trade and the scope of the "large" trade and the “small” ( Le “grand” et le “petit” commerce).
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Pratiques associatives et construction d'un espace social citoyen à Trou du Nord (Haïti)

Brutus, Nora 11 1900 (has links)
Ce mémoire traite de la construction d’un espace social citoyen à partir de l’analyse du travail d’intervention de deux organismes locaux situés à Trou du Nord (Haïti). Il s’agit d’explorer les manières dont les membres se représentent et s’approprient leur statut de citoyen. Pour mettre l’emphase sur les mécanismes associatifs et sociaux qui interviennent dans la construction de ce que nous nommons "espace social citoyen", nous avons mené une recherche qualitative dont la charpente interprétative est conçue avec l’aide des outils théorico-pratiques de la politique de participation (Barber, 1997) et l’intervention sociale collective (Lamoureux, 1991). Nous avançons l’hypothèse centrale que les pratiques associatives sont le vecteur de la construction d’un espace social citoyen à Trou du Nord. Cette hypothèse centrale est soutenue par deux hypothèses opératoires portant sur les conditions d’exercice de citoyenneté et l’affirmation individuelle de l’appartenance des membres à l’espace commun. Nous avons recueilli quatorze entretiens semi-directifs effectués avec les membres de l’Assemblée Populaire Veye Yo Trou du Nord (APVT) et du Rassemblement des Militants Solidaires de Trou du Nord (RAMSO). Les résultats de la recherche indiquent que les membres de ces deux organisations manifestent une grande volonté de contribuer au développement de leur localité et au «mieux-être» de la population. Leur implication directe dans les affaires politiques et sociales s’accompagne des exigences pour que l’État prenne en charge ses responsabilités vis-à-vis de ses citoyens. Cette liberté d’action repose sur le partage de leurs expériences individuelles et sur une grande connaissance des divers aspects des réalités locales auxquelles sont confrontés quotidiennement les citoyens. Ces deux groupes sont conçus comme des espaces de sociabilité, des lieux publics et dynamiques issus de l’activité commune et des divers types d’interactions au niveau local. Toujours d’après l’analyse, les membres de ces deux groupes interviennent sur un problème d’ensemble collectif au niveau local sans pour autant négliger leurs propres intérêts. Ils s’inscrivent dans le jeu de marchandage électoral et apprennent à leurs membres à se comporter comme une communauté d’intérêts et d’actions, elle-même inscrite dans l’ensemble des interactions, des processus et des dynamiques de résolution des problèmes au niveau local. Un tel constat vient à la fois valider certaines de nos hypothèses tout en révélant les limites de l’idée de la construction d’un espace social citoyen. D’une part, la volonté de contribuer au «mieux-être» de la population, la nécessité de prendre la parole, d’exprimer les problèmes collectifs et individuels, le souci d’avoir un contrôle sur l’action des dirigeants élus sont autant d’enjeux qui leur ont permis de passer de leur vécu particulier à une vision plus large des intérêts collectifs et à la définition des tâches qu’ils estiment correspondre au rôle citoyen qui leur incombe. D’autre part, leur positionnement dans le champ politique notamment au moment des élections les fait apparaître comme des groupes partisans, c'est-à-dire qu’ils ne sont pas toujours dans la construction de l’intérêt général. Nous concluons que ce double aspect s’avère nécessaire aussi bien à la construction de l’espace social citoyen qu’au fonctionnement démocratique au niveau local. Car, en plus de se définir comme citoyens et d’affirmer leur appartenance communautaire, les membres développent les capacités critiques face aux gestes et actes posés autant par les dirigeants locaux que par l’État haïtien lui-même. Ils acquièrent aussi les habilités de participer, même dans les interstices, aux jeux sociopolitiques faisant partie du processus de renforcement de la citoyenneté et d’un système démocratique en construction. / This master thesis focuses on the construction of a social citizen from the analysis of the intervention of two local agencies located in "Trou du Nord" (Haiti). It is exploring ways in which members will represent their ownership and represent their citizenship status. We put emphasis on the social mechanisms and associations involved in building what we call "citizen social space". We have conducted a qualitative research from the works of Barber (1997) on practical policy participation and those of Lamoureux (1991) on collective social action. We assume, as central hypothesis, that associative practices are the main vector for construction of a citizen social space in "Trou du Nord". This central hypothesis is supported by two secondary one interested on the operating conditions for the exercise of citizenship and the affirmation of individual members belonging to the common area. We have made fourteen semi-structured interviews conducted with members of the "Assemblée Populaire Veye Yo Trou du Nord (APVT)" and the "Rassemblement des militants solidaires de Trou du Nord (RAMSO)". The results indicate that members of both organizations show great willingness to contribute to the development of their locality and "wellbeing" of the population. This freedom of action is based on sharing their individual experiences and their extensive knowledge of the local realities faced daily citizens. Both groups are designed as spaces of sociability, as public and dynamics places reflecting the various types of local interaction. According to the analysis, members of both groups get involved in resolving collective problems at the local level without neglecting their own interests. They are part of the game of electoral bargaining and teach their members to behave as a community of interests and action, itself contained in all interactions, processes and dynamic resolution of problems local level. Those findings validate some of our hypothetical assumptions and reveal at the same time their limits. On the one hand, the willingness to help with the wellbeing on the population, with the need for the people to speak out and to express their collective and individual problems, with the desire to have control over the elected leaders actions, are all issues that allowed the groups to pursue broader collective interest and to define themselves as a citizen social space. On the other hand, their position in the political arena especially at election time makes them appear as groups of supporters, that is to say they are not always in the construction of the general interest. We conclude this dual aspect is necessary both for the construction of a citizen social space and that of democratic citizen at the local level. In addition, those two groups help citizen to assert their sense of belonging to a local community. They help them also to develop capacities to criticize actions taking by both local and national leaders. They help them also to acquire the skills to participate – even though in the interstices – at the sociopolitical games as part of the process of building citizenship and a democratic system under construction.
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Dieu, le capitalisme et le développement local : conflits sociaux et enracinement territorial : étude monographique d'un village québécois

Parent, Frédéric 05 1900 (has links)
Inscrite dans la tradition monographique en sociologie et en anthropologie, cette thèse prend pour objet la diversité des pratiques et des idéologies caractéristiques des différents types de populations rurales distingués en fonction de l'enracinement territorial, afin d'apporter un nouvel éclairage sur les conflits sociaux actuels dans tous les milieux ruraux québécois qui surgissent notamment de l'accroissement du nombre des néo-ruraux dont les visions du monde s'opposent à celles des agriculteurs, dont le nombre diminue sans cesse. Prenant un village comme observatoire, il s'agit de rendre compte du mouvement totalisant de l'expérience de la vie en société à la fois dans ses dimensions « matérielles » et « symboliques ». L'étude des principales formes de vie sociale (religieuse, économique et politique) se fait grâce à des méthodes diversifiées: l'observation participante, l'analyse statistique, l'analyse du discours, le travail sur les archives municipales et l'histoire orale. L'analyse des différentes formes de vie sociale montre que leur organisation est structurée par deux principaux modèles. Le modèle public et communautaire comprend les personnes qui valorisent l'implication de l'État et des professionnels dans la gestion collective de la redistribution des richesses et dans le développement des milieux ruraux. Ces personnes occupent une position économique « marginale » à l'intérieur de la localité et sont plus près des milieux urbains tant par leurs positions que par leurs visions du monde. Quant au modèle privé et familial, il comprend les personnes défendant le rôle prépondérant des réseaux familiaux dans le développement local et la fermeture de la localité face à la concurrence des marchés extérieurs et aux interventions politiques exogènes. Les représentants de ce modèle occupent une position économique locale dominante, mais se sentent de plus en plus dominés politiquement face aux interventions extérieures des représentants politiques régionaux et des professionnels ainsi qu'économiquement à l'échelle mondiale où ils occupent une position dominée. Les oppositions sous-jacentes à ces deux modèles s'inscrivent dans une histoire ancienne qui met en scène d'une part les élites traditionnelles liées à l'Église et les notables francophones scolarisées et d'autre part les élites industrielles et commerciales qui succèdent aux anglophones dès les années 1920. Le sens et le contenu des modèles varient légèrement avec les transformations récentes de la structure familiale et la régionalisation des pouvoirs politiques et religieux. / Pertaining to the monographic tradition in sociology and anthropology, this dissertation is about the diversity of the practices and ideologies of the different kinds of rural populations, which are in turn distinguished according to their "territorial establishment". I aim to shed a new light on the ongoing social conflicts in all of Quebec's countryside that are due to the increase of "new-inhabitants" whose world views are in opposition to the always decreasing farmers. With a village as observatory, I account for the "totalizing movement" of the social life experience in both its material and symbolic dimensions. I study the main forms of life (religious, economic, and political) with multivarious methods: "participant observation", statistical analysis, analysis of discourse, as well as the municipal archives and oral history. The analysis of the diverse forms of social life shows that they are organized according to two main models: the public and communautarian model, and the private and familial one. The former model comprises individuals who value the State's and professionals interference in the redistribution of goods as well as in the development of the countryside. These individuals occupy a marginal economic position in the village, and their positions and world views are closer to urban individuals. As for the private and familial model, it comprises individuals who defends both the predominant role of family network in the development of the village, and the separation of the village from the exogenous market competition and political interventions. This model's representatives occupy a local dominant economic position, but feel more and more politically dominated in the regional political scene by their representatives and professionals, as well as in the world economy where they occupy a dominated position. The underlying oppositions of these two models are anchored in an age-old history that displays, on the one hand, the traditional elite associated to the Church and the francophone educated notaries, and, on the other hand, the industrial and commercial elite that succeeded to the Anglophones in the 1920s. The meaning and content of the models lightly vary with recent transformations in the family structure and with the regionalization of the political and religious powers.
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Les écrits du Sous-Commandant Marcos, vers une réhabilitation de la fonction heuristique et critique de l'utopie

Mauzerolle, Sophie 08 1900 (has links)
Ce mémoire porte sur le caractère heuristique et critique du discours utopique qu’il conviendra de mettre en lumière à travers les écrits du Sous-Commandant Marcos, écrits qui constituent un cas exemplaire des mécanismes que met en œuvre le discours utopique. Partant de la définition opératoire de l’utopie comme expression d’un imaginaire social qui relèverait d’une pratique utopique dont la fonction serait de critiquer le caractère idéologique des représentations spatio-temporelles induites par l’ordre dominant et, se questionnant par la suite sur la nature de l’ordre dominant contemporain et le caractère spatial de son hégémonie grâce aux travaux d’Henri Lefebvre et de David Harvey, il s’agira de montrer comment, au sein de ses textes, Marcos parvient à produire un espace représentationnel alternatif dans lequel opère un mécanisme de neutralisation des contradictions (Louis Marin), une véritable épochè, une suspension du jugement, seule condition de possibilité du dépassement des contraintes de l’ordre dominant dans le discours et les représentations. / This thesis focuses on the heuristic and critical character of the utopian discourse, as it will be demonstrated through the Subcomandante Marcos’ writings, which present an exemplary case of the mechanisms at play in the utopian discourse. Starting with the operational definition of utopia as an expression of a social imagination resulting from a utopian practice whose function would be to criticize the ideological nature of spatiotemporal representations imposed by the dominant order and, subsequently questioning the contemporary dominant order and the spatial nature of its hegemony with the help of Henri Lefebvre and David Harvey’s works, the objective will be to demonstrate how, in his texts, Marcos produces an alternative representational space in which a mechanism of neutralization of oppositions (Louis Marin), an epoché, a judgment suspension occur, that is the only condition of possibility for overcoming the dominant order constraints in the realm of discourse and representations.
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Pratiques associatives et construction d'un espace social citoyen à Trou du Nord (Haïti)

Brutus, Nora 11 1900 (has links)
Ce mémoire traite de la construction d’un espace social citoyen à partir de l’analyse du travail d’intervention de deux organismes locaux situés à Trou du Nord (Haïti). Il s’agit d’explorer les manières dont les membres se représentent et s’approprient leur statut de citoyen. Pour mettre l’emphase sur les mécanismes associatifs et sociaux qui interviennent dans la construction de ce que nous nommons "espace social citoyen", nous avons mené une recherche qualitative dont la charpente interprétative est conçue avec l’aide des outils théorico-pratiques de la politique de participation (Barber, 1997) et l’intervention sociale collective (Lamoureux, 1991). Nous avançons l’hypothèse centrale que les pratiques associatives sont le vecteur de la construction d’un espace social citoyen à Trou du Nord. Cette hypothèse centrale est soutenue par deux hypothèses opératoires portant sur les conditions d’exercice de citoyenneté et l’affirmation individuelle de l’appartenance des membres à l’espace commun. Nous avons recueilli quatorze entretiens semi-directifs effectués avec les membres de l’Assemblée Populaire Veye Yo Trou du Nord (APVT) et du Rassemblement des Militants Solidaires de Trou du Nord (RAMSO). Les résultats de la recherche indiquent que les membres de ces deux organisations manifestent une grande volonté de contribuer au développement de leur localité et au «mieux-être» de la population. Leur implication directe dans les affaires politiques et sociales s’accompagne des exigences pour que l’État prenne en charge ses responsabilités vis-à-vis de ses citoyens. Cette liberté d’action repose sur le partage de leurs expériences individuelles et sur une grande connaissance des divers aspects des réalités locales auxquelles sont confrontés quotidiennement les citoyens. Ces deux groupes sont conçus comme des espaces de sociabilité, des lieux publics et dynamiques issus de l’activité commune et des divers types d’interactions au niveau local. Toujours d’après l’analyse, les membres de ces deux groupes interviennent sur un problème d’ensemble collectif au niveau local sans pour autant négliger leurs propres intérêts. Ils s’inscrivent dans le jeu de marchandage électoral et apprennent à leurs membres à se comporter comme une communauté d’intérêts et d’actions, elle-même inscrite dans l’ensemble des interactions, des processus et des dynamiques de résolution des problèmes au niveau local. Un tel constat vient à la fois valider certaines de nos hypothèses tout en révélant les limites de l’idée de la construction d’un espace social citoyen. D’une part, la volonté de contribuer au «mieux-être» de la population, la nécessité de prendre la parole, d’exprimer les problèmes collectifs et individuels, le souci d’avoir un contrôle sur l’action des dirigeants élus sont autant d’enjeux qui leur ont permis de passer de leur vécu particulier à une vision plus large des intérêts collectifs et à la définition des tâches qu’ils estiment correspondre au rôle citoyen qui leur incombe. D’autre part, leur positionnement dans le champ politique notamment au moment des élections les fait apparaître comme des groupes partisans, c'est-à-dire qu’ils ne sont pas toujours dans la construction de l’intérêt général. Nous concluons que ce double aspect s’avère nécessaire aussi bien à la construction de l’espace social citoyen qu’au fonctionnement démocratique au niveau local. Car, en plus de se définir comme citoyens et d’affirmer leur appartenance communautaire, les membres développent les capacités critiques face aux gestes et actes posés autant par les dirigeants locaux que par l’État haïtien lui-même. Ils acquièrent aussi les habilités de participer, même dans les interstices, aux jeux sociopolitiques faisant partie du processus de renforcement de la citoyenneté et d’un système démocratique en construction. / This master thesis focuses on the construction of a social citizen from the analysis of the intervention of two local agencies located in "Trou du Nord" (Haiti). It is exploring ways in which members will represent their ownership and represent their citizenship status. We put emphasis on the social mechanisms and associations involved in building what we call "citizen social space". We have conducted a qualitative research from the works of Barber (1997) on practical policy participation and those of Lamoureux (1991) on collective social action. We assume, as central hypothesis, that associative practices are the main vector for construction of a citizen social space in "Trou du Nord". This central hypothesis is supported by two secondary one interested on the operating conditions for the exercise of citizenship and the affirmation of individual members belonging to the common area. We have made fourteen semi-structured interviews conducted with members of the "Assemblée Populaire Veye Yo Trou du Nord (APVT)" and the "Rassemblement des militants solidaires de Trou du Nord (RAMSO)". The results indicate that members of both organizations show great willingness to contribute to the development of their locality and "wellbeing" of the population. This freedom of action is based on sharing their individual experiences and their extensive knowledge of the local realities faced daily citizens. Both groups are designed as spaces of sociability, as public and dynamics places reflecting the various types of local interaction. According to the analysis, members of both groups get involved in resolving collective problems at the local level without neglecting their own interests. They are part of the game of electoral bargaining and teach their members to behave as a community of interests and action, itself contained in all interactions, processes and dynamic resolution of problems local level. Those findings validate some of our hypothetical assumptions and reveal at the same time their limits. On the one hand, the willingness to help with the wellbeing on the population, with the need for the people to speak out and to express their collective and individual problems, with the desire to have control over the elected leaders actions, are all issues that allowed the groups to pursue broader collective interest and to define themselves as a citizen social space. On the other hand, their position in the political arena especially at election time makes them appear as groups of supporters, that is to say they are not always in the construction of the general interest. We conclude this dual aspect is necessary both for the construction of a citizen social space and that of democratic citizen at the local level. In addition, those two groups help citizen to assert their sense of belonging to a local community. They help them also to develop capacities to criticize actions taking by both local and national leaders. They help them also to acquire the skills to participate – even though in the interstices – at the sociopolitical games as part of the process of building citizenship and a democratic system under construction.
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Dieu, le capitalisme et le développement local : conflits sociaux et enracinement territorial : étude monographique d'un village québécois

Parent, Frédéric 05 1900 (has links)
Inscrite dans la tradition monographique en sociologie et en anthropologie, cette thèse prend pour objet la diversité des pratiques et des idéologies caractéristiques des différents types de populations rurales distingués en fonction de l'enracinement territorial, afin d'apporter un nouvel éclairage sur les conflits sociaux actuels dans tous les milieux ruraux québécois qui surgissent notamment de l'accroissement du nombre des néo-ruraux dont les visions du monde s'opposent à celles des agriculteurs, dont le nombre diminue sans cesse. Prenant un village comme observatoire, il s'agit de rendre compte du mouvement totalisant de l'expérience de la vie en société à la fois dans ses dimensions « matérielles » et « symboliques ». L'étude des principales formes de vie sociale (religieuse, économique et politique) se fait grâce à des méthodes diversifiées: l'observation participante, l'analyse statistique, l'analyse du discours, le travail sur les archives municipales et l'histoire orale. L'analyse des différentes formes de vie sociale montre que leur organisation est structurée par deux principaux modèles. Le modèle public et communautaire comprend les personnes qui valorisent l'implication de l'État et des professionnels dans la gestion collective de la redistribution des richesses et dans le développement des milieux ruraux. Ces personnes occupent une position économique « marginale » à l'intérieur de la localité et sont plus près des milieux urbains tant par leurs positions que par leurs visions du monde. Quant au modèle privé et familial, il comprend les personnes défendant le rôle prépondérant des réseaux familiaux dans le développement local et la fermeture de la localité face à la concurrence des marchés extérieurs et aux interventions politiques exogènes. Les représentants de ce modèle occupent une position économique locale dominante, mais se sentent de plus en plus dominés politiquement face aux interventions extérieures des représentants politiques régionaux et des professionnels ainsi qu'économiquement à l'échelle mondiale où ils occupent une position dominée. Les oppositions sous-jacentes à ces deux modèles s'inscrivent dans une histoire ancienne qui met en scène d'une part les élites traditionnelles liées à l'Église et les notables francophones scolarisées et d'autre part les élites industrielles et commerciales qui succèdent aux anglophones dès les années 1920. Le sens et le contenu des modèles varient légèrement avec les transformations récentes de la structure familiale et la régionalisation des pouvoirs politiques et religieux. / Pertaining to the monographic tradition in sociology and anthropology, this dissertation is about the diversity of the practices and ideologies of the different kinds of rural populations, which are in turn distinguished according to their "territorial establishment". I aim to shed a new light on the ongoing social conflicts in all of Quebec's countryside that are due to the increase of "new-inhabitants" whose world views are in opposition to the always decreasing farmers. With a village as observatory, I account for the "totalizing movement" of the social life experience in both its material and symbolic dimensions. I study the main forms of life (religious, economic, and political) with multivarious methods: "participant observation", statistical analysis, analysis of discourse, as well as the municipal archives and oral history. The analysis of the diverse forms of social life shows that they are organized according to two main models: the public and communautarian model, and the private and familial one. The former model comprises individuals who value the State's and professionals interference in the redistribution of goods as well as in the development of the countryside. These individuals occupy a marginal economic position in the village, and their positions and world views are closer to urban individuals. As for the private and familial model, it comprises individuals who defends both the predominant role of family network in the development of the village, and the separation of the village from the exogenous market competition and political interventions. This model's representatives occupy a local dominant economic position, but feel more and more politically dominated in the regional political scene by their representatives and professionals, as well as in the world economy where they occupy a dominated position. The underlying oppositions of these two models are anchored in an age-old history that displays, on the one hand, the traditional elite associated to the Church and the francophone educated notaries, and, on the other hand, the industrial and commercial elite that succeeded to the Anglophones in the 1920s. The meaning and content of the models lightly vary with recent transformations in the family structure and with the regionalization of the political and religious powers.
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Les écrits du Sous-Commandant Marcos, vers une réhabilitation de la fonction heuristique et critique de l'utopie

Mauzerolle, Sophie 08 1900 (has links)
Ce mémoire porte sur le caractère heuristique et critique du discours utopique qu’il conviendra de mettre en lumière à travers les écrits du Sous-Commandant Marcos, écrits qui constituent un cas exemplaire des mécanismes que met en œuvre le discours utopique. Partant de la définition opératoire de l’utopie comme expression d’un imaginaire social qui relèverait d’une pratique utopique dont la fonction serait de critiquer le caractère idéologique des représentations spatio-temporelles induites par l’ordre dominant et, se questionnant par la suite sur la nature de l’ordre dominant contemporain et le caractère spatial de son hégémonie grâce aux travaux d’Henri Lefebvre et de David Harvey, il s’agira de montrer comment, au sein de ses textes, Marcos parvient à produire un espace représentationnel alternatif dans lequel opère un mécanisme de neutralisation des contradictions (Louis Marin), une véritable épochè, une suspension du jugement, seule condition de possibilité du dépassement des contraintes de l’ordre dominant dans le discours et les représentations. / This thesis focuses on the heuristic and critical character of the utopian discourse, as it will be demonstrated through the Subcomandante Marcos’ writings, which present an exemplary case of the mechanisms at play in the utopian discourse. Starting with the operational definition of utopia as an expression of a social imagination resulting from a utopian practice whose function would be to criticize the ideological nature of spatiotemporal representations imposed by the dominant order and, subsequently questioning the contemporary dominant order and the spatial nature of its hegemony with the help of Henri Lefebvre and David Harvey’s works, the objective will be to demonstrate how, in his texts, Marcos produces an alternative representational space in which a mechanism of neutralization of oppositions (Louis Marin), an epoché, a judgment suspension occur, that is the only condition of possibility for overcoming the dominant order constraints in the realm of discourse and representations.
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L'espace péripersonnel : un espace pour inter-agir / The peripersonal space : a space to inter-act

Patanè, Ivan 26 April 2018 (has links)
L'espace entourant notre corps est d'une importance vitale: nous surveillons attentivement les objets (animés et inanimés) qui entrent dans les limites de l'espace à immédiate proximité du corps pour interagir avec eux. Dans le domaine des neurosciences cognitives, cet espace est exemplifié par le concept d'espace péripersonnel (PPS), une représentation hautement plastique qui intègre des stimuli tactiles et visuels présentés sur et près du corps. Cette représentation semble contribuer au guidage efficace des actions, cependant dans la littérature on ne retrouve aucune preuve substantielle de l'implication du PPS dans le contrôle des actions. Un argument en faveurs de cette hypothèse dériverait de la preuve que la plasticité du PPS peut effectivement survenir avant le début du mouvement, plutôt que pendant le mouvement. Les résultats de la première étude (chapitre II) révèlent que les informations visuelles et tactiles interagissent de manière significative déjà au cours de la phase de planification de l'action et que cette interaction visuo-tactile augmente ultérieurement au cours des étapes successives du mouvement. Un tel processus de « remappage » visuo-tactile du PPS, qui précède temporellement et accompagne par la suite l'exécution de l'action motrice, semble donc idéalement adapté à pour aider au guidage de nos actions. Récemment, il a été suggéré que le PPS pourrait jouer un rôle dans le guidage des interactions motrices entre individus. En psychologie sociale, l'espace autour du corps est appelé espace interpersonnel (IPS), défini comme l'espace que les individus maintiennent autour d'eux et dans lequel les autres ne peuvent pas pénétrer sans susciter d'inconfort. En raison de certaines similitudes entre les représentions du PPS et du IPS, certains auteurs ont soulevé la question d'un éventuel partage de certaines caractéristiques fonctionnelles entre ces deux représentations. Le deuxième objectif de ma thèse etait de tester cette hypothèse en exploitant un autre processus de «remappage» plastique du PPS, c'est-à-dire celui induit par l'utilisation d'un outil. Les résultats de la deuxième étude (chapitre IV) montrent que l'utilisation «standard» d'un outil «allonge» le PPS, mesuré par la distance d'atteignabilité d'une autre personne, mais n'influence pas l'IPS, mesuré par la distance de confort envers la même personne. Dans la troisième étude (chapitre V), nous avons introduit une nouvelle variante plus sociale de l'utilisation d'un outil pour examiner la plasticité sensorimotrice et sociale des deux espaces. Les résultats obtenus révèlent que l'utilisation sociale d'un outil «allonge» le PPS et en même temps «réduit» l'IPS. La démonstration que l'on peut induire des changements directionnellement opposés entre les deux représentations, falsifie l'hypothèse selon laquelle il peut y avoir un chevauchement fonctionnel entre PPS et IPS. Ces exemples de dissociation fonctionnelle peuvent donc servir à éviter une association inappropriée entre les deux concepts. Si l'hypothèse de l'identité fonctionnelle avec l'IPS ne semble pas légitime, il n'en demeure pas moins que le PPS est également sensible aux variables sociales. La dernière étude (Chapitre VII) vise donc à explorer cette sensibilité du PPS vers une dimension sociale fondamentale, encore inexplorée: la propriété privée. Les résultats de la quatrième étude indiquent que la propriété d'un objet, qu'elle soit considérée comme individuelle ou partagée, est essentielle pour l'émergence des propriétés dynamiques du PPS. Les stimuli visuels influencent effectivement la perception tactile d'une manière plus marquée au début du mouvement, mais seulement lorsque l'objet appartient au participant. Il convient de noter qu'un effet similaire apparaît également lorsque l'on observe une autre personne agir sur l'objet qui lui appartient... [etc] / The zone that surrounds our body is of vital importance: we carefully monitor the objects (both animate and inanimate) that enter the boundaries of the immediate space around the body to interact with them. In the neurocognitive field such a space is captured by the concept of peripersonal space (PPS), a highly plastic representation that integrates tactile and visual stimuli presented on, and close to, the body. This system seems to contribute to the efficient guidance of actions, yet, a clear demonstration of a prominent role of PPS in control of actions is critically lacking. Strong support for this would derive from evidence that PPS plastic changes occur before rather than after movement onset. The results from the first study (Chapter II) reveal that visual and tactile information strongly interact already during the planning phase of action and this visuo-tactile interaction is further enhanced during subsequent movement phases. Such a visuo tactile remapping of PPS that temporally precedes and subsequently accompanies overt motor execution is ideally suited to planning and guiding actions. Recently, it has been suggested a possible involvement of PPS in the guidance of motor interactions between individuals. In social psychology, the space around the body is termed interpersonal space (IPS), defined as the area individuals maintain around themselves into which others cannot intrude without arousing discomfort. Because of some similarities between the PPS and IPS constructs, some authors have raised the question of whether they share some functional features. The second aim of my thesis is to test this hypothesis by taking advantage of another PPS remapping, namely that one induces by tool-use. The results of the second study (Chapter IV) show that “standard” tool-use ‘extends’ PPS, as measured by reaching distance toward a peer, but does not affect IPS, as measured by the comfort distance toward the same peer. In the third investigation (Chapter V), we introduced a novel form of “social” tool-use setting to test for both sensorimotor and social plasticity of the two spaces. The findings that social tool–use ‘extends’ PPS and ‘reduces’ IPS, inducing opposite changes on each representation, clearly disconfirms the hypothesis . that there might be functional overlap between these sectors of space. Such examples of functional dissociation may therefore be sufficient to warn scholars to refrain from risky conflations between the two concepts. If the assumption of functional identity with IPS does not appear to be legitimate, it is true that PPS is sensitive to social features. The last study (Chapter VII) is thus aimed at probing this sensitivity of PPS to a so far unexplored but fundamental social dimension: ownership. The results from the forth study indicate that, whether considered to be as individual or shared property, ownership of an object is critical for the PPS dynamic properties to emerge. Visual stimuli affected touch perception more strongly at the movement onset than before, but only when the object belonged to the acting participant. Interestingly, a similar remapping was found when simply observing the peer acting on her own belonging. In a follow-up experiment we investigated PPS plastic changes when property of the target object was shared between the two agents. In this case, PPS remapping emerged not only when acting in first person, but also when observing the peer acting upon the shared object. Taken together, these findings critically inform current theoretical models about space around our body and about its function in our sensorimotor and social inter-actions
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La tuberculose dans l’espace social barcelonais 1929-1936 / Tuberculosis in the barcelonian social space 1929-1936 / La tuberculosis en el espacio social barcelonés 1929-1936

Miralles, Celia 18 June 2014 (has links)
L’ancienne phtisie pulmonaire, maladie sociale excellence au XIXème siècle, est encore, au début du XXème siècle, empreinte d’un fort imaginaire commun associé à la misère sociale. Cette thèse analyse l’inscription de cette maladie dans l’espace social barcelonais des années 1930, et pour ce faire, elle cherche à prendre en compte les multiples acceptions de la tuberculose, mêlant discours des médecins et vécu des patients.Avec la découverte du bacille de Koch en 1882, le microbe apparait comme l’unique cause de la tuberculose, ce qui suppose une redéfinition de la lutte antituberculeuse, désormais concentrée sur l’élimination de l’agent contagieux. Bien plus qu’auparavant, la tuberculose est alors associée aux recoins poussiéreux et à l’environnement insalubre comme à la promiscuité. A Barcelone entre 1929 et 1936, les autorités catalanes se concentrent sur la mise en place d’une lutte préventive qui vise à extirper le microbe de certains logements précisément identifiés dans la ville.La tuberculose est également une maladie sociale qui caractérise un groupe d’individus et l’isole du reste de la société. Outre une réflexion sur la construction sociale d’une catégorie homogène autour du dénominateur commun que constitue le microbe, cette thèse a pour but de prendre en compte la réalité vécue des individus malades soignés dans les dispensaires, hôpitaux et sanatoria gratuits et de comprendre leur intégration dans le panorama social barcelonais à cette époque. Il apparait dès lors que ces tuberculeux sont souvent des actifs avec une position sociale précaire liée à une moindre intégration dans la ville, sans être pour autant complètement « isolés » socialement. C’est la déclaration de la maladie qui les fait « basculer » dans un groupe d’exclus sociaux pris en charge médicalement.Mais plus qu’un identifiant commun, la tuberculose est surtout un vécu personnel. Le malade est un acteur essentiel de sa maladie comme de sa guérison et son parcours met au jour une pratique de la lutte qui permet de redéfinir par le bas les structures de soins, et la logique médicale moderne telle qu’elle est évoquée dans les discours. Enfin, ces parcours individuels de malades dans la capitale catalane brouillent surtout la catégorie unifiée et homogène mettant en avant des préoccupations personnelles qui dépassent l’exigence de santé et l’absolue nécessité de se prémunir contre le microbe, laissant apparaitre des visions divergentes de la lutte contre la maladie à la même époque. / « Consumption », a major concern of the late 19th century, was still a disease associated with misery in the collective imagination of the early 20th century. The present dissertation focuses on consumption in the Barcelonian social space of the 1930s: it seeks to circumscribe the multiple meanings of tuberculosis which emerge from medical discourse as well as from the patients’ experience.The discovery of the Koch bacillus in 1882 entailed a redefinition of the fight against tuberculosis, as the bacillus came to be seen as the single cause of the disease. Since priority was given to the eradication of the contagious agent, tuberculosis was more than before associated with dust, unsanitary and crowded environments. From 1929 to 1936, the Catalan authorities in Barcelona concentrated on preventive action, which consisted in the extirpation of the Koch bacillus from housing in some areas that were precisely identified.Besides the analysis of tuberculosis as a homogeneous social construct, the present dissertation takes the patients’ points of view into account. Tuberculosis is a social disease that characterises a group of individuals and isolates them from the rest of society. A focus on individuals who were treated in a network of free dispensaries, hospitals and sanatoriums helps us understand their position in the social landscape of Barcelona at that time : prior to being diagnosed with tuberculosis, the patients had been working and were often marginally integrated to the city’s life without being altogether socially isolated. Contracting the disease is what downgraded them to the category of medically treated paupers.More than a common status though, tuberculosis was a personal experience for the individuals struggling against the disease and getting cured. The latter’s clinical files provide a bottom-up perspective on medical institutions and on the logics of modern medical discourse. The patients’ individual trajectories in the capital of Catalonia further blur the unified and homogeneous reference to tuberculosis, as they give priority to personal concerns over health requirements and over the absolute necessity of the fight against the bacillus, thus revealing diverging contemporary understandings of the fight against tuberculosis. / La antes denominada tisis pulmonar, enfermedad social por excelencia del siglo XIX, sigue siendo, aun en el siglo XX, empreñada de un fuerte imaginario común asociado a la miseria social. Esa tesis doctoral pretende analizar la inscripción de esta enfermedad en el espacio social barcelonés de los años 1930 y con este fin toma en cuenta las múltiples acepciones de la tuberculosis, entremezclando discursos de los médicos y vivencias de los pacientes.Con el descubrimiento del bacilo de Koch en 1882, el microbio se convierte en la única causa de la enfermedad lo cual supone una redefinición de la lucha antituberculosa, ahora directamente orientada hacia la eliminación del agente contagioso. Aun más que antes, la tuberculosis es entonces asociada al rincón polvoriento, al ambiente insalubre y el hacinamiento. En Barcelona entre 1929 y 1936 las autoridades catalanas se concentran en el establecimiento de una lucha preventiva que aspira a extirpar el germen de ciertas viviendas precisamente identificadas en la ciudad.La tuberculosis también es una enfermedad social que caracteriza a un grupo de individuos aislándolo del resto de la sociedad. Además de una reflexión sobre la construcción social de una categoría homogénea alrededor del denominador común que constituye el microbio, esa tesis tiene como objetivo realzar la realidad vivida por los individuos enfermos curados en los dispensarios, hospitales y sanatorios gratuitos, así como entender sus maneras de desenvolverse en el panorama social barcelonés en esa época. Así aparece que los tuberculosos suelen ser unos activos con una posición social precaria, vinculada a una menor integración en la ciudad, sin ser por lo tanto completamente aislados socialmente. Es la declaración de la enfermedad la que les hace “bascular” en un grupo de excluidos sociales asumidos como tales por las autoridades médicas.Pero, más que un identificador común, la tuberculosis es sobre todo una vivencia personal. El enfermo es un actor esencial de su enfermedad tanto como de su curación, y su recorrido muestra una práctica de la lucha que permite redefinir desde abajo las estructuras asistenciales y la lógica médica moderna tal como es evocada en los discursos. Por fin, los recorridos individuales de enfermos en Barcelona nublan sobre todo la percepción de una categoría unificada y homogénea, realzando las preocupaciones personales que se sobreponen a la exigencia de salud, o a la absoluta necesidad de prevenirse frente al germen, dejando ver visiones discrepantes de la lucha contra la enfermedad.

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