• Refine Query
  • Source
  • Publication year
  • to
  • Language
  • 129
  • 25
  • 12
  • 4
  • 3
  • Tagged with
  • 198
  • 105
  • 51
  • 46
  • 42
  • 33
  • 28
  • 27
  • 25
  • 24
  • 24
  • 23
  • 22
  • 21
  • 21
  • About
  • The Global ETD Search service is a free service for researchers to find electronic theses and dissertations. This service is provided by the Networked Digital Library of Theses and Dissertations.
    Our metadata is collected from universities around the world. If you manage a university/consortium/country archive and want to be added, details can be found on the NDLTD website.
181

Le journal le Droit, miroir de l'identité franco-ontarienne

Laporte, Luc 25 April 2018 (has links)
Menacés par la possibilité d'assimilation au monde anglophone, les Franco-Ontariens ont toujours eu à lutter pour leur survie. La montée du néo-nationalisme québécois qui fait disparaître la notion du Canada français au cours des année s '60 et '70 constitue un nouveau danger pour les Franco-Ontariens. Alors que les Québécois cherchent à s'affirmer comme majoritaires au Québec, les Franco-Ontariens se sentent "minorisés" davantage et isolés dans leur province. Cette nouvelle condition les pousse à revendiquer avec plus de vigueur pour le respect de leurs droits et contribue à forger une identité franco-ontarienne distincte. C'est cette transformation du Canada français et l'émergence d'une nouvelle identité franco-ontarienne que nous analyserons à travers les éditoriaux du journal Le Droit, le seul quotidien francophone de l'Ontario. / Québec Université Laval, Bibliothèque 2013
182

Être préposé aux bénéficiaires : l'expérience de travail des immigrants de la ville de Québec

Allaire, Émilie 24 April 2018 (has links)
Ce mémoire propose une analyse ethnographique de l’expérience au travail des préposés aux bénéficiaires immigrants par l’examen des pratiques et des interactions sociales au sein des centres d’hébergement de la ville de Québec. Il examine plus particulièrement la place qu’occupe l’ethnicité des préposés à travers la relation qu’ils entretiennent avec les résidents et les collègues de travail. La recherche réalisée montre que l’expérience des préposés immigrants est souvent difficile : ils ne peuvent pas mettre en scène les pratiques de soin qui leur sont prescrites, en raison de nombreuses contraintes organisationnelles, en plus de vivre plusieurs difficultés interactionnelles autant avec les collègues que les résidents. L’ethnicité influence l’expérience plutôt négativement : la différence corporelle devient un facteur d’exclusion organisationnel menant à la mise à l’écart des préposés immigrants au sein de l’équipe de travail. Elle n’occupe toutefois pas la même place dans la relation entre les préposés et les résidents, comme elle n’y est pas le premier élément provoquant des relations de soin souvent tendues. L’examen des relations entre préposés et résidents mène ainsi à un constat plus positif de l’expérience au travail. / Through an ethnographic analysis, this master’s tries to understand the lived work experience of immigrant personal care attendants by studying the practices and professional and social relations found within long-term centers care in Quebec City. It focuses on the place of ethnicity in personal care attendant’s relations with colleagues and patients. This master’s shows that their lived work experience is often difficult: they cannot do their job like they would like to do it, because of the numerous organisational constraints surrounding their work. More so, their experience many difficulties in their interactions with their colleagues and patients. Ethnicity is at the core of this negative lived work experience: it is that by which social interactions are defined in this place of work, and it is a source of exclusion from their coworkers for immigrant personal care attendants. Nevertheless, it occupies a different place in social interactions between personal care attendants and the patients than it does between immigrant personal care attendants and their colleagues: ethnicity is not the primary source of negative care relation with attendant’s patients. Thus, analyzing the relation between personal care attendants and their patients leads to a more positive view of their work experience.
183

La quête de sens du sujet dans les romans de V.Y. Mudimbe et d'Édouard Glissant

Sévigny-Côté, Yasmina 06 March 2024 (has links)
Titre de l'écran-titre (visionné le 28 février 2024) / En nous fondant sur un corpus de huit romans, dont trois de l'auteur congolais V.Y. Mudimbe (Entre les eaux, 1973, L'écart, 1979 et Shaba deux, 1989) et cinq de l'auteur martiniquais Édouard Glissant (La lézarde, 1958, Le quatrième siècle, 1964, La case du commandeur, 1981, Mahagony, 1987 et Tout-monde, 1995), cette thèse examine comment la quête de sens des personnages et des narrateurs, sous les diverses formes qu'elle revêt dans les textes (quête de liberté politique et intellectuelle, quête de l'histoire et de la mémoire, quête existentielle), est une manière pour les romanciers de réfléchir aux problématiques identitaires du sujet africain et antillais colonisé, d'identifier les maux qui rongent leurs sociétés (la misère et les inégalités sociales, les dictatures et la guerre en Afrique, l'oubli d'une histoire traumatique aux Antilles) et de chercher des pistes de solution. Dans cette recherche, la quête de sens renvoie au cheminement des personnages vers une meilleure connaissance d'eux-mêmes, de leur société et de leur histoire. Chez Mudimbe, elle s'observe dans l'ambivalence de sujets tiraillés entre l'Afrique et l'Occident, la réflexion et l'action. Dans le contexte qui suit les indépendances, les personnages se questionnent sur leur parcours d'intellectuels occidentalisés, cherchent qui ils sont et comment participer à l'avènement de sociétés plus justes en Afrique. Chez Glissant, la quête de sens s'enracine dans l'angoisse généalogique de sujets qui ignorent le passé de la traite et de l'esclavage aux Antilles. Les personnages cherchent dès lors des traces de leurs origines dans les mémoires et les lieux martiniquais. Notre visée est de montrer comment, chez chaque auteur, les personnages et les narrateurs développent peu à peu, chacun à leur manière, des compétences d'interprétation et de déchiffrement du présent et du passé, jouant une fonction de dévoilement d'aspects inédits du social et de l'histoire dans les romans. L'usage combiné de la sociologie de la littérature et des théories de l'énonciation nous permet d'étudier comment la fiction devient un outil de questionnement et d'analyse pour le romancier, qui réfléchit à sa société et à son histoire en les réinventant. Les quêtes des divers personnages et des narrateurs permettent à Mudimbe et à Glissant de dévoiler différentes facettes de l'existence en Afrique et aux Antilles, qui se rencontrent autour d'une interrogation commune : qu'est-ce que veut dire être Africain/Antillais aujourd'hui ?
184

Les Karen : Horizons d'une population frontière. Mises en scène de l'indigénisme et écologie en Thaïlande.

Pesses, Abigaël 10 December 2004 (has links) (PDF)
La thèse met en relief l'émergence récente d'un mouvement activiste parmi les montagnards nord-thaïlandais, soutenu par de nombreuses ONG environnementalistes locales et investi dans l'élaboration de modèles alternatifs de préservation des ressources forestières destinés à empêcher la délocalisation de villages implantés dans des « parcs nationaux ». Ce faisant, les montagnards karen créent de ce que j'ai nommé une « éco-tradition », soit une éthique indigène de préservation de l'environnement, inspirée de leurs « savoirs locaux » sur la nature et revisitée à l'aune du discours moderne sur l'écologie et le « développement durable ». L'analyse s'attache alors à détailler le processus de construction et de légitimation de cette éco-tradition sous l'angle des modalités d'articulation entre des logiques locales et transnationales de développement. Cette approche propose ainsi de dépasser la dialectique traditionnelle du rapport entre Etat et minorités pour mettre plutôt en scène la polyphonie des forces sociales et politiques hétérogènes qui interagissent au sein de l'ensemble national autour de l'enjeu crucial du contrôle des ressources naturelles du pays.
185

Une géographie sociale et culturelle de l'hindouisme tamoul - Le culte de Murugan en Inde du Sud et dans la diaspora

Trouillet, Pierre-Yves 13 December 2010 (has links) (PDF)
Murugan est un dieu du panthéon hindou dont la figure religieuse est présente dans le sud de l'Inde depuis plus de deux millénaires. Son culte est associé aux montagnes et à l'identité culturelle du Tamil Nadu (le " pays tamoul "), un État fédéré de l'Union indienne dont les orients sont balisés par les six grands centres de pèlerinage dédiés à cette divinité. Ce type d'interaction symbolique et géographique entre les temples de Murugan, le territoire et les circulations religieuses date au moins de l'époque médiévale, et se retrouve aussi désormais tant à l'échelle de la localité qu'à celle de la diaspora. L'étude montre plus largement que le culte de Murugan suscite des actions humaines imprimées dans l'espace géographique - telles que l'édification d'un temple, un pèlerinage, ou l'instrumentalisation politique d'un lieu saint - et qu'il est donc doté d'une véritable spatialité. L'expression de cette spatialité dépend de la position de Murugan dans le panthéon et de ce qu'il représente pour la société tamoule. Ainsi, la présence d'un temple de Murugan sur la colline du village de Mailam (au Tamil Nadu) repose autant sur l'association du dieu avec les sommets, que sur la géographie socio-religieuse locale, où les dieux, les castes et leurs espaces sont à la fois classés et classants. À l'échelon du pays tamoul, le Mouvement Dravidien a mobilisé le culte de Murugan pour alimenter son idéologie régionaliste au XXe siècle, au nom de la territorialisation historique du culte dans cette région. À l'Ile Maurice, la popularité des processions pour Murugan et la surreprésentation de ses temples font écho à l'affirmation identitaire des Tamouls face à la majorité hindoue originaire du nord de l'Inde. Elles illustrent encore combien les lieux et les circulations liés à ce culte sont signifiants au point de produire des actes territoriaux. La thèse démontre au final l'intérêt des méthodes de la géographie sociale et culturelle pour l'étude géographique du fait religieux.
186

Historical Consciousness and the Construction of Inter-Group Relations: The Case of Francophone and Anglophone History School Teachers in Quebec

Zanazanian, Boghos 08 1900 (has links)
Cette thèse s’intéresse aux effets de la conscience historique sur les négociations de l’ethnicité et la structuration des frontières intergroupes chez les enseignants d’histoire nationale au Québec. L’ambiguïté de dominance ethnique entre Francophones et Anglophones contextualise la façon dont les enseignants de ces groupes historicisent les significations du passé pour se connaître et s’orienter « ethniquement. » Selon leurs constructions des réalités intergroupes, ils peuvent promouvoir la compréhension intergroupe ou préserver une coexistence rigide. Le premier article théorise comment les capacités à historiciser le passé, ou à générer des formes de vie morales pour une orientation temporelle, soutiennent la construction de l’ethnicité. En développant un répertoire des tendances de conscience historique parallèles et égales afin de comprendre les fluctuations dans le maintien des frontières ethniques, l’article souligne l’importance de la volonté à reconnaître l’agentivité morale et historique des humains à rendre les frontières plus perméables. Le deuxième article discute d’une étude sur les attitudes intergroupes et les traitements mutuels entre des enseignants d’histoire Francophones et Anglophones. Alors que la plupart des répondants francophones sont indifférents aux réalités sociales et expériences historiques des Anglo-québécois, tous les répondants anglophones en sont conscients et enseignent celles des Franco-québécois. Cette divergence implique une dissemblance dans la manière dont les relations intergroupes passées sont historicisées. La non-reconnaissance de l’agentivité morale et historique des Anglo-québécois peut expliquer l’indifférence des répondants francophones. Le dernier article présente une étude sur la conscience historique des enseignants d’histoire francophone à l’égard des Anglo-québécois. En mettant le répertoire de conscience historique développé à l’épreuve, l’étude se concentre sur la manière dont les répondants historicisent le changement temporel dans leurs négociations de l’ethnicité et leurs structurations des frontières. Tandis que leurs opinions sur l’« histoire » et leurs historicisations des contextes différents les amènent à renforcer des différences ethnoculturelles et à ne pas reconnaître l’agentivité morale et historique de l’Autre, presque la moitié des répondants démontre une ouverture à apprendre et transmettre les réalités et expériences anglo-québécoises. La dépendance sur les visions historiques préétablies pour construire les réalités intergroupes souligne néanmoins l’exclusion de ce dernier groupe dans le développement d’une identité nationale. / This three-article thesis looks at the effects of historical consciousness on the negotiation of ethnicity and the structuring of group boundaries among national history teachers in Quebec. The province’s ambiguous ethnic dominance between Francophones and Anglophones sets the stage for revealing how teachers from Quebec’s parallel history classrooms historicize meanings of the past for ethno-cultural awareness and agency. Depending on how inter-group realities are constructed, these educators can either promote inter-group comprehension or preserve rigid co-existence. The first article theorizes how social actors’ differing capacities to historicize the past, or to generate moral life patterns for temporal orientation, underlie their negotiations of ethnicity and agency toward the “significant Other.” By developing a repertory of parallel and equal tendencies of historical consciousness for grasping fluctuations in ethnic boundary maintenance, the article moreover argues how social actors’ willingness to recognize human moral and historical agency is central to group boundary porosity. The second article discusses the findings of an exploratory study conducted on inter-group attitudes and mutual in-class treatments between Francophone and Anglophone educators in Montreal national history classrooms. Whereas most Francophone respondents are indifferent to Anglo-Québécois social realities and historical experiences, all Anglophone ones know and transmit those of the Franco-Québécois to their students. Mirroring each group’s sociological status, this divergence implies a dissimilarity in how past inter-group relations are historicized. Possible non-recognition of Anglo-Québécois moral and historical agency moreover explains the prevalent indifference among Francophone respondents. The last article touches upon an in-depth study conducted on Francophone national history teachers’ historical consciousness of the Anglo-Québécois. By testing my aforementioned repertory, the study analyzed how respondents historicize temporal change when negotiating ethnicity and structuring group boundaries. While their views on “history” and their historicizing of different thematic contexts overwhelmingly lead respondents to reinforce ethno-cultural differences and to not recognize human moral and historical agency, half of them nonetheless demonstrate openness to learning about and transmitting Anglo-Québécois social realities and historical experiences. Despite such willingness, reliance on pre-established historical visions for constructing inter-group realities nevertheless highlights the exclusion of the latter when respondents set out to develop a national identity among students.
187

Constructions et représentation de la classe ouvrière du Nord du Québec à Fermont

Messier- Moreau, Laurence 08 1900 (has links)
À l'ère de la mondialisation, où la matrice capitaliste continue de dominer, la classification dans les groupes se définit encore en termes de classes, de genres et d'ethnicité. Les transformations causées par la mondialisation actuelle entraînent de nouveaux modes de production, qui à leur tour transforment les modes de définition et de régulation des populations. Le projet d'exploitation du Nord du Québec est un phénomène relativement récent; or, le processus de construction d'une classe sociale n'est pas un phénomène nouveau. La formation des classes sociales étant toujours en évolution, il semble aujourd'hui pertinent de réexaminer les facteurs économiques, sociologiques et historiques des caractéristiques théoriques nécessaires à la construction et à la représentation d'une classe sociale dont l'existence est liée à l'exploitation accrue des richesses naturelles, la classe ouvrière du Nord du Québec.

 À Fermont, dans le Nord du Québec, les compagnies minières emploient depuis 2011 une grande quantité de travailleurs québécois provenant de l'extérieur de la région, des travailleurs permanents non- résidents. Ainsi, la structure sociale construite sur la force de travailleurs locaux est aux prises avec de nouvelles dynamiques de mobilité sociale géographique. Au travail, les femmes et les autochtones sont aussi affectés par les relations des systèmes de pouvoir de la vie quotidienne, car les emplois de l'industrie minière et du domaine de la construction sont socialement et historiquement fondés sur des capitaux sociaux et culturels (blanc et homme). La classe ouvrière du Nord du Québec est redéfinit par son rapport à la migration géographique des travailleurs permanents non- résidents, par ses relations avec les minorités de genre et les minorités autochtones, relations qui engendrent une organisation sociale complexe et hétérogène. / In an increasingly globalized world, where the capitalist model is ubiquitous, the central question in the attempt at group classification concerns the link between the commercialization of a work force and the social stratification of the population in terms of class, gender, and ethnicity. The growing demands of globalization lead to new and innovative modes of production, which in turn transform the dynamics involved in defining and regulating populations. In current national affairs in Canada, this is best exemplified in the debate over the exploitation of Quebec's northern resources. The project to exploit Quebec's northern riches is a relatively recent phenomenon; the process whereby a social class is formed, however, is not. Given the vicissitudes of this process, it seems pertinent to reexamine the economic, sociological and historical elements which influenced the theoretical discourse on a social class whose existence is intrinsically linked with the exploitation of natural resources, namely the workers of northern Quebec. In Fermont, a town located in northern Quebec, mining companies have employed since 2011 a large number of workers coming from other regions of Quebec, known as permanent non-residents. Thus, the balance of the social structure maintained by the local workers is faced with new dynamics of social geographic mobility. In the workplace, women and Native Americans are also affected by the power relations at the interpersonal level in daily life owing to the fact that the jobs in the industrial mining sector and in construction are socially and historically founded on specific social and cultural traits (namely, white and male). The working class of northern Quebec is therefore redefined in its relationships to the permanent non-resident workers as well to its gender and indigenous minorities, relationships which will doubtless engender a complex and heterogeneous social structure.
188

Une Géographie Socioculturelle

Raibaud, Yves 07 December 2009 (has links) (PDF)
Cet essai pose la question de la géographie sociale aujourd'hui. La première partie fait un retour sur son histoire et sur les questions que lui posent l'hypothèse d'un « tournant géographique » et le développement des approches culturelles en géographie. L'énoncé : « Est-ce la façon de faire la géographie ou le monde qui change ? » interroge la géographie sociale à partir de deux hypothèses. La première est celle proposée par une géographie de l'individu qui replace le sujet, l'individu ou l'acteur au cœur de la construction d'espaces marqués par les processus de métropolisation. La seconde, énonçant le fait que la géographie est elle-même une production culturelle pose la question de la place de la culture dans la géographie et invite à une démarche d'autoanalyse envisageant les variations d'interprétation de la notion de culture dans les sciences sociales. A partir de ces deux hypothèses l'auteur questionne la position des géographes et invite à un renouvellement des postures et des objets. Dans la deuxième partie trois « nouveaux objets géographiques » servent de support à la démonstration. Le premier, la musique, est abordé à partir de la question « Comment la musique vient-elle aux territoires ? ». A travers les exemples proposés la musique apparaît comme un géoindicateur, un vecteur de transitions entre échelles territoriales, un fixateur des adhésions territoriales, un constructeur d'images, un mode de gouvernance. On peut ainsi décrire le parcours d'un auditeur dans la ville en fête ou en festival comme une « expérience de la ville » conforme aux nouveaux modes de sociabilité d'un individu postmoderne. On peut aussi envisager les rapports entre musique et territoires dans leurs temporalités, à l'échelle d'un espace-monde parcouru en tous sens par des ondes et des flux musicaux. Le deuxième objet, le « sexe et le genre », est examiné aussi bien du point de vue d'un « sexe social » (prescrivant des rôles de genre propres à chaque lieu) que d'un « sexe intime » faisant appel à l'expérience unique que chacun peut avoir de son corps dans l'espace. Plusieurs courtes monographies permettent d'illustrer ce propos. La présentation d'une recherche en cours sur l'agglomération urbaine de Bordeaux montre comment la construction théorique d'un objet « sexe et genre » peut renouveler les analyses du tissu urbain et de ses composantes sociales. Le troisième objet, l'ethnicité, est présenté à partir d'un travail interdisciplinaire sur l'usage de l'ethnicité dans les sciences sociales, d'une recherche sur le volet culturel de la politique de la ville et d'un travail d'enquête sur les travailleurs sociaux issus des « communautés » de Guyane française. La troisième partie tente de définir ce que pourrait être une géographie socioculturelle. La distinction entre approche sociale et approche culturelle devient ténue dès lors qu'on n'envisage plus le couple individu/social comme un rapport dialectique et qu'on prend en compte les variations d'interprétation de la notion de culture. Dans la suite et la fin de cet essai, l'auteur pose l'hypothèse d'un paradigme socioculturel qui aurait son origine dans l'avènement des sociétés démocratiques et le développement de l'accès au savoir. Le projet d'une géographie socioculturelle s'appuie donc à la fois sur des méthodes renouvelées pour comprendre l'espace des sociétés et sur une approche éthique qui analyse les effets sociaux de la production de savoirs. La conclusion affirme l'intérêt d'une géographie socioculturelle s'intéressant aux faits de culture et son inscription logique dans le courant de la géographie sociale française.
189

Historical Consciousness and the Construction of Inter-Group Relations: The Case of Francophone and Anglophone History School Teachers in Quebec

Zanazanian, Boghos 08 1900 (has links)
Cette thèse s’intéresse aux effets de la conscience historique sur les négociations de l’ethnicité et la structuration des frontières intergroupes chez les enseignants d’histoire nationale au Québec. L’ambiguïté de dominance ethnique entre Francophones et Anglophones contextualise la façon dont les enseignants de ces groupes historicisent les significations du passé pour se connaître et s’orienter « ethniquement. » Selon leurs constructions des réalités intergroupes, ils peuvent promouvoir la compréhension intergroupe ou préserver une coexistence rigide. Le premier article théorise comment les capacités à historiciser le passé, ou à générer des formes de vie morales pour une orientation temporelle, soutiennent la construction de l’ethnicité. En développant un répertoire des tendances de conscience historique parallèles et égales afin de comprendre les fluctuations dans le maintien des frontières ethniques, l’article souligne l’importance de la volonté à reconnaître l’agentivité morale et historique des humains à rendre les frontières plus perméables. Le deuxième article discute d’une étude sur les attitudes intergroupes et les traitements mutuels entre des enseignants d’histoire Francophones et Anglophones. Alors que la plupart des répondants francophones sont indifférents aux réalités sociales et expériences historiques des Anglo-québécois, tous les répondants anglophones en sont conscients et enseignent celles des Franco-québécois. Cette divergence implique une dissemblance dans la manière dont les relations intergroupes passées sont historicisées. La non-reconnaissance de l’agentivité morale et historique des Anglo-québécois peut expliquer l’indifférence des répondants francophones. Le dernier article présente une étude sur la conscience historique des enseignants d’histoire francophone à l’égard des Anglo-québécois. En mettant le répertoire de conscience historique développé à l’épreuve, l’étude se concentre sur la manière dont les répondants historicisent le changement temporel dans leurs négociations de l’ethnicité et leurs structurations des frontières. Tandis que leurs opinions sur l’« histoire » et leurs historicisations des contextes différents les amènent à renforcer des différences ethnoculturelles et à ne pas reconnaître l’agentivité morale et historique de l’Autre, presque la moitié des répondants démontre une ouverture à apprendre et transmettre les réalités et expériences anglo-québécoises. La dépendance sur les visions historiques préétablies pour construire les réalités intergroupes souligne néanmoins l’exclusion de ce dernier groupe dans le développement d’une identité nationale. / This three-article thesis looks at the effects of historical consciousness on the negotiation of ethnicity and the structuring of group boundaries among national history teachers in Quebec. The province’s ambiguous ethnic dominance between Francophones and Anglophones sets the stage for revealing how teachers from Quebec’s parallel history classrooms historicize meanings of the past for ethno-cultural awareness and agency. Depending on how inter-group realities are constructed, these educators can either promote inter-group comprehension or preserve rigid co-existence. The first article theorizes how social actors’ differing capacities to historicize the past, or to generate moral life patterns for temporal orientation, underlie their negotiations of ethnicity and agency toward the “significant Other.” By developing a repertory of parallel and equal tendencies of historical consciousness for grasping fluctuations in ethnic boundary maintenance, the article moreover argues how social actors’ willingness to recognize human moral and historical agency is central to group boundary porosity. The second article discusses the findings of an exploratory study conducted on inter-group attitudes and mutual in-class treatments between Francophone and Anglophone educators in Montreal national history classrooms. Whereas most Francophone respondents are indifferent to Anglo-Québécois social realities and historical experiences, all Anglophone ones know and transmit those of the Franco-Québécois to their students. Mirroring each group’s sociological status, this divergence implies a dissimilarity in how past inter-group relations are historicized. Possible non-recognition of Anglo-Québécois moral and historical agency moreover explains the prevalent indifference among Francophone respondents. The last article touches upon an in-depth study conducted on Francophone national history teachers’ historical consciousness of the Anglo-Québécois. By testing my aforementioned repertory, the study analyzed how respondents historicize temporal change when negotiating ethnicity and structuring group boundaries. While their views on “history” and their historicizing of different thematic contexts overwhelmingly lead respondents to reinforce ethno-cultural differences and to not recognize human moral and historical agency, half of them nonetheless demonstrate openness to learning about and transmitting Anglo-Québécois social realities and historical experiences. Despite such willingness, reliance on pre-established historical visions for constructing inter-group realities nevertheless highlights the exclusion of the latter when respondents set out to develop a national identity among students.
190

Construction des identités sociales: relations interethniques et dynamique des valeurs culturelles

Doja, Albert 18 June 2004 (has links) (PDF)
Le rapport de soutenance rend tout d'abord hommage à la qualité du dossier présenté à l'appui de la demande de l'habilitation à diriger des recherches: un mémoire substantiel, deux livres (en français et en anglais), une quarantaine d'articles publiés dans des revues reconnues, des contributions originales à des ouvrages collectifs, ainsi que de nombreuses communications à des réunions scientifiques internationales. Les ouvrages d'Albert Doja sont très variés même s'ils sont essentiellement consacrés à l'Albanie et à la région balkanique. Il y a beaucoup de thèmes importants abordés et une quantité significative de propositions. C'est un corpus très riche, plein d'idées intéressantes qui poussent à repenser les concepts de base. Les ouvrages d'Albert Doja représentent un corpus marqué d'une vaste érudition qui suscite de nouveaux points de départ pour une ethnologie comparative de la région balkanique. Avant tout, il a trouvé les moyens théoriques pour ériger un pont analytique entre les expériences sociales des gens ordinaires et les structures politiques des entités nationales construites en leur nom et, selon les discours officiels, en accord avec leur vie sociale et culturelle. Pour conclure, le rapport de soutenance revient sur l'originalité du dossier "en rendant hommage au travail accompli par Albert Doja", et souligne "l'intérêt d'une discussion entre anthropologues européanistes et anthropologues des aires culturelles plus traditionnelles de la discipline", aussi bien que "l'impression positive qui se dégage de cette œuvre riche et d'un parcours où chaque étape inaugure un renouvellement des perspectives et des thématiques".

Page generated in 0.0288 seconds