• Refine Query
  • Source
  • Publication year
  • to
  • Language
  • 129
  • 25
  • 12
  • 4
  • 3
  • Tagged with
  • 198
  • 105
  • 51
  • 46
  • 42
  • 33
  • 28
  • 27
  • 25
  • 24
  • 24
  • 23
  • 22
  • 21
  • 21
  • About
  • The Global ETD Search service is a free service for researchers to find electronic theses and dissertations. This service is provided by the Networked Digital Library of Theses and Dissertations.
    Our metadata is collected from universities around the world. If you manage a university/consortium/country archive and want to be added, details can be found on the NDLTD website.
151

La construction du sens dans les expositions muséales. Études de cas à Chicago et à Paris

Cristina, Castellano 07 June 2011 (has links) (PDF)
Dans cette thèse, j'ai montré les processus de négociation identitaire, les discours hégémoniques et les structures du sentiment qui opèrent au sein des expositions qui traitent le multiculturalisme et le métissage. J'ai étudié des expositions produites par des musées nationaux en France et aux États-Unis. Mes études de cas ont été développées au Musée National d'Art Mexicain de Chicago et au Musée du quai Branly à Paris entre 2006 et 2009. Mon analyse montre les processus qui interviennent dans la mise en scène d'un discours muséal complexe. L'étude place au centre de ses hypothèses trois dimensions initiales qui participent à la construction du sens dans les expositions : a) la production du sens, b) la circulation ou distribution du sens et c) la réalisation ou appropriation du sens. Dans la première partie de ma thèse, j'ai exploré les catégories de "sens et signification" à partir d'une approche philosophique. J'ai discuté la généalogie de ces notions avant de développer une approche culturaliste, notamment à partir de la théorie d'Antonio Gramsci, de Stuart Hall et de Raymond Williams, pour qui la signification n'est pas une donnée en soi mais une construction qui se développe à partir des luttes sociales, politiques et symboliques qui cherchent à contrôler les représentations et les croyances. Cette compréhension de la culture, en tant qu'espace de lutte d'interprétations, a ouvert la voie aux analyses de pouvoir et de discours au sein de l'univers muséal. J'ai développé les définitions de culture, occident, hégémonie, idéologies, intellectuelles et structures de sentiment afin de définir le cadre conceptuel qui sert de base théorique pour mes études de cas. Ensuite, j'ai présenté une étude minutieuse sur les origines et le développement des musées, du patrimoine et de la nation. Enfin, j'ai montré les débats contemporains en études culturelles des musées, les approches critiques et anthropologiques et l'importance de développer des études de cas concrètes à partir de cette discipline. La deuxième partie de la thèse présente la méthodologie employée ainsi que les études de cas. J'ai souligné l'importance de la transdisciplinarité comme méthode privilégiée pour l'analyse ainsi que les méthodologies employées pour l'étude des expositions : l'observation à l'intérieur et à l'extérieur du musée, la saisie des témoignages et des entretiens, l'usage des questionnaires et des formulaires. La sélection des musées et des expositions a été réalisée en fonction de la thématique des expositions et pas en fonction des collections ou des objets exposés. J'ai cherché à analyser des musées qui entretenaient un rapport hégémonique avec les sujets de l'exposition. Ceci afin de questionner les transferts culturels, les identités contemporaines en tension ou en conflit, et la cohabitation symbolique des sentiments d'appartenance. Aux États-Unis, j'ai analysé les expositions du Musée National d'Art Mexicain (NMMA) de Chicago. Les expositions étudiées furent : "La Mexicanidad" et "La présence de l'Afrique au Mexique". À Paris, j'ai analysé l'exposition Planète métisse produite par le Musée du quai Branly (MQB). Afin de comprendre la construction du sens des expositions, j'ai interrogé la communauté de production (directeurs, commissaires, comités et collectifs qui ont participé), la médiation et les messages à partir des artistes ou à partir de la propre mise en scène des objets d'exposition. Enfin, j'ai travaillé auprès d'une communauté d'interprètes afin de privilégier une analyse des discours en contexte et pas une méthode purement spéculative. Le résultat de mes analyses montre que les musées étudiés disposent des spécialistes qui légitiment scientifiquement la mise en scène discursive d'expositions, et que la fabrication ou production des sujets d'expositions est liée à des conjonctures politiques particulières. En effet, ces musées ont produit des expositions "engagées" en défendant une dimension culturelle et anthropologique. Avec ce geste, ils transformaient la muséographie classique de l'institution muséale. Par exemple, le NMMA de Chicago n'a pas seulement exposé des objets d'art. Il a sans nul doute proposé un discours de répercussion politique afin de démonter les frontières de race et d'ethnicité. À Paris, le MQB a exposé l'historicité du métissage planétaire. De cette manière, l'exposition interrogeait les discours sur l'identité nationale française, et contribuait au débat autour de la stigmatisation de la migration contemporaine. J'ai démontré, que la façon de sélectionner, d'identifier, de différencier, de hiérarchiser et d'exposer les objets, reflète des nouvelles pratiques culturelles, parfois innovatrices et même post-coloniales. Finalement, l'analyse sur le regard de la communauté des interprètes a fourni les résultats les plus originaux de ma recherche. J'ai montré que quand le visiteur parcourt l'exposition, il établit un accord plus ou moins harmonieux entre lui et le discours de l'institution. Si le visiteur "interroge" le sens de l'exposition, il le fait à partir des structures du sentiment qui dévoilent les identités ou liens d'appartenances des individus. En effet, dans mes études de cas, les expositions abordaient de manière explicite les problématiques concernant les différences culturelles et les identités. Cela amenait le visiteur à se situer à partir d'une circonstance individuelle précise, soit par rapport à sa nationalité, son origine, son genre ou son appartenance à une culture.
152

La diaspora tamoule : trajectoires spatio-temporelles et inscriptions territoriales en Île-de-France

Goreau-Ponceaud, Anthony 24 November 2008 (has links) (PDF)
La question de la diaspora tamoule est intimement liée à celle de l'existence d'une communauté à l'étranger prise en étau par une double ambivalence : entre ancrage et mobilité et entre ouverture et fermeture. La recherche se propose d'aborder cette question en revenant sur les conditions d'émergence d'une identité diasporique qui fait fi des clivages de toute sorte. Sur la base d'une série d'entretiens et de questionnaires prenant corps dans une ethnologie multisite, il s'agit plus largement de comprendre ce que signifie être tamoul en France et comment se structure cette expérience. La présentation des différentes trajectoires spatio-temporelles, d'une part, permet de révéler l'hétérogénéité de la catégorie diaspora tamoule, composée de trois segments dont les conditions d'émergence sont liées à des cadres migratoires divergents, d'autre part met en évidence l'émergence de Paris et plus généralement de l'Île-de-France comme pôle important de son fonctionnement.
153

Couples ‘métropolitain' – ‘polynésien' à Tahiti. Enjeux de l'ethnicité, du genre et du statut socioéconomique dans un contexte postcolonial

Schuft, Laura 12 November 2010 (has links) (PDF)
Visant à éclairer l'articulation entre rapports interethniques, de genre et de statut socioéconomique dans une société postcoloniale, cette recherche s'intéresse aux couples interethniques ‘métropolitains' - ‘polynésiens' à Tahiti, Polynésie française. En dépit d'un métissage supposé idéal, dont les unions interethniques sont emblématiques, leurs discours montrent que l'usage de catégorisations participe à (re)produire des différences ethniques au sein des familles. Les catégorisations se font hiérarchiquement, s'appuyant sur des oppositions constituées en termes d'‘évolution' ou de ‘modernité', sous-entendant le statut socioéconomique. Le genre traverse ces hiérarchisations. La double représentation de la femme ‘polynésienne' comme vecteur de ‘modernité' et douce (mythe de la vahine) ou comme dominante (mythe du matriarcat), selon l'appartenance ethnique du conjoint, participe à maintenir une hiérarchie raciste. Si l'éloge du couple interethnique dans lesquels l'homme est ‘blanc' se base sur le statut ethnique de ce dernier, construit en ‘émancipateur' de la vahine, les couples dans lesquels le ‘statut ethnique' dominant est du côté de la femme, plus rares à se former, sont dévalorisés. Les couples interethniques se trouvent aux carrefours de ces rapports de pouvoir qui forment des systèmes imbriqués de ‘racisme genré' et de domination masculine normative au sein du couple. La mise en rapport de leurs témoignages et représentations, et des statistiques sur les caractéristiques des couples interethniques, dévoile des mécanismes de coproduction des rapports sociaux de pouvoir qui se déclinent dans la vie sociale de tous les jours, et ce jusqu'aux sphères familiales et intimes.
154

Intersectionality in Practice : The Politics of Inclusion in the Québécois Women's Movement

Laperrière, Marie 08 1900 (has links)
En tant qu'acteur important de la vie politique québécoise, le mouvement des femmes a réussi à garantir de nouveaux droits pour les femmes et a fortement contribué à améliorer leurs conditions de vie. Cependant, son incapacité à reconnaître et à prendre en compte les expériences particulières des femmes qui vivent de multiple discriminations a été critiquée entre autres par les femmes autochtones, les femmes de couleur, les femmes immigrantes, les lesbiennes et les femmes handicapées. Par exemple, dans les 40 dernières années, un nombre croissant de femmes immigrantes et racisées se sont organisées en parallèle au mouvement pour défendre leurs intérêts spécifiques. Dans ce mémoire, je me penche sur la façon dont le mouvement des femmes québécois a répondu à leurs demandes de reconnaissance et adapté ses pratiques pour inclure les femmes de groupes ethniques et raciaux minoritaires. Bien que la littérature sur l'intersectionalité ait fourni de nombreuses critiques des tentatives des mouvements sociaux d'inclure la diversité, seulement quelques recherches se sont penchées sur la façon dont les organisations tiennent compte, dans leurs pratiques et discours, des identités et intérêts particuliers des groupes qui sont intersectionnellement marginalisés. En me basant sur la littérature sur l'instersectionnalité et les mouvements sociaux, j'analyse un corpus de 24 entretiens effectués auprès d'activistes travaillant dans des associations de femmes au Québec afin d'observer comment elles comprennent et conceptualisent les différences ethniques et raciales et comment cela influence en retour leurs stratégies d'inclusion. Je constate que la façon dont les activistes conceptualisent l'interconnexion des rapports de genre et de race/ethnicité en tant qu'axes d'oppression des femmes a un impact sur les plateformes politiques des organisations, sur les stratégies qu'elles mettent de l'avant pour favoriser l'inclusion et l'intégration des femmes immigrantes et racisées et sur leur capacité à travailler en coalition. / As an important actor in Québécois political life, the women's movement has been successful at obtaining new rights for women and ameliorating their life conditions. However, its inability to recognize and take into account the particular experiences of women who are discriminated on more than one basis has been criticized by Aboriginal women, women of color, immigrant women, lesbians and women with disabilities, among others. For instance, in the last decades, an increasing number of immigrant and racialized women have organized separately to defend their specific interests. In this thesis, I explore the way in which the Québécois women's movement has responded to their struggles for recognition and adapted its practices to include women from ethnic and racial minority groups. Although intersectionality theory has provided numerous critiques of social movements' attempts at being inclusive of diversity, only a few researches have examined how organizations take into account the specific identities and interests of intersectionally marginalized groups in their practices and discourses. Drawing on intersectionality theory and social movements literature, I analyze a set of 24 interviews conducted with activists working in women's organizations in Quebec to look at how they understand and conceptualize ethnic and racial differences and how this shapes their strategies for inclusion. I find that the way in which activists conceptualize the interconnected character of gender and race/ethnicity as axes that create women's experiences of oppression shapes organizations' political platforms, the strategies they put forth to foster the inclusion and integration of immigrant and racialized women and their capacity to engage in coalition work.
155

"Un mélange aussi redouté qu'il est à craindre" : race, genre et conflit identitaire à Kahnawake, 1810-1851

Vien, Marie Lise 07 1900 (has links) (PDF)
Ce mémoire retrace les différents discours sur l'acceptabilité des mariages entre Autochtones et Blancs véhiculés à Kahnawake entre 1810 et 1851, années qui précèdent l'adoption de l'Acte pour mieux protéger les terres et les propriétés des sauvages dans le Bas-Canada et la pétition des chefs autochtones qui en demandent l'amendement. Des points de vue conflictuels se concrétisent au rythme de l'évolution des relations entre les Mohawks, les Blancs qui demeurent dans la communauté, et les représentants de l'État et de l'Église catholique, de même qu'à la lumière des relations qu'entretiennent entre eux les Iroquois influents au village. Qu'il soit formulé par des membres externes ou internes à la communauté, chaque discours cherche à encadrer l'intégration d'étrangers par les unions Autochtones-Blancs, ainsi que le métissage qui s'en suit, selon une conception particulière de la race et des genres. Dans un contexte de relations tendues avec les Blancs établis au village et de conflit identitaire, plusieurs personnes tentent de réorienter les traditions maritales pour servir des considérations religieuses, matérielles, politiques ou identitaires. Ce sont des intérêts partagés ou disputés qui poussent certains Mohawks et représentants de l'Église et de l'État à souhaiter que l'intégration des étrangers par les mariages Autochtones-Blancs soit balisée par des normes conformes à une tradition patrilinéaire et patrilocale. En cherchant à exclure ou inclure les enfants nés de mariages entre Autochtones et Blancs, les différents acteurs participent à un processus de construction discursive de l'identité autochtone, alors qu'ils redéfinissent les frontières identitaires entre Blancs et Autochtones. Bref, ce mémoire souligne l'importance d'étudier la dynamique interne des communautés autochtones, en l'occurrence celle de Kahnawake, pour bien comprendre l'évolution des discours sur l'acceptation des mariages Autochtones-Blancs qui orientent le choix des critères raciaux et genrés servant à définir qui peut être considéré autochtone sur le plan légal. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Mariage Autochtone-Blanc, Kahnawake, XIXe siècle, Discours, Race, Genre, Métissage, Conflit identitaire, Acte pour mieux protéger les terres et les propriétés des sauvages dans le Bas-Canada.
156

"They always remain girls" : la re/production des rapports de genre dans les sports féminins au Québec, 1919-1961

Detellier, Élise 06 1900 (has links)
Cette thèse lève en partie le voile sur l’histoire des sports féminins au Québec de 1919 à 1961, soit de l’âge d’or des sports féminins au Canada jusqu’à l’adoption de la Loi sur la condition physique et le sport amateur par le gouvernement fédéral. Elle montre comment les rapports de genre ont été re/produits dans les sports féminins en étudiant les discours et les pratiques, tout en portant une attention particulière à l’influence qu’exercent l’appartenance de classe, l’ethnicité et la religion sur les sports féminins. L’analyse se penche d’abord sur les discours des médecins, des professeurs d’éducation physique et des clercs de l’Église catholique pour étudier les prescriptions qu’ils ont formulées à l’égard de la participation sportive des femmes. Les idées de deux Montréalaises, Myrtle Cook et Cécile Grenier, sont ensuite examinées pour montrer comment elles contestent les discours dominants. Enfin, les pratiques sportives des femmes dans deux centres sportifs montréalais, soit la Palestre nationale et le Young Women’s Christian Association, ont été étudiées de manière détaillée afin de mettre en lumière les différences, mais aussi certaines similitudes, entre l’organisation des sports féminins dans les communautés francophones et anglophones de la ville. Cette thèse met en évidence les tensions qui découlent des rapports de genre, de classe, d’ethnicité et de l’appartenance religieuse, et qui sont présentes à la fois dans les discours et les pratiques. Comme ailleurs en Amérique du Nord et même ailleurs en Occident, les discours dominants au Québec ne sont pas univoques, alors que des vues divergentes les contestent et que les pratiques sont plurielles. Tout en s’inscrivant dans le mouvement plus large d’accès des femmes aux sports en Occident, les discours et les pratiques observables à Montréal s’en distinguent, notamment par la forte influence de l’Église catholique et par les tensions ethniques. Le Québec est donc un cas d’espèce tout indiqué pour mettre en lumière la complexité de la re/production des rapports de genre à travers l’analyse des sports féminins, l’étude de ce champ constituant en même temps une avenue de recherche fort stimulante pour mieux saisir l’entrée de la province dans la modernité. / This dissertation analyses women’s sports in Quebec from 1919 to 1961 from the golden age of women’s sport in Canada to the adoption of the Fitness and Amateur Sport Act by the federal government. It shows how gender relations have been re/produced in women’s sport by studying discourses and practices, while also considering the influence of class, ethnicity, and religion on women’s sport. The analysis studies first the way doctors, physical education teachers, and the Catholic Church conceived women’s participation in sport. The ideas of two active participants in women’s sport organization in Montreal, namely Myrtle Cook and Cécile Grenier, are then analyzed in order to see how they contested dominant discourses. Finally, women’s sports played at the Palestre and Young Women’s Christian Association, two sport centers of Montreal, are detailed in order to show the differences, but also some similarities, in sport organization in the Francophone and Anglophone communities. This dissertation highlights the tensions ensuing from gender, class, ethnicity, and religion, all of which were present in discourses and practices. As elsewhere in North America, and even in Occident, dominant discourses on women’s sport in Quebec were not homogeneous, as different points of view contested them, and practices were numerous and varied. While taking part in the larger movement of women’s access to sport in Occident, discourses and practice in Montreal had also their own particularities because of the Catholic Church influence and the ethnic tensions. The province of Quebec is thus an interesting case study to highlight the complexity of re/production of gender relations in women’s sport. Moreover, women’s sport is a greatly stimulating research avenue to better grasp the entry of the province in modernity.
157

La representación literaria del "negro" en la Cuba de entre-siglos : Eliseo Altunaga y Marta Rojas (1990-2005)

Valero, Silvia M. 04 1900 (has links)
À partir des années 90, parmi les transformations qu’entraine l’effondrement de l’Union soviétique à Cuba et au milieu des redéfinitions de la cubanité, apparaissent des œuvres narratives contre-discursives et actualisées sur la négritude, la race et le racisme. La représentation du Noir dans les romans de cette période prend toute sa signification du fait que se configure alors un champ de discussion dans lequel convergent différentes modalités et perceptions. Notre recherche explore le terrain discursif entourant les définitions de la cubanité et la négritude qui circulent à cette période à Cuba, pour ensuite voir de quelle manière elles se répercutent sur les auteurs et textes littéraires. À travers l’analyse des oeuvres des écrivains Eliseo Altuanga et Marta Rojas, cette thèse reconstruit leurs dialogues avec l’historiographie littéraire cubaine, l’Histoire de l’Ile et les discours plus actualisés quant au débat ethno-racial. Au moyen de visualisations opposées par rapport à l’histoire de Cuba, Altuanga et Rojas élaborent des œuvres et des personnages avec des différences idéoesthétiques marquées. Ainsi, le premier focalisera sur la recherche d’une rupture épistémologique quant à la conception du Noir dans l’imaginaire cubain, soulignant les événements de l’histoire nationale qui considèrent le Noir comme protagoniste, ce qui renforce l’idée d’une continuité dans son état de subalternisation. En ce qui concerne les protagonistes de Rojas, elle fait appel à des mulâtresses pour raconter le processus de transculturation par lequel, à son point de vue, s’est consolidée l’identité culturelle actuelle des Cubains. Suspendue dans un espace d’énonciation intermédiaire entre les premières décennies de la Révolution et la Période spéciale en Temps de Paix, Rojas construit une trilogie romanesque qui s’efforce à signaler la coupure entre les périodes pré- et postrévolutionnaires quant au traitement du Noir. / The collapse and disappearance of the Soviet Union implied many transformations in the Cuban society, which altered the traditional construction of identity within the frame of the nation-state. It is in that context where alternative new discourses on “race”, racism and negritude emerged. The representation of the afro-descendent in the novels of the 1990’s and 2000’s poses enormous interest since the literary text has been one of the spaces where identity markers have been renegotiated. This dissertation explores how social discourses on cubanidad and negritude have an effect on the writers Eliseo Altunaga and Marta Rojas and their literary production. Analyzing the works of Eliseo Altunaga y Marta Rojas, this thesis reconstructs their dialogues with Cuban literary historiography, the history of the island, and the discourses circulating around current ethno-racial debates. Altuanga and Rojas have opposed visualizations of Cuban history, and elaborate works and characters with marked ideo-aesthetic differences. Altuanga focuses on the search for an epistemological rupture in the conception of the Negro in the Cuban imaginary, emphasizing national historic events with black progratonists to reinforce the impression of continuity in their condition of subalternity. Rojas, on the other hand, turns to black and mulata protagonists to narrate the process of transculturation that has contributed, in her view, to the consolidation of contemporary Cuban cultural identity. From an intermediate space of enunciation between the first decades of the Revolution and the Special Period in Times of Peace, Rojas constructs a novelistic trilogy that signals the border separating pre- and post-revolutionary periods with respect to the treatment of the Negro. / A partir de los ’90, entre las transformaciones que se producen en Cuba por el colapso de la Unión Soviética, en medio de redefiniciones de la cubanidad, asoman renovadas y contradiscursivas narrativas sobre la negritud, las razas y el racismo. La representación del negro en las novelas de este período adquiere significancia en la medida en que se configura un campo de discusión en el que convergen diferentes modalidades y percepciones. Nuestra investigación explora el suelo discursivo en torno a las definiciones de cubanidad y negritud que se mueven en este período en Cuba, para luego ver de qué manera refractan en los autores y los textos literarios. A través del análisis de las obras de los escritores Eliseo Altunaga y Marta Rojas, la tesis reconstruye sus diálogos con la historiografía literaria cubana, con la Historia de la Isla y con los discursos más actualizados en cuanto al debate etno-racial. Por medio de opuestas visualizaciones en relación con la historia cubana, Altuanga y Rojas elaboran obras y personajes con marcadas diferencias ideoestéticas. Así, el primero se focalizará en la búsqueda de una ruptura epistemológica en cuanto a la concepción del negro en el imaginario cubano, destacando aquellos acontecimientos de la historia nacional que tuvo al negro como protagonista, con lo cual refuerza la idea de una continuidad en su estado de subalternización. Por su parte, Rojas recurrirá a la figuras protagónicas de mujeres negras y mulatas para narrar el proceso de transculturación por el cual, desde su perspectiva, se fue consolidando la actual identidad cultural cubana. Parada en un espacio de enunciación intermedio entre las primeras décadas de la Revolución y el Período Especial en Tiempos de Paz, Rojas construye una trilogía novelesca que se esfuerza en señalar la frontera que se establece entre los períodos pre y postrevolucionarios con respecto al tratamiento del negro.
158

Quand les Afro-Américains devinrent Démocrates : étude de la transformation du militantisme noir de Boston, 1918-1925

Chantal, Julie de January 2007 (has links)
Mémoire numérisé par la Division de la gestion de documents et des archives de l'Université de Montréal
159

Piédestal et indépendance féminine : la hiérarchie de genre sudiste pendant la guerre civile et la Reconstruction

Dansereau, François January 2007 (has links)
Mémoire numérisé par la Division de la gestion de documents et des archives de l'Université de Montréal
160

Les écoles privées à projet religieux ou spirituel : analyse de trois «communautés» éducatives : juive, musulmane et Steiner : à Montréal

Tremblay, Stéphanie 03 1900 (has links)
La légitimité des écoles privées fondées sur un projet religieux ou spirituel fait l’objet de débats épineux tant au Québec qu’ailleurs, depuis plusieurs années (chapitre 1). À la différence des nombreux travaux normatifs déjà produits sur ces questions, cette thèse propose une contribution empirique sur la réalité de certaines de ces écoles à Montréal. Notre objectif général consiste donc à comprendre comment la dimension religieuse ou spirituelle d'écoles privées de groupes ou courants minoritaires (juives, musulmanes, Steiner) se traduit dans les discours et pratiques de l'école. La mise en lien d’écoles abritant des projets éducatifs minoritaires de différentes natures vise par ailleurs à poser un regard plus large sur l’identité, ethnique ou religieuse. Après avoir analysé les trois écoles, nous examinons les différences ou convergences significatives entre elles. Puis, nous tentons de mieux comprendre comment leurs discours et leurs pratiques nous renseignent sur les attentes parallèles relatives à l’éducation en contexte libéral. Nous portons alors attention (chapitre 2) aux interactions entre le curriculum « séculier » et une perspective religieuse ou spirituelle, à la conception de l'autonomie dans la scolarisation, à la formation du citoyen et à la hiérarchisation des valeurs éducatives. En nous inspirant entre autres de Juteau (1999), nous considérons ces écoles comme des « communautés » éducatives. Notre démarche méthodologique (chapitre 3), d’inspiration ethnographique, s’articule autour d'observations participantes en 5e et en 6e année du primaire et en 1re et 2e année du secondaire (environ 3 jours par classe) et à plus de 45 entrevues, menées auprès des enseignants, des directions d’école et des parents d’élèves. Même si notre dispositif ne consiste pas à faire « émerger » une théorie, nous nous inspirons de la méthode de la « théorisation ancrée » pour analyser nos données. Le premier chapitre d’analyse (chapitre 4) illustre d’abord un cas relativement « pur » de communalisation, puisque l’école Steiner produit du spirituel sans forcément se situer dans un rapport de force avec d’autres groupes sociaux. Cela reflète donc comment une lignée identitaire peut être construite grâce à l’enracinement dans une tradition et une mémoire « créées» par l’école. L’école musulmane (chapitre 5) adapte plutôt les références associées à la religion de manière à constituer un « pont » entre la socialisation primaire et celle de la société d’accueil. On constate en effet que la direction et les enseignants de l’école ne réinventent pas la lignée croyante, mais ne la reproduisent pas non plus à l’identique. En ce qui concerne l’école juive (chapitre 6), elle permet surtout d’attester une communauté ethnoreligieuse extérieure. La tradition juive enseignée à l’école, souvent qualifiée de « traditionalisme non religieux » par les acteurs scolaires, présente donc peu de réinterprétations ou de transformations dans ce contexte scolaire. Un dernier chapitre d’analyse (chapitre 7), abordant les trois écoles dans une perspective comparative, met notamment en perspective comment ces trois institutions transmettent une culture identitaire et un style de vie débordant le cadre scolaire, qui englobent les croyances religieuses et/ou spirituelles, mais ne s’y réduisent pas. / For several years now, the legitimacy of private schools founded on religious or spiritual projects have been the object of thorny debates both in Quebec and elsewhere (Chapter 1). Unlike a number of normative studies already produced on this topic, this thesis presents an empirical contribution to understanding the reality of some such schools in Montreal. Our general objective consists of appreciating how the religious or spiritual dimensions of private schools specific to minority groups or social currents (Jewish, Muslim, Waldorf) are transferred into discourse and practices within the schools. Exploring schools that protect the educational projects of diverse minorities, this study opens a broader window onto ethnic and religious identities. Here, I examine meaningful differences and similarities between three such schools. This is followed by an attempt to understand what discourse and practices within these schools tell us about common expectations with relation to education in a liberal context. I therefore pay attention (in Chapter 2), to interactions between the “secular” curriculum and a religious or spiritual perspective, as well as to the notion of autonomy in schooling, to citizenship training, and to the prioritization of educational values. Much like Juteau (1999), among others, I find these schools to be educational “communities”. My methodological approach (Chapter 3), with an ethnographic orientation, draws on participant observation carried out in Grades 5 and 6 primary school classrooms, as well as in Years 1 and 2 secondary classrooms (approximately 3 days in each class). It also involves more than 45 interviews, carried out with teachers, school administrators, and the parents of students. Even though my approach does not involve identifying a relevant theory, I am nevertheless guided by the method of “grounded theory” as a means of analysing my data. The first analytical chapter (Chapter 4), illustrates a more or less “ideal type” of communialization, given that the Waldorf school focuses on spiritual work without necessarily situating itself with relation to other social groups. This reflects how an identity distinction can be constructed through rooting oneself in a tradition and in a memory “created” by the school. Meanwhile, the Muslim school (Chapter 5) adapts references associated with the religion in an attempt to constitute a “bridge” between primary socialization and that of the host society. I argue that while the administration and the teachers of the school do not reinvent a belief system, they do not entirely reproduce an identical system from elsewhere either. With regards to the Jewish case (Chapter 6), most notably the school fosters the externalization of an ethno-religious community. The Jewish tradition being taught at school is often described as “non-religious traditionalism” by school officials, and therefore presents few re-interpretations or transformations of the tradition in the context of the school. A last analytical chapter (Chapter 7) addresses the three schools in comparative scope, in order to put into perspective how these institutions transmit identitary cultures and lifestyles that exceed the framework of any of the schools, which encompass religious and/or spiritual beliefs without being reduced to these.

Page generated in 0.0473 seconds