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La politique étrangère de la République fédérale d'Allemagne face à la désintégration de la République socialiste fédérative de Yougoslavie, 1990-1998Babin, Mathieu 13 April 2018 (has links)
Ce mémoire étudie la politique étrangère de la République fédérale d'Allemagne face à la désintégration de la République socialiste fédérative de Yougoslavie entre 1990 et 1998. Nous analysons les réactions allemandes face aux guerres de Slovénie, de Croatie et de Bosnie-Herzégovine. Nous affirmons qu'il est nécessaire de tenir compte de facteurs internes et externes pour expliquer la politique de la RFA. Nous réfutons l'idée que la reconnaissance des indépendances slovène et croate par la RFA était un acte unilatéral. Nous affirmons aussi que le déploiement de troupes de combat en Bosnie-Herzégovine dans des missions de l'ONU ne constituait pas une rupture par rapport à la politique menée par la RFA durant la guerre froide. Bref, bien qu'une certaine évolution soit perceptible, la politique étrangère allemande post-réunification s'inscrit essentiellement dans la continuité de celle que la RFA a menée durant la guerre froide. / Québec Université Laval, Bibliothèque 2015
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L'écriture et la discordance : la représentation de l'autre dans deux récits historiques serbe et croateLandry, Tristan 23 April 2018 (has links)
Ce mémoire vise à nourrir une réflexion épistémologique sur l'écriture de l'histoire, notamment celle de l'histoire nationale. Cette dernière est à penser en termes d'artefacts littéraires servant la rhétorique nationaliste. Parmi les nombreux effets de texte déployés par le récit historique, il en est un qui tient à la représentation de l'autre, soit la représentation de celui qui existe en marge de l'histoire de la nation. C'est du moins ce que nous révèle l'analyse (textuelle-contextuelle) de deux récits « historiques » contemporains. Pour faire adhérer leurs lecteurs européens à leur représentation de certaines questions actuelles en (ex-) Yougoslavie (le conflit bosniaque et les relations albano-serbes au Kosovo), les auteurs exposent la « menace » que représente l'autre pour l'Europe, en le démonisant — conformément à ce qu'ils se représentent être l'imaginaire européen —, notamment par un discours « orientaliste » (au sens de Said). / Québec Université Laval, Bibliothèque 2013
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Mercenaires et sociétés militaires privées depuis la fin de la guerre froide : analyse de la recrudescence de l'industrie militaire privéeCarette, Alexandre January 2006 (has links)
Mémoire numérisé par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal.
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Mémoires blessées des Balkans : la paix aux frontières de l'ethnicité en ex-YougoslavieJovanovic, Daniella January 2008 (has links) (PDF)
Depuis la fin des guerres qui ont touché l'ex-Yougoslavie durant les années 90, la paix est maintenue de gré ou de force. Une constellation d'acteurs internationaux issus de l'Union européenne, de l'ONU et de l'OTAN entrecroisent ainsi leur expertise depuis plus d'une décennie, pour préserver un semblant de stabilité dans une région aux frontières encore changeantes. En se transformant en plusieurs États-nations, l'ancienne Fédération yougoslave a validé le principe démocratique qui affirme que chaque peuple a droit à son État et son territoire. Cependant, produit d'une mosaïque multiethnique et muiti-confessionnelle ancestrale, l'ex-Yougoslavie se retrouve aujourd'hui devant le dilemme inextricable de chercher à re-territorialiser ses communautés à l'intérieur de leurs nouvelles frontières, tout en essayant de préserver le caractère multiethnique de ses récents États. Avancé par les discours de paix internationaux, le principe de la multiethnicité parvient néanmoins difficilement à trouver un écho en terrain, où les relations interethniques tendent plutôt à se radicaliser. Dans un contexte de réaffirmation identitaire, le sentiment de l'appartenance ethnique reprend une vigueur jusque-là non avenue, avec la survalorisation et la construction de marqueurs identitaires, tels que le mythe des origines, la langue ou la religion, au nom d'une mémoire «bafouée» qui reprend le devant de la scène. Devant la montée de cet ethnonationalisme, la communauté internationale tente d'appliquer des stratégies de réconciliation, qui ne semblent pourtant pas répondre à la réalité du construit ethnique. L'impasse qui se joue dès lors entre les politiques de consolidation de paix et la résurgence de l'ethnicité, valide la construction de deux systèmes parallèles, manifestement peu influents l'un sur l'autre. La fracture qui en ressort laisse présumer l'existence d'un enjeu plus large quant au maintien d'une paix durablement fragile sur le territoire: une région indéfiniment placée sous protectorat, où se maintiennent deux charpentes idéologiques, celle de l'application d'une démocratie moderne et celle d'une mémoire atavique re-mobilisée. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Ex-Yougoslavie, Kosovo, Consolidation de paix, Réconciliation, Organisations internationales, Ethnicité, Ethnonationalisme, Mythes nationaux, Mémoire, Constructivisme.
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Justice transitionnelle et responsabilités pour crimes de génocide : complémentarité ou contradiction?Dakuyo, Aboubacar 01 1900 (has links) (PDF)
Ce mémoire s'inscrit de façon générale dans la problématique de la justice transitionnelle et les responsabilités pour les crimes internationaux. Il met particulièrement en relation la justice transitionnelle avec les responsabilités pour crimes de génocide dans les contextes de l'ex-Yougoslavie et du Rwanda. En partant d'une brève historique de la justice transitionnelle, l'auteur démontre que quoique les quatre mesures de la justice transitionnelle à savoir : le droit à la vérité, le droit à la justice, le droit à la réparation et le droit aux garanties de non-répétition, visent toutes, la lutte contre l'impunité des crimes internationaux, leur objectif premier reste avant tout, la réconciliation et la paix. Quant au génocide, l'auteur situe la commission de crimes de cette nature longtemps avant la Deuxième Guerre mondiale. Toutefois, il montre que l'extrême cruauté du génocide n'a véritablement attiré l'attention de l'humanité que seulement lors de cette guerre. Aussi, l'autonomie juridique de ce crime n'a été consacrée qu'avec l'adoption de la Convention du 9 décembre 1948 sur la prévention et la répression du crime de génocide. Pour la première fois, le génocide acquiert le statut de crime du droit international et son interdiction est très rapidement reconnue comme une règle de jus cogens, c'est-à-dire, une norme à laquelle aucune dérogation n'est permise. La réflexion de l'auteur vise à montrer, dans une approche positiviste, comment s'arrime la finalité de réconciliation et de paix des mécanismes de justice transitionnelle avec les responsabilités pour crimes de génocide. Pour ce faire, il démontre dans un premier temps, qu'il existe une certaine complémentarité entre la justice transitionnelle et les responsabilités pénales individuelles et internationales étatiques pour crimes de génocide. Il explique cette position par le constat que même en période transitionnelle de l'ex-Yougoslavie et du Rwanda, les responsabilités pénales individuelles et internationales étatiques furent engagées. Dans un second temps, l'auteur soutient que certaines contradictions demeurent tout de même dans la relation entre la justice transitionnelle et les responsabilités pour crimes de génocide. Il souligne à cet égard, d'une part, des incohérences liées au système de justice pénale punitive, notamment lorsqu'il s'agit de punir des crimes de masse comme le génocide, et d'autre part, des contradictions inhérentes aux objectifs de réconciliation et de paix dévolus aux mécanismes de justice transitionnelle.
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MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Justice transitionnelle, Droit à la vérité, Droit à la justice, Droit aux réparations, Droit aux garanties de non-répétition, Réconciliation/Paix, Génocide, Responsabilité pénale individuelle, Responsabilité internationale étatique.
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Les tergiversations de la superpuissance : les États-Unis face à la désintégration de la Yougoslavie et la guerre en Bosnie-Herzégovine, 1990-1995Morel, Jean-François 12 April 2018 (has links)
La désintégration violente de la Yougoslavie a été l'un des principaux problèmes de politique étrangère auxquels les États-Unis ont été confrontés durant la période dite de « l'après-guerre froide ». Les guerres en ex-Yougoslavie ont duré pendant plus de trois ans, d'abord en Slovénie, ensuite en Croatie et en Bosnie-Herzégovine, avant qu'une intervention menée par les États-Unis ne vienne mettre fin aux hostilités et aboutissent aux accords de Dayton de novembre 1995. Cette thèse vise à expliquer pourquoi cette intervention a mis tant de temps à se matérialiser. Notre hypothèse est que la politique étrangère des États-Unis dans l'ex-Yougoslavie a reflété les intérêts stratégiques des États-Unis tels que définis par les décideurs politiques, mais qu'elle a aussi été tributaire de considérations de politique intérieure. Premièrement l'administration du président George H.W. Bush percevait la crise yougoslave essentiellement comme un problème européen. Ainsi, l'administration Bush a développé une stratégie de contournement laissant aux Européens la responsabilité de trouver une solution politique aux guerres en Slovénie, en Croatie et en Bosnie-Herzégovine. Si la position du gouvernement Bush fut largement déterminée par son évaluation des intérêts stratégiques américains dans les Balkans, elle fut aussi influencée par le contexte des élections présidentielles de 1992. Suivant la fin de la guerre froide, les électeurs américains étaient moins préoccupés par les crises internationales et souhaitaient que leur gouvernement porte plus d'attention aux problèmes internes. Dans ces circonstances, il était difficile pour le président Bush de justifier une intervention militaire dans les Balkans, spécialement parce qu'elle aurait été la troisième de son mandat après celle du Panama en 1989 et la guerre contre l'Irak en 1991. Durant la campagne électorale de 1992, Bill Clinton, l'aspirant démocrate, critiqua le président Bush pour sa gestion de la crise yougoslave appelant entre autres à des bombardements aériens des positions des Serbes pour les forcer à négocier. Une fois arrivé à la Maison-Blanche cependant, Clinton a poursuivi la politique de contournement de son prédécesseur et refusé de prendre la responsabilité de trouver une solution politique aux guerres en ex-Yougoslavie. Mais après les élections de mi-mandat de 1994, les intérêts stratégiques des États-Unis se sont alignés aux considérations de politique intérieure pour permettre une intervention américaine. D'abord et avant tout, l'administration Clinton est venue à la conclusion que la poursuite de la guerre en Bosnie menaçait sérieusement la crédibilité de l'OTAN et que sans un processus de paix dans les Balkans, il serait difficile de sauver l'Alliance atlantique et de la transformer afin qu'elle puisse assumer de nouvelles responsabilités dans l'Europe de l'après-guerre froide. Mais les considérations de politique intérieure ont aussi été essentielles pour que le président Clinton prenne la décision de favoriser un règlement de paix en Bosnie. En prenant action à ce moment, Clinton voulait aussi contrecarrer des initiatives émanant du Congrès, en particulier celles du sénateur du Kansas Robert Dole, l'opposant pressenti du président Clinton en vue des élections de 1996. / The violent disintegration of Yugoslavia was one of America's most serious foreign policy problems during the period dubbed as the "post-Cold War era". The wars in the former Yugoslavia raged on for more than three years, first in Slovenia and later in Croatia and Bosnia-Herzegovina, before an intervention run by the United States put a stop to the fighting and led to the Dayton accords of November 1995. This dissertation aims to explain why this intervention had been so long in the making. Our thesis is that American foreign policy in the former Yugoslavia reflected the United States' strategic interests as defined by policymakers, but was simultaneously dependent on domestic political considerations. First, when dealing with the Yugoslav crisis, the administration of President George H.W. Bush viewed it as essentially a European problem. Therefore, the Bush administration developed a strategy of circumvention, leaving to the Europeans the responsibility to find a political solution to the wars in Slovenia, Croatia, and Bosnia-Herzegovina. If the position of the Bush government was largely the result of its evaluation of America's strategic interests in the Balkans, it was also influenced by the context of the 1992 presidential elections. Following the end of the Cold War, American voters were less preoccupied by international crises and hoped their government would pay more attention to domestic problems. In that context, it was hard for President Bush to justify a military intervention in the Balkans, especially because it would have been the third of its term, after the one in Panama in 1989 and the war against Iraq in 1991. During the 1992 electoral campaign, Bill Clinton, the Democratic contender, criticized President Bush's handling of the Yugoslav crisis, calling for aerial bombardments of Serbs' positions to force them to negotiate. Once in the White House though, Clinton essentially pursued his predecessor's policy of circumvention and refused to take the responsibility to find a political solution to the wars in the former Yugoslavia. After the mid-term election of November 1994 however, America's strategic interests aligned with domestic political considerations to allow an American intervention. First and foremost, the Clinton administration came to the conclusion that continuous fighting in Bosnia seriously threatened NATO's credibility and that without a peace process in the Balkans, it would be difficult to salvage the Atlantic Alliance and transform it to take on new responsibilities in post-Cold War Europe. Domestic political considerations were also instrumental in President Clinton's decision to push for a peace settlement in Bosnia. By taking action at this time, Clinton wanted to block initiatives emanating from Congress, mostly those of Kansas Senator Robert Dole, his likely rival in the upcoming 1996 presidential elections.
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Aspects sociolinguistiques de l’évolution identitaire dans la deuxième génération d’immigration de l’ex-Yougoslavie / Sociolinguistic aspects of the evolution of identity in the second generation of immigrants from the former YugoslaviaMikanovic, Vita 10 December 2011 (has links)
Nous posons la question de la relation entre les langues et l’identité d’individus d’origine-exyougoslave nés en France ou venus jeunes avec leurs parents avant la dissolution du pays en 1991. Les expressions identitaires et les pratiques langagières déclarées ont été collectées auprès de quinze personnes en utilisant deux méthodes : l’entretien semi-directif et le questionnaire. Les noms employés pour désigner l’identité nationale ont été comparés aux dénominations officielles actuelles des États issus de la disparation de la Yougoslavie et ont permis de mettre à jour le maintien de l’identité yougoslave parallèlement à l’utilisation des noms actuels. Les informations ainsi obtenues permettent de distinguer la part individuelle de la (re)présentation identitaire et le rapport entretenu avec la langue d’origine, qui est la fois l’outil communicationnel et l’un des éléments d’affirmation identitaire. Les pratiques langagières déclarées informent sur l’autoévaluation bilingue et dévoilent une forte détermination à l’approfondissement des compétences linguistiques en langue d’origine. Différentes situations de bilinguisme ont pu être constatées. Les compétences à l’oral sont déterminées, le plus souvent, par les compétences communicationnelles (pratiques langagières en famille ou dans le cadre professionnel). L’étude du bilinguisme, dans ce qu’il révèle de la relation ente langues et identité, fait apparaître très nettement le rôle de la langue d’origine comme « marqueur » d’identité. Les réflexions exprimées sur l’identité nationale montrent qu’elle est aussi problématisée à partir du rapport entretenu avec le pays d’accueil (et le plus souvent de naissance) la France. Ainsi, l’identification française influence d’une certaine manière le rapport à l’identité (ex)-yougoslave, d’une part par la relation des noms entre langue et pays (France-français ; Yougoslavie-yougoslave), mais aussi, par le fait que le maintien de l’utilisation du nom yougoslave reste possible en France où elle ne fait pas polémique. La relation entre les deux identités principales (française et ex-yougoslave) doit être envisagée comme une construction « mixte », même si l’identification française est parfois considérée avec une certaine distance. / We are questioning the relationship between language and identity of ex-Yugoslav youth, born or settled in France before the dissolution of the country in 1991. Expressions of identity and language practices were collected from fifteen people through two methods: semi-structured interview and questionnaire. The names used as national self-assignment were compared with the official names of the current states stemming from ex-Yugoslavia and revealed the maintenance of a Yugoslav identity along with the use of current state or national names among the studied sample. Thereby, obtained informations helped to distinguish the individual identification process from the interaction through the original language, which is both communication tool and an element of identity affirmation. Declared language practices inform on bilingual self assessment and reveal a strong commitment to the development of language skills in original language. Different situations of bilingualism have been identified. The speaking skills are usually determined by communication skills (language practices in family or in the workplace). The study of bilingualism, in that it reveals the relationship between language and identity, shows very clearly the role of the original language as "marker" of identity. Expressed reflections show that national identity is also problematized from the interactions with the host country (most often birth pace), France. Thus, French assignment influence in some way the report to (ex-)Yugoslav identity, by the relations between language and names of countries (France-French; Yugoslavia -“Yugoslav”), but also by the fact that it is still possible to use “Yugoslav” as self-assignment in France, where it is not controversial. The relationship between the two main identities (French and ex-Yugoslav) should be considered as a "mixed" construction, even if the identification with French is sometimes regarded with a certain distance.
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Le tourisme en croatie : de la création d'une image touristique à son instrumentalisationPinteau, Fabrice Mathieu 30 September 2011 (has links) (PDF)
Le tourisme fait l'objet de multiples recherches en géographie. Dans ce contexte général, notre thèse envisage et propose de réaliser une relecture de ce phénomène en investissant le champ des représentations issues du tourisme, en analysant et décryptant l'image touristique de la destination croate (image fantasmée et stéréotypée du touriste ou encore image promue par les organismes officiels croates). La destination croate retrouve, en effet, un certain renom depuis la fin de la guerre qui a sévi en ex-Yougoslavie (1991-1998) : elle est le théâtre d'un développement important depuis une décennie. Il s'agit ici d'examiner à la fois le phénomène de crise touristique, en en cernant tant les facteurs la justifiant que ceux qui ont permis au tourisme d'être redynamisé et, en particulier, en montrant l'impact de la promotion touristique après en avoir défini les acteurs et cherché à connaître sa (ou ses) finalité(s).Pour ce faire, un cadre méthodologique a été déterminé (première partie) : grâce à une démarche hypothético-déductive classique et en s'appuyant sur la comparaison entre les faits touristiques (étudiés par le biais des statistiques, des observations de terrain ou des enquêtes auprès des touristes) et les images de la promotion touristique croate (vue au travers de documents promotionnels de l'Office du Tourisme Croate mais également du discours de nombreux guides et articles consacrés à la Croatie). Nous avons donc construit notre étude en partant d'observations empiriques et en cherchant à confirmer ou infirmer nos hypothèses de travail, notamment celle basée sur le dévoiement de l'image marketing en une image instrumentalisée. La problématique a, en effet, été orientée vers la notion d' " image " touristique. Notre recherche tendra, avant tout, à comprendre les mécanismes de la construction de l'image de la Croatie liée au tourisme. Se pose donc, inévitablement, la problématique de l'adéquation entre la réalité et les discours qui sont tenus sur elle. Notre posture de thèse pose le principe que la dialectique entre représentation et réalité - touristique et territoriale croate - n'est pas du seul ressort commercial : d'autres logiques, que nous considérons comme du domaine de la construction identitaire, peuvent intervenir nous amenant à penser que l'image promue est, consciemment ou non, instrumentalisée.Pour mener à bien cette analyse de l'image, une connaissance approfondie du tourisme (ou des faits constatés et scientifiquement énoncés) nous a paru une approche préliminaire indispensable. Ce moment incontournable de l'analyse permet une prise de distance, autrement dit une véritable objectivisation par rapport à l'analyse des représentations. Une première étape (deuxième partie) s'intéresse, grâce à l'exploitation de faits statistiques, au phénomène touristique en termes de flux mais également aux formes de tourisme. Nous montrons ainsi que la crise touristique, plus structurelle que conjoncturelle (c'est-à-dire plus liée à la transition du régime socialiste à une économie de marché qu'à la guerre de la fin de la Yougoslavie) a vite été dépassée grâce à une clientèle essentiellement européenne et à un tourisme quasi uniquement balnéaire. Ce rapide rattrapage peut être expliqué par de multiples facteurs (troisième partie) : les plus classiques sont mis en avant (climat méditerranéen, forte capacité d'hébergement sur le littoral, proximité des foyers classiquement émetteurs en Europe, voire certains a priori favorables concernant la Croatie). Mais, contrairement à l'idée préconçue et souvent relayée par les médias, nous insistons sur la place et sur le rôle de l'histoire du développement touristique de la région en soulignant que le tourisme actuel, tant en termes d'infrastructures que de clientèles, est le résultat de nombreux héritages issus de périodes précédentes (fin du XIXème siècle et époque yougoslave) [...]
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Dynamiques de participation et processus de cristallisation de bandes armées dans les crimes de masse : retour sur la violence en ex-YougoslavieTanner, Samuel January 2008 (has links)
Thèse numérisée par la Division de la gestion de documents et des archives de l'Université de Montréal.
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Le tourisme en croatie : de la création d'une image touristique à son instrumentalisation / Tourism in Croatia : from the creation of a tourism image to its instrumentalisationPinteau, Fabrice Mathieu 30 September 2011 (has links)
Le tourisme fait l’objet de multiples recherches en géographie. Dans ce contexte général, notre thèse envisage et propose de réaliser une relecture de ce phénomène en investissant le champ des représentations issues du tourisme, en analysant et décryptant l’image touristique de la destination croate (image fantasmée et stéréotypée du touriste ou encore image promue par les organismes officiels croates). La destination croate retrouve, en effet, un certain renom depuis la fin de la guerre qui a sévi en ex-Yougoslavie (1991-1998) : elle est le théâtre d’un développement important depuis une décennie. Il s’agit ici d’examiner à la fois le phénomène de crise touristique, en en cernant tant les facteurs la justifiant que ceux qui ont permis au tourisme d’être redynamisé et, en particulier, en montrant l’impact de la promotion touristique après en avoir défini les acteurs et cherché à connaître sa (ou ses) finalité(s).Pour ce faire, un cadre méthodologique a été déterminé (première partie) : grâce à une démarche hypothético-déductive classique et en s’appuyant sur la comparaison entre les faits touristiques (étudiés par le biais des statistiques, des observations de terrain ou des enquêtes auprès des touristes) et les images de la promotion touristique croate (vue au travers de documents promotionnels de l’Office du Tourisme Croate mais également du discours de nombreux guides et articles consacrés à la Croatie). Nous avons donc construit notre étude en partant d’observations empiriques et en cherchant à confirmer ou infirmer nos hypothèses de travail, notamment celle basée sur le dévoiement de l’image marketing en une image instrumentalisée. La problématique a, en effet, été orientée vers la notion d’ « image » touristique. Notre recherche tendra, avant tout, à comprendre les mécanismes de la construction de l’image de la Croatie liée au tourisme. Se pose donc, inévitablement, la problématique de l’adéquation entre la réalité et les discours qui sont tenus sur elle. Notre posture de thèse pose le principe que la dialectique entre représentation et réalité - touristique et territoriale croate - n’est pas du seul ressort commercial : d’autres logiques, que nous considérons comme du domaine de la construction identitaire, peuvent intervenir nous amenant à penser que l’image promue est, consciemment ou non, instrumentalisée.Pour mener à bien cette analyse de l’image, une connaissance approfondie du tourisme (ou des faits constatés et scientifiquement énoncés) nous a paru une approche préliminaire indispensable. Ce moment incontournable de l’analyse permet une prise de distance, autrement dit une véritable objectivisation par rapport à l’analyse des représentations. Une première étape (deuxième partie) s’intéresse, grâce à l’exploitation de faits statistiques, au phénomène touristique en termes de flux mais également aux formes de tourisme. Nous montrons ainsi que la crise touristique, plus structurelle que conjoncturelle (c’est-à-dire plus liée à la transition du régime socialiste à une économie de marché qu’à la guerre de la fin de la Yougoslavie) a vite été dépassée grâce à une clientèle essentiellement européenne et à un tourisme quasi uniquement balnéaire. Ce rapide rattrapage peut être expliqué par de multiples facteurs (troisième partie) : les plus classiques sont mis en avant (climat méditerranéen, forte capacité d’hébergement sur le littoral, proximité des foyers classiquement émetteurs en Europe, voire certains a priori favorables concernant la Croatie). Mais, contrairement à l’idée préconçue et souvent relayée par les médias, nous insistons sur la place et sur le rôle de l’histoire du développement touristique de la région en soulignant que le tourisme actuel, tant en termes d’infrastructures que de clientèles, est le résultat de nombreux héritages issus de périodes précédentes (fin du XIXème siècle et époque yougoslave) [...] / Tourism is the subject of many researches in geography. In this general context, our thesis deals with this phenomenon by investing the field of representations created by tourism, analyzing and interpreting the image of the Croatian tourist destination (dreamed image, stereotypical tourist image or promoted image – this last one created by the official Croatian organizations). The Croatian destination is, indeed, well known since the end of the war that raged in the former Yugoslavia (1991-1998): for a decade, it is actually the scene of an important tourism development. We want to examine the phenomenon of tourism crisis, identifying the factors that justify this crisis and those that have allowed tourism to be reactivated and, in particular, showing the impacts of tourism promotion after having defined its actors and its purposes.For this purpose, a methodological framework has been determined (first part): with a classic hypothetical-deductive reasoning, we have compared the tourism facts (analyzed with statistics, observations or surveys) with the images created by the Croatian tourism promotion (especially with the promotional materials of the Croatian Tourist Board but also with many guides and articles about Croatia). So we built our study on the basis of empirical observations, trying to prove or disprove our ideas, including the idea that the marketing image is a manipulated one. The main point of our research is to understand how the tourism image of Croatia is created. This raises inevitably the question of the adequacy between the reality and what is said about it. We want to explain that the principle of the dialectic between representation and reality - Croatian tourism - is not only dependent on business or marketing case: other logics appear, especially using the field of identity construction. With such a way of thinking, we can demonstrate that the promoted image is, consciously or not, exploited.To analyze the image, a perfect knowledge of tourism (or of scientifically established facts) is a preliminary and essential approach. This unavoidable time of the analysis must allow to know the facts and not only the representations. So the second part of our analysis is dedicated to the exploitation of statistical facts, to the tourism phenomenon in terms of flows but also of forms of tourism. We show that the tourism crisis, more structural than cyclical (that is to say, more related to the transition from a socialist to a market economy at the end of the war in Yugoslavia) was quickly overwhelmed because of the customers (mainly Europeans) and because of well-known sea resorts. This quick tourism development may be explained by many factors (Part three): the most traditional arguments are highlighted (a Mediterranean climate, high accommodation capacities on the coast, the proximity of the European customers). But, contrary to a preconceived idea that is often relayed by the media, we insist on the place and on the role of the history of tourism development in the region: according to us, the tourism in Croatia (in terms of infrastructure or of customers) is nowadays, the result of previous periods (late nineteenth century and Yugoslav period) [...]
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