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Confrontations artistiques et féministes aux hiérarchies du genre / Art and feminism confronting gender-related hierarchiesLatry, Magalie 18 June 2018 (has links)
Polysémie du genre : il définit le sexe social comme les genres artistiques. Une même logique de classement hiérarchique y serait-elle à l’œuvre ? Les conditions d'exercice des femmes artistes, dont un stéréotype veut qu'elles se cantonnent aux genres dits mineurs, permettent de le penser. Corollaire de cette question logique, celle de la concomitance historique : les genres artistiques sont-ils mis en question aux mêmes moments que ce que l'historiographie féministe nomme les « trois vagues » ? Sept œuvres particulières nous aideront à penser les confrontations aux hiérarchies du genre à l'âge classique et aux moments des trois vagues féministes : Nature morte aux abricots, de Louise Moillon, 1634, Portrait d'une négresse, de Marie-Guillemine Benoist, 1800, Clotho, de Camille Claudel, 1893, Autoportrait de Claude Cahun, 1928, Tir de Niki de Saint Phalle, 1961, Azione sentimentale, de Gina Pane, 1973, Le Régime chromatique, de Sophie Calle, 1997. En dépit de progrès – notion qui est questionnée plutôt que considérée comme acquise – certains traits attribués aux femmes artistes perdurent. Un regard transversal voit émerger les thèmes d'une hiérarchie toujours à l’œuvre. Ils sont de l'ordre du stigmate : elles sont toujours un peu folles, cuisinières, coquettes, médiocres, sorcières, définies et gouvernées par leur sexe. Le genre, tant qu'il n'est pas interrogé en tant que tel, semble être la garantie de la permanence de ces stigmates. Resterait donc à le contourner : par les textes, le corps (corps représentés, corps des images, corps des artistes), et par le cœur même de la pratique plastique, le rapport de l'artiste à la matière : la plasticité. / The French word genre has several meanings, including an artistic genre, but also gender – the social traits associated with one sex. Does it follow that the same hierarchy-based systems are at work in both fields of art genre and social gender? Anyone is allowed to conclude so, who considers the practising conditions of women artists, whom a stereotype accuses of restraining their work to so-called minor genres. As a consequence, the issue of historical simultaneity arises: were artistic genres questioned at the same periods as what feminist historiography calls “the three waves”? This thesis focuses on seven specific art pieces so as to examine how gender-related hierarchy systems were confronted in classicism and during each period concerned by the three feminist waves: Nature morte aux abricots, by Louise Moillon, 1634, Portrait d'une négresse, by Marie-Guillemine Benoist, 1800, Clotho, by Camille Claudel, 1893, Autoportrait by Claude Cahun, 1928, Tir by Niki de Saint Phalle, 1961, Azione sentimentale, by Gina Pane, 1973, and Le régime chromatique, by Sophie Calle, 1997. Despite a number of improvements – a notion which is questioned rather than acknowledged – certain features are persistently attributed to women artists. A crosswise look at their work reveals that the patterns of hierarchy are still operating. These features are a matter of stigma: woman artists are inevitably unhinged creatures, cooks, coquettes, mediocre artists or even witches, and always defined and driven by sex. Gender, as long as it isn’t questioned as such, seems to be serving as a guarantee for the permanence of those stigmas. One could try to get around the gender issue, using texts, bodies (represented bodies, bodies of images, bodies of the artists), and the very core of plastic practice, the relationship between the artist and the material: plasticity.
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Essa língua não me representa : discursos sobre língua e gêneroMedeiros, Laís Virgínia Alves January 2016 (has links)
Ce mémoire, ancré sur l’Analyse du Discours pecheutienne, présente une analyse des discours à propos de la langue et du genre ayant comme corpus des textes issus du contexte institutionnel et militant. Pour cela, on présente d’abord des notions provenant de l’Analyse du Discours et du Féminisme. Pendant que l’on se penche sur les notions fondamentales de la théorie dans laquelle s’est basée l’analyse proposée, on cherche de les articuler au mouvement féministe et aux études de genre. De ce fait, tant le mouvement féministe que les études de genre ne sont pas présentés de façon chronologique ou révisionniste, mais si en ce qu’ils aient en commun avec l’Analyse du Discours. Parmi les notions ainsi mobilisées, on souligne celles de conditions de production, de sujet et de formation discursive. Ensuite, on propose une révision de la notion de langue, en présentant quelques-uns de ses déploiements depuis l’établissement de la Linguistique comme science autonome jusqu’à son état actuel dans notre champ théorique. Une fois conclue l’exposition théorique, on réalise l’analyse du corpus. En ce que concerne le contexte institutionnel, sont analysées des séquences discursives prises des textes suivants : la Loi Fédérale nº 12.605 (BRASIL, 2012), qui prévoit la flexion de genre dans l’émission de diplômes ; la Loi Régionale nº 14.484 (RIO GRANDE DO SUL, 2014), qui définit l’utilisation d’un langage non sexiste dans la rédaction des documents officiels ; le Décret nº 49.994 (RIO GRANDE DO SUL, 2012), qui définit l’utilisation d’un langage non sexiste dans des actes normatifs, documents et solennités du Pouvoir Exécutif Régional ; et deux brochures sorties par le Secrétariat de Politiques pour les Femmes de l’État du Rio Grande do Sul : le Manual para o uso não sexista da Linguagem [Manuel pour l’Usage Non Sexiste de la Langue] et la Cartilha da Diversidade de Gênero [Brochure pour la Diversité du Genre]. En ce que concerne le contexte militant, sont analysés deux articles publiés en ligne, pris de la Revista Geni [Revue Geni] et du blog Batatinhas, et ses commentaires faits par des cybernautes. En identifiant des contradictions et des retours de la mémoire discursive et des pré-construits, on arrive à quatre différentes positions de sujet dans l’analyse, délinées à partir de ses dires sur la langue et le genre et par le mode comme ses savoirs se marquent, se distancent et se rapprochent dans ce débat. Enfin, on présente quelques considérations qui, loin d’achever le débat, cherchent d’articuler des points soulevés dans le croisement entre théorie et analyse. / Esta dissertação, ancorada na Análise do Discurso pecheutiana, apresenta uma análise de discursos a respeito de língua e gênero, tendo como corpus textos concernentes ao assunto produzidos tanto em contexto institucional como de militância. Para tanto, começamos o trabalho pela apresentação conjunta de noções da Análise do Discurso e do feminismo. Ao mesmo tempo em que trabalhamos as noções fundamentais da teoria na qual se baseia a análise aqui proposta, buscamos articulá-las ao movimento feminista e aos estudos de gênero. Desse modo, tanto o movimento feminista quanto os estudos de gênero são apresentados, não de modo cronológico ou revisionista, mas pelo que possam ter em comum com o viés teórico da Análise do Discurso. Entre as noções mobilizadas na fundamentação teórica, destacamos as de condições de produção, sujeito e formação discursiva. Em seguida, propomos uma revisão da noção de língua, iniciando pelo estabelecimento da Linguística como ciência autônoma e apresentando alguns de seus desdobramentos até chegar à noção como a entendemos em nosso campo teórico. Tendo apresentado a parte teórica, partimos, então, para a análise do corpus. Do contexto institucional, analisamos sequências discursivas tomadas dos seguintes textos: a Lei Federal Nº 12.605 (BRASIL, 2012), que determina a flexão de gênero na emissão de diplomas; a Lei Estadual Nº 14.484 (RIO GRANDE DO SUL, 2014), que dispõe sobre o uso de linguagem inclusiva na redação oficial; o Decreto Nº 49.994 (RIO GRANDE DO SUL, 2012), que dispõe sobre o uso da linguagem inclusiva nos atos normativos, documentos e solenidades do Poder Executivo Estadual; e dois materiais lançados pela Secretaria de Políticas para as Mulheres do Estado do Rio Grande do Sul: o Manual para o uso não sexista da Linguagem e a Cartilha da Diversidade de Gênero. Já do contexto de militância, analisamos dois textos publicados on-line, extraídos da Revista Geni e do blog Batatinhas, com respectivos comentários publicados por internautas. Nas análises, identificando contradições e retornos da memória discursiva e de pré-construídos, chegamos a quatro diferentes posições de sujeito, delineadas a partir dos seus dizeres sobre língua e gênero e pelo modo como seus saberes se marcam, se distanciam e se aproximam nesse debate. Finalmente, apresentamos algumas considerações que, longe de finalizarem o debate, procuram articular alguns dos pontos levantados no batimento entre teoria e análise.
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Le surnaturel dans le roman féminin guadeloupéen contemporain / Supernatural in Féminine contemporary novels from GuadeloupePy, Fatima 29 May 2017 (has links)
L'objet de cette thèse est d'étudier les occurrences du surnaturel dans le roman féminin guadeloupéen contemporain. Il s'agit de romans d'écrivains guadeloupéens, c'est-à-dire nées en Guadeloupe (Michèle Lacrosil, Maryse Conde), ou de parents guadeloupéens, ayant vécu en Guadeloupe (Simone Schwarz Bart, Gisèle Pineau)Chaque œuvre a été choisie car elle représente une période du XXème siècle, ainsi que la sensibilité qui peut lui être associée, mais aussi un mode de réception populaire et savante, et une manière d'être au monde en évolution: demain, jab-herma pour les années 1960-1970, moi, tituba, sorcière…pour les années 1980-1990 et la grande drive des esprits pour les années 1990-2000.Chacun de ces romans a pour thématique le surnaturel: le héros éponyme de demain, jab-herma est un sorcier, de même que les héroïnes des romans de Schwarz Bart et de conde, associées, parfois malgré elles, aux pratiques magiques. La grande drive des esprits est une grande fresque familiale parcourant le XXème siècle guadeloupéen, dont plusieurs des personnages sont affubles de dons surnaturels.Afin de déterminer quelle est la place du surnaturel dans le roman féminin guadeloupéen contemporain, nous en avons préalablement effectué un état des lieux: il prend son essor au XXème siècle, grâce aux auteurs de notre corpus et à travers notamment cette thématique du surnaturel. Nous avons ensuite défini précisément les termes lies au surnaturel; au magico-religieux et au sacre, afin d'en déterminer la place en Guadeloupe. Nous avons d'abord étudié la place accordée par les auteurs aux différents héritages culturels, puis nous avons déterminé en quoi le syncrétisme guadeloupéen tel qu'on le retrouve dans la littérature est original au sein du bassin caribéen, en nous attachant enfin à l'étude du surnaturel dans les croyances populaires en Guadeloupe. Enfin, nous avons étudié la place de l'imaginaire fantastique dans le roman féminin guadeloupéen. La pensée magique est un moyen, pour l'esclave ou le descendant d'esclave, sans pouvoir aucun, de reprendre son destin en main. En outre, le roman illustre le rôle social du magico-religieux.Nous souhaitions ainsi dégager les traits, les caractéristiques du surnaturel en tant que paramètre esthétique du roman guadeloupéen, afin de montrer qu'il s'agit bien d'un élément de définition de ce roman féminin guadeloupéen du XXème siècle. Cette étude nous a amenée aux conclusions suivantes: le surnaturel participe de la weltanschauung, de la conception du monde, définie par le roman féminin guadeloupéen. Les symboles, les figures, les expressions: l'ensemble de la vie du personnage de roman est bercé par le surnaturel, et qu'il choisisse ou non de le renier - les deux cas étant évoqués dans les textes - il ne peut y échapper. Une esthétique propre au roman féminin guadeloupéen apparait ainsi, montrant l'importance des femmes au sein d'une société largement ancrée dans le surnaturel, rythmant la parole, les coutumes et même la vie publique; / This thesis studies the occurrences of supernatural in Guadeloupe’s feminine novel. The writers are all women from Guadeloupe: they were born there (Lacrosil, Conde) or their parents come from Guadeloupe and they grew up there (Schwarz-Bart, Pineau). Every novel evokes a literary period of the 20th century: demain jab-herma (1960-1970), Pluie et vent sur Telumée miracle (1970-1980), moi, tituba, sorciere… (1980-1990) and la Grande drive des esprits (1990-2000).Every novel is based on supernatural: demain, jab-herma's hero is a sorcerer, such as Schwarz-Bart and Conde’s heroes. La Grande drive des esprits describes a family through the 20th century in Guadeloupe and a few characters have supernatural powers. We first made an inventory of contemporary feminine novels: it rises at the 20th century, thanks to our writers and through this supernatural theme. Then, we studied supernatural, religious magical, sacred's role in Guadeloupe: where it comes from, its place in Caribbean, its popular role. Finally, we studied fantastic imaginary's place: how it allows unpowerful slaves and slaves' children to think themselves powerful, the novel shows the social role of magical religious.We wanted to show how supernatural partly defines Guadeloupe’s novel. In conclusion, this study reveals how supernatural makes part of the weltanshauung, the way the people from Guadeloupe can see the world; the characters' whole life is made of supernatural, from birth to death; supernatural shows women's fundamental role, and appears as well in speaking, customs and public life.
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Les injustices épistémiques en démocratie : comment nuisent-elles aux objectifs de justice et d’inclusion?Dick, Geneviève 02 1900 (has links)
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Activisme rose : cultures et arts féministes queer en France / Pink activism : queer feminist cultures and arts in FranceLorenzi, Marie-Emilie 13 November 2015 (has links)
Le terme "Queer" ne résonne pas de la même façon en version originale - le contexte anglo-saxon d'émergence - qu'en version française. L'objectif principal de cette recherche est de questionner les phénomènes de transferts culturels dans le contexte français du féminisme queer, à la fois mouvement de pensée critique, activisme et subculture apparus au milieu des années 1980 aux Etats-Unis. De cette traduction culturelle du mouvement queer en France est né un activisme rose qui à l'inverse du contexte anglo-saxon a développé une politique basée sur une forte affirmation identitaire, à la fois collective et individuelle, afin de déjouer le modèle d'intégration français largement imprégné d'idéaux républicains et où les dérives d'un universalisme abstrait conduisent à l'aveuglement face aux inégalités entre les individus. Ainsi la question centrale qui anime cette recherche est d'examiner comment cet activisme rose fait irruption dans le contexte français réfractaire aux politiques identitaires.Et, au-delà de la seule traduction linguistique, les phénomènes de réception et d'appropriation dans le contexte français du féminisme "queer" sont à comprendre dans toutes leurs dimensions : culturelle, politique, théorique, artistique, etc. Ainsi, cette recherche cherche à comprendre les spécificités de cet activisme, de son inscription parfois mouvementée au sein des mouvements féministes et des mouvements dits LGBT, à ses applications particulières en terme de pratiques culturelles et artistiques, afin d'interroger le phénomène d'esthétisation des techniques de lutte. / The term queer, when used in the French language, does not echo the same way as in English –then referring to the anglo-saxon context of emergence. The main purpose of this study is to question the phenomena of cultural transfers of queer feminism – which appeared in the mid 1980s in the United States as both a subculture and a movement of critical thinking and activism- into the French context. This cultural translation resulted in pink activism which unlike its anglo saxon original model developed a policy based on strong identity affirmation, on both a collective and individual level. The goal was to beat the French integration system deeply imbued with republican ideals, where the drifts of an abstract universalism had produced blindness towards inequalities therefore the central issue investigated in this research is how this pink activism arose in a French context of opposition to identity-based politics.Moreover, the phenomena of reception and appropriation of queer feminism into the French context must be understood beyond the sole linguistic translation – in all their dimensions, cultural political, theoritical, artistic, etc. This study aims to understand the special features of this activism, from its sometimes uneasy integration among feminist and LGBT movements to its specific applications in terms of cultural and artistic practices, thus questioning the phenomenon of aestheticism of resistance techniques.
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Essa língua não me representa : discursos sobre língua e gêneroMedeiros, Laís Virgínia Alves January 2016 (has links)
Ce mémoire, ancré sur l’Analyse du Discours pecheutienne, présente une analyse des discours à propos de la langue et du genre ayant comme corpus des textes issus du contexte institutionnel et militant. Pour cela, on présente d’abord des notions provenant de l’Analyse du Discours et du Féminisme. Pendant que l’on se penche sur les notions fondamentales de la théorie dans laquelle s’est basée l’analyse proposée, on cherche de les articuler au mouvement féministe et aux études de genre. De ce fait, tant le mouvement féministe que les études de genre ne sont pas présentés de façon chronologique ou révisionniste, mais si en ce qu’ils aient en commun avec l’Analyse du Discours. Parmi les notions ainsi mobilisées, on souligne celles de conditions de production, de sujet et de formation discursive. Ensuite, on propose une révision de la notion de langue, en présentant quelques-uns de ses déploiements depuis l’établissement de la Linguistique comme science autonome jusqu’à son état actuel dans notre champ théorique. Une fois conclue l’exposition théorique, on réalise l’analyse du corpus. En ce que concerne le contexte institutionnel, sont analysées des séquences discursives prises des textes suivants : la Loi Fédérale nº 12.605 (BRASIL, 2012), qui prévoit la flexion de genre dans l’émission de diplômes ; la Loi Régionale nº 14.484 (RIO GRANDE DO SUL, 2014), qui définit l’utilisation d’un langage non sexiste dans la rédaction des documents officiels ; le Décret nº 49.994 (RIO GRANDE DO SUL, 2012), qui définit l’utilisation d’un langage non sexiste dans des actes normatifs, documents et solennités du Pouvoir Exécutif Régional ; et deux brochures sorties par le Secrétariat de Politiques pour les Femmes de l’État du Rio Grande do Sul : le Manual para o uso não sexista da Linguagem [Manuel pour l’Usage Non Sexiste de la Langue] et la Cartilha da Diversidade de Gênero [Brochure pour la Diversité du Genre]. En ce que concerne le contexte militant, sont analysés deux articles publiés en ligne, pris de la Revista Geni [Revue Geni] et du blog Batatinhas, et ses commentaires faits par des cybernautes. En identifiant des contradictions et des retours de la mémoire discursive et des pré-construits, on arrive à quatre différentes positions de sujet dans l’analyse, délinées à partir de ses dires sur la langue et le genre et par le mode comme ses savoirs se marquent, se distancent et se rapprochent dans ce débat. Enfin, on présente quelques considérations qui, loin d’achever le débat, cherchent d’articuler des points soulevés dans le croisement entre théorie et analyse. / Esta dissertação, ancorada na Análise do Discurso pecheutiana, apresenta uma análise de discursos a respeito de língua e gênero, tendo como corpus textos concernentes ao assunto produzidos tanto em contexto institucional como de militância. Para tanto, começamos o trabalho pela apresentação conjunta de noções da Análise do Discurso e do feminismo. Ao mesmo tempo em que trabalhamos as noções fundamentais da teoria na qual se baseia a análise aqui proposta, buscamos articulá-las ao movimento feminista e aos estudos de gênero. Desse modo, tanto o movimento feminista quanto os estudos de gênero são apresentados, não de modo cronológico ou revisionista, mas pelo que possam ter em comum com o viés teórico da Análise do Discurso. Entre as noções mobilizadas na fundamentação teórica, destacamos as de condições de produção, sujeito e formação discursiva. Em seguida, propomos uma revisão da noção de língua, iniciando pelo estabelecimento da Linguística como ciência autônoma e apresentando alguns de seus desdobramentos até chegar à noção como a entendemos em nosso campo teórico. Tendo apresentado a parte teórica, partimos, então, para a análise do corpus. Do contexto institucional, analisamos sequências discursivas tomadas dos seguintes textos: a Lei Federal Nº 12.605 (BRASIL, 2012), que determina a flexão de gênero na emissão de diplomas; a Lei Estadual Nº 14.484 (RIO GRANDE DO SUL, 2014), que dispõe sobre o uso de linguagem inclusiva na redação oficial; o Decreto Nº 49.994 (RIO GRANDE DO SUL, 2012), que dispõe sobre o uso da linguagem inclusiva nos atos normativos, documentos e solenidades do Poder Executivo Estadual; e dois materiais lançados pela Secretaria de Políticas para as Mulheres do Estado do Rio Grande do Sul: o Manual para o uso não sexista da Linguagem e a Cartilha da Diversidade de Gênero. Já do contexto de militância, analisamos dois textos publicados on-line, extraídos da Revista Geni e do blog Batatinhas, com respectivos comentários publicados por internautas. Nas análises, identificando contradições e retornos da memória discursiva e de pré-construídos, chegamos a quatro diferentes posições de sujeito, delineadas a partir dos seus dizeres sobre língua e gênero e pelo modo como seus saberes se marcam, se distanciam e se aproximam nesse debate. Finalmente, apresentamos algumas considerações que, longe de finalizarem o debate, procuram articular alguns dos pontos levantados no batimento entre teoria e análise.
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Danse contemporaine, genre et féminisme en France (1968-2015) / Contemporary dance, gender and feminism in France (1968-2015)Boivineau, Pauline 18 December 2015 (has links)
Cette thèse porte sur un objet complexe liant danse contemporaine, genre et féminisme dans l’espace français de 1968 à 2015. La danse partage les préoccupations des militantes féministes à l’égard des problématiques d’identité, de sexualité, d’émancipation,de déconstruction du genre et des binarismes, de recherche universaliste ou de féminitude. Nous analysons comment le féminisme informe les artistes qui, quelle que soit l’époque, peinent à se dire féministes ou à penser leur art comme l’expression de leur engagement. Considérer le potentiel subversif de la danse implique une analyse de son rapport au genre et en particulier au genre féminin, doublée par celle de la place réelle et symbolique des femmes. Les idées reçues et les stéréotypes se confrontent à la réalité.L’année 1968 marque un tournant social qui concorde avec celui de la danse, y compris d’un point de vue politique. L’art chorégraphique prend son essor au moment où la seconde vague féministe arrive sur le devant de la scène. En 50 ans les rapports qu’entretiennent la danse et le féminisme sont reconfigurés, ce qui permet d’évaluer les influences réciproques et de postuler l’existence d’une danse féministe. La confrontation aux langages des chorégraphes hommes permet de comprendre les constructions genrées et leur potentiel de remise en cause du système hétéronormé et androcentré.Comment les grandes mutations politiques (mise en place des CCN, turn-over des directions, parité, etc.),féministes (apparition d’une troisième vague, etc.),esthétiques et médiatiques nourrissent-elles la danse en tant que moyen d’expression du genre et du féminisme ? La généralisation de la nudité et la queerisation de la danse soulèvent l’enjeu du passage de la transgression du genre à sa subversion. Il s’agit de comprendre comment la troisième vague féministe, plus ouverte à la dimension culturelle et intersectionnelle, permet à la danse d’être féministe. / This thesis analyses a complex question linkingcontemporary dance, gender and feminism in Francefrom 1968 to 2015. Dance shares the concerns offeminist activists regarding issues of identity, sexuality, emancipation, the deconstruction of gender andbinarisms, of universalist research and femaleness. Thisstudy examines how feminism informed artists who,whatever the era, had difficulty admitting that they werefeminists or seeing their art as an expression of theircommitment. Considering the subversive potential ofdance implies an analysis of its relationship with gender,in particular the female gender, as well as the real andsymbolic place of women. Preconceived ideas andstereotypes thus confront reality. The year 1968 markeda turning point for society and for dance, including froma political point of view. Dance came into its own at thesame time that second-wave feminism came to the fore.The reconfiguration of the relationships between danceand feminism that occurred over this 50-year periodallows one to assess reciprocal influences and topostulate the existence of a feminist dance. Comparingfemale choreographers' modes of expression with thoseof men, facilitates the understanding of genderedconstructions and their potential for challengingheteronormativity and androcentrism. How do the majorpolitical changes (establishment of the NCCs,management changes, parity, etc.), feminists(appearance of a third wave, etc.), aesthetics andmediatisation nurture dance as a means of expressionof gender and feminism? The generalisation of nudityand the queerisation of dance suggest the passage fromthe transgression of gender to its subversion. Thisthesis aims to understand how third-wave feminism,more open to cultural and intersectional dimensions,enabled dance to be feminist.
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Les communautés grecques en URSS (1917-1956) et les questions du genre / The Greek communities of the Soviet Union (1917-1956) and the gender questionKataiftsis, Dimitris 06 December 2014 (has links)
Pour former nos hypothèses, il fallait examiner les discours scientifiques sur le genre et leurs applications dans le cas grec, ce que nous avons essayé de faire dans notre introduction.Notre travail s’est articulé en cinq grandes parties. La première aborde la formation de la diaspora grecque de la fin du 18ème siècle aux révolutions de 1917 et les représentations féminines dans l’historiographie gréco-pontique. La deuxième partie aborde l’accès des femmes au savoir, les modes d’intégration à la nouvelle société soviétique. La conservation des rôles culturels nous mène à dresser une typologie des femmes « grecques » et des femmes « soviétiques ». La troisième s’intéresse à la reformation ou disparition des rôles au cours des répressions politiques qui affectèrent considérablement la diaspora grecque. Nous avons également dressé un bilan des femmes-victimes des purges. La dernière partie a montré enfin que l’exile constitua un moment-rupture avec le passé, au moins dans les témoignages oraux de ses protagonistes. Les femmes qui nous ont parlé d’elles-mêmes et les hommes qui se sont demandés sur les questions de genre nous ont offert une image du passé originale, digne d’intérêt. / In order to form our hypothesis, it would be necessary to examine the scientific discourse on gender and its application to the greek case, and this is what we tried to do in our introduction. Our study was organized in five large parts. The first one approaches the formation of greek diaspora from the end of the 18th century to the revolutions of 1917 and the woman representation in pontic-greek historiography. The second one approaches the access of women in education, the ways of integration in the new soviet society. The preservation of the cultural roles leads us to develop a typology between “greek” women and “soviet” women. The third part focuses on the reformation or disappearance of the roles during political repressions that would have an impact on greek diaspora. Furthermore, we discussed on the women-victims of purges. Finally, the last part demonstrates that the exile constituted a rupture with the past, at least as it resulted from its protagonists’ oral testimonies. The women who talked about themselves and the men surveyed on gender issues give us an original image of the past, worthy of interest.
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N.o.w. : national Organization for Women et la presse écrite aux États-Unis de 1966 à 1982 / N.o.w. : national Organization for Women and the press in the United States from 1966 to 1982Dufour, Sandra 05 December 2009 (has links)
Aux États-Unis, si le mouvement féministe ne s’est jamais vraiment éteint après l’obtention du droit de vote des Américaines en 1920, la création de N.O.W (National Organization for Women) en 1966 lui a redonné de la vigueur en inaugurant en même temps le début du féminisme de la deuxième vague.Pour N.O.W, les principaux quotidiens et hebdomadaires du pays étaient un outil servant leurs propres intérêts. L’organisation tenta d’engager des réformes, d’agir directement sur la presse afin d’améliorer sa propre représentation, de légitimer son existence et d’être prise au sérieux. La première partie sera consacrée à la manière dont N.O.W s’est appropriée les outils du journalisme dans le but d’apparaître dans la presse et de diffuser ses revendications. Dans la deuxième partie, une analyse de la manière dont les événements féministes marquants des années 1970 ont été couverts par la presse nous amènera à réfléchir à l’impact de cette représentation sur l’opinion publique et l’image de l’organisation. La troisième partie s’intéressera à la manière dont N.O.W a exercé son influence sur la presse écrite, tout d’abord directement, c’est-à-dire en organisant des actions dans le but d’améliorer l’image des femmes et des féministes, tout en permettant d’augmenter le nombre de femmes à des postes clés dans les quotidiens et les hebdomadaires ; et indirectement, son existence et sa visibilité ayant un impact sur les femmes en général et certaines organisations féministes. La relation entre N.O.W et Ms. sera également abordée, la question sous-jacente étant de savoir si la création de Ms. devait être ressentie comme un échec de N.O.W à traiter avec la principale presse du pays, ou bien comme un échec de la presse américaine à fournir l’information au public. À travers l’étude de la relation que N.O.W a instaurée et entretenue avec la presse, l’enjeu sera de savoir si elle a représenté un outil efficace et fiable pour N.O.W tout au long des années 1970. / In the United States, although the feminist movement has not died after women got the right to vote in 1920, it was invigorated by the birth of N.O.W (National Organization for Women) in 1966 which also marked the beginning of what is known as the second wave of feminism.To N.O.W’s feminists; the main dailies and weeklies of the country embodied a tool serving their own interests, as they tried to set up several reforms, to influence the press so as to legitimize their existence, to be credible and to control their image. In a first part, we will see how N.O.W got familiar with the journalism’s tools in order to be in the newspapers and to spread their claims. In a second part, the question at stake will be to know how the main feminist events of the 1970s were covered by the press, and think of the impact of this coverage on public opinion and on the organization’s image. The last part will deal with the way N.O.W influenced the press, both directly, by setting up actions in order to improve the image of women and feminists, by increasing the number of executive women in newspapers and magazines; then indirectly, thanks to N.O.W’s existence and visibility which had an impact on women as a whole and on feminist organizations more specifically. N.O.W’s relationship with Ms. will be tackled as well, the underlying question will be to know whether Ms.’s birth had to be considered as N.O.W’s failure to deal with the mainstream press or as the press’s failure to provide the information to the public.Analyzing N.O.W’s relationship with the country’s dailies and weeklies, the mains take will be to know whether the mainstream press has been considered as an efficient and reliable tool by N.O.W over the 1970s.
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Le cas de la sous-culture punk féministe américaine : vers une redéfinition de la relation dialectique "mainstream -underground" ? / Rethinking the 'mainstream/underground' dialectic : a case study of American feminist punk subcultureLabry, Manon 23 September 2011 (has links)
Ce travail doctoral consiste en une considération de la nature complexe et ambivalente des relations qui sont tissées entre "culture dominante "("mainstream") et sous-cultures contestataires "underground", à travers l’examen du cas de la sous-culture punk, et plus spécifiquement, du cas de la sous-culture punk féministe américaine (sous la forme du courant "riot grrrl" notamment). En nous appuyant sur les discours des actrices et acteurs de ces sphères féministes et anticapitalistes d’une part, et d’autre part sur la production théorique à laquelle ont pu donner lieu les phénomènes sous-culturels marginaux et/ou contestataires, en particulier depuis la fin des années 1970, nous souhaitons mener une réflexion sur le rôle social que peut revêtir ce genre de regroupements sociaux. De quel(s) sens leurs protagonistes investissent-t-ils leurs pratiques ? Quel peut être l’objectif d’une telle démarche, si tant est qu’il y en ait un ? Par ailleurs, il s’agit également de s’interroger sur le concept de subversion : où peut-encore se situer un éventuel potentiel disruptif, dans une société qui, comme l’ont déjà souligné beaucoup de penseurs, ainsi que beaucoup des détracteurs de cette "idéologie dominante", semble en dernière analyse assez bien s’alimenter, paradoxalement, de sa critique. Ce sont ces questionnements qui sous-tendent, dans le cadre d’une dernière partie, la mise en perspective diachronique du punk que nous proposons, en comparant cette tendance avec les réjouissances carnavalesques médiévales telles que les a décrites Mikhaïl Bakhtine, et avec l’esprit dionysiaque que Nietzsche s’est employé à cerner. / This dissertation seeks to analyze the complex and ambivalent relationships that exist between mainstream "dominant" culture and oppositional underground subcultures, through the study of American feminist punk subculture (notably under the form initiated by the riot grrrl networks). By confronting the views and discourses expressed by insiders of this feminist and anticapitalist subculture on the one hand, and drawing from the theoretical background of subcultural studies on the other hand, we want to examine the social function of these types of networks. How do insiders conceive their own involvement and their subcultural practices? What is the purpose of an anti-establishment underground subculture, if ever there is one? We also seek to question the concept of subversion: is it possible for a subcultural group to exert a disruptive potential in a society that apparently largely feeds on criticism of itself. We will sketch out some answers to these issues in the last part of this work by drawing some parallels between punk and feminist punk subcultures, medieval carnivalesque practices as they are described by Mikhaïl Bakhtin, and the Dionysian spirit depicted by Nietzsche.
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