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Humains et non-humains en pourparlers : l'Acteur en 4 Dimensions Proposition théorique et méthodologique transdisciplinaire favorisant l'émancipation de nouvelles formes de gouvernances environnementales Application au domaine de l'eau sur trois territoires : la Plaine du Forez, les pentes du Kilimandjaro et les Barthes de l'Adour

Sébastien, Léa 27 February 2006 (has links) (PDF)
Favoriser l'harmonie entre les humains et entre l'homme et la nature, dit le Rapport Brundtland. Développement durable, gouvernance, négociation, conservation, ces quatre notions décortiquées conduisent à nos questions de départ: (i) sur le plan théorique, comment s'articulent relations entre humains (rapport social) et liens homme-nature (rapport patrimonial) sur un hydrosystème territorialisé? (ii) sur le plan pratique, comment fournir une aide à la négociation environnementale dans un contexte multi-acteurs? Une proposition : l'Acteur en 4 Dimensions. Ce modèle conceptuel d'analyse transdisciplinaire vise à saisir la place attribuée aux acteurs faibles et aux acteurs absents sur un territoire, pour encourager une négociation plus écologique et une conservation plus humaine. L'A4D est expérimenté sur trois hydrosystèmes : Plaine du Forez, pentes sud du Kilimandjaro, Barthes de l'Adour au travers de l'empreinte territoriale, spectre graphique vecteur de connaissances et de dialogue.
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Dynamiques territoriales et revendications identitaires des Amérindiens wayãpi et teko de la commune de Camopi (Guyane française).

Tritsch, Isabelle 27 May 2013 (has links) (PDF)
Les territoires amérindiens couvrent de vastes étendues de forêts tropicales et possèdent une forte valeur sociale et environnementale. Soumis à des contraintes et opportunités variées, ils sont de nos jours le siège de nombreuses transformations territoriales. Ces transformations sont complexes et multiformes. Elles impliquent l'adoption de nouveaux modes de production et de consommation, le réajustement des formes d'organisation sociale et des dynamiques de réaffirmation identitaire et territoriale. Or les liens entre tous ces processus sont encore mal compris, et rendent délicate la compréhension des dynamiques d'adaptation des systèmes amérindiens de gestion des ressources communes. Cette thèse s'intéresse particulièrement aux dynamiques territoriales des Amérindiens wayãpi et teko de la commune de Camopi en Guyane française. Elle intègre des données sur l'occupation du sol obtenues par télédétection, des données socio-économiques et productives à l'échelle des ménages et des données qualitatives sur les processus identitaires, les réseaux de parenté, les politiques de conservation et la gouvernance du territoire. Elle montre que malgré la sédentarisation de l'habitat autour des bourgs locaux, la croissance des revenus monétaires issus des emplois salariés et des aides sociales, combinée avec le maintien de réseaux de parenté et d'entraide, permet une redynamisation des systèmes de mobilité et une diversification des territorialités amérindiennes. De plus, les politiques environnementales mises en place sur le territoire impliquent des processus de territorialisation et de revendications identitaires et motivent la construction collective d'un projet de développement local endogène. Une approche comparative avec la situation des Amérindiens wayãpi vivant au Brésil et évoluant dans un contexte socio-économique, institutionnel et environnemental bien différent montre des dynamiques similaires. Les Amérindiens de ces deux pays adoptent des systèmes d'exploitation du territoire multi-locaux, leur permettant d'étendre leur occupation du territoire et s'inscrivant dans une dynamique de réaffirmation identitaire et territoriale. Ils articulent ainsi les espaces de la forêt et des bourgs. Cette forme d'exploitation multi-locale du territoire peut être interprétée comme une nouvelle forme de gouvernance environnementale, qui leur permet de contourner les difficultés d'accès aux ressources naturelles autour des bourgs et d'affirmer leur souveraineté sur le territoire.
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Origine et construction de la coopération régionale. L'exemple de l'Océanie insulaire face aux changements climatiques / Origin and construction of the regional cooperation the case of south pacific fighting climate change

Mallatrait, Clémence 27 June 2014 (has links)
L’échec des négociations sur le climat en 2009 à Copenhague invite à penser un modèle complémentaire de gouvernance internationale environnementale, dont les prémisses ont émergé par la voix des États insulaires de l’AOSIS. Des États, se regroupant sur la base d’une perception du risque partagée, mettant en exergue des fragilités grandissantes, telle est la base de départ de cette enquête. Le niveau régional se présente comme l’un des compléments à la crise de l’universalisme. Mais penser un niveau de gouvernance internationale en environnement requiert d’identifier les conditions d’émergence de celui-ci et de son efficacité. Nous nous concentrerons sur les premières. Nous interrogerons l’identité des acteurs de sa création, les outils qu’ils utilisent et les raisons pour lesquelles est créé ce régionalisme permettant de lutter contre les changements climatiques. Différents courants des relations internationales proposent une approche théorique de la coopération régionale et plus génériquement du régionalisme, sans pour autant qu’un modèle uniforme n’ait été identifié. L’approche théorique par le biais de problématiques environnementales au niveau régional nécessite l’intervention de plusieurs courants permettant d’expliquer le phénomène : le constructivisme par la construction de l’objet sécuritaire, les théories de la stabilité hégémonique par la recherche d’un hégémon régional incitant les autres États à coopérer, le néolibéralisme institutionnel pour expliquer le rôle des réseaux et la recherche du gain que les États peuvent espérer en entrant dans le processus coopératif, les théories de l’interdépendance complexe par l’intervention d’acteurs non étatiques. Ces différentes approches parviennent-elles ou échouent-elles à expliquer ce phénomène ? / The failure of the climate negotiations in Copenhagen in 2009 prompts us to reflect on a complementary model of international environmental governance, whose premises have emerged through the voice of the island States of AOSIS. States, coming together on the basis of a shared perception of risk, highlighting increasing fragilities, this is the starting point of this investigation. The regional level is presented as one of the complements to the crisis of universalism. But reflecting on alevel of international governance environment requires identifying the conditions for its emergence and for its efficiency. We will focus on the first ones. We will question the identity of the actors of its creation, the tools they use and the reasons why this regionalism, allowing fighting against climate change, is created. Various trends of international relations offer a theoretical approach to regional cooperation, and regionalism more generically, without having identified a uniform model. The theoretical approach through environmental issues at the regional level requires the intervention of several schools of thought to explain the phenomenon: constructivism by building a climate threat and its perception , theories of hegemonic stability by seeking a regional hegemon encouraging other States to cooperate, institutional neoliberalism to explain the role of networks and the search for profit States can expect by entering the cooperative process, theories of complex interdependence through the intervention of non- State actors. Do these various approaches succeed or fail to explain this phenomenon?
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Construction sociale de la ressource et renégociation des régulations. Analyse du secteur minier péruvien, fin du XXe siècle - début du XXIe siècle / Social Construction of the Resource and Renegotiation of Regulations. An Analysis of the Peruvian Mining Sector in the late Twentieth and early Twenty-first Centuries / Construcción social del recurso y renegociación de las regulaciones. Ánalisis del sector minero peruano, finales del siglo XX - inicios del siglo XXI

Bos, Vincent 21 December 2017 (has links)
Les dynamiques du secteur minier péruvien entre la fin du XXe siècle et le début du XXIe siècle permettent de saisir la mondialisation économique comme un phénomène résolument spatial où se réinventent les territoires et les identités autour d’une ressource à la fois locale et globale. Dans cette thèse, nous montrons en quoi les nouvelles règles du jeu, notamment en matière minière et foncière ainsi que la gouvernance de l’environnement, illustrent la construction nécessairement politique du territoire péruvien et des ressources par l’État central autour d’un projet national d’exploitation marchande des gisements miniers comme source de richesse économique. La réorganisation de la structure productive nationale par le capital, souvent étranger, éclaire le poids des initiatives d’acteurs sur le devenir des territoires. La hausse de l’empreinte spatiale du secteur minier et des revenus qu’il génère atteste d’une greffe territoriale et économique de l’activité minière à l’échelle nationale. Néanmoins, celle-ci est inégalement ressentie dans les territoires locaux. La multiplication des conflits miniers au début du XXIe siècle rappelle que les ressources naturelles et les régulations qui codifient la relation société-nature sont le résultat souvent instable de relations de pouvoir entre acteurs aux poids asymétriques et aux visées potentiellement antagonistes. Nous analysons ces conflits interrogeant le rôle et la place des acteurs et des territoires locaux dans les politiques de développement, comme une arme de (re)négociation des règles du jeu à la portée des « sans ». D’intensité variable, la renégociation est micro quand les enjeux sont relativement limités et les acteurs entendent accéder à une meilleure répartition des richesses. Par contraste, elle est potentiellement massive quand ils refusent la marchandisation de la nature et entendent transformer en profondeur les règles du jeu comme l’illustre le conflit minier de Conga à Cajamarca. / Analysis of the dynamics of the mining sector in Peru between the end of the twentieth century and the start of the twenty-first allows an understanding of economic globalisation as a resolutely spatial phenomenon in which territories and identities are reinvented around resources at once local and global. In this thesis, we show how the new rules of the game of mining and property, and environmental governance, illustrate the necessarily political construction of Peru’s territory and resources by the central State around a national project of market-oriented exploitation of mining deposits as a source of economic wealth. This reorganisation of the national productive structure by capital, often foreign, sheds light on the impact of economic actors on the future of the territories. An increase of the spatial imprint of the mining sector and the revenue it generates amounts to a territorial and economic transplant of mining exploitation on a national scale. This increase, however, is felt unequally in local territories. The multiplication of mining conflicts at the start of the twenty-first century recalls how natural resources and the regulations codifying the society-nature relationship are the often unstable result of power relations between actors of unequal weight and with potentially antagonistic goals. We analyze these conflicts questionning the role and place of local actors and territories in development policies, as a weapon of (re)negotiation of the rules of the game wielded by the « have nots ». Varying in intensity, negotiations can be considered micro when the stakes are relatively limited and the actors only hope to achieve a greater share of the wealth. By contrast, conflicts may constitute a weapon of mass negotiation when actors refuse the commodification of nature and attempt a profound transformation of the rules of the game, as is illustrated by the Conga mining conflict in Cajamarca.
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Le contrôle des organisations à vocation universelle : le cas du Programme des Nations Unies pour l’environnement / Universal organizations’ control : the case of the United Nations Environment Programme

Roy-Lemieux, Geneviève 10 July 2018 (has links)
L’Organisation des Nations Unies (ONU) – une organisation unique à vocation universelle possédant sa propre personnalité juridique contrairement aux autres organisations internationales soumises, elles, au droit international, et disposant du pouvoir de définir ses relations avec les tiers ou parties prenantes, agit dans le cadre d’un système de gouvernance à deux niveaux. Ce système est composé d’une part de mécanismes de « gouvernance externe » (pour une coordination entre différents acteurs comme les États, les Ministères, les autres institutions internationales, les entreprises et les Organisations non gouvernementales) et d’autre part de dispositifs de « gouvernement interne » (cf. Bouquin & Kuszla, 2014), qui encadrent les différents organes de l’ONU. L’articulation de ces deux formes de gouvernance doit assurer la mise en œuvre des politiques internationales. Ces politiques prennent la forme de plans ou programmes d’action dans différents domaines, en particulier dans le domaine environnemental. Même si cet axe ne fait pas partie des missions historiques de l’ONU comme la paix et la sécurité internationale, il a pris de l’importance à partir de 1972 avec la création du Programme des Nations Unies pour l’environnement – PNUE. Bien que ses missions aient évolué, le PNUE n’a jamais été aussi faible. L'analyse des configurations de contrôle du PNUE nécessite une approche sociologique prenant en compte les interactions entre les acteurs et la structure (théorie de la structuration et des métaorganisations). La comparaison de deux études de cas mit au jour trois configurations de contrôle des organisations à vocation universelle et une grille d’analyse des facteurs à prendre en compte pour assurer une articulation cohérente de leurs deux formes de gouvernance. / The United Nations (UN) – an atypical organization with its own legal personality unlike other international organizations, has the power to define its relationships with all its stakeholders and is acting within a system of governance at two levels: one of "external governance" (for coordination between different actors such as governments, other international institutions, international funds, businesses and non-governmental organizations) and one of internal governance (Bouquin, Kuszla, 2014) which frames the various UN bodies. The articulation of those two forms of governance ensures the implementation of international policies at the national level. These policies take the form of plans or programs of action in various fields, especially in the environmental field. Although this axis is not part of the historic UN missions such as peace and international security, it gradually took on some importance in 1972 with the establishment of the United Nations Environment Programme - UNEP. Although its missions and its organizational control model have progressively changed, UNEP’s governance has never been that weak. Analysis of UNEP’s control configurations requires a sociological approach that captures the interactions between actors and structure (structuration and metaorganizations theory). The comparison of two case studies carried out in a situation of participant observation revealed three universal’s organizational control configurations and a grid of factors to be considered in order a coherent articulation of these organizations’ two forms of governance.
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Gouvernance(s) sur un volcan. Controverses, arrangements et reconfigurations autour des instruments participatifs d'une aire naturelle protégée mexicaine (le Nevado de Toluca) / Governance(s) on a volcano. Controversies, arrangements and reconfigurations around participative instruments of a Mexican natural protected area (the Nevado of Toluca)

Lebreton, Clotilde 18 December 2015 (has links)
Sous l’injonction internationale à la participation, de nouvelles modalités de gouvernance sont apparues, invitant de nouveaux acteurs dans la gestion des aires naturelles protégées et remodelant les politiques de conservation à l’échelle internationale comme nationale.Le Mexique n’est pas exempt de ces remises en question et ses nouvelles orientations stratégiques pour la gestion des aires naturelles protégées se concentrent désormais sur la «gouvernance ». De nouveaux programmes d’appui aux communautés ont ainsi été développés pour les inciter à participer à la gestion des ressources naturelles communes. Pour contourner les restrictions liées au statut de Parc National, une vingtaine d’aires naturelles protégées ont ou vont ainsi changer de statut d’ici 2018. Le Parc National Nevado de Toluca représente l’un des premiers espaces protégés à avoir été déclassifié au statut d’Aire de Protection de la Faune et de la Flore, afin de permettre aux 54 communautés agraires réparties sur le territoire de mettre en place des projets productifs et participer in fine à la conservation de l’espace protégé. Mêlant action publique, modèles de gestion locale et dynamiques écologiques, le Nevado de Toluca constitue ainsi un laboratoire in situ qui permet de comprendre comment les notions de gouvernance environnementale et de participation mises en avant dans les programmes gouvernementaux se traduisent sur le terrain. Ce laboratoire permet d’évaluer plus spécifiquement comment les instruments de gestion participative, tels que la gestion forestière communautaire et les paiements pour services environnementaux ont modifié les pratiques locales de gestion et in fine, les dynamiques écologiques forestières. Puis, l’analyse des processus participatifs établis dans le cadre du changement de catégorie et de l’élaboration du plan de gestion permet de mieux comprendre l’appropriation de l’injonction internationale à la participation par le gouvernement mexicain ainsi que ses effets, attendus ou non, sur la gouvernance de l’aire naturelle protégée. Les paiements pour services environnementaux présentés généralement comme une stratégie de conservation plus efficiente que les projets intégrés, semblent être, sur le Nevado de Toluca, des instruments moins performants socialement et écologiquement que la gestion forestière communautaire. Les instruments de gestion participative ont néanmoins en commun de reproduire les injustices sociales du système agraire mexicain. Par ailleurs, malgré des processus participatifs limités, la recatégorisation a conduit à des controverses, alliances et innovations sociotechniques, qui reconfigurent les modalités de gouvernance du territoire. Si le gouvernement ne cède pas pour autant son pouvoir de décision, des arrangements informels viennent s’insérer dans cette nouvelle configuration et constituent des formes de contre-pouvoirs. L’institutionnalisation de la participation ne conduit pas à l’éradication des conflits et à la production d’un consensus. Au contraire, elle met en lumière la dimension agonistique des politiques de conservation. / Under the international context of supporting participation for the co-management of natural resources, new governance arrangements have emerged, inviting new actors in the management of natural protected areas and reshaping conservation policies. Mexico has not been exempted from this process with the new strategic directions for protected natural areas having focused on "governance". New community support programs have been developed to encourage local forest communities to participate in the management of their natural resources. To bypass the restrictions related to the status of a National Park, twenty Mexican natural protected areas have changed or are going to change of status by 2018. The Nevado de Toluca National Park is one of the first protected areas to have been declassified to the status of Wildlife and Flora Area Protection, to allow the 54 agrarian communities established in the territory to implement productive projects and ultimately participate in the conservation of the protected area.Combining public action, local management models and ecological dynamics, the Nevado de Toluca constitutes a laboratory for understanding how the concepts of environmental governance and participation, promoted in government programs, are being applied on the field. This empirical laboratory allows for the evaluation of how participatory management instruments, such as community forest management and payment for environmental services, have modified local management practices and, ultimately, forest ecosystems. Moreover, the analysis of participatory processes, a key part in the process of change in the protection category of the protected natural area, allows us to better understand the appropriation of international premises into effective participation by mechanisms held by the Mexican government. These mechanisms will, in turn, potentially have an effect on the governance of the protected natural area. Payments for environmental services, generally presented as a more efficient conservation strategy than integrated conservation and development projects, seem to be on the Nevado de Toluca, less socially and environmentally efficient than community forest management. However, these two participatory management instruments have reproduced the social injustices of the Mexican agrarian system. Besides, despite limited participatory processes, the reclassification resulted in controversies, alliances and socio-technical innovations that are reshaping the governance of the territory. As a response to the non-transfer of decision-making power by the government, informal arrangements are appearing as a new governance configuration and as a form of countervailing-power. The institutionalization of participation has not led to the eradication of conflict or to a consensus. Instead, it highlights the agonistic dimension of conservation policies.
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Conflits d'usage environnementaux sur les rives de la lagune de Bizerte (Tunisie) : une mise en perspective méditerranéenne / Environmental conflicts of use on the lagoon of Bizerte (Tunisia) : one put in perspective mediterranean

Yahyaoui, Ahlem 24 October 2018 (has links)
La thèse cherche à comprendre les significations socio-spatiales des dynamiques conflictuelles relatives à l'environnement en territoire lagunaire pour apprécier ses effets en termes de gouvernance environnementale. L'analyse porte sur les raisons et la genèse des oppositions d'acteurs à l'œuvre autour de la lagune de Bizerte (Tunisie) et de l’étang de Berre (Marseille). Mettre l’accent sur les conflits représente un enjeu pour la mise en place d’une gestion intégrée des zones humides. Ce sujet a été travaillé par d’autres chercheurs, cependant, il reste d’un intérêt majeur, d’une part, parce qu’il renforce la connaissance en la matière, et d’autre part, parce que le territoire étudié est original. La recherche pose plus particulièrement la question des éventuelles incidences que les conflits peuvent avoir sur les organisations et les institutions en place. L’action publique est-elle renouvelée suite à l’émergence ou à la régulation des conflits ? Ces questionnements se réfèrent à des enjeux de sociétés, actuels et majeurs, sur un territoire en mutation extrêmement rapide : la lagune de Bizerte, sur la rive Sud de la Méditerranée, dans un pays où le régime est en pleine transition. Cette recherche ouvre des perspectives dans l'étude du potentiel d'émergence de la démarche participative et de l'intégration sociale de la question environnementale sur des territoires littoraux, urbains ou ruraux. / The dissertation seeks to recognize the socio-spatial meanings of dynamic conflicts related to the environment in the lagoon and to assess its effects in terms of environmental governance as well. The analysis concentrates on the reasons and the genesis of the actors’ oppositions at work around the lagoon of Bizerte (Tunisia) and the pond of Berre (Marseille). Putting the light on these conflicts represents an issue for the integrated wetland management. This topic has been tackled on by other researchers. However, it remains a major interest due to the knowledge and the originality of the territory. Particularly, the thesis raises the question of the potential impacts that conflicts can have on organizations and institutions in place. In fact, is it possible that public action will be renewed to follow the emergence or conflicts regulation? This question is tied to the challenges of the current and major companies and to an extreme rapidity of territory changing: Bizerte’s lagoon is situated on the southern shore of the Mediterranean and in a country where the regime is in continuous transition. This research covers the ground to study the potential emergence of the participative approach and the social integration of environmental issues in coastal, urban and rural territory.
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Dynamiques territoriales et revendications identitaires des amérindiens Wayapi et Teko de la commune de Camopi (Guyane française) / Territorial dynamics and identity claims of the Wayãpi and Teko indigenous people of the municipality of Camopi (French Guiana)

Tritsch, Isabelle 27 May 2013 (has links)
Les territoires amérindiens couvrent de vastes étendues de forêts tropicales et possèdent une forte valeur sociale et environnementale, soumis à des contraintes et opportunités variées, ils sont de nos jours le siège de nombreuses transformations territoriales. Ces transformations sont complexes et multiformes. Elles impliquent l’adoption de nouveaux modes de productions et de consommation, le réajustement des formes d’organisation sociale et des dynamiques de réaffirmation identitaireet territoriale. Or les liens entre tous ces processus sont encore mal compris et rendent délicate le compréhension des dynamiques d’adaptation des systèmes amérindiens de gestion des ressources communes.Cette thèse s’intéresse particulièrement aux dynamiques territoriales des amérindiens wayapi et teko de la commune de Camopi en Guyane française. Elle intègre des données sur l’occupation de sol obtenues par télédétection, des données socio-économiques et productives à l’échelle des ménages et des données qualitatives sur les processus identitaires, les réseaux de parente, les politiques de conservation et la gouvernance du territoire. Elle montre que malgré la sédentarisation de l’habitat autour des bourgs locaux, la croissance des revenus monétaires issus des emplois salariés et des aides sociales, combinées avec le maintien des réseaux de parente et d’entraide, permet une redynamisation des systèmes de mobilité et une diversification des territoires amérindiens. De plus, les politiques environnementales mises en place sur le territoire impliquent des processus de territorialisation et de revendication identitaires et motivent la construction collective d’un projet de développement local endogène. Une approche comparative avec la situation des amérindiens wayapi vivant au Brésil et évoluant dans un contexte socio-économique, institutionnel et environnemental bien différent montre des dynamiques similaires. Les amérindiens de ces deux pays adoptent des systèmes d’exploitation du territoire multi-locaux, leur permettant d’étendre leur occupation du territoire et s’inscrivant dans une dynamique de réaffirmation identitaire et territoriale. Ils articulent ainsi les espaces de la forêt et des bourgs. Cette forme d’exploitation multi-locale du territoire peut être interprétée comme une nouvelle forme de gouvernance environnementale, qui leur permet de contourner les difficultés et d’affirmer leur souveraineté sur le territoire. / Indigenous territories comprise extensive areas of tropical forest and hold significant social and conservation value. Today, they are subject to various constraints and opportunities and face many territorial transformations. These transformations are complex and multifaceted. They involve the adoption of new production and consumption modes, the medications of forms of social organization and identity and territorial claims. However, the links between these on-going processes are still poorly understood, and make difficult to appreciate the adaptation dynamics of indigenous common natural resources management. This thesis is particularly concerned with the territorial dynamics of the wayapi and teko indigenous people of the municipality of Camopi in French Guyana. It integrates methods that include land use analysis using remotely sensed data, socio-economic and agricultural systems analysis at the household scale, and empirical analysis on the influence of identity claims, kinship networks, and conservation policies. It shows that despite the residential settlement around local towns, the growth of cash income from wage labour and welfare, associated with strong kinship networks, allows the revival of mobility and the diversification of indigenous territorialities. Environment policies implemented on the territory involve processes of identity and territorial claims and motivate the construction of a collective project of endogenous local development. A comparative approach with the situation of the Wayapi people living in Brazil, and evolving in a completely different institutional, socio-economic and environmental context shows similar dynamics. Indigenous people of these two sites adopt “multi-local” land use systems, allowing them to extend their territory occupation and taking part of a broader dynamic of territorial and identity affirmation. They articulate forest and local town environments. This multi-local land use sytem can be interpreted as a new form of environmental governance, which overcomes the difficulties access to natural resources around local towns and ensure their sovereignty over the territory.
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Entre complexité et mise en œuvre : l’interprétation de l’adaptation aux changements climatiques en contexte municipal québécois

Bünzli, Noé 11 1900 (has links)
Devant la question des changements climatiques, l’accent a souvent été mis sur les efforts visant à diminuer les émissions de gaz à effet de serre. Cependant, avec la découverte que certaines transformations profondes de nos environnements sont déjà irréversibles, la notion d’adaptation a gagné en intérêt depuis le tournant du 21e siècle. D’ailleurs, alors que les municipalités, en tant que gouvernement de proximité, sont de plus en plus considérés comme des acteurs importants dans cette volonté d’adaptation, le programme Climat-Municipalité a permis à quatre entités municipales québécoises de produire un plan d’adaptation aux changements climatiques (PACC) entre 2009 et 2016. La question se pose alors : comment l’adaptation aux changements climatiques est-elle interprétée dans le contexte municipal québécois ? Et de manière plus spécifique, comment l’adaptation est-elle interprétée en tant que processus et comment l’adaptation est-elle interprétée en tant qu’action ? Après tout, l’un des grands défis de l’adaptation s’exprime dans ce passage difficile entre la prise de conscience devant les enjeux climatiques et l’opérationnalisation de ce constat, que ce soit dans la mise en œuvre concrète ou, même, dans la simple compréhension sensible des problématiques auxquels la société est confrontée. Devant un phénomène globale affectant une planète où peu d’écosystèmes échappent à l’influence humaine, l’urgence climatique représente ainsi un défi technique, psychologique et sociopolitique unique. Comme notre analyse des PACC de Trois-Rivières, de Sherbrooke et de Laval l’indiquent, ces PACC représentent de remarquables premiers pas dans la bonne direction, mais ils restent insuffisants. Leur ambition, leur mécanisme et leur portée sont, pour l’instant, trop limités pour assurer la pérennité des territoires et des populations ; leur vision généralement à court terme et réactive contribue à se préparer aux défis déjà connus aujourd’hui, mais n’assure probablement pas à nos sociétés la capacité de faire face aux chocs de demain. / For a long time, when facing the daunting challenge of climate changes, the emphasis has been put on the efforts to mitigate greenhouses gases emissions. Yet, when it became clear that our ecosystems were subjects to some deep transformations that were irreversible, the notion of “adaptation” slowly gain traction at the turn of the 21st century. Thus, while the municipalities, as government of proximity, are considered as increasingly important actors in this adaptation scheme, the program Climat-Municipalité offered the opportunity to four municipal entities in Quebec to produce a Climate Change Adaptation Plan (CCAP) between 2009 and 2016. The question is then raised: how is climate change adaptation interpreted at the local level in Quebec? And, to be more specific, how is the Adaptation interpreted as a process and how is Adaptation interpreted as an action? After all, one the greatest challenge of Adaptation is that difficult transition from awareness of climate issues to the operationalization of this realization, whether through concrete implementation or even through a simply better and complex understanding of the hardships faced by our society. Indeed, this global phenomenon of climate change, that can be felt throughout this planet where few ecosystems escape human influence, is at the same time a technical, psychological and sociopolitical challenge. As our analysis of the CCAP of Trois-Rivières, Sherbrooke and Laval shows, those plans represent great “first steps” in the right direction, but they are still insufficient. Their ambition, their inner mechanics and their reach are, at least for now, too limited to guarantee the stability and sustainability of territories and populations. Their mostly short-term and reactive vision helps prepare for today’s challenges but doesn’t ensure our societies the capacity to face tomorrow’s shocks.
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Peut-on contraindre un État à sauver l'environnement ? La problématique du respect des obligations en droit international environnemental

Harrati, Lucas 03 1900 (has links)
Peut-on contraindre un État à sauver l'environnement? Si les récents jugements rendus en droit interne semblent vouloir répondre à cette question par l'affirmative, cela n'est pas évident en droit international. Érigée autour de ce plafond de verre hérité du traité de Westhphalie, la sphère juridique internationaliste se voit confrontée aux limites qu'elle s'est elle-même imposée : l'impossibilité de contraindre un État à agir contre sa volonté. Dans le but de brider les actions de ces entités supranationalement toutes puissantes dans leur propre domaine de compétence, maintes conventions environnementales ont été conclues. Au sein d'un processus de fabrication normatif contrôlé par le sujet et l'auteur de la disposition à venir, les organisations internationales se rendent compte de leur impuissance devant la difficulté de convenir d'une surveillance intrusive et de sanctions rigides, en somme d'un mécanisme de contrôle des obligations efficace. La surpuissance de l'État n'est pas pour autant synonyme d'invincibilité sur la scène internationale, en ce que divers moyens ne cessent d'apparaître dans l'optique de mener à une gouvernance environnementale mondiale désirée depuis des décennies. / Can we compel a State to save the environment? Whereas recents judgements made in domestic law seems to want to answer to this question in an affirmative way, it is not as clear in international law. Erected around the Westhpalian-inherited glass ceilling, the international legal sphere is confronted to limits that were self-imposed : the impossibilty to constrain a State to act against its will. In an attempt to restrain the acts of those supranational all-mighty entities in their competencies, many environnemental agreements were made. Inside a process of manufacturing new norms that is controled by the subject and the author of the future provision, the international organizations are aware of the fact that they are powerless. Especially regarding the difficulty to strike a intrusive surveillance or rigid sanctions, in sum anything that is included in an effective compliance mechanism. The State's supreme power is not tied with an invincibility on the international scene, as diverses means to lead to global environnemental governance are starting to emerge.

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