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Une histoire des Mouvements Unis de Résistance (de 1941 à l'après-guerre). Essai sur l'expérience de la Résistance et l'identité résistante

Vast, Cécile 10 November 2008 (has links) (PDF)
Il s'agit ici d'interroger la singularité d'une identité modelée par l'expérience de la Résistance, à travers l'ensemble formé par trois mouvements de résistance non communistes de la zone sud fondés en 1941 (Combat, Libération Sud et Franc-Tireur), regroupés en 1943 dans les Mouvements Unis de Résistance (MUR), puis en 1944 dans le Mouvement de Libération nationale (MLN). Ce cadre d'étude permet la multiplication des angles d'observation, et le choix dune démarche comparative rend compte de la diversité des composantes, des ancrages géographiques, des préoccupations et des vécus. Une place particulière est accordée au parcours d'Alban Vistel : responsable de Libération-Sud à Vienne puis chef régional des MUR, sa personnalité imprègne l'histoire des mouvements unis de la région de Lyon. L'approche par le détour de l'identité rompt avec la vision d'une Résistance conçue comme un bloc et confirme l'idée d'un édifice en construction. Entre 1941 et le début de 1943, c'est par référence à l'entité "mouvements" que s'exprime l'appartenance identitaire. Par la suite, jusqu'à la Libération, cette identité de groupe se transforme en identification totale à l'idée "Résistance". La pluralité des services et des lieux de résistance diversifie les modes d'appropriation de l'expérience et donne à cette identité résistante son caractère multidimensionnel. Quelques grands éléments constitutifs, inégalement mais peu à peu partagés, structurent la singularité de la Résistance : Témoignage, appropriation du temps, dimension légendaire, responsabilité sociale et élitisme, idéal unitaire, identification à la France comme idée, éthique de l'action.
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Entre modernisme et avant-garde. Le réseau des revues littéraires de l'immédiat après-guerre en Belgique (1919-1922)/Between Modernism and Avant-garde. A Network of Belgian Literary Journals after World War I (1919-1922) / Tussen modernisme en avant-garde. Het netwerk van belgische literaire tijdschriften onmiddelijk na de eerste wereldoorlog (1919-1922).

de Marneffe, Daphné 11 September 2007 (has links)
Lensemble des revues littéraires « modernistes et davant-garde » parues en Belgique immédiatement après la première guerre mondiale (jusquen 1922) est étudié dans une perspective dhistoire et de sociologie de la littérature. Lexemplification porte principalement sur les corpus des revues bruxelloises (LArt libre, Haro, Au Volant, Demain littéraire et social, Le Geste, Signaux de France et de Belgique, La Lanterne sourde, 7 Arts, Sélection) et anversoises de langue française (La Drogue, Lumière, Ça Ira). Une première partie de la thèse est consacrée à lexplicitation des choix théoriques et méthodologiques. Est dabord étudiée la place réservée à lobjet « revue littéraire » dans différents modèles de sociologie de la littérature (théorie des champs de Pierre Bourdieu, théorie de linstitution de la littérature de Jacques Dubois, études de la sociabilité intellectuelle). Reprenant la terminologie de Christophe Prochasson, lensemble des revues littéraires est appréhendé en terme de « réseau » (tissé entre différents « lieux » et « milieux »). Par sa plasticité, le concept de « réseau » désigne adéquatement lensemble des revues, espace ouvert et aux frontières floues, en permanente reconfiguration, hétérogène et déployé dans la durée. Le « réseau » des revues se développe dans une double dimension humaine (la revue comme lieu de sociabilité, comme milieu) et textuelle (la revue comme lieu de publication, comme instance éditoriale). Une seconde partie de la thèse présente dune part un panorama des revues littéraires belges pendant la première guerre mondiale (revues en Belgique occupée et revues du front) et dautre part la progressive reconstitution de lespace des revues après lArmistice. Dans cette période de transition, les enjeux esthétiques sont inféodés aux questions politiques à propos desquelles se positionnent les revues. Le débat principal (tant politique quarchitectural et littéraire) porte sur la question de la reconstruction du pays, conçue en terme de « restauration » par un pôle conservateur et en terme de « renouvellement » par un pôle moderniste et davant-garde. À travers létude des différentes prises de positions des revues du corpus sont encore abordées les problématiques du pacifisme et de la question flamande, toutes deux au croisement entre littérature et politique. Dans une troisième partie du travail, le réseau interpersonnel et intertextuel des revues littéraires est pris pour objet à travers lexamen des différents lieux et milieux qui le constituent. Létude des différents milieux imbriqués dans les corpus bruxellois et anversois est suivie dun chapitre traitant de questions matérielles concrètes (choix de format, modes de diffusion, financement, types de public visés). Abordées sous cet angle, les revues apparaissent non seulement comme des instances relevant de la vie littéraire, mais aussi comme des instances proprement « médiatiques ». Dans un troisième chapitre sont inventoriés les différents types de lieux où se déploie l« action dart » de ces revues (« centres dart », galeries et lieux dexpositions, tribunes médiatiques, maisons déditions). Le réseau des revues « modernistes et davant-garde » constitue une portion dun continuum plus large : les liens avec les revues et les milieux plus conservateurs sont discrets mais constants, tant sur le plan de limbrication entre les milieux que sur celui des appuis concrets sollicités par les revues « modernistes et davant-garde » pour assurer leurs conditions dexistence. La dernière partie propose un retour sur le modèle réticulaire, notamment sur les questions du déploiement du réseau des revues dans la durée, des enjeux historiographiques et du rapport de la littérature avec les autres champs. En conclusion générale, laccent est mis sur la période de transition de limmédiat après-guerre (1919-1922), où l« effet de réseau » est particulièrement perceptible, et sur lapport de la dissertation concernant les traits définitoires du modernisme et de lavant-garde, en ce qui concerne les revues littéraires.
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Les militaires américains à Crystal 2, Frobisher Bay, dans les années 1940 perspectives Inuit /

Gagnon, Mélanie, January 1900 (has links) (PDF)
Thèse (M.A.)--Université Laval, 1999. / Comprend des réf. bibliogr.
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La France et les Français devant le service du travail obligatoire (1942-1945)

Spina, Raphaël 29 June 2012 (has links) (PDF)
Cette thèse représente la première synthèse scientifique à l'échelle nationale sur le Service du Travail Obligatoire (STO). De septembre 1942 à l'été 1944, les lois du régime de Vichy contraignent 600 000 à 650 000 personnes à partir dans le Reich remplacer les mobilisés allemands. Ce drame, tournant majeur de l'Occupation, reste après-guerre sous-étudié, et ses victimes oubliées. Il est reconstitué ici sous l'ensemble de ses aspects : relations franco-allemandes, impacts économiques et sociaux, accentuation du discrédit de l'Etat français et du collaborationnisme, contribution à l'essor de la Résistance et des maquis. Notre travail se clôt sur la vie des exilés en Allemagne, leur retour et leur mémoire amère, portée par l'ex-Fédération Nationale des Déportés du Travail. Un fil conducteur est l'attitude de l'opinion publique face aux prélèvements de main-d'œuvre. Perceptions et comportements dépendent des étapes du STO, des classes sociales, des appartenances religieuses ou des circonstances locales. Malgré bien des contestations (grèves, manifestations), la France est le seul pays d'Europe occupée à fournir tous les hommes demandés, du moins jusqu'à l'été 1943. Les Français paraissent d'abord pris au dépourvu, impuissants, divisés. Les individus, repliés sur eux-mêmes, semblent moins soucieux de se soustraire au travail forcé ou d'aider autrui à s'y dérober que d'exiger que ce tribut impopulaire frappe tous les groupes à égalité. La désobéissance de masse ne s'instaure que dans un second temps. A côté de l'obéissance et du réfractariat, nous étudions ce que nous baptisons la " refusance ", c'est-à-dire les moyens de refuser le STO sans recourir à la clandestinité (emplois protégés, faux certificats médicaux, entrée dans les forces de l'ordre, etc.).
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L’histoire du cinéma weimarien et son évolution historiographique

Leblanc, Philippe 05 1900 (has links)
Dans son ouvrage Shell Shock Cinema, publié en 2009, Anton Kaes se distancie fortement du travail fondateur et classique de Siegfried Kracauer, From Caligari to Hitler, publiée en 1947, et portant sur le cinéma pendant la période de Weimar. Réfutant la thèse de Kracauer selon laquelle un inconscient collectif allemand annonce la montée du nazisme dans le cinéma de l’entre-deux-guerres, Kaes affirme au contraire que le shell shock, héritage de la Première Guerre mondiale, est l’un des moteurs du cinéma weimarien. Les travaux de Kaes s’inscrivent dans une historiographie en renouvellement qui, confrontant également la thèse de Kracauer, met désormais l’accent sur la Première Guerre mondiale, et non sur la Seconde Guerre mondiale, pour mieux comprendre et analyser le cinéma weimarien. Ce mémoire, tout en étudiant de façon détaillée l’historiographie du sujet, tend à approfondir et à réévaluer la thèse d’Anton Kaes en l’exposant à davantage de films représentant des traumatismes personnels, des traumatismes sociaux et des chocs post-traumatiques (CPT). Ces maux sont exacerbés par des tensions sociopolitiques – insurrection de janvier 1919, Traité de Versailles, occupation de la Ruhr, l’inflation de 1923-24, etc. – alimentant à la fois des représentations symboliques et concrètes d’expériences traumatisantes qui caractérisent l’ensemble du cinéma weimarien. / Anton Kaes’ 2009 Shell Shock Cinema made a clear shift from Siegfried Kracauer’s 1947 classic book, From Caligari to Hitler. Refuting Kracauer’s major thesis – which found hints of the rise of Nazism through an analysis of Weimar cinema – Kaes placed shell shock as a primary source of influence on the 1920’s German movies. Recent research takes a new look at Kracauer’s thesis and its significance, emphasizing the First World War, and not the Second World War, as the new cornerstone of studies on Weimar Cinema. This paper, while conducting a thorough review of literature on the subject, seeks to reconsider Kaes’ thesis, expending it to a larger filmography selected for its numerous representations of personal trauma, social trauma and post-traumatic stress disorder (PTSD). These mental troubles are exacerbated by socio-political tensions, – such as the Versailles Peace Treaty, the Ruhr occupation, the January 1919 insurrection and the inflation of 1923-24, – feeding both symbolic and concrete depictions of traumatic experiences throughout the Weimarian cinema.
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Le discours de guerre tenu aux enfants montréalais au sujet de la Première Guerre mondiale entre 1914 et 1918

Cardinal, Sophie 12 1900 (has links)
L’étude du discours de guerre destiné aux enfants de Montréal, entre 1914 et 1918, concernant la Première Guerre mondiale n’a pas retenu l’attention des historiens canadiens. Pourtant, à travers une analyse des journaux montréalais, des revues pédagogiques du Québec, de certains écrits gouvernementaux, il est possible de comprendre comment la guerre est expliquée aux enfants. Ce mémoire vise à mettre en relief les caractéristiques et les objectifs du discours de guerre destiné aux enfants montréalais d’âge primaire. Le premier chapitre s’attardera aux connaissances factuelles transmises aux enfants afin d’établir les raisons qui leur sont présentées quant aux origines de la guerre. Nous constaterons la mise en place d’un triple discours : un discours de peur, un discours visant à rassurer et un discours culpabilisant pour sensibiliser les enfants à l’effort de guerre canadien. Le chapitre suivant analyse les principales caractéristiques des récits de guerre proposés aux enfants. Nous serons ainsi en mesure de cerner les objectifs de ce genre d’histoires. Enfin, nous verrons la place de l’enfant dans le discours de guerre. Nous montrerons comment l’enfant des récits de guerre devient un acteur dans le conflit et comment les écrits utilisent les actions héroïques enfantines. Dans cette guerre qui insiste sur la mobilisation de tous, le discours s’adresse aux filles et, surtout, aux garçons. La Première Guerre mondiale est un sujet incontournable à tel point qu’elle sert de prétexte pour inculquer aux enfants certaines connaissances traditionnelles et nouvelles. Elle s’immisce dans le quotidien de l’enfant, à l’école, dans ses loisirs et dans ses corvées familiales. L’enfant doit développer son patriotisme et les qualités « naturelles » propres à son sexe : les garçons doivent apprendre à faire la guerre et les filles à la soutenir. Le discours de guerre cherche à embrigader l’enfant dans l’effort de guerre canadien. Il insiste sur plusieurs nouvelles thématiques qui auparavant ne faisaient pas partie des enseignements habituels, comme la situation géopolitique de la Belgique. Il incite les petits Montréalais à devenir de bons futurs citoyens qui sauront, si l’occasion se représente, donner leur vie pour leur pays, mais, dans l’immédiat, il les incite surtout à participer à l’effort de guerre. / Canadian historians have neglected World War I’s discourse of war aimed at Montréal children between 1914 and 1918. Yet, through an analysis of Montréal newspapers, Québec pedagogical magazines, and some governmental publications, it is possible to understand how the war is explained to children. This thesis aims to highlight the characteristics and objectives of the discourse of war aimed at primary-age children in Montréal. The first chapter focuses on the factual information transmitted to children to determine how the origins of the war were explained to them. We observe the establishment of a triple discourse: a discourse of fear, a reassuring discourse, and a discourse to encourage guilt to sensitize children to the Canadian war effort. The following chapter analyses the principal characteristics of war stories for children. Thus, we will be able to distinguish the objectives of these types of stories. Finally, we will see the role of the child in the discourse of war. We will show how the child in war narratives becomes an actor in the conflict and how the publications use children’s heroic acts. In this war that stresses the mobilization of the entire population, the discourse is addressed to girls and boys, but especially the latter. The First World War is a rich subject in as much as it serves as a pretext for inculcating children with certain traditional and newer knowledge. It finds its way into children’s daily routines, into their leisure activities and household tasks. Children must develop their patriotism and the “natural” virtues appropriate to their gender: boys must learn to make war and girls to support them. The discourse of war seeks to draw the child into the Canadian war effort. It stresses a number of new themes not previously part of an ordinary education, such as Belgium’s geopolitical situation. It encourages young Montrealers to become model future citizens who, when the occasion arises, will know how to give their life for their country, but, in the shorter term, it particularly encourages them to participate in the war effort.
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La "sortie de guerre" des enfants français : le cas des lettres envoyées au président Woodrow Wilson (1918‐1919)

Lefort, Marie-Claire 08 1900 (has links)
L’application aux civils du concept de « sortie de guerre » offre aux historiens de nouvelles pistes de recherche. Bien que la mobilisation culturelle de l’enfance dans la Grande Guerre ait fait l’objet de plusieurs études depuis les dernières années, le processus de démobilisation reste, quant à lui, peu exploré. Ce mémoire s’intéressera donc à la « sortie de guerre » chez les enfants français, à travers des sources inédites : des lettres adressées au président des États-Unis, Woodrow Wilson, à la fin de 1918. L’analyse met en lumière la perception des enfants sur la paix, la guerre, les Américains, et les changements de leur quotidien depuis l’armistice. Après une première partie historiographique, le deuxième chapitre portera sur la représentation de Wilson, des Américains et de la paix. Dans le dernier chapitre seront analysés le quotidien des enfants dans les mois suivant l’armistice, les représentations de la guerre et le processus de démobilisation. Fin 1918, la guerre tient encore beaucoup de place dans les propos des enfants et peu de signes de démobilisation émergent de leurs lettres. Ainsi, le président américain est représenté comme le sauveur de la France et le grand vainqueur de la guerre plutôt qu’en apôtre de la paix. Le sujet principal des lettres porte ainsi sur la reconnaissance et la gratitude des enfants envers le président et les États-Unis pour leur participation à la guerre et pour l’aide à la victoire. Les valeurs et le passé communs entre les deux pays alliés, exploités par la propagande de guerre, sont soulignés par les enfants. La fin de la guerre commence à peine à se faire ressentir dans le quotidien des enfants. La période est marquée par les célébrations de la victoire. De plus, la peur tend à s’atténuer avec la fin des violences de guerre et des nouveaux deuils. Les perturbations de la guerre demeurent cependant chez plusieurs enfants, particulièrement chez les réfugiés et les orphelins de guerre : la pauvreté, les séparations familiales et les privations alimentaires en affectent ainsi plusieurs. La perpétuation de ce climat de guerre influence la démobilisation des enfants, qui manifestent leur patriotisme et leur haine de l’ennemi. Les représentations de l’ennemi et des combattants du temps de la guerre prévalent donc encore, mais les enfants expriment néanmoins leur lassitude du conflit et leur désir d’un rapide retour à la normale. / Applied to civilians, the study of how French got out of the war (“sortie de guerre”) offers new perspectives to historians. The cultural mobilization of children during the Great War has led to several studies but demobilization is yet overlooked. This master thesis will examine the “coming out of the war” of French children through previously unexamined sources : letters to the American president Woodrow Wilson in late 1918. This analysis highlights the perception of children regarding peace, war, the American people, and the changes in their daily life since the armistice. The first chapter of this dissertation will address historiographical issues. The second will examine the representations of Wilson and the American people in the letters as well as the children perception of peace. The last chapter will focus on the children’s depictions of their daily life in the months following the armistice, their representations of the war and the youth demobilization process. At the end of 1918, the war still takes plenty of room in the children letters and only few signs of cultural demobilization emerges in them. The president is portrayed as the savior of France but, more interestingly as a great man of the war, rather than as an apostle of peace. The main purpose of the children’s letters is to show gratitude to the president for the participation of his country in the victorious war. The common values and shared history between the two allied countries, drawn from the war propaganda, are often highlighted by the children. The end of the war is just beginning to be felt in the lives of children. This period is marked by celebrations of victory, as fear disappears with the end of war violence and of new grieves. However, for several children, the disruption of war remains, particularly among refugees and war orphans. Poverty, food deprivation and family separations affect many children. This outgoing situation influences the demobilization of children, who show their patriotism and their hatred of the Germans through their letters. Although if wartime representations of the enemy and soldiers still prevail, children continue to express their weariness of the conflict and their desire for a rapid return to normalcy.
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"Faites un roi, sinon faites la guerre" : l’Action française durant la Grande Guerre (1914-1918)

Audet-Vallée, Kevin 04 1900 (has links)
L’Action française fut un mouvement idéologique et intellectuel marquant de l’histoire politique et culturelle de la Troisième république. Elle défendait, au moyen d’une rhétorique nationaliste et antirépublicaine, ainsi que d’un militantisme tapageur et d’un journal quotidien, l’idée d’une restauration de la monarchie en France sur les ruines d’une démocratie qu’elle estimait viciée et délétère. Durant la Grande Guerre, elle mit cependant en veilleuse son combat royaliste et se recentra sur son patriotisme. Cette approche la mena à appuyer pendant tout le conflit les gouvernements de défense nationale issus d’une Union sacrée résolument républicaine et à se poser comme l’un des principaux remparts contre les menaces à la nation, qu’elles soient intérieures ou extérieures. À l’issue du conflit, l’Action française était ainsi devenue un acteur politique reconnu et elle avait acquis une notoriété intellectuelle inédite. Cette volte-face notable n’a néanmoins été que très peu abordée de front dans l’historiographie du mouvement. Le présent mémoire vise à y remédier par l’examen du parcours politique et de l’évolution idéologique de l’Action française à partir de l’analyse des chroniques à saveur politique publiées dans son quotidien entre 1914 et 1918, ainsi que de rapports d’enquêtes de la Sûreté générale du ministère de l’Intérieur. Cette étude dresse un portrait plutôt bigarré de ce parcours et de cette évolution. En effet, au moment où le journal et les maîtres de l’Action française attinrent une renommée singulière grâce à leur discours et leurs campagnes guidés par l’intérêt national, son militantisme fut en contrepartie pratiquement annihilé par la mobilisation militaire. De même, malgré son adhésion de principe à la trêve politique que fut l’Union sacrée, l’Action française ne délaissa pas pour autant son procès idéologique du régime républicain et la valorisation de son projet royaliste. La façon dont l’Action française a commenté et pris part à la vie politique de la Grande Guerre révèle également cette équivoque, tout en offrant un portrait singulier des grands débats de cette période. / L’Action française was a significant ideological and intellectual movement in the French Third Republic’s political and cultural history. With its nationalist and antirepublican rhetoric, its flashy political activism and its daily newspaper, it advocated the idea of the restoration of the French monarchy to replace the democratic government, which it considered deleterious. However, it put its royalist agenda on hold during the Great War and refocused on its patriotism. L’Action française backed the governments of the firmly republican Union Sacrée throughout the war and became one of the staunchest allies against the threats to the nation, whether internal or external. At the end of the war, L’Action française had become an acknowledged political actor and had acquired intellectual notoriety. Though significant, this turnaround has nonetheless received little attention in the movement’s historiography. This thesis aims to examine L’Action française’s political journey and ideological evolution based on an analysis of politically-flavored columns published in its daily newspaper between 1914 and 1918 and reports of investigations by the French Department of the Interior (Sûreté générale). This study depicts a rather colorful portrait of the movement’s path and evolution. While L’Action française’s theoreticians and newspaper acquired a great fame thanks to their views and efforts moved by national interest, its political activism was practically destroyed by the military mobilization. Moreover, despite adhering in principle to the political truce brought by the Union Sacrée, it never gave up on its ideological criticism of the republican regime and the promotion of its royalist agenda. Studying the French political scene during the Great War and the role L’Action française reveals this ambiguity while illustrating the singularity of the period’s major debates.
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Lehen Mundu Gerra 'Eskualduna' astekarian

Videgain, Eneko 05 June 2012 (has links) (PDF)
L'hebdomadaire en langue basque Eskualduna fut fondé par l'homme politique bonapartisteLouis Etcheverry, dans un climat de tensions politiques entre les blancs et les rouges. Ils'agissait d'un hebdomadaire proche de l'Eglise, contre la République et politiquement lié àla droite française. Il avait des milliers de lecteurs, en Pays Basque nord. C'est dans cecontexte que prenait corps la conscience nationale française. Et le bras-de-fer entre les états-nations européens éclata en 1914, avec la Première Guerre Mondiale. Eskualdunadonna un grand écho à la guerre; ses rédacteurs, étant mobilisés, écrivaient des articlesdirectement du front. En plus des problèmes logistiques, le journal devait subir la censure,même s'il la justifiait. Sur le déroulement de la guerre, il affirmait sans cesse que la Francese trouvait dans une bonne situation, il minimisait les revers et insistait sur les bonnesnouvelles pour la France. Même si le caractère basque avait une grande présence dans lescolonnes du journal, il ne fallait pas interprêter cela comme une manifestation d'uneconscience nationale basque; au contraire, le journal s'identifiait totalement à la France, etpour les rédacteurs, le fait d'être basque faisait parti de l'identité française. Le caractèrecatholique était le troisième axe de l'identité du journal. Ils avait accordé une grandeimportance au fait de souligner que les soldats étaient de bons chrétiens et que Dieu étaitaux côtés de la France. Ainsi, Eskualduna essayait de démontrer que les conséquences de laloi de séparation de l'Eglise et de l'Etat étaient injustes, et de revendiquer que la Franceétait bel et bien un pays chrétien.
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“A cause for readjustment of values?”. English public schools and social inclusion (1914-1951) / « A l’origine de nouvelles valeurs ? ». Public schools anglaises et inclusion sociale (1914-1951)

Pillot, Clémence 12 November 2018 (has links)
Cette thèse porte sur les neuf principales public schools anglaises entre 1914 et 1951, de la Grande Guerre à la fin de l’expérience travailliste. Elle revient sur la période de l’entre-deux-guerres, dans laquelle sont progressivement remises en cause les valeurs de la masculinité chrétienne promues par les écoles, alors que la critique se fait aussi politique à l’égard d’un système privé perçu comme de plus en plus inégalitaire. Cette étude montre que pendant la Seconde Guerre mondiale, les public schools confrontées aux bombardements, à la mobilisation, à l’évacuation et à l’effort de guerre, apparaissent plus en phase avec la communauté nationale et que les écoles manifestent la volonté de maintenir, au-delà des années de guerre, un esprit de coopération nationale. Ce travail suggère enfin que les réformes éducatives des années 1940, dont le Fleming Report qui recommandait l’admission de 25% d’élèves issus de l’enseignement public, peinent cependant à rapprocher les systèmes privé et public dans la période de l’après-guerre. / This thesis focuses on the nine leading English public schools from 1914 to 1951, i.e. from the Great War to the end of the first Labour majority governments. It looks back on the interwar years, when the Muscular Christian values championed by public schools were progressively challenged, and politicised criticism was levelled at the social exclusiveness of the private system. This study shows that during World War Two, public schools were confronted to bombings, the calling-up of masters, evacuation schemes and the war effort, and appeared more attuned to the national community. Lead players in the field of private education also expressed their wish to maintain a spirit of national cooperation beyond the war years. However, this work finally suggests that the educational reforms of the 1940s, including the Fleming Report, which recommended the admission of 25% of students from state schools, failed to bring public schools more in line with the state system in the post-war period.

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