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La série Mad Men : une élégie de la révolution créative dans les années soixanteTraistaru, Felicia 08 1900 (has links)
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La notion de "société ouverte" chez Bergson et Popper / The notion of “open society” in Bergson and Popper’s workDelsart, Didier 06 July 2018 (has links)
On a l’habitude, concernant Bergson et Popper, de souligner que le second emprunte au premier la notion de « société ouverte » en la détournant de son sens. C’est une erreur : au moment où il met cette notion au centre de La société ouverte et ses ennemis, Popper est persuadé d’être l’inventeur de la notion. Lorsqu’il apprend que Bergson en a fait usage avant lui, il marque la différence entre les deux sociétés ouvertes tout en reconnaissant une similitude entre les deux sociétés closes. Mais comment, si la société close s’oppose, par définition, à la société ouverte, et si les deux notions de « société close » sont similaires, les deux notions de « société ouverte » pourraient-elles être fondamentalement dissemblables ? Nous nous demandons, dans une première partie, jusqu’où les deux sociétés closes peuvent être considérées comme similaires et s’il est possible d’en construire une conception unifiée. Nous cherchons d’abord à montrer comment Bergson et Popper, en partant de problèmes différents, finissent par se rejoindre sur la notion d’une morale naturelle close. Nous montrons ensuite que ces deux modalités du clos — exclusivisme guerrier et holisme conservateur — se trouvent chez les deux auteurs, sans qu’ils ne leur accordent la même importance : un certain nombre de différences souterraines annoncent les oppositions à venir sur la société ouverte. Ces différences n’empêchent toutefois pas l’élaboration d’une conception unifiée de la société close. Nous suivons Bergson pour articuler les deux modalités du clos en considérant que la cohésion sociale trouve en partie sa source dans l’hostilité à l’égard des ennemis. Notre deuxième partie se demande si ce qui apparaît au premier abord comme contradictoire entre les deux sociétés ouvertes ne pourrait pas plutôt être considéré comme des tensions au sein d’une même société ouverte. Nous insistons d’abord sur ce qui peut apparaître comme contradictoire en montrant que l’ouverture n’a pas le même sens chez Bergson et chez Popper : passage de la cité à une société comprenant l’humanité pour le premier, passage à une cité où sont libérés les pouvoirs critiques de l’homme pour le second. La société ouverte de Popper est close pour Bergson, la société ouverte de Bergson relève pour Popper d’une nostalgie pour la société close. Mais la contradiction vient du fait qu’on compare la modalité de l’ouvert que chacun privilégie et qui n’est pas la même. Il faut, pour avoir une vision plus juste, comparer la modalité rationaliste de l’ouverture chez les deux auteurs, et la modalité mystique de l’ouverture chez l’un et chez l’autre. En procédant à cette comparaison, on peut montrer que ces deux modalités sont l’une et l’autre une façon, pour une société, de transcender la nature, d’être créatrice. En ce qui concerne la modalité rationaliste de l’ouverture, c’est Popper qui parvient à en montrer le caractère créateur, sur le plan théorique comme sur le plan pratique — Bergson en étant empêché par sa conception de l’intelligence ; pour ce qui est de la modalité mystique, c’est Bergson qui montre comment elle permet à une société de transcender, au moins partiellement, la nature — Popper en étant empêché par sa conception de l’amour. A partir de là, il ne semble pas impossible d’élaborer une conception unifiée de la société ouverte articulant ces deux modalités : la modalité rationaliste de l’ouverture repose sur la foi en la fraternité humaine, laquelle ne peut trouver son plein élan que dans la modalité mystique. Il est vrai qu’il y a tension entre ces deux modalités de l’ouvert, mais leur équilibre est nécessaire à la société qui s’ouvre : la présence de la modalité mystique évite à la modalité rationaliste, qui permet le conflit, une dégénérescence guerrière ; la présence de la modalité rationaliste évite à la modalité mystique, qui transcende les conflits dans l’enthousiasme, de dégénérer en « nationalisme mystique ». / It is usually said, when talking about Bergson and Popper, that the former borrows the notion of “open society” to the latter and diverts its meaning. It is a mistake: when he puts this notion in the center of The open society and its enemies, Popper is convinced that he is the one who came up with the notion. When he learns that Bergson used it before him, he underlines the differences between both open societies, while admitting a similarity between both closed societies. But how, if the closed society opposes, by definition, the open society, and if both notions of “closed society” are similar, could both notions of “open society” be fundamentally dissimilar?We are wondering, in our first part, to what degree the two closed societies can be considered similar, and if it is possible to build a unified conception of both of them. We are first seeking to show how Bergson and Popper, while starting from different issues, end up reuniting on the notion of a closed natural morality. We are then showing that these two modalities of the closed – warrior exclusivism and conservative holism – are found in both authors, although they don’t give it the same degree of importance: a number of underlying differences are announcing the upcoming oppositions on the open society. These differences, however, do not prevent the elaboration of a unified conception for the closed society. We are following Bergson to articulate both modalities of the closed while considering that social cohesion comes partly from hostility towards enemies. Our second part questions if what first shows up as a contradiction between both open societies could not be considered rather as tensions among one same open society. We first insist on what can appear as contradictory by showing that openness doesn’t have the same meaning for Bergson it does for Popper: for the former, it’s stepping from the city to a society containing humanity. For the latter, it’s stepping to a city where man’s critical powers are liberated. Popper’s open society is closed to Bergson, and Bergson’s open society is, to Popper, an expression of the longing for the unity of the closed society. But the contradiction comes from comparing each author’s preferred modality for openness, which differs. It is necessary, to have a better vision, to compare the rationalist modality of openness for both authors, as well as the mystical modality of openness for one and the other.By proceeding to this comparison, we can show that these two modalities are both a way for a society to transcend nature, for it to be inventive or creative. When it comes to the rationalist modality of openness, Popper is the one who manages to show its creative aspect, in both theory and practice – Bergson being restrained to do so by his conception of intelligence; when it comes to the mystical modality, it is Bergson who shows how it allows a society to transcend, at least partially, nature – Popper being restrained to do so by his conception of love.From this point, it doesn’t seem impossible to elaborate a unified conception for the open society articulating both of these modalities: the rationalist modality of openness is based on faith in human fraternity, which can only reach its fullest with the mystical modality. It is true that there is tension between these two modalities of openness, but their balance is necessary for a society that opens up: the mystical modality’s presence prevents the rationalist modality, that allows conflict, to fall into warrior degeneracy; the rationalist modality’s presence prevents the mystical modality, that transcends conflicts in enthusiasm, to degenerate into “mystical nationalism”.
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Entre historicisme et modernité : les châteaux construits ou remaniés dans l'Allier, le Cantal et le Puy-de-Dôme, entre le Premier Empire et la Première Guerre mondiale. / Between historicism and modernity : the castles built or redesigned in the Allier, Cantal and the Puy-de-Dôme, between the First Empire and the First World War.Faure, Nelly 22 September 2014 (has links)
En mettant fin aux privilèges et à une société d’ordres, la Révolution aurait dû vouer le château à la ruine, ne le laissant subsister dans le paysage que comme les vestiges d’un temps révolu. Mais au contraire, le XIXe siècle devient un véritable âge d’or des châteaux, en France comme dans toute une partie de l’Europe. À travers la France, les constructions, les restaurations et les remaniements de châteaux se comptent par milliers, sous le double effet du repli de la noblesse sur ses terres et de l’essor et de l’enrichissement de la bourgeoisie. Dans l’Allier, le Cantal et le Puy-de-Dôme 464 chantiers et projets voient le jour sous l’impulsion de familles de la vieille noblesse désireuses de réparer sur leur demeure les outrages du temps et de la Révolution et de bourgeois fortunés soucieux d’avoir une résidence prestigieuse, témoin de leur ascension sociale. Au XIXe siècle, on pose un nouveau regard sur le Moyen Âge et le château des siècles passés fait rêver. L’architecture doit s’inspirer des styles historicistes, parfois d’origine lointaine, tout en offrant un intérieur adapté au mode de vie et aux aspirations au confort des châtelains. Certains architectes se spécialisent pour satisfaire ces commandes entre historicisme et modernité / As the French Revolution put an end to privileges and the hierarchical division of society, castles seemed meant to disappear or survive only as remains of a bygone era. But the 19th century actually turned out to be a golden age for them – both in France and in many countries in Europe. In France, countless castles were built or overhauled, as the nobility returned to their lands and the bourgeoisie grew in power and wealth. In the three French départements of Allier, Cantal and Puy-de-Dôme, no less then 464 projects or actual construction works were launched. They originated either from ancient noble families wishing to erase the damages of time and History on their properties or from wealthy bourgeois willing to own high-profile mansions that would be of testimony of their social uplift. The 19th century was also a period where the Middle Ages was re-discovered and ancient castles became attractive again. Architectural trends were influenced by historicism, sometimes exotic styles, while interior design had to suit the lifestyle and need for comfort of the landlords. Some architects specialised in such projects, both historicist and modern
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