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Impossible Identification : Contemporary Art, Politics and the Palestinians in Israel

Strohm, Kiven 12 1900 (has links)
Quel est le sens donné à l’art par la minorité palestinienne d’Israël dans un contexte où l’État se définit uniquement en termes ethno-nationaux et religieux ? Les écrits sur l’art en contextes coloniaux et postcoloniaux ont tendance à considérer l’art comme une ressource de revendication identitaire face à une situation de domination. Autrement dit, l’art est souvent présenté comme un acte politique de reconnaissance à travers l’affirmation d’une contre-identité. Suite à un travail intensif de terrain ethnographique dans la région, cette recherche démontre que pour les artistes palestiniens en Israël, l’aspect politique de l’art ne vient pas de sa capacité à exprimer des revendications identitaires. À travers l’observation des pratiques et l’analyse des discours des artistes, elle remet en question la relation présumée entre l'art et l'identité. Plus concrètement, elle analyse les pratiques d’un groupe d’artistes issus d’une minorité nationale indigène dont le travail artistique constitue une interruption des régimes spatiotemporels d'identification. L’aspect politique du travail des artistes palestiniens en Israël s’exprime à travers un processus de désidentification, un refus de réduire l’art à des catégories identitaires dominantes. Les œuvres de ces artistes permettent l’expression d’une rupture esthétique, manifestant un « ayant lieu » politique qui se trouve entre l'art et le non-art. Il s’agit d’un espace qui permet la rupture de l’ordre sensible de la société israélienne à travers l’affirmation et la vérification d’une égalité qui existe déjà. / This thesis explores what it means for the Palestinian indigenous minority in Israel to produce art in a setting that has simultaneously controlled their movements and excluded them from full citizenship. It takes on the question of how Palestinian artists face discrimination within a monolithic state structure that defines itself primarily along religious and ethno-national lines. Most writing about art in colonial and postcolonial contexts tends to see art as a resource for asserting repressed ethnic, racial and indigenous identities in the face of ongoing control and domination. Art, in other words, is considered a political act of recognition through the assertion of a counter identity. The central question of this thesis concerns what happens when artists contest the colonial conditions within which they live without having recourse to identity-based claims about equality and rights. Based on intensive ethnographic fieldwork in the region, this research demonstrates that for Palestinian artists the political aspect of art is not related to claims about identity and that the relationship between art and identity is not homologous. Specifically, it explores artistic processes within a context in which spatiotemporal regimes of identification are being disrupted by an indigenous national minority. It establishes that politics in the case of Palestinian artists in Israel is a form of disidentification that is articulated through the figure of the present absentee. The central tropes found within the works of these artists can be seen as disruptive aesthetic acts, a “taking place” of politics that is between art and non-art, and outside of given identities; that is, a scene for the rupture of the “sensible order” of Israeli society through the affirmation and verification of an already existing equality.
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La question palestinienne dans le debat politique et intellectuel en Israël (1967-2000) / The palestinian question in the political and intellectual debate in Israel ( 1967-2000 )

Labidi, Salma 03 April 2012 (has links)
Saisir la nature de l’approche israélienne à la question palestinienne et définir les facteurs qui déterminent son évolution, tell est l’objet de notre thèse. L’examen de la question palestinienne à travers le débat politique parlementaire et extra-parlementaire israélien, dans la première partie de notre travail, nous a permit de déceler les fondements idéologiques de l’approche de chaque camp de gauche comme de droite. Par cette analyse nous avons souligné plusieurs caractéristiques propres au système politique israélien telles que l’interférence entre le politique et le religieux ou l’interaction entre le politique et le militaire. Des facteurs déterminants au niveau de la définition de la politique palestinienne d’Israël. Notre approche historique à la question nous a également permis de revenir sur les origines lointaines de la régression politique de la gauche et de la confirmation de la droite dont le contexte de la seconde Intifada n’a fait qu’accélérer le processus. Dans un second temps, la thèse fait porter l’analyse sur le débat intellectuel en Israël. En effet, le consensus israélien autour de la question palestinienne qui a prévalut durant la seconde Intifada et le triomphe des thèses de la droite nous a amené à nous nous interroger sur les forces dites de paix en Israël. Et si nous avons tenté de déceler quelques éléments de réponse à travers le camp de la paix, c’est en analysant le débat intellectuel en particulier de gauche que nous avons cherché une approche alternative à celle de la droite. Nous avons abordé dans un premier temps le débat académique israélien. Une attention particulière a été accordée au post-sionisme dans la mesure où il rompe avec l’approche sioniste officielle. L’examen du champ d’influence de ce courant de pensée nous a permis de mesurer l’apport mais aussi les limites du débat post-sioniste par rapport à la question palestinienne. Notre intérêt dans cette thèse à été également porté sur les réactions de l’intelligentsia pacifiste israélienne dans le contexte de la seconde Intifada. Cet examen nous a permis de pointer les phénomènes de la droitisation et de la radicalisation du milieu intellectuel israélien. Deux phénomènes alarmants et qui ont fait réagir quelques intellectuels critiques, auxquels nous avons consacré le dernier chapitre de notre thèse. / The objective of our thesis is to analyse the nature of the Israeli approach in the Palestinian question and to define the factors which have determined its evolution. The examination of the Palestinian question through the Israeli parliamentary and extra-parliamentary political debate, in the first part of our thesis, has allowed us to reveal the ideological foundations of the approach of each camp: the right as well as the left. This analysis has highlighted several characteristics of the Israeli political system such as the interaction politics/religion and politics/military which defined the Palestinian policy of Israel. Our historical approach to this question has allowed us to return to the distant origins of the political regression of the left and the progress of the right. The context of the Second Intifada was accelerating this process. In the second part our thesis concerns the analysis the intellectual debate in Israel. The Israeli consensus around the Palestinian question which has prevailed during the Second Intifada and triumph of politically right wing ideas made us question the strength of the peace in Israel. While analyzing the intellectual left debate we looked for an alternative approach to that of the right. At first we approached the Israeli academic debate. Particular attention was granted to the Post-Zionist current witch break with the official Zionist approach. The examination of what influences this current opinion allowed us to measure the contribution but also the limits of the Post-Zionism debate with regard to the Palestinian question. In this thesis we are also interested in the reactions of the Israeli pacifist intelligentsia in the context of the Second Intifada. This examination allowed us to highlight the phenomena of the drive to the political right wing and the hardening of Israeli intellectual opinion. These Two alarming phenomena have made some critical intellectuals react and it is to them that we dedicate the last chapter of our thesis.
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De la nostalgie de la terre promise à la nostalgie de la terre d'exil chez les Israëlins originaires du Maroc

Elouagagui Elidrissi, Latifa 14 December 1999 (has links) (PDF)
De la nostalgie de la terre promise à la nostalgie de la terre d'exil chez les Israéliens originaires du Maroc<br /><br /><br /><br />La disparition, constatée après coup, des Juifs du Maroc suscita bien des interrogations : les motivations de cette envolée étaient-elles de nature mystique ou sioniste ? Ou la conséquence de persécution ? Dans le Maroc des années 80, le mellah seul en montrait les vestiges et témoignait d'une existence révolue... Un passé proche et lointain gisant dans les mémoires de ceux pour qui le Juif fut du voisinage. <br />Dans le Maroc d'avant le Protectorat, la coexistence judéo-arabe donnait lieu à une organisation socio-économique que l'on peut, malgré tout, qualifier d'interdépendance. L'existence juive en société musulmane était reconnue nécessaire au plan économique. Il en découlait une coexistence dont la nature variait selon les périodes et les règnes entre symbiose et hostilité. Les corps de métiers qu'un musulman ne pouvait ou ne voulait faire étaient laissés aux Juifs depuis l'import-export jusqu'au commerce itinérant. Ce partage de fonction qui est perçu à la fois comme une discrimination et une répartition, comporte en soi l'ambiguïté du rapport juif-arabe. Cette ambiguïté embarrasse le travail du chercheur dans ce domaine. Que le Juif ne fut que toléré, soumis au statut discriminatoire, soit, il n'en demeure pas moins que sa présence était généralement reconnue nécessaire par le Musulman. Parallèlement, le sous-statut politique du Juif dans la société musulmane lui était une force permanente contre l'assimilation et pour le maintien d'un lien ancestral avec la terre antique. Le mellah qui symbolisait l'exclusion, permettait aussi à la communauté juive d'être un groupe social, politique, économique et culturel homogène, une micro-société dont l'identité religieuse se cultivait continuellement et rigoureusement en un ensemble de rites et de pratiques. La tradition véhiculait l'identité ; celle d'être juif, animée par une seule prière celle de retrouver la Terre Sainte.<br /><br />Le fragile équilibre judéo-arabe, méconnu par ceux qui rêvent de coloniser l'Afrique du Nord (à partir du 19ème siècle), se déstabilise avec le Protectorat français (1912-1956) au Maroc. Par son idéologie colonialiste, ce dernier avance une politique éloignant encore plus les Juifs des Musulmans en exacerbant leurs différences religieuses et en affectant leurs rapports.<br />Le Maroc du Protectorat s'ouvre brutalement aux influences extérieures : invasion du capitalisme européen, réformes administratives et modernisme, causent une destruction accélérée des valeurs traditionnelles. La masse populaire s'appauvrit, faute de pouvoir suivre le rythme effréné de cette révolution, tandis que la jeunesse intellectuelle musulmane, privée de ses privilèges traditionnels, élabore des formes de lutte contre la mainmise étrangère sur son pays. La flamme naissante du nationalisme est attisée par la politique dite --berbère-- du Protectorat, dont le projet est de distinguer les berbères du peuple marocain par une possible conversion française et catholique. La lutte anti-coloniale trouve alors sa voie dans une identité islamique accrue qui attire les masses et rallie les leaders marocains aux luttes d'Orient.<br /><br />Dans la communauté juive, l'effet du Protectorat est plus conséquent. Le processus d'occidentalisation attire une élite qui aspire à s'élever au niveau des Européens par le moyen de la langue et de la culture française, et veut légitimement s'affranchir du statut réducteur de la dhimma. Loin de la population de base qui subit le même sort que les musulmans, les privilégiés de la communauté juive s'écartent à la fois de la tradition religieuse véhiculant l'identité juive et des coutumes judéo-arabes séculaires. Cette distinction se traduit par l'instruction et l'éloignement géographique. La nouvelle classe juive européanisée abandonne l'usage de la langue vernaculaire au profit du français et laisse le mellah aux pauvres, non instruits, démunis.<br /><br />Les tensions entre Juifs et Arabes en Palestine, affûtées par la Déclaration de Balfour (1917), alimentent, par effet sympathique, l'identité arabo-musulmane à laquelle s'identifient et adhèrent les nationalistes musulmans. Cette option éloigne la communauté juive de la scène politique et donc des perspectives marocaines d'avenir. Tandis que la masse musulmane est gagnée au combat, la masse juive continue, à l'écart des bouleversements politiques qui secouent le monde arabe, à rêver de la terre Promise et en cultiver la nostalgie. Nostalgie qui trouve son accomplissement à la déclaration de l'Etat d'Israël en 1948 et commence alors la 'aliya marocaine.<br /><br />L'exil c'était la grande mémoire, la nostalgie mystique, l'errance et la précarité, le déracinement et l'affirmation du spirituel. L'ancrage marocain ne fut que de circonstance quand bien même il perdura tant et tant de générations, quand bien même les Juifs du Maroc y ont enterré la cohorte de leurs aïeux, créé des us et coutumes partagés, entretenus leurs chers cimetières, forgé leurs langues...et néanmoins le Maroc ne fut, spirituellement, qu'une terre d'attente, un lieu transitoire, un moindre mal dans l'adversité ?<br /><br />Errance et précarité ne sont plus, mais qu'en-est-il de cette terre promise ? Une sève nourricière pour le corps et l'esprit, l'âme et le cœur, a-t-elle monté dans ce nouveau terreau où s'est accompli le réenracinement si longtemps différé ?<br /><br />Dans le grand rassemblement se sont affrontées les composantes de la mémoire plurielle : lieux, mœurs, sentiments, perceptions sociétales, dénonçant au grand jour les lignes de partage, les diversités et les empreintes d'exils, faisant apparaître les disparités socio-théologico-politiques. Disparité que le sionisme, dans son aspiration à l'unité du peuple juif, projetait d'uniformiser et de dissoudre dans l'unicité. Projet qui ne parvint pas sans éviter aux Orientaux le déracinement culturel et la crise d'identité.<br />Envolés vers Israël à partir de 1948, les Juifs marocains rencontrent un modèle occidental établi par les pionniers issus du socialisme européen : les Ashkénazes. Très tôt, la population israélienne est divisée en deux classes ; les Ashkénazes, fondateurs du pays dont ils sont l'élite dirigeante, et leurs coreligionnaires récemment immigrés : les Orientaux, qui durant les vingt premières années de leurs vie israélienne en constitueront le prolétariat.<br />L'idéal messianique qui motivait la 'alya marocaine se heurte à la conception laïque de l'état israélien. Conception qui implique le rejet de l'héritage diasporique et du Juif de l'exil pour une nouvelle nation "normale" à l'image des sociétés occidentales évoluées. L'état, laïque, basé sur une représentation légitime du peuple juif, remplace l'identification religieuse par une identification nationale, statut inconnu des immigrants marocains à peine coupés de leur statut séculaire de minorité religieuse traditionnelle. Au judaïsme de condition succède un judaïsme d'élection et à l'organisation communautaire une organisation étatique complexe et hermétique aux nouveaux citoyens. Aux yeux des immigrés marocains, l'identité juive devait suffire à les intégrer en terre promise, mais une fois là, la mise en présence de différences notables concernant la pratique religieuse, la langue, les coutumes, la tradition, les disparités économiques, produisirent la désillusion du rêve sacré confronté à la réalité concrète : "Au Maroc, il était juif, juif de par l'héritage d'Abraham, d'Isaac et de Jacob, juif empêtré dans la sainte et sacré Loi de Moïse. (...) En Israël, il est devenu --ô farce du destin !- arabe". <br /><br />De cette désillusion naquit la nostalgie, nostalgie de la nostalgie première, nostalgie de l'exil que certains auteurs (Ami Bouganim, Erez Bitton) chanteront sans cesse : "Elle chante l'exil, un embrun nostalgique autour de la voix, l'exil de Jérusalem, l'exil d'Espagne, l'exil du Maroc. (...) Elle passe d'une sérénade en espagnole à une chanson en français, d'une mélopée en arabe à un cantique en hébreu. (...)Sans cesse, les chants de Zohra reconstituent les décors fabuleux de son passé." <br /><br />Reconstituer les décors du passé pour lutter contre l'oubli des morts et la dépersonnalisation des vivants. Retrouver une identité perdue au cours d'un processus d'assimilation qui imposait l'oubli du Juif de la diaspora et la renaissance de l'Hébreu moderne. Ainsi la mémoire retrouve son rôle ; celui de reconstituer une identité et une culture parallèle à l'identité et à la culture nationale israélienne. Et c'est par la mémoire maternelle d'abord que se réactive cette reconstitution, une mémoire domestique faite de coutumes ancestrales, d'odeur de cuisine, de rires, de petits devoirs, de jeu, de musique festives, de superstition et de rumeurs, de blagues en parler local...mémoire folklorique. Car la mère est le personnage de la tradition que le maelström de la 'alya a corrodé le moins.<br /><br />C'est dans l'expression littéraire d'Israéliens issus du Maroc que pointe cette nostalgie avec des personnages qui ne se sentent pas dans une entité israélienne cohérente. Le parler, la culture, la mentalité exacerbent leurs différences et laissent agir leur particularisme.<br /><br />Bien que ce soit une particularité historique, la formation de la société israélienne a subi les règles de l'immigration. Plus qu'ailleurs, le terrain israélien est celui qui, le mieux, se prête à l'examen des problèmes posés par l'immigration : intégration, acculturation, mélange ethnique, en tant qu'hypothèse du devenir des sociétés dans la mondialisation.
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La diplomatie et la construction de la paix : le cas des relations israélo-mauritaniennes

Dia, Aliou Mamadou January 2008 (has links)
Mémoire numérisé par la Division de la gestion de documents et des archives de l'Université de Montréal
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Apercevoir la ville. Pour une histoire des villes palestiniennes, entre monde et sentiment national (1900-2002)

Bulle, Sylvaine 15 June 2004 (has links) (PDF)
Ce travail se situe dans le champ de l'histoire urbaine et sociale. Il se propose de saisir dans trois temporalités politiques, les conditions de production du territoire palestinien revendiqué tout au long du XXème siècle comme objet patriotique et nationaliste et influencé par les présences étrangères ou coloniales successives .L'accent est mis sur la dynamique des pouvoirs, des espaces et des hommes vue à partir de l'éclairage simultané des discours, des milieux professionnels liés à la ville et des types d'espaces urbains produits. La première partie examine la période d'internationalisation urbaine de la Palestine mandataire sous tutelle britannique avec la création d'un tissu cosmopolite et le transfert d'un modèle urbain mais qui parvient pas à s'imposer dans la Palestine arabe. La seconde partie se concentre sur le gouvernement de l'espace et des hommes survenant dans la période d'après guerre (1948-1967) marqué par la partition territoriale et par l'occupation militaire. La recherche met à jour des types de gouvernementalité des hommes et des territoires spécifiques : militarisation des savoirs, colonisation, police de l'espace, transformations d'un espace autochtone et montre le patriotisme des milieux professionnels israéliens en miroir de la résistance palestinienne. La troisième partie est consacrée à la courte période de pacification (1995-2002). La reconstruction donne une légitimité à la libéralisation foncière, à l'urbanisation du capital, au désir de renouvellement historique de la ville traditionnelle.
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Impossible Identification : Contemporary Art, Politics and the Palestinians in Israel

Strohm, Kiven 12 1900 (has links)
Quel est le sens donné à l’art par la minorité palestinienne d’Israël dans un contexte où l’État se définit uniquement en termes ethno-nationaux et religieux ? Les écrits sur l’art en contextes coloniaux et postcoloniaux ont tendance à considérer l’art comme une ressource de revendication identitaire face à une situation de domination. Autrement dit, l’art est souvent présenté comme un acte politique de reconnaissance à travers l’affirmation d’une contre-identité. Suite à un travail intensif de terrain ethnographique dans la région, cette recherche démontre que pour les artistes palestiniens en Israël, l’aspect politique de l’art ne vient pas de sa capacité à exprimer des revendications identitaires. À travers l’observation des pratiques et l’analyse des discours des artistes, elle remet en question la relation présumée entre l'art et l'identité. Plus concrètement, elle analyse les pratiques d’un groupe d’artistes issus d’une minorité nationale indigène dont le travail artistique constitue une interruption des régimes spatiotemporels d'identification. L’aspect politique du travail des artistes palestiniens en Israël s’exprime à travers un processus de désidentification, un refus de réduire l’art à des catégories identitaires dominantes. Les œuvres de ces artistes permettent l’expression d’une rupture esthétique, manifestant un « ayant lieu » politique qui se trouve entre l'art et le non-art. Il s’agit d’un espace qui permet la rupture de l’ordre sensible de la société israélienne à travers l’affirmation et la vérification d’une égalité qui existe déjà. / This thesis explores what it means for the Palestinian indigenous minority in Israel to produce art in a setting that has simultaneously controlled their movements and excluded them from full citizenship. It takes on the question of how Palestinian artists face discrimination within a monolithic state structure that defines itself primarily along religious and ethno-national lines. Most writing about art in colonial and postcolonial contexts tends to see art as a resource for asserting repressed ethnic, racial and indigenous identities in the face of ongoing control and domination. Art, in other words, is considered a political act of recognition through the assertion of a counter identity. The central question of this thesis concerns what happens when artists contest the colonial conditions within which they live without having recourse to identity-based claims about equality and rights. Based on intensive ethnographic fieldwork in the region, this research demonstrates that for Palestinian artists the political aspect of art is not related to claims about identity and that the relationship between art and identity is not homologous. Specifically, it explores artistic processes within a context in which spatiotemporal regimes of identification are being disrupted by an indigenous national minority. It establishes that politics in the case of Palestinian artists in Israel is a form of disidentification that is articulated through the figure of the present absentee. The central tropes found within the works of these artists can be seen as disruptive aesthetic acts, a “taking place” of politics that is between art and non-art, and outside of given identities; that is, a scene for the rupture of the “sensible order” of Israeli society through the affirmation and verification of an already existing equality.
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La «résistance populaire» palestinienne face à l’occupation israélienne dans le contexte de l’après seconde Intifada en Cisjordanie (2005-2016). Territorialités et mobilisations / Palestinian “popular resistance” against the Israeli occupation in the West Bank after the second Intifada (2005-2016)Territorialities and mobilizations

Garrault, Antoine 04 December 2017 (has links)
L'objectif principal de ce travail est d'expliquer et de comprendre les relations existantes entre les territorialités en compétition dans l’espace cisjordanien et les mobilisations de groupes et d’activistes engagés dans la résistance populaire contre l’occupation israélienne entre 2005 et 2016. Les territorialités prises en considération dans ce travail rassemblent celles des acteurs israéliens de l’occupation, des militants palestiniens étudiés dans cette thèse et regroupés autour d’un objet construit que nous avons nommé la « RP » ainsi que celles des multiples agents politiques et sociaux présents dans ce conflit.Pour cela, nous adoptons une approche scientifique interactionniste propre à l’étude des relations de pouvoir, des politiques de conflits et de la sociologie des mobilisations. Nous accordons une place importante à la description de la situation de colonisation de peuplement et au décryptage de la configuration (au sens éliassien du terme) sociopolitique cisjordanienne afin d’analyser les interactions conflictuelles qui engagent les mobilisations de nos enquêtés. De manière générale et en relation avec notre objet d’étude, il apparaît que l’entrée par la notion de territorialité est tout à fait heuristique pour traiter notre problématique. Elle permet aussi d’expliquer et de comprendre les mobilisations de nos acteurs de la RP à partir de l’étude contextualisée de multiples processus politiques. / The main goal of this research is to explain and understand the existing relationships between the territorialities in competition in the West Bank and the mobilizations of groups and individual activists involved in popular resistance against the territorial occupation between 2005 and 2016. The territorialities analysed in this work are threefold: those of the agents of the Israeli occupation; those of the Palestinian activists examined and defined in this thesis under our proposed term “PR” (Popular Resistance); and the territorialities of the various existing political and social entities in this conflict.To pursue this goal, we adopt an interactionist approach well-suited to the study of power relations, contentious politics and social movements. We choose to focus in particular on describing the situation of settler colonization and on the interpretation of the socio-political configuration in the West Bank (based on Norbert Elias’ theories), as these are central in order to analyze the conflictual interactions that motivate our interviewees to take part in the mobilization. In general, and as concerns our subject of study, the notion of territoriality appears to offer a heuristic approach to address our topic. It also enables us to explain and understand the mobilizations of our PR actors on the basis of a contextualized study of multiple political processes.
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Dos blaybt tsu zen : le journal yiddish de Montréal, Der Keneder Odler, Maurice Duplessis et le Québec, 1936-37

Victor, Sacha 01 May 2023 (has links)
Durant l'entre-deux-guerres, la communauté juive de Montréal, forte d'une vague d'immigration importante qui s'est déroulée quelques années auparavant, s'est dotée de plusieurs institutions, dont un quotidien de langue yiddish, Der Keneder Odler (L'Aigle canadien). Ce journal, fondé en 1907, qui atteint son apogée durant les années 1930, devient une référence pour les Juifs immigrants de la ville qui cherchent à appréhender leur nouvelle société d'accueil. L'Odler joue en effet un rôle essentiel dans l'intégration socio-économique des yiddishophones de Montréal et il reflète aussi la structure organisationnelle juive dans la ville. Au même moment, des changements politiques importants se produisent au Québec, dont la fin de 39 ans de gouvernance sous le Parti libéral de la province au profit de l'Union nationale et de son chef, Maurice Duplessis, qui remporte l'élection provinciale du mois d'août 1936. Dans cette thèse, nous considérons la perception de l'équipe éditoriale de l'Odler envers ce changement politique de grande ampleur. Notre hypothèse de base est qu'en examinant les éditoriaux du Keneder Odler durant la première année de Duplessis à la tête de la province, nous serons en mesure de mettre en lumière les particularités idéologiques de la communauté juive immigrante, ainsi que sa perception unique de la politique au Québec et des relations entre Juifs et Canadiens français qui en découlent. Les Juifs de Montréal sont en effet confrontés à une situation politique et culturelle exceptionnelle en Amérique du Nord et au Canada, du fait de la présence dans la province de deux groupes majoritaires en situation de tension, soit les Canadiens français catholiques et les anglophones protestants. Les Juifs yiddishophones représentent la première minorité d'envergure à s'établir dans la métropole canadienne à n'être ni chrétiens ni anglophone ou francophone, et ils développent conséquemment une perspective vastement différente de leurs concitoyens et s'intéressent à des enjeux différents. Le changement politique dans la province, de pair avec la montée généralisée du fascisme, du nazisme et de l'antisémitisme dans le monde occidental durant les années 1930, représente un contexte pour analyser le discours éditorial du Keneder Odler, articulé par les membres d'une minorité culturelle et religieuse en voie d'intégration à la vie politique, sociale et culturelle de Montréal. La question se pose donc en ce qui concerne la perception de Duplessis de la part des éditorialistes du Keneder Odler. La position du journal envers Duplessis se caractérise-t-elle par un rejet ou une opposition, ou plutôt par une acceptation ou une perception positive? En procédant à une analyse en deux partie, soit statistique, sur quatorze mois de juillet 1936 à août 1937, et discursive pour ce qui est du contenu des éditoriaux portant sur Duplessis et la politique québécoise, nous pouvons soutenir que la perception que l'équipe éditoriale du Keneder Odler a du premier ministre unioniste est neutre, sinon positive à l'occasion. Les inquiétudes des éditorialistes se concentrent davantage sur les individus entourant le premier ministre que sur Duplessis lui-même. Il apparait donc que la position de l'Odler envers Duplessis est caractérisée par un processus de normalisation.
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The ideological transformation of Hezbollah since its involvement in the Syrian Civil War : local perspectives and foreign observations

Mac Donald, Ian 05 April 2024 (has links)
Le Hezbollah a été, et est toujours, une organisation sectaire impliquée dans un système politique où il est contraint de s’y imposer pour avoir un poids politique fort vis-à-vis d’autres acteurs sectaires en place. Lorsque le conflit avec Israël, un ennemi clairement reconnaissable selon des critères nationaux, linguistiques, ethniques et religieux, s’est intensifié contre la nation libanaise, le Hezbollah s’est auto-prétendu être le protecteur de la nation libanaise. La guerre civile syrienne est un conflit principalement entre Arabes et embourbé par le sectarisme, a une fois de plus donné au Hezbollah un ennemi clairement défini. Cependant, contrairement à Israël, les ennemis du Hezbollah sont désormais des Arabes sunnites, qui constituent également une importante minorité au Liban. Le conflit syrien a amené le Hezbollah à modifier radicalement sa politique étrangère et sa stratégie militaire pour faire face aux menaces émergentes dans son voisinage. Comment le Hezbollah a-t-il changé idéologiquement à la suite de la guerre civile syrienne ? La théorie de la sécurisation prédit que les élites utiliseront un petit problème de sécurité et le feront apparaître comme une menace importante pour la sécurité d’une société afin de concentrer les ressources et de gagner la confiance de la population. L’auteur suppose que le Hezbollah a permis de sécuriser le pays face à la menace posée par l’État islamique, comme il l’a fait avec Israël, transformant ainsi son idéologie pour être encore plus nationaliste qu’avant la guerre civile syrienne. Afin de tester cette théorie, un travail de terrain a été effectué au Liban afin de déterminer si le Hezbollah insistait sur son rôle dans la protection de la nation libanaise contre la menace de l’État islamique. Les conclusions de l’étude qualitative suggèrent que, alors que le secrétaire général du Hezbollah, Hassan Nasrallah, défendait le rôle du Hezbollah dans la protection de la communauté imaginée libanaise contre la menace de l’État islamique, l’implication du Hezbollah en Syrie impliquait qu’il adhère plus à une idéologie nationaliste sectaire, comparée à ce qu’il l’avait fait contre Israël avant. De plus, le discours physique du Hezbollah continue de susciter le symbolisme islamiste universaliste. / Since its creation, Hezbollah has been a sectarian organization in a political system where it has been compelled to compete for power against other sectarian actors. However, at times when conflict with Israel escalated, an enemy that was clearly distinguishable via national, linguistic, ethnic, and religious criteria, Hezbollah often claimed to be the protector of the Lebanese nation. The Syrian Civil War, a conflict mainly between Arabs that is mired by sectarianism, has once again given Hezbollah a clearly defined enemy. However, unlike Israel, Hezbollah’s enemies are now Sunni Arabs, which is also a large minority within Lebanon. The Syrian conflict caused Hezbollah to dramatically alter its foreign policy and military strategy to confront such emerging threats within its neighbourhood. How has Hezbollah ideologically changed as a result of the Syrian Civil War? Securitization theory predicts that elites will use a small security issue and make it appear as a large security threat to a society in order to concentrate resources and gain the trust of the population. From being a sectarian actor in Lebanese politics, the author hypothesises that Hezbollah securitized the threat posed by the Islamic State to the Lebanese nation, as it has done with Israel, thus transforming its ideology to be even more nationalist than prior to the Syrian Civil War. In order to test this theory, fieldwork was conducted in Lebanon to observe if Hezbollah emphasized its role in protecting the Lebanese nation against the threat of the Islamic State. Findings from the qualitative study suggest that while Hezbollah’s Secretary General Hassan Nasrallah advocates Hezbollah’s role in protecting the Lebanese imagined community from the threat of the Islamic State, Hezbollah’s involvement in Syria has meant that it engages in a more sectarianized nationalist ideology than it previously did with Israel. Furthermore, Hezbollah’s physical discourse continues to elicit universalist Islamic symbolism.
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The metamorphosis of power in the Middle East after peace with Israël

Muhammad Shaaban, S. January 1995 (has links)
Doctorat en sciences sociales, politiques et économiques / info:eu-repo/semantics/nonPublished

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