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Démocratie et religions au Proche-Orient : les cas du Liban, d'Israël, des Territoires palestiniens et de la Turquie / Democracy and religions in the Middle East : the case of Lebanon, Israel, the Palestinian Territories and Turkey

Sabeh, Mada 27 November 2014 (has links)
Existe-t-il un pluralisme démocratique, une démocratie différente de celle des normes « occidentales » ? C’est la question que nous nous sommes posés dans notre recherche, en partant sur une hypothèse affirmative, dans un contexte spécifique qui est celui de l’alliance communément contestée entre démocratie et religion. Nous avons décidé de nous pencher sur les démocraties du Proche-Orient, sur leurs particularismes liés au rapport étroit qui existe dans ces pays entre politique et religion. Les pays de la région qui sembleraient à nos yeux les plus démocratiques à ce jour sont le Liban, Israël (en incluant une étude des Territoires palestiniens également), et la Turquie. En tenant pour principes démocratiques l’égalité et la liberté, présents dans leurs constitutions respectives, nous avons décidé d’étudier les spécificités de chaque pays ; celui d’être un Etat confessionnel pour le Liban, un Etat Juif pour Israël, un Etat sans Etat pour les Territoires palestiniens, un Etat à la fois laïc, turc, et islamique pour la Turquie. Il existe des failles démocratiques dans chacun de ses Etats, que nous avons mises en évidence, tout comme des évolutions positives. Le nationalisme présent dans chacun de ces pays est particulièrement prononcé, selon les différentes communautés d’appartenances, ce qui fait de l’appartenance ethnique principale une appartenance nationale ; d’où notre choix ambitieux d’appeler ces Etats des démocraties ethniques, se basant sur l’ethnos (l’appartenance communautaire du peuple). C’est aussi en raison de cette condition qu’ils connaissent surtout des lacunes vis-à-vis de la reconnaissance d’autres appartenances, leurs minorités respectives. / Does a democratic pluralism exist, implying a democracy different from the "Western" standards? Based on a positive assumption, this is the question that we attempt to answer to in this research within a specific framework, namely the commonly contested alliance between democracy and religion. We have decided to study Middle-Eastern democracies with their specificities related to the narrow link that exists in those countries between politics and religion. The countries of the area that seemed, as of today, the most democratic to us are Lebanon, Israel (including a study of the Palestinian Territories) and Turkey. Based on the democratic principles of Equality and Liberty, also present in their respective constitutions, we have decided to look into the specificities of each country; such as being a confessional state for Lebanon, a Jewish state for Israel, a state without a state for the Palestinian Territories and a state being at the same time secular, Turkish and Islamic for Turkey. In each of these countries there are democratic flaws that we have highlighted, as well as positive evolutions. The Nationalism present in each of these countries is particularly pronounced according to the different communities to which one belongs, which leads the main ethnic to become a national identification, hence our ambitious choice to name these states ethnic democracies based on the ethnos (people's identification to a community). It is also because of this specificity that they encounter weaknesses towards the recognition of other identifications such as their respective minorities.
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Le rôle du droit international dans l'émergence d'un Etat palestinien. Difficultés et limites / The role of international law in the emergence of a palestinian state. Difficulties and limits

Suleiman, Lourdes 04 July 2014 (has links)
La communauté internationale et le droit international sont confrontés à un défi majeur : trouver une solution mettant un terme au conflit israélo-palestinien. L’étude du conflit israélo-palestinien à la lumière du droit international montre les nombreuses difficultés relatives à l’émergence d’un Etat palestinien. En effet, ce dernier est une source de violation du droit international du fait notamment des manquements aux droits fondamentaux qui ne cessent de sévir sur ce territoire. Les violations commises à l’encontre du droit international remontent à l’époque du mandat britannique et sont finalement caractérisées par l’impunité des entités qui les ont commises. Cela permet donc de mettre en évidence les lacunes où même les faiblesses du droit international, plus précisément celles de l’ONU qui se trouve en difficultés face à un manquement constant à ces principes et à ces décisions. On a cherché à pallier à cette situation infernale par l’usage de techniques qu’offre le droit international dont l’objectif est de mettre un terme à un conflit. Il existe une technique qui paraît être la plus appropriée pour le conflit israélo-palestinien, il s’agit de la fameuse technique de la négociation. Cependant le processus de paix ayant débuté en 1990 se trouve aujourd’hui presque oublié.Malgré tout cela, la création d’un Etat palestinien se trouve être la base de la solution du conflit israélo-palestinien. Cette présente étude cherche à démontrer, sur la base de la définition de l’Etat selon le droit international, que la Palestine dispose d’une part, d’éléments avérés, mais imparfaits, permettant à cette dernière de constituer un Etat selon le droit international, et d’autre part que cette dernière ne peut accéder au rang d’Etat dans la mesure où certains éléments nécessaires à la constitution d’un État demeurent contestables. Ce qui manque à la Palestine pour se constituer en Etat c’est l’effectivité. / The international community and the international law are facing a great challenge: find the solution to end the Israeli-Palestinian conflict. The study of the Israeli-Palestinian conflict in light of international law shows many difficulties related to the emergence of a Palestinian state. Indeed, this conflict is a source of violation of international law specifically a violation of human rights that continues to strike in this area. Violations against international law go back to the time of the British mandate and are finally characterized by the impunity towards the entities that have committed them. Therefore, this allows us to highlight the weaknesses of international law, more specifically those of the United Nations that is confronted with the constant breach of its principles and decisions. We have tried to overcome this infernal situation by using the techniques offered by the international law that aims to put an end to a conflict. There is a technique that seems to be the most appropriate for the Israeli-Palestinian conflict known as the negotiation. However, the peace process that began in 1990 is now almost forgotten.Despite all this, the creation of a Palestinian state is the base to the solution of the Israeli-Palestinian conflict. This present study aims to demonstrate, based on the definition of the State under international law, that Palestine has, on one hand, confirmed elements/components that are imperfect, allowing the latter to constitute a State under international law, and on the other, that it can’t achieve statehood to the extent that certain elements necessary for statehood remain questionable. What Palestine is missing is effectiveness.
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Rupture et continuité dans la politique étrangère de la République Islamique d'Iran / Ruptures and continuities in foreign policy of the Islamic Republic of Iran

Ghannad, Hervé 27 May 2015 (has links)
Depuis la révolution iranienne de 1979, la diplomatie du régime en place semble marquer une rupture avec un anti-occidentalisme affiché –l’affrontement sous forme de guerre asymétrique avec les USA-, un antisionisme déclaré-les déclarations du Président Ahmadinejad- et le réveil de la vieille rivalité arabo-musulmane –Guerre Iran/Irak et perturbations par des fidèles iraniens du pèlerinage de la Mecque. Des moyens conventionnels et non conventionnel sont employés, du terrorisme avec de nombreux attentats, au pan chiisme avec l’utilisation à des fins politiques de communautés chiites dans les pays du Golfe, en passant par le chantage de la fermeture du détroit d’Ormuz où transitent près de 40 % du pétrole de la planète. Pourtant, cette attitude, si ambiguë et si violente par certains égards, semble n’est que le reflet de la continuité diplomatique, au regard de l’histoire de cette antique civilisation. La peur de l’éclatement interne, comme d’ailleurs celle des pays limitrophes, ont poussé ce pays depuis des millénaires à adopter une diplomatie de l’équilibre, dans une sorte de diplomatie des 4 points cardinaux. De plus, la Perse puis l’Iran a toujours possédé un désir hégémonique régional au niveau du Golfe persique, désir qui s’est traduit par de nombreuses guerres avec ses voisins, notamment avec l’ex Mésopotamie- L’Irak. Cela s’est traduit par la recherche d’une armée puissante, le nucléaire n’étant qu’un moyen pour affirmer sa grandeur ou diplomatie de la synthèse. Les négociations actuelles placent la République islamique d’Iran au centre du grand jeu asiatique où s’affrontent deux supers puissance en devenir, l’Inde et la Chine. Offrir la possibilité à l’Iran d’être reconnu comme un acteur civil du nucléaire la positionne comme une référence vis-à-vis des pays arabes : l’Iran devient , de facto , hégémonique Les ruptures ne sont en fait que des continuités liées aux valeurs perses, fondées sur l’indépendance, le désir de briller et de dominer. L’histoire, la religion, et l’Iranité sont la source de ces valeurs identitaires, terreau et fondement de la diplomatie de la République islamique d’Iran / Since the Iranian revolution of 1979, the diplomacy of the regime seems to mark a break with an anti-Westernism -l'affrontement displayed in the form of asymmetric war with the USA-a-Zionism declared presidential statements and waking Ahmadinejad- the old Arab-Muslim rivalry -Guerre Iran / Iraq and disturbances by Iranian faithful pilgrimage to Mecca. Conventional and non-conventional means are employed, with many terrorist attacks in Shia pan with the use for political purposes Shiite communities in the Gulf, through blackmail closing the Strait of Hormuz where handling approximately 40% of the oil on the planet. Yet this attitude, so ambiguous and so violent in some ways seem is but a reflection of the diplomatic continuity, in terms of the history of this ancient civilization. Fear of the internal breakdown, as also that of neighboring countries has driven this country for thousands of years to adopt a diplomacy of balance, in a kind of diplomacy 4 cardinal points. Furthermore, Persia and Iran has always had a regional hegemonic desire in the Persian Gulf, a desire that has led many wars with its neighbors, including the former Mésopotamie- Iraq. This was reflected by the search of a powerful army, nuclear being a means to assert its size or diplomacy synthesis. The current negotiations put the Islamic Republic of Iran at the center of the great Asian game where two great power clash in the making, India and China. Provide an opportunity for Iran to be recognized as a civil nuclear player in the position as vis-à-vis the reference of Arab countries: Iran becomes de facto hegemonic Ruptures are in fact only continuities related to Persian values, based on independence, the desire to shine and dominate. The history, religion, and Iranianness are the source of these identity values, soil and foundation of the diplomacy of the Islamic Republic of Iran
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Sécurité et stabilité : quelles sont les conditions qui ont poussé l’Égypte, la Syrie et Israël à entrer en guerre en 1967?

Allenet-Moulin, Tiffany 04 1900 (has links)
Ce mémoire s’intéresse aux conditions qui ont mené à la guerre de six jours de 1967 au Moyen-Orient. Tout particulièrement, mon mémoire investiguera les dynamiques domestiques qui influent sur la prise de décision politique. L’hypothèse principale suppose que le mode de gestion de la société, choisi par le gouvernement au pouvoir, influe et contraint les options de politique étrangère disponibles à celui-ci. . Un régime peut recourir à deux modes de gestion de la société : l’exclusion et l’inclusion, à plusieurs degrés. En fonction du mode de gestion choisi, le gouvernement aura besoin de plus ou moins de ressources pour le mettre en place et pour le préserver. La quantité et la nature des ressources utilisées au niveau domestique contraindront les options de politique étrangère disponibles au régime Les guerres du Moyen-Orient, et la politique étrangère des pays de la région sont souvent interprétées selon des principes réalistes : la recherche du pouvoir et de sécurité guide la politique étrangère. Ce mémoire cherche à souligner l’importance de dynamiques domestiques sur le processus de prise de décision politique, mais également l’influence qu’a le conflit israélo-arabe sur la structure, le fonctionnement et la société des pays concernés. / This thesis looks at the conditions that led to the outbreak of the 1967 Six Day War in the Middle East. Specifically, my thesis investigates the domestic dynamics that influence the political decision-making process. The main hypothesis suggests that the type of societal management chosen by the government in power will influence and determine the foreign policy options available. A regime may choose between two types of societal management: exclusion and inclusion, which can be applied to greater or lesser degrees. Depending on the type of societal management chosen, the government will need more or less resources to implement and maintain it. The quantity and nature of resources used domestically will determine the foreign policy options available to the regime. In the Middle East, wars and foreign policy are often interpreted according to realist principles: the quest for power and safety are said to be the main determinants of foreign policy. This thesis seeks to highlight the importance of domestic dynamics in the process of political decision-making, but also the influence of the Arab-Israeli conflict on the structure, development and society in the countries involved.
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L'action du Conseil de sécurité des Nations Unies au Proche-Orient (2004-2014) : la souveraineté libanaise à l'épreuve de la paix et de la sécurité internationales

Beauchard, Jean-Baptiste 19 March 2015 (has links)
Depuis 2004 et la résolution 1559 appelant au retrait syrien, le Liban est l’objet d’une action internationale extrêmement intense. En effet, le Conseil de sécurité des Nations unies (CSNU), face à la nouvelle configuration libanaise et levantine, a déployé des mécanismes issus de la sécurité collective afin de renforcer les attributs régaliens de l’État libanais. Le maintien de la paix, à travers le renforcement de la Force intérimaire des Nations unies au Liban (Finul), et la justice internationale, à travers la création du Tribunal spécial pour le Liban (TSL), sont les deux principaux outils visant à maintenir la paix et la sécurité internationales par le prisme libanais. Dans les deux cas, la France, que ce soit militairement ou diplomatiquement, a été singulièrement active.Partant de ce constat, notre thèse vise, dans un premier temps, à déconstruire les mécanismes onusiens mis en oeuvre dans le cas libanais. Il s’agira, plus précisément,d’appréhender les différentes logiques qui sont constitutives de l’action du CSNU au Liban.Que ce soit en matière de maintien de la paix ou de justice internationale, les résolutions onusiennes et les organes qui en découlent font face à la souveraineté nationale et reflètent ainsi l’éternelle opposition entre les chapitres VI et VII de la Charte des Nations unies. Or,nous verrons que dans le cas libanais, le CSNU met en oeuvre une action hybride oscillant entre une logique coercitive et une logique consensuelle.Dans un second temps, notre thèse analysera la tension permanente de l’État libanais,qualifié de quasi-État, entre des dynamiques supra-étatiques traduites par les résolutions onusiennes et des dynamiques infra-étatiques incarnées par des acteurs communautaires et confessionnels, parfois transfrontaliers, et propres au système consociatif libanais. Nous tenterons alors de mesurer le degré de consolidation de deux des attributs régaliens du quasi-État libanais : la défense et la justice. Plus largement, il s’agira de s’interroger sur la possibilité pour l’action internationale, héritière du système westphalien, de remplir ses objectifs dans un environnement national et régional qui questionne plus que jamais la possibilité de maintenir et de conforter des États-nations.À l’aune de la régionalisation des conflits depuis 2004, et particulièrement depuis2011 au Levant, nous conclurons à la difficulté pour le CSNU de faire face à des États déliquescents ainsi qu’à des conflictualités d’interface qui non seulement sont en plein essor,mais qui sont par ailleurs de plus en plus liées les unes aux autres. / Since 2004 and Resolution 1559 demanding Syrian withdrawal, Lebanon has been subjected to an exceptionally intense international action. Facing a new configuration both in Lebanon and the Levant, the United Nations Security Council (UNSC) has indeed implemented mechanisms of collective security aimed at strengthening national sovereignty.Peace-keeping through United Nations Interim Force in Lebanon (Unifil) enhancement and international justice through the creation of the Special tribunal for Lebanon (STL) are the main tools for maintaining international peace and security in a Lebanese perspective. In both cases, France has been particularly active, be it militarily or diplomatically. Setting out from this premise, our thesis, to begin with, will aim at deconstructing the UN mechanisms implemented in the Lebanese case. More precisely, we shall try to apprehend the constitutive logics of the Security Council’s action in Lebanon. Whether in peace-keeping or in international justice, UN resolutions and the bodies created by them are faced with national sovereignty and, therefore, reflect the eternal opposition between chapters VI andVII of the United Nations Charter. Nevertheless, it will be shown that, in the Lebanese case,the UNSC has developed a hybrid action, fluctuating between coercion and consensus.Then, our thesis will show how the Lebanese State, which we will describe as a “quasi-State”, has to face an ongoing tension between supra-State dynamics expressed by UN resolutions and sub-State dynamics embodied by communitarian and religious representatives, sometimes cross-border, which are specific to the Lebanese consociationalist system. We shall later determine the extent to which two of the Lebanese quasi-State’s attributes, defense and security, have been consolidated by international action. More broadly, we will wonder whether international action, as an heir to the Westphalian system,can achieve its goal in a national and regional environment that challenges, today more than ever, the possibility to maintain and support nation-States. In a context of regionalization of conflicts since 2004, and especially since 2011 in the Levant, we shall come to the conclusion that the Security Council still has problems indealing with deliquescent States and with what we will call “interface conflicts”, which not only are booming, but also are more and more inextricably connected to one another.
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La FINUL et les conflits israélo-libanais (1978-2010) : enjeux et leçons d'une opération de maintien de la paix de l'Organisation des Nations Unies

Khoury Elsaifi, Salam 05 1900 (has links) (PDF)
Ce mémoire de maitrise porte sur la Force intérimaire des Nations Unies au Liban (FINUL). Nous nous intéressons à la période qui va de 1978 à 2010. Cependant, nous ne pourrons négliger certains éléments importants relatifs à notre objet d'étude qui remontent aux années 1920. La FINUL est l'une des plus « anciennes » Opérations de maintien de la paix (OMP). Son mandat est défi ni par les résolutions 425 et 426 (en 1978) et redéfini par la résolution 1701 (en 2006) du Conseil de sécurité de l'Organisation des Nations Unies (ONU). Elle fut conçue initialement comme une OMP traditionnelle, reposant sur la « doctrine classique » des Nations Unies. La guerre qui opposa les forces israéliennes et le Hezbollah en juillet 2006, força l'ONU à repenser son action et à mettre en place la FINUL renforcée (FINUL II), témoignant ainsi de la volonté des Nations Unies de définir de nouvelles conditions d'engagement. Compte tenu de l'enchevêtrement des dimensions multiples de cette situation aux plans national, régional et international, nous ne pouvons étudier la FINUL uniquement en référence à son mandat au Liban-Sud. Aussi, nous nous sommes intéressés aux dimensions diverses de la crise, notamment aux rapports israélo-libanais, et israélo-arabes, dimensions centrales et importantes de la crise. Avec en toile de fond des questions touchant à la crédibilité des Nations Unies en matière de maintien de la paix. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : FINUL, FINUL II, Israël, Liban, OMP, ONU.
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Démographie et conflit : une analyse de la fécondité en Israël et en Palestine

Simard-Gendron, Anaïs 03 1900 (has links)
La question démographique, occupant une place centrale au coeur du conflit qui sévit en Israël et en Palestine, a fait couler beaucoup d’encre. De nombreux chercheurs issus de disciplines telles que la sociologie, la science politique ou même la philosophie ont contribué à la compréhension des origines de ce conflit et de ses conséquences sur les populations humaines. Il va sans dire que les enjeux qui y sont associés sont nombreux et que, pour les comprendre de manière exhaustive, l’interaction de nombreuses disciplines est requise. Puisqu’il s’agit ici d’une thèse en démographie, nous nous limitons aux aspects démographiques du conflit israélo-palestinien. De nombreux ouvrages rigoureux dans d’autres disciplines sont disponibles pour une approche plus holistique. La fécondité exceptionnelle observée dans la région est souvent associée à une “guerre des berceaux” visant ultimement à obtenir la majorité sur le territoire. Plusieurs théories visant à lier fécondité et contexte politique ont émergé dans la littérature démographique mais aucune d’entre elles n’a été vérifiée empiriquement à la fois auprès des populations palestiniennes et juives (en Israël et dans les territoires palestiniens de la Cisjordanie et Gaza). Ainsi, dans la poursuite de cette thèse, nous souhaitons explorer des avenues qui nous permettraient d’enrichir la connaissance des dynamiques de fécondité dans la région et contribuer à l’effort collectif visant à mieux évaluer les conséquences d’un conflit endémique sur les comportements reproductifs. Le premier objectif de cette thèse par articles consiste à dresser un bilan de l’état de la fécondité chez les Juives et les Palestiniennes demeurant en Israël et dans les territoires palestiniens en accordant un intérêt particulier à certains déterminants de la fécondité tels que : la contraception, l’âge au mariage, l’origine ethnique et la religiosité. Tout en prenant en considération l’importante hétérogénéité des groupes d’intérêt, nous cherchons à établir certaines similitudes entre Palestiniennes et Juives d’Israël et des territoires palestiniens, qui sont exposées, à des niveaux variables, aux conséquences du conflit. Il s’agit d’une première tentative afin de regrouper ces individus dans une même étude à l’aide de données d’enquêtes. En second lieu, nous visons à faire la lumière sur les différents comportements de fécondité des Juives en Israël et dans les colonies des territoires palestiniens afin de départager les effets des principaux déterminants de la fécondité israélienne (nationalisme, religiosité et statut socioéconomique) dans les deux régions et leurs évolutions temporelles grâce à des données de recensement. Bien que de nombreuses études se soient penchées sur la fécondité israélienne au niveau national, peu se sont attardées à étudier la sous-population constituée par les colons juifs qui demeure, par conséquent, largement méconnue. Finalement, nous nous intéressons à l’influence exercée par des facteurs individuels et contextuels sur la fécondité des Palestiniennes en Cisjordanie et à Gaza. Nous tentons de quantifier les effets du contexte et du nationalisme sur la fécondité. L’objectif consiste principalement à analyser les facteurs liés à la fécondité palestinienne en mettant l’accent sur le rôle des variables contextuelles tout en prenant en compte les divers facteurs socioéconomiques et démographiques. Bien que le conflit soit régulièrement invoqué dans l’explication de la fécondité palestinienne, aucune étude n’a encore démontré empiriquement son rôle. Les conclusions de cette thèse apportent un éclairage important à la recherche sur la fécondité dans cette région. En effet, il en ressort que les déterminants habituels de la fécondité ne semblent pas avoir un impact majeur sur la fécondité. Cette relative inefficacité des déterminants “classiques” de la fécondité s’expliquerait en partie par des conséquences du conflit. Il en découle une religiosité accrue dans de nombreuses tranches de la population, un fort sentiment nationaliste et des institutions qui veillent à éliminer les obstacles à la fécondité grâce à de nombreux incitatifs fiscaux. Dans un climat social et politique incertain, les valeurs traditionnelles familiales procurent une certaine stabilité. / Demography is central to the Israeli-Palestinian conflict and the consequences of high Palestinian and Israeli fertility have interested many scientists, as population balance is a key determinant in a potential peace settlement. Many researchers from various disciplines such as sociology, political science, or even philosophy contributed to the general understanding of the origins of the conflict and of its consequences on human populations. It goes without saying that to fully understand the issues and consequences of the conflict, a multidisciplinary approach is required. However, because this is a thesis in demography, we limit ourselves to the demographic aspects of the Israeli-Palestinian conflict. For a more holistic approach, many important works are available. The exceptionally high fertility in the region is often described as a “war of the cradles” ultimately aimed at gaining majority over the land. Such theories implying a political fertility have never been tested empirically simultaneously on both Palestinian Arabs and Jews (in Israel and the settlements in the Palestinian territories). The objective of this thesis is thus to explore different avenues allowing to expand knowledge on fertility dynamics in the region and to contribute to the existing literature on the demography of conflict and more precisely, on the consequences of an endemic conflict on fertility behaviour. In the first of three articles, we are producing a descriptive portrait of fertility among Israelis and Palestinians living in Israel and the Palestinian territories of the West Bank and Gaza Strip with a particular interest for a number of fertility determinants such as contraception, age at marriage, immigration, and religiosity among others. Despite a clear heterogeneity between the subgroups, we aim at finding some resemblances among them, all exposed at different intensities to the consequences of the Israeli-Palestinian conflict. This represents the first attempt to analyze all groups in the same project using survey data. The aim of the second article is to highlight the differences in fertility behaviour of the Jewish population living in Israel and to that of the Jewish population living in the settlements of the West Bank and Gaza Strip and to distinguish the effects of various determinants of Israeli fertility (nationalism, religiosity, and socioeconomic status) in both regions and over time using data from the 1995 and 2008 censuses. Even though many articles have studied the impact of such determinants of fertility in Israel, none yet has put the emphasis on the largely unknown settler population that has a significantly higher fertility than their counterparts in Israel. In the last article, we are interested in quantifying the impact of individual and contextual factors on Palestinian fertility in the West Bank and Gaza Strip. We thus specifically evaluate the impact of contextual variables (number of checkpoints and year of violent uprising) and nationalism (proportion of Jewish settlers living in the same district) associated with the conflict while controlling for various socioeconomic and demographic variables often used in fertility studies. Even though the consequences of the conflict are often brought up as an explanation for the high Palestinian fertility, no research has tried to empirically test the validity of such hypotheses using survey data. This thesis brings important contributions to the literature on fertility in this region. Indeed, it appears a though the usual determinants of fertility change do not seem to have an important effect on these populations. The inefficiency of such determinants can be partly explained by the consequences of the conflict. They led to an increased religiosity among many population groups, to a strong nationalist sentiment, and to institutions trying to alleviate most of the obstacles to fertility by generous fiscal incentives. In an uncertain social and political climate, traditional values such as family provide stability.
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La politique d’aide au développement de l’Union européenne dans le territoire palestinien occupé : vers l’établissement d’un État palestinien / The development aid of the European Union in the occupied Palestinian territory : towards the establishment of a Palestinian state

Afifi, Rola 28 November 2015 (has links)
La thèse vise à examiner les politiques d'aide au développement de l'Union européenne (UE) et leur impact sur les conditions politiques, économiques, sécuritaires et sociales dans le Territoire palestinien occupé (TPO). De plus, elle vise à répondre à la question de savoir si ces politiques ont concrètement contribué à la construction d'une économie palestinienne solide conduisant à l'établissement d'un État palestinien, ou si elles étaient seulement des politiques destinées à protéger un processus de paix, délabré en permanence, et à maintenir le statu quo de l'occupation tout en répondant aux exigences de survie de la population palestinienne. L'étude met en lumière l'évolution de la politique d'aide européenne au peuple palestinien en accordant de l'intérêt à l'évolution de la politique étrangère de l'UE envers le conflit palestino-israélien et aux institutions en charge de la coopération au développement avec les pays tiers au sein de l'Union. La présente recherche a pour objet l'aide accordée par l'UE aux Palestiniens pour la période s'étendant de 1993 à 2014. Elle met en évidence un ensemble de résultats, dont le plus important est que cette aide a joué un rôle éminent afin d'éviter l'effondrement de l'Autorité nationale palestinienne (ANP) et d'aider le peuple palestinien. Elle s'est diversifiée au cours des années, en quantité et en qualité, afin de s'adapter à la situation politique, économique et humanitaire dans le TPO. Elle a contribué aux réformes réussies effectuées par l'ANP dans plusieurs secteurs, et elle a davantage soutenu les plans nationaux palestiniens de développement. Pourtant, cette aide n'a réussi ni à freiner les politiques de dé-développement pratiquées systématiquement par l'occupation, ni à mettre de la pression sur Israël. Cette recherche souligne que cette aide ne réalisera pas ses objectifs, notamment celui de l'établissement d'un État palestinien viable coexistant avec l’État d'Israël en paix et en sécurité, tant que l'UE n'utilisera pas son pouvoir économique et ne transformera pas sa rhétorique en actions concrètes sur le terrain. / The study aims to examine the policies of development aid of the European Union (EU) and their impact on the political, economic, security and social conditions in the occupied Palestinian territory (OPT). In addition, it seeks to answer the question whether these policies have helped to build a strong Palestinian economy leading to the establishment of a Palestinian state, or if they were only policies to protect the peace process, permanently dilapidated, and maintain the status quo of the occupation while meeting the basic requirements of survival of the Palestinian population. The study highlights the evolution of the European political support to the Palestinian people by highlighting the evolution of EU foreign policy towards the Palestinian-Israeli conflict and the institutions responsible for the development cooperation with third countries within the Union. This research relates to the aid granted by the EU to the Palestinians for the period extending from 1993 to 2014. It highlights a set of results, the most important is that this aid has played a prominent role in avoiding the collapse of the Palestinian National Authority (PNA) and in helping the Palestinian people. It has diversified over the years, both in quantity and quality, to fit the political, economic and humanitarian situation in the OPT. It contributed to the successful reforms carried out by the PNA in several sectors, and has further supported the Palestinian national development plans. However, this aid has not succeeded to curb the de-development policies systematically practiced by the occupation or to put pressure on Israel. This research underlines that this aid will not achieve its objectives, including that of the establishment of a viable Palestinian state coexisting with the State of Israel in peace and security, as long as the EU does not use its economic power and does not turn its rhetoric into concrete action on the ground.
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Ein königlicher Prachtband kehrt in die SLUB Dresden zurück

Haffner, Thomas 02 February 2017 (has links)
2014 kehrte ein Prachtband in die SLUB Dresden zurück, der 1945 gestohlen und 2011 auf einer Pariser Auktion angeboten wurde. Der in goldgeprägtes Maroquinleder gebundene Großfoliant enthält eine reich bebilderte Beschreibung eines Kopf- und Ringrennens am Hof Ludwigs XIV. in Paris. Von dort erhielt ihn der polnische König Johann III. Sobieski, nach dessen Tod er in den Besitz Augusts des Starken gelangte. Dieser wiederum schenkte das Exemplar dem Grafen Heinrich von Brühl, mit dessen Bibliothek es 1768 in die Kurfürstliche Bibliothek zu Dresden kam.:- Ein königliches Turnier in Paris - Das Turnier auf Papier - Ein Prachteinband für den polnischen König - Von Polen nach Dresden - Eine Dublette für den Grafen Heinrich von Brühl - Von Dresden nach Paris und zurück
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Conflit israélo-palestinien : impasse et intérêts politiques

Beauséjour, Rose-Hélène 11 1900 (has links)
Plus de 70 ans après la création de l'État d'Israël, un quart de siècle depuis la signature des accords d'Oslo, les espoirs de paix entre l'État d'Israël et les Palestiniens s’estompent. Le conflit israélo-palestinien ne s’en trouve pas forcément exacerbé, mais plutôt bien enlisé. Étonnamment, la sortie de cette impasse ne semble pas être une priorité pour les actuels leaders politiques des parties au conflit, le premier ministre israélien, Benyamin Netanyahou, et le président de l'Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas. S’appuyant sur des travaux en analyse de politique étrangère argumentant que les conflits interétatiques peuvent s’avérer un moyen de diversion utilisé par les leaders politiques pour esquiver des problèmes de politique interne, ce mémoire se penche sur les raisons qui pourraient expliquer l’intérêt des leaders israéliens et palestiniens à maintenir le statu quo dans le conflit. La période observée s’étend de 2009 à 2019, soit une période à laquelle les deux hommes politiques se trouvent respectivement au pouvoir. Basé sur des travaux scientifiques, sur des analyses de think-tanks et sur de l’information collectée dans les médias israéliens et palestiniens, le mémoire s’appuie également sur une série d’entrevues menées entre décembre 2019 et mai 2020 en Israël et en Cisjordanie avec des universitaires, journalistes et décideurs tant israéliens que palestiniens. Question de recherche: « Si un règlement au conflit israélo-palestinien semble souhaitable, pourquoi les leaders israéliens et palestiniens ne font-ils pas davantage d’efforts pour résoudre le conflit? » / More than 70 years after the creation of the State of Israel and a quarter of a century since the signing of the Oslo Accords, hope for peace between the State of Israel and the Palestinians is fading. The Israeli-Palestinian conflict is not necessarily exacerbated, but rather immobilized. Surprisingly, ending this stalemate does not seem to be a priority for the current political leaders of the warring parties, Israeli Prime Minister Benjamin Netanyahu and the President of the Palestinian Authority Mahmoud Abbas. Building on foreign policy analyses which argue that inter-state conflicts may be a diversion used by political leaders to evade domestic issues, this research looks at the reasons that might explain the interest of both the Israeli and Palestinian leaders in maintaining the status quo of the conflict. The researched period extends from 2009 to 2019 – a period in which the two politicians are respectively in power. Based on scientific work, think-tanks analyses, and information collected in Israeli and Palestinian media, the work also draws on a series of interviews conducted between December 2019 and May 2020 in Israel and in the West Bank with Israeli and Palestinian scholars, journalists, and policy-makers. Research question: "If a settlement to the Israeli-Palestinian conflict seems desirable, why are Israeli and Palestinian leaders Benjamin Netanyahu and Mahmoud Abbas not making more efforts to resolve the conflict?"

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