• Refine Query
  • Source
  • Publication year
  • to
  • Language
  • 62
  • 8
  • 4
  • 1
  • Tagged with
  • 82
  • 47
  • 25
  • 19
  • 18
  • 14
  • 14
  • 12
  • 12
  • 12
  • 10
  • 10
  • 10
  • 9
  • 9
  • About
  • The Global ETD Search service is a free service for researchers to find electronic theses and dissertations. This service is provided by the Networked Digital Library of Theses and Dissertations.
    Our metadata is collected from universities around the world. If you manage a university/consortium/country archive and want to be added, details can be found on the NDLTD website.
41

Le Sionisme chrétien contemporain aux États-Unis, entre religion et politique

Batut, Katia 07 1900 (has links)
Réalisé en cotutelle avec L'Université Bordeaux-Montaigne / Cette thèse porte sur le sionisme chrétien américain, plus précisément sur le pasteur John Hagee, et sur les membres de son organisation (Christians United For Israel - CUFI) et de son assemblée Cornerstone Church. Ce mouvement regroupe des évangéliques fondamentalistes qui obéissent littéralement au verset 3 du livre de la Genèse, chapitre 12, selon lequel il est nécessaire de bénir Israël pour être béni en retour. Ils croient que le retour des juifs en Terre sainte, la création de l’État d’Israël (1948) ou encore la prise de Jérusalem (1967) sont les signes annonciateurs du retour du Christ confirmant les prophéties vétéro et néotestamentaires. Le CUFI a un message pour sa nation, mais également pour l’humanité. Leur « bonne nouvelle » doit être communiquée pour défendre l’État d’Israël et les juifs. C’est ainsi que le mouvement chrétien sioniste qui a des origines anciennes, vise à atteindre son objectif ultime d’influence nationale en utilisant constamment des techniques et des stratégies évolutives et adaptatives. La question porte sur les rapports entre religion et politique. La recherche s’intéresse au passage de la sphère religieuse à la sphère de l’engagement politique sioniste chez Hagee et son groupe, et aux facteurs à l’origine de ce passage. Nous verrons comment ils deviennent des acteurs religieux dans l’arène politique et comment ils sont influencés par un héritage religio-politique et prophético-millénariste. C’est l’individu, en tant qu’« évangélique pro- Israël », son expérience propre, et les rapports qu’il tisse entre religion et politique qui nous ont intéressés. De plus, les objectifs spécifiques de cette recherche consistent à étudier la littérature évangélique pro-Israël, à réaliser une étude de terrain de ce cas accompagnée d’observations et d’entretiens. Enfin, cette thèse s’inscrit dans une perspective interdisciplinaire au carrefour des Sciences des religions et des Études nord-américaines. / This doctoral thesis deals with Christian Zionism, and more precisely with pastor John Hagee, the members of his organization (Christians United For Israel - CUFI) and his assembly, Cornerstone Church. This movement gathers fundamentalist Evangelicals who literally obey Genesis 12: 3, which says it is necessary to bless Israel to be blessed in return. They believe that the return of the Jews to the Holy Land, the creation of the State of Israel (1948) and the conquest of Jerusalem (1967) are forewarning signs of the Second coming of Jesus Christ confirming the prophecies from the New Testament and the Old Testament. CUFI has one message for the nation of America, and also for humanity. Their message must be communicated in defense of the State of Israel and the Jews. This explains how the Christian Zionist movement, which is not a recent one, aims for reaching its ultimate objective of national influence by constantly changing its techniques along with employing progressive strategies. The question deals with the relationship between religion and politics. The research follows the progression of Hagee and his groups from the religious sphere to political engagement, and the factors that are the origins of this passage. We will see how these Christians, who are influenced by a background that is political, millenarist and prophetic, become religious actors in the political arena. Moreover, we concentrated on pro-Israel Evangelical literature, in addition to making a field study along with observations and interviews. During the field trips, the individual, as a pro-Israel Evangelical, his own experience, and his relation to religion and Israel was our focus. Finally, this thesis provides an interdisciplinary perspective between religious studies and American studies.
42

Pèlerinage organisé en Israël pour jeunes Juifs montréalais : un exemple de rite de passage contemporain

Geoffrion, Karine January 2007 (has links)
Mémoire numérisé par la Division de la gestion de documents et des archives de l'Université de Montréal.
43

La synthèse philosophico-juridique de V.S. Soloviev : élaboration et mise en œuvre d’un cadre théorique

Giocas, Athanasios 08 1900 (has links)
Vladimir S. Soloviev (1853-1900) était un philosophe russe, poète et dissident de la période prérévolutionnaire. Comme celle de beaucoup de ses contemporains prérévolutionnaires russes, la pensée de Soloviev fut constamment sollicitée par la réfection imminente de l’État russe dans un futur très proche. Dans le contexte de cette époque, un examen des fondements théoriques du système juridique était peut-être inévitable. Néanmoins, dans la pensée russe, c’est seulement avec Soloviev que le droit cessa d’être un sujet spécialisé dans le domaine de l’administration, ne concernant guère les grands enjeux de société, et devint intimement lié au développement même de la philosophie morale et sociale. Au sein du projet philosophique systématique que propose Soloviev, le concept de l’unitotalité est envahissant, en termes épistémologique et social. Une pierre d’assise également fondamentale est le concept philosophico-religieux de la divino-humanité, à travers lequel la source de la dignité humaine est ultimement exprimée. La philosophie juridique de Soloviev, contenue pour l’essentiel dans un traité intitulé La Justification du bien : essai de philosophie morale (1897), a pour principal objet l’interaction entre le droit et la morale. Alors que l’objet et la portée du droit peuvent être directement déduits de principes moraux, le droit ne peut pas coïncider exactement avec la morale, compte tenu de son caractère plus limité, fini et coercitif. Pour Soloviev, le droit doit imposer un niveau minimum du bien en fournissant les conditions de base (par ex. la primauté du droit, le droit à une existence digne, la liberté de conscience) pour le libre développement des facultés humaines sans transposer directement en lui la plénitude complète du bien. La principale motivation de Soloviev réside dans la prémisse théologique sous-jacente que le bien ne peut jamais être complètement subsumé sauf par un acte conscient de liberté personnelle. En tandem, Soloviev souligne le rôle progressiste de l’État pour favoriser le libre perfectionnement humain. En tant que tel, Soloviev nous fournit certaines voies innovatrices dans le façonnement de la relation tant théorique que pratique entre le droit et la religion. À l’encontre d’un compromis entre objets, c’est-à-dire un arrangement de type interculturel situé entre fragmentation culturelle (multiculturalisme idéologique) et assimilation antireligieuse (laïcité militante), l’analyse de Soloviev présente la nécessité d’une conciliation temporelle, dans une perspective historique beaucoup plus large, où la laïcité est considérée non pas comme une finalité ontologique en soi, figée dans le temps, mais comme un moyen au service d’une destinée humaine en cours d’actualisation. Le cadre philosophico-juridique de Soloviev peut être utilement mis en dialogue avec des auteurs contemporains comme Stephen L. Carter, Charles Taylor, John Witte Jr, Ronald Dworkin et Jürgen Habermas. La contribution potentielle de Soloviev sur la place de la religion dans la société russe contemporaine est également mentionnée, avec un accent particulier sur le réexamen critique de l’héritage durable de la notion byzantine de la symphonie entre l’Église et l’État. Enfin, une théorie du fédéralisme inspirée par Soloviev est développée en appliquant, sur une base comparative, des avancées théoriques dans le domaine de l’histoire juridique global à l’évolution constitutionnelle du Canada et d’Israël. / Vladimir S. Soloviev (1853-1900) was a prerevolutionary Russian philosopher, poet and dissident. Like that of many of his contemporaries in prerevolutionary Russia, Soloviev’s thought was constantly prompted by the impending future remaking of the Russian state. Against this backdrop, a consideration of the foundations of the legal system may have been inevitable. It was nonetheless with Soloviev that law in Russian thought ceases to be a specialty subject matter in the area of administration, disconnected from wider societal issues, and becomes inextricably linked to social and moral philosophy. Within Soloviev’s larger systematic philosophical project, the concept of all-unity is pervasive, both in its epistemological and social dimensions. An equally fundamental cornerstone of Soloviev’s thought is the concept of Godmanhood, through which the source of human dignity is ultimately expressed. Soloviev’s legal philosophy, for the most part contained in a treatise entitled The Justification of the Good: An Essay on Moral Philosophy (1897), is primarily concerned with the interplay between law and morality. While the object and scope of law can be directly deduced from moral principles, law cannot exactly coincide with morality given its limited, finite and compulsory nature. For Soloviev, law should enforce a minimum level of good in providing the basic conditions (e.g. rule of law, right to a dignified existence, freedom of conscience) for the free development of human faculties, without directly transposing into itself the complete fullness of the good. Soloviev’s primary motivation lies in the underlying theological premise that the good can never be fully subsumed except as a conscious act of personal freedom. In tandem, Soloviev emphasizes the progressive role of the state in liberally furthering human development. As such, Soloviev provides certain innovative pathways in working out the practical and theoretical relationship between law and religion. Unlike a compromise between objects, that is to say an intercultural type of arrangement lying somewhere between cultural fragmentation (ideological multiculturalism) and anti-religious assimilation (militant secularism), Soloviev presents us with the need for a temporal reconciliation, in the context of a much wider historical perspective, where secularism is not an ontologically crystallized finality as such, but part of the means with which the human destiny in the process of being actualized can be facilitated. Soloviev’s legal philosophical framework can be fruitfully placed in dialogue with contemporary authors such as Stephen L. Carter, Charles Taylor, John Witte Jr., Ronald Dworkin and Jürgen Habermas. Soloviev’s potential contribution to the place of religion in contemporary Russian society is also noted, with particular emphasis on critically reassessing the enduring legacy of the Byzantine notion of Church-State symphony. Finally, a theory of federalism inspired by Soloviev is developed based on comparatively applying theoretical advances in the field of global legal history to the constitutional evolution of Canada and Israel.
44

Les frontières terrestres du Liban au regard du droit international / The Lebanese territorial boundaries in the international law’s point of view

Labaki, Arz 15 December 2010 (has links)
Cette thèse traite la question des frontières terrestres du Liban selon les règles et la jurisprudence du droit international public. Elle retrace la composition du bloc territorial libanais en se référent aux archives des Etats mandataires au Levant, la France et l’Angleterre, pour comprendre le choix et la répartition entre les Etats des frontières actuelles. Cette étude passe ensuite à analyser la spécificité juridique de chaque tronçon de la frontière libanaise et à étudier les règles de droit international qui lui sont applicables. En effet, la frontière libanaise n’est pas homogène dans son étendue, elle se découpe en plusieurs secteurs représentant chacun une spécificité juridique propre. Ainsi, la frontière au Sud et au Nord et une partie de la frontière Est, sont régit par des conventions de frontières établies par le mandat français, alors que le reste de la frontière Est, est régit par l’application de la règle de l’uti possidetis juris. L’étude s’arrête également sur les secteurs litigieux de la frontière entre le Liban et Israël dans le secteur du Sud d’un coté, et le Liban et la Syrie dans le secteur Est de la frontière d’un autre coté. Elle avance également une nouvelle approche pour le règlement du litige des Hameaux de Chebaa entre ces trois pays frontaliers avec l’intervention des Nations Unies. / This thesis addresses the issue of the Lebanese boundaries in accordance with the rules and jurisprudence of international law. It retraces the composition of the Lebanese territorial block referring to the mandatory archives of the States in the Levant, France and England, to understand the selection and allocation among the present boundaries between the States. The study goes on to analyze the legal specificity of each section of the Lebanese border and to study the rules of international law applicable to it. Indeed, the Lebanese border is not homogeneous in its scope; it is divided into several sectors each representing a specific legal entity. Thus, the Southern and Northern borders and part of the Eastern border, are governed by boundaries conventions established by the French mandate, while the rest of the eastern border, is governed by the application of the uti possidetis juris rule. The study also stops on the disputed sectors from the areas between Lebanon and Israel in the South from one side, and Lebanon and Syria in the eastern border on the other side. It also suggests a new approach of the Chebaa’s Farms dispute between these three neighboring countries with the United Nations’ intervention.
45

Governing or being governed? A scalar approach of the transformation of State power and authority through the case of immigration and integration policies of four frontier towns in Israel / Gouverner ou être gouverné ? Une approche par les échelles de la transformation du pouvoir et de l'autorité de l'État à travers de la politique publique d'immigration et d'intégration de quatre villes frontières en Israël

Desille, Amandine 01 June 2017 (has links)
Les mutations des échelles de responsabilité, ainsi que le rôle de l'immigration dans la production physique mais aussi symbolique de la ville, sont analysés à travers le prisme des politiques locales d'immigration et d'intégration mises en œuvre dans les villes israéliennes d'Acre, Arad, Kiryat Gat et Kiryat Shmona. La politique volontariste d'accueil des immigrés juifs en Israël, datant des années 1950, est mise à l'épreuve de la décentralisation. En réalité, seule une partie des autorités locales mettent en place des politiques locales d'immigration et d'intégration. L'enquête montre que ces villes moyennes font souvent le choix de former de façon proactive une politique locale afin de « choisir » les immigrés qui s'y installent d'une part ; et de développer de nouveaux canaux d'accès à des ressources publiques d'autre part. Dans ce contexte, la mise en place d'une politique d'immigration dans la ville engendre une situation d'interdépendance entre des acteurs situées à des échelles de pouvoir différentes. Avec l'éclatement des responsabilités, les acteurs sont mis en concurrence pour obtenir les ressources publiques et privées dédiées à l'intégration des immigrés. L'immigration prend part à la fabrique du lieu. Via la mise en valeur de la contribution des anciennes vagues d'immigration, et le potentiel imaginé des futurs immigrés, l'immigration est envisagée comme un renouveau démographique, économique ou culturel. Conçue comme un levier, elle permet de redéfinir les échelles de développement de ces villes frontières. / Mutations of scales of power, as well as the role of immigration in the physical and symbolic production of the city, are analysed through immigrant integration policies in the cities of Acre, Arad, Kiryat Gat and Kiryat Shmona in Israel. Jewish immigration policies, as defined by the State of Israel from 1950s onwards, are challenged by decentralisation. However, only some local governments actively make local immigrant integration policies. The inquiry shows that these mid-sized cities proactively formulate a local policy in order to “choose” the immigrants that settle on the one hand; and to access new channels of public resources on the other hand.In that context, the implementation of an immigrant policy in the city leads to interdependence between actors located at various scales of power. With the fragmentation of responsibilities, actors compete to obtain the public and private resources for immigrant integration. Immigration is part of the making of place. Through the reintegration of former waves of immigration, and the imagined potential of future immigrants, immigration is foreseen as a demographic, economic or cultural renewal. It is a lever to redefine the development scales of those frontier towns.Keywords: Scales, governance, local governments, places, mid-sized cities, biographical method, immigration, integration policies, Israel.
46

Représentations et politiques d’Israël vis-à-vis de la Corne de l’Afrique : au cœur d’une région stratégique, quelle permanence de la relation spéciale avec l’Éthiopie ? / Perceptions and politics of Israel towards the Horn of Africa : at the heart of a strategic region, which permanency of the special relationship with Ethiopia ?

Sebban-Bécache, Anne-Sophie 29 November 2017 (has links)
Cette thèse interroge la pérennité de la relation spéciale entre Israël et l’Éthiopie, étudiée au prisme des contextes géopolitiques des deux régions concernées : le Moyen-Orient et la Corne de l’Afrique. Assurément, les récits bibliques, du mythe de la rencontre entre la reine de Saba et le roi Salomon aux particularités du christianisme en Éthiopie, ancrent sur des temps longs les représentations communes à Israël et son jumeau à l’autre rive de la mer Rouge, auto-qualifié Verus Israel. Les Bétä Esraél, découverts tôt mais reconnus tardivement par le judaïsme institutionnalisé, font se croiser les destins éthiopien et israélien, ajoutant une dimension tout à fait originale à cette relation. Celle-ci s’inscrit par ailleurs dans le cadre plus général de l’élaboration des politiques africaines d’Israël, marquée elle aussi par des représentations fortes, imprégnées de valeurs juives et du sionisme, mais aussi par de nombreuses contradictions : la volonté d’incarner une démocratie modèle et la complexité à assumer un destin national unique et une identité particulière parfois exclusive. L’intégration des Juifs d’Éthiopie et plus encore l’afflux de réfugiés originaires de la Corne de l’Afrique font rejaillir ces questionnements existentiels. Puissance capitale de cette région, fenêtre ouverte ou connectée à la mer Rouge, l’Éthiopie, État-ciblé dès les années 1950 par Israël pour percer son isolement, conserve aujourd’hui une place de choix dans les visées israéliennes sur le continent. Néanmoins l’étude des conflits et des rapports de force nouveaux dans la Corne de l’Afrique invite à relativiser le rôle de l’allié éthiopien au profit d’une approche régionale intégrée. / This thesis explores the permanency of the special relationship between Israel and Ethiopia, studied through a geopolitical lens of two regions: the Middle East and the Horn of Africa. From biblical accounts of the Queen of Sheba and King Solomon’s union, to the particularities of Christianity in Ethiopia, Israel and Ethiopia share significant historical, social, and religious ties, as well as similar perceptions and representations of their longstanding relationship and connection to the “Holy Land.” The Bétä Esraél, Ethiopia’s indigenous Jewish community, rediscovered in the 19th century and later recognized by the community of Jews in 1973, adds a unique dimension to the modern-day Israel-Ethiopia relationship. Nonetheless, the integration of Ethiopian Jewry into Israeli society, combined with the influx of refugees from the Horn of Africa, raise a number of existential questions, including Israel’s policies toward development in Africa, which is evidenced by strong representations of Jewish values and Zionism, as well as challenging contradictions (e.g. representing a model democracy versus the difficulty in assuming a unique national destiny or exclusive identity). Due to the strategic importance of the Horn of Africa, particularly its close proximity and access to the Red Sea, Israel targeted Ethiopia in the 1950’s as the country to help break its isolation. Even today, Ethiopia continues to play a prominent role in Israel’s ambitions on the continent; the analysis on conflicts and the balance of power in the region give rise to new intersecting challenges, which requires Israel to put Ethiopia into perspective and favor a more comprehensive regional approach to the relationship.
47

L'Irlande et le Moyen-Orient 1967-2013, lectures domestiques, discours politiques et solidarités transnationales / Ireland and the Middle East 1967-2013 Domestic Readings, Political Discourse and Transnational Solidarity

Louvet, Marie-Violaine 02 December 2013 (has links)
Cette thèse a pour origine le constat de l’implication forte d’une fraction de la société civile irlandaise, de l’homme de la rue, d’associations politiques militantes, de syndicats mais aussi de l’appareil diplomatique, dans le rapport de force en Palestine, depuis la Guerre des Six jours de 1967, qui soulève l’indignation populaire. Le paroxysme de ce phénomène prend place en Irlande du Nord, où Unionistes et Nationalistes brandissent les drapeaux israéliens et palestiniens, pour témoigner de leur attachement à l’un ou l’autre des acteurs du conflit au Moyen-Orient. Il s’agit ici d’explorer les origines et l’évolution de cette mobilisation, en définissant le contour d’une perspective irlandaise protéiforme sur le conflit israélo-palestinien, qui s’appuie sur un faisceau multiple de lectures domestiques des événements au Moyen-Orient, fondées sur autant d’appréhensions de l’histoire irlandaise. Celles-ci s’épanouissent dans un entremêlement de narrations contradictoires du conflit israélo- palestinien, qui animent le discours politique irlandais autour du débat sur l’identité postcoloniale de l’Irlande. Cet exposé propose une analyse des manifestations de solidarité transnationale avec Israël et la Palestine, que ce soit à l’échelle nationale et supranationale, des partis politiques, ou des syndicats et des associations civiles. Il s’attache à mettre en lumière les facteurs, à la fois historiques, et par là-même ancrés dans l’identité de l’Etat irlandais et de l’Irlande du Nord, mais aussi stratégiques, diplomatiques et religieux, qui participent à une domestication irlandaise du conflit au Moyen-Orient. La récupération politique de ce conflit dans la propagande du militantisme républicain irlandais au début des années 1970, mais aussi dans les discours politiques et au sein de la société civile, ainsi que la réaction pro-israélienne plus récente, qui échappent encore à un apport théorique, constituent le cœur de ce travail de recherche. / The starting-point of the writing of this thesis is the observation of the strong commitment of a layer of Irish civil society – from the man on the street to political parties, associations and trade unions – to the defence of one antagonist or the other in the Israeli-Palestinian conflict, ever since the Six Day War in 1967, which aroused international indignation. This phenomenon is particularly striking in Northern Ireland, where Israeli and Palestinian flags have been flown by Unionists and Nationalists as signs of solidarity and identification. The purpose of this research is to look into the origins and the evolutions of such expressions of transnational solidarity, by defining the multifaceted Irish approach to the Middle-East question. This approach is based on a prism of domestic readings of the conflict, originating from different conceptions of Irish history. Indeed, the intermingling of the sometimes contradictory readings of the Israeli-Palestinian conflict feeds into the Irish political debate, revolving around the supposedly postcolonial identity of Ireland. This thesis develops an analysis of the transnational solidarity in Ireland with Israel and Palestine, be it at a national or supranational level, from political parties, trade unions and civil associations. It endeavours to cast light on the factors which structure the Irish domestication of the conflict in the Middle East, be they historical and connected to the very identity of the Irish Republic and Northern Ireland, or strategic, diplomatic and religious. The political exploitation of the conflict in Irish republican propaganda from the beginning of the 1970s, bolstered by connections with Palestinian resistance movements, and the more recent pro-Israeli response particularly within Unionism, which have never been analysed together in a comparative way, are at the core of this research.
48

La norme en Terre sainte : le système européen face à la solution de deux Etats (1973-2012) / Norms in the Holy Land : the European system vis-à-vis the two-state solution (1973-2012)

Jochaud du Plessix, Caroline 16 October 2013 (has links)
Nous mettons en exergue dans cette thèse le concept de système européen en politique étrangère (SEPE) comme outil pertinent afin d’analyser la politique étrangère européenne telle qu’elle fonctionne, et non pas telle qu’elle devrait fonctionner. Le SEPE – composé des politiques étrangères des États membres et de l’action extérieure de l’UE – met en valeur le dynamisme de la gouvernance européenne, issu des interactions entre ses différents agents et leur utilisation des normes européennes. A travers le SEPE, nous démontrons que la politique étrangère commune face à la solution de deux États s’explique par les usages que fait l’UE3 – la France, l’Allemagne et le Royaume-Uni – de l’UE en politique étrangère. Ces usages sont au nombre de trois : fonctionnel, réaliste et normatif. Nous montrons que l’adoption puis la promotion de la solution de deux Etats résultent de la manière dont ils se saisissent de l’UE afin de répondre à un contexte international difficile, de la Déclaration de Copenhague de 1973 au vote à l’Assemblée générale des Nations unies de 2012 concernant le statut de la Palestine. Le déploiement et test de divers outils de politique étrangère, tels que la position d’envoyé spécial en 1996, illustrent l’usage fonctionnel de l’UE. Les usages normatif et réaliste de l’UE envers les Palestiniens rendent compte de l’adoption de normes financières et politiques très contraignantes, reflétant les intérêts communs de l’UE3. Ces mêmes usages leur permettent de promouvoir la reconnaissance de l’Etat d’Israël, et d’autre part, de privilégier leurs intérêts stratégiques avec Israël au niveau bilatéral grâce à l’expression d’un linkage politique au niveau communautaire. / In this thesis we bring up the concept of European System in Foreign Policy (ESFP) as a pertinent tool to analyze the European Foreign Policy as it actually functions rather than as it should function. The ESFP – composed of the Member States’ foreign policies and the External action of the EU – highlights the dynamism of the European governance in foreign policy, which arises from the interactions between the agents of this system and their use of the European norms. Through the ESFP, we demonstrate that the EU’s common policy towards the two-State solution can be explained by the usages of the EU in foreign policy by France, Germany and the United-Kingdom – the EU3. These strategic usages are threefold: a functional or reflexive, a realist and a normative usage. We show that the adoption and the promotion of the two-State solution result from the way they seize upon the EU in order to cope with a difficult international context, since the Declaration of Copenhagen in 1973 to the vote at the General Assembly of the United Nations in 2012 concerning the new status of Palestine. The introduction and test of several foreign policy tools, as the position of special envoy in 1996, illustrate the functional usage of the EU. The normative and realist usages of the EU towards the Palestinians explain the adoption of constraining financial and political norms reflecting the common interests of the EU3. These same usages allow them to promote the recognition of the State of Israel on the one hand, and on the other hand, to privilege their strategic interests with Israel at the bilateral level through the expression of a political linkage at the community level.
49

Identité narrative et justice ethnoculturelle. L’exemple israélien / Narrative identity and ethnocultural justice. The example of Israel

Tommasi, Juliette 27 September 2019 (has links)
Revendiqué par des auteurs aussi divers que Paul Ricoeur, Alasdair MacIntyre ou Charles Taylor, le modèle narratif de l’identité – qui affirme que c’est l’histoire que nous racontons qui définit qui nous sommes – a fait l’objet de nombreuses critiques dans la littérature académique des dernières décennies. À suivre certaines d’entre elles, l’identité narrative serait une notion intrinsèquement conservatrice, et le récit serait le langage conflictuel par excellence. Ce soupçon jeté sur la narration doit être pris au sérieux compte tenu de la nature toute spécifique des inégalités qui se dessinent en Israël entre les Israéliens juifs et les Israéliens palestiniens, et dont nous montrerons qu’elles doivent être interprétées comme des « inégalités narratives ». Faut-il en conclure qu’il faille tourner le dos au langage des récits ? C’est une autre voie que nous chercherons à emprunter, en tentant de montrer le potentiel normatif et émancipateur de la narration. En nous appuyant sur le travail de Paul Ricoeur, notre hypothèse est qu’il devrait être possible d’accepter certaines prémisses narratives, sans que cela ne débouche sur les implications conservatrices du communautarianisme. Dans la dernière étape de ce travail, je tente d’utiliser les ressources conceptuelles de la narrativité dans le cadre d’une discussion plus vaste sur la justice ethnoculturelle, afin d’ouvrir la voie à un modèle théorique et pratique de réduction des inégalités narratives en Israël, que j’appelle « multinarrativisme ». En définitive, l’ultime finalité de cette recherche consiste à montrer que le modèle narratif de l’identité n’est pas seulement compatible avec l’exigence libérale du respect du pluralisme, mais qu’il permet aussi d’offrir un soutien théorique important aux politiques qui visent à promouvoir une plus forte inclusion démocratique des minorités culturelles. / Claimed by several authors such as Ricoeur, MacIntyre or Taylor, the narrative model of identity —which argues the narratives we tell define who we are— has been the target of much criticism in the academic literature over the last few decades. According to some of these critics, the concept of narrative identity is inherently conservative and a prime example of conflictual language. This discredit brought on narratives must be taken seriously in view of the specific nature of the inequalities that are evolving in Israel between Jewish Israelis and Palestinian Israelis and which we will propose to interpret as narrative inequalities. Does this mean that we have to get out of the narrative language? This is an alternative path that we will attempt to follow, by seeking to demonstrate that we can make an emancipatory use of narrative. By drawing on the work of Paul Ricoeur, our hypothesis is that it should be possible to accept some narrative premises without this leading to the conservative consequences of communitarianism. In the final stage of this work, I attempt to use the conceptual resources of narrativity as part of a broader discussion about ethnocultural justice in order to pave the way to a theoriticalpractical model for reducing narrative inequalities in Israel, which I call ‘multinarrativism’. Ultimately, the main purpose of this research is to show that the narrative model of identity is not merely compatible with the democratic requirement of respect for pluralism, but also provides important theoretical support for policies that aim to promote greater democratic inclusion of cultural minorities.
50

La diplomatie américaine et le Hamas dans le cadre du processus de paix israélo-palestinien : gestion de crise ou crise de gestion?

Charles-Pierre, François-Marie 11 1900 (has links) (PDF)
Le conflit israélo-palestinien continue de faire couler beaucoup d'encre dans la discipline des relations internationales et beaucoup de sang au Proche-Orient. Dans le monde arabo-musulman, il est le prétexte de tous les radicalismes, de tous les extrémismes. Nous avons choisi d'aborder ce sujet sous l'angle d'un acteur particulier, le Mouvement de la Résistance Islamique, mieux connu sous le sigle de Hamas, dans un cadre bien précis, le processus de paix israélo-palestinien sous l'égide des États-Unis d'Amérique. Ce mouvement islamiste palestinien, mis en orbite par les Frères musulmans à partir de 1987, s'est vite fait de se tailler une place de choix sur la scène politique palestinienne, jusqu'à en devenir l'acteur le plus important. Dès sa création, il revendique un radicalisme sans concessions à l'endroit de l'État d'Israël dont il conteste la réalité, jurant de chasser les juifs hors du territoire de la Palestine, la terre sacrée de l'islam et de ses fils. Les accords de paix israélo-palestiniens négociés secrètement à Oslo et signés en grande pompe à Washington le 13 septembre 1993 par les leaders palestinien Yasser Arafat, chef de l'OLP et israélien Itzhak Rabin, Premier ministre en présence du président américain William Jefferson Clinton, avaient justement pour objectif de mettre un terme à des décennies de lutte existentielle entre les deux peuples, en favorisant selon un calendrier précis l'émergence d'un État palestinien, tout en régularisant la situation sécuritaire d'Israël. Le Hamas a rejeté de façon catégorique le protocole d'Oslo, taxé de reddition de la part des négociateurs palestiniens, déclarant continuer le combat nationaliste jusqu'à la destruction totale de l'État juif. En choisissant la dialectique des armes comme mode d'expression politique, le mouvement islamiste s'inscrit dans une logique de défi vis-à-vis du parrain américain et de la communauté internationale dont il conteste la médiation. Le radicalisme des islamistes, l'intransigeance de l'État d'Israël, une gestion de crise bien particulière des États-Unis d'Amérique auront sérieusement perturbé l'instrumentalisation des accords de paix. Les islamistes, contre toute attente, ont décidé au début des années 2000 de rejoindre l'Autorité palestinienne, structure qu'ils avaient régulièrement combattue pour être un produit des accords d'Oslo. Une première victoire aux élections municipales en 2004, un raz-de-marée électoral aux législatives deux ans plus tard, les propulsant à la tête de l'Autorité palestinienne, ont considérablement modifié leur position envers le processus de paix et Israël. Le mouvement islamiste a largement revu sa stratégie d'origine, adoptant une nouvelle posture moins radicale, plus réaliste, ouvrant une fenêtre d'opportunité pour la résolution du conflit israélo-palestinien par des moyens pacifiques, sur la base de la légalité internationale. L'acteur américain, à tort ou à raison, a choisi d'ignorer l'ouverture, conditionnant une éventuelle collaboration à l'observance stricte de ses diktats, notamment l'abandon total de la violence et la reconnaissance explicite de l'État d'Israël. Aujourd'hui, les territoires palestiniens sont divisés, le conflit israélo-palestinien étant très loin d'être résolu. Au cours de cette étude, nous mettrons en exergue les radicalismes, les intransigeances, les blocages qui ont laminé les fondements du processus de paix, sans omettre les préjugés, stéréotypes et jeux politiques qui l'ont complètement décrédibilisé, ce qui a empêché l'avènement d'une ère de paix entre Palestiniens et Israéliens. Le dossier israélo-palestinien connaîtra-t-il de solution définitive sans une évolution des mentalités? ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : autorité palestinienne islamisme, radicalisme, islamo-nationalisme, conflit israélo-palestinien, processus de paix, Hamas, Israël, Palestine, politique américaine au Proche-Orient.

Page generated in 0.0422 seconds