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Survey and experimental methods to group decisions : equality of opportunity and weighted majority voting

Lu, Xiaoyan 28 March 2011 (has links)
Cette thèse est la compilation d’essais qui appliquent les méthodes expérimentales et d’enquêtes à deux sujets portant sur la prise de décisions en groupe. La prise de décision en groupe est un type de processus participatif dans lequel plusieurs individus agissent collectivement, analysent des problèmes ou des situations, examinent et évaluent les solutions alternatives d’action, et choisissent parmi les différentes alternatives, une ou plusieurs solutions (Van den Ven et Delbeq, 1974). Une des caractéristiques parmi les plus importantes dans la prise de décisions en groupe est que les individus ont une responsabilité individuelle (Katzenbach et Smith, 1993). Par conséquent, cette thèse s’intéresse à la fois aux décisions effectivement prises au niveau du groupe, mais également aux opinions individuelles.Le premier sujet s’inscrit dans le domaine du bien-être et du choix social et porte sur l’égalité des chances (désignée EOP par la suite). Nous testons d’abord les fondements intuitifs de l’EOP au moyen d’une enquête, pendant laquelle les individus sont "des spectateurs impartiaux" sans aucun gain personnel. Cette enquête nous permet d’illustrer la notion de justice impartiale en absence d’intérêt. Nous testons ensuite les fondements au cours d’une expérience non coopérative, où les décisions prises ont des conséquences sur les gains des individus. L’expérience utilisée dans ce sujet s’intéresse aux préférences révélées en matière de justice par les preneurs de décisions. Le deuxième sujet porte sur les systèmes de vote à majorité pondérée (désignés WMV par la suite). Nous réalisons d’abord une enquête auprès de différents groupes d’étudiants pour découvrir que les individus ne tiennent pas compte de la relation non monotone entre le nombre de votes et le pouvoir de vote associé. Nous menons ensuite plusieurs expériences de laboratoire afin de tester si cette relation non monotone peut être apprise dans le cadre d’un jeu répété. Ainsi, la première partie de cette thèse comprend deux chapitres à propos de l’EOP, tandis que la deuxième comprend deux chapitres à propos des WMV. Le premier chapitre est une introduction générale, le Chapitre 6 expose les conclusions.Le Chapitre 2 présente l’enquête de l’EOP, laquelle est une enquête sur les préférences utilisant de nombreux visuels pour présenter des scénarios hypothétiques. Ceci nous permet de révéler les préférences des individus sur les principes de l’EOP. À notre connaissance, notre enquête est la première tentative pour explorer pleinement le concept de l’EOP du point de vue d’un “spectateur impartial”. Nous avons analysé systématiquement cinq facteurs qui relèvent de l’EOP dans deux vignettes et plusieurs scénarios. Entre les deux vignettes : ventes et alcool, nous avons trouvé un niveau élevé de consensus sur les circonstances. Toutes les personnes ne devraient pas subir les conséquences liées aux circonstances dans toutes les situations pour au moins deux raisons : premièrement, cela serait clairement arbitraire du point de vue moral et deuxièmement parce qu’il faut ajuster la péréquation résultante. Le maigre consensus sur l’effort et la chance brute est également présenté dans nos résultats. Puisque la chance brute est définie par rapport au décroissement des risques liés à la chance de non-option, elle peut entrainer des résultats non souhaitables au regard de l’EOP. Inversement, l’effort est défini comme un reflet du comportement des individus. Ils contrôlent cet effort, lequel exerce une influence sur leur statut. Ainsi, les effets des différents niveaux d’effort pourraient être non neutralisés. / Decision making in groups largely exists in almost every aspect of daily life. In this thesis, we use survey and experimental methods to examine decision making in two different areas, equality of opportunity (EOP) and weighted majority voting (WMV). The goal of the research efforts is to understand the importance of achieved decisions for the functioning of the group, involving taking into account the needs and opinions of every group member.In the survey study of EOP, we used the attitude survey consisting of vignettes to elicit stated preferences of quasi-spectators over the conceptions of EOP problems. Impartiality in this study is achieved by considering only evaluations of individuals who have no stake in the situation they are judging. We analysed whether individuals are considered to be held responsible for outcomes by different factors: circumstances, effort, talent, brute luck and option luck. Apart from the baseline treatment, another compared treatment was designed to test context effect, with the introduction of ``need'' and social-cognitive age. In these two treatments, we found a high level of consensus on non-responsibility of circumstances, slight consensuses to responsibility of effort but non-responsibility of brute luck, and no agreement on talent and option luck. When other considerations are not involved, inequality caused by differential option luck and talent is unobjectionable. While with other considerations, people should not fully be held responsible for the outcomes resulting from option luck and talent.We then tested revealed preferences over the conceptions of EOP problems in an experiment, where subjects were stakeholders of each decision. People were recruited to form a micro society, and engaged in actual decisions about redistribution of their own money they earned in a previous phase through four factors: circumstances, effort, brute and option luck. Yet despite a lot of self-interested behaviours when participants have a stake in the redistribution, we clearly observe that participants are sensitive to the different factors through which people can earn their money. There were three treatments in our experiment: the baseline, prior reflection and talent treatments. The voting results among three treatments are very homogeneous, with only one exception on effort in the talent treatment, and present a very high level of self-serving bias.For WMV, the survey study investigates whether people have the knowledge of the relation between the number of votes and corresponding power which they have in a committee that takes decisions with a WMV system. Power indices show that actual voting power is often quite different from the nominal distribution of voting weights. Our survey observed that subjects cannot see through the non-monotonic relationship between the number of votes and voting power. In addition, we found that subjects trained in political sciences had more acquaintance on this issue.The experiment on WMV wanted to see whether people could learn this non-monotonic relation between the number of votes and the actual voting power. In the laboratory experiment, people played similar games 20 times. The first stage of games was the votes apportionment stage, where two out of four subjects in a group independently and simultaneously made decisions to determine the distribution of votes among four members. The second stage of games was the point allocation stage, where four member bargained to divide fixed amount of resources among themselves through the WMV determined in the first stage. The results of our experiments show that initially subjects tend to choose an option that gives them more votes ignoring how remaining votes are distributed among others. But, as subjects ``learn'' about the payoffs they can obtain in the points allocation stage, they start to choose the option in the first stage that could have chance to give them higher payoffs.
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Cosmopolitisme et justice distributive globale

Boucher, François 12 April 2018 (has links)
Tout au long de ce travail, j'examinerai un argument en faveur de la justice distributive globale qui est formulé à partir de l'approche du cosmopolitisme institutionnel. Cette approche se base tout d'abord sur l'idéal moral du cosmopolitisme affirmant l'égale valeur de tous les êtres humains peu importe leur nationalité. À partir de cet idéal, le cosmopolitisme institutionnel affirme que les institutions de base encadrant les activités humaines à l'échelle mondiale devraient être justifiées en prenant en considération tous ceux qui sont affectés par ces institutions. J'aborderai cette thèse en me concentrant sur les écrits de théoriciens anglo-américains qui ont cherché à montrer que la théorie de la justice comme équité de John Rawls devait avoir une étendue globale plutôt qu'être confinée à l'intérieur des sociétés domestiques comprises comme des systèmes de coopérations autonomes et indépendants. La raison principale avancée par ces théoriciens du cosmopolitisme pour l'extension globale de la théorie de la justice repose sur la thèse voulant que les sociétés ne soient pas indépendantes mais plutôt imbriquées dans un schème de coopération mondial, si bien que l'on peut maintenant parler d'une structure de base globale. J'évaluerai les arguments de ceux qui s'opposent à l'idée que la défense de la justice distributive devrait être fondée sur l'existence d'un schème institutionnel global. Je chercherai également à réfuter plusieurs arguments que Rawls développe dans The Law of Peoples pour s'opposer au cosmopolitisme et à la justice distributive globale. Enfin, j'analyserai certaines transformations économiques et politiques liées à la mondialisation pour montrer qu'il existe bel et bien une structure institutionnelle de base globale. Je m'opposerai ce faisant par ailleurs à certaines objections conceptuelles visant à nier l'existence d'une telle structure de base globale.
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Empowerment et Économie sociale et solidaire (ÉSS) pour une transformation sociale en milieu rural malien : cas des centres d'autopromotion des femmes (CAFE) de Kita, Toubacoro et Dioïla

Yattara, Maïmounatou Altini 16 February 2024 (has links)
L'empowerment est considéré comme un processus qui favorise le développement de pouvoirs par des personnes qui en sont dépourvues. Il constitue aussi un levier intéressant de réduction des inégalités entre les groupes sociaux. Il passe par une multitude de moyens et stratégies qui dépendent des réalités de vie des personnes concernées. Diverses recherches ont montré que l'économie sociale et solidaire (ÉSS) est un puissant levier par lequel les actions d'empowerment se concrétisent de manière durable puisqu'elle permet aux personnes en situation de vulnérabilité d'unir leurs forces et de faire les changements profonds nécessaires pour une justice sociale. Au Mali, les inégalités entre les hommes et les femmes sont importantes et elles s'amplifient depuis quelques années avec la pauvreté qui sévit dans les milieux de vie des populations. Pour réduire ces inégalités, le gouvernement appuyé par ses partenaires internationaux opte pour un empowerment des femmes, centré sur leur autonomisation économique. Pour ce faire, de nombreuses actions sont développées avec des organisations de femmes. Les centres d'autopromotion des femmes (CAFE) sont les moyens par lesquels l'empowerment des femmes des milieux ruraux maliens est soutenu, et ce, à travers leur autonomisation économique. Les CAFE réunissent les organisations des femmes qui relèvent du domaine de l'ÉSS notamment les associations et les coopératives et leur gestion est assuré par les regroupements que les responsables de ces organisations forment. Une recherche réalisée en 2017 a montré que les CAFE favorisent bien cette autonomisation économique et permettent aux femmes qui en sont membres de construire une certaine force collective. En revanche, les CAFE ne permettent pas aux femmes de développer des capacités de transformation des normes sociales qui donnent le pouvoir aux hommes et fait d'eux les dominants dans les sphères sociale, économique et politique. Notre thèse s'intéresse à cet apparent paradoxe en cherchant à répondre à la question suivante : empowerment des femmes rurales et économie sociale et solidaire : quels enjeux pour le développement de la capacité de transformation sociale au travers de centres d'autopromotion des femmes au Mali ? Pour aborder cette question, nous nous intéressons plus particulièrement à l'une des dimensions de l'empowerment : le « pouvoir intérieur ». Notre recherche s'est déroulée auprès des femmes de trois CAFE situés en milieu rural malien : Kita, Toubacoro et Dioïla. Elle prend appui sur une posture féministe postcoloniale qui met les femmes concernées et leurs points de vue au cœur de la recherche. Elle reconnait que les femmes ne sont pas une population homogène et que divers rapports de pouvoir existent entre elles. Par conséquent, elle utilise une approche intersectionnelle non seulement pour tenir compte de cette diversité de pouvoirs mais aussi pour rendre compte de l'interconnexion du sexisme et de l'âgisme dans les sphères sociale, économique et politique. En plus de la forte internalisation de la domination masculine par les femmes des CAFE, les résultats montrent qu'elles sont des actrices importantes de la perpétuation de la domination masculine. Les résultats montrent aussi que si le développement du « pouvoir intérieur » est indispensable pour l'empowerment des femmes, il ne demeure pas une priorité pour les CAFE et leurs organisations. / Empowerment is seen as a process that promotes the development of power by people who lack it. It is also an interesting lever for reducing inequalities between social strata. It goes through a multitude of means and strategies which depend on the realities of life of the people concerned. Various research has shown that the social and solidarity economy (SSE) is a powerful lever through which empowerment actions take shape in a sustainable manner since it allows people in vulnerable situations to join forces and make changes. profoundly necessary for social justice. In Mali, the inequalities between men and women are significant and they have been amplified in recent years with the poverty that has raged in the living environments of the populations. To reduce these inequalities, the government, supported by its international partners, opts for the empowerment of women, centered on their economic empowerment. To do this, many actions have been developed with women's organizations. Women's Self-Promotion Centers (CAFE) are the means by which the empowerment of rural Malian women is supported, through their economic empowerment. CAFE bring together women's organizations in the field of SSE, particularly associations and cooperatives, and their management is carried out by the groups formed by the heads of these organizations. Research carried out in 2017 showed that CAFE do well to promote this economic empowerment and allow women who are members to build a certain collective strength. In contrast, CAFE do not allow women to develop the capacity to transform social norms that empower men and make them dominant in the social, economic and political spheres. Our thesis focuses on this apparent paradox by seeking to answer the following question: empowerment of rural women and the social and solidarity economy: what are the challenges for the development of the capacity for social transformation through women's self-promotion centers in Mali? ? To address this question, we are particularly interested in one of the dimensions of empowerment: "power within". Our research was carried out with the women of three CAFE located in rural Mali: Kita, Toubacoro and Dioïla. It is based on a postcolonial feminist posture which places the women concerned and their points of view at the heart of research. She recognizes that women are not a homogeneous population and that various power relationships exist between them. Therefore, she uses an intersectional approach not only to account for this diversity of powers but also to account for the interconnectedness of sexism and ageism in the social, economic and political spheres. In addition to the strong internalization of male domination by CAFE women, the results show that they are important actors in the perpetuation of male domination. The results also show that while the development of "power within" is essential for the empowerment of women, it does not remain a priority for CAFE and their organizations.
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Les compensations socio-environnementales : un outil socio-politique d’acceptabilité de l’implantation ou de l’extension d’infrastructures ? / Social and environmental benefits packages : anew tool to improve the social acceptability for siting or enlarging facilities ?

Gobert, Julie 07 October 2010 (has links)
La présence ou l'installation d'équipements générateurs d'impacts négatifs, comme les aéroports, les centrales électriques, etc. suscitent sur les territoires riverains et au- delà de nombreuses contestations. Divers modes de résolution ont pu voir le jour recourant généralement à de nouvelles formes de concertation, sans toutefois que cette entreprise débouche sur une distribution spatiale plus « juste » des aménités et désaménités environnementales. Au travers des compensations territoriales (discrimination positive à l'embauche des riverains, offre de formations en leur faveur pour les emplois développés par l'infrastructure, aménagement d'espaces verts…) se dissimule l'ambition non seulement de lutter contre les nuisances mais aussi de redistribuer les externalités positives dans le but d'une meilleure équité. Mesures apportées principalement à la collectivité, elles sont en général le résultat de négociations entre différents acteurs : représentants des collectivités locales, exploitants/aménageurs, société civile – associations, syndicats souvent regroupés en coalition. Les compromis compensatoires tentent de concilier des domaines aux légitimités et aux fonctionnements apparemment antagoniques (justice sociale, équité spatiale et efficacité environnementale). Il s'agit cependant de se demander, au travers d'une mise en parallèle de cas d'étude aux Etats-Unis, en Allemagne au Canada et d'une approche synthétique sur la France, si ces outils d'action publique/privée participent réellement à la résorption des injustices environnementales et spatiales dans la mesure où l'utilisation de la compensation socio-environnementale n'est pas sans soulever des questions d'éthique / The siting or the presence of a polluting facility like airports or power plants arouses protests at local and even at regional/national levels. To tackle these environmental conflicts, different solutions have been used and consultation has become an essential procedural component of the siting process. But these initiatives haven't allowed a better spatial distribution of environmental impacts and benefits. “Local community benefits” (affirmative action to promote the hiring of new employees towards residents, financing of community centers…) aim not only at reducing environmental pollutions, but also at improving the allocation of facility benefits to improve spatial and social equity. These collective-based measures result frequently from negotiation with the involved stakeholders: representatives of local governments, of developers, and of the inhabitants – associations, unions, which often strive to create a coalition so as to be more powerful. Compensatory agreements could be therefore a possible way of connecting different dimensions of sustainable development (social justice, spatial equity and environmental efficiency), even if they have apparently antagonistic legitimacy and differently work. In studying different field cases (in the United States, Canada, Germany and a global approach in France) we wonder if this private/public tool can help reducing environmental and spatial injustices, although compensatory measures raise up some ethical questions
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La Réduction des inégalités et politiques éducatives : une analyse comparée de la mise en oeuvre du Principe du Caractère Fédéral au Nigeria / Reduction of inequalities and education policies : a comparative analysis of the implementation of Federal Character Principle in Nigeria

Nkume-Okorie, Ndubueze O. 16 December 2013 (has links)
Pendant près d’un siècle, le problème récurant du Nigeria a été comment protéger et promouvoir les intérêts des communautés qui y sont représentées. Pour cela, plusieurs mécanismes ont été introduits. Cela inclut le Principe du Caractère Fédéral, qui constitue le fondement du système fédéral consociatif du Nigeria. Pourtant, son efficacité a constamment été remise en question par les inégalités régionales et les effets pervers qui découlent de son application. On constate les mêmes contraintes dans d’autres pays pratiquant d’autres variantes du traitement préférentiel. Malgré les différences culturelles, idéologiques ou institutionnelles, il semble que le renforcement de la politique éducative aux niveaux primaire et secondaire en faveur des bénéficiaires potentiels des politiques de traitement préférentiel soit la pièce maitresse pour assurer la réduction des inégalités horizontales. / For close to a century, the perennial problem that has bedeviled Nigeria has been how to ensure the protection and the promotion of the interests of its various communities. Successive governments have introduced several mechanisms to this end. They include the Federal Character Principle, which constitutes the bedrock of the Nigerian consociative federal arrangement. Nevertheless, persistent regional inequalities and the pervasive side effects of the various strategies have constantly cast a doubt on the efficacy the Federal Character Principle. A similar trend is visible in other countries that are practicing other versions of preferential treatment policies. It appears that to achieve a meaningful reduction of horizontal inequalities, irrespective of cultural, ideological or institutional settings, the most viable option remains sound educational policies at the primary and secondary school levels in favour of potential beneficiaries of preferential treatments.
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Relations publiques et contestation : étude du cas de la grève menée par les étudiants québécois en 2005

Millette, Josianne 03 1900 (has links) (PDF)
Ce mémoire s'intéresse à l'appropriation des relations publiques par des groupes de contestation sociopolitique. Ce phénomène s'inscrit dans le contexte des développements conjoints des sciences de l'information et de la communication et de l'espace public médiatisé. Ensemble, ces évolutions participent à placer les luttes de visibilité et d'influence médiatiques au centre des préoccupations liées à l'action sociale et politique, poussant notamment les groupes de contestation à s'approprier le modèle des relations publiques pour se faire entendre et obtenir gain de cause. Si la démocratisation des savoirs en relations publiques peut être comprise comme une voie d'accès à l'espace public médiatisé, des inégalités demeurent toutefois, non seulement en ce qui concerne l'accès aux ressources mobilisées par cette forme d'action sociale et politique, mais également dans le traitement politique et médiatique des groupes et des perspectives ainsi représentées. Notre recherche propose d'analyser ce dilemme à l'aide de l'étude du cas de la grève menée en 2005 par les étudiants québécois. Une perspective théorique fondée sur le paradigme de la reconnaissance amené par Axel Honneth pour renouveler la théorie critique et sur le concept de justice bidimensionnelle proposé par Nancy Fraser sert ainsi de base à l'analyse de discours et de pratiques présents au sein de la CASSÉÉ et des Fédérations étudiantes collégiale et universitaire du Québec. À travers les tensions, les logiques, les perceptions et les modes d'intégration des relations publiques qu'elle met en lumière, notre analyse montre que l'appropriation des relations publiques en tant que mode privilégié de contestation sociopolitique pourrait participer d'une pathologie sociale. Cette dernière prendrait la forme d'une contradiction paradoxale empêchant la réalisation d'une pleine parité de participation démocratique entre les différents membres de la société et ce, sur la base d'un modèle culturel lié à l'idéologie de la communication. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : relations publiques, contestation, espace public médiatisé, théorie critique, reconnaissance, justice sociale, grève étudiante de 2005
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Le travail social scolaire : regards sur les stratégies d'intervention développées en contexte interculturel

Benoît, Rachel 02 1900 (has links) (PDF)
Cette recherche explore le travail social scolaire en contexte interculturel. Il s'agit d'une recherche qualitative réalisée auprès de six travailleuses sociales exerçant dans des écoles pluriethniques de Montréal. Un survol du travail social scolaire démontre qu'il s'agit d'un champ de pratique complexe. Dans les écoles, les travailleurs sociaux sont confrontés à plusieurs défis. Il en découle un quotidien souvent marqué par la surcharge ainsi que des mandats nombreux mais diffus. Ces balises posées, soulignons que le milieu scolaire public francophone de Montréal est de plus en plus caractérisé par la pluriethnicité. Plusieurs recherches démontrent que les jeunes issus de l'immigration, plus particulièrement ceux des minorités visibles, ont plus souvent tendance à éprouver des difficultés scolaires. Parmi les facteurs freinant la réussite et la persévérance scolaires de ces jeunes, des chercheurs ont identifié les attitudes interculturelles du personnel scolaire (enseignants et professionnels non enseignant). Dans ce contexte et compte tenu des contraintes auxquelles les TSS sont confrontés, les questions suivantes nous interpellent : dans quelle mesure les TSS prennent-ils en compte la dimension interculturelle lorsqu'ils interviennent auprès des jeunes issus de l'immigration et ceux des minorités visibles? Dans quelle mesure l'intervention des TSS soutient-elle la réussite scolaire de ces jeunes? L'équité est-elle possible à l'école? En somme, le contexte de travail précaire des TSS, le profil hétérogène des élèves et les défis de l'intervention en contexte interculturel démontrent la pertinence d'explorer davantage le travail social scolaire en contexte interculturel selon le prisme de la justice et de la transformation sociales. Notre cadre conceptuel s'inspire de recherches en éducation auquel nous avons intégré des repères liés au travail social et à l'intervention en contexte interculturel. L'analyse des entrevues porte en premier lieu sur la synthèse des stratégies d'intervention utilisées par les travailleuses sociales rencontrées. Il est ensuite question des principaux enjeux qui influencent leurs interventions. Les données démontrent que leur travail est jalonné de diverses tensions au sujet de la définition de leur mandat et de l'intervention en contexte interculturel, et ce plus particulièrement auprès des familles. Finalement, nous effectuons un retour au cadre conceptuel. En dépit du bon vouloir des intervenantes, nous notons que leurs stratégies d'intervention n'actualisent que partiellement la justice et la transformation sociales. Cette tendance ne peut être dissociée des enjeux qui touchent le champ de pratique. La recherche se termine avec la présentation de pistes de recherche et d'intervention pour soutenir les TSS exerçant en contexte interculturel. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : travail social, milieu scolaire, interculturalité, justice/transformation sociales.
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L'État social et les jeunes : une comparaison France-Québec des systèmes d'assistance-jeunesse

Lima, Léa 13 July 2004 (has links) (PDF)
La thèse est consacrée aux principes de justice et de jugement mobilisés dans la sélection des bénéficiaires des politiques de lutte contre l'exclusion des jeunes et ce dans une perspective comparée France-Québec. Fondée sur un travail relevant à la fois de la sociologie de l'action publique et des méthodes ethnographiques, la thèse montre d'une part l'évolution des justifications à l'origine d'un traitement spécifique des jeunes dans les deux Etats sociaux, justifications articulées aux transformations des dispositifs socio-techniques de ciblage des politiques sociales. Les règles d'accès au droit à un revenu de subsistance et le ciblage des politiques d'insertion professionnelle révèlent un rapport spécifique aux jeunes nourri par des représentations tant du comportement que de la fonction sociale associées à cette tranche d'âge. Nous mettons en lumière les manières dont des principes de justice conséquentialistes pénètrent les systèmes d'assistance-jeunesse concurrençant ainsi les principes de besoin et du mérite qui forment les deux piliers traditionnels des États-providence. La thèse met d'autre part en exergue la décentralisation mal maîtrisée du pouvoir normatif et cognitif vers les conseillers d'insertion des jeunes en France, en comparaison de la forte bureaucratisation repérée au Québec. Sur ces conseillers pèse en effet l'essentiel du poids psychique et moral de la distribution des ressources de l'action sociale. Ce mandat moral qui forme pourtant un des pôles essentiels de leur professionnalité est faiblement reconnu par les institutions de tutelle ainsi que par leurs partenaires locaux qui peuvent leur en disputer la légitimité. Les observations et les entretiens au niveau local nous permettent enfin de comprendre les processus socio-cognitifs qui aboutissent aux « inégalités à la marge », c'est-à-dire à la sélectivité dans des programmes destinés aux jeunes les plus en difficultés.
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La réduction des inégalités et politiques éducatives : une analyse comparée de la mise en oeuvre du principe du caractère fédéral au Nigeria

Nkume-Okorie, Ndubueze 16 December 2013 (has links) (PDF)
Pendant près d'un siècle, le problème récurant du Nigeria a été comment protéger et promouvoir les intérêts des communautés qui y sont représentées. Pour cela, plusieurs mécanismes ont été introduits. Cela inclut le Principe du Caractère Fédéral, qui constitue le fondement du système fédéral consociatif du Nigeria. Pourtant, son efficacité a constamment été remise en question par les inégalités régionales et les effets pervers qui découlent de son application. On constate les mêmes contraintes dans d'autres pays pratiquant d'autres variantes du traitement préférentiel. Malgré les différences culturelles, idéologiques ou institutionnelles, il semble que le renforcement de la politique éducative aux niveaux primaire et secondaire en faveur des bénéficiaires potentiels des politiques de traitement préférentiel soit la pièce maitresse pour assurer la réduction des inégalités horizontales.
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Le système de santé en Thaïlande et l'origine des inégalités en matière de santé : une analyse politico-économique / Health system in Thailand and origin of health inequalities : a political economy analysis

Saengkanokkul, Pakpoom 22 May 2018 (has links)
Cette thèse a pour objet l’analyse du système de santé et des inégalités en matière de santé en Thaïlande. Il s’agit d’abord d’identifier les acteurs politiques du système de santé et les idéologies sur lesquelles ils se fondent, et sur cette base, d’examiner la manière dont les politiques mises en œuvre ont affecté la santé et la distribution de santé. En Thaïlande, la triade nationale "Nation-Bouddhisme-Roi" a imprégné toute la société, y compris le système de santé. Elle a également influencé les acteurs et les décideurs politiques qui ont conçu le système de protection sociale thaïlandais. Influencé par l'utilitarisme-nationalisme, le ministère de la Santé a privilégié l'efficacité plutôt que l'égalité, et a amélioré la santé de la population afin d'augmenter la croissance économique. Influencés par le bouddhisme, certains technocrates ont lancé des politiques de promotion de la santé, basées sur le concept de Karma, qui renforcent la responsabilité individuelle, mais ignorent les inégalités sociales. Les organisations caritatives royales ont fourni des soins de santé pour des groupes marginalisés, mais de nombreux patients n'ont toujours pas été traités. Grâce à ces acteurs, de nombreux indicateurs de santé de la population ont été améliorés, mais parallèlement les disparités de santé ont été renforcées. La réforme de la santé, lancée en 2001 par le parti Thai Rak Thai, a mis en place un nouveau programme d'assurance maladie qui fournit des soins de base à tous les Thaïlandais. Bien que de nombreux bilans aient confirmé la réduction des inégalités et l'amélioration de l'accès aux soins, certains groupes d'intérêts ont largement protesté. Ce nouveau programme, fondé sur l'égalité des chances et le droit à la santé, a involontairement défié les anciens acteurs et les anciennes idéologies. En conséquence, les conflits dans le système de santé et l'instabilité politique ont entravé le développement de nouvelles politiques de santé. / This thesis uses a political economy frame to analyze Thailand’s health system and its inequalities in health. After identifying the political actors of the health care system and the ideologies on which they are based, it examines the way in which the policies put in work have affected the health and the distribution of health. In Thailand, national trilogy "Nation-Buddhism-King" impregnated the whole political pattern, including health system. It also influenced political agents and political decision-makers in building the Thai social protection system. Influenced by utilitarianism and nationalism, the Ministry of Health had prioritized efficiency, rather than equality, and improved population health in order to increase economic growth. Due to Buddhism, some technocrats have launched health promotion policies based on the concept of Karma that reinforced individual responsibility for health, but ignored social inequalities that affected health-risk behaviors. Royal charities have provided health care for marginalized groups for long times, but many patients still were left untreated. Thanks to these actors, many health indicators were improved, but, at the same time, it increased health disparities between rich and poor, rural areas and urban areas, as between Bangkok and the poorest regions, North and Northeast. In 2001, Thai Rak Thai party launched a new health insurance program providing basic health care for all Thais. Although many reports confirmed the good results of a policy that reduced some inequalities and improved health care access for the poor, it raised the opposition from several stake-holders groups. This new program, based on equal opportunities and the right to health, unintentionally challenged the old policies and the old ideologies in health care justice. As a result, conflicts in health system as well as political instability as a whole constrained the development of new health policies for the next generations.

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