491 |
L'entreprise-artiste : du déplacement de la question de l'économie dans l'art vers la problématique de l'économie de l'art / The artist-run business : readdressing economics and art, from a challenging situation to an analytical reviewMaison Rouge, Isabelle de 26 November 2015 (has links)
La position de l’artiste dans l’écosystème du marché de l’art contemporain n’est pas satisfaisante à l’heure actuelle en raison de la mutation du milieu socio-économique de l’art. Son statut reste flou, il se voit infantilisé et instrumentalisé par son environnement proche. Aussi, l’interrogation cruciale tourne autour de savoir si l’artiste réussira à trouver d’autres voies pour se positionner différemment et y gagner en autonomie. Mes propres expériences m’ont conduit à penser que l’entreprise-artiste, concept porté par l’équipe de recherches Art&Flux depuis 2006, peut apporter une solution intéressante à cette question. Il s’agit alors d’un positionnement ancré dans la réalité qui permet une posture critique. Ma réflexion s’articule autour des concepts développés par Edouard Glissant sur la créolisation, de Gilles Deleuze et Felix Guattari sur le rhizome, de Michel Bauwens sur le peer-to-peer (pair-à-pair) et de Jeremy Rifkin sur l’économie du partage. En m’appuyant sur mon étude du terrain auprès des acteurs de l’art, j’analyse l’évolution des comportements des collectionneurs, plus enclins à devenir des amateurs ou des usagers. Cela me permet d’en arriver à la création d’une entreprise-artiste qui prend l’aspect d’une plateforme d’oeuvres participatives régie par la rencontre entre des artistes et leurs publics. Le but est de rendre visible et de développer toutes les richesses humaines au-delà de la seule richesse économique ou financière, pour développer le lien dans la relation aux autres, la créativité et le partage. / The art market has completely shifted, and as such, the artist’s role within its ecosystem appears impaired. Artists’ status has become blurred; they are infantilized and used by the art world and market. Crucial questioning thus emerges: Will artists reposition themselves in such a way as to gain autonomy? My own experience has led me to think that creating artist enterprises, with the project of artist-run businesses, could provide an interesting response to the current situation. This approach is anchored in reality and also leaves room for critical thinking in link with research team Art & Flux (a CNRS research team who is working on art, economy & society). My research furthermore combines thoughts and is structured by the ideas developed by Édouard Glissant concerning «Creolization», Gilles Deleuze and FelixGuattari’s «Rhizome», Michel Bauwens thinking about peer-to-peer methods, and Jeremy Rifkin’s research regarding the economics of sharing. My surveys and in-depth conversations with a selection of art world stakeholders have allowed me to carry out a worthwhile analysis of collectors’ changing habits. They appear ever more likely to gradually become connoisseurs, active contributors and users. Thanks to these consistent efforts, the stage of developing a platform of participatory artworks has been reached. This platform is a gateway for artists to gain direct access to their audience. This project’s overarching objective is to render all human riches accessible - beyond purely economic or financial preoccupations - to reinforce connections between people, through sharing and creativity.
|
492 |
La sirène dans la pensée et dans l'art chrétien, 2e - 12e siècles: antécédents culturels et réalités nouvellesLeclercq-Marx, Jacqueline January 1987 (has links)
Doctorat en philosophie et lettres / info:eu-repo/semantics/nonPublished
|
493 |
Le nombre dans l'oeuvre de Bach: mythes, hypothèses et réalitésCorten, Walter January 1990 (has links)
Doctorat en philosophie et lettres / info:eu-repo/semantics/nonPublished
|
494 |
Cliché, compassion ou commerce ? : les représentations des Irlandais par le peintre écossais Erskine Nicol, de 1850 à 1900 / Cliché, compassion or commerce? : the representations of the Irish by the Scottish painter Erskine Nicol, from the 1850s to the 1900sDochy-Jacquard, Amélie 05 December 2014 (has links)
Après un séjour en Irlande de 1846 à 1850, le peintre écossais Erskine Nicol (1825-1904) représenta les Irlandais dans la plupart de ses tableaux. Il remporta un franc succès à la Royal Scottish Academy (Édimbourg), puis à la Royal Academy (Londres). Nous analyserons les raisons d’une telle popularité en adoptant, entre autres, une méthode issue des études culturelles, montrant que Nicol adapta les préjugés scientifiques de son temps ainsi que les clichés sur les Irlandais afin de créer son iconographie de l’Irlande. Au-delà des portraits flatteurs des paysannes irlandaises, Nicol peignit aussi de nombreuses caricatures, suggérant qu’il était tributaire des idées impérialistes de l’époque. Pourtant, sa peinture demeure ambivalente : certaines toiles, soulignant les injustices du système agricole irlandais géré par les Britanniques, expriment la compassion du peintre. Cette remise en cause de l’autorité gouvernementale au sein d’un genre artistique aussi normé que la peinture fut rendue possible par le style de Nicol, inspiré par les peintres hollandais du XVIIe siècle, par les tableaux de David Wilkie (1785-1841), par l’école écossaise et par celle du réalisme social, un courant qui exerça une grande influence sur la peinture narrative de Nicol. Cependant, le réalisme de sa peinture fut limité car l’artiste devait vendre ses toiles pour vivre. On tentera de cerner les motivations de Nicol, pour comprendre si elles sont liées à un goût particulier pour les stéréotypes, à sa compassion pour les Irlandais ou à ses ambitions commerciales. La circulation de ses œuvres dans des expositions locales et internationales était souvent facilitée par les marchands d’art qui investirent dans ses toiles pour les revendre, ou même les reproduire sous forme d’imprimés, qui furent produits par milliers entre les années 1850 et la mort de l’artiste, ce qui contribua à faire de Nicol un peintre majeur de son époque. / After a stay in Ireland between 1846 and 1850, the Scottish painter Erskine Nicol (1825-1904) represented the Irish in most of his artworks. He was particularly successful at the Royal Scottish Academy (Edinburgh), and at the Royal Academy (London). This work investigates the reasons for his popularity, using methods that are mainly derived from cultural studies, and showing that Nicol adapted the scientific prejudices of his time, as well as the clichés on the Irish, in order to create his iconography of Ireland. Beyond his flattering portraits of Irish peasant girls, Nicol painted numerous caricatures suggesting that he complied with prevalent imperialist ideas. Yet, his paintings are ambivalent: a few canvases, highlighting the injustices generated by the British regulation of Ireland’s agricultural system, convey the painter’s compassion. This questioning of British authority through painting, a highly codified artistic genre, was enabled by Nicol’s style, inspired by the Dutch Old Masters, by the artworks of David Wilkie (1785-1841), by the Scottish School, and by social realism, an artistic movement which had an important influence on Nicol’s narrative painting. However, his realism was limited because he needed to sell his paintings to survive. This work will try to understand his motivations and to see if they were linked to his fondness for stereotypes, to his compassion for the Irish or to his commercial ambitions. The circulation of his artworks in local and international exhibitions was made easier by the work of art dealers, who invested in Nicol’s canvases and in their reproductions. Thus, thousands of prints reproducing his artworks between the 1850s and his death in 1904 made Nicol a major artist of the Victorian era.
|
495 |
Les voies de la singularité : pour une généalogie des oeuvres d'art / The roots of singularity : for a genealogy of artworksLiucci-Goutnikov, Nicolas 18 November 2015 (has links)
S’il n’existe pas d’« objet esthétique », comme l’ont soutenu Genette et Schaeffer, mais simplement des « relations esthétiques », comment définir ce que sont ou ce que font les œuvres d’art ? Un concept élémentaire, présent de façon diffuse dans de nombreux écrits sur l’art, se révèle opératoire : le concept de singularité. La singularité peut expliquer nombre des qualités attribuées aux œuvres d’art, notamment leur capacité maintes fois relevée à arrêter l’attention. Comme l’ont souligné de nombreux penseurs, de Kant à Goodman, l’œuvre d’art tient l’esprit en éveil : dans la relation aux œuvres d’art, écrit ce dernier, « le moteur est la curiosité et le but est d’obtenir des lumières » [Nelson Goodman, Langages de l’art (1968), trad. J. Morizot]. Exigeant que l’attention se porte sur l’objet en tant qu’individu, la singularité met à mal les généralités formulées sur les œuvres d’art, tout en inscrivant chacune d’entre elles dans l’histoire. Pour percevoir et comprendre une singularité, il est nécessaire de connaître le « monde de l’art » contre lequel elle s’affirme : l’établissement d’une généalogie se révèle indispensable. Renversant la logique de l’origine, l’identification de la parenté immédiate d’une œuvre d’art permet de saisir des relations d’identité entrelacées, croisées, mais aussi et surtout ces différences déterminantes grâce auxquelles l’œuvre peut affirmer sa propre singularité… et peut-être de susciter à son tour une descendance. Plusieurs études de cas s’attachent à le montrer - textes sur l’art de Greenberg, Rosenberg ou Judd, et œuvres d’art de Warhol, Levine ou Sehgal –, cherchant à tracer ainsi, de façon généalogique, les voies de la singularité. / If there is no such object as an “aesthetic object”, as Genette and Schaeffer have argued, but only “aesthetic relations”, how to define what an artwork is or does? An elementary concept, present in a pervasive manner in many writings about art, appears to be operative: the concept of singularity. Singularity can explain a lot of the qualities, which are usually assigned to artworks, in particular their ability to draw attention on them. As many authors have emphasized, from Kant to Goodman, an artwork keeps the mind active: in our relation to artworks, writes the latter, “the drive is curiosity and the aim enlightenment”.Given that this sort of attention requires to focus on the object as an individual, singularity jeopardizes the generalities, which are usually stated about artworks, though inscribing each of them in history. In order to perceive and to understand a singularity, it is necessary to know against which “artworld” this singularity asserts itself: an indispensable step seems the establishment of a genealogy. Through reversing the logic of origin, the identification of the immediate relationship of an artwork allows to embrace intertwined identity links, but also, and above all, these decisive differences, which allow the artwork to assert its singularity… and maybe to arouse some descendants. Different case studies make every effort to show it – texts about art written by Greenberg, Rosenberg or Judd, artworks from Warhol, Levine or Sehgal –, trying to trace, along a genealogical path, the roots of singularity.
|
496 |
Le Salon de la Jeune Sculpture au temps de Denys Chevalier 1949-1978.Desvages, Mathilde 23 September 2016 (has links)
Cette thèse porte sur le Salon de la Jeune Sculpture, de 1949, date de sa création, à 1978, date de la mort de Denys Chevalier, son président fondateur. Elle a pour objet l’analyse de trente éditions annuelles du Salon, qui ont eu lieu dans les parcs et jardins parisiens, accueillant les œuvres de près de mille-cinq-cent exposants. Elle interroge dans une première partie le parcours de Denys Chevalier, critique d’art, ainsi que les ambitions du Salon : rendre visible la sculpture, encourager sa rencontre avec le public, et exposer un panorama des diverses tendances esthétiques du temps. Alors que la figuration domine les quinze premières années, examinées dans une seconde partie, l’entrée progressive de la sculpture abstraite entraîne le départ d’une partie des sculpteurs figuratifs en 1964. Ainsi, la troisième partie porte sur la période 1965-1978. Le Salon de la Jeune Sculpture quitte alors les jardins du musée Rodin, et réoriente ses choix esthétiques en même temps qu’il investit de nouveaux espaces de plein air. À travers l’histoire du Salon de la Jeune Sculpture et de son fondateur Denys Chevalier, cette thèse interroge la situation institutionnelle et esthétique de la sculpture dans le second XXe siècle, à une époque où le champ sculptural subit de profondes mutations liées à sa définition, et pose la question de son autonomie. / This Ph. D. dissertation focuses on the Salon de la Jeune Sculpture from its creation in 1949 to the death of Denys Chevalier, its founding member, in 1978. This dissertation seeks to analyze thirty annual Salons which took place in parisian parks and gardens where artworks by nearly one thousand five hundred exhibitors were displayed. The first chapter explores the career of the art critic Denys Chevalier, the ambitions of the Salon – how to display the sculptures, how to assist the audience in their discovery of the sculptures – and the aesthetic trends of the time. While figurative art prevailed over the first fifteen years at the Salon (second chapter), the gradual entry of abstract sculpture causes most of the figurative sculptors to leave in 1964. Thus the third chapter covers the period from 1965 to 1978. The Salon de la Jeune Sculpture then leaves the gardens of the Rodin Museum, redirects its aesthetic choices and adjusts to new outdoor spaces. Through the history of the Salon de la Jeune Sculpture and its founder Denys Chevalier, this dissertation investigates the aesthetic and institutional situation of sculpture in the second half of the twentieth century, at a time when the sculptural field undergoes profound transformations related to its definition and raises the question of its autonomy.
|
497 |
Le neuvième art, légitimations et dominations / The ninth art, legitimations and dominationsPiette, Jacques-Erick 13 September 2016 (has links)
En France, la bande dessinée est exposée dans des musées et des bibliothèques, ses dessins originaux sont vendus dans des galeries dédiées et par de prestigieuses maisons de ventes, mais est-elle pour autant réellement légitimée en tant qu'art au sein de ces champs ? Qui a initié et participe aujourd'hui à ce processus, et selon quelles stratégies ? Cette thèse s'attache à répondre à ces questions en mobilisant les concepts de champs et de légitimité développés par Pierre Bourdieu mais aussi par des emprunts théoriques et méthodologiques à différents sociologues de l'art comme Howard Becker, Serge Chaumier, Jean-Louis Fabiani, Nathalie Heinich, Bernard Lahire, Eric Maigret, Raymonde Moulin, ou Alain Quemin. En venant questionner les trois pôles que sont les artistes, les institutions et le marché, nous établissons un corpus d'évènements et de dessinateurs valorisés par ceux-ci, mais aussi des producteurs de ces évènements. En étudiant leurs déclarations et en allant à leur rencontre lors d'entretiens, nous analysons leurs motivations. Nous parvenons finalement à établir la relativité de la légitimation de la bande dessinée, tant en qualité qu'en nombre d'individus concernés. Malgré la mise en valeur d'un phénomène générationnel dans l'évolution du statut de la bande dessinée et de sa reconnaissance, nous concluons que l'acquisition d'une semi-légitimité (pour reprendre le mot de Jean-Louis Fabiani) du neuvième art est davantage d'un état de fait que d'un processus dynamique en cours d'évolution. / In France, museums and libraries exhibit comics, galleries devoted to them sell their original drawings and renowed art auction houses do too, but does it mean thereby that comics are truly legitimated as art within these fields ? Who initiated the process and today who keeps participating in it, and in doing so, according to which strategies ? This thesis seeks to answer these questions by gathering together the concepts of fields and legitimacy developed by Pierre Bourdieu but also by borrowing theories and methodologies from art socioloists such as Howard Becker, Serge Chaumier, Jean-Louis Fabiani, Nathalie Heinich, Bernard Lahire, Eric Maigret, Raymonde Moulin, or Alain Quemin. By questioning the three poles formed by the artists, the institutions and the art market, we have established a corpus of events, of strip cartoonists highlighted by these events and of the producers of these same events. By studying their declarations and by meeting them to interview them, we have analysed their motivations. We have finally come to establish the relativity of the legitimation of comics both for their quality and the number of the individuals concerned. Despite the fact that a generational phenomenon has been given prominence in the evolution of the status and the recognition of comics, we can conclude that the acquisition of a semi-legitimacy (to employ Jean-Louis Fabiani’s own word) by the ninth art is more of a fact than a dynamic process in development.
|
498 |
Double jeu de la subversion : entre dadaïsme, surréalisme et art contemporain / Double dealing with the subversion : between dadaism, surrealism and contemporary artSpettel, Elisabeth 26 June 2015 (has links)
« Que nul n’entre ici s’il n’est subversif » ! Cette sentence pourrait orner le frontispice du Cabaret Voltaire, célèbre lieu qui a vu naître le dadaïsme en 1916. Les spectacles Dada subvertissaient les conventions esthétiques, remettant en question le statut de l’oeuvre d’art et mêlaient les médiums et les styles jusqu’à incorporer des objets, photomontages, masques, marionnettes… dans la sphère artistique. Ce caractère interdisciplinaire et transgressif réapparaît chez les surréalistes connus pour leurs scandales, leurs manifestes, leurs inventions littéraires et plastiques mais aussi leur engagement politique. Ces deux avant-gardes marquent une rupture dans l’histoire de l’art. Leur caractère subversif influence encore aujourd’hui de nombreux artistes contemporains occidentaux sur le plan des formes, des sujets abordés ou des processus de création. Néanmoins, le changement de contexte amène à redéfinir la subversion qui se transforme parfois en provocation chez les artistes actuels, encourant le risque de devenir une nouvelle norme et d'être récupérée par le marché de l'art. Ce sont ces différences entre subversion et provocation que cette thèse se propose d’étudier en confrontant deux contextes : celui des avant-gardes historiques et le contexte contemporain avec la fin des « grands récits ». / « Do not enter if you are not subversive ». This sentence could decorate the frontispiece of Cabaret Voltaire, the famous place where Dadaism was born in 1916. Dada 's shows subverted aesthetic conventions, questioned the status of the work of art and mixed styles and mediums even integrating objects, photomontages, masks, marionettes in artistic area. This interdisciplinary and transgressive characteristic reappears with Surrealists, well-known for their scandals, manifestoes, literary and artistic inventions but also for their political involvement. These both avant-gardes broke with academic history of art. Their subversive characteristic is still influencing nowadays a lot of occidental contemporary artists on a formal, thematic or creative way. Nevertheless, the change of context leads to redefine the subversion which sometimes turns into provocation in contemporary artists' practices, taking the risk of changing into a new norm and being taken over by the art market. This thesis intends to study these differences between subversion and provocation comparing two contexts : the context of the historical avant-gardes' and the contemporary one with the end of the grand narratives.
|
499 |
Catalogue raisonné de l’oeuvre de Franz Erhard Walther de ses premiers travaux en 1954 à ce jour / A study and catalogue raisonné of the works of Franz Erhard Walther from 1954 to presentHuguet, Charlotte 30 September 2015 (has links)
L'objectif de cette thèse est de proposer une étude exhaustive de l’œuvre de l'artiste allemand contemporain Franz Erhard Walther (1939, Fulda - ), accompagnant l'élaboration du catalogue raisonné de l'ensemble de son travail. En effet, pour cet artiste à l’œuvre colossale, la nécessité de la réalisation d'un catalogue raisonné se pose depuis plusieurs années. Bien que son œuvre ait une place fondamentale dans l'histoire de l'art de la deuxième moitié du XXème siècle, le travail de Walther reste encore très mal connu et souvent sujet à confusion. Cette œuvre, caractérisée en grande partie par l'utilisation de la couture comme technique et du tissu comme matériau, et dont la monumentalité n'a été rendue possible que grâce à la collaboration de l'artiste avec sa première femme, Johanna Frieß, trouve sa spécificité à travers l'évolution du concept de Handlung, propre à l'artiste. Cette étude propose donc le premier véritable catalogue raisonné de Franz Erhard Walther, de ses premières œuvres en 1954 à ce jour, accompagné d'une étude précise de chaque groupe d’œuvres, replaçant ainsi l'ensemble dans le contexte de l'histoire de l'art. / The objective of this thesis is to propose an exhaustive study of the work of the german contemporary artist Franz Erhard Walther (1939, Fulda - ), as well as the catalogue raisonné of his work. There is indeed since many years an imperative need for such a comprehensive catalogue, given the colossal production of Walther. Although his work plays a prominent role in the Art History of the second half of the XXth century, it remains little-known and is still subject of some confusion. This body of work, mainly characterized by the use of sewing as technique and tissue as material, and whose enormity wouldn't have been possible without the collaboration of the artist's first wife, Johanna Frieß, finds its specificity in the concept of Handlung that Walther developed. This study includes thus the first actual catalogue raisonné of Franz Erhard Walter, from his first-ever works of 1954 until now, as well as a specific study of every group of works, putting it in the context of Art History.
|
500 |
"Chromomentalisme" : psychologies de la couleur et cultures visuelles en France au passage du siècle (1870-1914) / "Chromomentalism" : color psychologies and visual cultures in fin-de-siècle France (1870-1914)Ronetti, Alessandra 31 October 2019 (has links)
Alors que l'influence des théories optiques de la couleur sur le développement des techniques picturales aux XIXe et XXe siècles a fait l'objet d'études nombreuses, le champ, tout aussi déterminant, de la psychologie de la couleur demande à être exploré plus en avant. Notre recherche porte sur les liens historiques et épistémologiques entre les approches psycho-physiologiques de la couleur - empruntées aux discours de la psychologie expérimentale, de la psychiatrie et des sciences psychiques - et les cultures visuelles, au tournant du XXe siècle. Ce travail explore le pouvoir de conditionnement mental de la couleur, ou «chromomentalisme» : comment la couleur influence l'esprit et plus largement le corps de l'individu en affectant sa capacité de concentration, sa santé ou son humeur. La thèse présente trois grands axes qui correspondent à des déclinaisons différentes des psychologies de la couleur : la couleur-attention, la couleur-énergie et la couleur-émotion. La première partie analyse les dispositifs d'emprise attentionnelle utilisés à la fois en laboratoire et sur scène, la dialectique entre attention et distraction dans les expériences urbaines, et l'essor des psychotechniques de la couleur. La deuxième partie explore les pratiques d'emprise énergétique (le mythe du corps sans fatigue, la neurasthénie) et l'interprétation bio-esthétique de la couleur qui émerge à fois du débat occultiste et expérimental. La troisième partie porte sur le pouvoir de gestion des affects, en mobilisant le débat sur l'empathie et l'éducation des sens, l'esthétique populaire des couleurs, les modes de relation entre harmonies chromatiques et sociales. / Whilst the influence of color optical theories on the development of pictorial techniques in the Nineteenth and Twentieth centuries has been the subject of numerous studies, the field of color psychology needs to be explored further. Our research focuses on the historical and epistemological links between psycho-physiological approaches to color - derived from the discourse of experimental psychology, psychiatry and psychic sciences - and visual cultures at the turn of the Twentieth century. This dissertation explores the power of color as mental conditioning, or «chromomentalism» : how color influences the mind and more broadly the body of the individual by affecting its ability to concentrate, health or mood. The thesis presents three major axes that correspond to multiples aspects of color psychology : color-attention, color-energy and color-emotion. The first part analyzes the attention-grabbing devices used both in the laboratory and on stage, the dialectic between attention and distraction in urban experiences, and the rise of psychotechnics of color (art, cinema, advertising:). The second part explores the oractices of energetic control (the utopian goal of the "body without fatigue", neurasthenia, psychotechnics of energy) and the bio-aesthetic interpretation of color that emerges from occultism and experimental sciences. The third part focuses on the power of color to affect emotion, by questioning the debate on empathy and the education of the senses, the popular aesthetics of colors, the link between chromatic and social harmonies.
|
Page generated in 0.052 seconds