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L'art contemporain ou le fétichisme du lucre / Contemporary art or lucre fetishism

Crubilé, Marine 01 June 2018 (has links)
La marchandisation de l’art se traduit par une dérive progressive de l'esprit de collection. Elle est notamment perceptible dans le désir de plus-value des collectionneurs, qui va de pair avec le fait que l'aura de la valeur artistique et esthétique d'une œuvre est fonction du prix qu'elle atteint en tant que marchandise de luxe dans les salles de vente. La valeur de l’art s’en est trouvée assujettie à un marché capitaliste dont les guerres ont paradoxalement favorisé la mondialisation. Ce marché de l’art, qui est en cours de restructuration permanente, favorise chez les artistes une course à la « starification » et à des cotations tout particulièrement ambivalentes. Faut-il en conclure que la marchandisation a pris le pas sur l'artistique, le prix sur la valeur de l’œuvre, le lucre sur l'esthétique ? Cette thèse défend l'idée que la force, et la ruse des œuvres d'art, se manifestent dans leur capacité, à se jouer du milieu religieux, idéologique ou imagologique dans lequel elles voient le jour. Cette force se révèle aujourd'hui dans l’aptitude du geste créateur, qui relève — Marcel Mauss l'a bien vu — fondamentalement du don et du contre-don, à faire voler en éclat les illusions engendrées par la marchandisation. En permettant à l’imaginaire de s’incarner à l’égal du réel, l’artiste ouvre le champ infini des possibles. C'est pourquoi la vie des œuvres d'art n'en finit pas de rendre le cosmos cosmétique, quitte à se servir du « lucre » comme d'un appât habile à stimuler le marché, dont se sert in fine, sa « main invisible ». / The commodification of art results in a gradual drift of the collection spirit. This is particularly noticeable in the desire of collectors for added value, which goes hand in hand with the fact that the aura of the artistic and aesthetic value of work depends on the price it has achieved as a luxury commodity in the sales rooms. The result was a subjugation of the value of art to a capitalist market whose wars paradoxally favored globalization. This art market, which is undergoing permanent restructuring, favors artists’ quest for « starification » and particularly ambivalent ratings. Must we conclude that commodification has overtaken the artistics, that the price is now beyond the value, the profit beyond the aesthetic ? This thesis defends the idea that force and cunning of works of art are manifested in their opportune ability to trifle with the religions, ideological or imaginary environment in which they emerge. This force is today identified in the aptitude of the creative gesture, which – Marcel Mauss saw clearly – is fundamentally a gift and a counter-gift, to smash to pieces the illusions engendered by the commodification. And strong work links the imaginary to the symbolics to become « real ». By making the imaginary equal to the real, the artist opens the infinite field of possibilities. This is why the life of works of art never ceases to make the cosmos cosmetic, even if it uses the « lucre » as a bait skilful enough to stimulate the market, which is, in fine, manipulated by its « invisible hand ».
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De la remembrance théâtrale : poétique et politique de la mémoire dans la création scénique contemporaine en Europe (François Tanguy, Christoph Marthaler, Maguy Marin) / Remembrance in the theatre : the poetics and politics of memory in contemporary theatrical creation in Europe (François Tanguy, Christoph Marthaler, Maguy Marin)

Cambron, Maxence 24 November 2016 (has links)
Sous l’intitulé « remembrance théâtrale », la thèse se propose d’examiner la présence du passé ainsi que les usages de l’Histoire et de la mémoire dans la création scénique contemporaine en Europe. Quel regard les artistes de la scène contemporaine portent-ils sur le passé ? Quelle lecture nous donnent-ils de l’Histoire et dans quelle perspective ? Comment, et à quelles fins, intègrent-ils ce passé dans leur processus d’écriture scénique ? En quoi la scène et ses possibilités artistiques sont-elles propices à l’exploration de la mémoire ? Quel rôle ces artistes délèguent-ils au spectateur dans l’établissement du sens de cette exploration ? L’analyse s’appuiera sur trois créations récentes de Maguy Marin (Description d’un combat), Christoph Marthaler (Papperlapapp) et François Tanguy (Onzième). A travers l’exemple de ces formes scéniques apparentées au « spectre postdramatique » (Christian Biet, Christophe Triau) ainsi qu’à la constellation des « écritures du plateau » (Bruno Tackels), dans lesquelles se manifestent les pratiques de la fragmentation, de la citation, de la trace et de l’archive, de la déconstruction et de l’assemblage, il s’agira de saisir les spécificités esthétiques qui découlent de ces explorations du temps depuis la scène en interrogeant à la fois les modalités de leur mise en œuvre, les conditions de leur réception et les visées de leur présentation. Selon une approche esthétique s’appuyant notamment sur la philosophie de l’Histoire de Walter Benjamin, la thèse envisage donc de déployer tout à la fois une poïétique, une poétique ainsi qu’une politique de la remémoration dans les arts du spectacle de ces quinze dernières années. / Under the heading "theatrical remembrance," this thesis sets out to examine the relation of modern theatre to the past and the uses of history and memory in contemporary stage creation in Europe. It examines how artists of the contemporary scene relate to the past asking the questions : What conception do they give us of history and from what perspective? How and for what purpose, do they integrate the past in their scenic writing process? In what way is the scene and its artistic possibilities conducive to the exploration of memory? What roles do artists delegate to their audience in determining the meaning of their artistic expression? The analysis is based on three recent creations by Maguy Marin (Description d'un combat), Christoph Marthaler (Papperlapapp) and François Tanguy (Onzième). Through these examples of scenic forms, affiliated to the "post-dramatic spectrum" (Christian Biet, Christophe Triau), as well as the contribution of Les écritures de plateau by Bruno Tackels, in which the practices of fragmentation, the quote, the trace, the archive; of dismantling and of assembly, appear. Through the use of the aesthetic characteristics resulting from these explorations of the past on the stage, and the questioning of the modalities of their implementation, the conditions of their reception and the purposes of their presentation and in accordance with an aesthetic approach based in particular on the philosophy of History by Walter Benjamin, the thesis plans to develop a poetics and politics of remembrance in the performing arts of the last fifteen years.
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Le Surréalisme-Révolutionnaire et Cobra à l'épreuve de la violence: contribution à l'histoire des représentations

Debrocq, Aliénor 12 June 2012 (has links)
Créé le 8 novembre 1948 à Paris par huit peintres et écrivains belges, hollandais et danois, Cobra est l’acronyme de Copenhague, Bruxelles, Amsterdam. Le mouvement se propose rapidement de devenir un lien souple entre artistes et poètes de différents pays, par le biais d’un certain nombre de publications et d’expositions. Son existence officielle sera brève, puisqu’elle prend fin en 1951 avec le dernier numéro de la revue éponyme. Si les premières tentatives d’analyse historique et de synthèse sont venues des artistes et des poètes membres du mouvement, plusieurs études abouties ont vu le jour depuis les années 1970.<p>S’appuyant sur un certain nombre d’affirmations émanant des acteurs de Cobra comme des historiens ayant écrit sur le sujet, l’auteur s’est penché sur la question de la violence picturale et théorique au sein de ce mouvement. Picturale, par la propension des artistes à brouiller la lisibilité de la composition et des figures, par leur volonté de « faire brut » et enfantin, de « mal peindre », de maltraiter le sujet en le rendant méconnaissable, hybride, défiguré. Théorique, par un certain nombre de déclarations (pour la plupart, parues dans la revue Cobra) véhémentes, engagées, politiques, relatives au climat sociopolitique de l’après-guerre comme au contexte artistique et culturel contemporain.<p>Au cours des recherches, il est apparu que la violence de Cobra était plus ambiguë que ce qui avait été imaginé initialement. Elle relève en réalité d’une forme d’instrumentalisation émanant des acteurs, qui ont multiplié les effets rhétoriques, les attitudes et les déclarations allant dans ce sens, conduisant Cobra à user d’une violence « décorative » nettement instrumentée :un outil utilisé par les artistes dans la construction de leur image, de leur identité individuelle et collective. Cette piste a ainsi débouché vers d’autres résultats que ceux imaginés au préalable mais n’en a pas moins permis de réévaluer le mouvement sur le plan de l’histoire des représentations, en étudiant les stratégies développées par ses membres dans les œuvres et les discours. La mise en perspective critique de ceux-ci a permis de cerner la capacité rhétorique de certains membres de Cobra, qui ont valorisé l’image d’un mouvement artistique résolument « moderne », c’est-à-dire violent et revendicateur, tout en puisant leur inspiration dans certaines formes d’art primitives et brutes.<p>La thèse s’articule de façon thématique, autour de quatre pôles révélateurs des formes et du sens de la violence détectée dans les œuvres et les discours des Cobra :<p>Répondre à la guerre – Cobra face au siècle<p>Une violence générationnelle<p>Le primitif ou le jeu de la violence<p>Aspirations libertaires<p> / Doctorat en Histoire, art et archéologie / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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Arts décoratifs et Art nouveau

Beauloye, Jennifer 25 September 2013 (has links)
Au XIXe siècle, la France s'érige comme un modèle de référence culturel et artistique omniprésent, voire écrasant. Or, la Belgique souffre d’une position doublement déficitaire par rapport à sa voisine :le jeune pays apparaît privé d’un passé historique et en retrait sur le plan géographique. Que ce soit dans le champ des arts plastiques ou dans celui des lettres francophones de Belgique, Paris apparaît comme le centre hégémonique dont Bruxelles cherche à s’émanciper. Il en sera de même pour les arts décoratifs. Si un phénomène d’autonomisation équivalent a déjà été observé dans les autres domaines de la création, l’affranchissement de la scène décorative belge à l’égard du modèle français reste méconnu. Pourtant, les arts décoratifs belges devront se dégager du lourd héritage français. Les styles de cours de l’Ancien Régime ont contribué à accorder à la France une place de choix dans le monopole du goût. Place qu’elle entend bien conserver dans la nouvelle configuration de l’échiquier européen, désormais industrialisé. Dans ce nouvel ordre, qui jette un voile définitif sur les conceptions et les pratiques de l’Ancien Régime, la Belgique suivra une voie tout autre que celle choisie par le Second Empire. Cette voie lui permettra de s’en affranchir et d’imposer, avant la fin d’un siècle considéré comme « sans style propre », une expression stylistique débarrassée des éternels Louis XIV, Louis XV, Empire, etc. Les arts décoratifs belges formuleront un style original qui permettra enfin à Bruxelles de sortir de l’ombre de la Ville lumière. Cette distanciation, en germe tout au long du XIXe siècle, s’opèrera véritablement au terme de celui-ci et au seuil du siècle suivant, à travers l’Art nouveau. Première forme stylistique internationale depuis l’introduction de la machine dans les modes de production, l’Art nouveau apparaît, en Belgique, comme la volonté d’affirmer une identité nationale, une « originalité belge », qui entend se démarquer de Paris, capitale incontestée du luxe et du goût.<p>Au point de convergence de deux traditions historiographiques (celle du rapport Art – Industrie et celle de l’Art nouveau), la présente thèse s’attache à démontrer ce phénomène d’autonomisation selon une approche comparée systématique des situations française et belge. Le cadre chronologique débute à l’extrême fin du XVIIIe siècle et s’achève au tout début du XXe siècle, avant que les avant-gardes successives consacrent l’ère machiniste. Au XIXe siècle, dans un équilibre encore délicat entre art, artisanat et industrie, les enjeux économiques, politiques et esthétiques seront successivement débattus par les politiques, les revues d’art et les artistes. La présente thèse s’attache à décrypter, tour à tour, les politiques économiques, les offensives de séduction et les principes esthétiques déployés et mis en œuvre par l’ensemble de ces acteurs de la régénérescence décorative. Pour vérifier leur impact, les discours seront à l’épreuve de la création moderne à travers les exemples de la galerie parisienne de Siegfried Bing et du parcours de l’artiste liégeois Gustave Serrurier. Dans le même élan, sera mis en exergue le processus d’autonomisation qui permettra aux arts décoratifs belges de s’affranchir du modèle français et propulsera Bruxelles en scène décorative moderne qui rivalisera avec Paris.<p> / Doctorat en Histoire, art et archéologie / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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La Tenture de la Dame à la licorne : la figure féminine au service de l'image masculine

Sowley, Katherine 10 December 2012 (has links) (PDF)
La tenture de la 'Dame à la licorne' est le plus souvent interprétée comme une allégorie des sens physiques, mais son iconographie se distingue par le registre héraldique. Chaque composition s'organise tel un emblème héraldique de sorte que les personnages principaux remplacent l'écu tant du point de vue visuel que fonctionnel. Si cette tenture est fréquemment citée comme un monument à la réussite socioprofessionnel du commanditaire, on n'a jamais cherché à comprendre comment le registre scénique contribue à la représentation du commanditaire. Autre lacune dans le corpus de littérature, l'importance de la figure féminine dans cette image est restée jusqu'alors ignorée. La présente étude propose donc d'étudier la 'Dame à la licorne' et sa fonction représentative en analysant les traditions culturelles, littéraires et iconographiques, ainsi que les réalités sociohistoriques, qui sous-tendent l'image d'excellence sociale que le commanditaire souhaite rattacher à sa personne et à sa famille.
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Louise Bourgeois dans le réseau de ses interprétations

Gratton, Julie 07 1900 (has links)
Pour respecter les droits d’auteur, la version électronique de ce mémoire a été dépouillée de ses documents visuels et audio-visuels. La version intégrale du mémoire a été déposée au Service de la gestion des documents et des archives de l'Université de Montréal / Le présent mémoire de maîtrise étudie la fortune critique de l'artiste états-unienne d'origine française Louise Bourgeois. Il suit le parcours de l'artiste vers une reconnaissance critique et publique plutôt tardive, et une consécration comme figure importante de l'art de la deuxième moitié du 20e siècle. Favorisant une approche historiographique qui porte attention au genre d’écrits comme les survols et les monographies, il procède à l'analyse d'ouvrages concernant la place de Bourgeois dans le cadre des histoires de la sculpture moderne et des textes de nature diverse (historiques, théoriques et critiques) émanant de la mouvance féministe en art, avant de considérer les études réservées exclusivement à la trajectoire de Bourgeois et au développement de son œuvre. Plus largement, cette étude propose d'examiner les subtilités de la construction d'un réseau d'interprétations qui puisse répondre de la complexité d'une production artistique s'étalant sur près de soixante-dix ans, faisant appel à une grande variété de matériaux non conventionnels, oscillant entre la fascination pour la figure totémique et l’installation, tout en résistant aux classifications conventionnelles de mouvements et d’écoles, de même qu’à celles de développements formels et stylistiques continus. / This master's thesis is a study of the French born American artist Louise Bourgeois' critical review. More precisely, it considers the artist’s progress from her beginnings as an American sculptor in the forties to her critical but albeit late public recognition as an important figure in the art of the second half of the twentieth century. From a historiographical perspective, and working with texts dealing with modern sculpture in the U.S.A., feminism in the visual arts and more specifically the career of Bourgeois, we want to examine the situation of this artist amidst the different interpretations of her artworks. This study proposes to look at the subtleties in the construction of a web of interpretations. This web, we will see, is as complex as the production of an artist who created for more than seventy years. The intent of the first chapter is to grasp the position occupied by Bourgeois in some of the major texts constituting the history of modern sculpture. This overview will lead us to the second chapter where we will analyze the manner Bourgeois' work is addressed by feminist literature and practice. In this context, and by the fact that Bourgeois revealed tragic aspects of her childhood at the turn of the eighties, we will seek to understand the changes in the way her work has been perceived. The third chapter focuses on the study of the artist’s national and international recognition in parallel to the monographs having her as their main subject. Those texts, which have been often tied to biographical writing, reassess in a certain way the old concept of the mythical artist.
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Trajectoires, circulation, assemblages : des modes hétérogènes de la constitution de la pratique en arts numériques à Montréal

Charrieras, Damien 07 1900 (has links)
Réalisée en cotutelle avec l'université Sorbonne Nouvelle - Paris 3 / Cette thèse se penche sur les parcours et les pratiques d'artistes numériques naviguant au sein des secteurs multimédias de Montréal. L'étude des parcours de onze artistes numériques montréalais nous a permis de constater que leurs pratiques de production en arts numériques ne sont pas réductibles aux logiques de production propres à un seul lieu, que ce soit une entreprise privée, un centre d'art numérique ou encore l'université. La question du maintien de ces pratiques amène à prêter attention aux pluralités des éléments qui informent leurs (re)constitutions perpétuelles, ce qui appelle de nouveaux modes de théorisation des parcours d'artistes numériques et de leurs pratiques. Nous proposons une nouvelle manière de penser ces parcours - en tant que trajectoires - pour mettre en valeur la pluralité des modes d'articulation de ces pratiques. Elles sont ainsi considérées du point de vue de leurs médiations coconstitutives avec différents éléments. Nous avons isolé trois ensembles d'éléments pour rendre compte du maintien des pratiques en arts numériques et au travers desquels ces dernières déploient leurs multiples effectivités. Le premier ensemble recouvre les technologies intervenant dans la pratique en arts numériques. Le deuxième ensemble a trait au milieu des arts numériques et aux modes de l'organisé afférents. Enfin, le troisième ensemble traite du rapport entre les mondes de l'entreprise et la pratique en arts numériques. Ces trois ensembles d'éléments participent de diverses manières à la constitution, au maintien et à la singularisation de pratiques en arts numériques qui déploient leurs effectivités largement au-delà d'un espace social circonscrit ou spécialisé. / This thesis examines the paths and practices of digital artists navigating within the multimedia sectors of Montreal. Through the study of the paths of eleven digital artists based in Montreal we found that production practices in digital arts cannot be reduced to the logic of production specific to a single place, whether a private company, a digital arts center or a university. The issue of maintaining these practices leads one to pay attention to the plurality of elements that inform their perpetual (re)constitutions. This requires new ways of theorizing digital artists' paths and practices. We propose a new way of conceptualizing these paths - as trajectories - to highlight the plurality of ways the digital art practices are articulated. They are thus considered in terms of their co-constitutive mediations with different elements. We have identified three sets of elements to account for the maintenance of the practices in digital arts and through which these unfold their multiple effectivities. The first set covers the technologies involved in digital art practices. The second set relates to the digital arts community and the organizational modes characteristic of those locales. Finally, the third set deals with the relationship between the worlds of business and practices in digital arts. These three sets of elements contribute in various ways to the establishment, maintenance and singularity of digital arts practices that deploy their effectivities far beyond a circumscribed or specialized social space.
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Enjeux de la couleur dans le cinéma hollywoodien d'après-guerre

Caron-Ottavi, Apolline 06 1900 (has links)
Après la Seconde Guerre Mondiale, on peut observer une inflexion de l’usage de la couleur dans le cinéma hollywoodien. Trop artificielle, la couleur a été reléguée à ses débuts à des genres « irréalistes » (comédie musicale, western). Mais après la guerre, la couleur est utilisée dans des films montrant le quotidien de l’Amérique, et devient une nouvelle façon d’appréhender certaines questions contemporaines. La couleur n’est plus un ornement ou un perfectionnement superflu, elle est porteuse de sens, au même titre que les autres éléments de la mise en scène. Les couleurs vives et l’exacerbation de l’artifice sont désormais utilisées par certains cinéastes dans un autre but que le seul plaisir de l’image colorée : parfois avec ironie, voire un pessimisme sous-jacent. L’enjeu esthétique de la couleur au cinéma doit en effet être situé dans le contexte historique de l’après guerre. La dévalorisation de la couleur dans l’histoire de l’art est ancienne, celle-ci ayant souvent été associée depuis l’Antiquité au maquillage féminin et à l’illusion. Le cinéma hollywoodien des années cinquante modifie justement l’image de la femme : on passe de la femme mythifiée à des femmes de chair et de sang, plus sexualisées, et aussi à l’évocation des rapports sociaux du quotidien. À travers l’actrice, et la façon dont celle-ci manipule la couleur ou bien existe à travers elle, la couleur se libère des préjugés, et trouve son indépendance, à travers une libération de l’expressivité, et un refus du seul mimétisme. / After WWII, the treatment of color in Hollywood cinema takes a new turn. Because it was too artificial, color was at first relegated to "unrealistic" films (musicals, westerns, etc). But in the post-war period, a change took place, and color was used in films that showed the common life of America, and became a new way of understanding contemporary issues. Color is not anymore a superfluous ornament, nor a mere device to increase realism: it is meaningful, as meaningful as any other element of the « mise en scène ». The bright colors and the exacerbation of the artifice are used from that time by some of the film-makers in a different purpose from that of pure entertainment : sometimes with irony, and even an underlying pessimism. What is aesthetically at stake in color films must be considered in the post-war context. The depreciation of color in the history of arts is an ancient trend, and since Antiquity, color in art has often been associated to feminine makeup and illusion. Hollywood films of the fifties changed the archetypical image of women: there was a shift from the mythical woman to women of flesh and blood, overtly sexualized, which allowed a more thorough evocation of the everyday life social relations. Through the actress and her acting - the way she manipulates color, or find a way to exist through it –, color releases itself from prejudices, participate to a release of expressiveness, and serve a rejection of basic mimesis.
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Adapter l'opéra au cinéma, entre création et reproduction : étude sociologique de "La Flûte enchantée" de Bergman

Bernard, Justin 01 1900 (has links)
La version intégrale de ce mémoire est disponible uniquement pour consultation individuelle à la Bibliothèque de musique de l’Université de Montréal www.bib.umontreal.ca/MU). / "La Flûte enchantée" (1975), téléfilm d’Ingmar Bergman, pose, dans une perspective sociologique, la question de l’adaptation de l’oeuvre alliée aux intentions esthétiques de son auteur. En quoi Bergman est-il parvenu à adapter "La Flûte enchantée" à la société, principalement suédoise, de 1975 à laquelle son film est destiné ? Comment développe-t-il sa contribution esthétique entre le respect de l’oeuvre, tant sur le plan de son contenu dramatique que sur le plan de sa réception, et l’innovation qui est à la base de son approche cinématographique ? De par son mode de diffusion télévisuel, le film de Bergman rend l’opéra accessible au plus grand nombre. De par ses réarrangements du livret, traduit en suédois, il réactualise l’oeuvre de Mozart. De par ses traits esthétiques, il exprime une vision de son auteur sur la représentation même d’un opéra sur scène et marque de son empreinte l’histoire des mises à l’écran d’opéras. / "The Magic Flute" (1975) is a television film directed by Ingmar Bergman which, from a sociological perspective, raises the question of an opera’s film adaptation paired with the aesthetic endeavours of filmmaking. How does Bergman succeed in adapting "The Magic Flute" to a contemporary, mainly Swedish, 1975 audience to whom his film is intended? How does he develop his aesthetic contribution as he comes face to face with the difficult choice between owing respect to the opera, in terms of the libretto’s content and of its reception, and envisioning a work of its own? Through its telecast, Bergman’s film makes the opera accessible to the public at large. By rearranging the libretto, translated into Swedish, it attunes Mozart’s work to contemporary issues. It also bears aesthetic traits which express Bergman’s ideas about the theatrical performance of an opera and has left its imprint on the history of operas on screen.
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La vie des autres. Sophie Calle et Annie Ernaux, artistes hors-la-loi

Wroblewski, Ania 12 1900 (has links)
Cette thèse porte sur les transgressions discursives, esthétiques et sociales de la frontière entre la vie privée et la vie publique effectuées par les créatrices françaises contemporaines Sophie Calle et Annie Ernaux. Dans une perspective féministe qui s’appuie sur les théories du quotidien, la thèse pose les questions suivantes : quelles libertés peut se permettre la femme-artiste ou l’écrivaine aujourd’hui ? Où, comment, et par qui se dessinent les limites éthiques de la création ? À la lumière des représentations souvent stéréotypées de la femme criminelle, le premier chapitre dégage de la réception des œuvres de Calle et d’Ernaux les « crimes » – entre autres, d’obscénité, d’impudeur et d’indécence – dont elles ont été accusées par la critique. Les trois chapitres suivants ciblent les diverses manières subversives et innovatrices dont Calle et Ernaux déjouent les perceptions acceptées de la féminité pour s’assurer la liberté totale en création : elles se construisent en flâneuses maniant la photographie ou l’écriture photographique comme une arme, en amoureuses blessées qui se vengent de leurs amants, et en théoriciennes manipulant les modalités de leur propre inscription dans les canons littéraires et artistiques. Cette thèse analyse au fil des chapitres les échos des œuvres de Calle et d’Ernaux au plan social, insistant sur le rapport fécond qui existe entre l’œuvre d’art et son cadre, interrogeant l’ethos de l’artiste et celui de l’art. Sophie Calle et Annie Ernaux répondent avec force à la nécessité de se positionner autrement face à l’art en tant que femme, notamment, en proposant l’art et l’écriture comme hors la loi. La conclusion étudie dans cette optique le phénomène récent de la « judiciarisation » de l’art. En examinant certains procès intentés depuis 2010 à des artistes, des écrivaines, des commissaires d’exposition et des maisons d’édition françaises, cette thèse questionne finalement les risques et les violences de la représentation tels qu’ils sont désignés par la loi. / This dissertation analyzes how contemporary French artist Sophie Calle and contemporary French writer Annie Ernaux transgress the discursive, aesthetic, and social boundaries between public and private life. Taking a feminist perspective and drawing on theories of everyday life, this dissertation asks: what liberties are the female artist and writer permitted today? Where, how and by whom are the ethical limits of creative practice established? In light of often stereotypical literary and artistic representations of the female criminal, the first chapter examines the accusations of obscenity, shamelessness and indecency levelled against Calle and Ernaux by their critics. The following three chapters identify the diverse, innovative and subversive ways in which Calle and Ernaux question accepted perceptions of femininity in order to seize creative freedom: they assume the distinct and tactical positions of flâneuses, heart-broken women avenging their ex-lovers, and theorists manipulating the reception of their own works. Together, these four chapters trace the artwork’s resonance in the public sphere, insist on the fruitful relationship that exists between a work of art and its frame, and consider the ethos of the artist as well as that of art. Sophie Calle’s and Annie Ernaux’s practices suggest that in order to achieve creative autonomy, art and writing must function outside of the constraints of moral, ethical, social and even civil laws. By examining instances in which artists, writers, curators and publishing houses have been subject to lawsuits in France since 2010, the conclusion of this dissertation studies a recent increase in the litigation of art and outlines some of the limits of representation as defined by the law.

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