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La IIIe République et Bismarck : le rôle des opportunistes dans le compromis franco-allemand

Racicot, Catherine 12 1900 (has links)
Le concert européen est souvent perçu, du moins pour les années 1871 à 1890, comme l’œuvre indéniable du Chancelier allemand Otto von Bismarck et des grands hommes politiques de son temps. La politique dite bismarckienne a effectivement connoté la plupart des interactions entre pays rivaux de l’époque, particulièrement entre la France et l’Allemagne. Son incidence sur la politique française est telle qu’elle en affecte les politiques intérieure et extérieure. Les républicains opportunistes adopteront vis-à-vis de la politique bismarckienne une attitude pragmatique leur permettant, de 1878 à 1885, de recouvrer leur rôle d’antan, ainsi que d’encadrer un fort sentiment nationaliste. S’il est souvent reproché aux opportunistes d’avoir préféré le momentané au planifié, il nous semble que la politique des gouvernements Ferry, Gambetta, Waddington et Freycinet réussit au contraire à tirer habilement son épingle du jeu bismarckien. Familiers du caractère éphémère de ce jeu, les opportunistes ont su y trouver des avantages, assurer à la France le recouvrement d’une position diplomatique de choix et l’acquisition de nouveaux territoires coloniaux, tout en préservant une certaine indépendance face au Chancelier. / The European concert is often perceived, at least from the 1871s to 1890, as the unmistakable work of the German Chancellor Otto von Bismarck and the major politicians of his time. The said Bismarckian policy effectively influenced most of the interactions between opposing parties, particularly between France and Germany. Its bearing on the French policy is such that it affects home and foreign policies. The opportunist republicans will personify this ambiguous reaction to new German giant. A pragmatic attitude allows them, between 1878 and 1885, to recover their former role as well as to guide a strong nationalist feeling. If the opportunists are often blamed for having preferred the short term, the governments of Ferry, Gambetta, Waddington and Freycinet governments managed to handle Bismarckian policy skilfully. Familiar with its ephemeral character, opportunist governments knew how to find advantages, insure that France recover its diplomatic position and acquire new colonial territories while protecting a certain independence vis-à-vis the Iron Chancellor.
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Le primitivisme et l'art des enfants dans l'oeuvre de Léon Bellefleur (1945-1950)

Tessier, Evelyne 01 1900 (has links)
Le présent mémoire de maîtrise porte sur la production artistique du peintre montréalais Léon Bellefleur entre les années 1945 et 1950, analysée sous l’angle du primitivisme. Les œuvres étudiées affichent toutes un style s’apparentant à l’art des enfants, tel que décrit par le philosophe Georges-Henri Luquet dans son ouvrage Le dessin enfantin. Le dessin d’enfant étant considéré comme un « art primitif » au même titre que l’art tribal, l’art paysan et les productions artistiques des malades mentaux, l’artiste qui s’en inspire se rattache conséquemment au primitivisme. Léon Bellefleur ne se consacre pas uniquement à reproduire une esthétique rappelant le dessin d’enfant dans ses œuvres, il tente également de retrouver, par le biais de sa production artistique, l’authenticité qui caractérise l’enfance et les activités qui y sont rattachées. Il examine diverses façons d’atteindre cette authenticité, tout d’abord par la recherche d’une proximité avec l’inconscient et la mémoire collective en expérimentant avec le surréalisme, le primitivisme « tribal » et le rêve. L’artiste tente également de renouer avec son esprit enfantin en explorant l’inclusion du ludique dans l’art, tant dans sa pratique du cadavre exquis que par l’exploitation des jeux et jouets comme thèmes figuratifs. De par son expérimentation avec le jeu et son association avec l’enfance, Bellefleur se distance du monde adulte et par le fait même exprime son opposition à la tradition. / This Master’s thesis focuses on the artistic production of Montreal painter Léon Bellefleur between 1945 and 1950, analyzed in terms of primitivism. The works studied all show a style similar to children's art, as described by philosopher Georges-Henri Luquet in his book Le dessin enfantin. Children's drawing being considered "primitive art", just as tribal art, peasant art and the artistic productions of the mentally ill, an artist who is inspired by them also, consequently, relates to primitivism. Léon Bellefleur is not only dedicated to reproducing an aesthetic reminiscent of children's drawing in his work, he also tries to find, through his artistic production, the authenticity that characterizes childhood and activities that relate to it. He looks for different ways to achieve this authenticity, first by seeking proximity with the unconscious mind and the collective memory by experimenting with surrealism, "tribal" primitivism and the dream. The artist is also trying to reconnect with his childish mind by exploring the inclusion of play in art, both in its practice of “exquisite corpse” and by the use of games and toys as figurative themes. Through his experimentation with games and his association with childhood, Bellefleur distances himself from the adult world and thereby expresses his opposition to tradition. / Les illustrations ont été retirées de la version numérique pour des raisons de droit d'auteur.
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L’espace littéraire de la revue Commerce (1924-1932) / The literary space of Commerce, a French review (1924-1932)

Rabaté, Ève 27 November 2010 (has links)
Commerce, revue littéraire fondée à Paris en 1924 par Marguerite Caetani et éditée jusqu’en 1932, se présente sous la forme de vingt-neuf « cahiers trimestriels publiés par les soins de Paul Valéry, Léon-Paul Fargue, Valery Larbaud ». Saint-John Perse, Jean Paulhan et Bernard Groethuysen ont aussi joué un rôle actif dans Commerce. Tout d’abord, la genèse et la mise en place de la revue sont appréhendées selon une double perspective, la « fabrique », son élaboration concrète, ainsi que l’aspect utopique d’une revue uniquement constituée de textes littéraires, sans aucune rubrique ou note critique, pensée comme un idéal de la revue, une revue « secrète » et confidentielle. Le panorama des auteurs publiés permet ensuite d’inscrire Commerce dans le champ concurrentiel des revues des années vingt, et d’explorer la réalité de ses liens concurrentiels et amicaux avec La NRF. Le cœur de Commerce est constitué de textes d’écrivains français classiques, reconnus, proches des sommaires de La NRF, sommaires d’une proximité parfois troublante. La revue a aussi joué un rôle de « découvreur » en publiant une proportion non négligeable de jeunes auteurs. Commerce ouvre également ses pages au meilleur des auteurs étrangers de son temps, ainsi qu’à des textes oubliés et capitaux des siècles précédents. Enfin, l’« esprit classique moderne » de la revue est analysé : Commerce illustre la tension entre classique et moderne que La NRF problématise dans ses textes critiques. Commerce peut expérimenter davantage que son aînée dans le laboratoire des formes nouvelles, tout en valorisant et en recréant l’héritage classique. / Commerce, a Parisian literary review founded in 1924 by Marguerite Caetani and published until 1932, totals twenty-nine quarterly issues edited by Paul Valéry, Léon-Paul Fargue and Valery Larbaud. Saint-John Perse, Jean Paulhan and Bernard Groethuysen also played an active part in Commerce. The genesis and the production of the review are approached in a double perspective, a study of the «workshop » in its concrete elaboration, as well as its utopian aspect, since the review included literary texts only. Deprived of any chronicle or critical review, it embodied the dream of an ideal review that was to remain both « secret » and confidential. The line-up of the authors who were published in it allows to inscribe Commerce in a field shared with other contemporary journals with which it was in competition. Hence special attention is paid to its friendly and competitive links with the Nouvelle Revue Française. As the core of Commerce was constituted by texts written by distinguished classical French writers, it was very close to the contents of the NRF, and such a proximity may have been troubling at times. The review also played the role of a discoverer since it published an important proportion of younger authors, as well as some of the best of the foreign writers of its time. Finally, the « modern classical spirit» of the review is analyzed so as to show that Commerce would highlight the tension between classicism and modernism that was problematized by the NRF in various critical pronouncements. Commerce was nevertheless able to become more experimental than its prestigious rival in the workshop of new forms, all the while magnifying and recreating a classical heritage.
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La tradition sociologique québécoise francophone (1886-1955) : jalons pour une sociologie de la connaissance

Warren, Jean-Philippe January 2001 (has links)
Thèse numérisée par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal.
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L'oeuvre sociale et religieuse de Le Prevost (1803-1874)

Perron, Edmour 23 December 2021 (has links)
L’œuvre sociale et religieuse de Le Prévost au XIXe siècle se poursuit toujours. Cela se traduit concrètement par une nouvelle manière de lire l'Évangile et proclamer la Bonne Nouvelle du salut: "Évangéliser les milieux populaires, par le moyen des œuvres charitables". Le Prévost prêchant par l'exemple, malgré une santé chancelante, a le charisme de la Charité. Amoureux de Dieu, il est aussi un grand bienfaiteur de l'humanité. Très attentif aux besoins des petits, des sans-voix, des pauvres, il crée pour eux de nombreuses œuvres qui répondent à leurs besoins: patronages pour apprentis, orphelinats, fourneaux économiques, caisse de loyers, bibliothèques, Saintes-Familles...Il fonde aussi, en 1845, une communauté religieuse: les Frères de Saint-Vincent-de-Paul, qui offrira plus de permanence et de stabilité aux œuvres charitables. Prêtres et frères ont le désir de poursuivre l'œuvre caritative du père Le Prévost. Ce qu'ils traduisent par une devise communautaire:"Omnimodo Christus annuncietur".
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Psicologia Analítica no Brasil Contribuições para a sua história

Motta, Arnaldo Alves da 13 May 2005 (has links)
Made available in DSpace on 2016-04-29T13:31:35Z (GMT). No. of bitstreams: 1 Dissertacao integral.pdf: 1828407 bytes, checksum: 5ae4f33e879a658e67f1ba3bedfa29f0 (MD5) Previous issue date: 2005-05-13 / Coordenação de Aperfeiçoamento de Pessoal de Nível Superior / Abstract The purpose of this work is to study the formation of analytical psychology in Brazil. To this end, a social approach in the history of psychology was used seeking to place people and facts in a general context once history is inserted in a certain time and place. Three figures considered pioneers in this field in the country were identified Nise da Silveira, Pethö Sándor and Leon Bonaventure whose personal and professional paths are addressed. At the same time, also noted, are the possible related broader events and situations that may be related to their being responsible for their role as pioneers. In mapping the contributions made by these professionals in the field of analytical psychology, one perceives the development of a creative work not limited to the dissemination of Carl Gustav Jung s concepts, but to the proposition of their own methods and techniques. Furthermore, particularly in the work of the two first pioneers researched, one observes the collaboration toward the birth of a Brazilian analytical psychology. / O objetivo deste trabalho é o estudo da constituição da psicologia analítica no Brasil. Para esse fim, utilizou-se a abordagem social em história da psicologia buscando situar personagens e fatos no contexto geral, na medida em que se entende que a história está inserida em determinado tempo e lugar. Foram identificados três personagens considerados pioneiros da disciplina no país Nise da Silveira, Pethö Sándor e Leon Bonaventure, cujos percursos pessoais e profissionais são abordados, ao mesmo tempo em que são apontados eventos e situações mais amplos que podem estar relacionadas ao processo que levou tais pessoas a assumirem o papel de pioneiros. Ao mapear-se a contribuição desses profissionais, para o campo da psicologia analítica, percebe-se o desenvolvimento de um trabalho criativo que não se limita à disseminação, no país, dos conceitos de Carl Gustav Jung, propondo métodos e técnicas próprias. Além disso, particularmente na obra dos dois primeiros pioneiros pesquisados, observa-se a colaboração para a constituição de uma psicologia analítica brasileira.
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Les Poètes fantaisistes, un renouveau de la poésie française au début du XXe siècle ? / The fantaisist poets, a renewal of early twentieth century French poetry?

Piantoni, Antoine 11 December 2015 (has links)
Parmi les réponses apportées à la crise du langage définie par Mallarmé, quelle importance peut être accordée à celle des poètes fantaisistes du début du XXe siècle ? Cette thèse propose de réinterroger à nouveaux frais les apports esthétiques d’un groupe pour le moins hétérogène dans le concert des avant-gardes. Il s’agit dans un premier temps de retracer les étapes de la constitution d’une entité collective à l’existence fugace, car la trajectoire du groupe fantaisiste l’apparente à une comète engloutie par le cataclysme de la Grande Guerre. L’approche sociologique, étayée par des archives encore peu exploitées, nous renseigne à la fois sur les prolégomènes d’une expérience commune et les ramifications du souvenir nostalgique longtemps après que le groupe aura cessé d’exister sous sa forme première. Il convient ensuite d’examiner le contenu notionnel de la fantaisie en tant qu’élément fondateur d’une poétique polymorphe qui joint à un respect de la tradition poétique française le refus du dogmatisme et de la théorie. On constate que la fantaisie fonctionne comme un espace vacant qui accueille les spéculations de la critique s’efforçant de pallier le défaut de définition assumé par le groupe, dont la production reste marquée par une indécision entre mélancolie élégiaque et dissonance humoristique. Les poètes fantaisistes proposent-ils une solution à la menace d’obsolescence qui pèse sur la notion de fantaisie ou ne représentent-ils que l’écho d’un phénomène transséculaire dont le dernier avatar se dilue dans le goût du pastiche et de la forgerie ? / Among the answers given to the language crisis triggered by Mallarmé, what consideration can we show to the one promoted by the fantaisist poets of early 20th century? This thesis proposes a new reflection on the aesthetical input from a group nothing short of heterogeneous in its composition amid the emergence of literary avant-gardes. First of all, we will recount the steps of the constitution of a short-lived collective entity, as the group’s trajectory is much alike a comet lost in the cataclysm of the Great War. A sociological approach based on seldom browsed archives informs us both about the prolegomena of a collective experience and the ramifications of nostalgic memories long after the group had ceased to exist in its primitive form. We shall then examine the notional content of fantaisie as the primary element of polymorphous poetics which combine respect for the French literary tradition with the rejection of any dogmatism or theory. We observe that fantaisie works as a vacant slate set to welcome speculations from critics who try and compensate the lack of definition claimed by the group, whose production is branded by the hesitation between elegiac melancholy and humoristic dissonance. Do fantaisist poets offer propose a rebuttal to the threat of obsolescence surrounding the very notion of fantaisie or are they only the echo of a centuries-old phenomenon whose last incarnation melts with the appetence for pastiche and forgery?
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La peinture néo-grecque (1847-1874) : réflexions sur la constitution d’une catégorie stylistique / The Neo-Greeks (1847-1874) : establishment of stylistic category

Jagot, Hélène 25 January 2013 (has links)
Au Salon de 1847, Théophile Gautier s’enthousiasme pour l’œuvre d’un tout jeune artiste, Jeunes Grecs faisant battre des coqs par Jean-Léon Gérôme, élève de Delaroche et Gleyre. Scène de genre « à l’antique », l’œuvre se distingue par son charme, sa grâce et sa fraîcheur, loin de la peinture froide et compassée des suiveurs de la tradition davidienne. L’œuvre est aussi le point de départ de la notoriété publique d’un petit groupe de peintres appelés « néo-grecs » – Jean-Louis Hamon, Henri-Pierre Picou, Gustave-Rodolphe Boulanger, Félix Jobbé-Duval, Auguste Toulmouche, Alphonse Isambert et Louis-Frédéric Schützenberger – tous nés autour de 1825, élèves de Paul Delaroche et Charles Gleyre et installés en phalanstère d’artistes de 1846 à 1863, au Chalet, puis à la Boîte à Thé. Dès 1848 et jusqu’aux années 1860, les critiques rendent compte au fil des Salons des évolutions artistiques de ces artistes. La réception critique importance de ces artistes regroupés au sein d’une « école néo-grecque » est symptomatique de l’influence grandissante de la critique sur la constitution des écoles artistiques et sur l’évolution de la carrière des artistes. Leur esthétique va susciter des débats sur le renouvellement de la peinture à l’antique, par l’introduction des notions de pittoresque et de couleur locale, héritées du romantisme, qui vont devenir les caractéristiques du genre historique comme déclinaison légère et sensible de l’ancienne peinture d’histoire. Les premières œuvres néo-grecques vont emporter l’adhésion des critiques inquiets des derniers développements de l’école française, qui voient dans cette nouvelle peinture matière à contrecarrer le réalisme, en apportant au public un art facile d’accès, moralisant les codes de la scène de genre par le recours à l’Antique et à un classicisme formel gracieux. Pourtant, sous une facture classicisante, leur peinture, délibérément antiacadémique, déstabilise rapidement les critiques qui s’interrogent sur les buts artistiques de ces artistes. A ce groupe originel, les critiques associent rapidement d’autres artistes, issus d’horizons très variés, qui adoptent momentanément les codes de l’esthétique néo-grecque, brouillant encore davantage les différences entre peinture d’histoire et genre historique, et entérinant le changement de conception idéologique du modèle antique dans la peinture, qui sera revendiqué par la génération d’artistes des années 1870-1890. / At the Salon of 1847, Théophile Gautier is enthusiast about the work of art of a young artist, The Cock Fight by Jean-Léon Gérôme, a pupil of Delaroche and Gleyre. This piece of art, an "Antique" genre scene, is a work of elegance, grace and freshness, very different from the cold and formal painting of the Davidian tradition's followers. This artwork is also the starting point of the on coming fame of a small group of painters called "The neo-Greeks" - Jean-Louis Hamon, Henri-Pierre Picou, Gustave-Rodolphe Boulanger, Felix Jobbé-Duval, Auguste Toulmouche, Isambert and Alphonse Louis-Frédéric Schützenberger - all born around 1825. From 1846 to 1863, as students of Paul Delaroche and Charles Gleyre, they all set themselves in a community of artists at the Chalet and the Boite à Thé which one calls a “phalanstère ».From 1848 until the 1860s, all along the Salons, most critics write about the artistic evolutions of these people. The many articles written about the neo-Greeks’works at that time reveales the growing influence of art-critics in the making of artistic schools and the evolution of artists's careers. Their aesthetic will provoke an argument about the renewal of antique theme painting as they introduce the concepts of local color and picturesque, coming from Romanticism, which will become the characteristics of the historical genre as a slight and sensitive declination of the ancient painting of history. The first neo-Greek paintings will gain the support of critics, eager about the latest developments of the French scene. They see in this new stream a way to counteract Realism by giving the public an easy access to art and moralizing the codes of the genre scene by using a formal and graceful classicism with Antique themes. However, though a classical form, their deliberately anti-academic painting soon make the critics wonder about the artistic goals of these artists.In addition to the original group, the critics will soon associate other artists, from very different backgrounds who temporarily adopt the Neo Greek aesthetics's codes, blurring even more the differences between the painting of history and the historical genre. This will also confirm the new ideological conception of Antique model in art, that the painters from the following generation of the 1870’s will claim themselves.
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Contribution à l’étude des interactions entre les arts plastiques et les lettres belges de langue française. Analyse d’un cas : Maurice Maeterlinck et l’image

Laoureux, Denis 10 January 2005 (has links)
Cette thèse de nature interdisciplinaire a pour objet d’identifier, de décrire et d’analyser la diversité des interactions entre la littérature et les arts plastiques à travers l’œuvre et la figure de l’auteur belge francophone Maurice Maeterlinck (1862-1949). Le propos présente une structure symétrique. Celle-ci va de l’impact de l’image sur l’écriture à l’impact des textes sur la création plastique. La référence littéraire à l’image constitue la première phase de l’enquête. Celle-ci aboutit à la référence plastique à la littérature en passant préalablement par les collaborations effectives entre l’auteur et les artistes sur le plan de la théâtralité et sur celui de l’édition illustrée. Un dépouillement des archives conservées tant en Belgique qu’à l’étranger a permis d’inscrire la lecture des œuvres dans le cadre d’une trame factuelle précise et fondée en termes d’exactitude historique. Première partie. De l’image au texte. Le musée imaginaire de Maurice Maeterlinck C’est en se référant à Bruegel l’Ancien que Maeterlinck publie le Massacre des Innocents en 1885. Ce conte de jeunesse, stratégiquement signé « Mooris » Maeterlinck, se revendique clairement d’une origine flamande à connotation bruegelienne. Régulièrement réédité du vivant de l’auteur, il a contribué à fixer les traits de Maeterlinck en fils des peintres flamands. Pour les critiques d’époque, l’œuvre de Maeterlinck trouverait son originalité dans la peinture flamande dont elle est la fille. Campant Maeterlinck en auteur « germanique » par son origine flamande, certains spécialistes s’appuient encore sur ce postulat à caractère tainien. D’autres commentateurs ont pris le parti de ne pas prolonger ce point de vue, mais plutôt d’en interroger les causes profondes. C’est à Paul Aron que revient le mérite d’avoir fait apparaître, dans un article fondateur, le caractère stratégique de cette référence à la peinture flamande dans les lettres belges . Il convenait d’élargir au-delà du seul conte de 1886 l’enquête sur la réception maeterlinckienne de la peinture flamande. On s’aperçoit alors que le Massacre des Innocents est loin d’être le seul Bruegel l’Ancien que Maeterlinck comptait exploiter à des fins littéraires. On s’aperçoit également que le peintre de la Parabole des aveugles est loin d’être le seul peintre flamand auquel Maeterlinck se réfère. C’est pourquoi nous avons entrepris de définir précisément, et de façon exhaustive, les limites du champ maeterlinckien en matière de peinture ancienne. Pour ce faire, nous avons inventorié l’ensemble des occurrences plastiques clairement identifiables dans les archives (lettres et carnets), dans les textes publiés ainsi que dans les interviews. Ce travail de compilation a révélé en effet que la réception maeterlinckienne de la peinture dépasse largement le cadre de l’art flamand des XVe et XVIe siècles. Renaissance italienne, Préraphaélisme, Réalisme et Symbolisme sont les principaux mouvements picturaux qui composent les salles du musée imaginaire de Maeterlinck. Deuxième partie. Texte et image I. Les décors de l’indicible. Maeterlinck et la scénographie Cette expérience de l’image, Maeterlinck va la mettre à profit lorsque ses drames seront appelés à connaître l’épreuve de la scène. Car dès lors qu’elle est transposée du livre à l’espace de jeu, l’œuvre dramatique cesse d’être exclusivement littéraire. Elle est alors faite de lumière, de corps en mouvement, de matière… Il est pour le moins paradoxal que l’apparition de ce répertoire coïncide avec une méfiance vis à vis du spectacle de théâtre. Très vite Maeterlinck cherche à définir les modalités de la mise en scène. Au fil de quelques articles, il élabore une pensée théâtrale qui participe pleinement au débat ouvert sur la question dans les revues littéraires par des auteurs comme Stéphane Mallarmé, Albert Mockel, ou Pierre Quillard, pour ne citer que quelques noms. Le décor est un point central de ce débat qui consacre l’émergence de la fonction moderne accordée à l’aspect visuel d’un spectacle de théâtre. Ce n’est pas pour rien si la conception des décors est désormais confiée non plus à des décorateurs de métier, mais à des peintres. L’expression de « tableau vivant » dont use Maeterlinck pour qualifier la métamorphose du texte par la scène indique bien le lien qui se tisse, selon lui, entre image scénique et peinture. Certaines œuvres, notamment préraphaélites, servent d’ailleurs de source pour la conception de scènes, de décors et de costumes. Maeterlinck ne s’est pas privé de donner son opinion personnelle sur le travail de préparation de mises en scène, notamment dans les spectacles de Paul Fort, de Lugné-Poe et de Constantin Stanislavski. Troisième partie. Texte et image II. Des cimaises en papier. Maeterlinck et l’édition illustrée Il est significatif que le renouvellement de la théâtralité soit exactement contemporain d’une recherche sur le livre comme objet et sur la page comme support. On pourrait dire que la scénographie est à la scène ce que l’illustration est à la page. La critique maeterlinckienne ignore tout, ou à peu près, de la position prise par Maeterlinck à l’égard du support de la littérature. Il faut bien admettre que le poète des Serres chaudes n’a pas développé sur le livre illustré une pensée qui soit comparable à ce qu’il a fait pour le théâtre. De ce fait, le dépouillement des archives s’est avéré indispensable. Il a permis de mettre à jour la place prise par Maeterlinck dans l’élaboration de l’aspect plastique de l’édition de ses textes. Sensible à ce qui, dans le langage, échappe à l’emprise de la parole au point de mettre en œuvre une dramaturgie fondée sur le silence, Maeterlinck s’est très tôt intéressé aux formes de communication non verbale en jeu au sein d’une production littéraire. Cet intérêt répond à une volonté d’émanciper l’écriture du logocentrisme de la culture française dont Maeterlinck a livré une critique radicale dans un carnet de note que l’historiographie a retenu sous le nom de Cahier bleu. L’homme de lettres s’est ainsi interrogé dès le milieu des années 1880 sur les effets de sens qui peuvent survenir de la part visuelle inhérente à l’édition d’un texte. L’émergence du symbolisme correspond ainsi à une redéfinition du support même de la littérature. Par l’encre qui lui donne corps et par la typographie qui trace les limites, le mot apparaît à Maeterlinck comme une forme dont la page-image magnifie la valeur plastique. Fort se s’être essayé, dans le secret des archives, à l’écriture d’une poésie visuelle enrichie par un réseau de lignes dont le tracé répondrait au contenu du texte, Maeterlinck va développer une esthétique de la couverture qu’il va appliquer dans le cadre de l’édition originale de ses premiers volumes. Dans ce contexte d’exaltation des données plastiques du livre, l’image va constituer un paramètre majeur. Résultant d’une collaboration étroite avec des illustrateurs qui sont d’abord peintre (Charles Doudelet, Auguste Donnay) ou sculpteur (George Minne), les éditions originales illustrées publiées par Maeterlinck apparaissent aujourd’hui comme des événements marquants dans l’histoire du livre en Belgique. Dépouillée des attributions descriptives qui avaient assimilé l’image au commentaire visuel redondant du texte, l’illustration est ici conçue à rebours des mots auxquels elle renvoie. Le tournant du siècle constitue une jonction dans le rapport de Maeterlinck à l’édition illustrée. Participant pleinement au phénomène d’internationalisation des lettres belges autour de 1900, Maeterlinck privilégie l’édition courante et réserve à la librairie de luxe et aux sociétés de bibliophiles le soin de rééditer dans des matériaux somptueux les versions illustrées de ses textes. Le Théâtre publié par Deman en 1902 avec des frontispices d’Auguste Donnay constitue la première expression de ce goût marqué pour les formes les plus raffinées du livre. Quatrième partie. Du texte à l’image. La réception de l’œuvre de Maeterlinck dans les milieux artistiques De telles interactions n’ont pu avoir lieu sans l’existence de facteurs externes de type socio-économique. Elles se déroulent en effet dans des lieux (les salons, par exemple) et des institutions (comme les maisons d’édition) mis sur pied par une société performante économiquement et qui, grâce à la dynamique culturelle d’une phalange d’intellectuels esthètes, peut désormais se donner les moyens nécessaires à l’affirmation de la Belgique comme scène active dans le courant d’émulation esthétique et intellectuelle qui traverse l’Europe de la fin du XIXe siècle. La critique s’est attachée au poète de Serres chaudes comme un homme sinon isolé dans une tour d’ivoire, à tout le moins retiré dans une campagne lointaine. Généralement présenté comme l’arpenteur des sommets de la mystique flamande, des mystères préraphaélites, des romantiques allemands et de Shakespeare, Maeterlinck aurait vécu en dehors des contingences de son temps. L’auteur a lui-même contribué à construire ce mythe de l’écrivain solitaire et du penseur reclus. Le dépouillement de ses archives montre à l’évidence qu’il faut nuancer cette lecture dépourvue de finesse. Cette réévaluation de la place de l’homme de lettres dans la société pose la question de la réception de l’œuvre, dans le cas qui nous occupe, par les milieux artistiques. La dernière partie de la thèse inverse donc la question posée dans la première. Si l’incidence de l’iconographie ancienne sur la production littéraire a fait l’objet de commentaires stimulants, inversement, l’analyse de l’impact de la littérature sur la création plastique demeure réduite à quelques cas célèbres comme les peintres Nabis ou Fernand Khnopff. Pour développer cette problématique, il s’est avéré indispensable d’aborder la visibilité de l’œuvre en fonction des réseaux fréquentés par l’homme de lettres. La quatrième et dernière partie tente de répondre à la question de savoir dans quelle mesure le réseau relationnel de Maeterlinck et les voies de diffusion empruntées par son œuvre ont induit ou pas la création plastique. De ce point de vue, la réception de Maeterlinck en Allemagne et en Autriche constitue un cas d’école. Etrangère à toute implication directe de l’auteur, la réception artistique de l’œuvre de Maeterlinck forme un corpus d’œuvres que nous avons étudié en le superposant à l’architecture interne de la bibliographie. Projeté au devant de la scène par l’article fameux d’Octave Mirbeau, Maeterlinck rechigne les apparitions publiques. Si l’auteur est pleinement inscrit dans les lieux de sociabilité de la vie littéraire, il reste que l’homme fuit les interviews et délègue à l’image le soin d’assurer la visibilité de sa personne : les portraits de Maeterlinck se multiplient dans les revues au point de former un corpus significatif que la critique maeterlinckienne n’a jusqu’ici pas ou peu abordé. Conscient de l’impact stratégique de l’image qu’un écrivain donne de lui, Maeterlinck souscrit au rituel de la pose. S’il est difficile d’apporter des précisions sur la part prise par l’écrivain dans la composition des portraits, il n’en demeure pas moins que l’homme se met en scène à rebours d’une prise de vue instantanée. Face à l’objectif, il prépare méthodiquement la transformation de sa personne en image. A la césure du siècle, plusieurs pictorialistes américains (Holland Day, Coburn et Steichen) ont conçu des portraits de Maeterlinck. C’est par ce biais que l’auteur belge a été amené à rédiger un texte sur la photographie. Destiné au numéro inaugural de la fameuse revue Camera Work animée par Alfred Stieglitz, ces pages soulignent le caractère esthétique dont les pictorialistes ont teinté la photographie. Pour Maeterlinck, la photographie relève du domaine de la création artistique puisqu’il n’est désormais plus tant question de fixer les apparences du réel que d’en livrer une image dominée par la pensée et le savoir-faire. Gagné par la foi recouvrée dans les forces de la nature typique de l’optimisme qui touche la littérature au début du XXe siècle, Maeterlinck souligne que l’acte photographique est lié à l’intervention des « forces naturelles qui remplissent la terre et le ciel ». Et l’homme de lettres de préciser : « Voilà bien des années que le soleil nous avait révélé qu’il pouvait reproduire les traits des êtres et des choses beaucoup plus vite que nos crayons et nos fusains. Mais il paraissait n’opérer que pour son propre compte et sa propre satisfaction. L’homme devait se borner à constater et à fixer le travail de la lumière impersonnelle et indifférente ». L’épiphanie des ombres que cultive la photographie pictorialiste passe par un dialogue avec la lumière dont Maeterlinck fait une composante centrale de son théâtre au point de l’incarner, dans L’Oiseau bleu qu’il publie en 1909, sous la forme d’un personnage clé opposé significativement à la figure de la Nuit.
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"Faites un roi, sinon faites la guerre" : l’Action française durant la Grande Guerre (1914-1918)

Audet-Vallée, Kevin 04 1900 (has links)
L’Action française fut un mouvement idéologique et intellectuel marquant de l’histoire politique et culturelle de la Troisième république. Elle défendait, au moyen d’une rhétorique nationaliste et antirépublicaine, ainsi que d’un militantisme tapageur et d’un journal quotidien, l’idée d’une restauration de la monarchie en France sur les ruines d’une démocratie qu’elle estimait viciée et délétère. Durant la Grande Guerre, elle mit cependant en veilleuse son combat royaliste et se recentra sur son patriotisme. Cette approche la mena à appuyer pendant tout le conflit les gouvernements de défense nationale issus d’une Union sacrée résolument républicaine et à se poser comme l’un des principaux remparts contre les menaces à la nation, qu’elles soient intérieures ou extérieures. À l’issue du conflit, l’Action française était ainsi devenue un acteur politique reconnu et elle avait acquis une notoriété intellectuelle inédite. Cette volte-face notable n’a néanmoins été que très peu abordée de front dans l’historiographie du mouvement. Le présent mémoire vise à y remédier par l’examen du parcours politique et de l’évolution idéologique de l’Action française à partir de l’analyse des chroniques à saveur politique publiées dans son quotidien entre 1914 et 1918, ainsi que de rapports d’enquêtes de la Sûreté générale du ministère de l’Intérieur. Cette étude dresse un portrait plutôt bigarré de ce parcours et de cette évolution. En effet, au moment où le journal et les maîtres de l’Action française attinrent une renommée singulière grâce à leur discours et leurs campagnes guidés par l’intérêt national, son militantisme fut en contrepartie pratiquement annihilé par la mobilisation militaire. De même, malgré son adhésion de principe à la trêve politique que fut l’Union sacrée, l’Action française ne délaissa pas pour autant son procès idéologique du régime républicain et la valorisation de son projet royaliste. La façon dont l’Action française a commenté et pris part à la vie politique de la Grande Guerre révèle également cette équivoque, tout en offrant un portrait singulier des grands débats de cette période. / L’Action française was a significant ideological and intellectual movement in the French Third Republic’s political and cultural history. With its nationalist and antirepublican rhetoric, its flashy political activism and its daily newspaper, it advocated the idea of the restoration of the French monarchy to replace the democratic government, which it considered deleterious. However, it put its royalist agenda on hold during the Great War and refocused on its patriotism. L’Action française backed the governments of the firmly republican Union Sacrée throughout the war and became one of the staunchest allies against the threats to the nation, whether internal or external. At the end of the war, L’Action française had become an acknowledged political actor and had acquired intellectual notoriety. Though significant, this turnaround has nonetheless received little attention in the movement’s historiography. This thesis aims to examine L’Action française’s political journey and ideological evolution based on an analysis of politically-flavored columns published in its daily newspaper between 1914 and 1918 and reports of investigations by the French Department of the Interior (Sûreté générale). This study depicts a rather colorful portrait of the movement’s path and evolution. While L’Action française’s theoreticians and newspaper acquired a great fame thanks to their views and efforts moved by national interest, its political activism was practically destroyed by the military mobilization. Moreover, despite adhering in principle to the political truce brought by the Union Sacrée, it never gave up on its ideological criticism of the republican regime and the promotion of its royalist agenda. Studying the French political scene during the Great War and the role L’Action française reveals this ambiguity while illustrating the singularity of the period’s major debates.

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